...Un lendemain sous la neige [Fe]

Fin d’après-midi. Froide. Sympa pour une sortie libre à Pré-au-lard. Le temps était à la neige. Un ciel blanc avait dominé depuis l’aube. C’était joli. Bien entendu, il fallait être bien emmitouflé pour pouvoir apprécier. Ce qui était le cas de la jeune Hitoshi. Pas de robe de sorcier pour la demoiselle. Pas de signe distinct qui la liait à Poudlard. C’était une sorcière habillée en moldu. Une veste noire ¾ sur le dos. Un jeans glissé dans des bottes. Et son écharpe autour du cou. Sombre des pieds à la tête. Ca lui allait plutôt bien. De toute façon, elle n’avait pas spécialement envie de porter de la couleur aujourd’hui. La raison ? Une mélancolie. Sans doute éphémère mais assez présente pour plomber un moral. Elle a cette humeur depuis le saut du lit. Autant dire, qu’elle n’est pas d’une superbe compagnie. Ses pensées sont focalisées que sur un seul être. Elle repense sans cesse à hier et cette nuit. A la salle commune. A Kyo’ et sa soudaine distance… Peut être qu’elle avait fait quelque chose de mal ? Non. Alors pourquoi elle s’est sentie autant rejetée ? Le sommeil n’est jamais venu… A essayer de trouver une réponse à des pourquoi.

Pendant ce temps-là, les élèves avaient pris un tout autre chemin que la demoiselle. Regagnant sans doute l’école. Mais Junko n’avait pas suivit le mouvement. Trop perdue dans ses pensées. Les mains dans les poches, elle se dirigea vers la gauche. Sans vraiment savoir où cela allait déboucher. Bien qu’elle s’en contre-fiche totalement… Kyo’ est dans sa tête. Attention Jun’ ! Ca tourne à l’obsession ! Des questions… une ronde de question lui martèle les neurones. Surtout une qui l’a fit frissonner et qui revient sans cesse… Est-ce qu’ils sont ensemble ? Vraiment ensemble… Ou non. Tout ce qu’est passé… Ca signifie peut être rien pour lui. Rha Jun’… Difficile de contenir toute l’émotion qu’elle garde au plus profond de son cœur. Ca commence à lui piquer la gorge. Et les yeux. Mais elle ravale ces sanglots. Continuant de marcher à l’aveuglette. Ca aide à tout évacuer. Du moins, elle essaye de s’en persuader. Depuis ce matin, elle ne l’a pas croisé. Et elle ne voulait pas le rencontrer… Pour lui dire quoi au juste ? Elle n’en sait strictement rien. Il y a tout même un sentiment de colère envers lui. Elle a du mal à digérer les mots. Mais… Zut ! C’est si compliqué d’aimer. Pourquoi s’est-elle embarquée là-dedans ? Un soupir. Elle remonte un peu l’écharpe à son nez tout en continuant d’avancer. Fixant le bout de ses chaussures. Tout passe, comme dirait son père. Et la douleur aussi…

Quant elle repense à ce qui c’est passé cette nuit-là, elle ne peut s’empêcher de rougir légèrement. Ils ont franchi un cap pour leur personne. Les voilà presque adulte. Junko a le sentiment de se sentir un peu plus femme. Voir différente. Peut être qu’il y a un changement dans sa façon d’être et de penser. C’est assez difficile à expliquer cette drôle de sensation qui fait que, la femme est là. Tu parles ! Qu’est-ce que cela change au final ? Pas grand chose. Elle aurait sans doute senti un épanouissement si Mr McIan ne l’avait pas congédié dans son dortoir aussi directement. C’est vrai quoi ! Il aurait pu être gentil. Dire les choses avec plus de douceur. Répondre à ses caresses… Au lieu de ça, il était distant. De quoi faire travailler la petite cervelle et imagination de la Belle. Il ne veut plus d’elle… C’est ça en faite. Han… Non. Non et non. Il est peut être ce qu’il est mais Jun’ sait que Kyo’ n’est pas menteur. Ah ouais ? Chut conscience !

…Mine de rien, elle a bien trotté la petite Junko ! Elle n’est plus du tout dans le village. Elle s’est même pas mal éloignée. C’est ça, à force de trop penser, on se perd. Bah tiens, Bingo ! La voilà arrivée elle ne sait où. Il est temps de redresser le nez et de regarder les alentours. Hmm…Un chemin de terre… Quelques arbres ici et là… et une… maison… Une vieille maison qui respire le mystère. Jamais elle n’avait vu cette ’cabane’ et surtout, elle n’a jamais entendu parlé d’une bâtisse dans le secteur. De quoi attiser sa curiosité. Tout est calme autour d’elle. Pas un oiseau ou autre petite bête dans les parages. De quoi faire flipper la jeune asiatique, qui croit dur comme fer aux histoires de revenants, version moldu. C’est donc totalement immobilisée et hypnotisés par ce qu’elle voit, que Jun’ cherche désespérément à reprendre de… Comment dire… à reprendre du poil de la bête et tenter de rester rationnel et de penser aux fantômes qui peuplent Poudlard. Car pour la jeune fille issue d’une éducation non-sorcier, elle imagine bien trop rapidement qu’un esprit maléfique à prit possession du lieu, vu l’atmosphère que dégage cette vieille maison. Allons Jun’ ! Courage… Elle qui n’a peur de rien d’habitude, se retrouve bien vite démunit devant ce spectacle. Pourtant, quelque part, ça la fascine…

-T’es vraiment cruche Jun’ ! [Petite baffe sur le front de sa paume de main] Je suis cruche…

Mais ce n’est pas pour autant qu’elle s’avance vers la maison. Elle se contente de la regarder. Les mains jointes en prière sous son menton. Admirative finalement. Laissant la légère brise souffler dans ses cheveux laissés longs. Et les débuts de flocons blancs tomber sur sa silhouette…

Erreur!..

Pré au lard, petit galère… Traversant une ruelle bien tranquille, les yeux parcourant un groupe d’élève, seulement sourire sadique et envie meurtrière ne sont pas au rendez vous. Comme c’est triste, enfin il faut savoir ne pas s’amuser pour une fois. Les gamins disparurent assez vite de son champ de vision... Ils retournent peut être dans leurs école, peut être. C’est vrai, que la soirée va tomber assez vite. Espérons qu’il prendra la peine de venir à l’endroit prévu. Ce gamin à toujours était si susceptible, c’est à ce demander vraiment si c’est un McIan tellement il est borné et stupide. Pensive, Anna s’avance d’un pas calme et reposé, elle semble si sereine… A croire que ce qu’elle va dire à son fils aujourd’hui, n’est pas grave… Mais ce n’est rien bien sur, pourquoi devrait elle s’inquiété… Vraiment Kyo n’a plus dix ans, de plus, il est à moitié au courant de la chose grâce au hibou qu’elle lui à envoyer ce matin. Le connaissant, il a certainement du s’en prendre à plus faible que lui… Sourire intérieur, tout ceci lui rappelle bien des souvenirs d’ailleurs quand elle était élève.
Anna se glisse tranquillement hors de ce lieu, les endroits trop bruyant et peuplé ne l’ont jamais réellement inspiré. C’est pour ça que c’est hors du village qu’elle retrouvera le petit asiatique. Cependant, la mangemort est assez en avance sur l’heure, c’est vrai… Mais à avant cette ‘ discutions ‘, elle voudrait se remémoré quelques petites choses qu’elle à vécu avec Yuki, son défunt mari. A cette époque, il ressembler beaucoup à Kyo physiquement car moralement Yuki était un ange… Les images pleines la tête, les souvenirs sont toujours bon à garder… Malgré ce qu’il a voulu faire, Anna gardera toujours un très bon souvenir de son mari.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt ce froid glacial qui commence à pesé sur le village et ses alentours. Bien que la femme ne soit pas vraiment atteinte par la température. Droite, elle s’avance toujours avec cette avec lenteur, les yeux devants soi… Cependant, même avec sa froideur, Annabel reste prudente à chaque pas, ont ne sait jamais sur qui ou quoi ? Ont peut tomber… Le sort lui à bien jeter parfois des mauvaises surprises, enfin elle s’en n’est toujours sortit, la preuve elle est toujours là en ce moment même. Craquement du bois mort sur le sol, fichu arbre… Elle les brulerait bien d’ailleurs, horreur de toute cette verdure même si à cette époque de l’année, ils sont très mais vraiment très pauvre en feuilles. Bref, une voix idiote et féminine, lui parcourt l’oreille… Une voix d’enfant, tiens, il y en n’a encore qui se promène. Ils peuvent pas les tenir en laisse, c’est bien connu, les enfants sont idiot et font n’importe quoi. Anna sait très bien de quoi elle parle… L’horizon, offre cette maison abandonné ou presque, la rumeur parle qu’elle est hantée, simple histoire pour faire peur au mômes certainement. Rien qu’en observant la gamine, Anna la juge tout de suite, c’est le genre de fille avec lequel elle fessait la guerre quand elle était jeune. C’est bien dépassé tout ça ! Sa voix va bien avec le reste, idiote, c’est bien le mot, certainement une de ses sang de bourbe… En attendant son fils, elle à bien le droit de s’amuser un peu. Voyons voir comment réagisse un de ces idiots inférieur aux vrais sorciers… Un sourire bien former sur les lèvres de la brune, charmante et ténébreuse, dépourvu de bonnes attention surtout…

- Bonjour !

Fit Annabel, le regard dans le vide sans expression particulière dévisageant nettement la jeune fille, cherchant un défaut quelconque sur le visage de celle-ci. Les apparitions brusques, c’est assez fréquents chez Mme McIan. Le sourire toujours accroché aux lèvres, voyons comment cette gamine va agir. C’est vrai qu’elle n’a pas de chance, de croisé la route d’une mangemort comme ça. Bien évidement, Anna n’a pas l’attention de faire quoique ce soit, car Kyo risque d’arrivé d’une minutes à l’autre… Et le petit susceptible qui aime les choses parfaites, cela ne va pas lui plaire. Il manquerait plus qu’il connaisse cette fille… Quelle plaisanterie ! Vu sa sociabilité, il ne doit pas avoir d’amis.. Ou très peu. Une chance sur mille ! Anna stoppe doucement cette idiotie, pour redevenir naturelle, histoire de ne pas faire trop peur à la Sang de Bourbe…

- Jeune fille… Vous ne savez pas que ce n’est pas très prudent de ce promener seule !

Anna laisse quelques pas en arrière se partager de la demoiselle. Ce n’est pas bon de rester trop prés de cette saleté ! Au moins, elle passera le temps… Dommage une Sang de bourbe de moins, c’est un soulagement pour les Sang pur comme Annabel… Espérons que l’autre naïf ne sera pas en retard cette fois.

La neige tombe à gros flocons à présent. Couvrant d’un léger manteau blanc le sol. C’est joli à voir. Ca rend le paysage, et la maison charmant. Comme sur les vieilles cartes postales moldus de la Tante Yumi. Jun’ aurait pu remarqué tout ça si une voix féminine ne l’avait pas tiré de force à sa contemplation et de ses pensées. Après un sursaut, c’est lentement que le regard chocolat se détacha de la vieille cabane, pour se poser sur le visage de la Dame. Les mains suivirent également le mouvement, se baissant pour être à hauteur du ventre. La bouille légèrement surprise à la vue de cette personne. Elle ne pensait pas voir quelqu’un ici… Tout semblait si abandonné… Et pourtant, le lieu avait l’air d’être fréquenté. Mais par quel genre de personne aussi ? Bref. Un mince sourire étira ses lèvres bien roses. Simple politesse, comme toujours. Junko se tourna cette fois complètement vers la belle femme pour lui répondre d’une voix douce.

-Bonjour Madame.

