...Dilemme...[Pv Kyo' & Keii' <3]

…Depuis cette douloureuse rencontre, Junko a erré toute la fin d’après-midi dans les rues commerçantes. Elle a marché… marché… à avoir des ampoules aux pieds. La scène entre Annabel et Kyo’ ne fait que de la hanter. Elle repense à toute cette histoire. Aux paroles douloureuses échangées. Si c’était possible de remonter le temps, elle le ferait. Elle n’irait pas à la Cabane hurlante. Tout à commencer là-bas. Et dire qu’elle imaginait la Mère de Kyo’ douce comme tout, souriante et parlant de son fils avec une pointe d’admiration dans le regard… Elle s’est lourdement trompée ! Cette femme est froide. Odieuse. Terrifiante et tellement mangemort… Pourquoi ! Pourquoi il a fallut qu’elles se rencontrent ? C’est le destin ? Qu’il aille au Diable ! Junko a terriblement peur de l’avenir à présent. Elle a cet affreux doute d’avoir perdu celui qu’elle aime… Pourquoi l’Amour est si compliqué ? …

Pourquoi a-t-il choisi ce lieu de rendez-vous ? Ca lui rapelle tellement de chose ! Leur première rencontre. Leur premier rire. Leur première fois.... Et si c'était là que tout devait prendre fin ?... Junko en a les larmes aux yeux.
La salle commune est vide à cette heure de la nuit. De peur des représailles du Préfet et surtout parce qu’il est tard ou plutôt vise versa xD. La Lune éclaire la pièce d’une jolie lumière blanche et voilée. Ca la rend mystérieuse. La cheminée est éteinte. Nettoyée de ses cendres. Il reste encore quelques bouquins entassés sur la table basse, preuve que quelques élèves ont joués les feignants. Le silence est le seul maître du lieu. Junko entre alors lentement dans la pièce réservée aux Serdaigles. Elle s’avance d’une démarche lente et gracieuse, cherchant du regard une quelconque présence. Mais visiblement, elle est seule. La tête baissée, les mains en prière sous son menton, elle avance jusqu’à la fenêtre. Pas de Kyo’. Soit c’est elle qui est en avance ou lui qui est en retard… Mais s’il ne venait pas ? Ca voudrait dire que… Elle chassa ces pensées tout en hochant doucement sa tête de droite à gauche. Elle s’interdit de croire qu’entre eux, ça sonne la fin. Elle pose une main et son front contre la vitre froide, laissant un nuage de buée se dessiner dessus.

‘Kyo’… Kyo’ où es-tu ?’ Elle est inquiète. Elle ne comprend pas pourquoi. C’est étrange cette sensation de lien qu’elle semble avoir avec lui. Comme si elle ressentait toutes ces émotions en elle. C’est presque étouffant. Elle se pince doucement les lèvres l’une contre l’autre, fermant les paupières lentement. Jun’ a réussit à garder toute cette peine en elle… mais là… elle n’y arrive plus. Tout contre la fenêtre, elle se lâche. Elle sanglote comme une petite fille brisant le silence de mort qui régnait dans la pièce. C'est un chagrin qui sort de ses yeux... De la peine et une souffrance muette. Junko s'en veut terriblement de lui avoir dit toutes ces choses... Mais les regrets ne le feront pas revenir. Alors qu'elle tente de se calmer, elle entend que la porte s'ouvre juste derrière elle. Elle sursaute et se redresse immédiatement. Elle sèche rapidement ses joues à l'aide d'un bout de manche et la petite brune se retourne rapidement pour voir qui est entré. C'est lui... C'est son Kyo'... Ses yeux se plissent, l'obscurité n'aidant en rien sa vision. Jun' se décale du bord de fenêtre pour courir vers la personne...

-Kyo' ! !

Hiiii ! Stop. Ce n'est pas lui... Non... Junko s'arrête net dans son élan, posant dans la foulée une main sur le dossier du canaoé à sa droite. Elle se pince la bouche tout en fronçant ses sourcils. Elle observe l'intrus qui vient de pénétrer dans la salle commune...

La nuit… l’obscurité était complète, les reflets de la lune éclairaient quelques passerelles du terrain, Keiichiro arrivait à se diriger grâce à cela, il avait la vue un peu brouillée, ainsi que son esprit. Il était difficile pour lui de se diriger correctement. Encore sous un peu sous l’effet du sort qu’il avait reçu. D’ailleurs il avait laissé le préfet là où il s’était écroulé après son attaque, bien sûr cette rencontre avait embrouillé Keii’ à vrai dire. La manière dont le serdaigle s’était comporté, ce n’était certes pas digne d’un préfet mais en plus, il avait plusieurs eu tendance à parler seul. Mais ce n’était pas son problème après tout, seulement il ne sait pas vraiment ce qu’il pourrait bien se passer si ils venaient à se croiser d’ici peu. Keii’ serait sur ses gardes, baguette cette fois ci en poche. Il a bien compris la leçon ce soir, une fois de plus. Il espérait pouvoir, maintenant, rentrer se coucher, et oublier cette affreuse douleur qu’il avait été obligé d’endurer quelques minutes plus tôt.

Marchant tranquillement, pour ne pas s’écrouler à un moment ou un autre, il réussit à atteindre la grande porte d’entrée, la poussant juste un peu, juste de quoi pouvoir passer son corps et la refermer rapidement. Il se dirigea donc vers les escaliers qui l’avaient mené à cet incident, ce n’était que son inattention qui était fautive. Les montant en s’aidant de la rembarre, son état physique en avait pris un coup. D’ailleurs le poing qu’il c’était pris en tout premier, un petit picotement lui était resté. Cette soirée lui restera. Lui qui n’avait pourtant pas commencer une si mauvaise journée, il fallait qu’elle se finisse d’une manière aussi lugubre. Plus il avançait plus il faisait attention à ne pas siller, surtout que les prochains escaliers qu’il devait emprunter était du genre mouvant. Un pas de travers il pouvait tomber, enfin il ferait de son mieux pour ne pas perdre son attention. Et surtout il espérait ne pas se faire attraper par un autre préfet ou pour le surveillant. Keii’ avait vraiment beaucoup de mal à réfléchir, et quand il fut arriver à l’étage qu’il désirait il se précipita vers le tableau dit le mot de passe et … au lieu d’entrer correctement dans la salle commune des serdaigles le garçon trébucha silencieusement, une grimace apparut dés lors sur son visage, plus de force non plus pour contrôler ses expressions.

Keiichiro était maintenant à l’intérieur, il ne voyait pas grand-chose, mais une voix perce le silence qui régnait juste avant qu’il n’entre, « Kyo’ ! ! ». Ca fait tilt dans son esprit ‘Kyo’chiro’. Et cette voix il l’a connaît aussi, il l’a reconnaîtrait parmi des millier. Jun’ que faisait elle la à cette heure, dans l’obscurité. Il pressa juste le pas pour apparaître devant elle. Bien sûr il ne lui conterait jamais les prouesses de ce soir. Mais cacher ses expressions sa douleur, sa fatigue et mentir en même temps, ce sera sûrement ça qui sera le plus dur.

‘- Désolé … c’est Keii’ .’

Sa voix avait tremblé, il fallait bien qu’il efface le doute de la jeune fille. Il se rapproche doucement d’elle, et lorsqu’il se retrouve devant elle, le garçon s’étale sur le canapé, pour se reposer un peu, posant tout de même son regard sur Jun’.

‘- Que fais tu ici, si tard ? Je suppose que tu attendais ‘Kyo’’ ?’

Il avait dit ça simplement. Keii’ ne savait pas vraiment de quelle manière il devait se comporter pour le moment. Juste éviter tout soupçon, seul problème sa joue qui était un peu endolorie et son corps qui avait besoins de repos. Il fit un sourire très discret à Jun’, presque illisible sur ses lèvres.

Les paupières s’ouvrent à nouveau, un mal de tête s’oppose au jeune Mcian. Kyoschiro commence à peine à revenir à lui qu’il commence déjà à ce demander ce qu’il s’était produit… Sa mémoire fut défaillante rien que quelques secondes. C’est un étonnement qu’il ce réveille aussi rapidement. Il décolle sa joue de l’herbe humide baissé par la fraicheur de la nuit. Il écarquille les yeux un peu plus. Une grave erreur vient de se produire, ou est le garçon ? Kyo’ avait beau chercher à droite à gauche… Il est parti, pourquoi est il étonné qu’il est fuit ? Le préfet se mord légèrement la lèvre inferieur. Va falloir qu’il le retrouve pour effacer partiellement sa mémoire. Il est obligé de le faire. Faut pas que ce gamin parle à qui que ce soit de ça. Kyoschiro se relève avec le peu de force qui lui reste, il ramasse sa baguette au passage… Encore debout, on dirait que Jason le sous-estime fortement. Kyo’ aurait put sourire qu’il avait une certaine force mais son cœur ne lui en dit pas. Avant de repartir vers le château de Poudlard, il se devait de faire quelque chose… Le Serdaigle prit une potion qu’il avait faite lui-même auparavant. Il prévoit en quelques sortes les apparitions de Jason ou alors c’est pour quand Anna’ l’attaque ou encore pour Valentine. Ça fait pas mal de chose… Le Mcian but la potion d’une traite sans ciller… Dans quelques secondes le liquide aux propriétés guérisseuse fera son effet… Toutes ses blessures disparaîtront par magie. La médecine magique est l’un des talents les plus percutants des Mcian… bien que cette potion là, à des propriétés de magie noire… Kyo’ en connaît malgré lui beaucoup sur ça ! Ce n’est pas plus mal, sinon il ne pourra pas battre les Mcian, ils sont bien trop fort pour lui à cet instant.

- Tergeo !!

Son sang disparut en quelques instants… C’est bon, c’était correct maintenant pour retourner à Poudlard. Il pouvait maintenant retrouver ce gosse, c’est une chance qu’il soit de Serdaigle. Il le trouvera certainement à la tour. Si c’est le cas, ce type est stupide… C’est le premier endroit ou Kyo’ irait le chercher… Mais il lui faut prendre ce Keii’ à part sous les yeux de personne. Sinon il devra aussi effacer la mémoire des témoins, et ça ne serait pas une bonne chose. Kyo’ n’aime pas agir de la sorte, cependant il n’a pas le choix. Tant pis ! Le Serdaigle trace rapidement le chemin jusqu’à Poudlard… Arrivant aux grandes portes, il jette un œil rapidement à la pièce, il utilise encore le sortilège de nettoyage pour effacer les traces précédentes de son passage. Il ne peut pas se permettre le moindre indice sur ce qu’il s’est passé ce soir. Kyo’ monte les marches rapidement… Il doit se dépêcher de trouver ce gosse, et en finir avec cette histoire. Il évite de rencontrer d’autres surveillants… Il ne doit pas perdre de temps. Enfin Kyoschiro arrivera prés de la salle commune des Serdaigle. Il pousse un soupire juste avant de s’adresser un tableau… Il lui reste plus qu’une chose à faire, agresser encore une fois l’autre… C’est dur de savoir qu’il doit en arrivé là. Ça va être difficile de se regarder dans la glace demain matin, enfin que peut-il faire d’autre… Le Keii, n’acceptera jamais de coopérer avec lui, après ce qui viens de ce passé. De plus, Kyo’ fait très rarement confiance aux autres. Lui répond au portrait sans hésité… Pénétrant à la suite de ça ! La porte menant chez les Serdaigle était resté à demi ouverte… Kyo’ entendit des voix dont une qui le frappe. « Junko… », Avec tout ça, il avait complètement oublié ce qu’il lui avait dit. Elle est venue, Kyo’ ressentit un léger pincement… Cependant, il ne s’attendrit pas plus quand il s’aperçut que l’autre type était là… Le Keii ! Enfin, il le retrouve. Mais il ce trouve dans un drôle de dilemme maintenant. Que doit-il faire ? Kyo’ reste caché pour le moment, ne montrant aucun signe de sa présence aux deux autres. Ils se connaissent, on dirait… C’est mal d’espionner, peut-être ? Mais il à besoin de savoir quelle sont ces relations avec sa petite amie ou du moins si elle veut le rester ? Si elle est ici, c’est qu’elle le veut, non ?... Il attendra un peu, juste pour savoir…

- Keii' ?

Elle ne s'attendait pas à le croiser ici. Et à cette heure-ci ! Il n'a donc pas peur de se faire choper par le Préfet ? Il faut croire que non. Mais en même temps, ce n'est pas une surprise de voir le garçon trainer dans les couloirs à une heure assez avancée. Keii' a toujours été comme ça. Et il est souvent accompagné de Miss Solitude. En entendant sa voix familière, elle se sentie un brin plus...soulagée. Elle ne sera pas seule à attendre Kyo' bien qu'elle aimera par la suite, être en tête à tête avec son Chéri. Bref, en attendant, elle fut surprise de le voir un peu distant et prendre place sur le canapé. Elle l'a suivit du regard. Un sourcil arqué. La main sur le divan caressa le tissu alors qu'elle s'avança vers lui. C'est sans doute ce geste qui sauva Kyoschiro. Car Junko a détourné le regard au moment où il pénétrait dans la pièce. La petite brune ne tarde pas à se placer face à Keii' et devant la table basse. Elle lui adresse un mince sourire avant de répondre de sa voix douce et voilée.

