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| S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) | |
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| Sujet: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Mar 2 Mar - 16:48 | |
| Un soleil timide brillait à travers des nuages blancs, première journée sans pluie et sans froid glaçant depuis longtemps. La population, Moldu comme Sorcière, en profitait justement pour sortir profiter de cette journée qui annonçait bientôt l’arrivé du printemps. Dans cette tendance, les élèves scolarisés à Poudlard ne faisaient pas exception. Etant à ce jour un samedi, ils en profitèrent aussi pour sortir en direction de Pré-au-lard. Les jeunes étudiants se baladaient en solo, en groupe d’amis ou en couple, regardant avec envie les articles exposés en vitrine, discutant avec ardeur sur des sujets divers et souriant à pleine dans en ce beau début de week-end. Parmi cette foule juvénile, un homme d’âge mûr avançait. Il était professeur de Soin aux Créatures Magiques et portait le nom de Tim Helbentaure Il était vêtu de son habituel smoking, de sa cape et de son chapeau haut de forme d’un noir d’encre et tenait dans sa main droite sa canne à poignée d’argent. Ces yeux fatigués pétillaient toujours de malice, ses joues étaient mal rasés comme toujours et un fin sourire donjuanesque était toujours imprégnait sur le visage de l’homme. Sa tenue était digne des gentlemans du XVIIIème siècle mais en cette époque, elle ne passait pas inaperçu. Les jeunes élèves se retournaient intrigués par ce professeur étrange mais ceux qui l’avaient en cours ne tournés même plus la tête, habitués à voir ce professeur et son look assez personnel. Ce dernier se fichait bien de ce qu’on pensait de lui, de comment on le regardait. Il se sentait bien ainsi et n’allait pas changer. Il est habitué à être en marge de la société et de ses règles implicites comme explicites Mais que faisait-il ici ? Il avait encore tant de copie à corriger. Mais Tim était réputé à Poudlard pour son côté aventurier, son caractère charmeur proéminent et surtout pour sa facultés à reporter la correction des devoirs qu’on lui rendait (son record étant de un an et six mois). Il avait horreur de se soumettre à cette grande règle que voulait son statue de professeur la correction. Déjà, pour lui, ce système était plus que critiquable. Comment peut-on juger d’un homme par ce qu’il rend sur papier ? L’inégalité et les tricheries régnaient par un tel domaine. Et puis, comment pouvait-on réduire une matière à vrai ou faux ? Alors face à un tel appel venant du dehors, son sens éthique lié à son statut avait fait pâle figure. Il était donc sortit et se baladait ci et là, regardant avec curiosité les nouveaux objets exposés en vitrine, s’amusant à voir la fougue de la jeunesse en exercice. Bien que des années était passé depuis ses vingt ans, frappant sans vergogne son visage et le reste de son corps des premiers signes de l’âge, Tim n’avait de caractère presque pas changé. Il était toujours aussi dynamique, impétueux, charmeur et jeune d’idée et d’esprit. Puis, fatigué de rester debout, il partit en direction des Trois Balais pour se désaltérer. Entré, il alla se poser seul à une table boire quelques verres pour passer le temps. Mais, assis à sa place et devant sa chope, Tim remarqua une silhouette familière au comptoir. Ne préférant pas bouger, observant avec curiosité, le professeur observa la silhouette d’une femme aux cheveux de feu, étant dos à lui. Les minutes passèrent, ainsi que les heures mais l’homme ne bougea pas d’un pouce, les yeux toujours dans la même direction, le même verre face à lui. Pourquoi était-il ainsi figé ? Il croyait simplement reconnaitre en cette silhouette une jeune et belle femme qui s’était un soir incrustait dans le « repère du professeur » si l’on peut dire. Cette rencontre l’avait marqué, en bien comme en mal (son bras s’en souvient encore ><). Parfois les soirs, à son bureau, il avait regardé sa porte, repensant à cette douce nuit. Elle l’avait accusé d’être un Mangemort, cette affirmation amusait encore maintenant le jeune homme. Soudain, la jeune femme se leva enfin du comptoir et sortit du bar sorcier. Tim paya la consommation qu’il n’avait pourtant même pas gouté et la suivit. La nuit était arrivée depuis peu et la jeune femme rousse avança à pas lent dans l’obscurité. Le professeur d’une voix douce l’interpella
-Une nuit d’étoiles, des chandelles pour les voleurs, des lucioles pour les amoureux…..Bonsoir Miss… Mcfield |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Mar 2 Mar - 17:33 | |
| La jeune femme bougea sous ses couvertures, recherchant dans son sommeil comment se réchauffer. Avec satisfaction, elle senti à ses côtés une présence qui à son contact la serra de ses bras chauds. Souriant même endormie, elle se rapprocha de l'homme qui était allongé près d'elle, posant son oreille contre son coeur. Mais il ne battait pas. La jeune femme se redressa en sursaut, l'esprit vif. Eryn Peters toucha son matelas vide d'une main tremblante, là où elle avait crut sentir Jackson la serrer dans ses bras. Son coeur, à elle, battait à tout rompre. Son esprit avait tendance à lui jouer de ce genre de tour, ravivant les souvenirs les plus ordinaires et pourtant les plus précieux de sa mémoire avant de les lui arracher brutalement. Sous le choc, la jeune femme à la chevelure de feu avait l'impression d'être sur le point de s'évanouir. Assise sur son lit, elle resta un instant à fixer le peu de lumière qui pénétrait dans sa chambre par ses volets fermés. Il faisait beau aujourd'hui. La jeune femme souleva ses couvertures, saisit son kimono de soie et se dirigea vers la fenêtre. Une fois ouverte, elle senti sur sa peau de lait le soleil encore jeune la lui caresser amoureusement, faisant briller encore plus ses cheveux de feu. Sentir le soleil sur son visage eu sur elle presque l'effet de l'espoir retrouvé. Eryn referma sa fenêtre et se tourna vers son lit. Sa chambre des Trois Balais était désormais pleine de lumière et agréable. Pourtant, elle eu l'impression d'étouffer. Elle laissa tomber son kimono au sol avant de rejoindre sa salle de bain. Une fois fraiche, elle retourna vers son lit où se trouvait son petit sac qui détenait toute sa vie. Elle saisit la première robe venue, vert bouteille, et l'enfila. Après avoir tout rangé d'un coup de baguette magique, elle descendit dans la salle afin de manger quelque chose, bien que l'heure du déjeuner soit passée depuis un moment. Avec surprise, elle remarqua à quel point il y avait du monde. Eryn grinça des dents. Vivre dans la taverne depuis des semaines lui avait presque donné l'impression qu'elle était véritablement chez elle, sentiment qu'elle ne connaîtrait plus jamais. Eryn s'installa au bar et s'apprêta à commander un petit déjeuner, mais réalisa qu'elle n'avait pas d'appétit. Finalement, elle opta pour un jus de fruits. La jeune femme rousse était totalement perdue dans ses pensées et ne réalisa pas tout de suite qu'elle était servie. Son esprit travaillait à reconstituer certains puzzles, savoir qui pouvait être Mangemort ou pas et surtout, elle ne voulait pas penser à certaines choses ou personnes. Les minutes s'écoulèrent sans fin. Les clients se succédaient tandis qu'Eryn cherchait encore et encore quelle pourrait être sa prochaine piste. En vain. Soudain, ce fut comme si elle revenait à la réalité. Eryn réalisa que le jour baissait.
*J'ai passé ma journée ici ?!*
La jeune femme descendit de sa chaise et se dirigea vers la porte de son éternelle démarche droite et fière. Une fois dehors, elle regretta de ne pas avoir mit un manteau plus chaud. Mais l'air frais de la nuit tombante aurait le don de l'aider à garder les idées claires, à avancer dans la brume de son esprit. Les rues de Pré au Lard étaient encore foulées de quelques passants tandis qu'Eryn marchait sans but, sans espoir.
- Une nuit d’étoiles, des chandelles pour les voleurs, des lucioles pour les amoureux… Bonsoir Miss… Mcfield.
Eryn se retourna vivement, baguette levée, sourcils froncés, prête à attaquer. Son coeur manqua un battement quand elle reconnu Helbentaure, le professeur de Soins aux Créatures Magiques de Poudlard. L'homme qui l'avait aidée lors de son infiltration dans l'école de magie et ce, malgré le fait qu'elle l'ait - non sans fondement - accusé d'être un Mangemort. L'espace d'un instant, elle pensa qu'il s'était trompé de personne, qu'il ne l'avait pas reconnue, mais elle se souvint avoir menti sur son identité. Miss McField. La jeune femme rousse se détendit et baissa sa baguette. Les sourcils légèrement froncés, elle se contenta de sonder de ses yeux de feux l'homme qui se trouvait face à elle. Comme lors de leur dernière rencontre, il dégageait cette même maturité et aisance qui avait le don de la mettre en confiance, si bien d'ailleurs qu'elle s'était même payé le luxe de s'endormir dans son bureau, totalement sans défence.
- Helbentaure, dit-elle simplement. C'est un plaisir de vous revoir.
Elle avait dit ça par réflexe, mais à sa plus grande surprise elle réalisa qu'elle le pensait véritablement.
Dernière édition par Eryn Peters le Mer 3 Mar - 11:14, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Mar 2 Mar - 19:04 | |
| La jeune femme se retourna à l’appelle d’un nom que le professeur savait faux d’ailleurs. Mais bon, il n’allait pas l’appeler « eh toi là bas » ou « déesse de minuit ». La première appellation étant trop risible, la seconde trop gênante peut être à entendre. La jeune femme, peut vêtu pour la température fraiche d’une nuit de fin Février, se retourna vers l’homme qui l’avait ainsi nommé. La chevelure de flammes vola lors de son demi-tour avec élégance et beauté. Le rubis légendaire du couché du soleil faisait pâle figure face à la palette de couleur de la chevelure de la demoiselle, son teint blanc lui donnait toujours cette présence doux, spectrale qui avait marqué et séduit le professeur déjà lors de leurs première entrevue, ses lèvres rouges sang pouvait s’égaler en intensité de rouge qu’avec une pomme couleur sang. Une peinture dés plus sublime qui fit sourire Tim. Mais le plus marquant étant les yeux de la jeune femme. A peine s’était-elle retourné que deux étoiles dés plus brillantes à faire passer les autres pour des vulgaires lanternes, étaient apparut. La jeune et belle rousse regarda un instant stupéfait le professeur. A première vue, elle ne s’attendait absolument pas à voir ce soir Tim, rien de bien étonnant. Une telle intensité dans le regard ferrait passer n’importe quel rubis pour une bagatelle, n’importe quel brasier pour une flammèche, n’importe quel miracle pour une banalité. Le professeur remarqua soudain qu’elle avait par pur réflexe, sortit sa baguette…comme si un Mangemort se présentait avant d’attaquer. Mais elle baissa bien vite son arme, preuve évidente d’une petite confiance surement involontaire qu’éprouvait la jeune femme à l’égard du professeur. Quoi qu’elle s’était endormis dans son bureau la dernière fois…étrange quand même cette soirée. Sa robe moulante d’un vert foncés lui allait bougreusement bien. Ils restèrent un moment en silence, à regarder l’autre, étonné respectivement de la présence surprenante en ces lieux de l’autre. Puis, la jeune femme prit enfin la parole.
-Helbentaure. C'est un plaisir de vous revoir.
Tim retira son chapeau et salua la jeune et délicieuse enfant face à lui accordant une révérence, sa cape se pliant légèrement. Il se releva, son sourire charmeur et doux toujours imprimait sur son visage aux traits serein. Puis il répondit d’une voix suave et d’un ton professoral presque
-Un plaisir dés plus partagé.