Souffla la demoiselle tout en accompagnant ses mots par un léger signe de tête. Elle se senti un peu mal à l’aise sous le regard presque inquisiteur de l’adulte. Une impression étrange qui l’a dérangeait un peu. Qu’espérait-elle voir au juste ? Junko est une jeune fille simple au visage d’ange. Plus petite que la normal pour son âge, et complètement charmante. Elle a été pris de cours, cependant. Cette personne vient de faire une apparition brusque. Elle ne l’a même pas entendu venir. Pourtant le sol, avant d’être couvert de sa fine couche de neige, était tapis de vieilles brindilles toutes craquantes les unes que les autres. De quoi attiser quelques secondes sa curiosité mais bien vite évaporée par la question de la jeune femme…

-Euh… Et bien… Oui. Oui je le sais que ce n’est pas prudent… Mais en même temps, je ne risque pas grand chose.

Rétorque la brunette toujours avec cette même douceur dans la voix. Un brin naïve. Comment aurait-elle pu savoir qu’elle était en compagnie d’un Mangemort ? Ce n’est pas marqué sur le front de la jeune femme. Et son comportement envers elle, ne réveille pour le moment, aucun soupçon chez la petite asiatique. Pour elle, c’est juste une Dame qui se promène un peu avant de rentrer chez elle ou vaquer à d’autres occupations… Et dire qu’elle est en ce moment même, face à la mère de son Kyo’… Jeune garçon qui ne cesse de la hanter depuis la nuit dernière qu’ils ont passés ensemble. Et que dirait cette mère, si fière de son sang pur, si elle apprenait que son propre fils fréquente une sang de Bourbe ? Elle-même fille d’un Auror… Tout ceci semble bien compliqué. Mais revenons aux deux femmes qui se font face. Junko a gardé son sourire poli. Ces prunelles brunes braquées sur l’adulte qui vient de reculer un peu. Pour sa part, elle n’émet aucun jugement. Mis à part qu’elle l’a trouve particulièrement très belle. C’est peut être à cause de cela qu’elle ne se méfie pas plus que ça. Une grosse erreur. Mais que voulez-vous. Elle n’a que seize ans… Et elle fait bien trop rapidement confiance. Ha Junko…

Contemplant les traits du visage de la jeune fille, japonaise, certainement, elle ne pourrait pas ce tromper pour avoir épousé un homme venant de ce magnifique pays asiatique. C’est dans ces moment là, qu’elle regrette de ne pas avoir eu une fille, Anna est certes que les choses serais plus facile… Oui, si seulement c’était plus facile ! La jeune fille de sang moldu semble assez courtoise et polie, la mangemort ne crache pas dessus, ce sont des qualités extrêmement importante, que ce soit chez l’homme ou la femme. La pression de l’envie de tuer, se relâche légèrement, bien que l’écart entre ses deux personnes soit encore très grand… Peut être qu’une discussion normale peut être possible ? Ouais, si seulement, elles étaient au courant du lien qui les unit… ça ne se passerais pas aussi facilement. Anna rectifie son jugement, cette fille n’a pas l’air aussi bête qu’on pourrait le croire… Bref ! Dans tout ceci, Anna souhaite simplement passer le temps en attendant son fils. Cette petite se méfie nullement, elle à bien tord, cette naïveté, c’est comme ça que les gens se font avoir… Leur confiance est stupide et imprudente, vu le rang de cette gamine, elle devrait faire attention. Surtout en ce moment, les mangemorts sont en pleine activité, Anna reviens sur ce qu’elle à dis, ce n’est pas prudent de ce promener seul pour une sang de bourbe. Remarque si le sang de cette gosse coule, Mme McIan s’enfiche royalement, un poids de moi dans le monde de la magie. Sans réprimer une grimace, elle écoute la demoiselle assurer qu’elle ne risque pas grand-chose. Anna glousse un rire intérieur, si ce n’est pas mignon ça… Faite moi rire, le monde n’est pas gentil ! La japonaise n’a eu que de la chance… Une simple et toute bête chance, Annabel n’a pas la main meurtrière, enfin pour le moment. Tuer quelqu’un avant de recevoir les foudres de son fils, l’aurais peut être soulagée… Ouais, non, ce gamin est comme son père. Anna sait comment il fonctionne… Il ne devrait pas tarder maintenant, ça fais déjà deux minutes de retard. Stupide garçon !
Anna reviens aux paroles de la demoiselle.

- Oui,… Jeune fille, les élèves ont tendance à ce croire protéger prés de l’enceinte de Poudlard. C’est bien, naïf…

Fit Anna dans une extrême douceur… Elle devrait être irritée, elle déteste attendre, ce gosse le sait en plus. S’il continu, elle va s’en prendre à cette fille. Ce serait dommage, elle est si mignonne et innocente. Une de plus à ajouté à la liste peut être… Laissons-lui encore quelques minutes. Il viendra, c’est obligé, il viendra… Anna prit un regard plus doux et aussi plus amical envers la demoiselle.

- Enfin, je ne vais pas vous importuné bien longtemps mademoiselle… J’attends une personne, qui est apparemment en retard. Vous avez l’heure ?...

Et oui, les fameux changements de comportement rapide d’Anna… C’est étrange, pourtant elle est loin d’être lunatique. C’est un jeu qui l’amuse… Bien que son but n’est pas de faire ami ami avec cette sang de bourbe. C’est le jeu de l’attente et de la tuerie… Si t’es trop lent Kyoschiro, mon enfant, tant pis pour elle… Au moins, elle aura passée le temps joyeusement….

Il est vrai que bon nombre des élèves se pensent à l’abri, proche de Poudlard. Mais la vérité est tout autre. Le danger peut se manifester n’importe où et n’importe quand. Sous n’importe quelle forme. Junko le sait pourtant. Mais que voulez-vous, cette jeune fille est complètement perdue dans ses pensées et ses questions. Oubliant son côté Auror que son père avait commencé à travailler avec la demoiselle. C’est étrange comme les familles qui sont différentes de point de vue, peuvent énormément se ressembler dans le fond. Jiro voulait à tout prix que sa fille puisse savoir se défendre. Dans n’importe quelle situation. Lui faisant faire des exercices bien trop durs et parfois épuisant pour une gamine. Le seul point faible de Jun’, a toujours été sa non-méfiance envers les autres. Non, elle ne pense pas que le monde est tout gentil et tout rose. Mais avant de porter un jugement quelconque, elle donne toujours une chance. Peut être que cette fois-ci, ça lui jouera des tours. A être trop gentille…
Mais revenons à nos moutons. A cette femme si … changeante. Ces sauts d’humeur, Junko les remarque. Mais n’en tient pas plus rigueur. En revanche, ce qui l’interpelle sont ces propos sur Poudlard et la naïveté de croire que l’école offre une protection permanente sur chacune des têtes blondes qui vivent là-bas. D’ailleurs, elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils tout en mordant sa lèvre inférieure, en l’écoutant. C’est clair que… cette femme, malgré sa beauté, peut être le Diable incarné. Un soupçon de méfiance commence alors à grandir, ramenant lentement ses mains délicates dans ses poches. La gauche abritant sa fidèle Alice. La tenir fermement contre sa paume, l’aide à avoir une certaine confiance en soi et surtout, elle sera à porter si les choses tournent au vinaigre. Puis la jeune femme passe totalement à autre chose. Lui confiant qu’elle attend une personne. Oh. Voilà la raison de sa présence ici. Le lieu est parfaitement calme pour un rendez-vous, de quelque nature qu’il soit. Mais Jun’ ne veut pas en savoir d’avantage. Tout ceci ne la regarde pas. Pour le moment. Une pause et la Dame lui demande gentiment l’heure. La miss s’exécute à la lui donner. Sortant ses mains pour pouvoir remonter sa manche droite et lire les aiguilles sur son cadran [dont le fond est une tête de chat blanc ^^ ‘HK’ bien entendu !]

-Oui… Attendez…Il est… dix-huit heures trente-sept Madame.

Souffle la petite brunette tout en remettant sa manche en place et les mains dans ses poches. Il commence à se faire tard pour la demoiselle. Les tables doivent être déjà dressées pour accueillir les élèves affamés. Jun’ y pense. Mais sans plus. L’appétit n’est pas vraiment là. On se demande pourquoi ! Et le temps dans tout ça ? Il continue de neiger. Mais faiblement. Par contre, le froid a prit de la robustesse et commence à piquer les joues et le bout du nez de la petite Japonaise. Japonaise dont les prunelles chocolat restent braquées sur la jeune femme.

-…J’espère que cette personne ne tardera pas à venir. Le froid commence sérieusement à piquer les joues. [Et comme si elle se sentait peinée de la laisser seule, elle ajouta de sa voix voilée, bouille souriante en prime] Je peux vous tenir compagnie si vous le souhaitez… Le temps passera plus vite en étant deux ...

N’est-ce pas charmant ? Jun’ et gentillesse. Ca lui perdra un jour…Mais elle ne souhaite pas la laisser toute seule dans ce genre d’endroit. Ce n’est pas non plus prudent pour une Elégante d’attendre dans le froid. Il peut se passer tellement de chose. On ne sait jamais, elle peut lui être d’un certain secours. Jun’ étant déjà une bonne sorcière avec un niveau plus qu’acceptable. C’est donc d’un petit pas, qu’elle se rapproche de la jeune femme. Résignée visiblement, à lui tenir un brin de compagnie.

La japonaise finit par poser ses yeux sur sa montre après la demande d’Anna, celle-ci n’est d’ailleurs pas surprise de cet objet moldu au poignet de l’adolescente. Que du moldu, pas la moindre trace de magie dans cette montre. Une vrai sang de bourbe… Après la réponse de la jeune fille, Anna constate comme même dix sept minutes de retard. Mais on dirait que le petit garçon à dépassé le cota habituel… Hm ! Soupire intérieur, il n’a surement pas apprécié le message au point de ne pas venir. Ça serais bien possible, cependant ça serais stupide de sa part. Laissons-lui encore dix minutes, dix petites minuscules minutes… Et encore Annabel se trouve beaucoup trop gentille avec lui, vraiment trop… Mais si on revenait à la charmante petite asiatique. Qui ne verra plus un brin de soleil si l’humeur d’Anna continu comme cela. La gamine en rajoute après, la mangemort aurais pensé qu’elle partirait mais cette idiote préfère rester en compagnie de son futur bourreau ont dirais. Quelle naïveté ! C’est si facile… trop simple pour Anna, cette petite ne fera pas long feu… La brune fini par répondre à la jeune fille en souriant.

- Moi aussi, j’espère qu’il ne tardera pas trop… ça vaudrais mieux pour lui.

Ecoute la jeune demoiselle se plaindre gentiment du froid. Annabel ne la pas sentit plus que ça. Anna adresse cette fois son sourire à la jeune fille, jusqu’à ce que celle-ci se rapproche un peu d’elle. La mangemort ne réagit pas sur ce coup là, elle semble assez intéressante comme fille dommage qu’elle soit de sang moldu… Vraiment dommage. Anna s’arrête de sourire pour s’adresser à nouveau à cette gamine imprudente.

- Merci, c’est très gentil de votre part Mademoiselle… Pardon, quel est votre nom ?

Un bon moyen d’engager la conversation et de passé le temps comme le dis si bien cette demoiselle. Cela n’a peut d’importance le nom de cette personne, a vrai dire, Anna ne compte pas revenir à pré au lard de sitôt. Et si elle revient ça ne sera pas pour venir serrer la pince à une sang de bourbe. Han ! Mais Annabel oubli les politesses aujourd’hui dit donc, c’est rare… Quoique avec une nés moldu vaut il vraiment la peine de se présenter.

