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 Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]

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Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Empty
MessageSujet: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Mar 2 Sep - 20:25

C'était une nuit comme toutes les autres. Un mois entier était passé depuis la rencontre entre Kei et Aarwen. Une nouvelle pleine lune avait fait son apparition. Grosse, blanchâtre, seule accrochée sur ce grand rideau de velours noir qui scintillait de tous côtés. Les deux jeune gens ne s'étaient pas revus depuis. Oh, elle était déjà venue le voir quelques fois, mais jamais il n'était là. Il avait pourtant dit qu'il serait là... Elle se rappelait :

" Flashback On "

Alors que sans vraiment s'en rendre compte, elle s'était rapprochée de lui, Aarwen lit le vampire glisser ses fins doigts dans les siens. Un bien simple touché charnel, mais qui représentait tant pour elle. Cela lui faisait le plus grand bien. Elle se foutait bien des rires et des regards jaloux qu'il y avait autour d'eux. Seul comptait à présent. Les autres, elle ne les voyait même plus !

Il était vrai que depuis qu'elle était étudiante dans cette école, Aarwen avait déjà reçu pas mal de propositions venant de garçons issus d'un peu tous les milieux. Elle avait toujours refusé. Ne s'était jamais décidé d'accepter une seule fois. Et cette nuit, elle s'était sentie heureuse de ne pas avoir cédé et d'avoir résisté. De s'être toujours tenue à ses principes et ainsi donc, d'avoir toujours dit non.

Mais alors que les autres autour d'eux faisaient les imbéciles, aussi bien filles que garçons, Kei la prise par la main et décida de l'emmener p^lus loin. A l'abri des regards indiscrets, pour retrouver un peu d'intimité. Ils étaient à nouveau revenu au point de départ. A l'endroit même où tout avait commencé. Le lieu exact de leur première rencontre, de leurs premières paroles, de leur premier échange de regard. Jamais, au grand jamais, Aarwen n'oublierai ce lieu magique où elle avait enfin rencontre l'âme soeur.

Après quoi, elle lui avait dit de s'en aller et avait affiché un sourire lorsqu'il lui avait rétorqué : " Je sais, mais je ne veux pas te laisser... ". Alors, elle lui disait qu'elle l'aimait. Sincèrement. Il lui répondit alors : " Moi aussi et sache que cela ne changera jamais. Chaque jour, chaque semaine, chaque mois, je viendrais t'attendre ici. Lorsque tu en auras envie, je serais ici à t'attendre, pour l'éternité... Jamais je ne t'abandonnerais, n'oublies pas, même si un jour je suis obligé de quitter le pays ".

Et Hmm, il l'embrassa. Quel doux geste dont elle ne pourrait plus se passer... Les yeux fermés, sa main posée sur la nuque du jeune homme, Aarwen l'embrassait comme elle n'avait jamais embrassé auparavant. Mais dans toutes les paroles qu'il avait prononcées, ce qui l'avait le plus marquée, c'était : " Même si un jour je suis obligé de quitter le pays ". Pourquoi disait-il une chose pareille ? Pourquoi devrait-il quitter ce pays ? Cela n'avait aucun sens, c'était absurde ! S'il partait, elle partirait aussi ! S'éloigner de lui ? Non !

Mais alors qu'elle allait lui répondre, Kei parti, la laissant seule. Qu'elle déchirure de ne plus le sentir près d'elle... Cependant, Aarwen baissait les yeux et ouvrit sa main pour y découvrir un objet qu'elle n'avait jamais vu. Une magnifique chaine agrémentée d'un pendentif en saphir. Un petit sourire vint alors étirer ces belles lèvres sucrées. La jeune femme serrait le bijoux dans sa main, la portant à son coeur. En à peine quelques secondes, cet objet était devenu très précieux à ses yeux...

" Flashback Off "

Aarwen gardait toujours sur elle, le collier que lui avait donné Kei avant de partir. Toujours dans une poche ou entre ses doigts, mais jamais à son cou. Non, elle voulait tant que ça soit Kei lui même qui l'accroche sur sa belle et douce nuque. Souvent, elle se posait et plongeait dans ses pensées, la jeune femme jouait à mêler et défaire la chaine de ses doigts en souriant. Mais voilà, Kei n'était plus là...

Peut-être était-il parti... Peut-être avait-il quitté le pays sans la mettre au courant... Peut-être encore autre chose... D'habitude tenace et accrochée aux idées qu'elle avait, Aarwen avait abandonné l'idée de pouvoir un jour reposer ses yeux sur le vampire. Elle mangeait et dormait peu. Une dépression ? Ca y ressemblait fortement. Elle avait cessé d'aller à sa rencontre, car elle savait qu'il ne s'y trouverait pas.

Ce soir, alors que la lune était bien là, la jeune femme avait décidé d'aller faire une petite promenade, seule... Des dangers ? Pleine lune disait bien possibilité de rencontrer un loup-garou. Mais à vrai dire, elle s'en fichait. Aarwen était bien loin de penser à cela... Donc, elle marchait. D'un pas lent et sûra, la tête baissée, amaigrie par le peu de nourriture qu'elle avait prise, les mains dans les poches, les idées et les pensées perdues dans la nostalgie et la mélancolie d'un temps...


Dernière édition par Aarwen MacGregor le Ven 12 Sep - 3:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Mar 2 Sep - 22:06

Par quelle magie Kei tenait t’il encore debout, quelle conscience lui avait empeché de s’allonger en plein soleil, pour ne plus jamais se réveiller ? Le jeune homme ne savait pas, il ne savait plus, ce dernier mois lui avait semblé plus long que toute sa vie entière .Et pour cause, le jeune homme n’avait pas longtemps pu rester fort face a ce qui l’attendait. A force de se dire qu’il ne reverrait plus jamais la femme qu’il aimait le plus au monde, il avait failli devenir fou…

Mais commençons par le début, si vous voulez bien. Il y a exactement un mois, le jeune homme laissait la personne qui comptait maintenant le plus au monde pour lui seul a Poudlard, en lui faisant maintes promesses que finalement, il ne put tenir. A peine était il rentré, exténué, il fut appelé dès le coucher du soleil sur une mission, avec son ami, Christopher.

Les mangemorts avaient parfaitement agi, sans qu’ils ne puissent s’en rendre compte, au début en tout cas, alors que quelques aurors faisaient leur ronde sur le chemin de Traverse. Informé par des sources sures, le ministre de la magie avait apprit que l’Allée des Embrumes se montrait particulièrement active, comme si quelque chose s’y préparait, il avait préféré poster des aurors près des boutiques, et tout naturellement, un immortel était tout a fait le bienvenu.

Kei et Christopher ne s’étaient douté de rien jusqu'à ce que des cris et des explosions retentissent dans une allée annexe a la leur, une rue flanquée d’un vieux distributeur de gaz inflammable. La bataille n’ avait pas duré bien longtemps. Il avait suffi d’un sortilège, un seul, qui aille frapper la machine, un bruit fracassant avait retenti. Le jeune homme avait été le seul a comprendre ce qui allait arriver, et il s’était jeté sur son ami, pour le plaquer a terre.

La brulure était toujours marquée, et la douleur horrible, mais son ami mortel s’en était sorti indemne, ce qui était le plus important…Mais voilà…Ils s’étaient réveillés dans une foret, une foret épaisse et sombre a l’abri de la chaleur et du soleil. Ou étaient-ils ? En tout cas, pas dans la foret interdite. Comment avaient ils avaient atterrit la si ils n’avaient pas transplané ? Autant de questions sans réponses qui avaient plané au dessus de leurs têtes pendant exactement 4 semaines.

Au fur et a mesure qu’ils avançaient dans la foret, ils se trouvaient confronté a des bêtes des plus bizarres et féroces. Le jeune homme était marqué a vie. Notamment aux yeux. Attaqué violemment par un loup alors que Christopher était parti chercher du bois, il avait été aveugle pendant plusieurs jours, ses yeux prenant un temps fou pour se cicatriser. Les jours les plus pénibles de sa vie, sans aucun doute. Il avait recouvert la vue, mais ses yeux semblaient partiellement blessés, comme absents.

Et c’est la veille qu’ils étaient sortis de la foret. Ils avaient découverts que l’explosion les avaient amené jusqu’au fin fond de la Chine, ou il n’existait pratiquement pas d’aire de transplanage. Heureusement, un vieillard, un gentil sorcier, accepta de les mener jusqu'à Pékin ou ils purent transplaner. Enfin…Ils étaient revenus a la maison.

Il ne s’était décidé a revenir a Poudlard seulement après avoir pu se nourrir, un soir de pleine lune, tout comme la première fois. Il espérait au fond de lui que la jeune femme venait toujours près de l’arbre, même si il n’avait pas pu respecter la promesse qui lui avait faite. Peut être aurait été il mieux que le jeune homme ne la rejoigne pas, qu’elle trouve quelqu’un la méritant bien plus que lui, mais il n’avait pas pu résister.
Le vampire inspira a grands poumons l’air frais de la nuit, même si celui n’était plus en aucun cas vital pour lui. Il portait une tenue des plus singulières, puisqu’il n’avait pas prit le temps de passer sa tenue de sorcier. Un épais manteau en tissu, cachant la finesse de son corps, et surtout son sabre, un slim que l’on distinguait à peine, et des converses. Ses cheveux avaient encore poussé, ses plaques luis tombaient un peu sur les yeux et en dessous du menton son regard s’était tout de même adoucit, depuis qu’il avait rencontré sa petite amie. C’est fou ce qu’une femme peut changer dans la vie d’un homme. Entre ses doigts, il tenait une magnifique rose rouge, la plus belle et la plus éclatante, pour une jeune femme dont il était éperdument amoureux.

Comme il l’avait tellement espéré, le jeune homme distingua une fine silhouette, la même gracieuse, la même lueur s’émanant d’elle. Seuls les yeux du jeune homme luisaient dans le noir. Il se leva, elle s’arrêta en coup de vent, il passa près d’elle et s’envola jusqu'au hêtre ou ils s’étaient rencontré, la toute première fois, glissant sans quelle ne puisse le voir, la rose.

Un mot y était attaché.

Secoue cette fleur et suis la …

Aishiteru…

La signature, un point d’interrogation a l’envers, le même symbole que celui qui était tatoué dans le creux de son cou.
Si elle secouait un peu la rose, elle allait se mettre a tinter, une petite trainée de poussière dorée allait se mettre a filer entre les arbres, l’amenant au jeune homme.
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Jeu 4 Sep - 5:41

Alors qu'elle était venue le retrouver plusieurs fois pendant ces trente jours les plus longs de sa vie, Aarwen s'était retrouvée seule. Pas âme qui vive. Elle en avait été détruire. Elle avait besoin de repos mais surtout besoin de rester seule après la soudaine disparition de Kei... Jamais elle ne s'était sentie aussi triste, accablée et déprimée après cela. Jamais.

Aujourd'hui et comme les autres jours, la jeune femme restait couchée dans le grand canapé du salon des Gryffondor et ne bougeais presque plus. Manger ? Non, elle n'en avait pas envie ! S'occuper de ses études ? Ça, elle s'en fichait à présent ! Mais le reste n'avait plus aucune importance ! Elle se laissait aller. Au gré de ses larmes, au gré de sa profonde tristesse et de son envie de grande solitude.

Elle s'était sentie démolie quand elle avait appris pour le décès de Renaud. et Léa. Grâce à sa famille à ses amis, à sa force de caractère et à son endurance, elle avait réussi à tirer un trait sur cette histoire pour aller de l'avant. Alors qu'elle ne croyait plus en l'amour, elle était tombée sur un charmant jeune homme qu'elle avait rencontré ici, dans une forêt sombre et humide. Suite à cela était né un amour sans frontière. Un amour qu'elle croyait plus fort que tout. Jusqu'à aujourd'hui...

La souffrance qu'elle ressentait était telle qu'elle l'empêchait souvent de respirer convenablement. Elle faisait souvent des cauchemars et ne dormait pas beaucoup. Cette histoire l'avait carrément détruite. Pire que ça, pendant un moment, Aarwen n'avait eu qu'une envie : Disparaitre. Ne plus exister. Mourir pour chasser toute cette peine. Mais à quoi bon ? Malgré l'horrible souffrance qu'elle ressentait, la vie devait continuer...

Mais alors que la jeune femme se perdait encore dans ses triste pensées mélancoliques et nostalgiques, elle entendit quelqu'un marcher près d'elle et tourner en rond. Une autre élève de la même maison. Celle-ci lui disait de bouger. De ne pas rester couchée sans rien faire. Que ça n'était pas bon pour elle !

Pourquoi cette fille venait l'emmerder à une heure aussi tardive ? Elle n'avait donc rien de plus intéressant à faire ? Bah, cela était loin d'être important ! Cependant, la personne persistait à parler. Parler de sa vois aiguë qui ennuyait vraiment Aarwen. La jeune femme ne l'écoutait même plus, mais les sons de sa voix venaient lui heurter les oreilles comme si l'autre les avait criés dans un micro.

Désespérée, Aarwen prit alors son courage à deux mains et se leva doucement de son canapé devenu sa seule source d'apaisement. Elle partit s'habiller lentement mais sûrement. Elle mis ses écouteurs dans ses oreilles et alluma la musique. Cette chanson qui la faisait toujours pleurer depuis cette histoire.
[ Clik Ici =) ]

Alors, elle sortit de cet enfer. Respirer l'air frais. Se changer les idées. Même si cette tâche semblait fort difficile. Dans un moment de songes égarés vers le chagrin, Aarwen laissait s'échapper quelques petites larmes qui se misent à couler lentement et librement sur ses joues. Elle pensait vraiment que les autres ne pouvaient pas comprendre. Il ne pouvaient pas savoir à quel point elle était affligée de ne pas savoir où se trouvait Kei.

Si seulement il l'avait prévenue. Elle le serait peut-être heureux autre-part et de ce fait, elle serait content pour lui et serait moins malheureuse. Là, elle ne savait rien. Le néant. Le vide total. Elle ne savait pas où il était, s'il était encore en vie, s'il souffrait ou s'il lui était arrivé quelque chose de grave. Un sanglot dans la voix, la jeune femme se mise à fredonner les paroles de cette magnifique chanson qu'elle était occupée d'écouter.

Elle marchait. La tête basse. Les mains dans les poches qui tenaient sa console. Elle écoutait la déprimante et misérable mélodie qui coulait librement dans ses oreilles. L'empêchant ainsi d'entendre tout bruit extérieur. Au plus elle chantait, au plus sa voix s'enrouait et devenait rocailleuse dû aux larmes qu'elle refoulait sans cesse.

Mais alors qu'elle avançait lentement dans la lugubre noirceur des lieux, elle s'arrêta brusquement en sentant un coup de vent passer devant elle. Fermant les yeux car le vent lui faisait mal, elle ne sentit rien. Cependant, quand elle ouvrit les yeux et qu'elle bougea sa main pour la porter à son fin visage, elle sentit quelque chose d'inconnu dans sa poche.

Baissant les yeux en retirant sa main, Aarwen vit alors une magnifique Rose. Elle la prise délicatement entre ses doigts et la regarda attentivement. Un petit mot y était accroché. Il disait : " Secoues cette fleur et suis-la… ". Son coeur commença à s'emballer et ses lèvres tremblèrent. A ce moment même, la jeune femme n'aurait su trouver un mot pour décrire ce qu'elle ressentait. De l'Amour, de l'envie, du désir, une joie intense. Tous ses sentiments réunis en un seul et même moment lui procurait énormément d'euphorie. Elle sentait une grande chaleur inonder son corps tout entier.

