Une nuit de Trahison[Réservé]

Harry ne trouvais pas le sommeil. Voila maintenant 2 heures qu’il tournait sans cesse dans son lit , laissant ses pensées prendre le dessus sur son sommeil. Il était trop préoccupé par ce qu’il avait vu, ce qui c’était passé. Harry fronça les sourcils, se passa un main sur le visage, comme pour effacer toute trace de cette vision. Mais il n’y avait rien à faire, Cette image d’Hermione et Rogue sous le clair de lune venait sans cesse le hanter.

Le jeune Potter s’assit sur le bord de son lit, tourna son regard vers Ron qui dormait à point fermer. Un léger sourire vînt éclairer le visage du jeune homme en entendant les ronflements du rouquin. Ron n’avait pas changé, il avait mûrît, grandit, mais était toujours le même, contrairement à Hermione qui le trahissait un peu plus de jour en jour. C’était la même chose avec Fred, qui avait prit parti pour la sorcière. Harry prit sa tête entre ses mains et soupira.

Il se leva brusquement, prit sa robe de chambre, et descendit les escaliers de son dortoir afin de se diriger vers la salle commune. Le jeune homme s’assit devant le feu de salle commune et perdit ses prunelles vertes en celui-ci. Un fin sourire s’esquissa sur son visage durcit par le sentiment de trahison. C’est en ce feu même que Sirius était apparu à plusieurs reprises. Sirius qui l’avait aussi trahis, tout comme Hermione et Fred. Harry serra les poings, laissant la rage envelopper de nouveau son âme

- Je croyais que vous étiez mes amis!

Murmura-t-il entre ses dents. Pourquoi fallait il toujours qu’il soit le dernier au courant, qu’il soit celui trahis, qu’il soit celui qu’on ne croit pas. Sirius ne l’avait même pas prévenu de son retour. Il était pourtant son neveu, il devait pourtant être le premier à être au courant de cette nouvelle. Sirius était son parrain, c’était le dernier membre de sa famille et il était certainement le dernier à être au courant de son retour. C’était sûrement une nouvelle stratégie pour le protéger, mais pourtant s’obstiner à le protéger à la fin. Il avait 16 ans maintenant, cela n’était plus la peine de le prendre pour un gamin. C’était tout de même lui qui avait affronté Voldermort non ? Ne devait il pas au moins être au courant de ce qui se passait pour cette raison ?

Harry s’assit violemment contre le canapé et porta sa main à sa cicatrice qui commençait encore à lui faire mal. Décidément, tout était contre lui en ce moment. Sirius, Fred….Hermione. Le cœur du jeune homme se serra en voyant l’image de Rogue et Hermione sous la peine lune. Il serra les dents et soupira de rage. Comment avait -elle pu! Si les deux jeunes gens étaient sous le clair de lune, cela n’était pas vraiment pour rendre un devoir ou recevoir une correction. Harry savait bien qu’Hermione faisait tout pour rendre ses devoirs à l’avance, mais delà a le remette a Rogue sous un paysage aussi…romantique. Harry eu un haut de cœur en pensant juste quelques secondes à l’image de sa meilleure amie, ou plutôt de son ancienne meilleure amie embrassant l’homme qu’il détestait le plus au monde après Draco Malfoy et son père. Comment avait elle pu. Déjà il lui en voulait tout simplement parce qu’elle ne lui en avait pas parler. Un tel sentiment ne se révélait pas comme du jour au lendemain. Hermione aurait pu en parler avec lui, au moins avoir la délicatesse de le mettre au courant de ses sentiments vers Rogue. Même si Harry aurait réagit brutalement en aurait énormément voulu a la jeune femme , mais avec le temps il aurait su accepter et peut être même comprendre sa meilleure amie. Mais le fait de l’apprendre de ses propres yeux étaient encore pires. C’était une trahison. Harry ne considérerait plus jamais Hermione comme sa sœur de cœur, comme sa meilleure amie ou comme une simple amie. Elle avait voulu sortir avec pire qu’un serpentard, et bien maintenant elle allait assumé les conséquences. Sortir avec Severus, c’était le trahir, trahir les maraudeurs, trahir Lily trahir James, trahir même jusqu’à la totalité des Gryffondors de Poudlard…

A l'inverse d'Harry, Ron dormait profondément. Il était certes moins affecté que son ami mais il arivait à trouver le someil. Entre deux ronflements, il entendit un bruit de pas dans le dortoir. *Surement Harry qui se lève* pensa-t-il machinalement. Cela ne le perturbait pas plus que ça jusqu'à ce que l'information arrive réellement à son cerveau. Il se leva avec un sursaut et regarda le lit à sa gauche. Le jeune gryffondor avait en effet quitté le dortoir. Ron hésita à le rejoindre, mais sa curiosité ajoutée à la forme actuelle de son ami le poussèrent à sortir de son lit. Il s'assit un instant au bord du lit, cherchant ses chaussons avant de finalement capituler. Il prit sa tête dans ses mains afin de bailler à s'en décrocher la machoire. Qu'est-ce qui lui prenait de se lever aussi tôt ?