Il remit sa cape en place, et avançant à pas lent vers la jeune femme, sa canne d’argent toujours tenu de sa main droite et valide, il s’avança avec panache vers la belle demoiselle vêtu d’une robe vert foncés qui la mettait particulièrement en valeur, ses yeux toujours inchangés : doux, brillant et fier. Arrivés à un mètre en face de la belle rousse aux charmes égalant largement Vénus, le professeur de Soin aux Créatures Magiques tendit son bras encore disponible et dit d’une voix qui se voulait polie et respectable
-Oserais-je hasarder de vous offrir mon bras et ma conduite pour profiter un instant en cette soirée de votre douce et délectable présence ? Vous ferriez de moi un homme des plus comblés.
Il jeta un regard aux constellations célestes qui les berçaient inlassables depuis des années par vent et marées quelque soit leurs humeurs et les faits des hommes et face à ce spectacle, le professeur ne sut dire que cette misérable phrase
-Une peinture divine digne de peu d’hommes sur terre…et j’en diras de même de vos yeux.
Puis faussement désolé de sa remarque, il reprit
-Excusez mon toupet et mes éloges, j’ai parfois du mal à rester de marbre à une telle beauté. Il ne doit pas être agréable d’entendre de la part d’un vieil homme comme moi des éloquences discourtois à son égard. Je ne veux point vous mettre en gêné. |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Mer 3 Mar - 11:11 | |
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- Un plaisir dés plus partagé.
Eryn ne dit rien, se contentant d'observer avec cette même intensité l'homme qui se trouvait face à elle. Helbentaure était à ses yeux, l'une de ses enigmes humaines qu'elle avait eu le malheure de rencontrer sur son chemin. Pas que le professeur soit une compagnie désagréable, bien au contraire, mais elle ne savait sur quel pied danser avec lui. Helbentaure était charmant, très charmant même. C'était cette raison qui poussait son instinct à s'en méfier. Malgré elle, la jeune femme fut forcée de reconnaître que sa présence avait quelque chose de rassurant. Sa grande taille, sa carrure et ses yeux pétillants qui lui donnaient des airs d'enfant malicieux mettaient Eryn en confiance, plus qu'elle ne l'aurait souhaité.
- Oserais-je hasarder de vous offrir mon bras et ma conduite pour profiter un instant en cette soirée de votre douce et délectable présence ? Vous ferriez de moi un homme des plus comblés.
Eryn ne dit rien, ne bougea pas, essayant toujours de comprendre où voulait en venir le professeur.
- Une peinture divine digne de peu d’hommes sur terre…et j’en diras de même de vos yeux.
Automatiquement, elle se tendit comme un arc. Son premier réflexe fut evidement de rejeter en bloc ses compliments. Elle ne voulait pas, ne pouvait pas tolérer qu'Helbentaure lui parle avec autant de douceur, de charme. Eryn refusait qu'il la considère comme désirable, comme objet de plaisir, que ce soit pour les yeux comme pour le reste. Elle avait fait de son corps une arme à tuer, rien d'autre. Peut être comprit-il son malaise, car il s'empressa de se justifier.
- Excusez mon toupet et mes éloges, j’ai parfois du mal à rester de marbre à une telle beauté. Il ne doit pas être agréable d’entendre de la part d’un vieil homme comme moi des éloquences discourtois à son égard. Je ne veux point vous mettre en gêne.
Eryn baissa les yeux. Elle fut ravie que la nuit soit tombante car ainsi, elle avait des chances pour que Helbentaure ne voit pas ses joues s'empourprer. Il était élégant, courtois et charmant. Tout ce qu'elle fuyait chez un homme, surtout lorsque ce dernier n'était pas Mangemort. Helbentaure était un danger, une menace pour son deuil. La jeune femme voulut s'emporter comme elle le faisait si bien. Redresser les épaules et agir avec fierté en clamant à Helbentaure qu'il n'avait aucun droit de parler ainsi à une femme qu'il savait veuve. Mais à peine eu-t-elle croisé son regard bien plus brillant que le ciel de la nuit, Eryn se souvint d'un détail de son caractère. Détail qui changeait tout. L'unique fois où ils s'étaient vu à Poudlard, l'homme avait reçu la visite d'un collègue laissant entrer avec elle Miss Teigne, l'horrible chatte de Rusard, qui avait manqué de démasquer Eryn. Ce soir là, Helbentaure avait aidé Eryn. La jeune femme se souvient encore de la façon dont le professeur avait charmé sa collègue, détournant ainsi son attention, avec une facilité qui ne pouvait relever que de l'habitude. Il ne la charmait pas parce que c'était elle, mais parce qu'elle était une femme. Eryn en était persuadée. Une autre se serait surement emportée, mais cette pensée lui permettait de tolérer la présence d'Helbentaure, de ne pas se sentir directement visée par ses belles paroles surement adressées à bien d'autres avant elle.
- Ce n'est rien, dit-elle tranquilement.
Ses sourcils étaient toujours légèrement froncés tandis qu'elle tendait de comprendre l'homme qui se trouvait devant elle. Pourtant, son expression n'était pas hostile, elle était avide. Une lueur amusée brillait dans ses yeux tandis qu'elle observait Helbentaure. Eryn ne lui saisit pas le bras mais se mit à son côté, lui indiquant qu'elle acceptait de lui consacrer un moment. Une petite marche n'engageait à rien, non ?
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Mer 3 Mar - 12:01 | |
| Tim avait crut un moment au simple regard assassin que lui avait adressé Eryn qu’elle allait lui adresser un coup, une technique de son cru qui mettrait sans doute le professeur en tutelle. Mais apparemment non, sa ferveur se calma doucement. En même temps, il n’y avait rien d’étonnant, Helbentaure avait dispensé tant de compliment, d’éloges et de remarques peu neutre et pour une femme comme Eryn, la réaction était plus que prévisible. Pourquoi fallait-il que Tim s’amuse à jouer de belles paroles et de faits gentleman ? Certains diront pour voler la fleur des Miss mais absolument pas. D’autres penseraient que c’était juste par amusement, mais là encore, ils sont dans l’erreur car après coup, le professeur trouvait même ca navrant. Il voulait simplement être apprécié, être plaisant, faire plaisir. Pour un chien, on le caresse dans le sens du poil, pour un cupide, on lui offre une fortune, pour une femme, il fallait simplement lui donner milles affirmations souvent pensés mais peu souvent dites. Eryn répondit tant bien que mal par :
- Ce n'est rien
Elle s’approcha prés du professeur lui faisant comprendre qu’elle acceptait sa présence mais non sa conduite. Tim ne s’en offusqua pas le moins du monde, au contraire même, il s’en amusé. Un doux parfum se fit sentir, l’origine n’étant que plus qu’évidente mais cette fois ci, Helbentaure ne préféra pas faire de remarque à la jeune rousse, ne voulant pas l’agacer outre mesure ou remettre le feu aux poudres. Continuer à être aussi complaisant avec Eryn, aurait été aussi fructueux que de marcher sur la queue d’un chat. Ils avancèrent dans les rues devenus presque désertes de Pré-au-Lard. La voute céleste était si beau décidemment ce soir. Tim engagea la conversation tant bien que mal en reprenant si l’on peut dire la conversation de la dernière fois
-Sinon, avez-vous trouvé l’être abject dont vous soupçonner avoir infiltré le corps enseignant ou dois-je m’armer encore de mille précaution.
Tim plaisanté qu’à moitié. Depuis sa venue, il regardait ses collègues avec suspicion. Y avait-il vraiment un ancien disciple de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Mais, ce qui le tracassait le plus, c’était surtout les dires de la belle rousse sur John Smith. Il avait vraiment du mal à croire qu’une âme aussi charitable que cet homme soit en réalité le masque d’un assassin au bras tatoué de cette marque affreuse. Ecoutant la réponse avec attention, ils avancèrent sans trop faire attention à leurs chemins et s’arrêtèrent enfin prés de la barrière qui les empêchait d’avancer plus prés…plus prés de la Cabane Hurlante. Le professeur regarda un instant cette maison dite hanter avec curiosité. Puis, d’une voix monocorde, bien différente du ton belliqueux, charmant et conventionnel qu’il lui était naturel, il demanda avec tout le sérieux et sincérité possible
-Pensez-vous réellement qu’une âme peut être assez en peine et rancunière du monde pour rester sur terre et hurler sa douleur chaque soir loin de ses bourreaux, le tout pour des siècles et des siècles ?
Comprenant soudain, le caractère peut réjouissant de sa remarque, il reprit son rôle de boute-en-train et adressa le plus grand des sourires à Eryn et reprit
-Mais bon, passons, sous un ciel étoilé et merveilleux, l’heure n’est pas à penser métaphysique. Comment allez-vous sinon ? Votre chasse perpétuelle n’est-elle pas top éprouvante j’espère ? Il me serrait triste de voir votre nom, factice soit-il, sur les pages du journal. |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Mer 3 Mar - 12:44 | |
| - Sinon, avez-vous trouvé l’être abject dont vous soupçonner avoir infiltré le corps enseignant ou dois-je m’armer encore de mille précaution.
Eryn grinça des dents. Non, elle ne l'avait pas trouvé. Bien que ses doutes se soient portés sur Bryan Holdwins, le professeur de Défence contre les Forces du Mal. Cependant, il était intelligent et dificile à démasquer. La jeune femme était alors repartie bredouille de Poudlard, et surtout : frustrée.
- Non, dit-elle d'une voix calme mais qui indiquait clairement qu'elle ne voulait pas s'attarder sur le sujet. Je ne l'ai pas trouvé.
Parce qu'elle sentait que ce serait inutile, Eryn ne parla pas de Pears. Helbentaure croyait dur comme fer à l'innocence de son ami. A cette pensée, la jeune femme eu un faible rire bref et moqueur. Les minutes s'écoulaient tandis qu'ils avançaient dans Pré au Lard qui se vidait petit à petit. La nuit était désormais bien tombée et l'air se faisait tranchant. Eryn frissonnait aux côtés de Helbentaure qui lui, contrairement à elle, était bien couvert. Sans même s'en rendre compte, Eryn se retrouva face à la Cabane Hurlante. Elle resta un instant à regarder la maison hantée sans la voir avant de réaliser que plus que nulle part ailleurs, c'était ici qu'elle se sentait chez elle, dans son élément.
- Pensez-vous réellement qu’une âme peut être assez en peine et rancunière du monde pour rester sur terre et hurler sa douleur chaque soir loin de ses bourreaux, le tout pour des siècles et des siècles ?
La voix d'Helbentaure sembla être un échos lointain dans l'esprit de la jeune femme. Eryn resta silencieuse un instant, tentant de comprendre ce qu'il venait de dire, les yeux obstinément fixés sur la Cabane. La jeune femme laissa échaper un nouveau rire triste.
- Evidement, dit-elle d'une voix sombre. Mon corps n'est peut être transparant, mais je suis morte il y a deux ans de celà et désormais je parcours cette terre uniquement rattachée par la haine et la soif de vengeance. Oui, je pense qu'une âme peu souffrir assez pour cela.
Elle leva ses yeux tristes vers Helbentaure, la flamme qui habituellement réchauffait son regard semblait éteinte. Ce n'était pas nécessairement négatif, car ce feu au fond des yeux était uniquement dû à sa rage.
- J'espère que vous n'avez pas peur des fantômes Helbentaure, car j'en suis un.
