Une nuit [Aena]

Ce n'était qu'un rêve, un rêve parmi tant d'autres, et pourtant celui là, lui avait fait mal. Elle n'en avait aucune idée, du pourquoi. Pourquoi, une petite fille, dans son rêve, pouvait la mettre dans tous ses états a son réveil. Aucune idée. Toujours était il que la préfète de Serpentard était dans tous ses états. Elle avait donc allumé les lumières, et avait commencé a lire. Mais cette image la dérangeait, elle revoyait sans cesse les images. Elle descendit donc en pyjama, a savoir un tee-shirt blanc, et un jogging noir, avec des tongs assorties. Elle avait un livre dans les mains, et était sortie, dans la salle commune. Elle s'installa sur une banquette, et commença a lire, avant de refermer violemment son livre. Ce n'était pas le moment, elle n'en pouvait plus, elle revoyait sans cesse ces images tourner en boucle dans sa tête, et elle ressentait a chaque fois, cette boule de peur dans son ventre. Pourquoi? Aucune idée, mais toujours est il qu'elle stressait, toute seule, et sans raison. Elle prit un cousin, et le serra dans ses bras, en fixant les flammes. Elle faisait toujours ce rêve, si étrange. Elle essayait de l'oublier, et quand elle y parvenait, toujours pareil, il revenait. Elle fixait les flammes, et laissait ses pensées vagabonder vers d'autres sujets. Choses compliquée, il fallait l'avouer. Alors, tout en serrant d'un bras, le coussin, elle jouait avec une mèche de ses courts cheveux. Oui, elle avait retrouvé sa couleur naturelle, et s'était recoupé les cheveux. On disait bien, chassez le naturel, il revient au galop. C'était vrai. Tout a fait vrai même. Enfin bref, elle était perdue dans ses plus sombres pensées, lorsqu'elle entendit du bruit derrière elle. Qui étais-ce? Elle songea que c'était forcément, un élève de Serpentard. Personne de sa maison n'aurait donné le code, a quelqu'un d'une autre maison. Et donc, elle ne devait pas être concernée. Elle garda le dos tourné, et fixait les flammes, l'air obnubilé par la danse des flammes. Et elle n'entendait plus rien du monde extérieur....

Aena était sortit car elle ne trouvait pas le someil. Elle était dans le parc de poudlard et elle avait emené un livre pour le lire à la belle étoile, éclairé par la lune. C'était une nuit ou l'on ne pouvait pas regarder les étoiles et faire des voeux en voyant des étoiles filante passer dans le ciel car la lune était presque pleine. La Préfete vit la lune ce coucher doucement et décida donc de retourner dans sa salle commune, de retourner ce coucher.
Elle rentra dans le chateau à pasde loup pour ne pas se faire voir par le surveillant ou par un professeur. Les tableaux l'ingurièrent à son passage et la jeune fille s'excusa. Quelque minutes et de nombreuses excuses plus tard Aena trouva enfin devant l'entrée de la salle comune. Elle prononça le code et entra. Elle regarda le feu comme toujours allumé et y vit une jeune fille. Aena failli passer son chemain mais elle reconnu Lena l'autre préfete de Serpentard. Elle s'avança alors et dit :

Salut Lena, sa va ? Pourquoi tu es debout ?

La jeune Serpentarde était un peu fatiguée. Elle n'avait pas tourné la tete. Soudain, elle entendit une voix lui dire
"Salut Lena, Ça va ? Pourquoi tu es debout ?"
Elle tourna la tête et vit Aena, l'autre préfète. Elle lui adressa un sourire, avant de regarder de nouveau les flammes...Elle songea qu'il était tard, et vu que ce n'était pas la premiére fois, qu'elle se levait en pleine nuit, elle devrait dire la vérité...
"Insomnies...Comme toujours, et toi? Que fais tu debout?"
Elle regarda la serpentarde, un sourire en coin. Oui, Aena, était habillée normalement, elle songea donc, que cette dernière avait donc passé la nuit dehors. Elle s'étira, avant de poser son livre sur la table basse. Et de passer une main dans ses cheveux bruns. Oui, elle avait cette manie, lorsque quelque chose lui échappait, de passer une main dans ses cheveux; un peu comme son frère en somme. Elle songea que d'un coup, ça lui semblait bien vide. Elle se mit une claque mentale, en se demandant ce qui lui arrivait, avant de fixer la préfete, sans une autre parole. Elle songea que demain, elle serait probablement hors service, mais totalement crevée. Elle songea que finalement, ça ne changerait pas de l'habitude... Elle dormait trés souvent en cours... Elle serra l'oreiller dans ses bras.