Le rouquin quitta le dortoir en prenant soin de ne pas réveiller Seamus ni Neville sans quoi ce serait la razzia dans la salle commune. Il prit dans son sac la seule chose à ne pas oublier, une boite à gragées surprises de Bertie Crochue. Pieds nus et en pyjama, il déscendit les marches qui menaient dans la salle en elle-même.

Harry était auprès du feu, perdu dans ses pensées, le poing serré. Ron comprit immédiatement ce qui l'avait poussé à quitter son lit douillet à une heure pareille. Il haussa les épaules et entra dans la salle sans faire trop attention. Il se cogna le pied contre un fauteuil laissant échapper un léger "Aïe". Il s'arrêta, regardant le siège avec un air de défi avant de lever les yeux au ciel. Décidément, ça ne lui réussissait pas de se lever si tôt. Il s'installa à côté de son ami, en lui lançant sa boite de bonbons sur les genoux. Il parait que c'est le meilleur remède contre la déprime. C'est ce que se dit Ron pour expliquer le fait qu'il soit toujours en train de grignotter.

"- Je suppose que t'es pas descendu pour faire une partie d'échecs."

Quoiqu'une partie d'échec n'aurait pas été une mauvaise idée pensa le rouquin. Mais l'idée qu'Harry puisse le battre à cause de sa fatigue le poussèrent à oublier cette alternative. Il lacha son sourire béat avant de reprendre.

"Qu'est-ce qu'il se passe en ce moment ?"

Alors qu’Harry était encore plongé dans ses pensées, à maudire Snape et à imaginer sa relation avec Hermione, il entendit un bruit sourd venant de derrière lui suivit d’un « aie » qu’il reconnu toute suite. Le jeune homme ne se tourna pas vers son ami pour le moment, laissant encore une fois son regard se poser sur les flammes de la cheminée,. Peut être que Ron aussi allait le trahir. Après tout, cela paraissait être la grande mode ces derniers temps.

Harry retira ses lunettes quelques instants, se massant vigoureusement les arcades , laissant son mal de crâne naissant se dissiper quelques instants. Pourquoi fallait il que tout ses incidents se passent ils en même temps? Hermione qui avait la bonne idée de flirter avec Rogue, Fred qui devenait violent envers Harry, Voldemort qui était véritablement revenu, et puis Sirius. Tout ça était trop pour lui, il ne manquait plus qu’il se dispute avec Ron se soir, et c’était le pompon. Harry était sur les nerfs, alors cette solution était sûrement à envisager. Voila bien trop longtemps qu’il bouillonnait de l’intérieur, que ses sentiments étaient logés en une partie de lui qui semblait être seller.

Harry avait toujours agit de la sorte. Il encaissait, évitait la situation pendant plusieurs jour mais il fallait bien que sa colère sorte de son âme tôt ou tard. Le cœur d’Harry battait la chamade, ses poings étaient tellement serrés que les ongles du jeune homme commençait à se faufiler en sa peau. Harry grimaça en sentant la douleur qui commençait à engourdir ses mains. Le jeune homme délivra rapidement ses poings de sa colère se mordit la lèvre inférieur. Il fallait que sa colère sorte. Il fallait que toutes ses émotions s’envolent pour apaiser son âme. Il fallait absolument qu’il parle à quelque , qu’il explose.

Harry sursaute en sentant un paquet de bonbon venir sauter sur ses genoux. Il tourna son regard haineux vers Ron et se leva immédiatement balança le paquet de bonbon dans la cheminé. Les flammes dorées envahirent le paquet et vinrent dévorer celui-ci. Harry était debout face aux flammes, les poings toujours serrés. Le jeune homme était tellement en colère qu’il en tremblait quelque peu. Sa respiration devenait de plus de plus irrégulière et Harry fermis les yeux quelques secondes , serrant les dents faisant craquer son cou, laissant sa colère peu à peu monter en ses veines.

Il se tourna d’un geste brusque vers le rouquin et le foudroya du regard.

- Tu peux peut être me dire pourquoi elle à fait ça toi? Hun! ?? Pourquoi Est-ce qu’elle aller flirter avec cette idiot! C’est un MangeMort, elle l’as oublié ça ou quoi? Elle te l’avait dit à toi qu’elle avait des vues sur ce crétin!!!!! …

Il était tard, très tard et Harry criait toute la haine qu’il avait en ses veines. Le dortoir allait sûrement être réveillé , mais peut importe, Harry n’en avait strictement rien à faire à ce moment là.

Ron regardait Harry, impuissant. Au lieu de manger les bonbons, il les as jetés !!! Ron se leva d'un bond et regarda le feu, faisant une grimace de tristesse à la vue de la coulée verte qui se disperçait sur les morceaux de bois. C'est le deuxième paquet consumé en moins de quarante-huit heures. Ron allait avoir du mal à s'en remmettre. Il se retourna et regarda son ami faisant une autre grimace, lui indiquant que ce n'était pas la meilleure chose qu'il avait fait en se levant ! Mais voir Harry serrait les poings si fort n'était pas un bon présage. Il avait du mal à le suivre ces derniers temps. D'apres Fred et Hermione, il s'en était pris à eux... Et d'après les ragots, il s'en était aussi pris à Sirius.