Elle avait dit cela d'un ton qu'elle voulait léger, mais Eryn senti elle même que le sourire qu'elle adressait était plus triste qu'autre chose. Depuis longtemps elle avait comprit cela. Eryn était morte il y a deux ans, elle n'était plus que le fantôme d'elle même. Le silence s'installa entre eux l'espace d'un instant. Eryn avait détourné le regard et observait encore la Cabane Hurlante, frissonnante. L'ambiance qui avait été méfiante puis tendue était désormais sombre. Oui, parler de la mort et de la souffrance n'était pas particulièrement réjouissant...
- Mais bon, passons, sous un ciel étoilé et merveilleux, l’heure n’est pas à penser métaphysique. Comment allez-vous sinon ? Votre chasse perpétuelle n’est-elle pas top éprouvante j’espère ? Il me serrait triste de voir votre nom, factice soit-il, sur les pages du journal.
Eryn leva les yeux vers lui. Etait-ce parce qu'il ne supportait pas de parler de choses graves ou parce qu'il ne voulait pas la rendre triste qu'il désirait changer de sujet ? Les yeux de la jeune femme retrouvèrent leur intensité, tandis qu'elle détourna à nouveau le regard. Elle ne savait pas pourquoi mais elle pouvait pas le fixer trop longtemps.
- Ma chasse n'a toujours pas cessé et seule ma mort y mettra fin, dit-elle avec un véritable sourire aux lèvres, comme si la perspective de mourir au combat était pour elle un honneur. J'en ai tué un certain nombre notre rencontre !
Eryn s'arrêta soudain. Les Aurors n'étaient pas censés tuer. Avec un haussement d'épaule, elle pensa que celà n'avait pas vraiment d'importance. Elle pourrait toujours trouver un mensonge pour se justifier.
- Parlons d'autre chose, Helbentaure, je vous prie. Je passe mes journées en compagnie de Mangemorts et étrangement, tous essayent de me tuer (elle éclata de rire). Si vous n'en avez pas l'intention, alors j'aimerais discuter de choses bien plus agréables en votre compagnie. (elle se tourna vers lui et approcha) Dites moi Helbentaure, continuez vous toujours à accueillir dans votre bureau le premier Auror venu et en difficulté ?
Son sourire était sincère et ses yeux pétillants. Etrangement, avoir parlé de Mangemorts et de la satisfaction qu'elle ressentait à les tuer, à venger Jackson l'avait mise de bonne humeur. Elle se sentait plus libre, plus détendue. Eryn frissonna tandis que le froid de la nuit rosit ses joues blanches.
Dernière édition par Eryn Peters le Mer 3 Mar - 18:12, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Mer 3 Mar - 15:50 | |
| Apparemment, lorsque Tim évoqua les anciennes enquêtes d’Eryn, enfin en tout cas celle qu’elle avait mené à Poudlard, rien qu’à voir l’expression du visage de la jeune rousse, il était plus qu’évident que la réponse devait être « non ». Encore une fois, le professeur crut une fraction de seconde que la belle demoiselle allait lui sauter dessus pour le défenestrer. Bien que son ton soit calme, quand Eryn confirma les hypothèses du professeur concernant son échec, Tim comprit qu’il ne fallait mieux pas en rajouter.
- Non, Je ne l'ai pas trouvé.
Il ne dit donc plus à mon à ce sujet, ne voulant pas tester la patience d’Eryn qui semblait déjà être mise à rude épreuve et dont il ne parierait pas qu’elle soit longue. Après tout, Helbentaure n’était peut être pas un Mangemort mais s’il continuait à ce point à agacer la jeune femme, il ne risquait pas faire de vieux os, Eryn aurait peut être une soudaine envie de faire une entorse au règlement et de diversifier le choix de ses victimes. Puis, arrivé à la Cabane Hurlante, lorsque Tim avait déclaré son speech mélodramatique, Eryn parut elle aussi succomber à l’ambiance bien morne et elle dit d’un tas tout aussi spleenique
Evidement ! Mon corps n'est peut être transparant, mais je suis morte il y a deux ans de celà et désormais je parcours cette terre uniquement rattachée par la haine et la soif de vengeance. Oui, je pense qu'une âme peu souffrir assez pour cela. J'espère que vous n'avez pas peur des fantômes Helbentaure, car j'en suis un
Tim voulut rétorquer qu’elle ne pouvait pas se plaindre de sa douleur, qu’elle n’était pas éternelle. Elle était supportable puisqu’elle était encore de ce monde. Même si son passé était atroce, impossible à fuir elle lui laissait assez de répit pour respirer, boire, manger, se venger et même discuter avec un inconnu. Une douleur infini et immuable vous prendrait au cœur et vous laisserait à l’état dans lequel vous êtes quand vous apprenez la triste nouvelle d’un être aimé disparu : ensevelis par les larmes et la tristesse à vous en arracher le cœur. Tim et Eryn avait souffert, le professeur n’osera même jamais dire que le douleur de cette femme était négligeable, insignifiante ou même comparable à celle du professeur. Il ne pouvait imaginer sa peine mais le résultat était là, elle vivait encore et même agissait…elle n’est donc pas l’égal de ce dont Tim parlait comme elle avait l’air de le supposer.
-Je ne parlais pas de fantôme. Leur existence est un fait avéré. Je parlais de souffrance à l’état pure qui ne peut être composé de chair et d’os sous peine de se les arracher soi même…
Mais le professeur avait soudain changé de ton, coupant la net ses pensées et ses idées. Il avait la fâcheuse tendance à ne pas parler de son passé ou de ses douleurs. Parler de ca, c’était replongé dans l’abîme. Repousser d’un sourire et d’un compliment, c’était survivre. Tim avait préféré la lâcheté, le courage l’ayant trop déçut et trop attiré de douleur supplémentaire. Il redevint assez étrange aussi joviale qu’au naturel, son sourire charmeur renaquit et ses yeux redevinrent malicieux. Il prit des nouvelles des chasses personnelles de la jeune femme et celle-ci avait le plus simplement du monde répondu
- Ma chasse n'a toujours pas cessé et seule ma mort y mettra fin. J'en ai tué un certain nombre notre rencontre !
Tim sourit amusé par la façon dont Eryn avait dit la dernière phrase. On aurait crut une petite première année qui ramené son premier O à ses parents, toute fier d’elle d’avoir bien répondu à l’interrogation. Comment pouvait-on se réjouir de la mort d’hommes et de femmes coupables ou non ? C’était une chose que Tim trouvait étrange. Il n’avait jamais rêvé de vengeance et pourtant, ce n’est pas les sujets qui lui avaient manqué. Il observait cette réaction avec une curiosité bien pure comme un enfant qui regarde une chienne mettant au monde ses petits : intrigué par un tel miracle sans comprendre comment mais ne pouvant en détacher les yeux.
- Parlons d'autre chose, Helbentaure, je vous prie. Je passe mes journées en compagnie de Mangemorts et étrangement, tous essayent de me tuer. Si vous n'en avez pas l'intention, alors j'aimerais discuter de choses bien plus agréable en votre compagnie. Moi Helbentaure, continuez vous toujours à accueillir dans votre bureau le premier Auror venu et en difficulté ?
Tim lui adressa un petit rire, la discussion perdait de sa dramaturgie au plaisir du professeur. Sous son petit ton habituel, il répondit
-Hélas non, aucune autre perle n’a encore franchit le seuil de ma porte. Je suis comme un enfant qui voit une étoile filante. Je suis ébahit par la beauté et l’exceptionnalité de ce fait mais je pleure d’avoir vu ce spectacle aussi court. Et maintenant encore, je regarde de temps à autre le ciel, espérant revoir par chance une seconde étoile…
Soudain, prés de lui, il la sentit à nouveau frissonner de froid. Peiné de cela, il retira sa longue et épaisse cape noire qu’il voulut passer autour du cou élancé de la jeune femme pour qu’elle puisse un peu moins souffrir des brises de février (oui, je sais on est en mars maintenant^^) et, en prévenance d’un refus de ca part, Tim rétorqua déjà
-Acceptez sil-vous-plait. Ce n’est pas là une technique de séduction si c’est cela dont vous avez peur, je suis juste peiné de vous voir frissonner. Ce n’est pas non plus un geste de pitié, je vous crois assez forte pour affronter ce froids mais ce n’est pas parce qu’un oiseau peut voler qu’il lui est interdit de marcher. C’est encore moins un sacrifice de ma part, ma veste est bien assez épaisse pour supporter agréablement une température bien plus basse. C’est juste un geste amicale, dont vous êtes obligés d’accepter pour vous faire pardonnez de m’avoir tordu le bras la dernière fois.
Amusé par ce dernier détail, il ne lui en voulait guère. Rien de plus normale vu sa situation, simple réflexe. Un enfant n’a pas à mettre sa main à travers les barreaux de la cage d’un tigre ou alors, il ne doit pas se plaindre des conséquences. Il accrocha sa cape au cou de la jeune femme et eu un moment l’esprit figé sur les lèvres rouges et bombés si proche d’Eryn. Une fraction de seconde seulement, l’idée d’y gouter lui parut aussi absurde que d’allez sans baguette braquer Gringotts…du suicide en d’autres termes |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Jeu 4 Mar - 15:22 | |
| - Hélas non, aucune autre perle n’a encore franchit le seuil de ma porte. Je suis comme un enfant qui voit une étoile filante. Je suis ébahit par la beauté et l’exceptionnalité de ce fait mais je pleure d’avoir vu ce spectacle aussi court. Et maintenant encore, je regarde de temps à autre le ciel, espérant revoir par chance une seconde étoile…
Eryn ouvrit la bouche comme pour ajouter quelque chose mais se ravisa. Que dire à un homme après qu'il vous ai comparée à une étoile filante ? La jeune femme se contenta d'un sourire timide, tandis que ses joues commencèrent à se réchauffer, malgré le froid environnant. En parlant de froid, Eryn vit Helbentaure retirer sa cape. Sans même penser au fait qu'il puisse se soucier de sa condition, la jeune femme rousse ouvrit les yeux en grands quand elle remarqua qu'il la couvrait. A croire qu'il la connaissait bien plus qu'elle ne l'aurait souhaité, rien qu'à son expression, il comprit qu'Eryn allait refuser son geste.
- Acceptez sil-vous-plait. Ce n’est pas là une technique de séduction si c’est cela dont vous avez peur, je suis juste peiné de vous voir frissonner. Ce n’est pas non plus un geste de pitié, je vous crois assez forte pour affronter ce froids mais ce n’est pas parce qu’un oiseau peut voler qu’il lui est interdit de marcher. C’est encore moins un sacrifice de ma part, ma veste est bien assez épaisse pour supporter agréablement une température bien plus basse. C’est juste un geste amicale, dont vous êtes obligés d’accepter pour vous faire pardonnez de m’avoir tordu le bras la dernière fois.
Elle fit la moue. Elle ne lui avait pas vraiment tordu le bras. Le mot était un peu fort. Eryn ne dit rien, se contentant de rester immobile tandis qu'il attachait sa cape autour des épaules de la jeune femme. Eryn ressenti comme une sorte d'engourdissement au niveau de sa nuque et ses jambes. Helbentaure avait le don de la détendre, de la mettre à l'aise, ce qu'elle jugeait dangereux. Levant son regard de feu vers lui, elle réalisa qu'il n'y avait presque aucune différence entre le ciel parsemé d'étoile et les yeux du professeur.
- Merci, dit-elle en détournant le regard.
Le silence s'installa à nouveau. Eryn ne comprenait pas. Helbentaure se montrait étonnement gentil et prévenant avec elle, alors qu'elle n'avait rien fait pour. Elle ne méritait pas sa gentillesse.
- Pourquoi ? demanda-t-elle finalement. Je suis de nature curieuse et votre attitude envers moi m'intrigue. Je suis du genre directe, comme vous l'aurez surement remarqué.