-Tu as vu juste. Nous avons rendez-vous. Keii'.... Tout va bien ? Je te sens pas comme d'habitude. Tu as l'air...sonné.

La Belle plie ses genoux pour se placer entre les cuisses de son ami. Elle redresse la tête pour mieux l'observer, les yeux plissés à cause de l'obscurité qui règne dans la salle commune. Il y a juste quelques faisceaux de lumière lunaire ici et là. Eclairant un bout de la bibliothèque, un second le bord de la petite table. Une chance pour Keii' car son visage est caché à Junko. Du moins, elle ne le voit pas correctement. Jun' lui sourit doucement et soulève les fesses tout en plaquant ses paumes sur les cuisses de Monsieur Serdaigle. Juste pour avoir un point d'appuie. Son visage prend alors de la hauteur et elle se penche sur lui pour venir lui embrasser la joue abimée. De loin, on peut penser qu'elle l'embrasse tout court mais ce n'est pas le cas ! C'est une bise qu'elle vient lui offrir avant de reprendre place sur ses propres talons.

-Keii'...J'ai l'impression que tu me caches quelque chose... Je me trompe peut être mais...

Elle touche ses lèvres du bout de ses doigts puis elle tend la main vers la joue qu'elle vient tout juste d'embrasser, se relevant une fois de plus pour être à bonne hauteur. Elle lui caresse alors doucement ce côté de visage tout en plissant les yeux.

-T'es blessé ?! Keii... T'es blessé !

Elle hurle presque la demoiselle. Non mais ce n'est pas la journée ! C'est pas possible ! C'est un enfer ! Vivement que minuit sonne pour en commencer une meilleure car là... C'est la cerise sur le gateau. Annabel; Kyo' et maintenant Keii'...

Complètement affalé sur le canapé de la salle commune, Keii’ sent le poids qu’il ressentait jusque la s’évanouir, s’enfonçant peu à peu dans le fauteuil, rien que ça le soulager. La mine fatiguée il fixait Jun’ dans l’obscurité de la salle, pas simple de la voir correctement avec le peu de lumière que les rayons de la lune laisse échapper, malgré tout il remercie ce peu de luminosité. Il aurait préféré ne pas la rencontrer dans ce pitoyable état. Il est littéralement ‘mort’, physiquement ainsi que moralement, pour l’instant, peut être que les jours passant il ira de nouveau mieux. Il l’espère sincèrement. Alors qu’il commençait à somnoler, oui la fatigue l’emportait déjà, la petite voix de Jun’ le fit revenir à la réalité… Bien sûr qu’il n’allait pas bien, seulement il ne pouvait pas se permettre de le dire à Junko. Par peur de l’inquiéter. Gentiment il lui répondit.

‘- Je vais … très bien … !’

Accompagné d’un petit signe de tête et d’un sourire qui normalement censé rassurer la serdaigle, ne montrait qu’au final ce n’était qu’un petit mensonge. Keiichiro n’était pas du genre a allé ‘bien’, mais il lui arrivait de surmonter sa tristesse et d’aller mieux. Soudain Jun’ se baisse devenant dorénavant plus petite que lui. Entre ses cuisses… Quelques mèches de cheveux lui tombent sur le visage, pour mieux cacher l’expression de ses yeux. Il a horreur que ses émotions paressent à travers son regard. Il a trop peur de se trahir lui-même. Junko se relève alors, s’appuyant sur les cuisses du garçon, juste un peu douloureux, mais il ne le montre pas, difficile. S’en suivit un baiser de la demoiselle sur sa joue… la mauvaise, celle où il s’est pris le point du préfet. Cette fois ci ça ne rate pas, il grimace légèrement. C’est tellement gentil de la part de son amie, par la même occasion il ne se gêne pas pour le lui rendre. Il essaie de lui rendre un sourire sincère en retour. Il essaie de lui rendre un sourire sincère en retour. Mais Junko semble encore soupçonneuse, elle est assez perspicace.

‘- Mais non … je …’

Il s’arrête de parler, à vrai dire il refuse de lui mentir mais il ne souhaite pas non plus lui révéler ce qu’il c’est réellement passé ce soir. Il sent maintenant le contact de main de la demoiselle sur sa joue, un petit picotement. Il laisse échapper un petit son, qu’il essaie de ravaler, mais trop tard … Jun’ l’a très vite compris, puisqu’elle se met à crier.

‘- S’il te plaît Jun’ … moins fort …’

Le regard baisser, il n’ose pas la regarder en face. C’est assez douloureux pour ses tympans et lorsque l’on est fatigué, les cris ne sont pas forcément agréable et il ne souhaite que tout le dortoir soit réveillé.

‘- O…oui…mais c’est rien !’

Mais soit il ne lui en racontera pas plus. Ou bien il devra sortir un mensonge bien plus gros que lui. Un léger soupir s’échappe de sa bouche. Il n’a pas sentit quelconque présence autre que celle de Jun’. En ce moment même il aimerait fuir cette situation mais étant abandonné de trop de force, il reste assis dans le fauteuil, ses prunelles cachaient.

La voix de Junko fut la plus entreprenante… C’est en partie à cause d’elle, que le Serdaigle pense que c’est mauvais d’espionner cette conversation. Enfin, elle s’habituera, peut-être… D’après ces mots, elle connaît plutôt ce gosse. C’est son ami ? Kyo’ le connaissez pas jusque là. Enfaite il se rend compte qu’il ne connaît pas du tout les gens que fréquente la jeune miss. « Tu as vu juste. Nous avons rendez-vous. Keii'.... ». Ah ! C’est ce fichu entretien de la vérité… Kyoschiro l’aurais certainement pas oublié sans la venue de Jason et de l’autre niais. Dans tout ceci, le préfet jette un œil aux deux jeunes gens. C’est surtout l’attitude de sa ‘copine’ qui l’étrangle à moitié. Kyo’ reste pourtant silencieux, mais encore sombre, trop sombre… Les deux Serdy’s continuèrent leurs ‘conversation’ sans que le jeune Mcian intervienne. Le garçon ce lèche légèrement la lèvre, et ferme les yeux après le ‘baiser’ de Junko. Il retire son regard de cette scène absurde et dégoutante. Dans ce petit moment de faiblesse, Kyo’ aurait bien aimé voir Jason intervenir… Même contre Jun’, s’il ne peut pas supporter une chose : c’est la trahison. Elle empeste à plein nez. Kyo’ se calle contre le mur n’observant plus les deux autres… Si Jason était là, il lui dirait « Je t’avais prévenu… ! », Kyo’ lui rétorquera, « Il y a certainement une explication logique à tous ça… »… A ce moment Jason rira encore, et lui dira «Oui, Kyo’… Comme la dernière fois, comme la dernière fois ! ». Le garçon crispe petit à petit son point fermement en repensant à ce souvenir. Cependant Jason aurait raison, comme la dernière fois… La trahison ne lui est pas inconnue dans les deux sens. Seulement Jason parlerais d’une trahison qui se rapproche de celle-ci sauf que ce n’est pas pour un autre qu’il s’est fait trahir par cette fille autrefois. Kyo’ referme sans esprit sur ce souvenir… Il en n’a marre d’être si naïf ! Quel imbécile… !!!!
« O…oui…mais c’est rien ! », Kyo’ en n’avait aussi marre de devoir supporté la conversation de ce couple de pacotille. Ça l’écœure tellement ! C’est le moment d’agir, et de ne pas laisser encore cette fille le libre champ pour se moquer de lui. Peu importe, ce gars, il avait prévu de lui effacer le mauvais souvenir de tout à l’heure… Tant pis, il le gardera. Façon ce genre de type à l’air d’avoir la vie simple… C’est ce qui à le don de dégouté encore plus le jeune Eurasien. Kyoschiro ouvre la porte assez brutalement, au moins pour l’effet de surprise… Sa baguette pendante dans sa main se relève soudainement… Non, pas pour attaquez les deux autres, mais pour donnez vies à toutes les bougies environnant la pièce. Révélant clairement cette fois l’état de Keiichiro et peut-être aussi la colère de Kyo… Le préfet arpente un léger sourire, ce qui n’est pas très rassurant…

- Ce n’est rien ? Tu es sur ?...

L’envie de l’étrangler lui passe au dessus. Kyo’ s’en retiens fortement. Il reste calme, alors qu’en général ce genre de situation le fait péter. Il les regarde de haut ces deux là !... Bien sur, à ce moment là, Kyo’ ne s’imagine même pas que la relation de Jun’ et Keii’ n’est qu’amical… Pour un gosse, qui n’a vu que de la trahison et des pièges, n’est ce pas normal ? Il savait que c’était trop beau, pour que Junko l’aime vraiment… Tout ce qui s’est passé, c’était du vent… Elle s’est bien amusée maintenant autour de l’autre… Pathétique ! Kyo’ s’attend plus à être trahi que de laisser une certaine confiance… Il n’a plus confiance en Junko. Elle ne fera plus jamais parti de son ‘cercle’ ! Cela peine affreusement Kyo’, bien qu’il ne le laisse pas voir… Ce qu’il va faire maintenant ? Bonne question… Il ne va pas la forcée à l’aimer, c’est stupide ! Kyoschiro baisse légèrement sa baguette… Sa tumulte aurais pu attirer des élèves, si c’est le cas, il n’hésitera pas à les chasser… Le Mcian ce rapproche doucement d’eux, …qui sont sur le canapé. Kyo’ secoue la tête négativement avec une légère grimace en fixant le regard de Junko.

- C’est comme ça en fait !...

Il détourne les talons en partant vers le dortoir des garçons. Il n’avait rien à dire à ces deux là. S’il reste une minute de plus, il pourrait faire une bêtise qu’il regrettera…

Une trahison ! Aider un ami est une trahison aux yeux de Kyo’. Pour Junko, c’est tout simplement naturel. Elle déteste voir les autres dans le besoin. Blesser ou triste. Elle a toujours tendue la main aux personnes, ça ne changera pas aujourd’hui. Elle a même été capable de défendre un Serpentard. Sa bonté l’a perdra tôt ou tard.[Oh la rime xD] Une main plaquée contre sa propre bouche, elle fixe Keii’ avec de grands yeux avant de les plisser légèrement tout en l’observant. Comment il s’est fait ça ? C’est The big question. Connaissant le jeune Serdaigle, elle est certaine qu’il ne voudra rien lui dire de plus, à son grand regret. Keii’ a toujours eu son côté mystérieux et fier. Et étrangement, ça lui rappel quelqu’un. La petite demoiselle se redresse alors doucement pour être debout, face à lui. La tête baissée en direction de son ami, elle voulut répliquer mais l’entré fracassante de Kyo’ la coupa dans son élan. Elle en sursauta même. Qui peut bien venir à cette heure-ci ? Un surveillant ? Un professeur ? …Kyoschiro ! En le voyant, Junko perdit de sa mauvaise bouille pour sourire à nouveau. Il est venu ! Il est venu ! Il ne l’a pas oublié. La petite brune sent son cœur s’emballer contre sa poitrine. Comme à chaque fois qu’elle le voit. Elle est heureuse. Les lumières des bougies s’allument les unes après les autres, dévoilant la salle et les trois personnes nettement. Junko en profita pour regarder le visage de Keii' à présent éclairé. OMG ! C'est pire qu'elle ne le pensait. Il s'est frappé pour avoir sa bouille aussi abimée. Qui est le crétin qui a osé lever sa main sur lui ? Serrant des poings, la brunette ravala sa cascade de questions. Elle ne veut pas embarrasser son Best devant Kyo'. Il doit déjà être assez humilier comme ça. Junko lâche un soupir et se tourne ensuite vers le Serdaigle bien trop calme à son goût.
Miss Hitoshi en profita pour s’avancer vers son petit ami mais elle se stoppa net en remarquant son comportement si… froid. « Ce n’est rien… Tu es sur ? » Quoiiii ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’il sait ce qu’il s’est passé avec Keii’ ? Junko se retrouve entre les deux. Elle tourne sa bouille pour regarder son ami sur le canapé puis elle revient à Kyoschiro. Sans trop comprendre. Mais ce qui l’inquiète encore plus, c’est le comportement du Préfet. Pourquoi il la toise de cette manière ? Comme si elle était coupable de quelque chose. Jun’ ne comprend pas. Elle fixe son Serdaigle tout en avançant vers lui, mais celui-ci tourne les talons pour rejoindre l’escalier qui monte aux dortoirs.

-Kyo’ ! Mais attends … Tu ne peux pas partir comme ça ! Attends…

Junko s’est empressée de le rejoindre, manquant de se vautrer en beauté sur le sol à cause d’un coin du maudit tapis bleu roi ><. Bref. Une fois proche de lui, elle lève un bras et vient lui saisir en douceur la main pour le stopper. S’il compte se défiler comme ça, c’est mal connaître la petite Chinoise. Elle se fait plus douce, se voulant présente et rassurante, elle ne se doute pas un seul instant qu’il pense être trompé par la demoiselle. Ca ne lui a même pas effleuré l’esprit.

-Reste s’il te plait. Je te trouve… étrange. Qu’est-ce qui ne va pas ? C’est à cause de tout à l’heure ? Mais… mais je suis venue. [Jun’ se colle contre son bras avant de poursuivre d’une voix voilée] Et Keii’ s’est fais très mal en faisant je ne sais quoi. C’est ton devoir de Préfet de l’emmener à l’infirmerie… [Et avant que le second Serdaigle réplique, Junko prend les devants] T’as pas le choix Keiichiro ! Tu iras te faire soigner.