Le jeune Potter continuait à se tapir dans son silence, laissant la haine altérer son jugement. Et Ron le regardait, toujours debout face à lui, ne sachant pas quel était le sujet de son énervement. Fred ? Hermione, Rogue ou Sirius ? Ou les quatres en même temps ? Ron compatissait pour son ami, mais il ne savait pas comment apréhender le sujet. Il ne savait même pas ce que pensait Harry réellement, même si en voyant les actes de son ami et ses propres pensées lorsqu'il l'a su, le rouquin arrivait au moins à s'en faire une idée.

Soudain il se leva brusquement faisant tomber le rouquin sur le fauteuil derrière lui. Ron fronça les sourcils, surpris par la réaction abusive d'Harry. Il lui passa un savon suffisement explicite pour qu'il sache qu'il parlait d'Hermione et de Rogue. Ron vira au rouge écarlate. Il aurait voulu lui lancer un sourdinam ou autre pour qu'il s'arrête d'hurler à la mort. Il ne fallait pas qu'ils oublient qu'ils sont dans la salle commune en pleine nuit. Que dirons les autres s'ils se réveillaient avec tant de beuglements en guise de bienvenue ? Finalement, il poussa un soupir, levant les yeux au plafond.

"- Elle ne m'en a jamais parlé. Je l'ai su hier et tu étais déja au courant ! C'est ce jour la aussi que j'ai appris pour Fred ! Je t'ai cherché hier soir mais je ne t'ai pas trouvé. Et sache que je n'ai pas bien réagi moi non plus ! "

Un gargouillis de son estomac le coupa dans son élan

"Et tu viens de jetter dans le feu mon deuxième sachet de bonbons en deux jours...."

Harry écarquilla les yeux. Alors elle avait aussi cacher ça a Ron. Elle avait garder se secret pour elle, elle seule. Pourquoi Hermione n’avait elle pas parler de ses sentiments à quelque un ? Harry ne comprenait déjà pas pourquoi elle ne lui avait soufflé un mot, mais encore moins à Ron. Harry avait remarqué depuis déjà un certain temps que les deux jeunes Gryffondors n’avait pas une simple relation amicale. Certes, des amis s’inquiétaient mutuellement de leur bonheur et de leur état d’âme, mais Harry n’avait jamais vu un sentiment aussi fort que celui de Ron et Hermione. Il fallait toujours que l’un des deux s’inquiète pour l’autre, ou tout au contraire qu’il se dispute , mais , en raison d’une jalousie refoulé. Hermione avait semblé laisser quelques signes visibles et sincère aux yeux de Ron, lui laissant croire que la jeune femme ne le voyait pas tellement comme un ami. Le problème, c’est que Ron ne voyait rien, ou plutôt qu’il ne voulait rien voir.

Mais apparemment, Harry avait mal interpréter les choses puisque cette chère Hermione avait décidé de flirté avec ce détestable de Rogue. Harry serra de nouveau les poings, cela allait en devenir lassant à force, mais au moins cela contenait la rage qu’il avait en lui. Si il n’avait pas ses poings à sa disposions il aurait frappé pu frapper n’importe quoi, n’importe qui et il ne voulait surtout pas s’en prendre à Ron. Il était le dernier réel ami qui lui restait et il ne voulait pas tout gâcher. Malgré qu’il savait pertinemment que Ron allait lui reprocher quelque chose dans quelques instants, Harry ne voulait pas se venger sur lui. Si il devait frapper quelque un c’était Rogue. Harry leva son poing devant ses yeux et le regarda en écarquilla les yeux. C’était avec ses points qu’il avait frappé son parrain. Mais que lui arrivait il ? Et puis non, il n’avait rien à se reprocher, après tout, c’était la faute de Sirius, c’était lui qui ne l’avait pas prévenu de son retour. Comment avait il pu ne rien lui dire. Il était certainement la personne qui s’inquiétait le plus pour lui, qui l’avait le plus pleurer et il était le dernier à être au courant de son retour. Il n’avait pas bougé depuis qu’il avait laisser sa voix réveiller tout le dortoir, et maintenant il fixait Ron d’un regard haineux.

Le jeune homme secoua la tête et vînt s’asseoir aux côtés de Ron, prenant sa tête entre ses mains , laissant un râle colérique sortir du fond de sa gorge.

« Mais que ce qu’il lui a prit a la fin! »

Murmura-t-il entre ses dents, tout en restant dans la même position, essayant toujours de contenir sa colère bouillonnante. Si un élève avait le malheur de descendre du dortoir maintenant, il allait sûrement faire face à la fureur du sorcier.

Lorsque Ron parla, le regard d'Harry se figea. Il venait de prendre conscience qu'elle avait agi seule. Surement l'impulson du moment. Enfin, les pleurs de la veille lui avait confirmé le contraire. Cela dit, il continua à gerder cet espoir. Le rouquin contemplait son ami dans sa folie sans pouvoir lui apporter un soutien autre que moral. Voir Harry dans cet état appuyait le jugement qu'il s'était déja fait de cet affaire. Son rapprochement vers Hermione faisait qu'il ne pouvait pas lui en vouloir. Dans un sens ce sentiment ne servirait à rien, il se ferait du mal et, plus important, il lui ferait du mal à elle. A l'inverse, il n'approuvera jamais cette relation. Il ne faut pas oublier que ça reste Rogue, le bourreau d'Harry depuis la première fois qu'il a croisé son regard. Elle ne pouvait pas leur faire ça. Et pourtant.