- Oh ! Excusez moi, j’oubli les bonnes manières… Je m’appelle Annabel McIan, mais on me nomme toujours Anna…

Bien sur, Anna n’a aucune idée de la surprise qu’elle va provoquer chez la jeune fille… Bien que ça pourrais être une autre McIan rien à voir avec le ‘gentil’ Kyoschiro, seulement ce genre de nom est assez rare. La brune continu de sourire, jetant un œil si jamais son fils se pointe par hasard à ce moment là. Mais non ! C’est certain qu’il fait exprès de la faire poireautée…

…Depuis quelques minutes déjà, Junko fixait cette inconnue sans une once de jugement. Elle semblait, certes, spéciale. Mais sa présence ne lui déplaisait pas plus que ça. Elle a de belles manières, ce qui séduit la petite japonaise. Non mais quelle cruche cette Jun’ ! En même temps, ce n’est pas écrit sur son front que cette femme est la mère de Kyo’. Du moins, pour le moment… C’est fou comme les situations peuvent vite changer. Et surtout, comme le monde est petit. [Encore une expression de sa douce maman] Bref. Notre amie Serdaigle écoute bien sagement les propos de la Dame. Souriant légèrement. Le ‘ça vaudrait mieux pour lui’ sonne comme une petite remarque mais sans plus. Sans doute est-ce à cause du sourire qu’elle garde à ses lèvres depuis quelques minutes. Ce qui n’inquiète pas Junko. Elle comprend même la grande brune. C’est trop la galère d’attendre quelqu’un qui ne vient pas. On perd facilement patience à loucher sans cesse sur sa montre [moldu ou non !] A faire les cents pas. Et l’ombre du lapin qui pèse sur la personne, en devient presque étouffante. Ha les hommes ! Jun’ est persuadée qu’elle attend son mari ou ami. Mais c’est masculin, c’est obligé. Il n’y a qu’eux qui font patienter les femmes à ce point là.
Puis son attention reprend de l’hardiesse dès qu’elle lui demande son nom. De quoi souligner une fois de plus sa confiance envers cette femme. Junko eut alors un charmant sourire, tout en remettant une mèche brune derrière son oreille.

-… Je suis Junko. Junko Hitoshi, Madame. De la maison des serdaigles.

Souffle la petite demoiselle tout en inclinant légèrement le buste en avant. Respect japonais. Puis ses perles brunes se posent à nouveau sur la jeune femme. Souriante. Et fière de dire quelle maison elle défend. Oh, qu’elle ne panique pas cette chère mangemort. Jun’ ne va pas lui tendre la main pour une poignet… Mais elle fut devancer par l’inconnue. Elle voulait lui retourner la question lorsqu’elle se présenta. ‘Bug’…O_O Attends… Pause. Long silence. Le temps que Jun’ se répète plusieurs fois le nom de cette femme dans sa tête. Elle a bien dit… Annabel McIan… McIan comme Kyo’ McIan ?… Hiiiiiiiiii ! Non…Elle est… sa mère ? Haaan. Il fallait que ça tombe sur elle. The Choc. Mais en positif pour la jeune fille. Et comme les élans de Jun’ ne sont pas prémédités à l’avance, elle vient se ‘jeter’ sur Anna pour l’enlacer avec douceur. Oh … le supplice ne durera que quelques secondes. Qu’elle ne s’affole pas notre Reine Mère. Jun’ se détache d’elle aussi vite qu’elle lui a sauté dessus. Les paumes à ses joues. Elle toise cette femme qui n’est plus du tout une inconnue pour elle. Et c’est avec grande joie qu’elle enchaîne avec ces quelques mots…

-Han ! Mais c’est génial ! Vous êtes de la famille de Kyo’ ! Sans doute sa mère… J’en suis certaine. Je suis ravie de faire votre connaissance Madame McIan. Je suis une amie de votre fils.

On ne va pas lui faire faire une crise cardiaque à cette femme ! C’est déjà beaucoup le sautage presque au cou et les étoiles dans le fond de ses yeux. Junko ne va pas en rajouter une couche en disant qu’elle est bien plus qu’une simple amie. En tout cas, pour la jeune Hitoshi, elle vient d’avoir sa plus belle surprise aujourd’hui… Qu’elle en profite, avant qu’elle ne déchante totalement…

La jeune demoiselle donne son nom sans problème à Annabel. Celle-ci pour être surprise mais sans plus… La petite japonaise prend bien des risques, c’est totalement aveugle et stupide. C’est souvent les gens comme cette gamine qui finissent par se faire avoir bêtement. Anna est certes trompeuse, un visage aimable et amical, elle en n’est loin, cependant c’est grâce à cette naïveté qu’elle à pu pendant longtemps se cacher entre les sorciers… Personne ne pourrais voir en une médicomage douce et élégante comme elle, vraiment qui pourrais voir une mangemort. Elle a joué la face cachée pendant très longtemps, elle continu avec cette gosse. Cela ne va plus trop durer… « Hitoshi… », « Hitoshi, Junko… », Franchement cela ne lui dit rien. C’est donc certainement et surement une né moldu. Ça saute aux yeux de toute façon, comme si c’était écrit sur le visage de la gamine. Junko rajoute sa maison derrière son nom, elle semble assez fière de ça. A quoi bon, franchement, pourquoi porter de l’intérêt à ça ? Anna étant jeune était de Gryffondor, elle en n’a était fier seulement pour défier son père mais à part ça… Elle s’en fiche ! Heureusement que son fils n’est pas comme cette gamine, ça serais… Chiant, histoire d’être clair ! Déjà qu’il est détestable par nature, ont pourrait croire qu’Annabel n’aime pas son garçon, ce n’est pas vraiment la vérité… Disons qu’elle à une autre manière d’employer l’amour maternelle. Miss Hitoshi se courbe légèrement, ça ne surprend pas Annabel son mari était un vrai Japonais, elle connaît un peu prés leurs manières. Elle s’y était habitué d’ailleurs, Kyoschiro, lui n’est pas du tout comme ça…
Annabel reste figée soudainement quelques secondes après s’être présenté à la jeune fille. Quoi ? Cette ‘chose’ ose la toucher, quel horreur ! Andy aurais honte d’elle s’il pouvait voir cette scène… Non, va t en saleté de sang de bourbe. Pathétique cette fille, ce n’est pas dans les coutumes Japonaises de vouloir étouffé les gens avec des sales pattes de sang de bourbe. Annabel bouillonne intérieurement prête à embauché cette gosse. Tant pis, pour elle ! Mais l’élan de foudre de la mangemort s’arrête subitement… Quoi ! Kyoschiro ? Elle lui parle de son fils là, bien sur qu’elle est sa mère, qui d’autre à part elle pourrait supporter les sauts d’humeurs de ce gamin. Une amie, de son fils, tient, il a des amis maintenant, c’est nouveaux ça. Une amie au féminin en plus, et une sang de bourbe par la même occasion… Crétin de fils !

- Ah !...

Fit seulement Annabel d’un air supérieur avec une grimace dégoutée. Elle passe légèrement sa main sur ses bras comme pour se dépoussiéré. Quel horreur cette gamine. Dire que son fils est ami soit disant avec ça ! Certes, il n’y pas deux garçon qui porte le nom Mcian et surtout Kyo… ça serais une horrible coïncidence. Anna jette un regard à Junko, le genre qu’on offre à ses ennemis… Ceux qu’on souhaite écrasé, jusqu’à plus rien. La mangemort, reprit la parole, froide cette fois ci… Restant toujours calme.

- Bien sur ! Moi aussi je suis ravie… [Légère grimace] ! Dite moi, Miss Hitoshi, jusqu’à quel point êtes vous ‘amie’ avec mon fils ?...

Annabel fini sa phrase avec un léger sourire. Bien sur que Kyoschiro ne parle pas de sa famille, Junko va vite comprendre pourquoi. Idiote de petite fille ! On ne se mêle pas au sang pur comme ça… Mon garçon prend tout temps pour venir, ça deviens enfin intéressent cette histoire. Anna fixe Jun’ sans ciller !

Normal que le nom d’Hitoshi ne parle pas à la mangemort. Il est surtout réputé au Japon, son papa. C’est un excellent Auror. Avec un beau tableau de chasse… Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences. Junko montre peut être une image d’elle douce et super naïve, mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’a pas de caractère. Bien au contraire. Sous cette bouille d’ange, se cache un p’tit démon. Bien entendu, ce n’est qu’une jeune fille. Elle n’a pas l’expérience d’Anna. Mais elle sait très bien se débrouiller avec une baguette. Cette Madame McIan risque également d’être bien surprise. Mais revenons à nos deux jeunes femmes qui se toisent à présent. Visiblement, l’élan de Junko n’a pas été vraiment apprécié par Anna. A croire que la petite miss avait des puces et l’avait tâché. La brunette le remarqua aussitôt. Comme cette grimace qu’elle échappa tout en lui confiant ‘moi aussi je suis ravie’ qui sonne faux, sans parler du ton froid qu’elle emploie et le regard qui tue pour bien tout souligner. De quoi alerter la méfiance de la jeune fille. Non pas sur le faite qu’elle pourrait être une mangemort, mais qu’elle pourrait bien cacher des choses. Quoi. Elle porterait donc un masque ? Non. Ce n’est pas possible. C’est la mère de son Kyo’. Elle ne peut pas être ‘mauvaise’. L’amour rend aveugle et stupide !
Bref. Jun’ perdit l’éclat de son sourire. Tout devient bien pâle. Du coup, elle la fixe avec une frimousse fermée. La question posée lui chatouille vaguement les oreilles et noue son ventre. En quoi ça la regarde ? Pourquoi veut-elle savoir à quel point elle est amie avec Kyo’… Junko ravale difficilement sa salive, reculant de quelques pas… Un silence s’installe alors. Pour la brunette, tout semble long. Elle se sent désarmée devant cette femme. Tout se bouscule dans sa tête. Comme elle déteste mentir. Pourtant, elle le sait qu’il le faut. Pour Kyo’. Pour eux. Peut être que c’est une mère possessive. Ca arrive souvent ce genre de situation. La chère maman ne veut pas qu’on touche à son fils. Si elle savait… D’ailleurs ,pouf ! Flash-back. Elle revoit le visage de son tit homme. Il lui sourit… Trop beau… Trop tendre… Hey Jun’ ! Redescend là ! Matte la femme devant toi. Elle n’est pas là pour faire dans la dentelle et encore moins pour te donner la bénédiction. Vu le regard qu’elle lui offre, Junko préfère ne pas dire la vérité.

-A quel point ? Et bien… Comme deux amis qui s’apprécient. On s’aide beaucoup. On se soutient. Comme des amis quoi.

Agacée ? Non. Du moins, elle ne le montre pas. Elle se contente de garder un ton doux et calme. Essayant de faire bonne figure. Pitié, qu’elle n’insiste pas trop sur cette relation. Jun’ risque de lâcher le morceau… Déjà qu’elle déteste débiter des mensonges. Oh Kyo’… Où es-tu ? Han. C’est peut être bien lui qu’elle attend. C’est possible… Hiii. Vaut mieux qu’elle parte de suite avant qu’il l’aperçoit avec sa mère. Jun’ ne pourra pas cacher ses sentiments bien longtemps. Tout passe dans les regards avec la demoiselle… Elle est tellement pure… La petite brunette décide donc de fuir la jeune femme. Mais tout en restant courtoise et correcte.

-Il se fait tard… Le froid commence à me piquer de partout. Je vais rentrer à Poudlard. Je vous souhaite une agréable soirée Madame McIan… En espérant que la personne que vous attendez ne tardera pas à arriver. Bonne soirée.