Elle souria au souvenir de la nuit dans le bureau du professeur, quand elle lui avait saisit son bras sans préavis afin de vérifier s'il était Mangemort ou non.
- Que voulez-vous de moi ?
Son ton était calme, et comme toujours, ses sourcils étaient légèrement froncés. Elle ne comprenait pas et détestait ça.
[HJ: désolée pour la longueur, je l'ai écrit en dix minutes XD]
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Jeu 4 Mar - 19:54 | |
| Eryn lui adressa un regard des plus éloquents. Elle n’appréciait pas trop les « fantaisies » du professeur et encore moins sa remarque de fin. Mais elle se laissa faire et ne refusa pas la cape duveteuse du professeur, ce qui était pour le coup une petite victoire pour Tim. Il était souvent triste de voir des personnes comme Eryn : replié sur soi à fuir les contacts humains comme la pire des maladies. Mais le professeur de Soin aux Créatures Magiques était d’un tel naturel aimable qu’il arrivait parfois à « fragiliser » un instant la carapace d’insociabilité qu’il érigeait autour d’eux. La belle rousse regarda un instant droit dans les yeux le professeur, chose qu’elle faisait rarement où alors avec défis ou suspicion. Jamais elle ne l’avait encore regardé pour regarder. Mais elle détourna bien vite le regard après avoir murmuré presque :
-Merci
Un fin silence s’installa entre eux et seul le bruit des petits animaux nocturnes et d’une fine brise se fit entendre. Les lumières des maisons commençaient à s’allumer, les boutiques avaient déjà fermés et aucune agitation dehors ne régnait. A vrai dire, Eryn et Tim paraissait être les deux seuls cœurs battants dans le village de Pré-au-Lard. Tim toujours souriant appréciait se moment de calme, où les mots aussi factices ou pensées soient-ils n’avaient plus courts. Mais, on pouvait voir dans les yeux d’Eryn une sorte de sentiment…d’incompréhension. Mais à quel sujet ?
- Pourquoi ? Je suis de nature curieuse et votre attitude envers moi m'intrigue. Je suis du genre directe, comme vous l'aurez surement remarqué. Que voulez-vous de moi ?
Elle avait demandé cela avec une tonalité dans la voie qui trahissait son sentiment de perplexité. Tim trouvait cette question bien triste. On aurait dit le regarde de suspicion qu’un chat accordé aux humains qui tendaient une mimine pour leurs offrir une petite caresse. Il n’y avait pas de réponse miracle, rien d’exceptionnel. Il n’allait pas lui dire que c’était une stratégie pour lui soutirer des informations ou toutes autres idées saugrenues. D’un ton toujours doux, il répondit.
-Croyez-vous vraiment que tous mes actes est un but précis et affectés ? Pensez-vous que je suis en chasse d’une amitié, d’un geste de votre part ou même d’essayer de vous cueillir votre fleur ? Je fais cela pour la même raison qu’un enfant rigole ou qu’un chien aboi. Parce que cela m’est naturel. Je vois une personne qui d’instinct m’inspire confiance et je m’en vais lui parler, pour ne pas rester simplement dans l’inertie. Je souris et reste très courtois pour être aimable et ne pas gêner. Je prête une cape parce qu’elle ne m’est pas vitale et que par un simple geste, je puis réchauffer quelqu’un d’autre. Si le monde était régit que par le repli sur soi, que par la réflexion à son état personnel.
Le sourire du professeur disparu, ses yeux ne pétillèrent plus. Il n’était pas triste ou en colère, juste neutre. Son visage ressemblait à ceux des gens endormis, non inscrit dans une émotion, non figés par un sentiment, dépourvus de toutes contrariétés, ou mimique sociale, comme une esquisse d’un visage au repos. Il était simplement vidé de tout juste pour dire c’est simple mots
-Pour être aimable tout simplement. Est-ce un mal ?
Pour la première fois, Tim se vida quelques secondes de son masque de sourire. Il n’était traversé par aucun sentiment, par aucune pensée, il répondait aussi simplement qu’il le pouvait sans inscris à cela un ton, une démarche ou un visage qui aurait connoté ou pervertit l’éloquence du texte.
(Hs: mais non, c'est parfait^^) |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Ven 5 Mar - 14:32 | |
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- Croyez-vous vraiment que tous mes actes est un but précis et affectés ? Pensez-vous que je suis en chasse d’une amitié, d’un geste de votre part ou même d’essayer de vous cueillir votre fleur ? Je fais cela pour la même raison qu’un enfant rigole ou qu’un chien aboi. Parce que cela m’est naturel. Je vois une personne qui d’instinct m’inspire confiance et je m’en vais lui parler, pour ne pas rester simplement dans l’inertie. Je souris et reste très courtois pour être aimable et ne pas gêner. Je prête une cape parce qu’elle ne m’est pas vitale et que par un simple geste, je puis réchauffer quelqu’un d’autre. Si le monde était régit que par le repli sur soi, que par la réflexion à son état personnel. Pour être aimable tout simplement. Est-ce un mal ?
Eryn observa Helbentaure comme si ce fut la première fois. Il n'y avait plus cette lueur dans ses yeux ni son aimable sourire. Simplement l'homme comme sa mère l'avait façonnée. La jeune femme fut frappée de voir à quel point il semblait plus âgé qu'elle, et pourtant cette idée ne la révulsait pas, au contraire.
*Etre aimable ?* se répéta-t-elle.
La jeune femme rousse se contenta d'hocher la tête, silencieuse, sans quitter l'homme du regard. Maintenant, elle s'était habituée. Non, être aimable envers elle n'était pas un mal, c'était anormal. Eryn n'était pas de ces femmes dont les hommes voulaient prendre soin, du moins elle le pensait dur comme fer. Qui voudrait protéger une femme qui tranche des têtes ou fait exploser des coeurs ? Qui voudrait prendre dans ses bras une femme capable de briser les vôtes en moins de deux secondes ? Mais surtout, qui voudrait d'une femme sans âme ? Eryn ressera la chaude cape de Helbentaure autour de ses épaules, croisant les bras. Maintenant, elle n'avait plus froid et se sentait bien. Pourtant, à vrai dire, elle ne savait pas pourquoi elle restait ici, en la compagnie du professeur. La jeune femme ne savait pas quoi lui dire et avec horreur, cet endroit et cette situation lui rappelait un souvenir qui fut pendant longtemps douloureux, mais aujourd'hui presque drôle. La jeune femme laissa échapper un rire, malgré elle. Quand elle s'en rendit compte, elle ouvrit les yeux en grands, surprise d'avoir émit ce simple son sans être sur le point du tuer ou frapper. Elle observa Helbentaure et - elle ne pouvait en être certaine - crut que les étoiles qui éclairaient habituellement ses yeux étaient revenues. Eryn eu un sourire timide. Devait-elle lui raconter ? Après tout, ça c'était passé il y a presque dix ans... Et c'était toujours mieux que ce silence pesant.
- Lorsque j'étais en sixième année à Poudlard, dit-elle en fixant la Cabane Hurlante. Je suis sortie avec un Auror du Ministère. Il avait vingt et un ans.
Toujours sans regarder Helbentaure, Eryn souriat à ce souvenir.
- Je ne vous dirai pas son nom car il risquerait sa carrière. Nous nous sommes vus deux fois. La deuxième était ici, devant cette Cabane. (elle échappa un autre rire) Cette journée fut une véritable catastrophe ! Comme tout le monde nous regardait et murmurait sur notre passage, nous sommes venus ici. A peine arrivés, mon ex petit ami est apparut et je lui ai jeté un sort qui l'a envoyé deux mètres plus loin sur les fesses.
Eryn eu un sourire. Ce garçon lui avait mené la vie dure et lui avoir réglé son compte devant un Auror avait été pour elle un véritable cadeau. Ce souvenir appartient à une époque où elle était libre et fière, bien plus qu'aujourd'hui, bien qu'elle ne cesse de prétendre le contraire.
- Comme il était plus âgé que moi, majeur et membre du Ministère, il n'avait pas envie de faire le premier pas. Nous sommes restés à discuter comme de simples amis, ce qui eu le don de m'énerver. A l'époque, quand je voulais quelque chose - surtout un homme - je faisais tout pour l'obtenir.
Eryn baissa les yeux. C'était étrange de se dire qu'avant Jackson, les hommes étaient pour elle une proie. Bien sûr, c'était après avoir laissé Math Luterei-Ben quitter Poudlard sans savoir à quel point elle l'aimait. Souvent elle avait repensé à lui, imaginant comment aurait été sa vie s'ils s'étaient aimés réciproquement. Il lui était arrivé de le voir en couverture de magazines et toujours avec cette même nostalgie, elle s'imaginait dans les tribunes, encourageant l'élu de son coeur. Mais toujours, ses yeux se posaient sur Jackson, celui qui ne s'était pas contenté d'être élu par le coeur de la jeune femme, mais qui le lui avait prit ainsi que son corps et son âme. Eryn hocha la tête de gauche à droite, un sourire au lèvres, le regard brillant.
- Quand je repense à cette journée ! dit-elle avec nostalgie. L'imbécile a eu le malheure de m'embrasser comme on embrasse une petite fille sage. Je me revois encore poser ses mains sur son coup et l'amener à moi avec fougue.
Eryn tourna les yeux vers Helbentaure, un sourire aux lèvres. Pour la première fois, on avait l'impression qu'elle partageait une conversation sympathique avec un ami.
- Je dois avouer que j'ai beaucoup changé depuis. Peut être pas ma façon d'embrasser (elle éclata de rire). Je crois que la fougue sera toujours ce qui me caractérise le mieux, que ce soit avec les hommes qu'avec les Mangemorts.
Ses joues s'étaient légèrement rosées par la froid et l'évocation de ce souvenir tandis qu'elle regardait Helbentaure dans ses yeux pétillants.
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Dim 7 Mar - 15:29 | |
| La jeune regardait avec une forme de curiosité le professeur qui se tenait face à lui. Tim, un instant, un court instant, était devenu… « Véritable » mais bien vite ses manières, son masque de politesse, son sourire donjuanesque et ses yeux pétillants réapparurent à nouveau. Il se tenait toujours face à Eryn, étonné qu’elle puisse maintenant enfin le regarder sans détournés le regard vivement. Helbentaure était habitué à ce qu’on détourne le regard du sien. Il avait la fâcheuse tendance de toujours plongés dans les yeux de son interlocuteur qu’importe que celui-ci en soi gêné. C’était par les yeux que l’on pouvait vraiment juger d’un homme : de son passés, de ses sentiments, de son caractère, de ses pensées. Peu de gens supportait son regard, Eryn en faisait maintenant partit. Elle resserra un peu la cape autour d’elle et Tim fut ravit de ne plus la voir frissonner. Puis, soudain, la jeune et belle rousse se mit à rire, sans raisons apparente. Devant l’air une pue surpris de Tim et après que son rire se soit arrêté, Eryn s’expliqua.
- Lorsque j'étais en sixième année à Poudlard. Je suis sortie avec un Auror du Ministère. Il avait vingt et un ans. Je ne vous dirai pas son nom car il risquerait sa carrière. Nous nous sommes vus deux fois. La deuxième était ici, devant cette Cabane. Cette journée fut une véritable catastrophe ! Comme tout le monde nous regardait et murmurait sur notre passage, nous sommes venus ici. A peine arrivés, mon ex petit ami est apparut et je lui ai jeté un sort qui l'a envoyé deux mètres plus loin sur les fesses. Comme il était plus âgé que moi, majeur et membre du Ministère, il n'avait pas envie de faire le premier pas. Nous sommes restés à discuter comme de simples amis, ce qui eu le don de m'énerver. A l'époque, quand je voulais quelque chose - surtout un homme - je faisais tout pour l'obtenir.