Harry se jeta sur le fauteuil, juste à coté de Ron. La vision de son ami se prenant la tête dans ses mains et se lamentant le gênait, et en même temps un sentiment de rage s'emplifia au fond de lui. Pas pour Hermione, mais pour Rogue. Il tenta vainement de répondre à son camarade. Dans son état quoiqu'on lui dise, ça ne changera pas grand chose.

"- Je n'en sais rien... Mais elle doit probablement avoir une bonne raison."

Du moins c'est ce qu'il pensait. Mais en se penchant bien sur la question, la raison allait devoir être plus que bonne pour ne pas énerver plus Harry. Et à bien réfléchir, il n'y a que peu de chance de trouver une bonne raison à sortir avec le bourreau de ses deux meilleurs amis, sans leur en avoir parlé auparavant, et dans une période où tout ne va pas au plus fort pour l'un d'entre eux. Et ça, il n'y a qu'elle pour apporter un élément de réponse.

Hermione, elle non plus, n’arrivait pas à s’endormir facilement ces temps ci. Trop de choses la contrariée en ce moment, et plutôt que de passer des heures à retourner ça dans sa tête, elle préférait de loin s’avançait dans ses devoirs ou faire des recherches à la bibliothèque. Puis, la peur de croiser Harry et son regard plein de haine envers elle la faisait fuir les endroits où il aurait pu se trouver, comme la salle commune des Gryffondors.
Depuis plusieurs jours, elle avait perdu sa bonne joie de vivre et se faisait des plus discrète. Lorsqu’elle ne passait pas ses soirées avec Severus, elle s’enfermait dans la Salle sur Demande pour ne pas subir les railleries des autres, lorsqu’on devenait l’ennemie du Survivant on devenait l’ennemie de beaucoup de gens.
Mais ce n’était pas tant le fait que les autres soit sur elle qui blessait la jeune femme, s’était surtout de se dire que Harry pourrait ne plus jamais avoir confiance en elle, ou même lui adresser simplement la parole. Ils avaient passés tant d’années ensemble, lui Ron et elle, qu’elle s’imaginait mal devenir maintenant une personne qu’il détestait. Tout leurs été au Terrier, toutes les fois où ils avaient enfreint le règlement ensemble, toutes les fois où elle avait risqué sa vie pour lui, avait il vraiment oublié tout ça?
Ce soir là, elle était rentrée très tard de sa nouvelle cachette et s’attendait à ce qu’il n’y ait personne dans la Salle Commune. Mais lorsqu’elle sortit du tunnel, Hermione s’arrêta net, le cœur battant à tout rompre contre sa poitrine en voyant Harry et Ron discuter près du feu. Vu leurs mines, sa devait sûrement être d’elle le sujet de conversation, et sa ne la rassura pas du tout. Que faire maintenant? Comme si de rien était et monter ce coucher ou essayer de s’expliquer avec la personne qu’elle considérait toujours comme son meilleur ami? Elle prit son courage à deux mains et d’une voix qui se voulait calme, mais cachant assez mal toute sa tristesse, elle lui demanda:

-Tu ne veux toujours pas m’adresser la parole?

Tenant dans ses bras un sac qui aurait sûrement lâché sans quelques sortilèges, la Gryffondore n’avait pas bougé, regardant Harry dans les yeux, s’attendant à ce qu’il réplique encore quelque chose de pas très agréable ou autre.

Une Bonne raison? Mais existait elle une raison valable pour flirter avec l’ennemi jurer de son soi disant, meilleur ami? Harry fronça les sourcils et adressa un regard noir à son ami. Décidément, personne ne semblait tellement le comprendre ici. Ron, apparemment, défendait quelque peu la jeune sorcière et c’était d’ailleurs très mauvais signe pour Harry. Il avait espéré que son meilleur ami se poste de son côté, si on pouvait appeler ça un côté, et qu’il réconforterait Harry du mieux qu’il le pouvait. Au lieu de cela, il se contentait de se plaindre parce que sa dernière boîte de Bonbon avait été massacré, et il paraissait excuser Hermione.

Une bonne raison ? Harry avait beau chercher il n’en trouvait aucune. Même si Rogue était souffrant, qu’il avait subitement basculé dans le camp des « gentils », qu’il se rachetait en offrant des bonbons à tout les Gryffondors et en mettant les Serpentards au cachot quelques jours, Harry ne supporterait pas l’idée qu’il puisse poser ses sales pâtes de MangeMorts que Hermione.

Harry leva la tête, plongea quelques secondes son regard parme les flammes de la cheminé, imaginant encore et encore la scène que Maugrey avait décrite. Harry était plus que furieux. Hermione aurait du lui en parler avant d’agir. N’était pas le but des amis ? Etre là pour discuter des sentiments, de nos pensées? Peut être qu’Hermione pensait bien faire en cachant cette vérité à Harry, mais il aurait nettement préférer qu’elle lui en parle avant de passer à l’acte.