Mais alors qu'elle allait secouer la Rose comme il était indiqué sur le mot, la chanson devint entraînante. Une phrase en particulier retenait son attention " I'm dancing in the room as if I was in the woods with you ". Oui, elle suivait la danse comme si elle était dans les bois avec lui. Elle avait tant attendu. Tant espéré qu'il revienne. Et maintenant, tout devenait facile. Elle n'avait qu'à suivre une Rose...

D'un coup, sa respiration s'accéléra et dans un mouvement de colère, elle jeta la Rose par terre. Ensuite, la Rose ayant été secouée par le choc, Aarwen suivait des yeux le fin chemin d'or qui se glissait entre les feuilles. Le petit filet doré se mêlait à ces incessantes rafales, qui s'enroulent et se délient inlassablement, rubans sans substances, mouvements d'airs inaccessible.

Ces petit fils s'arrêtaient près de l'arbre. Mais alors qu'elle n'eut pas le temps de voir si quelqu'un s'y trouvait, Aarwen fit demi-tour. Elle pressa le pas en sentant toujours ce coeur qui ne cessait de battre à vive allure. Mais alors qu'elle marchait, les larmes refirent surface. Et au bout de quelques mètres, elle s'arrêta. Immobile et la tête baissée, elle se remise à fredonner les paroles de la chanson. Avant de se retourner et de poser son regard vers le grand hêtre où la fine trainée d'or s'était arrêter de filer...
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Jeu 4 Sep - 20:30

Ce qu'ils vivaient n'était pas simple, leur amour n'était pas simple, et pourtant il était si important aux yeux du jeune homme qu'il aurait sans hésité donné son immortalité pour qu'il ne cesse jamais d'exister. Jamais, dans sa longue vie, il ne s'était senti aussi vivant,il se sentait réchauffé de l'intérieur, son cœur battant comme celui d'un vrai jeune homme. Il s'était pas senti comme un fantôme depuis qu'il l'avait rencontré, il savait qu'il existait au moins pour quelqu'un.

Ses pieds touchant avec douceur le bois épais, il garda tout a fait son équilibre, et se glissa assis sur la branche. Il attendait maintenant, il savait que la jeune femme n'allait surement pa accourir dans ses bras, il faudrait qu'il lui explique, qu'il lui raconte en détail le mois le plus pénible de sa vie. Mais il était près a ressentir la douleur qu'il avait ressenti lorsque le gaz enflammé lui bruler la peau. Lorsque la poignée d'une porte avait explosé, et que tous les bouts de verre lui avaient coupé profondément la peau, rien que pour la sentir contre lui.

D'ailleurs, comment avait il décidé de venir la voir spécialement aujourd'hui, alors que cela faisait une bonne semaine qu'il était entré ? Tous les jours de cette semaine, alors qu'il continuait sa vie de musicien moldu comme si de rien était, il s'était senti vide, mort, plus mal qu'il ne s'était jamais senti, il n'avait jamais cru qu'il puisse ressentir une telle chose après s'être fait "tuer" plus d'une fois.

Assis sur son lit, alors que la nuit commencait seulement a tomber, il observait les photos posées sur ses meubles. La plupart avaient été prise avec des vieilles dames qu'il aidait souvent sans sortir de l'immeuble, la journée, lorsqu'il n'arrivait pas a dormir, mais aussi avec un petit bébé, aux cheveux noirs et aux yeux bleus ciel, sa petite protégée, un bébé orphelin très malade, qu'il aurait adopté, si son futur n'était pas aussi incertain, si elle n'était pas mortelle...Et pourtant, il l'aimait comme sa fille, la voir enfermée dans cet hôpital depuis sa naissance lui brisait le cœur.

Il pesait le pour et le contre, il devait avouer, qu'il avait peur de la réaction de la jeune femme lorsqu'il croiserait son regard, il avait peur d'être déçu, peur qu'il la repousse. Et puis il était tellement faible, il n'avait plus réussi a trouver du sang de mangemort depuis longtemps. Meme les mangemorts ne méritaient pas de vivre ce qu'il vivait, il en était persuadé.

Alors il avait décidé, de trouver un malfrat pour satisfaire sa faim. Mieux encore, dans un cul de sac, il trouva un mangemort entrain de torturer une petite élève. Tout cela pouvait paraitre effrayant, mais il ne pouvait faire autrement. Après une bataille acharnée, il avait fini par l'emporter, et c'était nourri. Cela ne le réjouissait pas le moins du monde, c'était sa grande faiblesse, mais le sang était son carburant, sans lui, il disparaitrait.

Puis il avait volé jusqu'à Poudlard ou il devait prendre son tour de garde, seul cet fois, dans la Foret Interdite. Une bonne raison d'espérer voir sa petite amie, espérer de lui parler. Il ne rêvait pas, ça allait être dur, mais d'une certaine facon, il n'avait rien a se reprocher.Il avait bien l'impression qu'il y avait toujours quelque chose pour ternir son bonheur.

La poudre dorée apparu enfin au pied de l'arbre, ainsi que la silhouette de la jeune femme. Son visage fut légèrement éclairé par la lune, et le vampire sentit son cœur s'emballer. Il ne cherchait meme pas a contrôler ce genre de réaction maintenant, il les acceptait tout a fait, elles faisaient partie intégrante de lui a présent. Malheureusement, elle fit brusquement demi-tour. Prenant un peu d'élan, il se jeta dans le vide, et atterrit juste devant la jeune femme. Il ferma légèrement les yeux, s'attendant a tout moment a se prendre une gifle...Plus ou moins méritée.

-Eh...

Murmura t'il avant de lever les yeux et de croiser le regard incrédule de sa petite amie. Il souffla doucement, et dit.

-Je sais que je n'ai pas respecté ma promesse...Mais laisse moi te raconter...
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Ven 5 Sep - 17:55

Alors qu'elle avait relancé sa musique et qu'elle regardait l'arbre, Aarwen se retourna pour se remettre en route. Mais à peine eut-elle tourné son corps, que la jeune femme eut un violent sursaut en voyant une personne qui se tenait face à elle. Il ne lui fallut pas longtemps pour reconnaître Kei, sous la belle lueur argentée de la pleine lune. Après avoir repris ses esprits suite à ce grand sursaut, la demoiselle glissait sa main dans sa poche et coupa la chanson qui passait en boucle, assez tôt que pour entendre un petit " Eh... ".

Ensuite, elle vit Kei fermer les yeux. Comme s'il s'attendait à recevoir un coup, une gifle... Non mais, il croyait vraiment qu'elle allait faire un tel geste ? Non, quand même pas ! Dans ce cas, cela se voyait qu'il ne la connaissait pas ! Jamais elle ne le giflerait lui, l'homme qu'elle aimait. Après quoi, Aarwen enleva ses écouteurs qui étaient vissés dans ses oreilles. Après avoir rangé cela dans sa poche, elle remarqua qu'il la fixait avant de lui dire : " Je sais que je n'ai pas respecté ma promesse.. .Mais laisses-moi te raconter... ". Alors, la jeune femme le stoppa avant qu'il n'ajoute quelque chose et lui rétorqua :

- Il n'y a rien à raconter, rien à excuser, Kei ! Tu ne peux savoir ce que j'ai ressentit. Pour la première fois de ma vie, je me suis sentie seule et abandonnée ! Tu sais, une lettre, un signe ou autre chose n'aurait pas été de trop. Un bête petit signe pour me dire que tu allais bien et que tu étais en bonne santé. J'ai tellement eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose... Je...

Elle avait dit cela en retenant les larmes qui inondaient peu à peu ses yeux. Mais au dernier moment, elle les fit cligner et les perles salée se mirent alors à couler avec liberté sur sa douce peau. Elle savait qu'elle ne pourrait pas lui en vouloir longtemps. Elle l'aimait trop pour ça. Mais elle devait lui dire ce qu'elle ressentait. Elle devait lui faire comprendre à quel point cela lui avait fait mal.

La jeune femme lui avait dit qu'il n'y avait aucune excuse. Et pourtant... Pourtant, le fait de l'avoir là, maintenant devant elle apaisait ses doutes et ses craintes. Alors qu'elle détournait son regard mouillé vers la gauche, Aarwen sentit son pantalon glisser. Sa perte de poids, sa console qui était assez lourde dans sa poche... Discrètement, elle le remonta. Ensuite, doucement, elle remontait son regard sur Kei. Son corps, sa peau... Tout en lui éveillait les sens de la demoiselle. Elle se mordillait doucement et sensuellement la lèvre inférieure, dans un geste presque normal.

Alors, sans que ni elle ni lui ne s'y attendent, elle s'approchait rapidement et le prit dans ses bras pour le serrer tout contre elle. Aarwen avait tout simplement besoin de le serrer, de le sentir pour bien se rendre compte qu'il ne s'agissait pas d'un simple rêve... Son corps contre le siens, elle avait envie de lui. Oui, une grande envie de son corps, de sa peau, de ses mains, de ses lèvres... Elle cachait son visage au creux de son cou, pour ne pas qu'on puisse déceler son envie au fond de ses yeux. Elle déposait ses lèvres sur la peau du jeune homme, près de sa nuque. Elle l'embrassait tendrement le mordillant légèrement avant d'y passer doucement la langue...

La chaleur de sa peau, le parfum qui émanait de celle-ci, ce doux touché charnel... Tout cela éveillait de grandes et agréables sensations chez la belle demoiselle. Il lui avait tellement manqué pendant ce mois. Trente jours interminables, sept-cent-vingt heures éternelles, des milliers de minutes et de secondes à attendre. Inlassablement mais vainement... Et aujourd'hui, il était là. Devant elle, au creux de ses bras. Aarwen avait du mal à avaler sa salive et elle préférait le lâcher. Son envie pourrait lui faire dire ou faire des choses qu'elle pourrait regretter par la suite si cette envie n'était pas partagée...

- Hum... Je crois que je devrais rentrer...

Aarwen avait dit cela en détournant le regard. Non, elle n'avait pas envie de rentrer. Mais elle n'avait rien trouvé d'autre à dire. Peut-être ressentait-elle de la gêne à avoir une telle envie de lui... Si elle s'écoutait, il serait déjà allongé sur l'herbe et elle l'embrasserait à la mesure de ses sentiments pour lui. C'est-à-dire amoureusement et passionnément.

La jeune femme aurait voulu partir, mais quelque chose l'en empêchait. Elle ne savais pas vraiment ce que c'était mais cette chose invisible la forçai à rester et l'empêchait de marcher. Elle le regardait dans les yeux, avant de faire doucement glisser son regard sur ce corps qu'elle désirait tant...

- J'ai envie de toi !

Il fallut quelques secondes à Aarwen pour se rendre compte de ce qu'elle venait de dire. Elle prit une grande inspiration quand elle comprit le sens de ses paroles qui étaient sorties sans qu'elle ne s'en rende compte, mais qui sonnaient dans une vérité absolue. Violemment, elle sentit le rouge lui monter aux joues. Promptement, elle sentit son coeur s'accélérer. Le regard qu'elle avait, jusque là, posé sur le corps de Kei se détourna brusquement et elle dit la voix tremblante pour se rattraper :

- Je... Je suis désolée... J'avais raison, je dois rentrer maintenant avant d'encore dire des bêtises ! Je... Au revoir, je t'aime !

Sur ces mots, elle déposa un rapide baiser sur la joue du jeune homme avant d le quitter et de marcher rapidement. Elle n'avait pas dit des bêtises, Aarwen avait seulement dit ce qu'elle pensait, ce qu'elle ressentait...
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Ven 5 Sep - 19:28

La jeune femme n'était pas quelqu'un de facile a embobiner, il le savait, et ne comptait de toute facon pas lui mentir. Il allait tout lui raconter, du début jusqu'à la fin, et peut être qu'elle comprendrait que tout cela était venu tellement soudainement, que le jeune homme n'avait pas compris ce qui lui était arrivé. En l'espace de quelques jours, il s'était retrouvé dans l'endroit le plus sombre de toute la planète, dans un pays dont il ne connaissait que le palais royal pour y avoir vécu plusieurs années. Tout cela pour dire que dans cette foret, il n'existait aucun moyen de communication, strictement rien.

Un coup de poing, ou une gifle aurait été bien moins douloureuse que ce qui suivit. Parce que ce genre de blessures, ne cicatrise pas. Ce sont des mots qui l'écorchent vif, des mots se gravant avec profondeur dans sa peau. Il avait crut, alors qu'il se receuillait au sommet du Mont Céleste, alors qu'il s'obligeait a ne jamais penser a autre chose qu'a l'apprentissage des arts martiaux encore plus en profondeur, il avait bien crut que plus jamais il n'aurait a souffrir, mais il s'était visiblement trompé, et lourdement.

- Il n'y a rien à raconter, rien à excuser, Kei ! Tu ne peux savoir ce que j'ai ressentit. Pour la première fois de ma vie, je me suis sentie seule et abandonnée ! Tu sais, une lettre, un signe ou autre chose n'aurait pas été de trop. Un bête petit signe pour me dire que tu allais bien et que tu étais en bonne santé. J'ai tellement eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose... Je...

L'immortel prit fermement ses mains dans les siennes, comme si il avait la peur récurente qu'elles glissent, qu'elles lui échappent, comme il sentait que la jeune femme et son coeur lui échappaient, et ce meme si il était bien loin de la vérité. Pendant des heures, alors qu'il était en Chine, il avait passé son temps a réfléchir sur eux. Tout d'abord, elle aurait très bien pu l'ignorer, ne jamais plus accepter de le revoir et s'aurait été tout a fait compréhensible, et s'aurait été sans aucun doute la décision la plus raisonnable, puis meme si ils avaient recommencé leur relation ou il l'avaient arrêté, il y aurait toujours eu quelque chose pour venir ternir leur bonheur.

-C'est justement pour cela que je veux que tu m'écoutes...Un terrible accident est survenu, et tout ce qui c'est passé ensuite était tellement soudain... En l'espace d'une seconde, nous avons été catapulté dans un endroit ou il n'existait strictement rien, et ou la magie ne fonctionnait pas...


Il reprit son souffle, et regarda la jeune femme dans les yeux avant de lâcher doucement ses mains. Il venait en gros de lui expliquer ce qui l'avait empeché de lui donner de ses nouvelles. Il s'attendait a tous moments, a la voir partir, disparaitre dans le noir. Il passa ses doigts sur ses joues pour essuyer les petites larmes qui brillaient a la lueur de la lune.

-Je ne veux pas te voir pleurer a cause de moi....


Il voulait seulement qu'elle soit heureuse avec lui. Mais contre toute attente, la jeune femme se jeta dans ses bras. De quoi dérouter le plus expérimenté et le plus vieux de tous les vampires. Quelques secondes auparavant, elle pleurait a cause de lui, et maintenant, elle le serrait contre elle. Décidant de ne pas s'arracher a toute cette situation, il serra au contraire encore plus le lien qui venait de les unir, il pouvait entendre le battement de coeur de la jeune femme, le plus beau son qu'il puisse connaitre.

C'est alors qu'elle se mit a l'embrasser sur la nuque. Et comme tous les hommes, le jeune homme avait un véritable point faible, pour lui, c'était le cou et la nuque. Il se sentait totalement ivre, ses caresses et ses baisers...Ils semblaient de plus en plus pressants a chaque secondes, mais Kei était un novice en la matière. Préférant les entrainements aux plaisirs charnels. Il frissonna, et poussant un sourire qui se mua en très léger gémissement, a peine audible...