Elle avait ponctué son récit de fin sourire nostalgique et de rire amusé, la transformant presque de statue à être humain au grand plaisir du professeur. Il n’avait rien dit, savourant la belle romance mi-amusée mi- intéressé. A dire vrai, Helbentaure lui n’avait jamais vraiment de romance à raconter. Pas qu’il n’en vécu aucune, juste parce qu’aucunes ne le marqua vraiment. Un constat des plus tristes à vrai dire. Eryn regardait- toujours la Cabane Hurlante au loin, l’homme en face d’elle ne répondant que par :
-Belle histoire que celle-ci. Un homme merveilleux sans doute s’il arrive à vous faire sourire tant d’années après.
Tim ne fit aucune remarque au sujet de la différence d’âge et de l’illicite de cette relation, n’étant vraiment pas des mieux placés pour faire une observation à ce sujet. Et puis, personne n’est à l’abri d’une romance. La jeune femme baissa les yeux, apparemment, son passé la rattrapait. Helbentaure ne pouvait qu’imaginer la peine qu’elle devait éprouver et il était surement loin de la réalité. L’avantage quand nul amour n’a frappé votre cœur, c’est qu’on est pas triste de voir s’éloigner, disparaitre, être anéanti… Le sourire revint sur les lèvres de la jeune rousse et elle reprit le fil de la conversation
- Quand je repense à cette journée ! L'imbécile a eu le malheure de m'embrasser comme on embrasse une petite fille sage. Je me revois encore poser ses mains sur son coup et l'amener à moi avec fougue.
Elle adressa un sourire au professeur, ses yeux perdirent un peu de leurs toupets habituels, le jeune homme crut déceler en cela que le jeune femme baissait un peu ses barrières…une prouesse que peu d’homme pouvait se vanter d’avoir le mérite d’avoir vu.
-Les fruits du cœur sont les plus tendres
Remarque dessué et sans intérêt encore mais le professeur incitait plus par cela Eryn àcontinuer la conversation. Il y avait une grande différence entre eux depuis la dernière fois. On aurait put croire même en cet instant d’un point de vue neutre et extérieur voir en ces deux personnes au loin des amis ou même plus.
-Je dois avouer que j'ai beaucoup changé depuis. Peut être pas ma façon d'embrasser. Je crois que la fougue sera toujours ce qui me caractérise le mieux, que ce soit avec les hommes qu'avec les Mangemorts.
Tim sourit de plus belle à sa remarque. La fougue ? Lui, il l’avait sans doute perdu avec le temps, la troquant avec le calme et l’assurance sans doute quoi que Tim fût depuis ses premiers pas un peu du même genre que l’homme d’aujourd’hui. Toujours amusé par les dires d’Eryn qui lui donnait un petit côté enfantin, Tim ne sut trop quoi dire…pour une fois.
-Cette fougue est des plus visibles encore, rassurez-vous. Il est vraiment agréable d’entendre de si délectables histoires. Quoi que je pense, il existe un endroit bien plus romantique où vivre votre romance que face à une telle bâtisse.
Tim adressa un petit regard à la Cabane Hurlante, imaginant une Eryn plus jeune et excité comme une puce au prés d’un homme sans visage à se complaire dans des tendresses et crut même sentir un cet homme une pointe de jalousie. Toujours souriant et le regard fixé sur les prunelles flamboyantes de la jeune femme, Helbentaure reprit
-Le présent devient trop vite passés et il est amusant parfois de voir ce que la mémoire ne lâcherait pour rien au monde : un ami qui sort une blague pittoresque, un petit baiser partageait avec un amour de jeunesse, un professeur farfelus qui vous offre un cours des plus étranges… |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Lun 8 Mar - 14:03 | |
| - Cette fougue est des plus visibles encore, rassurez-vous. Il est vraiment agréable d’entendre de si délectables histoires. Quoi que je pense, il existe un endroit bien plus romantique où vivre votre romance que face à une telle bâtisse.
Eryn se senti rougir malgré elle. Alors qu'elle pensait pouvoir observer Helbentaure dans les yeux désormais, l'entendre la qualifier de femme fougueuse tout en l'observant de son regard pétillant, elle ne pouvait que détourner le sien. C'était étrange, mais il lui donnait l'impression d'être une femme, chose à laquelle elle n'était plus habituée. Pourtant, elle échappa un rire. Endroit plus romantique ? C'était certain.
- Ce qui est triste Helbentaure, c'est que vivre une romance ici est aussi romantique que d'en vivre une avec moi. Je me sens bien devant cette Cabane ravagée uniquement parce que je le suis aussi.
Eryn tourna les yeux vers la Cabane Hurlante. Oui, cette maison était son reflet. Autrefois elle fut simple et agréable, peut être même jolie, puis le destin lui porta un coup fatal, faisant d'elle une peur pour les autres. Eryn avait perdu Jackson, la Cabane avait été hantée. Eryn vivait pour tuer, cette batisse était réputée pour la terreur qu'elle inspirait.
- Mon âme n'aspire qu'à la terreur et hurle sans cesse sa douleur après avoir été hantée... (elle eu rire triste) Aussi étrange que cela puisse parraître, je viens ici régulièrement et pourtant, ce n'est que maintenant que je comprends pourquoi...
- Le présent devient trop vite passés et il est amusant parfois de voir ce que la mémoire ne lâcherait pour rien au monde : un ami qui sort une blague pittoresque, un petit baiser partageait avec un amour de jeunesse, un professeur farfelus qui vous offre un cours des plus étranges…
- Ou une jeune femme qui débarque en pleine nuit dans votre bureau..., finit-elle avec un sourire en levant les yeux vers lui.
Eryn scruta le visage marqué par le temps de l'homme avec malice. C'était difficile à croire et pourtant c'était vrai... Oui. Ca ne pouvait être que ça...
- Je crois..., commença-t-elle incertaine. Je crois, Helbentaure, que je vous apprécie.
La jeune femme avait dit ça comme si c'était surprenant de sa part. En réalité, c'était le cas. Les rares personnes qu'elles appréciait avaient été rencontrées avant la mort de Jackson, quand elle avait encore une âme et un coeur. Pourtant, elle sentait cet attachement - aussi faible soit-il - pour Helbentaure bien réel. Elle l'appréciait. Cette pensée la fit rougir. Cela signifiait-il qu'elle redevenait humaine ? Non, c'était impossible. Eryn baissa à nouveau les yeux, et rejeta ses cheveux en arrière, signe d'agacement.
- Veuillez m'excuser, Helbentaure, dit-elle précipitament. C'était déplacé de ma part.
Eryn se râcla la gorge gênée. Lorsqu'elle voulu resserer la cape du professeur autour de son coup pour se protéger du froid, elle en senti le parfum. Il était indescriptible et pourtant, deux mots lui vinrent à l'esprit. Elégant et familier. Perturbée, la jeune femme releva la tête.
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Lun 8 Mar - 17:18 | |
| Les joues de la jeune rousse se teintèrent un instant de rouge et Helbentaure aurait parié sa bourse que le vent hivernale n’en était pas la cause. Apparemment, les dires du professeur ne laissèrent pas de marbre la belle demoiselle. Elle n’était pas une âme si desséché et sans avenir de rédemption possible ? Tim bloqua encore un instant sur les deux prunelles d’Eryn. Il avait vu des yeux d’un saphir bien plus pure que la mer, d’un émeraude plus vert que les présents de mère nature, des formes, des éclats des plus magnifiques mais jamais auparavant, il n’avait vu des yeux comme ceux de la jeune femme en face de lui. Ils n’étaient pas brillants, mais flamboyant. Il aurait put y voire à l’intérieur le plus déchainé, meurtrier et brulant des incendies. Un feu dont les plus grandes étendus d’eau ne pourrait éteindre. Si le brasier de l’enfer existait, ces flammes ne devaient pas s’éloigner de qu’Eryn avait emprisonné dans ses yeux. Puis, Le professeur fut arraché à sa contemplation quand la jeune rousse lui répondit ses quelques mots sur la romance
- Ce qui est triste Helbentaure, c'est que vivre une romance ici est aussi romantique que d'en vivre une avec moi. Je me sens bien devant cette Cabane ravagée uniquement parce que je le suis aussi.
Tim sourit et lui rétorqua avec douceur sa première pensée mais non des plus éloquentes
-Vous avez vécu une romance prés de cette Cabane, on peut donc en vivre une avec vous
Il ne fallait aucune allusion, il ne se portait pas volontaire quoi que si on lui demandait… Enfin bref, il faisait juste un constat, jouait avec la figure de style que la jeune femme avait narré. Cette dernière jeta un regard en direction du bâtiment en question avec presque une once de nostalgie dans les yeux. Helbentaure n’avait pas de soucis dans ce domaine là, n’étant pas originaire du Royaume-Uni et ayant peu de souvenirs marquant à part ceux, bien trop rare, passés avec Jasper, il n’avait pas sujet à un harponnage de son passé par le biais d’un décor familier. Eryn reprit
- Mon âme n'aspire qu'à la terreur et hurle sans cesse sa douleur après avoir été hantée...étrange que cela puisse parraître, je viens ici régulièrement et pourtant, ce n'est que maintenant que je comprends pourquoi...
Helbentaure eut comme première envie, un réflexe de sa curiosité naturelle, de demandé le pourquoi de cette attachement à un tel lieu mais il ne voulait pas gêner la pauvre rousse ainsi brisé apparemment par son passé et puis, l’image était plutôt assez explicite par elle-même. Le professeur ne rajouta rien à cela, que pouvait-il bien dire après tout. Puis, quand Tim parla des aléas de la mémoire, Eryn plaisanta au plaisir d’Helbentaure.
- Ou une jeune femme qui débarque en pleine nuit dans votre bureau...
L’homme d’âge mure sourit, amusé par l’allusion, cette plaisanterie étant là encore une preuve plus que flagrante des tensions d’Eryn qui disparaissait à l’égard du professeur. Une chose des plus bonnes augures
-C’est vrai qu’une telle rencontre est difficilement oubliable mais ce n’est pas comme si je le désirais
L’un observant l’autre un instant, un petit et agréable silence s’installa entre eux. C’est au moment de mutisme que l’on voit si deux personnes se complaisent de la compagnie de l’autre. Non-douloureux, gênant, c’est que oui, si on essayait tant bien que mal d’y échapper, c’est que non. Et là, apparemment, la réponse était affirmative. Puis, Eryn dit sous un ton moins tranchant et dur qu’au début de leur rencontre
- Je crois...Je crois, Helbentaure, que je vous apprécie.
La remarque lui alla droit au cœur et Helbentaure sourit un plus naturellement qu’avant. Entendre dire Eryn qu’on était une compagnie agréable avant autant de valeur, d’exceptionnalité que si Rogue disait à un Gryffondor qu’il était l’élève le plus merveilleux qu’il est jamais vu. Puis, la jeune femme baissa les yeux, un vestige de timidité passé sans doute, s’excusant de sa phrase précédente
- Veuillez m'excuser, Helbentaure. C'était déplacé de ma part.
Tim répondit derechef
-Il n’est pas déplacé de dire ce que l’on pense et même dans ce cas, je ne suis pas un homme à s’offusquer d’une remarque honnête de quelqu’un, encore moi de la votre. Quand à moi, ce serrait un euphémisme de vous rendre l’appareil. |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Ven 12 Mar - 23:47 | |
| - Il n’est pas déplacé de dire ce que l’on pense et même dans ce cas, je ne suis pas un homme à s’offusquer d’une remarque honnête de quelqu’un, encore moi de la votre. Quand à moi, ce serrait un euphémisme de vous rendre l’appareil.