« Rogue… »

Murmura-t-il entre ses dents. Harry soupira longuement, laissant toute la colère qui était en lui se dissiper quelque peu. Ce sentiment d’apaisement incertain ne dura que quelques minutes puisqu’en posant son regard sur la jeune fille qui venait d’entrer, l’image de Rogue et celle-ci en train de s’embrasser de le frappa de plein fouet. Les yeux d’Hermione dans les siens ne firent qu’accentuer la fureur qui glissait sous sa peau. Harry se leva brusquement, se plaqua devant sa camarade et la fusilla du regard ne pouvant s’empêcher de serrer les dents, ainsi que les points . Il la fixa un moment, parcouru du regard ses prunelles, lui laissant comprendre la haine qui habitait son âme. Quelque foi, les mots sont inutiles, quelque foi, seul un regard peu exprimer réellement ce que l’on ressent . Les prunelles vertes du sorcier semblaient être habiter par des démons de colère, de fureur, de déception, de nostalgie. De nostalgies de l’ancien temps. La ou Voldemort était encore une simple menace quelque peu oublié, ou les 3 amis ne passaient pas une journée l’un sans l’autre, ou il riait autour d’un jus de citrouille, ou ses stupides histoires de batifolages n’étaient pas présentes. Tout ça était stupide, réellement stupide. Mais bon sang, d’où lui venait t’elle l’idée de flirter avec Rogue ? Harry n’arrivait pas à comprendre pourquoi lui et pas Ron. Ron et Hermione s’aimait depuis un bon bout de temps mais aucun des deux ne semblait vouloir ouvrir les yeux sur leurs relations qui se faisait peu à peu bien plus qu’amicale. Pourquoi Rogue? C’était la question qui ne cessait d’enivrer l’esprit d’Harry. Pourquoi Hermione l’avait elle donc Trahit? C’était aussi une question qui la tracassait énormément.

Comment osait elle lui poser cette question? Elle savait très bien qu’Harry était au courant, et elle croyait qu’en quelques jours, il allait lui pardonner sa bêtise, son immense trahison. Hermione était intelligente d’habitude, très intelligente même, mais là, Harry ne la comprenait pas . La rage bouillonnait en ses veines, la colère montait de plus en plus en son regard, et si le jeune homme ne serrait pas vigoureusement les points et qu’au fond, il savait qu’Hermione était toujours sa meilleure amie, il n’aurait pas hésiter à lui donner une gifle. C’était peu être un peu égaré mais Harry était entré dans une telle colère qu’il en était capable. Hermione l’avait non seulement trahis, mais elle avait aussi trahis Ron et tout les Gryffondors, mais aussi et surtout, son très chère père. James avait toujours détester Rogue, cela n’était pas pour rien. Harry avait pu constater l’horrible caractère du professeur, son favoritisme pour les Serpentards et surtout son penchant pour le monde des ténèbres et il savait très bien que c’était pour cela que son père le détestait, mais apparemment, Hermione, préférait trahir tout le monde.

« Comment pourrais je adresser la parole à quelqu’un qui flirte avec mon pire ennemi…. »

Grogna t’il entre ses dents en fusillant la sorcière du regard. Cette fois s’en était trop, il allait réellement finir par ne plus pouvoir se contrôler. Il ne manquerait plus qu’Hermione ne s’escuse pas et cela allait réellement être le bouquet…

Ron leva doucement la tête en entendant la douce voix d'Hermione. Il senti monter en lui une angoisse quant à la réaction d'Harry et la rougeur de ses joues montrait bien son malaise pour ce qui allait se passer. Harry bondit vers elle et resta un temps poings serrés? Le rouquin regardait la scène sans bouger, ne s'occupant qu'à essayer de retrouver un peu de salive et le courage de les séparer. En six ans d'amitié, il considérait cette situation comme inenvisageable mais compte tenu de la trahison d'Hermione, c'était logique qu'Harry réagisse ainsi. Il se remémora la scène qu'il a fait en apprenant la nouvelle. Et il imaginait maintenant ce qui pouvait passer par la tête d'Harry en ce moment même. Et tout ce qu'il arrivait à voir c'était une haine vicérale envers Rogue qui le pousse à se déchainer.

A en voir les deux personnages, Harry serait capable de frapper nimporte qui vu la fureur dans ses yeux verts et il suffirait d'un souffle pour qu'Hermione tombe en pleurs. A ce moment précis, Ron restait comme un imbécile sur le fauteuil à regarder le spectacle. Il n'avait pas la meilleure place. D'un coté son meilleur ami, trahi et qui a besoin d'aide et de soutien après ce qu'il a vécu et de l'autre, sa meilleure amie qui par son acte se trouve aussi esseulée et à besoin de réconfort. La situation n'était pas plaisante mais ils devaient passer par la. La prunelle bleue de ses yeux perdues dans le vide, il pensait à ces dernières vingt-quatre heures. Il ne pouvait pas accepter ce qu'avait fair Hermione, mais il ne pouvait pas être impassible. Il lui devait une indulgence, celle des nombreuses disputes qu'ils ont eu et qui les ont finalement raprochés. Quand il y pense, il souffre de cet évènement. Son sentiment par rapport à Hermione est fort et pour une fois, il allait devoir être frontalement face à elle. Les discussions avec Harry qui ne cessait de tenter de lui ouvrir les yeux sur leur relation plus qu'amicale lui revenait en mémoire. Tout comme les étés au Terrier. Que faisait-elle ? Il avait l'impression de ne plus la comprendre. Enfin, il ne l'avait jamais bien comprise, comme toute fille par ailleurs, mais la il se sentait encore plus dans l'ombre, à encore moins comprendre que d'habitude.