-Je...


- Hum... Je crois que je devrais rentrer...


-Non ! Attends !

Mais elle ne bougeait pas, elle continuait a fixer le visage incrédule du jeune homme balloté entre deux sentiments qu'il ne connaissait pas. Un désir plus fort que tout, mais aussi une toute nouvelle conscience, qui lui disait de la laisser tranquille, de ne pas risquer de lui faire du mal. Il haussa doucement ses sourcils bruns, ses yeux verts en amandes brillant légèrement sous la lune, et luisant, comme toujours.

- J'ai envie de toi !

Le jeune homme eut du mal a comprendre ce qu'elle venait de lui dire. Comme si ses pensées immédiates s'étaient transmises dans le cerveau de la jeune femme, qui rougit violemment et détourna vivement le regard, qui d'ailleurs s'était posé sur son torse.

Il ne sut vraiment pas quoi répondre, sur le coup. Mais c'est alors qu'elle se rattrapait rapidement.

- Je... Je suis désolée... J'avais raison, je dois rentrer maintenant avant d'encore dire des bêtises ! Je... Au revoir, je t'aime !

Avant qu'il ne comprenne ce nouveau renversement de situation, elle était déjà partie elle marchait rapidement vers la sortie de la foret interdite. Il réfléchit a tout vitesse.

*Va donc la chercher !*

Heureusement, il n'avait juste a courir un peu, et il réussirait a la rattraper. En l'espace de quelques secondes, il était a sa hauteur, il s'arreta brusquement de courir, manquant de peu de faire tomber la jeune femme. Il l'attrapa par la taille alors qu'elle basculait dangeureusement en arrière. Un ange passa, il se regardaient dans le blanc des yeux depuis une bonne minute, lorsque le jeune homme avoua, tout a fait franc.

-Moi...Moi aussi j'ai envie de toi...

Et sur ce il l'embrassa, comme il n'avait encore jamais embrassé une femme en 300 ans, et dieu seul sait combien de fois cela lui était arrivé.
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Dim 7 Sep - 6:52

Alors qu'elle venait de lui parler clairement et franchement en lui disant ce qu'elle ressentait, Aarwen sentit les mains du jeune homme se glisser dans les siennes et les serrer assez fortement. Il avait peur de quoi ? Qu'elle puisse partir et le laisser là, en plant et tout seul ? Non, jamais elle ne ferait telle chose ! Elle l'aimait trop pour cela !

Oui, cela aurait certainement été plus raisonnable s'ils n'avaient pas choisi de se revoir. Mais en fin de compte, l'avaient-ils vraiment choisi ? Non, leurs coeurs avaient parlé pour eux... Et cela, la jeune femme ne le regrettais pas le moins du monde. Et de toute façon, elle était bien loin d'aimer ce qui était raisonnable !

Ensuite, Kei se mit à lui parler. Il lui dit ceci : " C'est justement pour cela que je veux que tu m'écoutes... Un terrible accident est survenu et tout ce qui c'est passé ensuite était tellement soudain... En l'espace d'une seconde, nous avons été catapulté dans un endroit où il n'existait strictement rien et où la magie ne fonctionnait pas... ". Devait-elle le croire ? Oui, elle avait confiance en lui. Mais elle se demandait si elle devait... Elle lui avait fait confiance lorsqu'il lui avait fait des promesses et il ne les avait pas tenues...

Mais soudain, une petite chose attira son attention. Un fragment de phrase. Un mot, plus précisément. Le petit " Nous ". Il n'était donc pas seul. Elle se pinçait alors les lèvres en s'imaginant plein de choses, en se faisant des scénarios douloureux qui passaient inlassablement devant ses yeux.

- Nous ? Tu n'étais pas seul ?

Elle eut alors du mal à avaler sa salive. Non, elle ne pouvait y croire. Son imagination débordante lui jouait de sales tours. Mais alors qu'elle était égarée dans ses pensées, Aarwen sursautait légèrement en sentant les mains du jeune homme sur ses joues. Ce simple geste voulait dire bien des choses pour elle... Elle posait doucement sa joue au creux de sa main en fermant les yeux.

Sentir le contact de sa peau sur la sienne après ce long et pénible mois d'absence la rendait folle. Folle d'amour, folle de désire. Folle de lui, tout simplement ! Alors qu'il lui dit d'une voix remplie de sincérité : " Je ne veux pas te voir pleurer à cause de moi... ". Elle lui fit alors un timide et discret petit sourire avant d'approcher assez rapidement et de le serrer dans ses bras.

Elle non plus ne comprenait pas ce qu'il lui prenait. Elle l'aimait. Elle voulait juste qu'il le comprenne. Elle voulait qu'il le sache. Peut-être s'en rendait-il compte lorsque les battements cardiaques de la jeune femme s'accéléraient brutalement en sa présence. En ce moment, elle voulait plein de choses diverses. Lui, par dessus tout. Et par la même occasion, peut-être se rendrait-il compte qu'elle l'aimait d'un amour magnifique et qu'elle était prête à s'abandonner totalement à lui...

Alors, elle se mit à l'embrasser dans le cou. Elle adorait faire cela. De là où elle était, pour la première fois, ce fut à son tour de pouvoir entendre le coeur de Kei battre assez rapidement. Et elle continuait. Embrassait, léchait doucement, mordillait, goûtait sa peau. Elle cru même entendre le jeune homme émettre un léger gémissement. Cela la rassura, en quelque sorte. Elle fermait les yeux, continuait en le serrant plus fort contre elle.

Mais alors qu'elle l'embrassait toujours aussi sensuellement et avec tendresse, elle entendit Kei prononcer un petit : " Je... ". Il voulait peut-être qu'elle arrête le massacre. Il n'aimait peut-être pas... Alors, elle stoppa d'un coup et se recula en trouvant une bête excuse. Elle devait rentrer... Mais à peine avait-elle fini sa phrase que Kei rétorquait rapidement : " Non ! Attends ! ".

Mais attendre quoi ? Il n'y avait rien à attendre... Il n'aimait pas, ne voulait pas... Cela n'était pas grave. Tout le monde avait parfois des envies ou n'en avait pas... Mais alors qu'elle ne bougeait pas, elle le regardait. Dans son intégralité, le détaillant du regard. Alors, sans qu'elle n'y fasse attention, elle se mordillait la lèvre inférieure en lui disant : " J'ai envie de toi ! ".

Oui, elle avait vraiment envie de lui. Une envie comme s'était pas possible d'en avoir ! Et pourtant, c'était le cas de la jeune femme. Mais lorsqu'elle se rendit compte du sens de ses paroles, elle sentit une violente chaleur irradier ses joues. Elle rougissait et Aarwen détournait brusquement le regard. Il fallait à tout prix qu'elle trouve quelque chose à répondre pour se tirer ce cette gêne dans laquelle elle s'était enfoncée...

Mais le fait que Kei ne dise rien ne faisait que l'enfoncer dans un malaise oppressant. Elle était si repoussante que ça ? [xD] Alors, elle lui dit au revoir et qu'elle l'aimait, avant de l'embrasser sur la joue et de partir rapidement. Une fois en marche, elle s'étonnait elle-même de sa rapidité...

Mais à peine avait-elle parcouru quelques mettre qu'elle entendait des pas assez vifs derrière elle. Quelqu'un courait, la rattrapait Aarwen manquait de tomber en arrière, mais un bras vit la retenir au niveau des hanches. Le bras de Kei... Un instant, elle eut encore plus envie de lui en sentant son corps contre le siens. Ils se regardaient tous les deux dans les yeux. Attirée par la couleurs de ceux du jeune homme, Aarwen ne pouvait détacher son regard du siens...

Soudain, il brisa le silence et ses paroles eurent l'effet de faire accélérer dangereusement le petit muscle qui battait librement dans sa poitrine. Elle n'avait pas rêvé, il lui avait bien dit : " Moi... Moi aussi j'ai envie de toi... ". Elle n'eut le temps de rien répondre, qu'il l'embrassait sans qu'elle ne s'y attende. Elle devait se l'avouer, c'était une plaisante surprise...

- Tu... Tu es sûr ?

Ensuite, tout allait très vite. Trop vite à son goût. Aarwen passait ses mains dans son dos, glissait ses doigts dans ses cheveux. Elle le faisait reculer doucement... Elle le faisait reculer vers un arbre tout en le gardant contre elle, avant de ne plus pouvoir avancer parce qu'il se retrouvait le dos contre l'écorce. Elle glissait ses mains sur le corps du jeune homme, tout en faisant dévier ses lèvres sur son cou et sur sa magnifique gorge masculine qu'elle embrassait avec envie et passion...
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Dim 7 Sep - 10:44

Il avait eut tellement l'habitude, il avait eut tellement dans sa vie de gens qui l'avait fait souffert, qu'il s'attendait a tout a présent. Pas qu'il n'avait pas une pleine confiance en la jeune femme, mais parce qu'il avait eut trop mal auparavant dans sa longue vie pour ne pas prévoir une nouvelle réaction.

Pourquoi est ce qu'il avait fini par venir ce soir alors qu'il pensait que le contraire n'aurait pas été plus mal pour eux deux jusqu'ici ? Tout simplement parce qu'il savait qu'il allait devenir fou si il ne voyait pas son visage encore une fois,si il ne sentait pas son parfum, si il ne la serrait pas contre lui....Autant de petites choses qui étaient devenu indispensable pour lui en l'espace de quelques heures. Une chose devenue aussi vitale que le sang. Bien sur, il n'y aurait jamais de comparaison concrète avec ce liquide qu'il était obligé de boire pour vivre. Il avait peur, vraiment très peur de blesser un jour la jeune femme, meme si il ne le ferait pas consciemment.

C'est alors qu'il lui expliqua, en seulement quelques mots ce qui lui était arrivé ce mois ci. Il passa largement sur les choses horribles qu'il avait put voir ou affronter, pour ne pas lui faire peur, c'était évident que c'était la dernière chose dont il avait envie. Tellement de gens avaient eut peur de lui ! Il n'y avait qu'elle qui avait réagi en disant.

"Un vampire hein ? Si tu sais faire ton mauvais caractère, vas y montre le moi"

Une phrase qui lui avait fait peur, au début, du moins, il s'était emporté contre elle, ce qui n'était pas dans ses habitudes, car il avait toujours été doté d'un sang froid incroyable. Parce que jamais personne n'avait osé le provoquer, meme pour jouer, a part peut être Sho. Mais c'était véritablement le seul, jusqu'ici, a agir de cette façon, avec son sensei, mais lui, c'était encore un être a part, contre qui il ne pouvait strictement rien.

- Nous ? Tu n'étais pas seul ?


La voix de la jeune femme le sortit de ses pensées, et il croisa un regard flamboyant mais mal assuré. Comme si...Non, il avait mal vu....Elle ne pouvait pas être jalouse ! Mais en meme temps, le vocabulaire qu'il avait utilisé était abstrait, il croyait cependant qu'elle avait confiance en lui.

-Je n'ai put sauver qu'un de mes amis de l'explosion, il a été catapulté avec moi. Il s'appelle Christopher.


Précisa t'il cette fois. Elle l'avait bien regardé ? Comme il réagissait dès que sa peau touchait la sienne, dès qu'elle l'embrassait ? Il semblait perdu, l'amour, profond comme charnel, c'était vraiment nouveau pour lui, il n'avait connu cette drole de sensation qu'était le désir qu'avec des histoires d'un soir, pour qui il n'avait jamais éprouvé de sentiments. Mais la il voulait bien faire parce qu'il l'aimait et voulait la rendre heureuse. Comment aurait il put s'amusera la tromper avec une autre femme en plein coeur d'une foret ou des créatures magiques horribles rodaient.

Il posa donc sa main sur sa joue avec tendresse, a chaque qu'il sentait le contact de sa peau chaude de vie contre la sienne, il se sentait incapable de résister et d'etre fort. Il avait imaginé toutes sortes de scénarios pour leurs retrouvailles, mais pas celui la, a vrai dire. Et pourtant c'était celui qu'il préférait. Si seulement il aurait put effacer ces larmes des joues de la jeune femme, s'aurait été parfait.

Mais alors qu'il avait encore la volonté de lui dire quelque chose de rationnel, le jeune homme sentit les lèvres de sa petite amie de se poser dans son cou, provoquant une longue décharge électrique dans tous son corps et une pression agréable au coeur de son ventre, comme des milliers de papillons cherchant a s'échapper de lui par tous les moyens.

Pendant quelques instants, il ne dit rien, il en aurait été incapable tant que les lèvres de la jeune femme exploraient son cou. Il frissonna doucement. Il aurait sans aucun doute cédé a la tentation de son corps contre le sien, si il n'avait pas essayé de dire quelque chose. En poussant un petit "je..." qui suffit a la jeune femme pour se faire de drôles d'idées.

Après l'avoir embrassé sur la joue et dit qu'elle l'aimait, elle s'était considérablement éloignée de lui, trop a son gout, pour disparaitre comme l'avait fait tous les gens qu'il aimait. Juka, sur cette plage d'Osaka, Sho, dans une foret de Chine, étrangement semblable a celle ou il avait passé un mois, Marie, son premier amour, sur un lit d'étoffe taché de sang, et enfin elle, qui s'éloignait de lui.

Se réveillant enfin de sa torpeur, il se mit a courir pour la rattraper. Lorsqu'enfin il fut a a hauteur, il s'arrêta trop brusquement et faillit tomber sur la jeune femme, qui bascula rapidement en arrière, juste le temps pour lui de l'attraper pour qu'elle ne tombe pas, et de lui dire le plus clairement qui soit ce qu'il ressentait "Moi...Moi aussi j'ai envie de toi" avait été ses mots.

Elle l'observa avec stupeur tandis qu'il l'aida a se redresser après l'avoir embrassé comme un fou.

- Tu... Tu es sûr ?

-Hai...toujours sur...

C'est fou comme dans ses moments la on retrouve souvent refuge dans sa langue maternelle ! Rapidement, elle prit les choses en main, ce qui le déstabilisa quelques peu. Elle glissait ses mains dans ses long cheveux noirs, un autre de ses points faible, surement celui qui le touchait le plus. Mais il aurait voulu qu'elle ralentisse, ils avaient tous les deux tout le temps de le faire...

Seulement, il était trop ivre d'une nouvelle sensation pour tenter quoi que ce soit, au lieu de cela, il se laissa entrainer je ne sais ou, bientot, son dos rencontra le tronc d'un arbre, ou il glissa. Tant pis pour sa nouvelle veste. Il glissa lui meme ses lèvres de sa bouche jusqu'à son cou. Il espérait seulement qu'elles n'avaient plus le gout de sang.

-Ano...Tu sais que je t'aime...?

Dit en souriant malicieusement.
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Lun 8 Sep - 23:47

La rendre heureuse ? Oui, il faisait cela à merveille. Aarwen lui faisait confiance. Mais lorsqu'il lui dit : " Je n'ai put sauver qu'un de mes amis de l'explosion, il a été catapulté avec moi. Il s'appelle Christopher ", intérieurement, elle souffla de soulagement. Non pas qu'elle pensait qu'il pourrait la tromper avec une autre. Jamais elle ne penserait une chose pareille. Mais parfois, la jeune femme avait l'imagination trop débordante et de ce fait, elle pouvait penser à beaucoup de choses sans intérêts.