Un sourire timide se dessina sur les lèvres d'Eryn tandis que ses joues teintèrent légèrement de rose. Helbentaure avait le compliment facile, elle le savait. Ce qui était le plus perturbant pour elle était de savoir qu'il était un coureur de jupon. La rouquine se souvenait encore du jour où elle était allée dans son bureau, et qu'il avait séduit sa collègue enseignante afin de détourner son intention. C'était perturbant pour elle, car la jeune femme savait qu'il était ainsi avec la gente féminine, qu'il séduisait avec facilité et pourtant, Helbentaure avait la faculté de faire croire à n'importe qui - même elle, Eryn Peters - qu'il n'avait dit cela à personne d'autre avant elle. La jeune femme rousse regarda Helbentaure dans ses yeux pétillants. Pourquoi aurait-elle regardé le ciel, alors que toutes les étoiles se trouvaient dans les prunelles du professeur ? Un nouveau silence s'installa entre eux mais la jeune femme ne trouva pas le besoin de le combler. Cependant, quelques secondes après, Eryn senti quelque chose lui toucher le pied. Avec horreur elle vit un rat près de sa chaussure. Dans un réflexe purement féminin, elle poussa un cri et transplana deux mètres derrière Helbentaure sur un rocher où elle manqua de glisser. Eryn eu l'expression typique d'une femme effrayée par un rongeur. A cet instant, la tueuse de Mangemort sanguinaire était bien loin...
- Quelle horreure ! s'exclama Eryn. Faites le partir !
La jeune femme se moqua de parraître ridicule. Oui, elle avait peur d'un rat alors qu'elle n'hésitait pas à affronter des Mangemorts. Ne dit-on pas que la peur est irrationnelle, sinon elle ne serait plus ?
- Je vous interdit de rire, dit-elle d'un ton où la menace était abscente. Je suis ridicule... Quelle plaie de n'être qu'une simple femme !
Maintenant que Helbentaure s'était approché, Eryn était à sa hauteur. La jeune femme l'observa en souriant. Etrangement, elle le faisait beaucoup en sa compagnie. Le professeur avait le don de la tranquiliser, de la rendre ainsi plus insouciante, plus jeune. La jeune femme perdit un instant l'équilibre. Pour se rattraper elle posa ses mains sur les épaules du professeur.
- Oups ! échapa-t-elle dans un éclat de rire. Je ne dois pas avoir l'air très convainquante en chasseuse de Mangemorts...
Eryn observa Helbentaure dans les yeux et se mordit la lèvre, mi gênée, mi amusée.
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Mer 17 Mar - 11:20 | |
| Un petit silence s’installa entre les deux énergumènes mais ce silence n’avait rien de gênant, de déroutant et les protagonistes de l’histoire s’en convenaient. Eryn était décidemment une très belle femme. Si Dieu existait, il avait du jeter le moule qu’il avait employé pour la faire par peur d’entacher sa perfection en faisant plusieurs exemplaires. Tim bloqua un instant sur la couleur des cheveux de la belle rousse. Cette couleur lui inspirait celle d’un coucher de soleil : ce rouge-orange puissant, avec un tel éclat qu’il n’était pas difficile d’associer au plus rayonnant des astres. Mais alors que le professeur Helbentaure s’attardait à s’émerveiller des traits gracieux de sa jeune interlocutrice, celle-ci poussa un cri qui n’était pas loin des ultrasons et disparut pour réapparaitre derrière le professeur. Elle faisait jeune fille effrayée par l’idée qu’il y est des monstres sous son lit. Ses yeux était écarquillés, ses lèvres refermés, son teint d’un blanc craie et elle était agité de tremblement et bloqué dans une position « d’auto-défense». L’origine de ce spectacle plus que surprenant ? Un malheureux rongeur qui passait par là pour lui aussi profiter de la nuit. Tim eut un fin sourire aux lèvres, amusés par l’idée de voir une Aurore surentrainé, combattant le crime, affrontant des Mangemorts et risquant sa vie à chaque instant mais être aussi démunis et effrayé par un simple petit rat.
- Quelle horreure ! Faites le partir !
Tim, toujours amusé, se baissa pour être au niveau du rat et tendit la main vers le rongeur.
-N’ayez pas peur, il doit avoir certainement plus peur de nous que nous de lui
Le petit mammifère était si mignon, son poil était d’un noir d’ébène, son museau était fin et rétréci, ses petits yeux étaient d’un doux. Oui, Tim était complètement gaga des animaux, ce n’était pas pour rien qu’il était professeur de Soin aux Créatures Magiques. Il voyait la beauté où les autres n’en trouvaient pas, ne souffrait d’aucune phobie et allait sans doutes et sans peur vers n’importe quel de ces créatures que Helbentaure adorait. Pour lui, les animaux, quels qu’ils soient, avaient une vie précieuse et une âme. Le rat monta sur le dos de la main du professeur, sans crainte, comme si Tim dégageait une certaine aura sui mettait les créatures en confiance, cette capacité lui étant universelle à toutes les espèces, puis l’homme d’âge mure s‘éloigna pour déposer quelques mètres plus loin dans l’herbe le petit rat. Puis, l’homme revint vers la jeune rousse, son sourire toujours gravé aux lèvres, ce qu’elle remarquât bien entendu
- Je vous interdit de rire. Je suis ridicule... Quelle plaie de n'être qu'une simple femme !
Tim ne réussit à réprimer son sourire et reprit la conversation
-Une simple femme ? C’est vrai que je ne croyais pas qu’un « fantôme » pouvait s’effrayé d’un simple pauvre rongeur perdu.
Tim n’était plus qu’à quelques centimètres de la jeune femme, leurs yeux admirant ceux de l’autre, leurs respirations si proches qu’elles se confondaient au milieu. Soudain, la jeune Eryn tomba accidentellement (mais est-ce vraiment un accident (heu ) et se rattrapa en s’accrochant à Helbentaure. Les centimètres devinrent des mini mètres. La jeune femme, dans un petit rire, s’exclama :
- Oups ! Je ne dois pas avoir l'air très convainquante en chasseuse de Mangemorts...
Tim sourit à la remarque. Puis, un nouveau silence s’imposa encore, les yeux toujours fixés sur la prunelle de l’autre, le nez presque en contact, le chemin de leurs lèvres presque inexistant. En parlant de lèvres, Eryn se les mordit et comme un signal de départ, un réflexe, une pulsion de son inconscient, Tim décida de raccourcir le chemin entre leurs lèvres et voulut poser un baiser, un petit baiser mais un baiser quand même…
(HS : Dsl de mon temps de réponse, j’ai quelques soucis irl >< j’espère que ma réponse te plaira. Comme tu peux voir, j’ai « lancé » un baiser mais je n’ai pas voulut te l’infliger bien sur^^ Pour ce qui est de Peter qui viendra peut être (à coup sur ^^) je te rappelle que c’est de la fiction, elle est toujours fidèle, ca compte pas :mumu : ) |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Mer 17 Mar - 15:28 | |
| Avant même de comprendre ce que faisait Helbentaure, Eryn le senti l'embrasser avec douceur. La jeune femme resta inerte, les yeux ouverts, se contentant de comprendre pourquoi il agissait ainsi. Eryn faisait partie de ces femmes qui ne se considéraient pas comme telle. Son corps n'était que pour tuer, une arme faite de chaire dont un sang brûlant le parcourrait. Cependant, Helbentaure semblait penser que ce même corps pouvait avoir une utilité autre, bien plus agréable. Quand il cessa son baiser, Eryn ne recula pas pour autant.
- Je rêve, ou vous venez de m'embrasser, Helbentaure ?
Elle avait dit ça dans un murmure où l'amusement était perceptible. C'était une question purement rhétorique car à peine eu-t-elle finit, qu'Eryn avança légèrement son visage afin de l'embrasser. Cependant, la jeune femme se contenta de frôler les lèvres du professeur des siennes, de partager le même souffle, tandis que sa main caressait la barbe naissante de Helbentaure, son coup puis sa nuque. Eryn souria du coin des lèvres, en ayant l'impression d'être une petite fille embrassant un garçon trop vieux pour elle, commettant une petite bêtise qui avec le temps aurait plus un goût de nostalgie que de honte. Avec une douceur qui ne lui était pas sienne, Eryn pressa ses lèvres contre celles du professeur et lui donna un baiser qui devint à chaque seconde plus fougueux, jusqu'à ce qu'Eryn, inconsciente, croise ses bras derrière la nuque de Helbentaure, faisant monter la pression. Jamais elle n'avait cru possible une telle attitude vis-à-vis de lui, et pourtant, toutes les questions qu'elle aurait put se poser s'envolèrent sous la brise fraîche de la nuit tandis qu'elle embrassait avec chaleur le séduisant professeur.
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Mer 17 Mar - 19:20 | |
| Le pourpre des lèvres de la jeune femme n’avait d’égale que l’ardeur qu’elles offraient quand d’autres venaient les caresser. Le baiser fut court et sucré mais, étrangement, il laissa un doux goût sur les lèvres, une sorte de fantôme qui commençait vite à devenir une obsession. Dans le cerveau tortueux du professeur, qu’une seul pensée se faisait maintenant omniprésente, unique : Recommencer ! Mais Tim était déjà surpris de n’avoir affronté aucuns obstacles, aucune résistance ou réticence de la part de la belle et gracieuse rousse. Au contraire, le baiser finit, il s’était attendu à se faire transformer en crapaud ou à être valdingué d’un coup de baguette, ou même une clé de bras d’un sport de combat Moldu comme elle savait si bien le faire. Mais rien, pire, elle dit même amusé, sous un ton mielleux, ironique et un sourire presque sadique sur les lèvres.
- Je rêve, ou vous venez de m'embrasser, Helbentaure ?