Chaque gestes et mouvement produit par la jeune serdaigle, Keii’ ne les voient absolument pas distinctement, il ressent juste la présence de Jun’ un peu ou moins proche de lui, ses yeux sont assez fatigués à vrai dire. Son corps entiers l’est… Mais pour lui tout devient sans importance lorsque cela le concerne. A présent il détourne même son regard vers la fenêtre pour observer la lune il a toujours été fasciné par celle-ci. En ce moment il aimerait avoir plus de présence, seulement son esprit est en quelque sortes ailleurs, réfléchissant encore à la scène qu’il s’était produit il y a peut être une demi heure ou encore une heure, il n’a aucunement conscience qui a bien d’écoulé jusque la. Alors que celui-ci n’est plus réellement ici, la porte s’ouvre avec violence, ce qui le fit immédiatement tourner la tête, il y en a du bruit ce soir. Et ce fut comme une vision d’horreur, le ‘chiro’ avait aussi éclairé la pièce à l’aide des bougies, qui se produit devant lui. Peut être avec exagération mais voir le préfet se pointait devant lui et Jun’, comme ça, une arrivée remarquée et non remarquable. Le garçon regarde l’autre avec un regard méprisant, en fait il n’a aucune envie de le regarder. Mais sa remarque, il ne l’apprécie guère. Lui qui ne voulait rien comptait de son aventure à Junko peut être sera-t-il obligé, pourtant il souhaite faire partir cette idée de son esprit, il déteste raconter ce genre de chose qui pourrait inquiéter son amie. Tout bas pour qu’elle ne l’entende pas, pour que personne ne l’entende.

‘- C’est … RIEN !’

La serdaigle se dirige dorénavant vers son petit ami, Keii’ était au courant, mais il devait avouer qu’il n’avait jamais fait attention de qui elle parlait. En ce moment même Keiichi’ s’étonnait lui-même de ne rien faire pour ‘protéger’ Junko contre cet énergumène, qui l’avait gentiment attaqué d’un endoloris. En cet instant il sent malheureusement comme flasque et ‘grimpé’ [excuser l’expression xD] sur le serdaigle ne lui dit absolument rien du tout. De plus sans baguette et Jun’ ne l’écouterait sûrement pas. Si elle était ici ce n’était que pour Kyo’, lui il s’était comment dire, incrusté sans vraiment le vouloir. Il se disait que ce devrait être lui qui se devait de les laisser seuls, et puis il n’avait aucune envie de se retrouver en compagnie plus longtemps du préfet, de plus sa meilleure amie avait pu voir son était d’amoché. Il détourna à nouveau du regard quand Junko se colla contre Kyo’, bah les scènes de se genre ne lui disait pas vraiment. Pire ça le dégoûtait que la miss puisse aimer ce genre de mec, ce n’était que son choix à elle, mais il se le devait il ferait n’importe quoi pour l’éloigner de lui.

Et quand vint le mot ‘infirmerie’, Keii’ s’apprêta à dire son mot mais la serdy ne lui laissa pas le temps. Le devoir de cet autre taré, bah ouais, de l’emmener se faire guérir, bien sûr il est en pleins songe, bientôt il va se réveiller, hein ?! Si seulement elle savait ce qu’il lui avait fait, Keiichi’ n’a absolument pas envie qu’on l’emmène. Pour que l’on voit son misérable état.

‘- J’ai pas envie … [Tournant la tête vers le ‘Chiro’] … d’y aller avec ‘ça’ [d’un coup de tête pour le désigner]

Il se sentait tellement ridicule … à rester encré dans ce fauteuil et ne pas faire l’effort de se lever et rejoindre ‘lui’ son dortoir, il avait l’air de trop dans cette salle. Mais si il se levait, Junko verrait encore plus à quoi il ressemblait.

‘- Ca ira mieux dans quelques … jours !’

Le nippon posa une main sur le rebord de la table basse, pour s’appuyer, et essaya de se remettre en position debout, sentant ses jambes flageoler sans son bon vouloir, il fit tout de même l’effort de paraître normal ou du moins … mieux.

Le Serdaigle s’arrête soudainement de marcher fixant droit devant lui. C’est Junko qui l’avait stoppé dans son élan. Pourquoi elle le rattrape ? Après ce qu’elle vient de lui faire, qu’est ce qu’elle veut ? Ils n’nt plus rien à ce dire, tout est clair… Il a bien comprit le message. La seule chose que Kyo’ ne saisit pas bien, c’est pourquoi elle à réagit comme ça au pré au lard… C’est assez bizarre ! Cependant il ne cherchera plus à comprendre cette fille, à l’évidence, elle ne trouve pas qu’ils sont fait pour être ensemble… Et après ça, il en conclut que pour une fois il avait tord. Cette « fée » était loin d’en être une… L’Eurasien tourne son regard en direction de la petite femme. « Reste s’il te plait. Je te trouve… étrange. Qu’est-ce qui ne va pas ? C’est à cause de tout à l’heure ? Mais… mais je suis venue. » Junko se colle à lui, comme si rien n’avait changé, Kyo’ ne réagit pas… Il ne la repousse pas ! …Elle est là peut-être bien, mais elle fessait quoi à l’instant avec ce type. Kyoschiro considère que l’autre à déjà eu assez de dégâts comme ça pour en rajouter, mais en temps qu’homme il n’aurait pas hésité à lui régler son compte. « Et Keii’ s’est fais très mal en faisant je ne sais quoi. C’est ton devoir de Préfet de l’emmener à l’infirmerie… ». Kyo’ ne dit toujours rien. Ce faire mal est une chose, ce faire torturer avec un endoloris est une autre… Il n’a rien dit… Le préfet jette à moitié un regard au nippon. C’est vrai qu’il n’a pas raté son sortilège, en même temps avec Jason aux commandes ça ne risque pas ! Kyoschiro grimace légèrement, même si ce type lui vole secrètement sa copine, Kyo’ sait qu’il doit « réparer » ce qu’il c’est passé. Ça pourrait le nuire prochainement. « J’ai pas envie… d’y aller avec ‘ça’ ». Kyo’ croise le regard de l’asiatique en fronçant les sourcils. Il écarte Junko en murmurant presque…

- Et c’est pour ça que tu me quitte…

« Ca ira mieux dans quelques … jours ! » Kyoschiro s’avance vers le garçon. Il fit un sourire en coin très rapide qui en n’est pas réellement un.

- Dans quelques jours… Oué ! Bien sur…

Kyo’ hoche la tête et puis il fit un signe de la main, Celle-ci désigne Keii étant idiot. Le préfet aurait laissé les choses telles qu’elles sont, cependant cette indifférence est trop pesante pour lui. Ce gosse ne sait pas ce que c’est… Ce n’est pas un simple sortilège qui fait atrocement mal… Kyoschiro sembler calme en se rapprochant du Japonais, mais en arrivant devant lui, il l’empoigne par le col… Le levant ainsi du canapé ! Il fixe Keii’ dans les yeux… Le Serdaigle reste toujours autant dégouté par ce pauvre petit qui n’a pas mal.

- Toi ! Keiichiro, c’est ça ?... Tu trouve que c’est RIEN !!! Laisse te dire une chose, je déteste les types comme toi… Pour tout à l’heure, je n’est rien voulu de tout ça ! Je n’étais en quelque sorte pas moi-même… Et j’en suis vraiment désolé, personne ne devrais subir ça… Dans quelques jours laisse-moi rire, ça ne guérira jamais…

Il relâche Keiichiro, le fixant toujours aussi froidement… Il secoue la tête en soupirant presque énervé. Kyo’ se retiens seulement…

- …Ne dis pas que c’est rien, je te l’interdit tout simplement !... Si tu le dit, alors j’aurais perdu trois ans en vain… Arrête de faire comme si tu te foutez de tout, comme si tu te foutez de ce que je peux te dire…

Le Serdaigle s’arrête de parler soudainement ! Il ne pense pas que cela serve à grand-chose… Mais c’est une chose importante pour lui, il laissera personne insulter ce sentiment. D’ailleurs Kyo’ pourrait clairement éviter à Keii’ d’aller à l’infirmerie, vu qu’il connaît pas mal de chose en médecine magique… Évident vu qu’il souhaite devenir guérisseur pour soigner les personnes qui souffrent… Comme lui qu’on n’a quasi jamais aidé ! Seulement ce gosse ne lui donne pas envie de l’aider… Juste à cause de Jun’ il ne l’aidera pas… Kyo’ redevient un peu prés calme, il croise le regard de « sa fée » sans le vouloir !...

...Ecartée par son Kyo', Junko n'a rien manqué de sa petite scène. Elle a tout bien écouté. Tout bien encaissé également... Ces sous-entendus au début. Il croit quoi ? Qu'elle a une relation secrète avec Keiichiro ? Comment il peut croire une chose pareille ! Comment il peut manquer de confiance en elle. C'est l'incompréhension totale. Elle est légèrement sonnée. Jun' recule jusqu'à se heurter contre le mur. Une main contre sa gorge, les yeux baissés, elle tente de réfléchir, de comprendre surtout. Kyo' n'est plus le même depuis qu'ils se sont quittés à pré-au-lard. Qu'est-ce qui s'est passé ?
Elle soupire. Puis ses perles brunes se relèvent doucement pour regarder Kyo'. Oui ils croisent les regards, le temps de quelques secondes car la miss baisse vite la tête.

-Tu n'as rien compris...

Qu'elle murmure tout en fixant le bout du tapis sur lequel elle a bien faillit se vautrer. Elle pince les lèvres tout en serrant son poing. Elle sent la colère et la tristesse la gagner peu à peu. Tout ce qu'elle souhaitait ce soir, c'est de connaitre la vérité au sujet de Kyo'. Junko ne pensait pas que cette soirée allait tourner une fois de plus au drame. Elle qui pensait se réconcilier, se rapprocher de lui pour mieux le comprendre et l'épauler, elle se sent repousser par le jeune Serdaigle. C'est bien la première fois qu'elle le voit sous cette facette. Lui qui s'est toujours montré souriant, protecteur, doux, attentif ... Elle ne le reconnait plus.
Puis il enchaine à propose de Keiichiro et ses blessures. Il semble être au courant de quelque chose. Il ose même lever la voix contre son ami, ce qui fit légèrement trembler le petit bout de femme qui n'ose plus bouger. Non mais, c'est quoi ce délire ? Qu'est-ce qui se passe ? Elle aimerait bien comprendre et arrêter d'être dans le flou total. Kyo' parle de chose qu'elle ne saisit pas. Elle est loin de se douter que ces deux là ont fait une drôle de connaissance. Que Keii' doit ses blessures à Kyo' ... Le truc de malade !
Junko redresse subitement la tête pour toiser Kyo' une fois de plus. Elle quitte même le mur où elle s'était réfugiée pour se planter devant le divan. Elle tourne un instant les yeux sur le profil de son ami puis elle revient à Kyo'.

-Comment ça, tu n'as rien voulu de tout ça ? Kyo' ... Ne me dis pas que... que tu sais qui a casser la figure de mon meilleur ami ! ...

C'est plus fort qu'elle, elle hausse une fois de plus la voix. Jun' regarde Keii' à nouveau. Il a l'air tellement fatigué. Elle est loin de s'imaginer qu'il vient de se bouffer un sortilège impardonnable. Elle est inquiète. Elle en oublie presque les doutes de Kyo' à propos de leur relation. Pour le moment, ce qui la travaille, c'est l'état de santé du jeune serdaigle. Si Kyo' ne veut pas faire d'effort pour l'emmener à l'infirmerie, c'est elle qui le fera.. La petite brune se plante devant son Best et se penche vers lui. Elle pose une main sur l'accoudoir pour se donner un appui et la seconde se glisse autour du cou de Keiichiro pour le forcer à s'assoir. Elle compte bien le faire bouger, il ne peut pas rester comme ça.

-Pour le moment, je me contre-fiche de savoir ce qui s'est passé entre vous deux. Moi je vois que mon meilleur ami est mal en point et je ne peux pas le laisser comment ça. Keii'.. aide-moi. Relève toi... S'il le faut, je te porterais sur mon dos.

Elle est choute non ? Elle est capable de le faire en plus ! Ca ne lui fait pas peur. Puis pendant qu'elle s'active à redresser le serdaigle, son regard se braque sur la haute silhouette proche des escaliers. Elle soupire avant d'ouvrir une nouvelle fois la bouche..

-Quant à toi, on a des choses à mettre au clair. Kyo'.. Je ne sais pas à quoi tu peux bien penser en nous voyant, Keii' et moi. Mais tout ce que je peux te dire et t'affirmer, c'est que tu te plantes sur toute la ligne. Si tu n'as toujours pas comprit à quel point je suis amoureuse de toi, alors... alors je ne sais pas.