Alors, Kei avait essuyé tendrement ses larmes. Aarwen s'était carrément jetée dans ses bras. Pourquoi ? Tout simplement l'envie de le sentir tout contre elle, de le sentir leurs corps se toucher, sentir sa présence à ses côtés. Alors, poussée par de grosses envies charnelles, elle l'avait embrassé dans le cou. Mordillé légèrement aussi. Elle avait goûté à sa peau comme jamais elle ne l'avait fait auparavant. Kei était devenu pour elle quelque chose de naturel. Quelque chose de vital. Aussi vital que les battements de son coeur ou l'oxygène qui glissait tout seul en elle.

Ensuite, tout s'était enchaîné rapidement. Elle n'eut pas vraiment le temps de comprendre, qu'elle s'éloignait de lui assez rapidement et à grandes enjambées. Tout cela était allé top vite... Mais soudain, Aarwen se rappelait pourquoi elle s'éloignait à vive alure. Elle venait de lui dire qu'elle avait envie de lui. Oh, mon Dieu ! La gêne ! Des paroles qui pouvaient certainement paraître débiles, mais qui sonnaient véridiques aux oreilles de la demoiselle.

Alors qu'elle marchait, Aarwen fut comme percutée. Violemment et manqua de tomber. C'était Kei qui, apparemment, n'avait pas su mettre un frein à sa longue course pour la rejoindre et la rattraper. Donc, il la tenait fermement contre lui. Ils ne se quittaient pas du regard jusqu'à ce qu'il dise que lui aussi avait envie d'elle... Au début, la jeune femme cru qu'elle avait mal entendu. Jusqu'à ce qu'il l'embrasse langoureusement pendant un temps indéfinissable, certes, mais trop court à son goût...

Soudain, alors qu'ils eurent mit fin à leur baiser très plaisant et délicieux à souhaits, la jeune femme lui demanda s'il était sûr. Effectivement, dans des cas comme celui-ci, on pouvait avoir des gestes que l'on pourrait regretter par la suite. Hors, elle ne voulait en aucun cas qu'il regrette quoique ce soit. Bien sûr, n'ayant eut des moments intimes qu'avec un seul homme dans sa vie, Aarwen n'était certainement pas la plus expérimentée dans ce domaine...

Voilà pourquoi, au fond d'elle-même, la jeune femme avait peur. Peur de le décevoir. Peur de ne pas lui donner ce qu'il voulait. Peur de ne pas mériter l'amour qu'il portait à son égard. Alors, elle lui avait posé cette question. Est-ce qu'il était sûr ? Il semblait que oui, car il lui répondait assez spontanément : " Hai... Toujours sûr... ".

Un instant, elle lui fit un petit sourire quand elle entendit le " Hai ". Heureusement qu'avec Sho, elle avait appris quelques mots en japonnais sinon elle n'aurait rien comprit de ce qu'il venait de lui dire.

Après l'avoir entendu dire qu'il était sûr, Aarwen ne pu que le pousser vers un arbre jusqu'à ce que le dos du jeune homme touche celui-ci. Cependant, elle eut comme une légère intuition. Une sorte de sixième sens. Une petite voix intérieure lui disait qu'elle allait trop vite et qu'elle devait ralentir dans ses gestes et ses mouvements. Il était vrai que Kei semblait quelque peut perdu par la tournure que prenait les événements...

Aarwen se mit à ralentir les caresser qu'elle faisait avec ses lèvres dans le cou de Kei. Ces caresses qui étaient langoureuses et passionnés devinrent rapidement douces et tendres à la fois. Mais alors qu'elle l'embrassait toujours, Aarwen sentit les lèvres du jeune homme glisser à leur tour dans son cou. Soudain, elle fermait les yeux et retenait sa respiration. Ensuite, la jeune femme lâchait ce long et profond soupir de désir qu'elle retenait et qui lui oppressait la gorge depuis maintenant quelques secondes.


Quand Kei lui dit : " Ano... Tu sais que je t'aime... ? ", tout cela accompagné d'un sourire remplit de malice, elle ne put que lui rendre la pareille. Alors, d'un regard mi sensuel, mi provocateur, elle lui dit, un sourire taquin sur les lèvres :

- Ah non, je ne sais pas... Si tu m'aimes, prouves-le moi !

Aarwen se mordillait la lèvres en le regardant dans les yeux tout en défaisant le premier bouton de sa chemise...
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Mar 9 Sep - 22:27

hj: Arf trompé de perso, désolé.

Et c'était tout ce qui lui fallait pour pouvoir continuer a vivre. Le jeune vampire n'était pas quelqu'un de très exigeant. Si ses amis et les gens qu'il aimait, qui étaient vraiment très rares pouvaient être heureux, il était heureux. Et la seulement il pouvait vivre en paix. Elle touchait a son cou avec douceur, une peau marquée par les coups, les griffures et les morsures qu'il avait put endurer, qui étaient toutes gravées bien profondément gravées au fond de lui.

La jeune femme, lorsqu'il lui avait précisé que la personne avec qui il avait passé ces derniers mois était un homme, poussa un profond soupir de soulagement, et le jeune homme ne savait pas vraiment comment il devait le prendre. Mais l'important était qu'elle soit assurée de sa fidélité. Si il y avait bien quelque chose que le jeune homme ne fairait jamais, était tromper les gens qu'il aimait.

Alors qu'il commencait seulement a se détendre, elle avait fait une gaffe énorme....Si l'on pouvait appeler cela une gaffe....Car elle n'avait fait que dire tout haut ce que le jeune homme pensait assez abstraitement. Oui, comme je l'ai écris, le jeune homme, malgré son age avancé, n'avait jamais gouté aux plaisir charnels, et il se sentait assez idiot devant elle, alors qu'elle venait tout de go de lui avouer ses désirs, et quelque chose que l'on gardait habituellement pour soi.

La jeune femme prit peur devant son inactivité, et s'éloigna de lui a grandes enjambées, avant que le jeune homme ne s'en rende compte, elle était déjà bien loin de lui. Il se mit a courir pour la rattraper. C'aurait été totalement idiot pour lui d'en rester la, alors qu'il avait exactement la meme chose a lui avouer, mais qu'il était un peu maladroit pour lui dire.

Le vampire ne sut pas mettre le frein a sa course effrénée, et faillit s'écrouler sur la jeune femme. On faisait certainement beaucoup plus romantique. Mais heureusement, le jeune homme sut bien la rattraper avant qu'elle n'atterrisse par terre. Après quelques tentatives vaines pour formuler une phrase correcte, il arriva enfin a lui avouer quelque chose qu'il n'avait jamais cru pouvoir avouer un jour a quelqu'un. Le jeune homme lui avoua qu'il la désirait. Oui, lui, l'immortel, désirait plus que tout une jeune femme ayant plusieurs centaines d'années de moins que lui.

S'en était suivi un baiser des plus spontanés et des plus langoureux, le jeune homme découvrit une nouvelle façon d'aimer quelqu'un, une nouvelle façon de gouter a ses lèvres. Leur baiser dura sans aucun doute plusieurs minutes. Ils finirent tout de meme tous deux par reprendre un souffle tout de meme très précieux.

Tout s'enchainait un tout petit peu trop vite pour le jeune homme, qui ne l'avait pas vu venir. On peut dire sans hésiter que la jeune femme était quelqu'un qui savait ce qu'elle voulait, en l'occurence le jeune homme, pour le moment en tout cas. Mais il n'avait pas réussi non plus a lui avouer, que pour lui c'était tout nouveau, qu'il n'avait pas envie de la décevoir.

Mais au lieu de cela, il lui avoua qu'il l'aimait.

- Ah non, je ne sais pas... Si tu m'aimes, prouves-le moi !

Et lorsque ses mains, glissèrent sur sa chemise, il posa doucement ses mains sur les siennes, pour la freiner, et non pour l'arrêter, pour qu'il puisse lui dire ce qu'il avait a lui dire.

-Aarwen...Je...J'ai vraiment envie de te satisfaire, mais je ne suis pas sur d'y arriver, j'ai passé des centaines d'années seul, je ne suis pas "un expert en la matière". Je comprendrais que tu ne veuilles pas de moi.

Il était tout de meme comme tous les hommes, il avait besoin que l'on le rassure. Il ne voulait pourtant pas que tout cela s'arrête. C'est pour cela qu'il gardait fermement les mains de la jeune femme posées sur son torse.

Il baissa les yeux, attendant sa réponse.
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Jeu 11 Sep - 5:46

[ Pas grave =) ]

Aarwen se laissait aller. Doucement mais sûrement à ses baiser. Jamais auparavant elle n'avait fait ou ressentit de telles choses. Même avec Renaud, qu'elle qualifiait de son "premier amour", elle n'avait jamais pensé ou agis de la sorte. Elle l'avait aimé, certes... Mais pas de la même façon qu'elle aimait Kei. Aujourd'hui, elle réalisait seulement que la première personne qu'elle avait aimé, elle l'avait aimé plutôt comme un meilleur ami ou un frère. Bien sûr, elle avait eu des moments de grande intimité avec lui... Mais à cette époque là, elle avait cru l'aimer d'amour. Elle s'était lourdement trompée ! Mais comme on le dit souvent, l'erreur est humaine...

Elle venait de s'en apercevoir, car elle avait comprit qu'elle n'avait pas aimé Renaud comme elle aimait Kei ! Cet amour là était plus fort que tout. Plus fort que le temps, plus fort que la distance, plus fort que la différence... Car oui, elle simple mortelle était folle amoureuse d'un immortel. La jeune femme serait donc condamnée à vieillir, à avancer dans le temps, à changer... Alors que lui resterait toujours le même. Qu'allait-il penser d'elle quand Aarwen vieillirait ? Qu'elle ne deviendrait plus bonne à rien ? Elle allait un jour disparaître et lui devrait continuer de vivre. Que cela était injuste. C'était trop cruel ! A moins qu'elle ne décide de changer et de devenir comme lui...

Ainsi donc, elle ne devrait plus se soucier des grains de sable blancs qu tombaient trop vite à son goût dans le sablier du temps. Elle y repenserait, car elle en était certaine... De plus, quand Aarwen se mettait une idée en tête, il était vraiment impossible de la faire changer d'avis. La demoiselle était bien trop bornée sur ses pensées pour que cela devienne un jour possible. Elle voulait rester près de Kei coute que coute et il serait impossible de faire résonner la têtue qu'elle était. C'était son caractère et donc, elle n'y pouvait rien. Ce n'était pas par hasard que tout le monde disait de la jeune femme qu'elle avait un caractère de chien !

En bref, s'il fallait en passer par là pour rester avec Kei, elle le ferait sans aucun regret ! Mais revenons-en à nos amours... Après qu'il l'est rattrapée et qu'ils se soient embrassé comme jamais, Aarwen lui avait demandé s'il en était sûr. Une fois que sa réponse positive fut donnée, elle poussait le jeune homme en arrière vers un arbre, afin d'y poser son dos et de reprendre leur baisé là où ils l'avaient stoppé. Cependant, Kei eut l'air quelque peu perdu. C'est alors qu'elle ralentissait ses mouvements et ses gestes pour les rendre beaucoup plus doux, tendres et attentionnés.

Mais alors que Kei lui répliquait : " Tu sais que je t'aime... ? " et qu'elle lui répondait : " Ah non, je ne sais pas... Si tu m'aimes, prouves-le moi ! ", tout en défaisant le premier bouton de sa chemise, elle vit le jeune homme poser ses mains sur les siennes. Il la freinait ou la stoppait dans ce qu'elle faisait, ses gestes, ses mouvements, elle ne savait pas trop quoi en penser... C'est alors qu'il prononçait son prénom. Il l'avait dit de manière si embêtée et gênée que l'espace d'un instant, elle cru qu'il voulait tout stopper maintenant.

Alors, la jeune femme baissait les yeux et ensuite la tête en se pinçant les lèvres et en se demandant si elle avait fait quelque chose de mal. Elle voulu retirer les mains qui étaient occupées de défaire sa chemise et qui était posées sur son torse, mais Kei les tenait assez fermement. C'est alors qu'il se remit à parler. Il ajouta : " Je... J'ai vraiment envie de te satisfaire, mais je ne suis pas sur d'y arriver, j'ai passé des centaines d'années seul, je ne suis pas "un expert en la matière". Je comprendrais que tu ne veuilles pas de moi ". Un instant, elle fut abasourdie par les paroles qu'il venait de prononcer. La jeune femme le regardait l'air perdue. A vrai dire, elle s'attendait à tout, sauf à ça ! Cependant, Aarwen reprit assez rapidement ses esprits, car elle ne voulait pas qu'il croit que cela la gêne. C'était même tout à fait le contraire !

Elle le vit ensuite baisser les yeux, comme s'il était honteux de ce qu'il venait de dire. Oh, non ! Il ne devait pas penser une chose pareille. Alors, Aarwen fit glisser sa mains sur son torse pour la dégager doucement de la sienne et elle la posa sur la joue du jeune homme. De l'autre main, elle glissait un doigt sous son menton et releva doucement son visage vers elle. La jeune femme lui souriait tendrement. Elle voulait qu'il la regarde dans les yeux pour qu'il puisse y lire sa sincérité lorsqu'elle lui dit :

- Hey, pourquoi tu penses une chose pareille ? Je t'aime tellement, Kei ! Le simple fait d'être ici avec toi me satisfait énormément ! Ta présence me fait le plus grand bien. Quoiqu'il arrive, ne penses jamais que je ne veuille pas de toi, car c'est faux ! Tu crois que j'ai beaucoup d'expérience, que je suis une experte en la matière ? Si tu le crois, tu te trompes ! Si tu ne te sens pas prêt, on attendra. Je ne veux pas que tu regrettes quoique ce soit ! Ce n'est pas un problème, crois-moi...

Sur ces mots, Aarwen glissait une mains dans le dos et l'autre sur la nuque du jeune homme pour le serrer dans ses bras. Il avait toujours le dos presque collé au bois. Alors, la demoiselle posait son corps contre le siens et posait sa joue sur son épaule, afin de lui faire un petit câlinou. En même temps, pour qu'il comprenne que ça ne lui dérangeait pas du tout d'arrêter et d'attendre, elle lui murmurait doucement :

- On a tout notre temps...
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Jeu 11 Sep - 19:50

A l'époque ou le jeune homme avait connu Marie, son premier amour, les relations charnelles étaient vues comme un péché puni par dieu. La jeune femme avait donc pour obligation de ne s'offrir qu'a son mari. Et elle était déjà promise, malgré son jeune age, a un marquis, pas question, donc, de se voir autrement qu'avec un chaperon. Seulement, ca a du bon d'être vampire, ils s'étaient souvent vu en secret, mais a chaque fois, elle se refusait a lui, et il ne pouvait pas lui en vouloir.

La découvrir morte, sur un véritable lit de pétale de roses, l'avait rendu fou. Il avait vu les couleurs quitter peu a peu son visage tandis que le soleil se couchait au loin. Son cou blanc entaillé a deux endroits très précis. Il s'était enfui, du château peu après, en reconnaissant les roses, qui était en quelques sortes la signature de Kenji, son frère de coeur, qui, par on ne sait quel horrible magie, était passé du mauvais coté.

Il s'était réfugié chez une vieille dame, qu'il avait rencontré lors d'un bal a Versailles, une vieille baronne s'étant pris d'affection pour le jeune homme. Il ne se doutait pas le moins du monde, qu'en s'y rendant, il tuait indirectement la vielle femme. Le soir meme,les esprits qu'il avait tellement redouté avaient débarqué dans le château. Kenji assassina froidement la vieille baronne. Mais la mort de la vieille femme déclencha une magie dont il n'avait pas compris la provenance, et le jeune homme entra dans une phase entre la vie et la mort. Dans un état de statue,recouvert d'un voile blanc, il fut condamné a attendre que quelqu'un vienne le délivrer, en lui donna juste une goutte de son sang.

