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 L'orage se lève[Adam]

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MessageSujet: L'orage se lève[Adam]   L'orage se lève[Adam] Play211Mar 9 Sep - 7:28

(suite du parc!!!)

Entre le parc et la salle commune, Judith était parvenue, tant bien que mal à refouler ses larmes, à tenter, peu à peu de regagner la fierté qu’elle avait le matin même lorsqu’elle était sorti de la salle commune pour ce qu’elle croyait serait une journée comme les autres mais qui, pourtant ne lui avait apporté que des soucis qui se résumaient à un seul mot :Adam… Elle l’aimait, oui, du moins elle le croyais… Alors pourquoi s’était-elle enfuie vous demanderez vous sans doute, pourquoi est-elle partie en le laissant sous la pluie? Encore une fois, la réponse ne tenait qu’en un seul mot, si petit mais si dangereux pour Judith : la vulnérabilité… Elle qui avait toujours été forte, la tête haute, le regard fier, se sentant aussi fragile qu’une simple fillette aux côtés d’Adam… Elle devrait répondre à des questions oui, à ses questions en fait… Ils étaient tous deux dans la même maison, ils se verraient certainement un jour ou l’autre, forcément, mais Judith espérait simplement que d’ici là elle aurait de bonnes réponses à dire à Adam… Qui plus est, ils étaient ensemble dans l’équipe de Quidditch de remplacement de la maison des Serpentards et ils se verraient souvent, elle ne pourrait l’éviter éternellement…

Elle se sécha rapidement et alla se changer dans les dortoirs, refaisant son léger maquillage ruiné par la pluie et les larmes et mit un ensemble tout aussi simple que le précédant qui se trouvait maintenant au pied de son lit pendant qu’il séchait, n’ayant même pas le cœur d’utiliser un sort… son parfum luxueux trônait dans le dortoir, ce parfum légèrment fruité qu’elle adorait, qui la faisait sourire chaque matin était sur sa table de chevet et elle ne lui adressa qu’un simple regard… Elle devait être forte et faire comme son père et sa mère lui avait toujours appris : garder le dos droit et le menton haut… Elle jeta un regard à son reflet dans le miroir, les yeux rouges, le souffle encore court…

-Ressaisis-toi ma vieille… Tu as eu pire que ça…

Elle tenta en vain de trouver une situation comparable… Non, c’était la première fois que quelqu’un semblait enclin à lui ouvrir son cœur… Et ce regard, les étoiles qu’elle avait vu dans le regard d’Adam, elle avait presque crut sentir son cœur battre jusque dans sa main, leurs deux cœurs battant au même rythme… Elle s’était fait souffrir dans cette histoire, certes, mais sans doute pas autant qu’Adam… L’une des seules personnes qu’elle n’aurait pas voulu faire souffrir… Elle inspira profondément et redescendit les marches du dortoir vers la salle commune, laissant la bouteille de cristal du parfum encore intacte derrière elle… Elle méritait cette tristesse d’avoir fait souffrir Adam… Elle tentait en vain d’avoir confiance en elle, de se persuader qu’elle avait fait le bon choix, elle ne redoutait plus que le moment où Adam rentrerait… S’il n’était pas rentré durant le moment où elle était dans le dortoir…

Contrairement à son habitude, elle n’alla pas s’asseoir devant le feu dans les grands fauteuils, sentant qu’elle ne méritait pas cette chaleur et alla plutôt vers la fenêtre, s’assoyant sur le rebord du vitrail ramenant ses jambes contre elle, le regard perdu dans l’immensité du lac qui se dressait derrière le verre ouvragé et coloré… Les larmes ne changeraient rien et elle le savait mais néanmoins, elle ne put s’empêcher d’en verser quelques unes, en silence dos à la porte… Au dehors, on entendait le tonnerre et on devinait la lumière des éclairs ainsi que les gouttes martelant le lac...