Lui qui voulait éviter une nouvelle rencontre avec le serdaigle, deux le même jour, et maintenant en compagnie de Jun’, qui n’a pas l’air de tout suivre. Il faut dire que ce n’est pas forcement simple quand on n’a pas vécu ou vu la scène. Peut être faisait il exprès de chercher le préfet, à vrai dire c’était dans sa nature. Mais pour le moment l’heure n’était pas aux jeux et surtout pas à la provocation, Keiichiro aurait souhaité qu’aucune altercation n’éclate mais ça à l’air mal parti même très. Mais Keiichi’ l’a aussi cherché par son ‘ça’ … qu’il n’hésite pas à lui rendre, rien à faire. Comme toujours, rien n’a d’importance, son mal n’est pas important. Pourtant quand le ‘Chiro’ vient vers lui, l’empoigne une nouvelle fois, ce qui le ramène à la scène de quelques minutes ou heures, et qu’il lui lance ses paroles. Parlait-il des douleurs physiques ou morales lorsqu’il a fait mention de sa guérison dans les jours à suivre. Il verra bien lorsqu’il ne ressentira plus de maux au niveau de son corps, en ce qui concerne son moral, il n’en a aucune idée. Une grimace pris place sur le visage du garçon, ce n’était pas spécialement agréable pour lui. Et sans prévenir il donne un coup d’épaule aussi puissant qu’il le peut, avec la force qu’il lui reste, pour que l’autre le lâche.

Dans ses mots on a l’impression qu’il connaît déjà Keiichiro, seulement il ne connaît rien du passé du nippon, pourquoi essaie t il d’oublier simplement le mal être, il a déjà assez souffert avant, d’autre ont peut être eu plus de malheur que lui mais c’est ainsi. Il ne connaît rien de l’autre non plus, il n’en a rien à faire pour le moment. Et ce qu’il c’est produit est arrivé, peut être que le préfet n’était pas lui-même, et alors… C’est bien aussi qu’il en soit désolé, mais Keii’ préfère tout de même enfouir cette fin de journée au plus profond de sa mémoire. Ce qu’il n’apprécie aucunement est aussi le fait qu’il lui ‘interdise’ une chose.

‘- Je t'écoute mais ne crois pas que je suivrais ton interdiction, tu as vécu ce que tu as vécu et pour moi c'est idem. Si je préfére ne pas faire attention à tout, c'est mon choix. Deteste moi autant que tu le souhaites, ça ne me dérange pas, je n'hésiterai pas en faire de même pour toi si tu oses faire quelques choses à Jun' ...'

Riposte le japonais, un regard froid lui aussi envers le serdaigle, il a mal réagis et a dit un peu n'importe quoi. La voix de Jun’ s’élève alors, pour donner un résumé de la chose. Keiichi’ préfère tourner son regard vers la fenêtre, il n’a pas envie de donner de réponse. Puis elle se dirige vers lui, sûrement pour l’aider. Son amie se remet alors à parler. Un sourire très rapide apparaît sur la frimousse du nippon, c’est tellement gentil de sa part mais il ne veut pas de son aide. Il se dérouillera seul, et l’infirmerie ne lui dit rien du tout.

‘- Laisse Jun’, je vais monter me coucher.’

Mais celle-ci ne semble pas d’accord, puisqu’elle l’aide ou plutôt le force à se relever, lui qui n’en a pas envie laisse son corps lourd. Sa seule envie est de retrouver son lit et laisser ces deux la ensemble … malgré qu’il veuille protéger Junko de ce fou. Il a peur pour elle mais il lui fait aussi confiance. Et puis elle veut parler avec lui alors il ne va pas la retarder.

‘- Je vais vous laisser discuter ensemble ne te dérange pas pour moi … J’irai demain à l’infirmerie ça peut attendre une nuit !’

En s’aidant de Jun’ pour se remettre debout, il marche aussi vite qu’il peut, c'est-à-dire très lentement, vers les escaliers. Jetant un dernier regard à Kyo’, maintenant il a retenu son nom et il ne risque plus de l’oublier.

« Je t'écoute mais ne crois pas que je suivrais ton interdiction, tu as vécu ce que tu as vécu et pour moi c'est idem. Si je préfère ne pas faire attention à tout, c'est mon choix. Déteste moi autant que tu le souhaites, ça ne me dérange pas, je n'hésiterai pas en faire de même pour toi si tu oses faire quelques choses à Jun' ... » Kyo’ fixe le japonais tout comme lui, froidement. Ce gosse il se prend pour quoi ? Pour qui ? A lui parler de la sorte. S’il savait, s’il connaissait la puissance et aussi l’influence de sa famille… Ce Keii’ ne lui parlerait certainement pas comme ça ! Etre indulgent n’est pas dans le principe d’un Mcian, bien sur Kyoschiro n’en fais pas exception. Jason n’est plus là, c’est seulement Kyo’, c’est seulement lui qui à envie d’écrasé ce gosse comme un vulgaire insecte. Il lui paiera cet affront ! « Comment ça, tu n'as rien voulu de tout ça ? Kyo' ... Ne me dis pas que... que tu sais qui a casser la figure de mon meilleur ami ! ... » ! La voix de Jun’ le réveille de sa vengeance intérieure… Meilleur ami ? Cherche-t-elle à rattraper sa faute en disant cela ? L’eurasien allait lui répondre mais elle enchaine tout de suite après, puis commence à venir au secours de l’autre. Elle vient et l’aide à se relevé sous le regard écœuré du jeune Mcian. Pourtant il laisse la scène se poursuive malgré sa rancœur… « Quant à toi, on a des choses à mettre au clair. Kyo'.. Je ne sais pas à quoi tu peux bien penser en nous voyant, Keii' et moi. Mais tout ce que je peux te dire et t'affirmer, c'est que tu te plantes sur toute la ligne. Si tu n'as toujours pas comprit à quel point je suis amoureuse de toi, alors... alors je ne sais pas. » Tu parle ! Alors pour quoi, elle ne lui a jamais parlé de son soit disant ‘meilleur ami’. Elle se fout de lui là ! Histoire de l’humilier encore plus. Pour quoi il a été aussi stupide ? Croire qu’on l’aimerait enfin comme tout être humain normal… Quelle naïveté !... « Je vais vous laisser discuter ensemble ne te dérange pas pour moi … J’irai demain à l’infirmerie ça peut attendre une nuit ! » ! Le préfet croise le regard du garçon. Il croit pouvoir partir comme ça, ce lâche ! Ça serait bien trop facile ! D’ailleurs il n’arrive pas à comprendre pour quoi il refuse l’aide de Junko ! Sans vraiment d’hésitation le Serdaigle prit la suite du nippon le rattrapant par l’épaule, prés des escaliers il le plaque contre le mur juste à côté.

- Effectivement Jun’, on n’a des choses à mettre au clair… !

Il fixe le gosse en le mitraillant. Sans attendre que celui-ci est pu se défendre, Kyo’ sort sa baguette… Seulement pas vraiment pour l’agresser cette fois. C’est d’ailleurs tout à fais le contraire. Il murmure un sortilège d’apaisement, les blessures de Keiichiro ne paraitrons plus rien pendant quelques heures, la douleur va disparaître. En rangeant sa baguette, il prit une fiole dans sa main. Il brutalise celle de Keii’ pour remettre la fiole dans sa paume. Pourtant le préfet le regarde toujours d’un souffle meurtrier…

- C’est une potion de guérison à très grande vitesse… Elle guérit seulement les blessures physiques. D’ici deux jours tu n’aura rien qu’un souvenir de tout ça. Maintenant fais ce que tu veux !

Le jeune Mcian relâche brusquement la pression qui retiens Keii’. Ne vaut mieux pas qu’il comprenne pour quoi il le guérit en quelque sorte. Soit il écoute ce que dit Kyo’, soit il va voir l’infirmière qui ne donnera certainement pas ce genre de potion vu que c’est secret de médecine magique détenu par les Mcian qui sont spécialiste dans ce domaine… Kyo’ reprit la parole pour Junko en regardant les yeux figé sur Keii’ !

- Te fatigue pas Jun’, je vous est vu… Vous embrassez !

A ces mots Kyoschiro ne put se retenir, le coup parti tout seul sur le Serdaigle. Un beau crochet du droit pour ne pas arranger l’état de ce pauvre Keii’. Façon avec la potion il guérira vite et le sortilège ne lui fait pas vraiment ressentir la douleur… Mais sur le moment Kyo’ avait oublié ça !

Houlaaa ! Stop ! Du calme. Deux secondes. Il faut que Junko assimile tout ce qui vient d’être dit. D’abord, elle accepte le refus de Keii’. Après tout, elle comprend qu’il peut avoir un excès de fierté et c’est tout à son honneur. Alors elle a reculé vers la porte de la grande salle commune sans le quitter des yeux. Puis Kyo’ enchaîne. Elle ne comprend strictement rien. C’est très ennuyant non ? Etre écartée d’un sujet de conversation est limite frustrant. Surtout lorsqu’il s’agit de son meilleur ami et de son petit ami. Mais ce qui inquiète encore plus la serdaigle, c’est l’animosité qu’il y a entre les deux hommes. Et ça l’attriste. Jun’ voulait trouver le bon moment pour faire rencontrer Kyo et Keii’. Elle s’était même fait un scénario dans sa p’tite tête brune. Genre, un piquenique dans le parc avec les deux garçons. Ils auraient discutés, rient… Visiblement, c’est tombé à l’eau. Car à les voir tous les deux… Ce n’est pas le grand amour. Et ça devient un réel souci pour cette jeune femme qui les aime tous les deux. Certes, de manière différente mais elle est très attachée à eux.

Le geste de Kyo’ la sort de sa rêverie. Il plaque le pauvre Keii’ contre le mur si brusquement qu’elle sursaute. Elle bat des cils, surprise par son attitude agressive. La pauvre éè Elle aimerait bien se bouger et se mettre entre les deux serdaigles mais ça risque d’être très délicat. Elle déteste sa position. Puis elle écoute Kyo’ qui semble cracher du venin dès qu’il ouvre la bouche. ‘Effectivement Jun’, on n’a des choses à mettre au clair… !’ Elle est tout à fait d’accord. Elle ne comprend pas son attitude et la brunette est loin de s’imaginer qu’il pense avoir été trompé. Puis c’est le monde à l’envers. Il lui offre des soins et une potion sous les yeux perplexe de Junko qui est totalement paumée, faut l’avouer. Pourquoi est-ce qu’il l’aide ? Pourquoi lui tendre la main après l’avoir rudement plaqué contre le mur et dit toutes ces choses affreuses ? C’est incompréhensible. Mais Jun’ n’a pas le temps de se torturer la cervelle qu’elle entend la dernière phrase de Kyo’ et c’est le choc. ‘Te fatigue pas Jun’, je vous ai vu… Vous embrassez !’ Hein ? Il les a vu quoi ?! Se faire la bise…. Ce n’est pas embrasser embrasser… Il a bien voulu voir ce qu’il voulait surtout. Et ça la met en rogne. Et tout s’enchaîne, elle commençait à bouger pour les rejoindre lorsqu’elle vit le poing de Kyo’ s’écraser sur le visage de Keii’… Elle poussa un p’tit cri tout en plaquant sa main contre sa bouche, les yeux écarquillés.

-Non… non mais t’es MALADE ! Mais qu’est-ce qui te prend ?!

Jun’ s’empresse de suite vers Keii’ pour le soutenir afin qu’il se redresse. Car vu la force du cou, le pauvre doit avoir la lèvre explosée. Jun’ fronce les sourcils, tournant son visage vers Kyo’. Elle a bien envie de lui en coller une bonne pour qu’il retrouve ses esprits. Une fois qu’elle s’assure que son ami peut tenir debout sans son aide, le petit bout de femme se pointe devant Kyo’. Et l’air froid qu’elle prend ne lui ressemble pas. Elle est en colère la demoiselle. Normal non ? Son Best vient de se prendre une prune par son homme… Y’a de quoi péter un plomb. Les lèvres pincées et les joues gonflées, Junko lève sa main gauche et elle gifle Kyo’. Oui oui. Elle le gifle en beauté. Les nerfs sont à vifs et même si elle regrette déjà son geste… C’est trop tard. Mais il faut bien qu’il comprenne qu’il est allé trop loin. La main coupable se ferme en poing qu’elle baisse de suite. Elle le fusille du regard tout en prenant la parole.

-C’est bon, tu as les esprits bien en place Kyo’ ? Je peux parler ? Parfait. 1 : On ne sait jamais embrasser. On se fait une bise, comme deux amis. C’est normal. 2 : Tu n’avais pas à le frapper. Il n’a rien fait de mal si ce n’est qu’il s’est déjà prit une bonne volée par un crétin qui, crois-moi, va passer un sale quart d’heure dès que je saurais son identité. 3 : Tu viens de me blesser en me prouvant que tu n’avais pas confiance en moi. Je t’aime espèce d’abruti. Mais visiblement ce soir, tu joues les baka et tu t’amuses à martyriser mes amis. Et 5 : Je comptais te le présenter d’ici quelques jours, car avec tous les évènements de ces derniers temps, excuse-moi si je n’avais pas la tête à faire des piqueniques [elle y tient !] entre amis.
Mais merde ! Qu’est-ce que vous avez tous les deux hein ? Qu’est-ce qui se passe ? Vous croyez que c’est simple pour moi, de vous voir vous déchirer ! Arrêtez de jouer les nombrils du monde et pensez un peu à moi… Je me retrouve entre vous deux… C’est un réel dilemme et ça me bouffe. Je ne sais pas quoi penser de tout ça Kyo’ … Où est ma place ?