{Désolée pour la longueur}

Pourquoi être debout au lieu qu'au chaud dans son lit douillet. Peut-être simplement car elle n'avait pas le moral, car elle n'était toujours avec personne, car elle aimait simplement la nature ou même l'adrenaline que provoquait une sortie nocturne interdite pas le règlement ? Aena ne savait pas très bien, elle était confuse de toutes ses raisons, il y en avait trop, vous croyez pas ? Enfin elle en choisit une.

Tu s'es comme j'aime la nature, être dehors ...

Elle voulut cacher sa confusion même si elle savait bien qu'elle ne duperait pas comme ça sa meilleure amie. En tout cas la fatigue commençait à se faire sentir ... Enfin ... Elle voyait bien que tout n'allait pas dans le meilleur des mondes pour Lena. C'est pourquoi Aena s'installa sur un fauteil près de la Préfète.

Le rêve, hein ?

[Désoler du temps de réponce & de la longueure du message Une nuit [Aena] 578235

]

La jeune demoiselle adressa un sourire fatigué a la préfete.Elle était assez lasse de cauchemarder comme ça toutes les nuits...
" Eh bien, je dirais que c'est plus des cauchemards que des rêves. "
Elle était sérieuse, et n'en pensait pas moins.Elle fixa la fille en face d'elle avant de dire, un air triste
"Et toi,que faisais tu dehors? Tu ne me feras pas croire, que tu avais un besoin imminent de sortir."
Elle était assez observatrice, elle savait qu'Aena n'était pas dans son assiette elle aussi ces derniers temps. Elle adressa un sourire a la jeune fille, avant de fixer les flammes. Elle ne savait plus quoi faire, elle avait toujours ce rêve obnubilant, qu'elle rêvait souvent, dans sa tête, et ça la rendait malade elle n'en pouvait plus. Oui, elle n'en pouvait plus. Cette petite fille, avec des cheveux cuivrés l'inquiétait, a sa maniére, elle en avait eu mal au ventre. Elle la voyait se prendre des sorts, et ce sans savoir pourquoi, a vrai dire.
** Zen Lena...Respire, n'y pense plus. **

Elle ne pouvait rien lui cacher en effet. C'était son amie, elle était toujours là l'une pour l'autre, c'était même sa meilleure amie.

- Je ne peux vraiment rien te cacher, c'est sur.

Un sourire s'afficha sur le visage de la demoiselle. Elle ne savait pas très bien quoi répondre. Certe elle aimait être seule dehors, mais ce n'était pas tout et il fallait qu'elle le lui dise, pourtant elle ne voulait, elle avait .. honte oui c'était le mot juste. Elle avait honte de n'être toujours que célibataire. Alors, après un temps qui aurait pu paraitre être une éternité, elle dit :

- Tu sais je suis seule ..

Une larme coula sur sa joue.

- Enfin tu es là mais c'est .. c'est .. enfin je n'ai pas d'amour et je commence à en avoir mare. J'aimerais tomber amoureuse, trouver l'ame soeur. Tu dois te dire que je pete les plombs, non ? Mais je crois que c'est ce qui m'arrive.

La jeune serpentarde ne savait pas vraiment quoi dire. Elle voyait son amie assez mal à l'aise. Elle ne savait pas qui dire d'autre. Elle eut un sourire, avant de dire, ce que son frère lui avait dit, mot pour mot, quand elle avait pleuré pour un garçon, qui en fin de compte n'en valait pas la peine.

" Ne désespère pas...Tu sais, si ça se trouve, tu n'as pas encore rencontré le bon... C'est tout..."

Elle regarda la cheminée, avant de sourire.

"Tu n'es pas seule dans ce cas, si ça peut te rassurer, je dois probablement être trop complexe, et trop serpentarde pour ça..."

Elle était sérieuse. Elle avait un sourire en coin, avant de lui dire

"Allez sèche ces larmes...Tu verras, un jour, tu vas rencontrer quelqu'un qui tiendra a toi, comme jamais..."

Elle était sérieuse. Elle avait vu ses amis, son tuteur aussi être touché par cette maladie, que tous rêvaient d'attraper. Elle, ne courait pas après, c'était une réalité pour elle. Elle attendait, que l'amour vienne à elle, et non le contraire. Elle en avait souffert, et maintenant, elle ne se démenerait plus pour être amoureuse. Non, plus jamais.

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