-Tu es stupide....
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MessageSujet: Re: L'orage se lève[Adam]   L'orage se lève[Adam] Play211Sam 13 Sep - 0:28

La démesure, la débandade, le vide le néant le chaos. Pire que la liste des ingrédients du Nutella, le gout des épinards à la crème, et les shamallows à la poêle. Pire que le crâne chauve de Rusard, l’odeur répugnante des haillons du professeur Trelawney, ou les cheveux gras du professeur Rogue. Pire que les hurlements incessants de Mimi Geignarde dans les toilettes des filles du deuxième étage, la voix suraiguë de Dolorès Ombrage, et les regards glacials de MacGonagall. Pire que Dora l’exploratrice un matin de bac, passer un week end sans regarder bob l’éponge. Plus terrible que les cuites d’Amy Winehouse, les cheveux de Bill mode swiffer et la bouche de Marylin. Cet échec résonnait en son être, âme et cœur comme un violent coup de poignard, plus brutal que les coups de pieds de Chuck Norris et les phrases philosophiques de Jean Claude Van Dam. Adam était tombé de haut, de très haut. Cette montagne qu’il s’était construite, venait de s’effondrer en un coup clin d’œil. C’était, pour ainsi dire, son premier echec, la première fois qu’il se prenait une si grande claque. D’habitude c’était lui qui brisait les cœurs, et mettait les claques.
Le pire pour lui, c’était tout le manège qu’avait fait Judith avant de partir. A l’ instant où il avait plongé sa main dans la sienne, les regards des deux jeunes Serpentards s’étaient rencontrés, et les deux prunelles lui avaient semblé consentantes. Dans son esprit il les avait entendus dire : « embrasse-moi ». Une flamme s’était allumée dans les yeux de la jeune fille, cette même flamme qui brille quand deux amants se retrouvent après une longue attente. Mais pourtant cette illumination était factice.

La jeune fille était déjà partie en courant à l’intérieur du château, laissant Adam seule avec son parapluie imaginaire et son désespoir. Il retomba sur ses fesses, et se plaça contre l’arbre, les genoux recroquevillés contre sa poitrine. Son regard plongé vers les extrémités du lac et donc du domaine. Aucune pensée ne venait troubler le calme inquiétant qui régnait dans sa tête. Il avait décidé de bloquer toutes questions, toutes réflexions. La seule chose qu’il voulait entendre c’était le son des gouttes contre la surface du lac. D’ailleurs pour mieux entendre ce bruit singulier, il s’avança vers le bord du lac, et fit disparaître par la même occasion le parapluie magique du haut de sa tête. Il voulait ressentir le fracas de l’eau sur sa chevelure, les gouttes dégoulinant le long de son visage et continuant leur chemin sur son cou. Il pensait peut être qu’avec cette douche naturelle il serait débarrassé de cette sensation étrange qui le taraudait depuis que Judith l’avait quitté. L’impact des gouttes sur son corps provoqua une immense sensation de fraicheur tout au long de son corps. Partout ? Non, pas partout, au niveau de sa poitrine, il y avait toujours un point qui n’était pas touché par cette sensation, un point toujours douloureux : son cœur (bon ça craint je sais mais j’ai vraiment pas d’inspi la :s) Une goutte roula de son œil droit jusqu’au coin de sa bouche, puis une autre roula de l’œil opposé. Ces gouttes étaient bien différents, d’ailleurs ce n’étaient pas des gouttes mais des larmes. Les yeux d’Adam s’étaient gonflés et déversaient son chagrin qu’il essuyait tant bien que mal.
Malgré ses yeux toujours humides et rougis, il décida de rentrer dans sa salle commune. Il prit bien soin d’effacer toutes traces de pleur sur son visage : évidemment un Serpentard ne doit pas pleurer, les pleurs sont considérés comme un signe de faiblesse, et il n’y a pas de place à Serpentard pour les faibles…
Il traversa le château jusqu’aux cachots sans rencontrer personne, indiqua le mot de passe et rentrant dans l’antre des Serpy. Un problème se posait quand même. Pour gagner son dortoir il fallait traverser le salon de la maison. Et il était bien possible que Judith, alias la briseuse de cœur (MUAHAH… U_U) s’y trouve…


*Allez… Tu es un Serpentard, tu es fort, courageux, tu ne vas pas te laisser abattre par ça… * Pensa-t-il dédaigneusement.