Cette personne avait été Sho. Ils étaient reparti ensemble au mont Céleste, ou pendant des années, ils virèrent avec quelques autres samouraïs, complètement retirés du monde, qui pendant ce temps, continuait a évoluer. Ce n'est qu'au début du dix neuvième siècle qu'ils rejoignirent Pékin, ou ils servirent deux empereurs, pendant 100 ans. De Pékin, au début du siècle, ils se cachèrent en Corée, ou ils trouvèrent de nouveau un sensei pour parfaire leur entrainement. Et c'est il y a cinquante ans, que Sho disparut. Renfermé profondément sur lui meme, le jeune homme rejoint l'Angleterre.

Mais revenons, s'il vous plait, a l'instant présent. Le jeune homme venait de lui avouer la chose la plus dure, et la plus personnelle qu'il n'ait jamais avoué a quelqu'un. Il avait oublié combien on se sentait léger, lorsque l'on se délivrait d'un tel poids. Peu importe ce qu'il pouvait se passer après, il était heureux d'avoir enfin put ouvrir une partie de son cœur battant encore grâce a Aarwen, depuis maintenant un mois.

Il était tout de meme honteux, et se sentait petit par apport a elle, qui semblait tellement assurée dans ses gestes, pour la première fois de sa longue éternité il se sentait vraiment diminuée.

Et vous voulez mon avis ? Si il avait su ne serait ce qu'une partie de ce qu'elle avait en tete, il aurait été beaucoup moins calme qu'il ne l'avait été jusqu'à présent. Jamais, il ne laisserait la jeune femme se faire mordre par un vampire, et il le ferait encore moins. Elle était jeune, elle ne savait ce que cela pouvait faire de ne vivre que la nuit, loin des autres, de sentir une envie irrépressible de sang t'envahir, alors que jamais tu ne te seras pardonné de tuer un innocent a cause de cela. Il ne la jetterait pas comme un vulgaire chiffon, il voulait l'accompagner toute sa vie, et surement qu'a sa mort, si il aurait le sentiment qu'il avait fait son temps, et endurerait toute les souffrances pour vivre en paix avec elle. C'est cela qu'il voulait, et en aucun cas qu'elle ne devienne comme lui. Il serait vraiment capable de tout faire ce qui était en son pouvoir pour l'empecher de faire une telle chose.

- Hey, pourquoi tu penses une chose pareille ? Je t'aime tellement, Kei ! Le simple fait d'être ici avec toi me satisfait énormément ! Ta présence me fait le plus grand bien. Quoiqu'il arrive, ne penses jamais que je ne veuille pas de toi, car c'est faux ! Tu crois que j'ai beaucoup d'expérience, que je suis une experte en la matière ? Si tu le crois, tu te trompes ! Si tu ne te sens pas prêt, on attendra. Je ne veux pas que tu regrettes quoique ce soit ! Ce n'est pas un problème, crois-moi...


Les yeux du jeune homme se remirent doucement a briller dans le noir. Il était rassuré,et cette réponse ne faisait que le rassurer davantage. Il savait qu'enfin, il ne souffrirait pas, avec elle. Mais d'une certaine façon, il le savait depuis qu'elle avait su seule, qui il était. Cela il ne l'oublierait pas.

- On a tout notre temps...

-Je sais...Mais j'en ai vraiment envie...


Lui murmura t'il doucement, profitant meme de sa position, pour lui embrasser délicatement le cou, le mordiller, ainsi que lui retirer doucement sa veste.
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Ven 12 Sep - 3:20

Elle le savait. Oui, Aarwen savait que si Kei avait été au courent des penses qui lui trottaient dans la tête, il aurait tout fait pour la faire changer d'avis ou l'empêcher de le faire. Cependant, la jeune femme ne pouvait cesser d'y penser ! Elle l'aimait et elle voulait passer sa vie à ses côtés. S'il ne comprenait pas cela... Elle ne savait pas ce qu'il adviendrait... Aarwen n'avait tout simplement pas envie de disparaître. Elle voulait rester avec lui. Ça n'était pas un crime...

Bien sûr, elle n'ignorait pas que cette vie devait être difficile. Rester dans l'ombre, ne plus voir le soleil et ne plus sentir la douce chaleur de ses rayons frôler la peau, ne sortir que la nuit, je se nourrir que de sang et avoir la perpétuelle et grandissante peur de faire du mal à un être aimé et en qu on avait confiance. Mais... Aarwen ne pensait pas de la même façon ! Si elle vivait cette vie aux côtés de Kei, elle ne pourrait qu'en être heureuse et comblée. Si c'était là, sa seule et unique chance de connaître ce bonheur intense auprès de lu, alors elle le ferait sans un seul regret ou sans ressentir le moindre remord.

Le rêve de toutes les jeune femmes était de trouver le "Prince Charmant", d'avoir un mariage de princesse avec une magnifique robe blanche faite de satin et de soie, avoir une belle, grande, chaleureuse et spacieuse maison. Des enfants. Fille ou garçon, peut importe, du moment qu'il ou elle soit en parfait santé. Jusqu'à présent, Aarwen avait eut le même rêve. Rencontrer l'homme idéal, se marier, fonder une famille... Aujourd'hui, ce beau et doux rêve avait totalement disparut. En ce moment, elle avait oublié le mariage et la maison. En effet, elle ne pensait plus qu'à Kei et se demandait ce qu'ils allaient devenir... Aarwen avait si peur de vieillir. Cela en devenait carrément une grande phobie qui ne faisait que grandir chaque jours.

Mais alors qu'elle était plongée dans ses pensées diversifiées, la jeune femme fut tirée de ses songes par la voix de Kei. Ah, ce qu'elle adorait l'entendre dire qu'ils l'aimait ! Elle le fixait intensément. Sa peau était pâle sous la lueur des rayons de l'astre-mère qu'était cette belle pleine lune. Au plus elle le regardait, au plus elle réalisait subitement qu'elle ne pourrait trouver les mots justes pour décrire l'étendue des sentiments qui animaient son coeur à l'égard du jeune homme. C'est alors qu'elle lui répondait : " Ah non, je ne sais pas... Si tu m'aimes, prouves-le moi ! ", quand il lui avait dit qu'il l'aimait.

Cela eut pour elle de fortement gêner le jeune homme et là, alors qu'elle défaisait le premier bouton de sa chemise, il posait ses mains sur les siennes pour la freiner ou la stopper. Aarwen sentit ses mains trembler doucement et légèrement sous celles de Kei. Un instant, elle baissait les yeux et ensuite la tête jusqu'à ce qu'il lui dire : " Aarwen...Je...J'ai vraiment envie de te satisfaire, mais je ne suis pas sur d'y arriver, j'ai passé des centaines d'années seul, je ne suis pas "un expert en la matière". Je comprendrais que tu ne veuilles pas de moi ".

Elle en resta un moment sans voix. Comme si les paroles que Kei venait de prononcer résonnaient librement et assez fortement dans sa tête. Comment cela était-il possible ? Après toutes ces années... Lui qui avait un charme fou et qui devait en avoir fait tomber plus d'une... Il n'avait donc jamais connu cela ? C'était incroyable ! Le pire dans tout cela, c'est qu'au fond d'elle-même, Aarwen en était soulagée. Avec de la chance, elle allait peut-être être la première jeune femme à lui faire goûter au plaisir, comme il serait peut-être le premier pour elle... A cette pensée, la demoiselle sentit ses joues bruler. La couleur d'une fine couperose lui colorait la peau. Violemment, elle tourna le visage pour voir ses couleurs.

Alors, pour ne pas que Kei se sente gêné par la révélation qu'il venait de lui avouer, elle lui dit avec une grande sincérité : " Hey, pourquoi tu penses une chose pareille ? Je t'aime tellement, Kei ! Le simple fait d'être ici avec toi me satisfait énormément ! Ta présence me fait le plus grand bien. Quoiqu'il arrive, ne penses jamais que je ne veuille pas de toi, car c'est faux ! Tu crois que j'ai beaucoup d'expérience, que je suis une experte en la matière ? Si tu le crois, tu te trompes ! Si tu ne te sens pas prêt, on attendra. Je ne veux pas que tu regrettes quoique ce soit ! Ce n'est pas un problème, crois-moi... ".

Ce fut après qu'elle ait parlé, que la jeune femme vit Kei se sentir mieux. Comme s'il avait eu besoin qu'elle lui dise cela pour qu'ils puisse se réconforter. Il pensant vraiment qu'elle pourrait le lâcher et partir pour une chose aussi futile ? Elle ne savait trop quoi en penser... Mais cette pensée se perdit vite dans ce bonheur intense qu'elle ressentait en le serrant dans ses bras. La sensation de leurs corps l'un contre l'autre. Mais alors qu'elle lui disait à voix basse et douce : " On a tout notre temps... ", il lui répondait : " Je sais... Mais j'en ai vraiment envie... ".

- Moi... Moi aussi... Je t'aime !

Elle qui avait les yeux fermés, elle les ouvrit pour sentir les lèvres de Kei dans son cou. Aarwen entre-ouvrit les lèvres en ressentant de multiples frissons lui parcourir toute cette zone. Mais quand elle le sentit mordiller doucement et délicatement sa fine peau, elle ne put s'empêcher de laisser sortir un petit gémissement assez diffus dans l'air et qui se perdit très vite, emporté par la douce brise qui passait au même moment.

Son coeur s'emballa, sa respiration s'accéléra et elle se laissa faire quand il se mit à lui enlever doucement sa veste. Quand elle fut totalement ôtée, Aarwen la pris assez vivement et la jeta à même le sol. Toujours son corps posé sur celui du jeune homme, elle remontait sa bouche jusqu'à ses lèvres en défaisant les autres boutons de sa chemise. Une fois ceux-là ouverts, elle passait délicatement ses doigts sur son torse et sur son ventre. Elle avait tellement envie de le toucher, de goûter à chaque parcelle de sa peau, qu'elle n'allait certainement pas se priver !

Poussant délicatement le tissus de ses épaules, Aarwen descendit doucement ses lèvres pour enfin les balader sur ces épaules et sur ce torse, comme elle en avait toujours rêvé... Leur corps à corps la faisait chavirer. Si elle s'était écoutée, il serait déjà allongé sur le sol avec elle au dessus. mais elle ne pouvait pas ! Il fallait faire les choses dans les règles de l'art... Après ses lèvres, Elle passait doucement sa langue sur son torse, descendant toujours un peut plus bas...
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Ven 12 Sep - 20:56

hj : haan désolé
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Ven 12 Sep - 20:59

Il aurait bien sur, dut s'en douter, avant de commencer sérieusement a penser a l'avenir qu'il pourrait avoir avec la jeune femme. Le fait qu'elle ait continué a l'aimer lui prouvait que malgré tout, elle continuait a croire en l'amour qu'il lui portait, et elle continuait a lui. Des retrouvailles qu'il avait entrevu dans les larmes, c'était terminé dans les bras l'un de l'autre, et le vampire ne savait ce qu'elle pouvait bien penser en cet instant. Et ca, c'était réellement frustrant.

Elle avait surement une vague idée de se que pouvait etre la vie en tant que vampire...Mais elle ne pouvait meme pas imaginer combien c'était dur. On avait toujours une image faussées des vampires, en Occident, avec le Comte Dracula que l'on caricaturait dans des films et dans des pièces. Mais il y avait des vampires en Occident, et en Orient, qui valaient bien mieux que ce vampire baigné dans la luxure, qui avait bel et bien existé. Si d'ailleurs il avait été encore visage, il serait d'une trentaine d'années plus jeune que lui. Le malheureux n'avait pas subsisté bien longtemps.

Les vampires venaient tous ou presque de Chine ou du Japon. Pour la plupart, ils étaient de très bon sorcier et avaient fini par se faire une place dans la société des mortels. Pour d'autres, comme lui, et cela veut dire pour la jeune femme aussi, c'était beaucoup moins plaisant. Pour la plupart, les gens qui comme lui fuyaient les ordres de leur maitre étaient traqués pendant l'éternité. Si elle devenait comme lui, et décidait de poursuivre sa vie avec lui, elle serait contrainte de ne jamais s'attacher, comme lui l'avait fait, elle serait contrainte a quitter sa famille, ses amis, peut être pour toujours, de voir tous les gens qu'elle aimait mourir autour d'elle. Etait ce vraiment ce qu'elle voulait ?

Kei observait légèrement les alentours, et leva les yeux vers la lune. Il n'aimait pas vraiment être a découvert. Il n'aimait tout simplement pas se sentir en danger, et de voir les gens qu'il aimait risquer leur vie par sa faute. Et elle clairière, totalement a découvert, était un peu la représentation de l'insécurité pour lui. Mais il s'efforça de ne se concentrer que sur la jeune femme. Du bout de ses doigts fins, il caressa sa joue et lui sourit doucement. Les sourires des vampires étaient doté d'une beauté étrangement puissante. Pourquoi ? Personne le savait. Mais celui du jeune homme était plus vrai et plus humain, ce qui le rendait encore plus beau, et en aucun cas comparable.

Elle lui demandait de prouver son amour pour elle. Une chose qui pouvait devenir assez dangereux avec lui. Car il pouvait le prendre au pied de la lettre et devenir assez entreprenant et fougueux, mais bien sur toujours doux, ou alors, bien sur, réagir autrement, et cette phrase pouvait le freiner. La deuxième solution l'emporta sur l'autre, très vite, en sentant, que quelque chose d'important allait sans aucun doute se passer, une chose dont il ne serait pas mettre parce que tout simplement, il en avait peur.

Il avait peut être un charme fou...Du moins, c'était ce que pensait la jeune femme, mais lorsqu'il avait séjourné longtemps dans une ville, admettant quelques années, il ne se faisait jamais voir, il était l'homme de l'ombre, qui habitait toujours un appartement dans le quartier des artistes. Mais il se fit trop vite remarquer a son gout, car les gens étaient intrigués par ce talentueux musicien, ne voulant en aucun cas dévoiler son identité.

Il faisait exactement la meme chose a Londres. Mais après cinquante années, il abandonnait son masque, et donnait son vrai prénom et son vrai nom aux gens qu'il rencontrait. Il s'efforçait de rester le plus possible discret, mais continuait a se proquire devant des personnes dans les petits bars ou cafés, il était maintenant, Kei, le jeune musicien sans passé que l'on voyait souvent déambuler dans les rues avec sa guitare, la nuit. Beaucoup de choses avaient changé depuis qu'il avait commencé a avoir une vie a peu près normale

Il fut réellement soulagé par ce qu'elle lui dit. Rien n'aurait put le réconforter et le détendre un peu plus. Et a cet instant, il décida d'une chose incroyable, il mit de coté les trop nombreuses questions qu'il se posait, et décida de vivre au moment présent, au moins pour ce soir. Une décision que la jeune femme sembla réellement apprécier, lorsqu'il lui annonçait, que ce soir, il avait envie d'oublier un peu qui il était et de s'abandonner au temps avec elle.

- Moi... Moi aussi... Je t'aime !


Il ne lui en fut pas plus pour prendre les choses en main. Y aller au feeling, c'était sa spécialité. Heureusement, ce soir, il n'avait plus faim, ses canines n'avaient pas poussé et n'étaient pas pointues, il put donc mordiller la peau halée de la jeune femme a sa guise sans lui faire de mal. Maintenant, rien n'aurait put le faire reculer. Il voulait passer une nuit tranquille et c'est tout, sans loups-garous, et sans mangemorts, qu'il puisse se comporter comme un homme normal.