C’est convenable. Poli et direct. De quoi prendre la mouche facilement. Les mains reprennent place dans les poches. Alice frôle la paume gauche. La tête se renfonce dans son écharpe noire et le visage se baisse légèrement. Fixant le bout de ses bottes, Junko marche vers Anna pour la contourner. Pas d’autre moyen de toute façon, pour rejoindre Pré-au-lard…

La mangemort n’est nullement surprise du changement d’attitude de Junko. Elle en n’est d’ailleurs satisfaite. Se mélanger à ces ‘choses’, non merci. Non mais ça veut dire quoi ça, Kyo est encore tombé plus bas qu’elle ne pensait. Si Andy apprend ça, il va être en colère. Il vaut mieux que ce soit elle qui règle ça avec son fils. Elle n’a pas envie de recoller les morceaux encore une fois, les disputent entre Kyoschiro et le vieux Andy, ce n’est pas ce qui manque. On dirait que la gamine commence doucement à comprend qu’il ne faut pas trop se fier aux apparences. Junko ajoute et insiste sur le fait qu’ils ne sont qu’amis point final. Les paroles du la japonaise sonne faux, Annabel connaît comme même son fils, cette description ne lui correspond absolument pas. Offrir son aide comme ça, soutenir… A part soutenir sa fierté et arrogance, il ne soutient pas grand-chose. Quel blague franchement… Aurait-elle peur de dire quelque chose à propos de Kyoschiro. Certainement, sinon elle ne chercherait pas à s’enfuir… La jeune femme observe toujours aussi froidement la gamine qui cherche à partir, certes elle reste convenable. Annabel n’aime pas ça, cette gosse se moque d’elle. Vu que ça touche son héritier, elle prend ça comme une attaque personnel… Surtout pas une sang de bourbe, idiote et téméraire comme elle se glissera chez les McIan, certainement pas. Amie ou pas de Kyo, cette fille est un poison, et ce n’est pas aujourd’hui que la mangemort tentera de laisser la vie privé de son fils en dehors de tout. Subitement Anna pose sa main droite sur l’épaule de la Serdaigle, délibérément, histoire de la stopper quand celle-ci tente de la contourner. Elle croit partir comme ça, peut être ! C’est trop tard maintenant, Jun’ s’est comment on dit jeter dans la gueule du loup, oui, c’est bien ça ! Elle a trop parlé, elle s’est trop réjouie… Maintenant c’est l’heure de regretter, Mme Mcian, n’a était que trop gentille jusqu’à maintenant. L’élégance et les belles paroles vont finir à la trappe à force, et ça risque d’être pire si Kyoschiro se pointe. Lui c’est le roi de la non élégance… ! La mangemort reprit la parole, la voix toujours aussi calme malgré les mots… !

- Ce n’est pas encore l’heure de partir, jeune fille… Je ne vous crois pas, soit vous connaissez très mal Kyoschiro, soit vous me mentez…

Anna réplique un soupire, quel niaise cette gamine aussi simplette… Trop de gentillesse, trop fragile… Douce et aimable, beurk, il y a de quoi dégouté… Ce n’est pas possible que Kyo soit ami avec ça, c’est impensable. Cette fille doit ce raconté des films ou alors elles ne parlent pas de la même personne.

- Je serais fixer dans quelques minutes, …il ne va pas tarder, cette fois !

Fit Anna avec un mauvais sourire assez sombre. Junko a encore une dernière chance pour se rattraper, Kyo lui ne mentira pas… Pas à elle, Anna en n’est certaine.. ! Cette fille n’est pas digne de lui, la mangemort est là pour veiller à ce que Kyo ne fasse pas de faux pas. Elle eut raison d’être curieuse quand ont voit les relations de son fils, c’est à vomir ! La jeune femme attend patiemment une quelconque réplique ou réponse de la part de Miss Hitoshi.

Ouais. Jun’ s’est tout bêtement jetée dans la gueule du loup. Ca va être dur de faire marche arrière. Mais comment pouvait-elle savoir que cette mère avait un fond mauvais ? Tout avait pourtant pas mal commencé. Et Mme McIan semblait avoir de bonne manière. Tout s’écroule autours de la petite japonaise. Elle sent même comme une désagréable nausée monter en elle. La main féminine et ferme posée sur son épaule l’a stop direct. Panique ? Oui. Mais elle ne montre rien. Juste ses sourcils se froncent légèrement tout en ramenant sa bouille vers la jeune femme. Pincement de lèvres aussi. Naissance d’une moue adorable. Elle l’écoute… Kyoschiro s’émisse dans la conversation à nouveau. Zut. Elle ne la croit pas. Pourquoi ? Cette mère a donc des œillères à ses yeux et son cœur. Comment peut-elle dire qu’elle ment ! Jun’ a passé du temps avec Kyo’. Certes, elle ne le connaît pas non plus à fond, mais le petit bout de lui qu’elle a côtoyé ces derniers jours, lui ont suffit pour la faire complètement fondre. Chacune des jeunes femmes a un aperçu du garçon complètement différent. Deux opinions. Et bien entendu, elles vont tout faire pour défendre le Serdaigle.
Un mouvement d’épaule assez brute, et Jun’ se libère de cette emprise qu’Anna avait sur elle. Puis elle recule. De quoi mettre un peu de distance entre elles… Est-ce la fin des politesses et courbettes ? Il se peut bien. Pourtant, Junko ne veut pas se prendre la tête avec cette femme. C’est la mère de Kyo’. Difficile pour la petite impulsive de lever la baguette sur elle. Malgré tout, ça bouillonne chez la miss Hitoshi…Toujours en gardant un timbre de voix doux, Jun’ prit la parole…

-Je connais Kyoschiro. Et je ne vous mens pas en affirmant que nous sommes amis. Est-ce tellement difficile de croire que votre fils peut se lier d’amitié avec d’autres personnes, que sa famille ? Ou est-ce simplement votre amour maternel qui vous étouffe à un point de ne pas vouloir le partager avec quelqu’un d’autre.

…Si elle savait la réelle raison du comportement d’Anna. Junko lui aurait sûrement sauté au cou pour l’étrangler et effacer ce sourire qu’elle a depuis quelques minutes. Un sourire à faire froid dans le dos. Pour le coup, Jun’ a le visage fermé. Parfois sa mâchoire se contracte, signe d’agacement. Puis tout redescend. Anna lui affirme qu’elle attend bien son fils. Hiiii. Double panique. Il faut vraiment qu’elle parte de là avant que tout se complique… Si Kyo’ pointe son nez. C’est foutu. Elle ne pourra plus rester aussi stoïque. Et elle est certaine qu’elle se trahira devant les McIan. Et quelque chose lui dit qu’il ne faut pas. Mais en même temps, si elle prend la mouche, tout va sembler étrange. Elle va peut être penser qu’il y a plus entre eux. Et comment réagirait-elle en apprenant que son fils vient de passer la nuit dernière en sa compagnie ? Han. Elle préfère ne pas y penser… Que faire alors ? Ca risque d’être super difficile, mais après avoir peser le pour et le contre. Jun’ prit une décision qui lui coupa les jambes.

-Parfait. Nous avons qu’à l’attendre ensemble.

Elle aurait bien rajouté autre chose mais elle se mordit la joue intérieure pour se retenir. Et en passant, aïe ça fait trop mal. u_u. Bref. Notre Jun’ est toujours face à Anna. La main gauche serrant fortement Alice contre sa paume. Le regard défiant. Bien qu’en elle, commence à naître une nouvelle peur. Cette femme semble si sûre d’elle… Et si Kyo’ ne trouvait pas assez de courage pour mentir à sa mère ? Elle ne sait pas quelle relation ils ont. Pourvu qu’elle soit assez bonne… Mentir, ce n’est pas une chose facile. Mais… elle espère qu’il est le genre de personne qui n’aime pas divulguer sa vie sentimentale à ses parents. Han Kyo’…Dépêche-toi…

Cette petite semble avoir plus de caractère contrairement à ce qu’à crut Annabel, elle aussi cache son jeu on dirait bien, bien que cela ne change pas grand-chose. C’est une chance de tomber sur cette gamine par hasard, comme Anna n’est jamais au courant de ce que peut bien faire son fils, quoi de plus normal, ils ne se parlent pratiquement jamais. Bien que les paroles naïve de la sang de bourbe, étrangle et en même temps font rire la mangemort. Kyoschiro n’a jamais sur se lier d’amitié avec personne depuis « l’accident », il rejette tout le monde même sa propre famille mais ça Annabel le prend encore très bien, seulement il n’a pas le choix que d’accepter son destin. Elle l’a bien fait, elle. Cette gamine ne sait tout simplement pas de quoi elle parle ou alors Kyo se sert d’elle, ça ne serait pas très étonnant venant de sa part. La dernière phrase de la Japonaise fit sourire doucement la mangemort. L’amour maternel est très loin de l’étouffé, ça c’est sur. Anna ne rajoute rien du tout bien que tout ça l’amuse assez. La jeune femme sait très bien se séparé de son fils, c’est d’ailleurs la chose qu’elle à toujours parfaitement accomplit avec lui… A vrai, elle ne sait jamais occuper de lui jusqu’à la mort de son mari, c'est-à-dire prés de un an et demi.
Quand la brune arrête brutalement la jeune asiatique dans sa course. Elle s’attendait à autre chose qu’à ça, renoncer à Kyoschiro par exemple… Hm ! La fillette ne semble pas savoir à qui elle s’adresse réellement… Peut être que le moment est venu de lui montrer ce que sont vraiment les Mcian, elle aurait tellement peur qu’elle voudra retourner dans son pays direct. Si elle croit naïvement qu’Anna va laisser les choses telles qu’elles sont, pas du tout. Anna esquive un sourire doux et en même temps narquois. Cette fille est vraiment amusante.

- Hm… Voyons voir !

La mangemort sans aucune gène emprunte le bras de Jun’ brutalement, elle lui fait mal, tant pis, c’est fait exprès. Dix minutes de plus ! Le temps est largement écoulé… Dommage ! Elle aurait bien attendu la réaction de Kyo, juste pour voir. La mangemort relâche le poignet de Junko aussi sec qu’elle l’a prit.

- L’heure est largement dépassée… Je n’est plus la patience d’attendre ! Autant s’amuser un peu ! Vous ne croyait pas Miss Hitoshi !

Le sourire d’Annabel s’élargit subitement, fixant les petites perles brillantes de la Japonaise. Dévisageant tout les traits de celle-ci. Pour une mangemort impulsive comme elle, c’est dur de laisser couler. Il est un peu temps de s’amuser… Sans plus écouter une réponse de la part de la jeune fille, la mangemort se rapproche encore plus de la fillette. Prête à faire le geste fatal ! Peut importe qui est cette fille pour son fils, elle n’a certainement pas beaucoup de valeur… Seulement un bruit inconnu interrompit cette scène, Annabel par instinct s’empare de sa baguette et la pointe derrière elle.

Maudite journée… Ou sont les rayons de soleil, là ? Qui peut expliquer ça ? Qui peut expliquer qu’il neige maintenant ? Hein… Pourquoi ce silence ? Ouais tout le monde s’en fiche, que Kyoschiro Mcian, déteste ça. Quel horreur cette neige, qui à inventer ça ?... Il aurait pu avoir que ça de malheur dans cette journée, elle fut assez éprouvante à vrai dire. Pour lui en tout cas ! Pas un seul moment de repos, de solitude… On peut dire que le garçon est assez sur nerfs aujourd’hui… Rien d’étonnant, avec tout ce qui lui tombe dessus. Une semaine avant ça, il n’y avait que Valentine dont il avait à se soucier, c’est d’ailleurs pour ça, qui ne souhaiter plus mettre les pieds à pré au lard mais bon… Mais revenons à cette journée, il aurait du se soucier que d’hier soir… Cependant, il n’a même pas eu le temps d’y songer.
Le pire c’est le moment ou il a reçu cette lettre de la part de sa mère, disais des choses à vouloir porter son fils au suicide… Ou le moment, ou il a ragé venant au lieu de rendez vous à la mauvaise heure et là, il s’est planté pour se casser la cheville… Hm ! Par chance, il y avait une médicomage, juste à ce moment là, par hasard. Stupide journée ! Il faut le retenir, sinon il va faire un malheur, c’est très probable… Après tout ça, Kyo aurais put retourner à Poudlard, l’ayant pas le courage d’affronter la femme qui lui sert de mère. Enfin bon, tout ceci n’est rien comparer à la conversation avenir qu’il sent devenir volcanique. Ce pressentiment ou intuition masculine peut être… Les flocons se dispersent un peu partout, quel horreur, dans les cheveux en plus… Arrête de devenir zinzin Kyoschiro, on va aller affronter le fait-tout des Mcian… Ah oui, c’est bien ça ! Ils craignent tous… sauf lui, peut être… quoique !
Le jeune Serdaigle arrive prés de lisière, oui, il s’est un peu calmer. Il vaut mieux d’ailleurs ! C’est mieux pour lui et pour sa mère aussi… Il reste plus qu’à la trouvé ! Bon, le garçon reprit ses lunettes en s’avancer, c’est chiant, il aurait du prendre la potion qui lui éviter de porter ces truck de moldu. Soudainement, une baguette de sorcier se pointe sur lui… Un peu surprit, il s’attendait pas trop à celle là. C’est vrai qu’il est arrivé assez brusquement mais bon. Le gamin relève doucement les yeux en direction de la personne qui n’est d’autre que sa mère.