Mais quand il rentra dans le salon ce fut une autre affaire. Juste en face de lui se trouvait Judith, en position recroquevillée sur le rebord d’une fenêtre. Adam sursauta, un frisson glacial parcouru tout son corps. Il espérait ne pas se faire voir par la jeune femme, il ne saurait pas quelle attitude adoptée. Rapidement, longeant les murs, il gagna l’escalier qui menait au dortoir des garçons, puis se mit à courir jusqu’à la porte. Cette dernière claqua, il se trouvait de l’autre côté, adossée à elle, respirant bruyamment et avec vivacité. Devant lui des 1ères années le regardaient avec interrogation, pensant voir un fou débarqué de St Mangouste. Sans s’occuper d’eux, il se dirigea vers son armoire, mit des habits secs puis s’allongea sur son lit. C’était le seul moyen pour se calmer et se remettre les idées en place. Il ne pourrait pas, de toute façon, rester cloitré dans sa chambre éternellement, il faudrait descendre à un moment ou un autre, et affronter le regard de Judith… Le jeune Smith soupira longuement avant de se lever et der se diriger vers le salon. Il descendit les marches, inspirant ou expirant à chaque pas qu’il faisait. Il ressemblait à un condamné à mort qui vivant ses derniers instants d’existence, mais malheureusement pour lui l’escalier était court et son exécution n’allait pas tarder… Il pensait par exécution au regard qu’allait lui lancer Judith. Serait-il orgueilleux ? La jeune fille pourrait être fière d’avoir ainsi recalé le jeune coq. Serait-il moqueur ? Ou gêné ? Ou peut être qu’elle n’oserait pas le regarder en face !
Quoiqu’il en soit il entra dans la salle, son visage exprimant sa tristesse et sa déception.


(HJ : Bouh, j’aime pas ce que j’ai écrit... en plus j’avais pas d’inspi :S désolé)
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MessageSujet: Re: L'orage se lève[Adam]   L'orage se lève[Adam] Play211Sam 13 Sep - 5:51

(j'adore ton début Razz)

Parfois, il arrive que toute votre vie, ou du moins, votre vision du moment semble constamment embrouillée par un voile couleur nuit, aussi sombre que la mort, que la pire des menaces, qu’une mélancolie aussi froide que les hivers les plus froids que ce monde ai connu…. Lorsque ce voile tombe devant vos yeux, comme les rideaux de velours au théâtre, aucune lumière ne se dévoile devant vous…. Certes, la lumière se pose bel et bien sur votre rétine après avoir parcourut le chemin nécessaire à travers le cristallin et les différentes parties de l’œil, mais c’est une fois au cerveau, une fois le nerf optique traversé que tout vous semble plus sombre…. Pas trop lumineux, non, simplement, si sombre qu’il semble faire partie d’un autre monde… Cela arrive fréquemment lorsque des émotions négatives prennent le dessus sur un moment, sur notre vie, sur notre vision tout simplement…

Depuis toujours l’être humain tente d’accéder au bonheur, au paradis, au nirvana…. Cependant rares sont ceux qui peuvent clamer y avoir été, d’avoir ressenti ce véritable bonheur, cette sensation qu’on s’imagine si douce que celle d’être heureux, bouche bée devant quelque chose de pur, beau et bon mais qui, malgré tout, nous dépasse... Certains disent qu’ils on ressentit une telle émotion lorsque leur enfant est venu au monde, lorsqu’,ils ont passé une simple bague orné d’un caillou approximatif autour de doigt de l’être qu’ils croient leur âme sœur… Si tel est le cas, alors pourquoi, à chaque grand moment, disons-nous qu’il s’agit d’un ou le plus beau jour de notre vie? L’être humain est sans cesse parcourut de but, d’objectifs, qui, malgré qu’inatteignables, continue de le faire rêver, d’hanter ses moindres songes et pensées… À chaque rêve réalisé, après tout, nous finissons inévitablement à trouver un substitut à ce qu’il en reste…. Pour certain, il s’agit de trouver l’amour de leur vie, avec un grand a, certains de trouver un sens à leur vie, d’autre simplement de vivre heureux… (bon, ok j’arrête la philo!!!)