Puis il y a sa relation avec Harry. Depuis le début et leur rencontre dans le train, il le connait. C'est indéniablement son meilleur ami et surement le seul qu'il lui reste avec les médisances du ministère et tout ce qui suit derrière. Dans un sens, heureusement qu'il y a aussi Neville et Seamus sinon les soirs dans le dortoir seraient bien sombres. Mais la trahison d'Hermione l'a visiblement beaucoup affecté, beaucoup plus qu'elle n'avait affecté Ron. Le rouquin n'avait jamais laissé tombé celui qu'il considérait comme son frère, que ce soit les étés chez les Dursley ou au cours de l'année avec le regard des autres élèves, en particulier Malefoy. Et son énervement à l'heure actuelle est pire que celui de cet été au retour de chez son oncle. C'est dire le niveau de rage contenu dans un seul homme.

Ron ne savait pas bien qui suivre, de peur que l'autre ne le prenne mal. Il décida alors de dire tout bêtement ce qu'il pense, après tout la sincérité des paroles atténuerons probablement la colère des deux autres. Et puis ils devraient aussi comprendre que sa place dans ce conflit n'est pas des plus aisées. Harry répondit sèchement à Hermione. Dans le fond, il n'avait pas tord. Cela dit, il demande comment lui adresser la parole alors qu'il vient de le faire... Mais est-ce réellement nécessaire de lui souligner ce fait ? Visiblement non. Sauf s'il veut devenir le centre de sa colère, place qu'il ne prendrait pour rien au monde. Il se leva et les rejoins d'un pas assuré. Il regarda Hermione avec une moue crispée et désolée.

"- Il n'a pas forcément tord... Ce n'était pas très fin de le faire sans nous en parler avant."

La jeune femme vit Harry la regarder pendant quelques instants, ses yeux en disaient longs, plus que les mots ne l'auraient fait, et en y pensant, elle aurait peut-être préférée des mots à ce regard. Même lorsqu'il se leva brusquement pour se planter en face d'elle, Hermione ne bougea pas. Elle n'avait pas tant peur de la colère de son ami, plutôt du fait qu'il considère son geste comme une trahison... Une trahison... ça lui faisait plus mal que tout de savoir que son meilleur ami pouvait penser qu'elle l'avait trahi alors que depuis six longues années, elle n'avait agi que pour lui. Six longues années... Six longues années d'une amitié inflexible et alors qu'elle avait besoin d'être écoutée et épaulée, il n'y avait plus personne...

Elle a risqué sa vie bon nombre de fois pour lui, vit la peur au ventre d'apprendre la mort de ses parents, des moldus, par pure vengeance de Voldemort, était toujours présente pour le réconforter ou trouver des réponses à ses questions... Tout ce temps, la petite sorcière n'avait pensé qu'à ses études et à Harry et Ron, mais à elle qui y pensait? Personne ne lui demandait si ça allait ou si elle avait peur, et elle ne voulait pas car la personne à protéger s'était lui! Et elle l'avait fait du mieux qu'elle le put, l'aidant dans ses cours, trouvant une solution contre l'absence d'usage à la magie l'année précédente contre Ombrage, l'avait soutenue lorsqu'il ressentait des sentiments pour Cho qui ne l'appréciait franchement pas... Et pourtant elle ne lui avait rien dit sur les railleries de certaines Serdaigles, parce qu'il était son meilleur ami, et qu'elle ne voulait pas qu'il souffre...

-Il n'est pas ton ennemi... il frôle tous les jours la mort pour que tu puisses tuer Lord Voldemort...

Hermione n'avait cessé de le regarder dans les yeux, lui disant cette simple phrase d'un ton qui se voulait neutre, même si la peine se faisait ressentir. Severus n'était pas un exemple de bonté avec les Gryffondors, les cours avec lui n'était pas une partie de plaisir, mais cela faisait maintenant seize ans qu'il avait sans relâche joué son rôle d'espion parmi les adeptes du Seigneur des Ténèbres. Toutes ces longues années passés à jouer avec le destin, avec la crainte qu'un jour, Voldemort apprenne la vérité et ne l'accueil avec un Avada Kedavra, un sourire mauvais sur son visage de serpent...

Et comment aurait elle pu leur parler? Avant la mission où Fred avait réussit à tuer Nagini, cela faisait plusieurs semaines entières que les deux jeunes gens ne s'étaient pas revus! Le Survivant avait été bien caché par Dumbledore lui-même, et très peu de personnes savaient exactement où il se trouvait! Elle n'avait eu aucun moyen de le contacter, et lorsqu'elle l'avait retrouvé, Harry l'avait repoussé froidement. Ron et elle n'avait pas non plus beaucoup passé de temps ensemble, mais il était vrai qu'elle aurait pu aller trouver son autre meilleur ami pour se confier, seulement, ce n'était pas si facile de parler de sentiments qu'on ne comprend même pas soit même...