En seulement quelques secondes, il se sentit arraché a sa chemise, alors que lui n'était qu'a la veste en cuir de la jeune femme. Et il frissonna, pour la première fois de sa vie a cause de la fraicheur de l'air. Le jeune homme était tout le temps très "chaud", parce qu'il avait le sang froid. La comparaison avec un serpent ne lui plaisait pas, et encore moins celle avec un zombie, mais il avait cette particularité qui le rapprochait de ses deux espèces. Mais la, il devait avouer que le bois froid et humide contre sa peau lui procura une drôle de sensation qu'il n'oublierait jamais.

D'autant plus que les lèvres de la jeune femme commençaient a se faire de plus en plus baladeuses, et jamais personne n'avait touché a son torse. Il eut un petit soupir, ponctué d'un léger gémissement, a peine audible. Ses yeux se fermèrent légèrement, mais il commencait a sentir que ses lèvres commençaient a se faire un peu trop baladeuses. Il ne le montra pas et se contenta et de lui souffler légèrement dans le cou et de la prendre par la taille pour capturer ses lèvres avec la sienne et remonter son t-shirt jusqu'à ses hanches, pour enfin l'enlever.
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Dim 14 Sep - 1:13

On ne pouvait hélas pas comprendre entièrement les choses que l'on ne connaissait pas. Ne jamais mourir était une sorte de victoire sur le temps. Ne devoir se nourrir que d'une chose paraissait être si facile. Ne pas changer d'apparence, rester tel que l'on est tout au long de son existence. Ne pas se voir dégrader et devenir bon à rien. Toujours avec cette bonne santé et ressentir cette force surhumaine en soit... Voilà la façon qu'avait Aarwen de voir les choses. Oui, elle sait que derrière tout cela, la vie n'était pas toujours rose. Ne pas mourir signifiait voir les personnes à qui l'on tenant le plus partir petit à petit, peu à peu... Se nourrir voulait dire tuer. Tuer des innocents pour la plupart. Des personnes qui ne demandaient qu'à vivre en toute insouciance et être heureuses. Mais il fallait leur arracher tout cela. Oui, on restait beau et jeune. Frais et fort. Mais à quoi bon cela si c'était pour passer sa vie enfermé le jour pour rester éloigné du soleil. Ne sorti que la nuit et de ce fait, ne voir personne. Tout cela finissait à faire en sorte que la solitude prenait rapidement le dessus et devenait lourde, présente, pesante...

Mais même si Aarwen savait cela, elle voulait tout de même le faire. Pour vivre une longue vie auprès de Kei. Devenir vampire paraissait si bénin si cela était fait pour vivre à ses côtés. Elle lui demanderai certainement de l'aider à devenir comme lui. Ne plus craindre le temps et ses effets... Cependant, la jeune femme se doutait bien qu'il refuserait probablement de faire ce geste. Et s'il refusait comme elle le pensait, elle serait sûrement grandement attristée. Cela voudrait dire qu'il ne l'aimait pas comme il le disait. Du mois, c'est ce qu'Aarwen pensait. Bon, les sentiments qu'elle ressentait, l'amour qu'elle vivait, le plaisir et le désir qui la prenaient au ventre quand il était près d'elle... Tout ça était si nouveau pour elle que cela la rendait diffuse. Alors, elle ne savait pas trop ce qu'elle devait croire ou penser. Mais par dessus tout, elle savait qu'elle donnerait tout pour rester l'éternité avec lui !

Mais ils n'en étaient pas là. Ils étaient même bien loin d'y être. Elle était encore jeune et de ce fait, Aarwen avait encore du temps avant de penser à de telles choses. Néanmoins, cette idée, elle ne la perdra pas et y pensera toujours. Un rêve venait de lui entrer dans le corps et il n'allait plus en sortir. Dans cette forêt froide et humide, elle songeait. Toutes ses pensées étaient aller rejoindre Kei. Elle se demandait ce qu'il aurait bien pu se passer si il y a tout pile un mois, elle n'avait pas fait cet horrible cauchemar. Elle serait probablement restée dans son lit et de ce fait, elle n'aurait pas couru n'importe où, ses pas précipités et perdus ne l'auraient pas menés jusqu'au jeune homme. Même si Aarwen n'avait jamais cru au hasard et au destin, là, elle devait bien avouer que cela avait joué un grand rôle dans cette rencontre. Elle devait alors remercier la chance de l'avoir menée auprès de Kei, cette fameuse nuit qui s'était déroulée il y avait exactement trente jours.

Soudain, pensant encore à son envie de devenir comme lui, Aarwen regarda le jeune homme d'un regard vide d'expression. Elle avait horreur de ce regard vitreux et pitoyable. C'était le regard d'une noyée qui se laisse couler, happée par le courant d'une vie misérable et inutile. Tout y avait été gommé. Tout un passé, des souvenirs, une famille, des amis... Il n'y avait plus que cette expression de perpétuelle interrogation. " Quand ? Quand serai-je enfin libérée de cet affreux souvenir ? ". Car si Aarwen avait des cauchemars, c'était toujours le même qui revenait hanter ses nuits. La jeune femme était dans cette chambre. Elle se voyait se diriger vers la fenêtre. A moitié nue pour ne rien changer x). Elle avait ses jambes glacées. Elle s'appuya au rebord de la fenêtre et regarda dehors. Aarwen saisit rapidement le store et scruta l'emplacement des voitures un étage plus bas. Le couvercle d'un coffre montait lentement. Elle avait la tête qui tournait. Elle chancela, lâcha le store qui remonta brusquement. Elle s'agrippa à l'appui de la fenêtre, essaya de voir l'intérieur du coffre. Voyait-elle réellement quelque chose de blanc qui s'y enfonçait ? Une couverture ? Un grand baluchon ?

A cet instant, elle pressa sa main sur sa bouche pour étouffer un hurlement. Elle avait les yeux rivés sur le coffre de la voiture. Il était éclairé. A travers la fine pluie d'automne qui heurtait la vitre, Aarwen vit la substance blanche s'entrouvrir. Au moment où le couvercle se refermait, elle aperçut un visage. Le visage de son père. Celui même qui lui avait fait beaucoup de mal et qu'elle avait tué de ses propres mains. Le visage de cet homme qu'elle détestait, grotesque dans l'abandon sans retenue de la mort. La jeune femme aurait voulu s'échapper, s'éloigner de cet homme qui l'avait blessée, humiliée, salie, qui lui avait volé son innocence, sa pureté... Mais ses jambes refusaient de la porter. "Il" approchait. Sa forme se dessinait dans la nuit... Une grande silhouette qui avançait méthodiquement, dangereusement, sadiquement, prête à lui prendre la gorge, à lui sauter dessus... Aarwen reculait, le coeur battant à tout rompre, la respiration saccadée. Elle se méfiait du moindre bruit, craignait les ombres...

Les ombres. Comme dans les légendes que Sho lui avait racontées quelques années auparavant. Les ombres qui sortent de terre, la nuit, silhouettes grises aux yeux de braise, fantômes de fumée animés par le souffle du Diable. Elles rampent sur le sol en geignant telles des âmes damnées et passent sous les portes des maisons pour chercher leurs proies. Non, cela ne se pouvait pas ! Soudain, Aarwen ouvrit violemment les yeux et se releva rapidement dans son lit. Elle balaya le chambre du regard, scrutant les moindres recoins. Elle venait de faire un horrible cauchemar. La jeune femme avait besoin de prendre l'air, de respirer car là, elle suffoquait. Et le seul endroit qu'elle connaissait pour respirer convenablement, c'était l'endroit où sa rencontre avec Kei avait eu lieu. Sur cette pensée, elle se levait. Les jambes légèrement tremblantes, elle fit quelques pas lent afin d'attraper son gilet et son pantalon style training et partit doucement dans la salle de bain pour se passe de l'eau fraiche sur le visage. Son coeur battait encore très vite et elle était fort blanche. Sa peau était très pâle et ses mains tremblaient. Après quoi, elle ouvrit la porte et sortis sans bruit pour ne pas réveiller les colocataires du dortoir.

Voilà, c'était grâce à cela que Kei et elle s'était rencontré la première fois et qu'ils s'étaient retrouvés ce soir. Tout compte fait, ses cauchemars ne servaient pas à rien ! Mais revenons-en au moment présent. Le moment qui était, pour l'instant, le plus merveilleux de toute sa vie. Oui, elle était vraiment heureuse dans ses bras de la personne qu'elle aimait le plus au monde. Ses mains lui faisaient le plus grand bien. Ses caresses faisaient apparaître des sensations vraiment bizarres et agréables, tout en prodiguant une douce chaleur dans le bas de son ventre. Ses baisers, ses lèvres... Tout cela faisait monter de grands et puissants frissons dans tout son corps. Elle voulait savourer, se rappeler de chaque seconde? Peut-être allait-elle trop vite... Elle n'en savait rien mais continuait dans sa lancée et l'embrassait, quand elle sentit les mains de Kei se poser sur ses hanches et l'embrasser à pleine bouche, comme elle adorait qu'il le fasse. Cependant, alors qu'elle avait posé ses mains sur son visage et sur sa nuque pour approfondir leur baiser, elle le sentit enlever son tee-shirt...

Alors, la jeune femme eut le réflex de se couvrir légèrement de ses bras en rougissant avant de se braquer doucement. Ils étaient en pleine nuit, elle était normalement prête à dormir et de ce fait, elle n'avait rien du tout en dessous de son tee-shirt... Elle baissait doucement la tête en sentant une grande chaleur irradier ses joues. Ce qu'elle devait être rouge pour le sentir et le comprendre sans le regarder. Mais cependant, elle avait peur. Peur de ce qu'il pourrait penser d'elle, de son corps. Alors, gardant ses mains sur sa poitrine, elle se mise doucement contre lui. De là, il ne verrait rien... Elle se sentait perdue entre un ardent désir de l'embrasser et de lui faire l'amour et une envie de se cacher, elle et son corps...
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Dim 14 Sep - 2:16

hj : La c'est un beug de mon compte avec Kei. Peut pas faire autrement.^^
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Dim 14 Sep - 11:25

"Kenji fixa Kei de ses yeux pervenches, tranquillement. La douceur de ses yeux, c'est tout comme si elle était réelle, un jour il l'avait regardé comme cela, mais ce temps était révolu, une fine poussière argentée s'y dessinait de temps a autre, lorsqu'il ne souriait qu'a son frère d'ame et de coeur, et pour Kei cela était plus rare que toute les pierres précieuses du monde entier. Kenji était une homme d'une beauté surnaturelle, des lèvres brillantes de paillettes argentées, des yeux en amande, il était assez petit, mince et élancé, il avait de longs cheveux blonds. Il la main du jeune homme dans la sienne, et lia ses doigts fins et si semblables aux siens avec les siens.

Tsuyogatte koraeta ikutsu mono namida ga aru yo.
Naite shimaereba raku na no ni namida girl
Kyou wa tenkiyohou toori soto wa amamoyou kokoro ni wa kasa nante sasenai...

Keshite ookiku wa nai mune ni keshite chiisakunai omoide wo tsumekonde...

Kanashimi ni senaka wo muke furimukanai you ni...
Kokoro no naka ni sayonara no ashiato nokoshite...
Kanashimi ni te wo kudatte furimukanai you ni...
Hitori de sugosu yoru wa kanashii ame ga issho ni naite kureta...

Hitori de iru to tada sore dake de sabishii to shitta yo.
Kata wo yose aeru dare ka ga koishikute...
Kyou mo tenkiyohou toori soto wa mata ame amayadori dekiru dare ka ga koishikute setsunakute...


-Qu'est ce que tu en penses ?

Demanda Kenji a son ami, en appuyant son dos contre un tronc d'arbre humide, très semblable a celui ou était appuyé le jeune homme aujourd'hui. Kei leva la tete, quittant du regard leurs mains liées, semblables a de véritables miroirs, et dévisagea son jumeau astral. Parfois, son ami posait des questions qu'il ne comprenait pas tout de suite, parce qu'il n'en avait rien dit jusqu'alors, cela le surprenait souvent, mais il s'y était habitué a force, cela devenait presqu'un jeu, mais il demandait toujours :

-De quoi tu parles...?

Une douce musique s'échappait d'on ne sait ou, peut être était cette petite boule de lumière argentée tournant autour d'eux qui la transportait jusqu'à eux. Une voix magnifique, légèrement aiguë et puissante, semblait leur chuchoter cette mélodie rien qu'a eux. Une mélodie ricochant contre les arbres qui les protégeaient de quelconque bête magique, comme la pluie, sur le sol. Kei ferma les yeux, comme si il sentait les gouttelettes de pluie rouler sur ses joues alors qu'il faisait un temps impeccable.

-De la musique...

Totsuzen natta denwa no bell kowaku natte chakushin silent made sageta...
Jibun no kimochi ni uso wo tsuita... mou modorenai

Kanashimi ni senaka wo muke furimukanai you ni...
Kokoro no naka ni sayonara no ashiato nokoshite...
Kanashimi ni te wo kudatte furimukanai you ni...
Hitori de sugosu yoru wa kanashii ame ga...

Kanashimi ni senaka wo muke furimukanai you ni...
Kokoro no naka ni sayonara no ashiato nokoshite...
Kanashimi ni te wo futte furimukanai you ni...

Hitori de sugosu yoru wa kanashii ame ga issho ni naite kureru kara...


Le samourai se tourna, et posa son dos contre le torse de Kenji, son cou contre le sien...Pendant quelques minutes, il restèrent dans cette position, a regarder la boule argentée changer parfois de couleur, et tournoyer autour d'eux tel un papillon. KEnji passa un de ses bras autour du cou de son ami, et l'autre autour de sa taille, et déposa un fin baiser dans son cou, a l'instant ou celui ci répondait simplement, dans un murmure.

-Elle est magnifique...
"

Ce n'était pas bon de se rapeller du passé dans un moment pareil, le jeune homme le savait parfaitement. Mais cet endroit avait ramené tellement de souvenirs qu'il en était totalement déboussolé. Il avait aimé Kenji autant qu'il avait aimé Sho, aucun d'eux ne méritait de disparaitre, et il avait su que sans eux, il aurait été perdu. Meme si il n'avait rencontré Sho que bien plus tard, il avait eut la vague impression de retrouver la personne avec qu'il avait passé des heures entières a parler, et a faire de la musique, il avait retrouvé un peu de ce poète qui avait pour rêve de changer le monde, de le rendre meilleur. Pourquoi en parler au passé ? Pour cela il faut remonter plusieurs centaines d'années en arrière, a peu près deux cinquante ans.

En fait il n'avait pas de souvenir du changement de Kenji, du jour au lendemain, son frère était devenu un homme froid et distant, plus beau que jamais, mais aussi glacial et piquant de la bise d'hiver. Il n'avait pas compris, et ne l'avait pas non plus vu venir, du jour au lendemain, il se mit a l'accuser de tels maux que Kei finit par le croire. Il n'avait jamais réussi a détruire Kenji, ce qui l'aurait pourtant permit de vivre tranquillement un petit temps au moins, vu qu'il avait encore des vampires a ses trousses. Mais il l'aimait encore trop pour cela. Pour lui, une partie de l'âme du jeune homme était contrôlé par un maléfice dont il ne connaissait pas le nom et l'autre moitié, était toujours la, a l'intérieur de lui, et il était persuadé qu'un jour il retrouverait le jeune homme qui était autrefois capable de produire une mélodie belle a pleurer a partir de rien.