Tim lui adressa son fin sourire donjuanesque et répondit sous un ton plus qu’élogieux
-Pardonnez moi, étant simple mortel, je n’ai su résisté et remercie le ciel d’avoir put effleurer les portes closes du paradis qu’on appelle « vos lèvres »
Puis, la jeune femme rapprocha son visage prés de celui du professeur. Ils mêlèrent leurs souffles, les lèvres chatouillant celle de l’autre. Helbentaure mit machinalement les mains sur les hanches parfaites et magnifiquement sculpté d’Eryn. Quand à elle, elle caressa d’un geste félin la barbe de trois jours du professeur. Il trouvait surprenant de voir comment cela s’était déroulé mais vu la conclusion, il ne s’en plaignait nullement, bien au contraire. Soudain, la passion grandit, la ferveur se fit sentir et la réunion de leurs lèvres en était la preuve irréfutable. Avec le temps, il devenait de plus en plus intense, énergique, savoureux. Pour un fantôme sans matière, le péché de la chaire se faisait sentir. Une vague de plaisir envahit l’homme d’expérience, il encercla de ses bras musclés par ses nombreux voyages et périples l’anatomie parfaite de sa partenaire pour ce soir, resserrant toujours son étreinte. La luxure se fit de plus en plus sentir et l’envie ne manquait pas dans le cœur du professeur. Ce lieu ne payait pas de mine, il ne paraissait pas dés plus romantiques mais apparemment vu le passé et ce présent, la passion se cachait bien. Leur baiser que par dixième de seconde, le tend de reprendre une bouffé d’air avant de replonger dans cette mer de délice. Eryn, comme le professeur, c’était empressé d’enlacer de ses bras élancés le cou du professeur. Là était la preuve que l’homme était un animal, il pouvait se cacher derrière des lois, des règles, une morale, une civilité, quand les pulsions et le désir vous prend, ce château d’humanisme et de civilisation s’effondrait comme un château de carte Moldu. Une pensé stupide lui vint en tête en ce moment précis…comment le jeune Auror en question avait-il résisté à al jeune femme ? On pouvait dire ce qu’on voulait de Tim, dire de lui qu’il était le plus habille des Don Juan, un maître de séduction, un manipulateur de passion, de séduction, de plaisir, on pouvait dire que ces compliments, sa tenu, son caractère avait amorcé cette situation, en ce moment même, il était littéralement dans les filets de la jeune demoiselle, en cette instant, elle avait toutes les cartes en main, Tim n’était presque plus qu’un jouet, dépendant de ces désirs, de ces pulsions. Ce baiser s’arrêtera-il là et restera-t-il un simple souvenir ? Ou ira-elle plus loin ? |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Jeu 18 Mar - 20:56 | |
| Eryn sentait qu'elle perdait un peu plus le contrôle un dans les bras de Helbentaure. Avec une pointe d'amusement, elle constata à quel point il savait y faire. L'homme lui donnait la très nette impression qu'elle contrôlait, que s'il elle voulait tout arrêter elle le pouvait, qu'elle était encore libre de ses actes et qu'il se contentait de la suivre. Cependant, elle avait perdu cette volonté dès l'instant qu'il l'avait embrassée. Avec elle c'était ainsi. Eryn n'était pas plus qu'une torche éteinte et couverte d'essence. A la moindre étincelle, elle prenait feu et se consummait. Se frottant toujours plus contre le professeur, Eryn comprit bien vite que la Cabane Hurlante devait avoir sur elle un effet aphrodisiaque. Presque tous les hommes qui l'avaient accompagnés ici avaient finit par l'embrasser. Sauf Charlie Weasley... Cependant, quand les mains du professeurs se firent baladeuses, Eryn pensa qu'il était temps d'en arrêter là. Cessant lentement son baiser, souriante elle parla à voix basse.
- Je pense que Poudlard a besoin de son professeur de soins aux créatures magiques. Je ne voudrais pas être celle qui priverait le château de votre présence.
Elle s'approcha lentement et l'embrassa à nouveau, la fougue sur le point de ressurgir.
- Peut être... (elle recula la tête) devrions nous poursuivre notre... aimable conversation dans votre bureau... ? Grâce à ça.
Eryn sortir de son petit sac qui contenait toute sa vie, même la toile de tente dans laquelle elle avait vécu avec Jackson lors de leur tour du monde et qu'elle n'avait jamais remontée depuis, la petite autorisation qui l'avait conduite tout droit dans le bureau de Helbentaure lors de sa dernière visite. L'amusement s'entendait dans sa voix et se voyait dans ses yeux pétillants. Le ton était donné, ce soir, Eryn était d'humeur joueuse et comptait bien faire en sorte que Helbentaure soit de la partie. Incapable de se retenir d'avantage, elle l'embrassa à nouveau avec une envie transparante. Attendraient-ils jusqu'à Poudlard ?
[HJ: Désolée c'est pas très long ^^" J'espère que ça t'iras...]
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Lun 22 Mar - 19:11 | |
| Eryn devait être une descente du soleil. Ses formes délicates, sa flambeur sans limite et sans égale, sa prestance presque divine trahissait ses liens de parenté. Tim avait affronté les flammes de créatures monstrueuses qui aurait parut être des étincelles par rapport aux bucher qu’était la jeune rousse. Avoir dans ses bras un tel foyer sans s’en brûler les doigts était un miracle, un exploit que peut d’homme pouvait se vanter ou en remercier le ciel. Mais, peu à peu, quand la tension sensuelle fut presque palpable, Eryn préféra arrêter là…pour l’instant. Elle recula un instant, coupant net leur baiser, privant net Tim d’une autre bouffé d’air. Puis, un fin sourire aux lèvres, elle dit sous un ton presque taquin à l’adresse du professeur dont les hormones se faisait une surprise-partie dans son cerveau
- Je pense que Poudlard a besoin de son professeur de soins aux créatures magiques. Je ne voudrais pas être celle qui priverait le château de votre présence.
Tim sourit et répondit tout naturellement avec le même timbre de voix
-Un château peut se passer d’un professeur, mais un désir ne peut s’assouvir sans le doux fruit de cette tentation
Ils repartagèrent un nouveau baiser délectable, enivrant, absolu. Leurs baisers étaient presque en feux de ces embrassades et caresses sans repos et sans baisse de régime. Puis, comme une soudaine illumination, Eryn proposa au professeur de repousser leur entretien dans son bureau et le tout avec un regard des plus éloquents en ce qui concernera le déroulement de cette fin de soirée.
- Peut être... devrions nous poursuivre notre... aimable conversation dans votre bureau... ? Grâce à ça.
Elle tendit son sac comme ci ce dernier était une réponse implicite à leurs problèmes. Tim dans un sourire ne pouvant bien entendu pas refuser cette offre (par politesse, par honneur, par désir ^^) accepta le plus platement du monde, essayant de reprendre un peu contenance face au désir qui l’habitait en cet instant.
-Il me serrait merveilleux de faire cela de procéder ainsi.
Il tendit donc son bras, l’invitant là encore à accepter sa conduite jusqu’à l’école pour continuer leur entrevu avec plus de passion et d’efficacité qu’en pleine air |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Mar 23 Mar - 16:16 | |
| - Il me serrait merveilleux de procéder ainsi.
Eryn eu un sourire entendu, saisit le bras que lui tendait Helbentaure et descendit d'un pas léger du rocher où elle s'était perchée. La jeune femme se mit à marcher à ses côtés, tentant de retrouver ses esprits. Chose qui s'était avérée plus compliquée que prevu. Comment faire comme si de rien était avec le professeur alors que deux minutes auparavant, leur désire partagé avait enflammé l'air ? La chemin jusqu'à Poudlard fut silencieux. Eryn ne parla pas, gênée. Maintenant qu'elle se contrôlait - et l'air frais de la nuit y était pour beaucoup - elle se mit à avoir un peu honte de son attitude. Pour quel genre de femme Helbentaure allait-il la prendre ? Après tout, tous les deux savaient quelle serait la suite des évènements mais aussi que ce n'était qu'une histoire sans lendemain. Avec amertume, Eryn pensa que dans ce genre de situation, les hommes passaient pour des Don Juan et les femmes pour faciles. Elle aurait put tout arrêter là si elle ne s'en fichait pas. Après tout, ses parents cachés quelque part dans le monde n'en sauraient rien et elle n'avait personne pour la juger. Parfaitement libre. Arrivée non loin du portail, Eryn lâcha le bras du professeur et sorti sa baguette avant de se désillusionner. Invisible, elle passa la barrière de sécurité après le professeur grâce à son autorisation volée. La jeune femme saisit à nouveau son bras et tout deux entrèrent dans le château. Maintenant qu'elle sentait sur elle la chaleur des lieux, Eryn ressenti cette même électricité la parcourir. Bientôt ils arriveraient dans le bureau de Helbentaure et bientôt... A cette idée, la jeune femme eu un sourire malicieux. Comme elle se l'était dit peu avant, ce soir là, elle était d'humeur joueuse. Une fois dans le couloir menant au bureau du professeur, la jeune femme lâcha son bras et s'écarta lentement de lui, silencieuse. Eryn le laissa la chercher des yeux - chose impossible car elle était invisible - puis soudain, comme incapable d'attendre plus, elle saisit le professeur par le col, le plaqua contre le mur le plus proche et se mit à l'embrasser de la façon la plus brûlante qui soit. Son baiser fut passionné, dévorant de désire mais bref. Eryn recula brusquement à nouveau et se dirigea vers la porte du bureau qu'elle ouvrit à coup de baguette magique. Une fois à l'interrieur, Eryn retira une chaussure puis deux. La rouquine annula son sortilège de désillusion qui la rendit visible des pieds à la tête, tandis qu'elle laissa tomber au sol la cape du professeur et son manteau. Un sourire malicieux aux lèvres, le regard pétillant, Eryn se tenait au centre de la pièce et se tourna vers Helbentaure.
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Dim 28 Mar - 1:15 | |
| Les ébats et les ardeurs des deux êtres solitaires s’arrêtèrent aussi vite qu’ils avaient commencé comme si la brusque nécessité d’intimité et de pudeur étaient apparut à leurs yeux. Ils se regardèrent comme deux adolescents lors de leur premier baiser, un peu décontenancé. Etrange pourtant, Tim aurait parié tout l’or des mines du roi Minos qu’il n’arriverait même pas à effleurer la joue de la belle rousse alors un tel dénouement, c’était inespéré. Ses lèvres encore chaude ressemblait plus à de la cendre qu’à de la chaire, ses mains ayant caressé son corps de déesse n’était étrangement pas brulé, ses yeux d’un brillant d’étoiles n’avait put que s’incliner devant la ardeur du brasier vivant qu’était Eryn. Puis, les deux amants d’un soir, oui, Helbentaure ne se faisait pas d’idée, leur union et désir ne durait qu’une nuit, son unicité faisant sa force et sa perfection car la foudre ne frappe qu’une fois au même endroit et puis, Tim n’avait pas idée d’autre chose de plus perdurable, allèrent d’en un silence de cathédrale vers un endroit plus…discret, pour ne pas ainsi se faire surprendre par hasard par un élève un peu trop curieux ou vagabond qui surprendrait son professeur dans une « position » un peu trop traumatisante et loin, très loin du thème de sa matière et ainsi mettre le feu au poudre à de nouveaux ragots dans Poudlard (tout ce sait si vite là bas). Chaque pas augmentait la tension. Ce n’était pas la gêne de leurs baisers qui les embarrassait mais le retient de sauter sur l’autre pour assouvir ses pulsions. Rien que de guider par le bras élancé la conduite d’Eryn, Tim se sentait tout frivole. Les secondes devinrent des minutes, des minutes des heures. Le professeur croyaient qu’il ne pourrait pas contrôler ses ardeurs avec la belle rousse à ses côtés, mais il se trompait…il en était sûr !!! Puis, après avoir disparut d’un coup de baguette pour mieux rentrer dans l’enceinte de l’établissement, Eryn continua sa marche, invisible, tenant toujours le bras du professeur et avançant au même pas en direction de l’école en question. Après avoir passé la porte principale et s’approchant lentement du bureau du professeur, Tim se réjouit de n’avoir croisé aucun élève. Ce dernier aurait trouvait étrange de voir son professeur avançait le bras offert à une personne qui n’était pas là…enfin, façon de parler. Mais soudain, à quelques mètres de la porte, Eryn coupa le contact physique avec Tim, le laissant seul quelques secondes à se demandait où pouvait-elle être. Puis, sans cri égard, elle plaqua l’homme d’âge mûr contre le mur et la « pauvre victime » d’une telle passion sentit un langoureux baiser l’enivrer et emprisonner tous ses sens dans un spirale de contentement. Quelques secondes plus tard, sans trop savoir comment vu que l’enchainement des actions et le bouleversement de désir avait un instant paralysés sa vue comme un flash qui vous prend par surprise. Il se trouvait maintenant dans son bureau, fermé, face à la belle rousse redevenu visible et ayant retiré la veste du professeur et son manteau pour offrir plus parfaitement sa sulfureuse silhouette à faire jurer un moine qui aurait fait vœu d’abstinence. Ne tenant plus longtemps, Tim se jeta presque sur la jeune femme, une main sur ses cheveux, l’autre sur ses reins, reposant ses lèvres sur celle de la jeune femme. Puis, d’un coup de baguette, il fit poser un verrou sur la porte, envoya sur celle-ci un sort pour rendre la pièce insonorisé, fit naitre dans un foyer dans cheminé et fit apparaitre deux coupes de champagne sur le coin d’une table…autant dire, qu’il connaissait la musique. Reportant ses mains, son attention et son désir sur la belle rousse, il commença doucement à dégrafer son chemisier, se demandant si elle allait retrouver un semblant de retenus et couper se tableau de luxure ou si elle allait s’offrir une nuit et lui offrir un avant-goût de l’accomplissement ultime du plus jolie vice qui soit… |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Dim 28 Mar - 13:59 | |
| Eryn souria quand elle vit le professeur s'approcher d'elle avec énergie et l'embrasser avec fougue. Elle aimait inspirer ce sentiment, cette attraction, chose qu'elle n'avait pas fait depuis des années. Ils s'embrassèrent encore et encore, comme s'ils n'en auraient jamais assez. La jeune femme vit les flammes augmenter dans le foyer de la cheminée, du champagne apparaître sur la table. Levant les yeux au ciel, elle pensa que tout ça était surfait, inutile. Elle était une femme libre et sauvage, elle ne vivait que sur l'instant présent et détestait ce genre de clichés soit disant romantiques. Puis vint le moment où il commença à la déshabiller. Avec un sourire, Eryn cessa de l'embrasser et recula d'un mètre. La malice se lisait dans ses yeux tandis qu'elle leva à nouveau sa baguette et devint invisible. Les secondes s'écoulèrent dans la pièce dont le seul bruit provenait du crépitement des flammes. Quand Eryn redevint visible, elle était assise sur le bureau du professeur. Son chemisier avait disparut. La jeune femme souria à nouveau et le regard brillant, releva sa baguette et se remit à disparaître. Ses pas touchaient le sol comme une caresse, laissant entendre quand elle le voulait où elle se trouvait dans la pièce puis elle passa tout près du professeur qu'elle frôla furtivement avant de s'éloigner. Puis, quelques secondes plus tard, une silhouette féminine se redessina à partir des pieds sur l'élégant canapé. Allongée sur le dos, un bras derrière la tête, uniquement vêtue de ses sous vêtements et d'un sourire malicieux, Eryn observa Helbentaure. La jeune femme se mordit la lèvre et ne quitta pas l'homme du regard. Tandis qu'il avança vers elle, Eryn posa la pointe de son pied contre son torse, l'empêchant d'avancer d'avantage. Avec un regard explicite, la rouquine lui fit comprendre qu'elle désirait qu'il lui retire ses bas lui même. Toujours avec ce même regard pétillant, Eryn appréciait le fait de contrôler la situation. Elle se doutait que le professeur-séducteur-en-série avait ses habitudes, ses rituels. Ce fut avec plaisir et malice que la jeune femme les brisa tous un par un. Elle était de celles qui ne supportent pas être une parmi d'autres. Certes, cette nuit serait unique, voilà pourquoi elle comptait bien faire en sorte qu'il s'en souvienne, qu'au simple fait de croiser son regard à nouveau, même longtemps après, fasse rennaître chez lui une pulsion de désire qu'elle observerait avec délice.