Hermione comprenait que tout les deux ne puisse pas tellement comprendre et même accepter cette relation, mais de là à en finir leur amitié... non ça, elle ne le comprenait simplement pas.

-Comment aurais je pus vous en parler? Dumbledore te cachait je ne sais où et je n'ai pas eu la moindre de nouvelle de toi pendant des semaines! J'ai toujours été là pour toi, j'ai jamais laissé ma vie empiéter sur ton destin, jamais parlé de mes peurs et je n'ai jamais reculé devant un combat alors que je risquais ma vie. Et je le faisais, et je le fais pour toi! Parce que tu es une des personnes indispensable à ma vie et que durant ses six années d'amitié, j'ai toujours essayé de t'aider... Est-ce qu'une seule fois, juste une seule, j'ai flanché parce que j'avais peur ou que j'allais mal?

La jeune femme regardait son meilleur ami dans les yeux, avant de tourner son visage vers Ron, comme pour lui poser à lui aussi la question. ça lui faisait mal de se rendre compte que lorsque quelque chose d'important enfin, arrivait dans sa vie, elle ne puisse avoir le soutien de ses deux meilleurs amis, même si ça ne devait pas êtres très facile pour eux aussi.

Hermione avait perdu la tête , c'était sur et certain à présent. Rogue, son ami ? Rogue qui risque sa vie pour sauver Harry. Et puis quoi encore, pourquoi pas le roi se sacrifiant pour son Bouffon. Il n'était pas question qu'Harry pardonne Hermione avant cette petite discussion, mais là, c'était clairement impossible qu'il puisse ne serait-ce que penser à lui pardonner. Alors elle pensait réellement que Rogue le protégeait? Elle pensait réellement qu'il était du côté de Voldemort pour les beaux yeux de Voldemort? Harry secoua la tête et soupira tout en lui lançant un sourire en coin sadique. Il ne se contrôlait plus, plus maintenant. Cela en était trop. Non seulement Hermione pensait que Snape était l'Homme de sa vie, mais en plus de cela, elle croyait dur comme fer qu'il était bon. Rogue ne pouvait être bon, il avait l'âme d'un serpentard et aucun serpentard n'était bon, enfin, en l'esprit du jeune Potter. Harry serra les poings, et laissa son cou craquer afin d'apaiser quelque peu sa colère noire.

-Tu as perdu la tête Hermione! Rogue, ROGUE!!! Rogue me protéger! Mais ou as-tu la tête Hermione!!

Cria il de rage. Elle n'allait pas bien, il fallait qu'elle fasse quelque
chose. Son soi disant amour pour Rogue lui cachait de nombreuses
choses. Elle avait à présent confiance en cet homme,et ça, Harry ne le supportait pas. Cela ne pouvait pas continuer ainsi, c'était impossible. Rogue et Hermione, sa meilleure amie depuis toujours, s'embrassant, se cageolant, se protégeant mutuellement. Snape avait surement une idée derrière la tête, c'était impossible qu'il s'intéresse a quelqu'un comme Hermione. Tout d'abord, c'était une élève de Gryffondor et tout le monde savait très bien que Rogue n'aimait que les Serpentard. Hermione
était le contraire absolu de cette tête aux cheveux gras. Elle était
intelligente, astucieuse, sympathique, souriante, serviable, attentive,
dévouée, toujours prête à se sacrifier pour ses amis. A part la connaissance en matière de potion, aucun des deux personnages ne semblaient avoir de points communs, et même si ils en avaient , Rogue restait Rogue.

Hermione ne comprenait pas pourquoi Hermione avait décidé de faire de Snape son ,soi disant, petit ami. Elle savait pertinamment qu'Harry et Ron n'accepteraient jamais cette idée et que cela allait certainement nuire a leur amitié. Alors pourquoi l'avait elle fait! Pourquoi! Le jeune sorcier se retourna brusquement, faisant dos à son ancienne meilleure amie. Il écoutait les mots qui frôlaient le seuil des lèvres de la jolie sorcière. Plus Hermione parlait, plus les poings d'Harry se serraient avec force. Les ongles du sorcier commençaient dangereusement à entrer en la paume de sa main, laissant une fine larme de sang perler en la main du brun à lunette.

Comment pouvait-elle dire ça ? Comment osait-elle argumenter sa relation avec Snape en essayant de faire pitié à Harry. Car, en effet, c'est tout ce que lui faisait la jeune femme pour le moment. Au lieu de garder son sang froid, d'expliquer calmement pourquoi Rogue lui avait plus, pourquoi elle ne lui en avait pas parlé avant, elle détournait la conversation en essayant d'amadouer Harry. En lui rappelant qu'elle avait toujours été la pour lui, qu'elle avait risqué sa vie lors de grand combat pour lui, qu'il était quelqu'un qui comptait énormément pour elle. Hermione avait changé. Auparavant, elle aurait mis une bonne gifle a Harry, aurait été réellement en colère contre celui-ci et l'aurait laissé réfléchir pendant quelques jours. Maintenant, elle lui déballait tout un hama de souvenirs et d'excuses.