Jun’ baisse la tête pour essayer de cacher les larmes qui lui montent rapidement aux yeux. Elle ne veut pas pleurer. Pas maintenant. Pas devant eux. Elle se sent tellement triste et mélancolique. C’est trop pour la demoiselle fougueuse. Elle contourne rapidement Kyo’ pour courir vers la porte de la salle commune. Prendre l’air lui fera le plus grand bien, car en attendant, elle a l’impression d’étouffer et surtout, d’être totalement incomprise éè.

Ces marches qu’il était près à entamé pour les laisser entre eux deux. Seulement le préfet n’a pas l’air d’accord. Une main se pose sur l’épaule de Keii’, ses yeux la fixent. C’est étrange aujourd’hui, pour une fois qu’une journée avait plutôt bien commencé, elle doit se terminer ainsi. Pas le temps de réfléchir, le nippon se fait plaquer contre le mur, proche des escaliers. Une légère grimace pour remplacer son air neutre, il faut bien avouer que cela commence à chauffer le nippon. Il a déjà eu sa dose pour la soirée, il peut bien le laisser s’échapper. Il était convenu que se soit un rendez vous entre Jun’ et lui. Comme il le dit si bien ils ont des choses à se dire et lui n’a rien à faire la. Il lui dirait bien ‘Lâche moi’, il était même près à le faire, seulement Kyo’ agit avant lui. Pointant de nouveau sa baguette vers lui, pour le peu de confiance qu’il peut lui accorder, en fait aucune, pour lui, il va encore une fois se prendre un mauvais sort, et ce sera la fois de trop pour Keiichiro. Sur ce coup il ce sera bien trompé et même ça l’étonne … puisque le sortilège le soulage de ses douleurs. Au final c’est assez incompréhensible, rien que son regard donnait l’impression qu’il voulait encore s’en prendre à Keiichi’. Pourtant, enfin vu la manière dont attrape la main du garçon et qu’il lui pose une fiole en son creux… Une fiole ? Keii’ hausse un sourcil. Ecoutant le résumé d’explication du préfet. « C’est une potion de guérison à très grande vitesse… Elle guérit seulement les blessures physiques. D’ici deux jours tu n’aura rien qu’un souvenir de tout ça. Maintenant fais ce que tu veux ! ». Il referme alors ses doigts dessus. Il l’utilisera peut être après. Vu que pour le moment il va mieux. Il pose un regard du Jun’, lorsque le Chiro décide enfin de le lâcher. Pas trop tôt d’ailleurs. Toujours le même regard froid envers Kyo’. Les deux se fixent. Jusqu’à ce que le serdaigle crache une phrase.

« Te fatigue pas Jun’, je vous est vu… Vous embrassez !» Aucun temps de réaction, le poing atterrit du préfet avec finesse sur le visage de Keii’. Au sol maintenant, à vrai dire il n’a pas ressentit grand-chose mais cette fois ci s’en est de trop. Il le prend pour martyre ou quoi ?... Il lui a rien fait, ce n’est pas de sa faute si il a une mauvaise vue et qu’il ne voit pas les choses comme il le faut. Un léger filet de sang coule le long du coin de sa bouche, que le garçon s’empresse de retirer avec le revers de sa manche. Près à se relever pour lui rendre la pareille, oui Keiichiro est du genre calme, à prendre les coups sans les rends mais certaines fois il ne faut pas aller trop loin, mais la voix de Jun’ résonne « Non… non mais t’es MALADE ! Mais qu’est-ce qui te prend ?! » et accourt vers lui. Avec son aide Keii’ se trouve de nouveau sur ses deux jambes, à travers ses prunelles chocolat on remarque une petite différence, il se réveille enfin. Mais pour le moment il ne dit rien. Observant la scène qui se passe sous ses yeux. Jun’ qui gifle Kyo’. Il l’a d’ailleurs rarement vu ainsi. Pourtant ça le peine. C’est à elle de prendre la parole maintenant. Le serdaigle ne dit rien gêné … il n’a rien voulu dire de ce qu’il c’était passé pour ne pas briser son amie la plus précieuse. Lui avouer que celui dont elle est amoureuse lui a lancé un doloris. Le nippon se sent même honteux, envers elle mais ce n’est pas à lui de tout lui raconter. Le dispute entre les deux … cette histoire de pique nique n’aura sûrement jamais lieu, peut être aurait il été préférable que Keiichi’ ne sorte pas ce soir la. Mais ce qui est arrivé est arrivé, on ne pas changé le passé. Elle termine. A cet instant même il aimerait prendre Jun’ dans ses bras, ça lui fait mal de la voir ainsi… en partie par sa faute. Mais devant lui, le préfet il ne peut pas. Pour créer une tension supplémentaire.

Seulement Junko prend la direction de la porte de la salle commune. Quelques secondes seul avec l’autre serdaigle, sans plus d’hésitation il lui rend son crochet du droit avec assez de force en pleine figure, peut être l’une des premières fois qu’il frappe quelqu’un. En premier lieu pour les coups que celui-ci lui a donnés. Secouant son poing, il y a mis du sien. Il jette alors un regard sec au préfet pour ensuite rejoindre Jun’ et lui attraper la poignet.

‘- Je suis désolé …’

C’est comme infime. Mais c’est sincère, plus même. Il tient beaucoup à elle.

« Non… non mais t’es MALADE ! Mais qu’est ce qui te prend ?! ». Le Serdaigle quitte des yeux le jeune garçon pour suivre l’intervention de Junko. Dire qu’ils devaient parler de sujets périlleux, maintenant c’est foutu… Kyo’ n’a pas de mot pour les traîtres comme elle. Pathétique ! Elle se précipite vers ce gosse insignifiant. Tout cela sous le dégoût du Mcian. Il aurait presque pensé que Anna’ avait gagné cette fois, car ses derniers temps il se reposé uniquement sur l’amour de la Japonaise… Dans le moment présent tout cela lui semble lointain, c’est peut-être ça aussi la malédiction quand tout va bien tout va mal… C’est stupide de penser cela, le sort n’est que physique ça n’a rien à voir. Cette situation s’est seulement créer par conflit… La Serdaigle aide le gamin à se remettre sur pattes. C’est un homme, non ? Il peut bien se débrouiller tout seul. Les lâches comme lui sont condamné à rester faible, ils e servent juste des autres pour leurs profils, c’est tout. Jun’ est stupide pour se jeter dans les bras d’un gars pareil ou du moins beaucoup trop naïve. Maintenant elle à choisit ou elle veut aller ! Le geste d’après n’est qu’une confirmation pour Kyo’. Elle le gifle sans réaction significative de la part de Kyoschiro. Il se contente juste de lui jeter un regard de reproche… Qu’elle le frappe autant qu’elle le voudra il en n’a rien à faire pour le moment. Ça lui fait rien, il en n’a eu longtemps l’habitude quand il était plus jeune, mais pas part une personne qu’il aime. Lui, il ne pourra jamais lui faire mal physiquement. Junko ne comprend rien, personne ne peut le comprendre de toute façon… Pourquoi à t il cru naïvement qu’elle serait différente ?
« C’est bon, tu as les esprits bien en place Kyo’ ? Je peux parler ? Parfait. Un : On ne s’est jamais embrasser. On se fait une bise, comme deux amis. C’est normal. Deux : Tu n’avais pas à le frapper. Il n’a rien fait de mal si ce n’est qu’il s’est déjà prit une bonne volée par un crétin qui, crois-moi, va passer un sale quart d’heure dés que je saurais son identité. Trois : Tu viens de me blesser en me prouvant que tu n’avais pas confiance en moi. Je t’aime espèce d’abrutis. Mais visiblement ce soir, tu joues les baka et tu t’amuses à martyriser mes amis. Et cinq : Je comptais te le présenter d’ici quelques jours, car avec tous les événement de ces derniers temps, excuse moi si je n’avais pas la tête à faire des pique-niques entres amis. Mais merde ! Qu’est ce que vous avez tous les deux hein ? Qu’est ce qui se passe ? Vous croyez que c’est simple pour moi, de vous voir vous déchirer ! Arrêter de jouer les nombrils du monde et pensez un peu à moi… Je me retrouve entre vous deux… C’est un réel dilemme et ça me bouffe. Je ne sais pas quoi penser de tout ça Kyo’…Ou est ma place ? »
Que veut elle entendre comme réponse ? Désolé de ne pas être normal, ou un peut près comme tout le monde. Et que son copain à été frappé par l’âme de son cousin décédé… Qui voudrais avaler ça !? Junko commence à partir, il l’observe sans réagir… Comment veut elle qu’il lui fasse confiance, il ne sait pas ce que c’est… Avant que Kyo’ s’en rendre compte l’autre Serdaigle lui offre un cadeau en plein visage. Certainement histoire de le remercier de cette belle soirée. Il aurait du s’y attendre. Seulement ses pensées sont figées sur Junko. Kyo’ s’appuie contre le mur pour éviter de vaciller. L’autre gamin se précipite à la poursuite de Jun’ en s’excusant bêtement. En voyant ça, Kyo’ baisse légèrement les yeux vers le sol… Puis il se redresse les quelques secondes qui suivirent. Junko souffre bien trop à cause de lui, à quoi ça sert… Il sait que tout est de sa faute… Il voudrait mieux qu’il la laisse partir, apparemment elle sera bien plus heureuse sans lui. De plus elle risque sa vie en restant avec lui !

- C’est moi… ! Le crétin…

Fit le jeune homme d’une voix bien claire pour que les deux entendent et comprenne très vite…

- C’est moi qui est attaqué… Ton ami ! Je l’est frappé, ensuite menacé pour qu’il me suivre jusqu’à un endroit sans témoin. Je lui jeter un sortilège interdit… Alors tu veux plus de détail pour me passer « un sale quart d’heure » !

Kyo’ marque une légère pause cette fois il baisse les yeux n’osant plus trop les regardés.

- Je comprends que tu me hais maintenant… Mais comme tu a pu le voir Anna’ est une mangemort, je ne serais jamais comme vous deux. C’est impossible ! Je regrette de m’être rapproché de toi, j’aurais du savoir qu..que ça se terminerait ainsi… Je t’aime… Mais c’est mieux comme ça ! Tu risquerais ta vie en restant avec moi, ma famille déteste les gens comme toi… Je ne veux pas que tu souffres encore plus…

Kyo’ se tut pour de bon cette fois. Il leurs tourne le dos maintenant, les yeux légèrement brillants prenant la première marche et les suivantes… Il s’était promit de ne pas avoir de relation amical ou autre avec qui que ce soit… ça finit toujours très mal, de tout ceux qui l’ont aider aucuns n’est encore en vie. Seul, il ne blessera personne ! Il devrait le savoir depuis …longtemps !...

Même les excuses de Keiichiro, Junko ne les entends pas. Elle se sent juste retenir alors que son autre main était déjà posée sur la poignet, pour fuir cette pièce qui commence à l’étouffer. Elle a entendu trop d’horreur qu’elle peut en supporter dans une seule et même journée. Elle a déjà pleuré des centaines de fois en même pas 24 heures. Son cœur est compressé dans sa poitrine car elle a peur que ce soir soit la fin de son histoire avec le seul garçon pour qui elle donnerait tout. Et sentir que le sol risque de s’ouvrir sous ses pieds, commence à lui donner le vertige. Elle baisse donc la tête pour reprendre un peu de son souffle et pour se calmer. Elle n’a pas vu le coup de poing donner par Keii’. Et c’est mieux ainsi. Elle est déjà assez déchirée… Puis Kyo’ brise le silence à son tour. Il dit des choses qui ont l’effet d’une lame de rasoir. Tranchante. Et qui laisse des égratignures sur le petit bout de femme. ‘C’est moi qui est attaqué… Ton ami ! Je l’est frappé, ensuite menacé pour qu’il me suivre jusqu’à un endroit sans témoin. Je lui jeter un sortilège interdit… Alors tu veux plus de détail pour me passer « un sale quart d’heure » !’
Elle est choquée. Junko reste muette et encaisse le tout comme une pro. Elle a trop envie d’hurler mais rien ne sort. Tout est en elle. Le seul reflexe qu’elle a eu sur le moment, c’est de dégager son poignet de la main de son ami. Elle n’a pas envie de le regarder. De les regarder. Elle veut comprendre pourquoi ils en sont arrivés aussi bas… pourquoi Kyo’ a lancé un sort impardonnable sur Keii’… Elle le connaît. Son Kyo’ n’est pas capable de faire une telle chose. Quelque chose cloche. Mais elle n’a pas le temps de se torturer l’esprit d’avantage qu’il ouvre la bouche à nouveau pour achever la miss Hitoshi. ‘Je comprends que tu me hais maintenant… Mais comme tu a pu le voir Anna’ est une mangemort, je ne serais jamais comme vous deux. C’est impossible ! Je regrette de m’être rapproché de toi, j’aurais du savoir qu..que ça se terminerait ainsi… Je t’aime… Mais c’est mieux comme ça ! Tu risquerais ta vie en restant avec moi, ma famille déteste les gens comme toi… Je ne veux pas que tu souffres encore plus…’
Le haïr ? Comment pourrait-elle le haïr alors qu’elle l’aime à en mourir ? Les mots de Kyo’ lui font redresser la tête subitement. Elle crispe sa main sur la poignet et tente d’avaler le début de rupture qui semble pointer le bout de son nez dangereusement. S’il croit qu’il peut se débarrasser d’elle en lui disant des choses qui font souffrir, c’est mal connaître Junko. Il regrette… Mais pas elle. Kyo’ est la seule chose positive qu’il lui soit arrivé dans sa vie. Il semble oublier qu’elle aussi à un passé douloureux mais qu’elle ne blâme pas le monde pour autant. Elle aussi a une famille qui risque de jeter la pierre sur lui dès qu’ils apprendront, surtout son Père, qu’il est le fils d’une mangemort. Mais Jun’ a fait son choix depuis un moment déjà. Et elle compte bien lui faire comprendre. Elle lâche alors subitement la poignet pour rejoindre Kyo’ dans les escaliers. Au passage, elle souffle à son tour un ‘Désolée’ à Keii’ qui assiste impuissant à tout ça. Elle lui parlera mieux en tête à tête et un autre jour. Car visiblement, celui-ci n’est pas le bon pour eux trois.