- Hm… Et bien, Mère, je vous est connu beaucoup plus courtoise.

Lâche bêtement Kyoschiro en la fixant, pas d’un regard qu’on pourrait offrir à sa maternel. Mais on peut dire que les Mcian sont assez spécial au niveau de l’éducation. Comme il le fait remarquer, il n’est pas ravi d’être ici.

- J’espère que vous m’avais pas demandé de venir ici, pour me faire la peau… Vous n’aller pas vous salir les mains pour moi, quoique pour votre cas.. c’est déjà trop ‘sale’ !

Il continue de la fixer comme si c’était normal de sortir ça. Et de parler de cette façon, bien que pour le moment il ce soit retenu de cracher son venin, comme à chaque fois à vrai dire… Il fit une pose, quand il s’aperçut de la présence d’une demoiselle est le pire dans tout ça, c’est que cette fille. C’est Junko. D’une voix plus radoucir et presque étouffé, il s’adresse à la demoiselle.

- Jun’… Qu… Qu’est ce que tu fais là ?

Kyo à du mal à comprendre là, qu’est ce que ça veut dire ? Junko avec sa ratée de mère… C’est quoi ce délire, il ne peut que ce faire plusieurs films sans aucuns sens. Le garçon ne porte pas longtemps le regard sur la jeune Serdaigle à vrai dire, quoique cela le choque énormément de la voir ici. C’est peut être que le hasard, Kyo préfère croire a cette hypothèse… bien que ça serais pas la première fois qu’il donne sa confiance bêtement. Kyo tu es un idiot… Le garçon porte à nouveau son regard sur sa mère, attendant le jugement prochain…

Tout va mal se terminer. Elle le pressent la nippone. Quelle idée a-t-elle eu de se pointer ici ! Et de rester surtout. Pourquoi n’a-t-elle pas suivi gentiment les autres à Poudlard. Avec des pourquoi, on peut refaire le monde… Mais il est temps à présent de faire face à Anna. Gentille mignonne Anna, qui d’un seul regard, peut vous faire plier à sa volonté. C’est son sourire surtout qui déstabilise. Un truc de fou… Junko a l’impression d’être face au mal. Flippant. Elle n’a pas vraiment eu le temps de réagir quand la jeune femme lui empoigne le bras brutalement. Une grimace remplace la moue de la demoiselle. Mais elle ne hurlera pas. Junko prend sur elle. Bordel de douleur ! C’est qu’elle fait sert fort. Une tentative de la part de la jeune fille, elle essaye de se dégager mais Anna la lâche aussi sèchement. De quoi faire reculer Miss Hitoshi de quelques pas. Une main posée à son bras, là où la douleur persiste. Les prunelles chocolat se braquent sur la mangemort. Colère. Que veut-elle au juste ? Lui faire peur ? La faire souffrir ? La dernière phrase qu’Annabel a prononcé, coupa les jambes de Junko. Reculant une dernière fois, elle se heurta contre un arbre. Que faire ! Panique ! Crier au secours ne servirait à rien. Sa seule solution, se défendre. Elle y pense sérieusement, surtout en voyant la jeune femme se rapprocher d’elle avec son maudit sourire. Han. Alice ! Vite ! Sans ciller d’un cil, Jun’ était prête à passer à l’action quand soudain, un bruit se fit entendre. Là. Juste derrière la furie. Puis une voix familière lui parvient aux oreilles. Voix masculine. Jun’ ne voyait pas la personne, cachée par Anna. Elle dût pencher sa tête sur le côté pour s’apercevoir qu’il s’agissait de …KYO ! Han ! Il est là. Juste à temps. Dans d’autre circonstance, elle aurait sourit. Mais là… ça coince… Elle reste bien sagement à sa place. Le temps de l’échange entre la mère et le fils. C’est froid entre eux. Vraiment glacial. C’est complètement nouveau pour Junko. Elle qui a l’habitude d’avoir des relations chaleureuses avec son entourage familial. Elle découvre que finalement, la vie de Kyo’ est loin d’être toute rose. Comme elle aimerait se faire toute petite pour disparaître le plus rapidement possible. Mais c’est trop tard. Kyo’ s’aperçoit de sa présence. Hi ! Que va-t-il penser ? Ce n’est pas le moment de se poser des questions. Il faut agir, et assez rapidement. Sans attendre qu’Anna réplique quoique se soit, la brunette décolle son dos du tronc pour rejoindre Kyo’ en courant, bousculant Anna d’un coup d’épaule involontaire. (Ou presque) Il lui faut que quelques secondes pour se nicher derrière le jeune homme. Les perles brunes déviants rapidement sur la silhouette féminine. Il serait temps de répondre tout de même à son Kyoschiro. Mais elle choisit bien ses mots et surtout, elle ne compte pas parler de ce qui allait se passer à l’instant même où il est arrivé…

-…Kyo’… Je… J’ai rencontré ta mère par hasard. Je ne savais pas que tu avais rendez-vous avec elle. Tu peux me croire…

Souffle la brunette tout en détournant ses billes pétillantes sur le jeune homme. Sincère petit bout de femme qui aimerait tant lui sourire et lui prendre la main pour… s’enfuir au plus vite ! Mais elle ne fit rien. Pour ne pas réveiller d’avantage les soupçons de sa chère Mère. Junko reste parfaitement neutre en le regardant. Bien qu’elle flippe un peu. La présence de son Kyo’ aurait du la soulager et la rassurer. Pourtant, elle n’est pas tranquille. C’est à cause d’Anna. Elle n’ose plus la regarder… De peur de se trahir toute seule. Vu la réaction de la jeune femme, elle s’attend à tout. Même à une chose improbable… Qu’elle soit une mangemort. L’idée lui fit froid dans le dos. Car si c’était vraiment le cas… L’avenir risquait d’être assez sombre pour les deux jeunes amoureux. Jun’ se débarrassa de cette pensée aussi rapidement qu’elle est venue. Baissant les yeux pour fixer le bout de ses chaussures. La peur de faire une énorme connerie pèse sur ses épaules. Elle a le don d’être toujours au mauvais endroit, au mauvais moment…

La baguette plante sur le torse du nouvel arrivant. Anna’ reste surprise, pourtant c’est elle qui lui avait dit de venir. Peut-être que penser ne pas le voir se pointer tout compte fait. La mangemort ne retire pas tout de suite sa baguette, et reste figer sur le brun… Difficile de pas le reconnaître, il y a la même tête que son père ce gamin. Bien sur, il ne perd pas de temps pour ouvrir la bouche, ce n’est pas très étonnant. Juste au moment ou elle aller s’occuper de cette gamine… Pas de chance ! Enfin Anna’ n’aurait pas était jusqu’à le tuer, juste lui faire peur, à prés tout elle n’a que peu d’importance… Enfin pour le moment !
Annabel redescend son bras doucement, enlevant cette menace improvisé. Elle émit un léger sourire aux paroles de son fils. Il est toujours aussi borné et stupide ce garçon. C’est vrai qu’il a déjà fait pire comme réflexion. Annabel aller ouvrir la bouche, quand Kyoschiro fit attention à l’autre petite gourde de né moldu. Elle l’aurait presque oublié… Celle-ci saute d’ailleurs derrière son fils, comme s’il était capable de la protéger. Pathétique cette gamin ! Si Annabel souhaite l’attraper ce n’est pas son fils qui va l’empêcher tout simplement parce qu’il n’est pas très doué, aucune chance contre sa maman. Junko tente de se justifier au prés de Kyoschiro, c’est vrai que le garçon est tellement méfiant qu’il pourrait croire qu’elles font alliance pour le piéger. Anna’ ne préfère pas voir cette image écœurante, une sang de bourbe avec son héritier, quel déshonneur. La gamine ne dit rien à propos de ce qu’il vient de se passer. Tant mieux, ça sera plus facile. Car les humeurs de son fils soudaine, non merci. Annabel détache son regard de la jeune fille pour le porter à ce charmant petit brun. Elle prit à nouveau son air sévère, supprimant le regard meurtrier de tout à l’heure.

- Kyoschiro…

Légère pause de quelques secondes. Anna’ le fixe de plus en plus…

- Tu es en retard !

Fit la mangemort assez vite. C’est rare qu’elle voit son fils excepter pour les vacances. Et souvent, ils n’ont pas de discussion à part pour laisser place aux querelles familiale. Cette fois ci ne sera pas différente, Kyo connaît très bien ‘l’activité’ d’Anna même s’ils n’en parlent jamais. Elle sait qu’il ne dira jamais rien qui risquerait de la trahir. Le sourire d’Anna s’attarde un peu sur son fils, puis redescend vers cette jeune japonaise. Pour dire la vérité, cela ne plait pas du tout à la mangemort… Elle aimerais voir cette gamine partir, enfin c’est pas un problème, Kyoschiro va la chasser vite fais… Il le fait toujours, ça ne sera pas différent des autres fois.

Pensif, le jeune homme observe les traits de la femme qu’il appelle « mère », avec des yeux sombres. Il déteste sa façon d’agir, comment peut-elle envoyez une lettre pour lui annoncer une tel chose… et ensuite ce rendez vous, il aurait préférer ne pas la voir. Comme ça, il n’aurait plus qu’à la haïr encore plus, mais non, tout ce ne passe jamais comme on le voudrait. Surtout dans le cas de Kyo, tout à toujours mal tourné… L’élégante baisse doucement sa baguette, son regard figer sur lui. Le garçon quand à lui, ne quitte pas ces mouvements d’une perle. Pourtant Kyoschiro, le sait très bien, Annabel est la seul de tout les Mcian qui l’apprécie un peu prés, la seule qui ne le considère pas comme une erreur. Ce n’est pas pour ça, qu’il va lui pardonner quoique ce soit !
Sa mère de marbre devant la réflexion du Serdaigle, comme toujours en faite. Froide, elle lui reproche d’être en retard. C’est n’importe quoi, bref, Kyoschiro ne détache pas son regard d’elle. Jusqu’à l’apparition de Junko, un petit ange avec un monstre, c’est quoi la fin de l’histoire ? Un couple qu’on ne peu pas trouver… La petite japonaise se réfugie directement derrière lui, le garçon quitte un instant le regard de sa chère mère, par contre elle ne le congédie pas. « …Kyo’… Je… J’ai rencontré ta mère par hasard. Je ne savais pas que tu avais rendez-vous avec elle. Tu peux me croire… » Le préfet, l’observe à moitié bouche bée sans rien dire. L’eurasien connaît pas très bien Miss’ Hitoshi malgré ce qu’il c’était passé entre eux, peut être, que ce n’était pas une bonne idée, Junko était pas très bien et lui, bah il n’est jamais vraiment bien… Il à l’impression d’avoir mal agit envers elle, cette honte ! Par contre, elle, sa mère, il la connaît assez pour savoir, qu’elles n’ont pas parlé de la pluie et du beau temps en l’attendant. Le Serdaigle observe à nouveau sa maternelle sans répondre à Jun’ qui semble pas trop dans son état, c’est assez compréhensible cependant Kyoschiro ne dit rien du tout.

- Hm… Je sais ! La prochaine fois, je ne viendrai pas… J’espère que c’est une plaisanterie de mauvais gout.

Fit le garçon tout en fixant la brune, si froide, c’est difficile de croire une seconde qu’elle plaisante dans ce hibou improvisé. Kyoschiro se fais trop naïf, il sait qu’il ne doit pas se faire d’illusion, sa mère ne s’est jamais occuper de lui, pourquoi ça arriverais maintenant ? Elle va partir encore une fois… Ouais, espérons juste que ça se terminera pas mal, comme avant ! S’il aurait envie de faire du mal à une personne ce serais bien elle et le vieux Andy. Bref, le gamin n’a pas envie de rester ici, voir cette femme le dégoute plus qu’autre chose. Son seul regret pourrait être qu’elle est put voir Junko… Avant de prendre la décision de partir aussi brusquement qu’il est arrivé, Kyoschiro fixe sa mère à nouveau…

- …Valentine, m’as écrit ! On n’a plus rien à ce dire, je crois.