Voilà comment se sentait la jeune adolescente, tourmentée par ses désirs et ses peurs ou plutôt ces sentiments qu’elle ressentait en ce moment précis depuis ce qui lui semblait être des mois auparavant… Judith, savourait, sans en prendre nécessairement conscience la fraîcheur de la surface vitrée légèrement ondulée et texturée par endroits… Sa joue blanche profitait de chaque goutte d’humidité qui se déposait sur le vitrail… Sans s’en rendre compte, elle ferma les yeux…. Aucune larme ne coulait sur ses joues, ne roulait de sous ses paupières closes… Ces vulgaires émotions, elle les avait laissées derrière elle, lorsqu’elle avait dit le mot de passe, qu’elle avait passé le seuil de la salle commune toute trace d’émotion s’était évaporée… Même ses yeux rouges et bouffis n’avait laissé aucune trace dans son visage… Quelque minutes plus tard, toujours dos à la porte d’entrée, elle entendit cette dernière s’ouvrir en un léger chuintement…

Sans avoir à se retourner, elle sut que c’était lui…. Elle ne le connaissait pas depuis des années mais c’était comme si elle l’avait toujours connu (oh le cliché XD) …. Elle avait entendu clairement ses pas, le rythme, la pression que ses souliers exerçaient sur le tapis moelleux couleur émeraude… Elle reconnaissait son parfum, en quelque sorte son odeur, sa respiration unique… Elle pouvait savoir que c’était lui avant même qu’il en fut entré dans la salle commune surpeuplée… LE rebord de la fenêtre devint de plus de plus inconfortable tandis qu’Adam pénétrait dans la salle commune…. Puis elle put presque sentir son regard dans son dos, la transpercer, la brûler amèrement jusqu’à ce que les bruits de ses pas précipités et un violent claquement de porte se fasse entendre jusque dans la salle commune qui tomba silencieuse un moment…. Les Serpentards n’étaient pas dupes et plusieurs firent rapidement le lien entre Judith et l’éclair qu’était Adam… Puis, comme s’il ne s’était rien passé, leurs univers n’étant pas bousculés, ils reprirent leur vie simple et puérile….

Elle baissa la tête, se contentant de regarder le bloc de granit qui servait de rebord de fenêtre et de siège pour la jeune mangemort… Chaque goutte de condensation était la bienvenue sur le visage de la jeune femme et lorsqu’elle se rendit compte que sa pauvre victime, bien malgré Judith, était également dans la salle commune, elle ramena d’avantages les genoux contre elle… Elle ne pouvait faire comme si de rn étais…. Une jeune fille avec qui Judith était fréquemment allé aux réunions des mangemorts s’approcha d’elle..

-Jud! Ça va on dirait que Mc Gonnagall t’as donné un T…. Ou que tes parents ont été tués….

Judith, baissa le regard sur la jeune fille…

-Ce n’est rien Carmen… Je devrais m’en remettre…

*J’espère*

-Bah, si ça te dit, on s’en va à la Grande Salle…

La dénommée Carment haussa les épaules, ne sachant visiblement pas quoi dire ni faire et rapidement, la jeune brunette fut noyée sous les piaillements et les murmures d’une dizaine de filles...

-elle va pas avec nous??

-Non, leur dit Carmen…. Elle préfère rester ici…

Le petit clan disparut par la porte laissant la salle commune plus calme mais pas déserte non plus… Judith savait qu’adam était revenu et cette simple idée la hantait terriblement… Elle serra se bras autour de ses jambes le plus fort possible sans se blesser, comme une étreinte mortelle… Désolée? Non elle ne pourrait certainement pas lui dire ainsi… elle devait se faire une raison… Elle ne pourrais jamais lui parler la première…Èlle ne savait même pas si elle était capble de lui parler...
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