Et puis Sho avait apparu, l'avait délivré de son état mortuaire, et lui avait permit de prendre un nouveau départ simplement en lui donnant quelques gouttes de son sang, et l'amour qui lui manquait tant depuis des années. Sho ressemblait tant a son ancien ami, qu'il lui était arrivé de l'appeler Kenji sans y faire attention. Celui ci n'avait pas disparut de sa vie, il était un des vampires le traquant, partout, mais il montrait au jeune brun une sorte de grand respect. Avec le lycan-vampire, c'était tout autre chose, il lui vouait une haine qui n'eut jamais d'égal, il se conduisait avec lui comme si il lui avait volé quelque chose. Quoi ? Quand on y pensait c'était facile a deviner. Mais le samourai n'avait jamais été très perspicace, en amour, comme en amitié.

"Kei poussa un hurlement rauque, et sa lame frappa a une vitesse inouie la lame de son ex meilleur ami, qui l'arreta aussi facilement qu'il avait contré tout ses coups depuis le début. Kenji était devenu très fort, trop fort, bien trop fort pour lui. Cette fois ci il pleuvait a grosses gouttes, et le samourai en était heureux, ainsi Kenji ne pouvait pas voir les grosses larmes roulant sur ses joues, puis dans son cou d'une paleur presque inhumaine.

Croiser son regard était devenu la pire des tortures que l'on puisse lui faire subir. Et pourtant, il en fut bien obligé lorsqu'il se sentit plaqué contre le meme tronc d'arbre ou ils s'étaient assis quelques années auparavant. Maintenant, il était marqué par la lame des sabre ayant retiré de l'écorce, le temps, et surtout le sang, encore chaud de Kei, s'infiltrant dans le bois mouillé.

-Il y a longtemps, tu te souviens ? Notre maitre nous a appris que pour faire souffrir son adversaire, il n'y avait pas pire que les 100 entailles et voila...


La lame entailla très légèrement son cou de porcelaine.

-Ta première entaille...

Il se trompait, il y avait pire que cela, son regard plongé dans le sien. Celui ci n'était plus du tout de cette couleur pervenche qu'il avait tellement aimé, mais d'un bleu pur et glacial, un regard d'une rare beauté, objectivement, mais si froid et si dur que le jeune Kei en était transpercé, il se sentait vulnérable, il ne se sentait plus immortel. Mais soudain, un grognement féroce retentit derrière eux, empêchant Kenji de l'entailler une nouvelle fois, quelque chose ou quelqu'un entraina Kenji vers l'arrière. Pas pour longtemps en tout cas, car un gémissement de chien fendit l'air, et déchira les tympans de Kei, qui connaissait ce gémissement.

Lorsqu'il ouvrit les yeux, il découvrit l'épée de Kenji, a ses pieds, tachée de sang, plus loin, un loup affaissé contre le sol, le flanc ensanglanté, et juste au dessus de lui, Kenji, qui disparaissait....Le loup se transforma petit a petit, laissant la place a un jeune homme vétu d'une cape noire, a la peau blanche, et aux cheveux châtains. Il était très mal en point. Il se souvint que Kenji avait deux sabres, et que celui qui était resté au sol, luisant d'une étrange couleur verte, ne ressemblait en rien a celui, qui l'avait entaillé. Le poison tueur de vampires était énormément utilisé chez les chasseurs, et cela y ressemblait beaucoup, si il ne faisait pas quelque chose très vite....Il allait perdre son meilleur ami pour toujours...."

Il ne l'avait pas perdu, et heureusement. Une vieille sorcière habitant non loin de la foret le soigna, et Sho fut rapidement sur pied. Comme Sho n'était pas un né-vampire, il put se rétablir plus vite. Cette expérience l'avait tout de meme traumatisé, et l'épée empoisonnée de Kenji était encore chez lui, comme pour lui montrer que ce jeune homme n'était plus du tout le meme. Mais maintenant, revenons a l'instant présent, ou Kenji était très loin, très loin de cette magnifique clairière. Du moins c'était ce qu'il pensait. Les choses devenaient sérieuses, il se sentait tout de meme un peu nu, alors qu'il ne lui manquait que sa chemise. Qu'est ce que cela serait lorsque il serait vraiment nu ?

Ses doigts glissèrent sur l'étoffe du t-shirt a la jeune femme, alors qu'il l'embrassait comme si sa vie en dépendait. Qui était une expression tout de meme assez mal choisie. Il vint tirer doucement dessus et enfin finit par l'ôter. Il n'avait encore jamais vu de jeune femme aussi peu habillée. Etonnant non ? Mais il ne s'y attarda que quelque secondes. Le plus important était qu'elle se sente bien, et la façon dont elle rougit et se braqua lui montra le contraire. Il fronça, les sourcils, se stoppa, et se mit sur les coudes pour la regarder.

-Est ce que ca va ? Tu es sur que c'est ce que tu veux au moins ?
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Jeu 18 Sep - 15:34

Alors que Kei la regardait dans les yeux, Aarwen ne pu s'empêcher de le regarder. Ses lèvres... Hmm... Une envie prenante d'y goûter pris le dessus. Son regard baisser sur la bouche bien dessinée du jeune homme. Elle n'avait qu'une seule envie, l'embrasser. Oui, goûter ce petit goût sucré et sa salive. Elle voulait la mélanger à la sienne... Ah, ce qu'il lui donnait des idées pas très catholiques ! Gardant un regard sombre et distant sur lui, espérant ainsi cacher ce qu'elle pensait, Aarwen prit le parti d'à présent rester silencieuse, gardant pour elle les remarques du genre " J'ai trop envie de toi ". Elle pensait également à plein de sentiments en ce moment même. Certains mots cognaient contre les parois de son crânes, comme criés à l’infini. Chacun avait un ordre précis et croissant et grondaient avec puissance. D’abord la Tentation, qui se transformait doucement en Convoitise qui, elle-même, se muait en Désir. Et se Désir qui était aussi fort qu’un Besoin. Ces quatre mots transperçaient Aarwen de toutes part et elle se forçait à garder les yeux fermer pour ne pas qu’ils soient aussi affichés dans son regard.

Elle avait fermer les yeux et baissé doucement la tête en se retournant pour ne pas qu'il le remarque. Et puis, tout en dessous, un doux sentiment, irradiant avec une infinie chaleur le cœur suturé de la jeune fille. Un mot, qui n’avait pas été prononcé, vint à son tour flotter dans son esprit. Il commençait par les lettres A et M. Deux grands mots contenaient cette amorce lettrique : Amour et Amitié. Pour Aarwen, il y en avait un qu’elle connaissait le plus par rapport à l’autre. Mais, c’était celui qu’elle ne ressentait pas. Aussi étrange que cela puisse paraitre, la jeune femme avait déjà eu des amis. Enfin, pas de vrais amis... Mais n’était jamais tomber une seule fois amoureuse. Et pour la première fois de sa vie, le mot Amour flottait dans sa tête avec d’agréables consonances.

Le seul problème auquel était confronté Aarwen, cependant, étaient la présence des quatre autres mots qui accompagnaient celui de l'amour. La chose cachée dans son esprit, arracha son voile avec brusquerie. A présent la belle demoiselle faisait face à son propre combat émotionnel, sans aucun moyen de l’ignorer plus longtemps. Elle voulait faire fleurir un amour intense et indestructible avec lui, mais le mot l’empêchait de faire quoi que ce soit. Elle décida d’ouvrir les yeux. Perdue, car jamais avant elle n'avait ressentit une telle chose. Jamais... Se retournant face à lui, elle le regarda à nouveau. Aarwen venait de captiver ses propres yeux sur la silhouette du jeune homme. Elle glissait sur son visage, tombait sur ses cheveux, embrassait son corps. Tentation. Ce mot se fit trop clair et la jeune femme, n’ayant plus le choix, l’accepta. Son iris se colora alors des teintes de la tentation. Mais sa contemplation ne s’arrêtait pas. Avec lenteur, elle osa imprimer son regard sur sa gorge masculine. Un rougissement colora les joues d'Aarwen. Convoitise. C’est avec gêne que la demoiselle s’aperçut que ses yeux illustraient ce mot.

Avec violence, elle détourna son regard qui se perdit sur l'écorce rongées des vieux arbres. La brune couleur sombre apaisa ses pupilles qui venaient de boire trop de lumière. Le parfum de cet homme désiré arriva à elle. Hmm, son parfum masculin préféré. Quel délice ! Elle se surprit à vouloir le sentir émaner de la peau de la personne, qui était trop loin d’elle pour que cela soit possible. Sans rémission, elle se dévoila désireuse. Désir. Avec toutes les évidences possibles, elle le désirait... Mais comment ? Y avait-il plusieurs manières de désirer quelqu’un ? Aarwen ne le savait. Elle voulait. Juste simplement. Peut-être s’agissait-il de prononcer son prénom, sans cesse, jusqu’à épuisement ? Ou bien alors de le serrer très fort entre ses bras, jusqu’à l’endormissement ? Ou encore effleurer ses lèvres du bout de doigts, fugace caresse, avec un sourire ? Aller encore plus loin et poser ses propres lèvres sur cette bouche, pendant de longues minutes, sans bouger ? Ou bien… ?

Mais toutes ces envies réunies en elle réveillèrent de mauvais, très mauvais souvenirs... Après avoir repensé à ses cauchemars et donc, repensé au fait que son père lui avait volé son innocente alors qu'elle n'avait que quatorze ans. Et le fait que Kei enlève son tee-shirt pour qu'elle se retrouve dénudée devant lui l'avait gênée. Elle s'était sentie abaissée comme lorsque celui qui se disait son père entrait dans sa chambre, le soir venu... Mais Aarwen savait que c'était Kei qui se trouvait devant elle et qu'avec lui, elle savait ce qu'elle voulait. Elle avait toujours ses mains sur sa poitrine et elle le regardait. Elle avait envie de lui et de lui seul !

Mais alors qu'elle se cachait, les yeux baissés et les joues rouges, Kei lui demanda : " Est-ce que ça va ? Tu es sûre que c'est ce que tu veux, au moins ? ". Instantanément, Aarwen levait le regard vers lui. Des yeux qui n pouvaient refléter que le désir et l'envie qu'elle éprouvait à son regard. Les yeux sombre par la dilatation de ses pupilles. Alors, elle avait doucement retiré ses mains pour dévoiler son corps. Elle avait du mal à avaler sa salive, mais Aarwen parvint à lui faire un beau courir sincère et à dire :

- Sûre et certaine !

Sur ces mots, la jeune femme se relevait légèrement et l'embrassait tantôt passionnément, tantôt langoureusement. Ensuite, elle laissa ses lèvres divaguer au grès de ses envies. Le sang d'Aarwen faisait des ébullitions dans ses veines. Elle qui avait eu froid il y avait à peine quelques minutes, à présent, elle mourait littéralement de chaut ! Les lèvres qu'elle avait laissées doucement aller dans le cou de Kei s'attardaient pour l'embrasser avant de remonter légèrement et lui mordiller le lobe de l'oreille. Oui, elle avait envie d'embrasser chaque millimètre de sa peau, chaque parcelle de son corps. Après quoi, elle laissa sa langue caresser sa peau et passer sur son épaule avant de passer doucement ses fins doigts dans le dos du jeune homme et de le caresser tendrement...
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Ven 19 Sep - 18:50

Aussi vite qu'il y était entré, le jeune homme chassa Kenji de ses pensées, pour le moment. Il aurait tout le temps d'y penser plus tard, et plus vite encore qu'il ne le croyait. Pour le moment il ne voulait que penser au bien être de sa petite amie, et secondairement, au sien. Il voulait apprendre a vivre au jour le jour comme le faisaient les mortels. Peut être est ce qu'il aurait l'impression d'être plus vivant. Mais rien que les yeux sombres d'Aarwen suffisaient a le rendre vivant et heureux. Si c'était cela l'amour, il voulait bien endurer toutes les souffrances pour arriver a le vivre pleinement.

La rougeur qui était montée aux joues de la jeune femme lorsqu'il avait retiré son haut (sans savoir qu'elle n'avait strictement rien en dessous) devait bien être dut a quelque chose. Il ne comprenait décidément pas grande chose, alors il préféra s'arrêter pour lui demander si vraiment elle était sure de vouloir le faire. Parce que comme elle l'avait déjà dit, il avaient tout leur temps pour aller plus loin.
Mais cette phrase sembla encore plus aviver la flamme brulant au fond de ses pupilles, en quelques secondes, elle devint une véritable tigresse.

- Sûre et certaine !

Il voulait répondre...D'ailleurs il ne savait pas ce qu'il aurait répondu si elle ne s'était pas

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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Ven 19 Sep - 23:56

Aussi vite qu'il y était entré, le jeune homme chassa Kenji de ses pensées, pour le moment. Il aurait tout le temps d'y penser plus tard, et plus vite encore qu'il ne le croyait. Pour le moment il ne voulait que penser au bien être de sa petite amie, et secondairement, au sien. Il voulait apprendre a vivre au jour le jour comme le faisaient les mortels. Peut être est ce qu'il aurait l'impression d'être plus vivant. Mais rien que les yeux sombres d'Aarwen suffisaient a le rendre vivant et heureux. Si c'était cela l'amour, il voulait bien endurer toutes les souffrances pour arriver a le vivre pleinement.

La rougeur qui était montée aux joues de la jeune femme lorsqu'il avait retiré son haut (sans savoir qu'elle n'avait strictement rien en dessous) devait bien être dut a quelque chose. Il ne comprenait décidément pas grande chose, alors il préféra s'arrêter pour lui demander si vraiment elle était sure de vouloir le faire. Parce que comme elle l'avait déjà dit, il avaient tout leur temps pour aller plus loin.
Mais cette phrase sembla encore plus aviver la flamme brulant au fond de ses pupilles, en quelques secondes, elle devint une véritable tigresse.

- Sûre et certaine !

Il voulait répondre...D'ailleurs il ne savait pas ce qu'il aurait répondu si elle ne s'était pas emparée de ses lèvres, lui coupant la respiration, coupant court a toutes ses pensées pendant de longues minuit. Ses mains caressaient chastement le cou et les hanches, mais elles se faisaient fébrile, comme si il essayait désespérément de les empêcher d'aller plus loin. Pourtant il faudrait bien. Il n'avait qu'une vague idée de ce qu'il se passerait après. Il n'avait eut de véritable éducation que sur le Mont Céleste, ou il n'aurait même pas imaginé pouvoir un jour y trouver une femme.

L'amour pouvait vous faire des choses folles...Leur sensei ne leur avait parlé que de l'amitié, et encore sous l'aspect de la guerre. C'est grâce a des amitiés fortes et sincères que l'on battit des empires. Mais alors que pouvait il battir grâce a l'amour qu'il éprouvait pour Aarwen ? Il avait crut qu'aucun sentiment n'aurait pu égalé ce qu'il ressentait pour Kenji, malgré tout, et surtout pour Sho. L'amour était tout aussi fort, autrement aussi fort. Comme si un parfum envoutant lui enserrait la tête, le rendant fou. Si jamais ce parfum avait disparu, il aurait cherché a le retrouver, désespérément, même si il ne savait pas d'ou il venait, comme si sa vie en dépendait.

[Je censure...A moins que tu ne veuilles pas...]