Répond assez rapidement le préfet, il ne sait même pas si sa mère est au courant de la survie de sa nièce. Ça serait bizarre qu’elle se préoccupe de ça. Kyoschiro, lui dit seulement de ce qu’il en n’est… Ensuite ça reste une histoire de famille assez glauque. Le garçon aimerait s’échapper de tout ça, il trop souvent fuit.
Kyo emprunte la main de la jeune Serdaigle… Elle ne doit pas comprendre grand-chose, il ne sait même pas ce qu’il devra lui dire.

- Viens Jun’, on s’en va !

Pas question qu’il la laisse ici. Il aurait préféré fuir tout seul dans un coin tranquille et sombre comme à son habitude. Cependant il n’a pas confiance en sa mère, il ne peut pas laisser la miss’ avec elle. Sans un regard à sa mère, il lui passe devant trainant Junko derrière lui !

Et voilà une fin de soirée dont elle se serait bien passée. Cette rencontre avec cette femme glaciale l’a toucha plus qu’elle le pensait. Sans doute fut-elle déçue dans un premier temps, qu’une Mère puisse être aussi méchante avec son propre fils. Junko a toujours connu l’amour sûr paternel et maternelle. Alors voir la famille de Kyo’ se déchirer à ce point, lui est tout simplement insupportable. C’est peut être à cause de cela que la déception fut rapidement transformé en haine. Une haine peut être moins forte qui abrite depuis peu de temps son cœur de jeune fille, mais ce sentiment qu’elle éprouve à l’égard de cette femme, n’est pas du tout agréable. Cette langue de vipère ne mérite pas d’avoir Kyoschiro comme fils. D’ailleurs, elle se demande même si c’est réellement sa Mère. Bien sur, elle ne connaît pas Kyo’. Juste une partie. Mais c’est suffisant pour être certaine qu’il est quelqu’un de bien…

…Tout c’est passé assez vite. Junko derrière Kyo’, ces perles brunes braquées sur cette femme en disaient long sur ce qu’elle pensait d’elle. Ce timbre froid et détaché d’Anna, piqua le corps de la brunette. Comme des aiguilles. La neige semblait chaude à côté de ses mots. Qui sait ce qu’elle lui aurait fait subir sans l’intervention de Kyo’ ! D’ailleurs, celui-ci prit la parole après l’avoir longuement regarder sans dire un mot.[Quoi ? Que pouvait-il bien penser à ce moment là ? Junko espère simplement qu’il a confiance en elle, assez pour la croire. Elle n’a rien à voir avec sa Mère. Rien du tout. Et tout cela, cette sincérité, se lit dans son regard qu’elle lui offrit à ce moment là.] Donc il prit la parole. Aussi sec et froid que sa propre Mère. Ce qui étonna Jun’. C’est bien la première fois qu’elle l’entend parler ainsi. Ils se détestent à ce point ? Que c’est triste. Comme elle a envie de prendre son Kyo’ dans ses bras pour le serrer fort jusqu’à ce que ce mauvais sentiment disparaisse. Mais ce n’est guère possible. Il doit souffrir depuis bien trop longtemps. Est-ce trop tard pour le sauver ?
Les pensées de la brunette fut rapidement dissipée. La conversation lui tira les chevilles pour la ramener à la réalité. Réalité dont elle ne comprenait rien du tout. Valentine ? Qui est-ce ? Valentine… Une amie ? … Ou… pire. Elle sentit comme une pointe d’amertume voiler son cœur. Mais le plus dure dans tout ça, c’est qu’elle ne comprenait rien à rien. Et pour le moment, elle ne voulait pas en savoir d’avantage. Qui sait ce qui passe dans la tête d’une Mère comme Annabel ? Elle pourrait la supprimer pour la faire taire à jamais. Hiiiii ! Elle sentit ses jambes se couper sous cette pensée. Mais la main chaude et rassurante de Kyo’ attrapa la sienne. Contact qui l’a tira une fois de plus, hors de ses pensées. Hm ? Quoi ? La surprise se lit sur cette bouille. Un regard pour Anna puis un second pour le jeune homme. ‘Viens Jun’, on s’en va !’ …Euh oui. A-t-elle le choix ? De toute façon, elle ne voulait pas rester une seconde de plus en compagnie de Madame Glaçon. Mais est-ce qu’elle souhaite se retrouver seule avec Kyo’ ? Elle ne le sait pas. Vu ce qui s’est passé la nuit dernière… Et maintenant cet épisode avec sa mère… Que va-t-il bien pouvoir lui dire ? Qu’est-ce que Junko va bien pouvoir lui dire ? Elle ne se sent pas super à l’aise. Son comportement de la veille lui est restée ouverte, comme une plaie mal soignée. Mais qu’importe. L’heure viendra où les explications seront déballées. Comme pour cette rencontre si inattendue…

…Junko est donc entraînée par Kyoschiro. Pas de contestation de la part de la jeune Hitoshi. Elle suit sans broncher. La tête tournée vers Mme McIan. Visage fermé. Ca lui ferait trop plaisir de voir de la peur dans le fond de ses prunelles. Mais elle resta stoïque. Ou presque. Anna serait trop ‘contente’ de découvrir que son fils a une liaison avec une sang-mêlé. Difficile de ne pas faire de faux pas. Mais ils se sont bien tirés de cette situation. Rien n’a trahit les deux jeunes gens. Du moins, c’est ce que ressent la petite Jun’.
C’est donc sous une pluie de flocons qu’ils décidèrent de quitter ce lieu. Mais au moment où ils passèrent devant Annabel, Junko ne put s’empêcher de lui souffler un…

-Au revoir Mme McIan…

Bien qu’elle n’éprouve aucune sympathie pour cette femme, Jun’ sait rester courtoise et polie. Puis son regard dévia sur Kyo’. Resserrant juste un peu plus sa main dans la sienne. Le laissant la guider sous un ciel qui s’assombrit…

Annabel reste de marbre devant la réaction de son fils, à croire qu’elle a l’habitude qu’il lui parle de la sorte. Bien évidement, ce gamin ne cherche pas à comprend les actes de sa famille. C’est bien dommage ! La mangemort ose un sourire caché, quand le gamin la menace de ne pas venir. Elle à entendu cette chanson des centaines de fois, il peut s’empêcher de revenir vers elle, c’est d’ailleurs ça qui le perdra. Pour l’instant, il est trop inconscient et naïf pour comprendre la réalité de son avenir et celui de son passé… Anna’ observe sans relâche les actions et réactions du jeune homme. Ces yeux le dévorent délibérément ! En effet, la jeune femme n’a jamais eu une réelle relation mère-fils avec lui. C’est d’ailleurs très étrange relation, Anna’ considère Kyo’ plus comme un « objet d’étude » comme dirait Andy. Bref, dans tout ceci, le garçon est trop jeune pour savoir quel secret à engager sa naissance. Déjà qu’ils ne les portent pas dans son cœur, ça sera pire quand il connaitra le mot de la fin.
Les pupilles vaillantes, Annabel aurait-elle oublié la jeune asiatique ? Non, cependant sa présence ici est vraiment gênante. La mère aimerais parler sérieusement Kyoschiro, elle à appris une fois par ses confrères, elle n’est d’ailleurs pas ravi que le jeune garçon se mêle de se genre d’histoire. Tant pis, le sujet ne connaitra pas le jour. Seulement un regard tranchant entre le fils et la mère. Il comprendra, qu’elle sait !...
Ce qu’elle s’attendait pas par contre, c’est qu’il lui crache à la figure le prénom de sa cousine perdue. Que signifie cette histoire.

- Ou est-elle ?..

Crache subitement Annabel, son regard change complètement cette fois-ci. Valentine est dangereuse, Kyo’ le sait pourtant il lance ça, comme si c’était une vieille amie. A quel jeu joue t-il exactement ? Ou est il devenu stupide ? Aucunes de ces suppositions, ne conviennent réellement à Anna’ ! Peut-être ne souhaite t-il pas s’exprimer devant son amie ? Ça parait normal, si celle-ci savais de quoi Kyo’ s’est rendu coupable, elle le fuirait !

- ..la lettre !...

La mangemort déglutit contre la fuite de Kyoschiro. En prenant l’autre gamine par la main, qui d’ailleurs Anna’ trouve l’attitude plutôt irritante. Cette gamine avais un peu de répondant tout à l’heure et maintenant plus rien, elle s’en remet à la protection de Kyoschiro. Ce qui est d’ailleurs le plus étrange, Kyo’ est un égoïste par nature, il se fiche pas mal des autres. Alors pourquoi cette fille en particulier ?... Il la observer longuement tout à l’heure, Anna’ la remarquer, comme un gamin cherchant une excuse quelconque… Et puis après plus rien, il n’a plus jeté un regard à cette fille sauf pour lui prendre la main. Cette Junko et lui cache quelque chose, quoique ce soit importe peu Anna’, mais l’attitude de la gamine prouve que c’est une chose qu’elle ne souhaite pas faire savoir… A Annabel en particulier ? Bref, la mangemort n’a vraiment le temps d’y réfléchir. Ce n’est pas encore venu le moment de la sortie ! Baguette toujours à la main, le ‘Au revoir Mme McIan…’ glisse doucement en travers de ses tympans. Anna’ fit vol face et empoigne le poignet de la gamine donnant un coup dans l’estomac du garçon pour qu’il la lâche. Bonne nuit Miss’ Hitoshi !

- Stupefix !

La jeune fille tombe sur le sol lourdement, Anna’ relevant sa baguette ne se préoccupant pas de l’état de santé de la Serdaigle. La mangemort fit un petit quart de tour devant la silhouette de Kyoschiro.

- Alors ? Ou est-elle cette lettre ?...

Anna’ hoche légèrement un sourcil en fixant son fils, elle aurait dû tuer cette enfant quand il n’était pas là ! Kyoschiro à déjà vu trop de mort pour quel tente se spectacle devant lui.

- Nous allons enfin avoir une discussion convenable toi et moi sans cette sang de bourbe qui te préoccupe tant… N’est ce pas mon garçon !

Annabel sourit sans gêne à son fils, cette fuite était tellement grotesque.

Quelle merveilleuse soirée, vous ne trouvez pas ?... Enfin non, pas celle du jeune Mcian dans tout les cas. Sa mère semble assez au courant de ce qu’il s’est passé dans le manoir avec les mangemorts et tout… Kyo’ le sait, il aurait mieux fait de pas se lever ce jour là, la prochaine fois, il se mêlera de ses affaires point final ! Le regard de reproche qu’elle lui lance, il l’ignore tout simplement ! Le Serdaigle est las de quelques disputes qui mène au final à rien, vu que c’est décidé d’avance qu’il aura toujours tord avec les Mcian. Sa maternelle insiste pour connaître l’emplacement de la lettre. Elle ne le croit pas peut-être ? Contrairement à elle, il évite de proférer des mensonges tout le temps, lui, il le ferait seulement ne pas nécessiter ! Kyoschiro ne répond pas vraiment à la question, seulement un regard, inutile et ignorant. Pourquoi a-t-il parlé de Valentine d’ailleurs ? Sans s’en rendre compte, Kyo’ à donner un prétexte à Annabel de ne pas partir. Maintenant elle voudra retrouver Valentine, ce qu’elle lui fera ça importe bien au jeune homme. Sa mort sera certainement le seul avenir que Anna’ souhaite à Valentine. Le Serdaigle devrais culpabiliser un peu après tout Valentine est la seul durant sa petite enfance à l’avoir défendu… Maintenant les choses on bien changer, dans une autre vie, ils auraient pu être de bon amis. Ouais, enfin, jamais rien ce passe comme on le souhaiterait ? C’est le cas de Kyo’ en tout cas ! Même quand personne ne gâche sa vie, il arrive à détruire lui-même… La nuit dernière ne sera pas une preuve ?! Kyo’ à tellement l’habitude de souffrir pendant un temps, que le bien et le mal, n’ont plus aucune différence pour lui ! Bien sur, qu’il préfère partir d’ici ! Seulement Anna’ semble prendre les décisions toutes seules et ne pas les laisser partir. Sans prévenir, elle empoigne Junko. Le coup qu’elle lui donne le meurtri pendant quelques secondes. Mais trop tard, elle à déjà jeter son venin sur la jeune Serdaigle. Kyoschiro grimace, cette force à vouloir manipuler les gens est vraiment innée chez cette femme qui se prétend sa mère. Le garçon lui jette un regard à tuer les morts. Anna’ rejette son indifférence sur la lettre de Valentine. Kyoschiro se remet sur pied avec peine, boitillant légèrement, tant pis.