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Dim 4 Avr - 20:12 | |
| Le feu de cheminée et le nectar alcoolisé, question d’habitude, pour rendre la pièce un peu plus conviviale mais vue le genre d’Eryn, cela ne servait surement à rien. Mais bon, un foyer brulant au creux de la cheminée et un peu d’alcool n’avait tué personne…enfin en principe. Leur embrassade commençait à passer de la tendresse à la luxure. Le désir montait aussi vite en eux que la voix de Rusard quand il chope un élève en train de mettre de la boue partout dans le château. Mais les conventions un peu trop lassantes n’eurent pas l’air d’être au goût de la jeune rousse. Après avoir sortit sa baguette, Eryn disparut un instant avant de réapparaitre le chemisier en moins sur le bureau en chêne du professeur de Soin aux Créatures Magiques. Tim eut à loisir de pouvoir admirer les formes gracieuses de la jeune femme qui avait le don de donner autant de passion et de fougue qu’il en aurait eut à ses vingt ans. Il voulut s’approcher pou mêler au plaisir du cœur, celui du toucher mais Eryn rejoua son petit tour. Cette fois ci, elle réapparut assis sur le fauteuil de velours vêtu des derniers vêtements de l’intimité, la dernière étape avant la tenue d’Eve. Il se rapprocha à nouveau, se sentant comme un pantin dans les mains du marionnettiste mais ne s’offensant pas de cela…bien au contraire. Mais là encore, Eryn voulut jouer encore et arrêta Tim dans son approche d’un pied fin et délicat. Le regard coquin, taquin, le professeur eut tôt fait de comprendre le message. Délicatement, avec douceur, il retira les bas, le regard admiratif devant les jambes arqués et douces de la belle rousse. Quand cela fut finit, il caressa d’une main presque fantomatique, comme ci son toucher eut l’effet d’une bise glaciale les jambes d’Eryn avant de reporter son regard dans les braises de ceux de la jeune femme et de se rapprochait pour l’embrasser à nouveau. Puis, sans arrêter ses baisers et toujours pencher prés d’Eryn, Tim retira sa chemise d’un geste automatique et absent laissant dévoilé un torse musclé par les épreuves et les voyages mais pleines des cicatrices de ces milliers de créatures aussi majestueuses que dangereuse qui lui avait laissé plus d’un souvenir. Des griffures, des brulures, des morsures, tant de séquelles, des ses passions, de ses aventures passés, des ses années de pèlerinages, de son passé quoi. Son torse était aussi parsemé de marque que le firmament du ciel d’étoile. Si on doutait de croire que math avait passé sa folle jeunesse à parcourir la terre et affronté, observer et dresser les créatures les plus incroyables, son corps sans chemise en était le témoin. Il n’avait pas honte de ses blessures, pour lui, c’était un souvenir de ses aventures passés. Certains ramènent des cartes, d’autres des photos, lui, s’était des blessures. Cela avait le mérite d’être impérissable et d’être toujours avec lui. Plus qu’à espéré que les multiples marques de ces combats et erreurs passées ne rebuteraient pas la jeune rousse. |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Ven 9 Avr - 20:07 | |
| Eryn laissa échapper un soupire. Comme elle s'y attendait, Helbentaure la touchait avec délicatesse, lui donnant l'impression d'être une oeuvre d'art dans entre les mains d'un connaisseur. Une relique. Comme une caresse, il lui retira ses bas avant de se pencher vers elle et l'embrasser. Avec fougue Eryn passa les mains dans les cheveux du professeur et les caressa, intensifiant leur échange. Ce dernier commença à retirer sa chemise. Avec un sourire, Eryn se dit qu'elle détestait définitivement ce vêtement. C'était tellement long à détâcher ! Le couvrant de baisers, elle attendit qu'il se dévoile. La rouquine cessa un instant de l'embrasser, frappée parce qu'elle avait sous les yeux. Le torse de Helbentaure, étonnament musclé était ravagé de cicatrices. Il y en avait partout et pourtant elle ne trouva pas ça repoussant, au contraire. Après tout, elle aussi portait une griffe qui tranchait sa peau avec cruauté. Mais la rouquine portait cette blessure avec fierté, un témoignage de ses exploits. Attirant le professeur à elle, Eryn croisa les jambes dans son dos, fermant ainsi leur étreinte. C'était surprenant de se dire que malgré son âge, il semblait si jeune, si vif. La jeune femme rousse ne s'en était jamais souciée auparavant mais sur l'instant, elle eu l'impression d'être une débutante dans les bras d'un expert. Cette pensée ne l'inquiéta que légèrement. Au moins, cette nuit serait pleine de plaisir. L'âge de Helbentaure n'était alors en rien un incovénient mais plutôt un avantage. Soupirant à son oreille, la jeune femme rousse s'offrit alors avec délice au professeur.
[HJ: désolée c'est pas très long (heu ] |
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| Sujet: Re: S-F : Au nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...(Fe : Eryn) Lun 26 Avr - 13:09 | |
| Toujours les mains caressant doucement chaque centimètres de cette peau claire, blanchâtre et douce de la jeune femme, il s’étonna de sentir une telle chaleur émané de ce corps presque fantomatique mais aux traits et aux formes qu’on aurait crut dessiner au pinceau par un grand peintre. Puis, d’une main experte, habitué avec les années et les expériences de Don Juan, Tim fit glisser doucement et non sans douceur et sensualité sa main dans le dos de la belle rousse pour dégrafer d’une main et en une seconde le soutien-gorge d’Eryn laissant ainsi apparaitre au regard du professeur un sein délicat, parfait, doux, apogée de la grâce féminine. Il osa au début à peine les effleurés comme on frôle des draps de satin nouveau, savourant cette douceur hors-coutume, puis quand les doigts semblaient connaitre les formes, ils se laissèrent vogué aux grés de cette perfection physiologique. Puis, par un habille déshabillement qui ne gêna pas les caresses et les baisers que ces deux amants se prodiguaient, le professeur Helbentaure se retrouva sans pantalon. Ce dernier qui croyait que l’excitation qui l’éprouvait ne pouvait pas augmenter plus sans succomber à une certaine folie se trompa. Toutes les zones de son cerveau semblaient occupées à produire un désir, une excitation presque incontrôlable. Cela faisait bien longtemps que le vieil homme n’avait plus éprouvé cela. Les yeux flamboyants d’Eryn éclairait presque à elle seule la pièce et dans cette demi-obscurité, les deux amants se retrouvèrent dans une nudité qui égalé celui d’Adam et Eve. Leurs deux corps l’un contre l’autre se serrèrent dans une étreinte douce, savoureuse. Allongé contre un sol adouci pas de multiples fourrure servant de tapis, les deux corps chauffé pas la maigre chaleur de la cheminé mais surtout pas le brasier qui flamboyait au creux d’Eryn et de Tim, le professeur se sentait aussi à l’aise qu’un fœtus dans le ventre maternelle. Leurs soupirs se mêlèrent, aux frottements de leurs deux corps, les baisers se multiplièrent et ne fixèrent plus que sur les lèvres, les caresses régnait en cet instant, plus aucun mot n’avait court, on ne communiqué plus que par tendresse et caresse. Jamais un homme autre que Tim ne fut plus chanceux que lui en sortant ce jour profité du soleil en négligeant son travail professoral. Même dans ses rêves, il n’aurait jamais même envisagé la possibilité de partager une couche avec un ange aux cheveux infernale et pourtant… Helbentaure, un sourire sur aux lèvres ne se laissa pas de prodigué mille et une caresse. Mais le désir montait entre les deux protagonistes, bientôt les douceurs des préliminaires ne suffire plus pour assouvir cette gourmandise croissante. Aussitôt pensée, aussitôt accompli. Doucement, implicitement, les deux êtres se comprirent et passèrent à l’étape supérieure. La belle rousse se retrouva au dessus du professeur, leurs regards ne se quittant pas un seul instant. N’étant pas des débutants, des novices dans ce domaine, il ne leurs fut pas difficile de franchir le pas et de commencer les choses sérieuses. Un mouvement perpétuelle et avec douceur s’installa, l’un s’échauffant et prenant plaisir à voir l’autre prendre plaisir. Leurs âmes s’étaient mêlées en cet instant. Petit à petit, le mécanisme s’emballa, le cœur du professeur commençait à s’agiter, des gouttes de sueur perlaient sur le corps dénudé et parsemés de cicatrices du professeur. Ses mains expertes tenaient toujours Eryn et savourait cet instant magique qui n’eut pourtant pas besoin pour cela de formule magique |
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