C’est donc en courant à travers la pièce qu’elle rejoint Kyo’ dans les marches et qu’elle l’arrête en lui prenant le poignet. A bout de souffle et la tête baissée, la petite brune retient son envie de pleurer pour ne pas se montrer faible à ses yeux. Et puis, elle a déjà versé trop de larmes. Ne disant pas un mot, elle plaque son front contre le buste masculin en fermant les paupières. Le seul doux contact qu’elle se permet. C’est donc d’une voix tremblante qu’elle commence à parler…

-Kyo’.. s’il te plait… écoute-moi… pour ce que tu as fais à Keii’… Je ne comprend pas. Tu n’es pas ce genre de personne qui aime lancer des sorts impardonnables sur les gens. Je suis certaine qu’il y a autre chose là-dessous. [Petite pause de silence, avant de reprendre à voix basse] Et j’aimerais que tu me dises toute la vérité et non pas un bout. Puis… je ne te hais pas. Tu le sais. Comment je pourrais détester la seule personne qui met du soleil dans ma vie. Que vais-je devenir si tu m’abandonnes ? Je croyais que toi et moi, c’était du solide. Ne me dis pas que tu ne le penses pas. Tu viens de me dire que tu m’aimais.. Et tu regrettes ton attachement ? C’est pas logique. Moi je ne regrette rien. Je n’ai pas peur d’aimer le fils d’un mangemort. Je suis toujours là pour te tenir la main… Je ne t’ai jamais laissé tomber Kyo’. Jamais. J’ai toujours été là pour toi. J’ai tout fais pour que tu sois le plus heureux. Même un tout petit peu. [Elle redresse alors sa tête dont les yeux commencent à perler de petites larmes] Ne me dis pas que tout est terminé. Ne me dis pas ça… J’en mourais si tu n’es plus à moi… Je t’aime Kyo’… Je t’aime tellement. [Sa douce voix commence à se railler par des sanglots qu’elle tente de retenir comme elle peut. Chose assez dur.] Je sais que ça va être dur. Qu’Anna va tout faire pour te faire souffrir. Et je veux être à tes côtés pour t’épauler et te tenir la main. On est plus fort à deux. Alors cesse de penser à la place des autres et ouvre-toi. Tu devais me dire des choses cette nuit. Je suis venue. Ca ne compte pas à tes yeux ? [Elle lâche le poignet du Serdaigle et recule d’un pas sans le lâcher du regard] Je… Tu es ma famille…. A toi de voir à présent …

Jun’ se sent plus légère d’avoir déballer son sac. Mais elle sait très bien que cela ne suffira pas à faire changer d’avis la tête de mule qui se trouve devant elle. Kyo’ a ses démons. Et elle est là pour le soutenir. Depuis leur première rencontre, elle s’est faite cette promesse. Même si de son côté, la vie n’est pas rose non plus. Depuis quelques temps déjà, elle n’a plus de nouvelle de ses deux sœurs. Et encore moins de son père. Il lui reste comme appuie et soutient, Kyo’. S’il la laisse tomber maintenant … qui sait ce qu’elle pourrait faire. Mais Jun’ garde tout pour elle. Même son Best n’est pas au courant de son malaise. De ses visions qui la hantent nuit et jour. Elle se concentre sur une seule et unique personne… Et celle-ci vient de lui dire que c’est terminé. Ou presque. Elle baisse alors la tête et reprend la direction de la salle commune. Elle garde une main contre le mur pour se donner un appuie, car ses jambes tremblent dangereusement…

« C’est moi… ! Le crétin… » Il lui a donc fallu tant de temps pour l’avouer, Keii’ ne tourne pas la tête, toujours agrippé au poignet de Jun’. Pour le moment il ne la lâchera pas, ou peut être aurait il fallu qu’elle s’en aille pour se qui allait suivre, « C’est moi qui est attaqué… Ton ami ! Je l’est frappé, ensuite menacé pour qu’il me suivre jusqu’à un endroit sans témoin. Je lui jeter un sortilège interdit… Alors tu veux plus de détail pour me passer « un sale quart d’heure ». Le nippon déglutit un instant, il aurait tant voulu qu’elle ne sache rien, car oui, peut être n’apprécie t il pas le ‘Chiro’ mais pour le bien de Junko, il aurait mieux valu qu’elle ignore ce qu’il c’était passé entre les deux garçons, Keii’ a son tour baisse la tête. Dégouté que l’autre ait tout avoué, au moins il ne lui a pas caché la vérité, mais toute vérité n’est pas bonne à dire. Il relâche un peu la pression sur le poignet de la serdaigle, qu’il ne serait pas tellement fort mais assez pour la l’empêcher de fuir la pièce. Evidemment il se doute que les paroles de Kyo’ ne vont pas rien lui faire. Elle c’est énervée lorsqu’elle a dit qu’elle arrangerait le compte de celui qui lui avait fait ça, seulement c’est celui qu’elle aime. Pour ça Keiichi’ aurait tout fait pour qu’il ne dise rien, au fond de lui ça bout, pourquoi l’a-t-il dit ?... Il soupire. Quelle mauvaise fin de journée … la plus mauvaise qu’il ait pu vivre jusqu’ici sûrement. D’ailleurs le préfet continue de parler, trouvant certaines de ses paroles débiles … « je ne serais jamais comme vous deux. C’est impossible ! » … il n’a rien à dire pour le moment, ça reste entre elle et lui. De plus il a l’air d’avoir des relations avec des mangemorts, pour ça il a encore plus envi de protéger Jun’ de l’autre. Seulement il ne peut rien faire, ce ne sont pas ses affaires. Sans vraiment y faire Keiichiro ne tient plus le poignet de Junko et c’est à peine s’il entend le « Désolée » de celle-ci, mais à quoi bon s’excuser. Il reste immobile quelques secondes, jusqu’à ce que Jun’ se mette à parler, ne voulant plus rester ici pour l’instant. Il agrippe la poignet de la porte de la salle commune et l’abaisse. Il n’écoute même pas la moitié de ce qu’elle raconte à Kyo’, quittant la pièce sans se faire remarquer, discrètement un petit clac inaudible pour les deux autres serdaigles retentit. Les mains dans les poches, il prend les escaliers, c’est entre les deux que cela doit se passer, depuis le début il est de trop. Il n’a plus envie de parler de cette soirée, et pour se changer les idées il ira se promener, se qu’il aurait du faire depuis quelques heures auparavant mais sa petite aventure avait été écourté par un inconnu qui était le petit ami de son amie. C’est drôle n’est ce pas. Il se promènera assez longtemps pour que ne pas les revoir quand il rentrera de sa sortie, toujours sans baguette et plutôt fatigué le Keii tout de même, demain ça ne va pas être très beau à voir.

Une ombre semble vouloir le pousser vers l’extérieur des escaliers pour le ramener vers Jun’. Il s’y refuse ! Le sourire satisfait de Jason s’avère peser au dessus de lui, une simple impression. Cependant cette fois-là, c’était plus une illusion ou mauvais sort dont il serait la victime. Une petite main douce et fragile s’agrippe à son poignet. S’était-il attendu à ça ? Ou préparé ? Certes, non, tout ce qui s’est passé aujourd’hui tourne au vinaigre… Il sait faire preuve d’assurance mais pas à l’improviste. Tout le dépasse. Des choses trop importantes ainsi que des principes ce sont écroulés ce soir. Si seulement, si seulement, il avait put le prévoir… Le garçon reste immobile face à la demoiselle. Le souffle presque coupé aucuns mots ne parvient à sa gorge. La jeune fille planta le haut de son crâne contre son buste. Kyoschiro ne réagit à pas à ce contact, ne le rejetant pas. Pourquoi s’approche t elle encore d’un monstre comme lui ?... Le Serdaigle allait enfin provoquer une infime phrase, mais son regard ce bloqua… L’autre était parti. Junko commença à parler. La voix qu’elle supporte, il avait l’impression de l’avoir détruite. Ce n’est pas ce qu’il veut. Kyo’ ne sait pas vraiment parler aux autres, il ne sait pas comment lui faire comprendre le danger qu’elle court. « Kyo’.. s’il te plait… écoute-moi… pour ce que tu as fais à Keii’… Je ne comprends pas. Tu n’es pas ce genre de personne qui aime lancer des sorts impardonnables sur les gens. Je suis certaine qu’il y a autre chose là-dessous. ». Le Mcian referma la bouche brusquement. Il ne fit aucun signe significatif d’un regret ou autre chose. Il resta immobile, seulement à écouté la petite Serdaigle. Lui aussi aimerait comprendre des choses sur lui-même, c’est assez difficile. Comment une autre personne pourrait comprendre ? La réalité c’est qu’il ne peut rien ressentir par rapport au nippon, dans ce monde c’est lui le coupable, mais en double position il y a Jason… Il serait capable de prendre sa place, et en ce moment c’est ce qui lui fait peur. Jun’ soit s’éloignée de lui. Après une très courte pause la jeune fille continua jusqu’au bout. «Et j’aimerais que tu me dises toute la vérité et non pas un bout. Puis… je ne te hais pas. Tu le sais. Comment je pourrais détester la seule personne qui met du soleil dans ma vie. Que vais-je devenir si tu m’abandonnes ? Je croyais que toi et moi, c’était du solide. Ne me dis pas que tu ne le penses pas. Tu viens de me dire que tu m’aimais.. Et tu regrettes ton attachement ? C’est pas logique. Moi je ne regrette rien. Je n’ai pas peur d’aimer le fils d’un mangemort. Je suis toujours là pour te tenir la main… Je ne t’ai jamais laissé tomber Kyo’. Jamais. J’ai toujours été là pour toi. J’ai tout fais pour que tu sois le plus heureux. Même un tout petit peu. ». Junko redresse sa tête en direction de son visage. Affrontez son regard perlé. Kyo’ à pas vraiment le courage de la rejeter encore, encore une fois. Au mot ‘mangemort’ il frissonne docilement cependant il ne put quitter ce regard. Il aimerait que tout soit aussi facile, que tout soit simple… Ce laissé bercer par les mains délicates de la Japonaise. « Ne me dis pas que tout est terminé. Ne me dis pas ça… J’en mourais si tu n’es plus à moi… Je t’aime Kyo’… Je t’aime tellement. ». Kyoschiro secoue la tête brusquement en signe de négation.

- Jun… Non, Jun’ !

Qu’elle ne lui dise pas ça. Jamais elle ne pourra vivre en paix avec lui. Pourquoi ne veut-elle pas comprendre ? Faut-il qu’un autre phénomène arrive pour qu’elle veuille croire à ce réel danger… « Je sais que ça va être dur. Qu’Anna va tout faire pour te faire souffrir. Et je veux être à tes côtés pour t’épauler et te tenir la main. On est plus fort à deux. Alors cesse de penser à la place des autres et ouvre-toi. Tu devais me dire des choses cette nuit. Je suis venue. Ca ne compte pas à tes yeux ? ». Junko relâche subitement son poignet et recule tout en le fixant. « Je… Tu es ma famille…. A toi de voir à présent … ». Kyo’ resta quelques temps immobile ses yeux gris figé sur miss Hitoshi. Comment ça ?... Sa seule famille… Le garçon ne se rend même pas compte de certaine chose évidente, et qu’il pense lui-même. Junko se détourna vers la salle commune.

- Jun’… Attend !

Il attendit que la Serdaigle se tourne vers lui. Il ne savait pas encore ce qu’il pourrait dire, ce qu’il devait dire. Une chose est certaine lui aussi en mourrait de la perdre… A-t-il vraiment un choix à faire dans ce cas ?

- je…

Le courage le perdit quelques secondes cependant il finit par reprendre.

- …suis désolé. Je ne voulais pas que tout cela arrive… Si je pouvais changer ce qu’il s’est passé avec ton ami je le ferais. Je ne pouvais pas te dire la vraie nature de ma famille… C’est seulement répugnant, et jme déteste d’être l’un des leurs. Tu comprends, je veux pas devenir comme eux…
Tu…

Kyoschiro s’approcha de Junko, un de ses yeux brillant lâcha une légère larme coulant sur sa joue. Celle-ci s’écrase dans le cou de la jeune fille quand le garçon la serre dans ses bras.

- Tu es venue. Ma stupide comédie… J’ai sous estimer notre lien, pardonne moi ! Je suis aveugle et stupide… Je comprends pas que tu veuille encore de moi après le mal que je t’es fait… Et si tu reste avec moi, tu souffriras encore plus. Si tu le veux vraiment, je te dirais ce que tu veux savoir… Sinon… Je…

Le Serdaigle serra plus fort sa compagne.

- …Je t’oublierais jamais… !