- Relâche là !...

Ordonne t il subitement ! Junko n’a rien à voir avec tout ça, il ne permet pas qu’elle la mêle à tout ça… Même il ne lui permet pas de la toucher point barre. Le garçon saisit sa baguette d’un coup, bien qu’il est conscient que Anna’ pourrais le désarmer en un clin d’œil.

- Jm’en fiche de votre lettre idiote… Je l’est brûlé de toute façon ! Qu’est ce que ça change ?!...

Annabel reste de marbre toujours même quand Kyoschiro lève sa baguette. Il n’a pas l’attention de l’attaquer mais de libérer Junko. La mangemort se permet d’ailleurs une insulte à son égard. Kyo’ à déjà lui-même employé ce terme dans les moments ou il est en colère.

- Tss ! Vous ne la connaissez pas… Eviter ce genre de remarque ! Junko n’a rien à voir avec nous, alors laissez là partir à moins que je dois le faire moi-même !

Kyo’ sait qu’à partir de ce moment là, ça va être plus difficile… Le principal c’est que Jun’ parte avant qu’Anna’ décide d’éclatez ces foudres sur qui que ce soit ! Kyoschiro lève sa baguette en direction de sa consœur.

- Enervatum !

Au sol, gît la jeune et jolie serdaigle. Visage contre terre, barré de quelques mèches brunes, on pourrait presque croire que cette poupée désarticulée dort paisiblement. Hors, ce n’est pas le cas. Pauvre Junko. Stupéfixer sans comprendre quoique se soit, la voilà au sol sur un tapis blanc de neige. Une vraie merveille. Sauf que la merveille en question, intérieurement souffre. Heureusement qu’elle n’est pas consciente de tous ce qui se trame autours d’elle. De la relation plus que douteuse entre Kyo’ et sa mère. De cette histoire à ne rien comprendre de lettre et de Valentine… Valentine, un vrai mystère pour la brunette. Mais tout est loin en ce moment même. Elle épouse l’obscurité sous les yeux de deux êtres du même sang. Pourquoi tout doit être si difficile ! Jun’ ne rêvait qu’une d’une relation simple et solide… Elle ne voudrait pas être une barrière au jeune homme. Et un fardeau pour Anna’.

Alors qu’elle semblait être sur un nuage de coton, entre le mi-sommeil et le mi-étourdissement, Kyoschiro lança le contre-sort de Stupéfix sur la demoiselle Hitoshi, sous les yeux d’Annabel. La réaction ne tarde pas à montrer le bout de son nez. A moitié dans les vapes, le corps encore douloureux de la chute précédente, la petite brune émerge lentement. Ouvrant d’abord ses paupières très lentement, le blanc immaculé de la neige lui arracha une légère grimace suivit d’un râle de plainte. Sa tête est lourde et semble être martelé par un marteau. Dur réveil. Sa vision devient moins floue. Elle aperçoit deux pieds, ceux du jeune homme. Le temps de remettre la dernière scène dans l’ordre, Junko prit appuie sur ses paumes pour redresser le haut de son buste, la tête suivit dans la foulée. Une marque rouge lui barre la joue, mais ce n’est pas le souci. Il faut à présent se redresser. Tant bien que mal, elle se mit debout sur ses deux jambes encore tremblantes. Comme elle déteste de prendre un sortilège dans le dos >< Ce n’est pas très correcte Madame Mcian. Junko se souvient parfaitement de ce qui s’est passé. Elle avait la main de Kyo’ dans la sienne et ils étaient sur le point de partir. Hors, visiblement, ils n’ont pas été loin. Jun’ regarda Kyoschiro, sans vraiment sourire. Un visage fermé. Poings serrés. Il y a de la colère dans ce joli regard qu’elle lui offre malgré tout. L’envie de TUER sa mère lui traversa l’esprit. Elle reste bien calme. Soufflant lentement, pour se remettre de ses émotions. Et pour tenter d’enlever cette haine qui commence à lui voiler les yeux… Oh elle n’a pas oublié la présence de cette femme. La femme glaçon qui tire dans le dos des gens ! Désarmé en plus. Non, elle n’a pas vraiment avalé ce geste.

Il est temps de bouger à présent. La neige tombe à petits flocons et masque la vue de Jun’ par des petits points blancs. Elle n’a pas desserré les lèvres et les dents. Toujours de dos à Madame McIan, Junko prend la décision de rejoindre Kyo’. Sans lever la baguette vers elle… Et Dieu sait que c’est extrêmement difficile pour elle. Car adulte ou non, expérience ou non, Jun’ est capable de défier n’importe qui mais là… C’est belle-maman quoi éè Douce Junko. Mais elle a encore le sortilège à travers la gorge. Elle s’avance alors vers le jeune serdaigle, les jambes hésitantes et fatiguées. Elle n’ose pas se retourner pour regarder Annabel. Cette folle est capable de l’achever devant son chéwi éè. Encore quelques pas qu’elle veut rapide, et Jun’ vient de loger derrière Kyo’. Elle se blottie même dans son dos, visage contre lui, entourant la taille masculine de ses petits bras genre ‘protège-moi’ et les paupières mi-closes. Elle se sent en sécurité là, quitte à faire tomber le masque sur la relation des deux jeunes gens. Malgré la menace de la Reine Mère qui plane sur eux.

-…Je vais bien.

Souffle doucement Junko sans lever sa bouille vers le jeune serdaigle. Elle se veut rassurante pour lui, même si elle souffre de partout. Quant à Annabel, Jun’ ne la regarde pas. Elle ne veut pas, de peur de dire ou faire une grosse bêtise… ><

Le froid de la soirée, n’aurait pas refroidit les neurones de ce garçon. Annabel remarque un léger changement de climat, un orage se prépare et on dirait bien qu’il n’y a pas que la météo qui change. Kyo’ enfant intéressent, bien que garçon assez perturbé… Ce changement ne lui ressemble guère. Aurait il déjà oublié tout ce que Andy lui à enseigner ou plutôt imposé de force mais on s’enfiche c’est le résultat qui compte, non ? Pour la mangemort ce résultat est franchement décevant. Le jeune homme est plutôt réfléchit en tant normal, pas de hâte à agir si bêtement, c’est tout simple, ces gestes ressemblent à ceux de son père biologique. Hm… ! Il faudra corriger ça !
Son fils la menace directement, il demande d’obéir, comme c’est comique. Doit-elle lui rappeler sa situation pour qu’il se calme. Non, c’est idiot, il ne faut pas qu’il se rebelle trop, ça ne ferais que le perdre. Anna’ cru s’étrangler aux paroles de son fils. Il a brulé la lettre, l’imbécile ! La mangemort reste observatrice de la libération précipité de miss’ Hitoshi. Grimace lugubre et regard noir à Kyoschiro. Sans prendre gare à la gamine qui se réveille, Anna’ laisse couler sa colère plutôt calme pour le moment sur Kyo’.

- Tu l’as brûlé ?... Stupide Garçon, crache Annabel. Tu te rends même pas compte de ce qui risque de t’arrivé…

Annabel se tut subitement terminant pas ce qu’elle aller dire. Le regard du Serdaigle est bien parlant ou plutôt la maternelle comprend ce qu’il cherche à faire. Le gamin aimerait que Valentine le trouve, sinon pourquoi serait il venu si spontanément à pré au lard à ses risques et périls. Pourquoi agir de la sorte ? Anna’ regarde fixement son héritier.

- …Je te protégerais d’elle. Que tu le veuille ou non !

La sang-de-bourbe s’approche soudainement de Kyoschiro. Elle s’accroche à lui, comme une femme à son amant. Anna’ cru vaciller. C’est comme l’effet d’un poignard, ce garçon fait son possible pour détruire ce qu’il reste de sa famille. La mangemort eut comme une illumination sur Kyo’ et de ce qu’il prépare… Elle pose son regard sur la jeune asiatique, elle est sa complice alors ? Ou sinon, il se sert d’elle pour arriver à ses fins ? Anna’ repose son regard sur Kyoschiro qui ne cille pas. La mangemort conclu que son fils n’est pas si mauvais que ça après tout, c’est bien calculé pour se venger, seulement ça ne marchera pas. De un, Valentine à le libre champ sur lui puisqu’il se cache pas, et Kyo’ le sait bien qu’elle souhaite sa mort, il sait d’ailleurs que sa mère donc elle-même fera tout pour détruire les plans de Valentine, ça signifie la tuer… L’une des deux mourra, il est gagnant dans ce cas là ! Après comment il compte détruire celle qui reste, Anna’ n’a pas encore compris comment il va s’y prendre. Et de deux, sa carte maitresse, la sang-de-bourbe à elle seule, elle détruira l’honneur des Mcian, cela anéantira les efforts d’Andy il en mourra de honte si par malheur se réalise. Certaines choses restent encore floue, mais Anna’ est certaine de son résonnement, Kyo’ n’agit pas à la légère… C’est de la comédie pour gagner la confiance de la fille, donc elle ne sait pas ?... Anna’ doit reconnaître que Kyo’ est un vrai Mcian, manipulateur et surtout prêt à tout pour se venger même sacrifier son sang pour une impur. Anna’ ne peut pas lui permettre de réalisé une tel chose. La mère s’approche froidement de son fils qui as finit par baisser sa baguette silencieux. La mangemort aperçoit bien la lueur criante de la vengeance dans les yeux de Kyo’. Si c’est pas son plan, il en n’a un, il à un regard trop déterminé quand elle le fixe et quand c’est l’autre fille, il joue les gamins traumatisé par sa mère. Anna’ d’une voix sarcastique et remplit d’un dégout crache à son fils unique.

- Tu es fort Kyo’ mais ni toi ni cette sang-de*bourbe ne gagnerais quoique ce soit ! …

Anna’ force sur le « soit » à la fin, brusquement dans un geste rapide, elle lève le bras laissant paraître sa marque des ténèbres inconsciemment et frappe Kyo’ au visage de toutes ses forces qu’elle possède aujourd’hui.

- …Tu ressemble trop à ton père, ça va te perdre !

Sans perdre une seconde, elle s’éclipsa en transplanant, elle n’a pas le temps de rester ici, le devoir l’appelle. Mais la prochaine fois, il entendra le son de sa baguette…

La douleur reste passagère, les yeux ouverts en direction de Junko. Il n’a jamais vraiment lancer ce contre-sort avant ! Le garçon crut avoir fait pendant quelques secondes, une erreur, lui fessant oublier qu’il boite et qu’Annabel à oser le frapper pour mettre KO la miss’. Un soulagement ? Même pas, quand sa compagne sort du comac, non, il sera soulagé quand tout ceci prendra fin ! Bon sang !! Pourquoi Jun’ était dans ce lieu précis à ce moment là ? Il lui en veut soudainement, mais il se rend compte bien assez vite qu’il est le seul responsable. Après tout, la liaison avec la jeune fille, il la pas refuser au contraire. Il aurait du veiller à ce qu’elle ne vienne pas à pré au lard, aujourd’hui… C’est vrai ? Qu’il est devenu faible pour se lier aux autres ?!... Il ne se pose pas vraiment la question, son but réel envers Junko à bien évoluer. Pensif, Kyo’ perce le regard menaçant de sa maternelle. Rien à voir avec la petite Serdaigle cette fois, Anna’ cherche à l’étrangler mentalement à cause de la lettre. Le jeune homme se permit un sourire intérieur, malgré le fait que Jun’ soit ici, Annabel semble avoir mordu à l’hameçon. Le jeu qu’ils jouent tout les deux et bien plus dangereux que tout ce que pourra imaginer Miss’ Hitoshi, heureusement pour elle, elle est ignorante. C’est bien trop facile de tromper Anna’ mais seulement pour l’instant…

- Elle ne me fait pas peur !