Toujours dos à la sorcière aux cheveux bouclés, Harry fixa Ron, lui faisant comprendre que tout était fini, qu'Hermione était parti depuis déjà
bien longtemps. Harry respira fortement pendant un moment, se craqua
plusieurs fois le cou, laissant toujours ses ongles pénétrer aux creux
de ses paumes. Après quelques minutes de silence, Harry ne se retourna pas vers Hermione. Au lieu de cela, il desserra les poings, se dirigea vers la porte de la salle commune, et, juste avant que le portrait de la grosse dame ne s'ouvre, il prononça d'un ton froid et haineux:

- Ron aussi à toujours été là pour moi. Mais, la différence avec toi, c'est que lui ne m'as pas trahis.

Sur ses mots glacés et empli de haine, il sortit, lançant un dernier regard à Ron, lui faisant comprendre que s'il souhaitait le suivre, il le pouvait. La Hermione que connaissait Harry n'existait plus, elle s'était envolée dans un endroit inconnu, et au fond de lui, Harry espérait de toute son âme que cette Hermione revienne...

Ron restait debout, sans rien faire, à les regarder se chamailler. Il écouta patiemment les paroles d'Hermione, ne sachant quoi y répondre. Rogue protecteur d'Harry ? Décidément tout va de travers. Comment va-t-elle s'en sortir pour expliquer ça ? C'est tout bonnement impossible où alors il a un sens différent du mot protecteur que celui du rouquin. Les cours de potions ont toujours été des cours de tortures avec des mépris, des remarques et des mauvaises situations. Rogue n'en manquait pas une pour faire de ce cours un calvaire pour Harry et pour Ron par la même occasion. Et à bien y réfléchir, il n'avait pas l'air d'apprécier Hermione non plus en l'appelant toujours Miss-je-sais-tout et en lui faisant des réflexions. Que lui arrivait-elle ? Pourquoi soudainement changer le jugement qu'elle avait de lui sans prévenir ? Elle n'avait pas l'air normale ces derniers temps.

Et plutôt que d'argumenter le combat de Rogue pour aider Harry, elle lui parla de son engagement et de sa loyauté envers lui. Lui parce que dans ses paroles elle ne parlait qu'à Harry. Pour s'excuser de ne pas les avoir prévenu, elle ne parla que de lui, ce qui toucha le rouquin. Il était la lui pourtant, il l'avait soutenue l'autre jour avec son frère, c'est bien qu'il était capable d'écouter, si ce n'est de comprendre. Que se passait-il entre elle et lui ? Leurs chamailleries, leurs querelles se terminaient toujours plutôt bien, ils avaient une complicité qui dépassait la simple amitié d'après ce que lui disaient Harry et ses frères. Il était déçu, mais ce sentiment n'eut pas le temps de se répandre très vite dans sa tête. Harry se remettait à crier. Il oubliait qu'on était dans la salle commune alors que des élèves dormaient...

La colère d'Harry lui semblait un peu excessive. Il faut dire que Ron avait maintenant tendance à tout rapporter à lui. Son esprit était assez confus et il ne savait pas bien quoi faire. Il regarda avec compassion les poings de son ami se fermer et se serrer avec ardeur. La dernière phrase de gryffondor lui fit plaisir un court instant mais elle n'était pas délicate du tout et allait toucher Hermione de plein fouet. Il se tourna et regarda le rouquin avec détermination avant de filer vers les dortoirs. Désormais, il devait faire face à un nouveau dilemme.. Rester consoler Hermione qui en avait sacrément besoin, ou suivre Harry qui venait de disjoncter et qui devait avoir le soutien de son meilleur ami.

Ron resta figé un instant, avant de décider quoique ce soit. Il n’arrivait pas à croire ce qui arrivait, pourtant il venait bel et bien d’assister à une querelle qui laissera un goût amer pendant un petit moment. Il ne lâcha qu’un bref, « j’arrive » à Harry en le croisant puis il se dirigea vers Hermione. Il la prit dans ses bras avant qu’elle n’éclate en sanglots, enfin c’est l’idée qu’il se faisait. Mais pour être honnête, il ne savait plus très bien comment elle allait réagir. Une fois à proximité d’elle, il lui glissa dans le creux de l’oreille

« - C’était prévisible, mais je pense que ça s’arrangera… Enfin, s’il ne te croise pas avec lui… »

[color=Navy]Il savait bien qu’il ne pouvait rien lui imposer et qu’elle ne méritait pas ça, mais le fait que ça soit rogue l’a condamnée aux yeux d’Harry et a semé le trouble dans l’esprit de Ron. Indéniablement, ça allait être dur de faire comme avant, comme s’il ne s’était rien passé mais ils allaient devoir faire un effort chacun de leurs cotés sans quoi rien ne sera plus jamais comme avant. Il attendit la réaction d’Hermione avant de pouvoir rejoindre Harry qui devait sûrement déverser toute sa colère dans le dortoir au grand damne de Seamus et Neville…

» S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn)
» Mission #51 : Aurora ~ Trahison

Une nuit de Trahison[Réservé]

Une nuit de Trahison[Réservé]

Sujets similaires

Sujets similaires