L’étreinte est arrivée. Douce et tendre. Les bras de Kyo’ autours d’elle rassurent Junko qui commençait à douter de l’avenir de leur relation. Elle ne lui refusa pas ce câlin, car ils en ont trop besoin. Comme une nécessité. Mais elle hésita à faire de même, laissant ses bras pendre le long de son corps tout en écoutant le flot de paroles de son chéri, le cœur serré en sentant la petite perle salé échouer dans son cou et les paupières fermées. ‘Je…suis désolé. Je ne voulais pas que tout cela arrive… Si je pouvais changer ce qu’il s’est passé avec ton ami je le ferais. Je ne pouvais pas te dire la vraie nature de ma famille… C’est seulement répugnant, et jme déteste d’être l’un des leurs. Tu comprends, je veux pas devenir comme eux…
Tu es venue. Ma stupide comédie… J’ai sous estimer notre lien, pardonne moi ! Je suis aveugle et stupide… Je comprends pas que tu veuille encore de moi après le mal que je t’es fait… Et si tu reste avec moi, tu souffriras encore plus. Si tu le veux vraiment, je te dirais ce que tu veux savoir… Sinon… Je…Je t’oublierais jamais… !’
La pauvre n’a pas eu le temps d’en placer une pour rétorquer à quelques phrases hallucinantes. Elle le laissa terminer en encaissant et lorsqu’il la serra plus fort contre lui, elle sentit son cœur s’emballer de plus belle contre sa poitrine, et les larmes gagnèrent rapidement ses yeux, sans glisser sur ses joues. Elle ne se rendit même pas compte de la disparition de son Best.
Elle réagit enfin ! Levant ses bras pour enlacer la taille masculine aussi fort. Pas question de le laisser tomber alors qu’il a le plus besoin d’elle en ce moment même. Jun’ comprit que Kyo’ allait mal. Il a une blessure très profonde qu’il lui cache et qui doit le faire souffrir. Elle n’a pas le droit de l’abandonner. L’idée même ne lui ai jamais venue à l’esprit. Fils de mangemort ou pas, l’amour qu’elle lui porte est beaucoup plus puissant que cette haine qui semble hanter le jeune garçon.

Puis il y a eu un silence. Imposé et vital. Le temps de réfléchir à ce qui vient d’être confier. La brunette releva lentement le menton tout en ouvrant ses paupières pour fixer son serdaigle. Les yeux larmoyants, elle leva une main pour la poser délicatement sur la joue masculine et sa bouille perdit rapidement de sa morosité pour offrir un sourire légèrement pincé mais tout tendre, la rendant rayonnante. Jun’ se veut rassurante et confiante. Il lui laisse un choix, mais sa décision est prise depuis longtemps. Alors pour briser le silence, elle décide de prendre la parole en murmurant de sa voix légèrement voilée et raillée par l’émotion… Trop mignon ^^.

-..Kyo’ si j’ai bien appris une chose, c’est que l’on peut choisir ses amis mais pas sa famille. Tu n’as pas eu la chance de connaître l’amour d’un cocon familial, c’est clair. Mais tu n’y es pour rien dans tout ça. Ta Mère a prit une direction, à toi de tout faire pour ne pas suivre la même. Et … et j’ai peur que la vengeance ne t’aveugle et te conduise à faire des bêtises. Je ne comprend pas tout car tu m’as mis à l’écart de tout ça dans le but de me protéger. C’est vraiment attentionné comme réaction, mais tu ne crois que c’est me mettre plus à nu devant le danger ? Regarde pour ta Mère … Si tu m’avais dis plutôt qui elle était, je n’aurais certainement pas fait ce que j’ai fais tout à l’heure. Je n’aurais pris le risque de te mettre en danger. Je crois qu’il est temps que tu me déballes tout. J’ai besoin de savoir qui tu es. Qui sont réellement les personnes de ta famille. Je suis venue Kyo’. Je suis venue parce que je veux affronter avec toi ton destin.

Junko caresse lentement cette joue rougit par le coup de Keii’ sans le lâcher du regard. Elle se fait de plus en plus douce, même si son magnifique sourire n’est plus vraiment là.

-Tu sais, je commence à comprendre le danger auquel je m’expose. Mais ne t’inquiète pas pour moi. Je suis assez grande et prête à lui faire face. Je sais que tu souhaites tout simplement me protéger de cette menace du à ta famille. Mais fais moi confiance s’il te plait. Tu veux bien ? Ne me tourne pas le dos, et je suis certaine que tout ira bien.
Aussi [Elle décale sa main de la joue masculine pour lever et pointer son propre index vers le plafond, fronçant ses sourcils sous la sincérité de ses mots] je tiens à te dire que tu as tord sur une chose ! Jamais je ne pourrais souffrir en étant avec toi. Et malgré ce qui s’est passé avec Keii’, je suis certaine que ce n’était pas vraiment toi. Je te connais un minimum et le Kyo’ dont je suis amoureuse, n’aurait jamais fait une chose pareille. Même avec son fichu caractère. [Petit sourire, sa main vient se coller doucement contre la nuque du jeune homme.] Et je te pardonne. Je comprend que tu es pu avoir des doutes au sujet de ma relation avec Keii’. Mais tu vois, je voulais attendre le bon moment pour t’en parler et vous faire connaître. Je voulais que tout se passe bien. Mais on se rattrapera. Je veux vraiment que mon meilleur ami et mon petit ami fasse connaissance, et autrement qu’avec leur poing. Tu pourras dis-moi ?

Jun’ ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre à sa question car elle se sent soudainement poussée par l’envie de l’embrasser. Elle y songe déjà depuis un bon moment et comme un manque, si elle n’a pas sa dose journalière, elle risque de péter son câble, elle se hisse sur la pointe de ses pieds pour se donner de la hauteur et atteindre plus facilement les lèvres de son chéri. La tête penchée sur le côté, Junko embrasse tendrement son Kyo’ par plusieurs baisers pincés avant de lui offrir un baiser plus intime, sous le regard choqué d’un vieil homme dans son cadre. <3

L’échange dure longtemps ^^ avant que la petite demoiselle décide de rompre en douceur ce délicieux contact. C’est fou comme ça la calme ! Reculant sa bouille charmante et souriante, Junko ouvre les yeux pour fixer son homme. Ses mains se posent délicatement sur les joues masculines pour le garder dans ses paumes. Elle plisse un peu ses yeux et froisse un instant son nez pour lui offrir une grimace si craquante, comme elle si bien les faire, avant de reprendre un brin de son sérieux. Oui … car la question qu’elle va lui poser risque de lui faire froid dans le dos au jeune homme.

-Puisque tu comptes tout me dévoiler, tu peux me dire qui est Jason ?

La demoiselle fini par acceptez son enlacement, après de longues secondes elle le serra fort contre elle à son tour. Le garçon resserra son étreinte. Ce soir, il avait peut-être faillit commettre l’un des plus énormes bêtises de sa vie. Il l’aurait regretté le lendemain. Et qui sait ce qu’il aurait fait après ? Kyo’ ne savait plus ce qu’il devait faire maintenant… Il aime Jun’, et pourtant il ne pourra pas vivre tranquillement sans avoir accomplit sa revanche.
Un silence dura pendant cette étreinte. Peut-être un rite de passage obligatoire ? C’est la première fois qu’il est aussi proche de Jun’ depuis la fameuse soirée… La jeune Serdaigle releva les yeux et le menton vers lui. Le jeune homme ressentit une certaine chaleur réconfortante grâce à la main de Junko posé sur sa joue. Kyo’ ne fit que fixer les perles féminines. Sans rien dire. Et finalement c’est elle qui prit la parole. « ..Kyo’ si j’ai bien appris une chose, c’est que l’on peut choisir ses amis mais pas sa famille. Tu n’as pas eu la chance de connaître l’amour d’un cocon familial, c’est clair. Mais tu n’y es pour rien dans tout ça. Ta Mère a prit une direction, à toi de tout faire pour ne pas suivre la même. ». Le Mcian resta figer sur les yeux de la jeune fille. Il ne l’interrompit pas. Il aurait voulu baisser les yeux, il avait honte… Il n’a pour le moment pas le choix que de suivre ceux de sa maternelle. Même s’il s’oppose à tout ce que décide sa famille en ce moment. Bien que ces mots ne valent rien à leurs yeux. « Et … et j’ai peur que la vengeance ne t’aveugle et te conduise à faire des bêtises. Je ne comprends pas tout car tu m’as mis à l’écart de tout ça dans le but de me protéger. C’est vraiment attentionné comme réaction, mais tu ne crois que c’est me mettre plus à nu devant le danger ? Regarde pour ta Mère … Si tu m’avais dis plutôt qui elle était, je n’aurais certainement pas fait ce que j’ai fais tout à l’heure. Je n’aurais pris le risque de te mettre en danger. Je crois qu’il est temps que tu me déballes tout. J’ai besoin de savoir qui tu es. Qui sont réellement les personnes de ta famille. Je suis venue Kyo’. Je suis venue parce que je veux affronter avec toi ton destin. ». Il n’avait rien dit, rien rajouter. Seuls ses yeux se mirent à briller de plus en plus. Ce que dit Junko, est…la totale réalité. Il se sent vraiment stupide d’un coup. Mais comment aurait-il deviné que sa mère quitterait Londres pour venir ici ? Qu’elle lui donnerait ce rendez-vous, et surtout qu’elle rencontrerait Jun’ avant ça… Comment aurait-il pu prévoir ça ? Lui dire la vérité, même s’il à confiance en elle… N’est pas une chose facile, pas une chose dont il est capable. Elle veut l’aider, le soutenir, il ne sait même pas comment faire ça lui-même… Junko lui caressa sa joue douloureuse. Mais cette douleur n’est rien par rapport à celle du cœur. Il commence à comprendre à quel point c’est fragile… Il ne répliqua rien, Kyoschiro la laissa plutôt continuer. «Tu sais, je commence à comprendre le danger auquel je m’expose. Mais ne t’inquiète pas pour moi. Je suis assez grande et prête à lui faire face. Je sais que tu souhaites tout simplement me protéger de cette menace du à ta famille. Mais fais-moi confiance s’il te plait. Tu veux bien ? Ne me tourne pas le dos, et je suis certaine que tout ira bien.
Aussi … ». Kyo’ continué de regarder la demoiselle sans rien dire. Il avait le sentiment d’avoir grandement déçue la seule personne qui lui porte un véritablement intérêt. Elle décala sa main de la joue de Kyo’, elle pointa son index en direction du plafond. Les yeux toujours figé sur elle, il l’observe froncer les sourcils. « ..je tiens à te dire que tu as tord sur une chose ! Jamais je ne pourrais souffrir en étant avec toi. Et malgré ce qui s’est passé avec Keii’, je suis certaine que ce n’était pas vraiment toi. Je te connais un minimum et le Kyo’ dont je suis amoureuse, n’aurait jamais fait une chose pareille. Même avec son fichu caractère. ». Kyoschiro décolla légèrement les lèvres. La confiance qu’elle lui porte lui ressert énormément le cœur. Malgré les apparences qui sont contre lui… Jun’ afficha un petit sourire, posant sa main sur la nuque du Mcian. Kyo’ n’aura pas le temps de dire quoique ce soit que Junko reprit. Il referma la bouche doucement. « Et je te pardonne. Je comprends que tu es pu avoir des doutes au sujet de ma relation avec Keii’. Mais tu vois, je voulais attendre le bon moment pour t’en parler et vous faire connaître. Je voulais que tout se passe bien. Mais on se rattrapera. Je veux vraiment que mon meilleur ami et mon petit ami fasse connaissance, et autrement qu’avec leur poing. Tu pourras dis-moi ? ». Kyoschiro leva les yeux un peu plus sur la jeune fille. Avant qu’il puisse répondre à ça, Junko lui offrit un baiser. Kyo’ laissa la jeune fille l’embrasser petit à petit jusqu’au baiser final. Elle laissa durer ce moment assez longtemps. Il se rend compte que ce baiser lui avait manqué… Il se sentait vraiment gamin sans elle. Pourquoi à t-il fallu qu’il fasse cette crise de jalousie ? Ses yeux déjà brillant lâchèrent une larme. Junko s’arrête doucement. Elle garda un sourire magnifique sur le bout des lèvres. Elle rouvrit les yeux, posant ses mains sur les joues masculines. Kyo’ ressentit une fois encore cette chaleur. Junko lui ouvrit une grimace vraiment mignonne. Il aurait presque sourit seulement, elle posa cette question. « Puisque tu comptes tout me dévoiler, tu peux me dire qui est Jason ? ». Kyoschiro ouvrit à demi la bouche. Fixant la jeune fille. Cependant il acquiesça. Sans répondre aux précédentes paroles de la Serdaigle. Kyo’ lui emprunta sa main, et l’amena jusqu’au canapé. Il la fit s’asseoir. Lâchant sa main. Il leva les yeux dans plusieurs directions de la salle commune. Mais évidemment à cette heure, elle était vide. Il s’assit à côté de Junko.

- Jas…

Il s’arrêta subitement. Il souffla légèrement, comme pour prendre son inspiration. Il ne la jamais dit directement à quelqu’un… Même si sa famille le sait, ce n’est jamais sorti de sa bouche directement.

- Jason Mars… Était un membre de ma famille ! C’est… C’est moi qui est provoquer sa mort.

Kyoschiro relève légèrement les paupières vers Junko. Puis il reprit lentement. En serrant le poing.