Répond simplement Kyoschiro d’une assurance très posé d’un coup. Bien sur, c’est faux. Il craint Valentine, mais pas autant que le frère de celle-ci. Seulement il faut ce qu’il faut pour arriver à ses fins, non ?! Kyo’ n’a pas peur de mentir à Anna’, elle ne mérite rien de lui a part sa haine. La mangemort insiste sur le fait qu’elle fera tout pour le protéger de Valentine. Vraiment idiote ! Comment cette femme peut-être sa mère ? Elle ne fait preuve d’aucune lucidité et aucune logique… Anna’ fait exactement ce qu’il voulait qu’elle fasse, parfait !

- Je me passerais de ton « aide »…

Recrache Kyoschiro sur un ton froid et méprisant semblable au ton de sa mère. Il est conscient que sa « chère mère » ne laissera pas une fuyarde toucher à son fils unique. Kyo’ cache son air satisfait… Anna’ allais de débarrasser de Valentine ou vis vers ça. Junko s’était remise sur pieds, le seul point négatif dans son plan, c’est qu’elle soit là, ici et maintenant ! Elle s’accroche à lui, Kyo’ avait déjà rabaissé sa baguette depuis quelques secondes. La jeune demoiselle pourrait être or de contrôle si seulement… Kyo’ jette un œil à Anna’ qui semble pensive sur le coup. Le gamin ressent bien la haine qui flotte autour de la Serdaigle. Il regrette vraiment qu’elle est subit ça. Seulement ce n’est que peut de chose comparer à ce que Anna’ pourrais vraiment lui faire. C’est d’ailleurs un problème pour le garçon, tout va devenir encore plus compliquer que ce ne l’était déjà… !
La mangemort eut une réaction quasi prévu par Kyo’. Anna’ comprend que Kyo’ manigance quelque chose, ils n’ont pas besoins de mots pour s’expliquer. Le garçon risque un sourire sarcastique devant la grande réflexion de sa prétendue mère. Jusqu’à ce que Anna’ dise qu’il ne gagnera rien dans cette histoire. C’est ce que nous verrons. Kyoschiro pose légèrement sa main sur cette de Junko, cet affreux après-midi va ce terminer.

Quant Anna’ le frappe en plein visage, le garçon reste figer, non par la douleur mais par cette humiliation. Il en rage intérieurement. Il aurait put l’attaquer de front cette fois sans aucun remord pour son plan, tellement l’agressivité essai de reprendre le dessus sur lui. Pourtant il garde sa haine pour lui, Anna’ lance une phrase qui le perturbe assez, sans le vouloir, il redevint calme. Comment ça ?! Le garçon à assez connu son père pour savoir qu’ils n’avaient aucuns points en communs, c’est d’ailleurs à cause de ça que Kyo’ à longtemps crut que ce n’était pas son père biologique.

- Qu’est ce que ça veut dire ?!...

Le jeune garçon reste immobile quant Anna’ disparaît. Son père ne n’est pas réellement ?!... Non, Kyoschiro est sur que c’est encore une ruse malsaine de sa mère pour le perturber de ces objectifs. Faut pas qu’il ce laisse avoir cette fois…

…Encore le flou. Toujours le flou. Junko ne comprend rien à rien. Elle écoute, passive, derrière le dos de son Kyo’. Qu’est-ce qu’elle pouvait faire de plus de toute façon ? Cette folle est capable de la tuer sur place si Jun’ aurait tenté ou dit quelque chose de travers. Ce n’est pas le moment de mettre le serdaigle dans la merde. Bien qu’il y soit jusqu’au cou. Avec cette fameuse lettre qu’il a brûlé. Mais quelle lettre ? C’est quoi toute cette histoire ? Il a intérêt de lui expliquer les grandes lignes car là, Junko commence à avoir une petite peur sur la suite des évènements.

Cet affreux après-midi va se terminer ? Vraiment ? Junko l’espère. La présence d’Anna lui donne la nausée. Puis elle est vraiment impressionnante. La petite nippone écoute l’échange tout en se pinçant les lèvres. Elle se retient de rajouter des commentaires sur certaines choses. Notamment sur cette Valentine qui lui hante l’esprit. Mais chaque chose en son temps. Comme toujours, il faut prendre le mal en patience. Tu parles ! Junko a envie de sortir les vers du nez de cette mégère qui se croit tout permis. Jusqu’à frapper son propre fils en plein visage ! La violence du coup fit gémir Junko à la place de Kyo’. Elle releva de suite sa bouille inquiète pour fixer le profil de son petit homme. Il encaisse le Kyo’. Sa fierté aussi. Grr comme elle la déteste ! Les perles brunes de la petite asiatique se braquent de suite sur Annabel. Elle aurait pu la tuer sur place si ces yeux savaient lancer des éclairs. Mais la maternelle fit quelque chose qui glaça le sang de Jun’. La marque des ténèbres sur son bras…. Elle n’en revient pas. Pourquoi elle a ‘ça’ sur elle ? Pourquoi ? Anna disparaît sous le regard abasourdi de la brunette. Les mains lâchèrent la taille du jeune homme d’un coup sec. Puis Junko recula. Un pas. Un second. Un autre… pour venir se taper dans un vieil arbre. Elle fixe le dos de Kyo’ tout en portant ses mains contre sa propre gorge. Comment a-t-il pu garder ça pour lui ! Pourquoi il ne lui a pas dit plutôt que sa mère faisait partie des mangemorts ! Elle se sent trahie. Blessée… Elle est partagée entre l’envie d’hurler et de pleurer. Elle ne comprend pas…

-…Ta mère est… elle est…. Mais MERDE ! C’est un mangemort ! Tu sais ce que ça veut dire ?! Tu le sais ça !

Jun’ passe ses paumes contre son visage. Elle en baisse la tête et ferme les paupières. Tout semblait si beau. Si simple… Mais ça ne l’est pas. Vu la relation que Kyo’ a avec sa mère, c’est loin d’être un long fleuve tranquille leur histoire. Pour la première fois, tout semble se compliquer entre eux. La colère et l’envie sont là, chamboulant la petite brune qui ne tarde pas à avoir les larmes aux yeux. Trop d’émotions pour cette journée. Pourtant, elle a envie de se jeter dans ses bras pour le consoler, pour voir si son visage n’a pas de bleu vu la force qu’Anna avait déployé pour le frapper. Elle a envie de le bercer, de l’embrasser. De dire des choses que seul, Kyo’, est disposé à entendre. Mais au lieu de ça, elle se laisse dévorer par sa haine envers cette femme et cette impression d’avoir été trahie et manipulée par le jeune homme. Une sang de bourbe, fille d’un Auror avec un sang pur, fils d’un Mangemort… Elle croit rêver !

-Tu t’es bien fichu de moi… Je suis quoi au juste pour toi, Kyoschiro ? Un objet de vengeance que tu utilises contre ta Mère ? Dis-moi ! Je représente quoi à tes yeux !

La douce relève son minois attendrissant vers le jeune serdaigle. Elle le toise tout en baissant ses bras pour les laisser le long de son corps, poings serrés. Junko a envie de lui crier dessus qu’elle l’aime par-dessus tout mais… mais comme elle ne sait pas si c’est réciproque, et vu ce qu’elle vient de voir et entendre… elle a presque un doute. Et ça, ça lui fait horriblement mal. Elle ravale un sanglot. Petite chose si fragile… Jun’ laisse échapper quelques mots de sa gorge, des mots qui sont sorties tout seul…

-La nuit dernière… tu as fais semblant ? … Non. Je ne veux pas le savoir…

Elle se pince fortement la bouche tout en baissant à nouveau son visage. La colère est passée… Junko se sent plus légère… et avant de se détourner une fois de plus en direction de l’arbre, elle murmure dans un souffle un ‘Je t’aime’.

Anna’ préférer encore une fois la fuite, jamais ils ne finiront leurs « conversations ». Elle à toujours le mot de la fin. Le garçon s’est juré qu’un jour viendra, c’est lui qui prendra le dessus… Il effacera sa honte, et ceux de sa famille devrons le respectez et subir sa vengeance. Ça fait des années qu’il attend, ce n’est pas maintenant qu’il va s’arrêter, ce n’est pas maintenant… non, et puis il est plus proche de son but que jamais. Il déglutit, qu’Anna est compris certaine chose, sans la présence de Junko… Jun’ ! Le jeune homme tourne les yeux en direction de la Japonaise. Elle recule, encore et encore ! Il reste immobile la fixant ne disant rien du tout. Elle peut s’estimer heureuse d’être toujours en vie, c’est le seul point positif pour elle. Elle se met presque à crier, elle est en colère c’est certain. Au mot « mangemort », Kyoschiro réagit un temps soit peu mais ne baisse pas le regard. Stupide mère… ! Si c’était une autre personne en face de lui, et non Junko. Le jeune Mcian l’aurais frappé jusqu’à ce qu’il ce taise… ça n’aurais pas était la première fois. Le garçon reste inerte mais gardant un sombre regard, cependant il ose un œil autour d’eux pour veiller qu’il n’y est personne. Heureusement ! Ils sont seuls maintenant. Jun’ est inconsciente d’avoir dit cette phrase, il espère vivement qu’elle ne le redira pas… ça vaux mieux pour elle, tout comme le reste de sa famille il n’est pas du genre à être indulgent.

- Ne le redit pas !...

Fit il simplement en parlant calmement, qui vu son tempérament, c’est un miracle. Bien que sa phrase sonne comme un avertissement. Qui pourrait être fier d’avoir un parent mangemort ?! La compassion pour Jun’ est présente dans son esprit, elle agit comme une barrière. Il ne pourra rien lui faire !
Kyo se tourne à présent face à elle, ce que ça veux dire ?! Et ben, …rien ! Il le savait depuis longtemps, la seule chose dont il n’avait pas penser c’est que Junko sache… Les larmes finirent par arrivées aux yeux de la demoiselle, pourtant il reste toujours sans réaction. Elle fini par l’accuser de servit d’elle…

- Pardonne-moi ! Seulement, tu as raison…

Il tourne légèrement le regard de la jeune fille. Quelle erreur à t il fait ?! Tout ça c’est la faute d’Anna’… Il sera enfin heureux le jour ou elle lui suppliera de pas réalisé son plan… Mais pour le moment, elle à réussi… A perturber Junko.
Ce qu’elle représente… La Serdaigle jette sa dernière phrase qui brusque un peu le garçon !

- Quoi… !

Le garçon réalise enfin la situation dans laquelle il se trouve ! Un peu différente de ce qu’il penser… Qu’est ce qu’elle croit… Que c’est son passe temps favori de mentir, en faite il n’a pas vraiment le choix, s’il veut vraiment s’en sortir et ne pas finir comme sa mère.

- Jun’… Je ne voulais pas te faire de mal ! Et je n’ai pas envie que tu me quitte… C’est vrai que je voulais…

Pourquoi Junko, plus qu’une autre ! Il en sait rien, la première fois qu’il la rencontrer, elle sembler être la simple petite fille parfaite pour son plan… Mais les choses ont changé, il n’avait pas prévu qu’il pourrait tomber amoureux d’elle. Depuis l’épreuve avec Doze, il sait qu’il l’aime… Jun’ à le droit d’être en colère, mais qu’elle ne parte pas, il à vraiment besoin d’elle maintenant… Avoir besoin de quelqu’un, il n’en à jamais eu l’occasion, ou ceux qui ont tenté de l’aider son morts… Mais à l’époque, il ne pouvait pas faire grand-chose, que là, c’est différent, « ils » s’attaqueront pas à Jun’ !

- ..c’est différent maintenant ! Et j’ai besoin de toi !

En même temps, il aimerait la rejeter pour la protection de celle-ci ! Elle sera plus heureuse sans les malheurs qui entourent au fur et à mesure la vie de Kyoschiro et de son nom maudit. Il n’a seulement pas le courage…

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