- Je..je voulais pas qu’il aille à Azkaban pour ce qu’il m’avait fait… Mourir, c’est tout ce qu’il mériter.

Il regarda Junko directement dans les yeux. Il ne regrette pas le mort de Jason. Il s’en réjouit plus qu’autre chose. Il se demande si l’avis de Junko changera après cette soirée. Kyo’ se porte à croire que non, mais il serait naif de ne pas douter un peu… Après tout, il a presque commis un crime lui-même. Il avait juste prévu les événements.

L’ambiance semble s’être apaiser au fil des révélations et des soulagements du cœur et de la pensée. Le couple prit conscience de certaines choses, et même si tout semble être compliquer, ils savent qu’à présent ils ont une épaule sur laquelle ils peuvent se reposer. Jun’ en tout cas l’a bien compris. Malgré la dispute. Malgré les coups échangés. Il faut parfois un vent de tempête pour éclaircir les choses et ouvrir les yeux. Si jeune et déjà si adulte.
La salle commune ne brille plus. Les bougies ont cessé d’éclairer la pièce. Seule Mère la Lune a pris possession de sa lumière pâle et étincelante. On pourrait presque se croire en plein jour. Junko aime beaucoup ce genre de lumière, c’est doux et intime. Surtout dans le cas présent, ils n’ont pas besoin d’être agresser par des faisceaux lumineux intenses. La confidence doit rester secrète.

La voilà donc entraînée vers le canapé. Elle n’oppose aucune résistance. Elle est même soulagée de voir qu’il l’emmène avec lui . Le contact de sa main dans la sienne lui procure un bien fou, une chaleur, même si cela ne dure que quelques minutes. Sans un mot, sans un sourire, la petite serdaigle s’installe sur le coussin tout moelleux et tourne la tête en direction de Kyo’ qui prend place à ses côtés. Elle n’ouvre pas la bouche. Elle se contente juste de poser ses mains nerveusement sur ses cuisses tout en écoutant attentivement ce qu’il a à lui dire. « Jason Mars… Était un membre de ma famille ! C’est… C’est moi qui est provoquer sa mort. » … Trois secondes hein ! Le temps de remettre les mots dans le bon ordre. Ca se bouscule dans la tête brune. Jun’ baisse légèrement la tête mais pas le regard qui reste ancré dans celui de son serdaigle. Et il enchaîne, « Je..je voulais pas qu’il aille à Azkaban pour ce qu’il m’avait fait… Mourir, c’est tout ce qu’il mériter. » Trois secondes de plus, le temps de bien assimiler ce qu’il vient de lui confier. Là, elle baisse un instant les yeux tout en fronçant ses jolis sourcils. Jason est donc un membre de sa famille … Sans doute du coté d’Anna, car vu les vagues flash qui lui restent de sa vision, Jason n’avait pas les traits asiatiques. Elle ne sait pas ce qu’il fait de mal pour que Kyo’ lui en veuille à un tel point qu’il a souhaité sa mort. Surtout que le jeune eurasien reste très mais très vague sur les raisons qu’il l’ont poussés à vouloir une chose aussi sombre. Heureusement que Junko n’a pas l’esprit jugeur. Elle préfère écouter les gens avant de porter son jugement, une chance pour Kyo’ car d’autres personnes auraient tout bêtement fait leur propre conclusion et auraient sans remord, mis une étiquette dans le dos du serdaigle ‘meurtrier’ avant de le planter et de lui tourner le dos. La brunette n’est pas de cette espèce là. C’est une personne dotée d’une compréhension à couper le souffle. C’est après un petit silence qu’elle bouge enfin. Sa petite main tiède se pose délicatement sur le poing serré de Kyo’. Elle redresse alors lentement le regard pour le fixer à nouveau, un léger sourire à sa bouche.

-Et si tu m’expliquais les raisons qui t’ont poussées à vouloir et à provoquer la mort de ce Jason … Je pense que je pourrais mieux comprendre ton esprit de vengeance. Car là Kyo’, C’est le flou total pour moi.

La voix de la demoiselle est douce et faible. Comme pour le persuader de continuer son récit et surtout, d’aller plus loin dans son histoire. Car pour le moment, il ne fait que de dévoiler la surface de sa plaie et non la profondeur. Et même s’ils doivent passés la nuit à parler, Jun’ veut tout d’abord qu’il se soulage la conscience et le poids qu’il porte en lui depuis un bon bout de temps. Bien sur, ça ne guérira pas la blessure. Mais ça peut l’aider à aller de l’avant. Alors pour le soutenir et lui prouver qu’elle est là pour lui, Junko vient chercher les doigts de Kyo’ pour les entremêler aux siens et serrer sa main dans la sienne, doucement. Et c’est avec un charmant petit sourire, qu’elle est tout ouïe pour entendre la suite.

La jeune fille posa délicatement son main sur son point. Le garçon se radoucit un peu. Mais pas complètement. Avouer tout, ça ! Il faut juste qu’il est une confiance aveugle ou qu’il soit totalement stupide. Il pense bien pouvoir faire confiance à Junko, seulement pourra t elle supporter ce qu’il va dire… ?! Il a toujours joué les grands solitaire, il savait qu’il ne devait pas trop se rapproché des autres… Et pourtant il l’a fait, il la voulu. La jeune demoiselle releva les yeux vers lui. Lui adressant un sourire. « Et si tu m’expliquais les raisons qui t’ont poussées à vouloir et à provoquer la mort de ce Jason … Je pense que je pourrais mieux comprendre ton esprit de vengeance. Car là Kyo’, C’est le flou total pour moi. ». Le jeune homme acquiesça avec peine. Retenant un peu son souffle. Elle voulait connaître la raison… Soit ! Il allait lui dire, peu importe comment elle réagira. Seulement il avait peur qu’elle le rejette à cause de tout ça… Car ce qu’il à fait avant n’était pas des choses biens, malgré les circonstances atténuantes. Oui, malgré ça, il n’avait pas de remord pour Jason… Il est heureux qu’il soit mort. Il aimerait même que ce type disparaisse de son esprit.

- Jason, c’était mon seul cousin… Un cousin éloigné. Il… il avait huit de plus que moi à époque de son vivant. Jn’ai même pas l’âge qu’il avait quant il est mort… Ces parents sont morts à azkaban. C’est donc mon grand père qui s’est occupé de lui et sa sœur jumelle. Ces parents adulés la magie noire… Comme lui, comme ma mère, comme mon grand père…

Kyo’ jeta brusquement un regard à Junko s’arrêtant dans son récit. Il rejeta doucement la main de la jeune fille. Se levant. Elle voulait comprendre ce que sont les Mcian, pourquoi les choses avaient si mal tournés… Et bien, il lui expliquera du mieux qu’il peu. Une fois debout, Kyoschiro enleva sa robe de sorcier la jetant sur le fauteuil. Il défit sa chemise de son pantalon, commençant à défaire ces boutons. Il reprit la parole en fessant tout ceci.

- Les Mcian, Ils sont… des sangs purs depuis des générations. Mon grand père m’a montré un grimoire recélant de magie noire, …l’un des sortilèges qu’il recueille s’appelle « malédiction » ou du moins c’est comme ça que je l’appelle. Avant de t’expliquais pourquoi Jason devait mourir… Je vais te montrer ce que mon grand père, m’as fait… Parce que, je n’étais pas digne de porter son nom. Et parce que mon père était un né moldu…

Kyo’ décrocha le dernier bouton de sa chemise. Il tourna le dos à Junko, soupirant doucement. Il retira son habit. Laissant apparaître « la malédiction » devant les yeux de sa copine. Une chose qu’on aurait pu considérer comme un tatouage dans le bas de son dos, à l’exception que cette marche est vivante. Symbolisé par un scorpion avec des signes asiatiques n’ayant aucun sens dans aucune langue.

- ça signifie que j’étais qu’un objet pour le bon plaisir de mon grand père, un impur… Jason lui l’était, pur. Il avait les mêmes ambitions que mon grand père… Ils se sont servit de moi… M’oblige pas à continuer, Jun’… ! S’il te plait !

Kyoschiro se rassit brusquement à côté de Junko. Il posa d’un coup son visage dans ses mains. Il avait trop honte pour continuer, il en n’avait aussi mal ventre d’en parler. Il ne pouvait plus regarder Jun’ dans les yeux pendant ces quelques secondes. Contrairement à ce qu’on peut penser Kyo’ est très vulnérable, seul sa famille et Junko le savent à présent. Il voulait qu’elle dise quelque chose. N’importe quoi, mais pourvu qu’elle dise quelque chose…

[Gomen ! J'ai mis du temps T.T]

Junko n'avait pas ouvert la bouche durant le récit, plutôt les explication de Kyo'. Elle se contenta de l'épauler silencieusement en lui lançant des regards doux et attentionnés, loin d'avoir un esprit critique ou jugeur. Elle savait que ce qu'il comptait lui confier était une page douloureuse de son passé. Kyo' est lié aux Mangemorts. Et cela était suffisant pour faire naître des choses horribles dans la tête brune de la Serdaigle. Toujours assise bien sagement sur le diva, les perles brunes n'avaient pas cessées d'observer les moindres faits et gestes du garçon. Elle s'était pincée les lèvres l'une contre l'autre pour ne pas craquer, pour ne pas le couper dans sa confession. Il était si bien lancé. A sa confession de Magie noire, Jun' ne fut pas étonnée. Une famille qui regroupe des mangemorts ne peut qu'aimer ce côté sombre. Mais lorsqu'il avoua que ce fameux Jason faisait parti de son famille... elle fut légèrement surprise mais son doux visage resta neutre. Puis il rejeta sa main pour se lever. Malgré un pincement au coeur de voir qu'il s'éloignait, Junko continua de le fixer les sourcils froncés, lorsqu'il commença à se déshabiller pour enlever sa chemise. 'Les Mcian, Ils sont… des sangs purs depuis des générations. Mon grand père m’a montré un grimoire recélant de magie noire, …l’un des sortilèges qu’il recueille s’appelle « malédiction » ou du moins c’est comme ça que je l’appelle. Avant de t’expliquais pourquoi Jason devait mourir… Je vais te montrer ce que mon grand père, m’as fait… Parce que, je n’étais pas digne de porter son nom. Et parce que mon père était un né moldu' Malédiction ?! Rien que le mot choisi par Kyo' lui fit froid dans le dos. Comment peut on parler de malédiction au sein d'une famille... Et elle comprit vite la cruauté des McIan en voyant Kyo' se retourner pour lui montrer l'horrible marque vivante dans le bas de son dos. Jun' a une un réflexe en voyant cette 'chose', elle porta ses mains à sa bouche pour étouffer un cri de stupéfaction, les yeux écarquillés. Comment... comment peut-on faire « ça » à un gamin ? 'ça signifie que j’étais qu’un objet pour le bon plaisir de mon grand père, un impur… Jason lui l’était, pur. Il avait les mêmes ambitions que mon grand père… Ils se sont servit de moi… M’oblige pas à continuer, Jun’… ! S’il te plait !' La voix masculine l'a ramena lentement de ses pensées. Elle comprit le mot 'objet' puis 'impur'... et l'association de ces deux mots suffisaient largement à faire comprendre ce qu'avait pu endurer Kyo' pendant son enfance. Il revient ensuite près d'elle, complètement anéanti et si fragile... Que pouvait-elle dire d'autre mis à part des 'Je suis tellement désolée' ou autres conneries qui ne servent strictement à rien dans ces cas là. Le mal est fait depuis trop longtemps pour que des paroles apaisent ce jeune homme. Junko quitta lentement le divan, sans geste brusque, pour venir se mettre à genoux devant lui. Elle ne lui retira pas ses mains de son visage, comprenant qu'il est mal à présent qu'il est raconté ce genre de chose épouvantable et surtout, devant cette marque qui lui pourrie le dos. Alors, elle vient l'enlacer en douceur, posant sa joue contre le crâne brun et ses mains contre la nuque masculine. Elle ne dit rien pour le moment, elle se contente d'un baiser sur la masse brune et en douceur, Jun' le berce tout contre elle pour le calmer et pour lui montrer qu'elle ne compte pas l'abandonner. Il a besoin d'un soutient, d'une présence... et elle veut être ceci. Peu importe ce qu'il a pu faire, Junko se fait la promesse muette d'être toujours à ces côtés, quoiqu'il arrive.

C'est donc d'une voix qui frôle le murmure et avec tout l'affection qu'elle lui porte que Jun' le garde contre elle tout en lui soufflant, brisant le silence...

-Tu sais... malgré tout ce que tu viens de me confier, je ne vais pas prendre mes jambes à mon cou pour t'abandonner. Je suis soulagée d'avoir entendu toutes ces choses... car je peux mieux t'aider... Kyo', laisse-moi être ton pansement.

Elle se détache de lui, toujours avec cette même douceur qui l'a caractérise. La petite brune pose ses talons aux fesses et ses mains tièdes retire lentement les masculines du visage du Serdaigle. Elle lui offre alors un joli sourire avec ces lèvres scellées tout en fixant ce visage si triste. Sans un mot, elle vient lui déposer un baiser sur ses lèvres et colle son front contre le sien, les mains posées à présent sur ses joues. Toujours les yeux clos, elle murmure...

-Je t'aime.

» Quel dilemme .

...Dilemme...[Pv Kyo' & Keii' <3]

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