Cette nuit la, fut la nuit ou il entrevit le paradis. Pour un vampire, condamné a vivre sur terre pendant l'éternité, c'était tout aussi magnifique que douloureux, car il savait qu'il ne pourrait surement jamais atteindre entièrement le paradis. Mais grâce a Aarwen, il réussit a entrevoir cet endroit si convoité. Il était tellement heureux...Il s'endormit pour la première fois de sa vie alors que le soleil n'était pas près de se lever. Il n'avait pas peur le moins du monde que quelqu'un puisse les voir, nus l'un contre l'autre. D'ailleurs il n'y pensait pas, il n'y pensait plus. Pour la première fois depuis longtemps, il dormit sans faire de cauchemars.

...Ellipse de plusieurs heures...


Une feuille morte vint caresser doucement le visage angélique de Kei, qui sourit largement, croyant peut etre dans son sommeil que sa compagne dormant dans ses bras avait caressé son visage. Mais il finit par ouvrir lentement les yeux, ses pupilles vertes et ors dilatées, tellement dilatées que l'on ne distinguait plus sa prunelle. Aarwen dormait profondément près de lui, mais quelque chose intriguait le samourai. Surement cette musique si douce lui chatouillant les oreilles, et ces cracs incessants provenant de la foret.

Il se glissa lentement hors des bras de la jeune femme, et se releva. L'esprit embrouillé, engourdi. Il essaya de se rappeler ce qu'il venait de se passer, et pourquoi il était nu, ainsi que sa petite amie dans la foret interdite, ou il était sensé assurer la sécurité...Les retrouvailles...Tous les évènements de la soirée défilèrent dans sa tête sous forme de flashs. Il rougit en se rappelant de la scène de l'arbre. Il rattacha ses cheveux grâce a son ruban noir. Passa son t-shirt noir et rouge, sa longue veste en tissu, et son jean dont il boucla la ceinture. Ou il accrocha son précieux sabre, son sabre chimère. Il avait du mal a se dire que celui ci avait passé ne serrait ce quelques heures séparées de lui.

A la musique c'était ajouté une voix d'homme, jouant sur les graves et les aigus. Une voix qu'il connaissait tellement bien au fond de lui, mais alors qu'il avait l'esprit tellement engourdi, il aurait été incapable de la replacer dans sa mémoire. D'un coup de sabre rapide et bien placé, il découpa littéralement le buisson en tranches, et s'enfonça dans la foret, porté par la musique, qui malgré lui rappelait son enfance...Son enfance...Si lointaine...Une période insouciante ou il ne comprenait pas pourquoi son père lui faisait presque constamment boire ce liquide rouge et chaud au gout sucré, et pourquoi il ne mangeait jamais.
Son enfance, elle s'était déroulé chez les Invisibles et il chérirait toujours cette époque, une époque ou il n'avait pas a se montrer cruel, a tuer.

La succession de sapins piquant son doux visage se termina rapidement, et il déboucha dans une clairière, dans un endroit tout aussi paisible que celui qu'il venait de quitter, et ou la musique se faisait plus présente que jamais. Et pourtant, il n'y avait rien strictement rien aux alentours...Son sabre se mit a vibrer très violemment. Le danger qui le cernait était grand, et son cœur se mit inévitablement a battre très rapidement. Non de peur mais de surplus d'adrénaline. Il était bien loin de se douter de qui était a l'origine de cette musique...

-Qui es tu ?

L'intru ne se fit pas attendre. D'ailleurs il n'eut pas grand chose a faire pour que Kei le remarque. Comme posé majestueusement sur un tronc d'arbre déraciné, ses doigts pales et délicats enserrant les bouts d'une flute typique de son pays. Il tressaillit, il reconnaissait ces mains, pour les avoir si souvent serrées dans les siennes, deux grands yeux pales le fixaient, des yeux transperçant par leur calme et leur froideur, de longs cheveux châtains.*

-Salut petit frère...lanca Kenji en sautant de son tronc d'arbre et en s'approchant de lui.

Kei faillit trébucher en reculant et en dégainant son arme. La larme pointée vers le cou délicat de son frère, il l'empêcha ainsi de s'approcher trop dangereusement de lui.

Kenji:

[Je fais agir Kenji plutot que Sho pour le moment]
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Jeu 25 Sep - 2:57

Se retrouver allongée pour la nuit, nue, à côté d'un homme dont la vue seule vous comble de ravissement, c'était... C'était à se garder éveillée pour y croire ! Bouleversée par les sensations qu'il venait de lui faire vivre, Aarwen restait éperdument attentive aux moindres mots ou gestes de l'homme qu'elle aimait. Kei s'était assoupi, d'avantage apaisé. Et elle, accoudée sur l'herbe fraiche, l'avait contemplé...

En s'endormant il s'était retourné sur le dos, les bras à l'abandon. Des trainées de lune blanchissaient sa chevelure virevoltante, qui lui faisait un oreiller de soie brune diaprée. Il semblait maintenant reposer paisiblement, les mains ouvertes, offert peut-être à un beau rêve qui lui donnait un visage lumineux, si beau et si suave... Un flux de sentiments monta en la jeune femme, mélange indécis de tendresse et de désir. Aarwen le voyait une beauté infiniment attirante. Un beau jeune homme à prendre mais qui, en même temps, avait gardé sur lui son odeur d'enfance, de bouquet de coquelicots, de cerises sauvages, de pommes volées dans un verger, de grands éclats de rire barbouillés de mûres. Il avait cette odeur de garçon ayant grandit à la campagne que jamais ne pourrait avoir pour elle un autre homme.

Une décision amoureuse se forme d'elle-même. Penchée sur Kei endormi dans ses cheveux de lune, Aarwen ne s'était pas aperçue que ses sentiments ne faisaient que s'agrandir. Des gestes d'amour lui étaient sournoisement venus aux doigts : la sueur perlant au front du dormeur, avec douceur elle l'avait épongée d'un mouchoir. Elle avait dégagé son cou d'une écharpe faite de quelques mèches de cheveux moites. Ouvert le vêtements qui les couvraient tous les deux en guise de couverture pour permettre aux veines des saignées de se rafraîchir un peu. S'apercevant ensuite qu'il était nu tout contre elle, Aarwen avait lentement glissé ses doigts sur le corps de Kei dans un geste d'une infinie tendresse. Plus tard, il lui avait semblé que le torse du jeune homme se soulevait à un rythme trop rapide et elle avait cherché le pouls de son poignet. Le coeur de Kei était venu lui battre dans la main... Ainsi, sans méfiance, par une série d'attouchements naturels à Aarwen, la jeune femme s'engageait encore plus profondément dans un prélude amoureux dont le charme lui embellissait le visage d'un sourire ému. Elle laissait couler ses yeux sur le corps nu et soyeux de Kei, depuis la mince et fine peau du cou légèrement brunie jusqu'aux jambes d'un ambre plus clair. Enfin, après tous ces gestes d'attention, Aarwen avait posé sa tête sur l'épaule du jeune homme et à son tour, s'était paisiblement endormie.

Plongée dans un profond sommeil et noyée dans le monde des rêves, alors que son esprit divaguait sur les rivages de l’inconscience, Aarwen se senti ré-aspirée vers la réalité. Comme soumise à la brise d’un printemps, elle se sentait secouée, mais sans brutalité. Mais, une part d’elle même désirait encore sombrer dans cet infini. Quelques bruits et mouvements par-ci par-là. Ses yeux s’ouvrirent à demi. Une silhouette floue et déformée se dessinait tant bien que mal. Puis ses paupières retombèrent. Ensuite,plus rien. C'est alors que la jeune femme prit une profonde inspirations et ouvrit posément les yeux. Elle se sentait bien. Un aura de bien-être flottait autour d'elle. Aarwen se sentait apaisée. Libre de toutes les contraintes de la vie. L'espace d'un millième de seconde, la demoiselle s'était demandé ce qu'elle faisait nue, seule et couchée dans l'herbe. Recouverte de seulement sa veste, Aarwen se remémora tout ce qu'il s'était passé cette nuit en compagnie de Kei. Une légère teinte rosée vint colorer ses joues et elle dit :

- Kei ?

Mais voilà, à présent, elle était seule. Et la solitude se faisait de plus en plus pesante dans la mesure où sa voix s'était perdue dans un murmure. Aucune réponse, aucune présence auprès d'elle. Aarwen se sentait trop seule, voir abandonnée. Mais où était-il donc passé ? Elle ne pouvait croire qu'il était partit pour fuir. Pas après ce qu'ils s'étaient dit. Pas après ce qu'ils venaient de vivre tous les deux. Bien qu'encore fatiguée, Aarwen souleva doucement la masse de son corps pour s'installer en position assise et regarder autour d'elle. Et le vent soufflait. Faisant tout virevolter sous son passage. Inlassablement, se faufilant partout où l'accès lui était accordé. Des mouvements d'airs tantôt froids, tantôt glacés. Et il se mouvait, lentement mai sûrement. Se distordant de-ci de-là. Rubans sans apparences, sans substance qui l'on pouvait sentir, mais ne jamais apercevoir. Les yeux de la jeune femme commencèrent à se mêler à la noirceur des lieux qui l'entouraient. Non pas qu'une quelconque source de lumière était arrivée pour l'éclairer. Disons que les détails se formaient, se dessinaient de plus en plus clairement sous ses prunelles sombres.

Toujours rien. Sons coeur commença à s'emballer. Et s'il lui était arrivé quelque chose ? Quoique ce soit, jamais elle ne pourrait se pardonner de n'avoir été présente ! Alors, d'un bond elle se levait. Aarwen enfila ses sous-vêtements. Ensuite son pantalon, son tee-shirt et sa veste. Mais dans quelle direction aller... Soudain, en direction d'une clairière éloignée de quelques mètres, elle entendit une musique. Volage et légère, elle lui arrivait doucement aux oreilles. Elle s'était mise en marche, écoutant attentivement chaque bruit, chaque mouvement suspect. Sa curiosité ne lui avait toujours attiré que des ennuis, mais s'était plus fort qu'elle. La demoiselle ne pouvait s'en empêcher. Impossible pour elle de se défaire ce cette sale manie. Mais au plus elle approchait des sons qu'émettait l'instrument, au plus elle se disait reconnaître cette musique. Les notes, les temps entre celles-ci, la mélodie que donnait le tout réuni ensemble... Oui, elle avait déjà entendu cette air. Comment l'oublier ?! Alors, elle se mit à réfléchir très fort. Trop fort. Jusqu'à ce qu'elle se souvienne que cette chanson, elle l'entendait lorsqu'elle étudiant avec Sho. Dans les montagnes. Alors, son Sensei disparaissait souvent vers des lieux inconnus à la jeune femme, lorsque ces sons retentaient dans l'air glacés par les hauteurs et la neige.

Alors qu'elle s'approchait, passant entre des branches d'arbre et de sapins, Aarwen entendit des voix. " Qui es tu ? ". Un petit sourire s'afficha instantanément quand elle reconnu la voix de Kei. Comment l'oublier, cette voix douce et harmonieuse... Cependant, Aarwen fronçait rapidement les sourcils quand elle entendit : " Salut petit frère... ". Cette voix. Cette voix lui disait quelque chose, elle l'avait déjà entendu quelque part ! La jeune femme ferma les yeux un moment. Tout se remettait en ordre dans ses souvenirs. Comme un puzzle dont les pièces s'emboitaient parfaitement une fois placées au bon endroit. Tout lui revint. La balade avec Sho sur un lac. Une promenade silencieuse. Jusqu'à ce que, près de la rive, des pas et des bruits de métaux se firent entendre. Le lendemain, il était partit. Elle ne l'avait plus jamais revu. Ouvrant les yeux, elle reprit sa marche et déboucha dans une petite clairière. Dégagée des arbres, illuminée et démystifiée par la grosse lune qui brillait au dessus de leurs têtes, brillantes de sournoiseries et de désapprobations face à ce qui se déroulait juste sous elle. Elle avançait et le vit. Cet homme qui était avec Kei. Il avait lui aussi, un charme indéniable. D'ailleurs, il ressemblait étonnamment beaucoup à Kei.

- Qui êtes-vous ?

Aarwen avait parlé à voix basse en s'approchant de lui. Quelque chose lui disait de s'en méfier, mais elle n'avait pas peur de lui. C'était indescriptible. Difficile à définir. Elle s'approchait encore plus, penchant légèrement la tête sur le côté en le regardant. Il lui semblait déjà avoir vu ce visage. Ces yeux inexpressifs, ces traits, ces lèvres. Oui, elle l'avait déjà vu au mois une fois, si pas plus. Mais où ? Telle était la question !

- J'ai la vague impression de vous avoir déjà vu quelque part...

Maintenant qu'elle s'approchait et qu'elle était positionnée aux côtés de Kei, elle le voyait mieux. Sous la lueur de l'astre lunaire. Elle l'avait déjà vu lorsqu'elle était en compagnie de Sho. Oui, elle s'en rappelait, maintenant. C'était aussi clair que l'eau de source qui coule lentement le long des rocher. Elle avait fait sa brève connaissance lorsqu'elle commençait à apprendre les Arts Martiaux. Il lui avait même enseigné quelques techniques bien à lui pour qu'elle puisse peaufiner sa défense. Mais leur rencontre s'était arrêtée là. Heureusement pour elle, car vu la façon dont l'accueillait Kei, tout n'avait pas dû être toujours rose...
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Jeu 25 Sep - 20:51

Kei s'était rapidement endormi dans l'herbe, jamais la froideur de l'air glissant sur son corps dévêtu, jamais l'humidité de l'herbe de ne le fit frémir. Il se sentait pourtant étrangement vivant et vulnérable, comme si a chaque instant il aurait put mourir. D'ailleurs ce soir la, les jeunes gens avaient tous les deux crut mourir dans les bras l'un de l'autre. Le jeune homme avait senti qu'une étape était passée, il se sentait comme un adolescent qui venait de se faire dépuceler, et cette sensation l'emplissait de fierté, l'emplissait d'un sentiment nouveau.

L'insouciance...C'était tellement bon...Kei n'avait jamais eu d'age, on n'avait jamais fété son anniversaire, il n'avait jamais eu d'enfance et d'adolescence. Dès qu'il sut marcher, on lui apprit les arts martiaux, des entrainements intensifs dispensés par des professeurs parfois très violent. Lorsqu'il fut assez vieux, il savait se rebiffer. Mais il gardait de nombreuses traces de ces punitions sur son corps, que la jeune femme avait tellement découvert. Ses blessures avaient été pensées maintenant. Il ne sentait que de loin, les mains d'Aarwen caressant son corps calme. Il était tellement épuisé qu'il resta dans un état second, a écouter les battements de son cœur, sentir son souffle dans son cou, et ses caresses sur sa peau ambrée.

Puis peu a peu, le noir se refit autour de lui...Il plongea dans un rêve ou aucune perturbation extérieure n'avait sa place. Il souriait imperceptiblement, un seul visage y flottait inlassablement. Un visage qu'il affectionnait tellement. Si il aurait put, il aurait posé ses mains sur ses joues, il l'aurait embrassé. Mais le fantasme n'était qu'une image inaccessible, son souffle s'accéléra, il paniquait.
En sueur, il ouvrit les yeux. Un hiboux s'envola, et il chercha son sabre. Il ne se sentit rassuré, que lorsqu'il sentit le cuir de l'étui, et la lame lui blessant la main.

Un son, une mélodie, lointaine, titilla sa curiosité. Parce qu'elle avait entendu cet instrument plus d'une fois, une sorte de flute traversière typiquement japonaise, qui produisait un son presque hors du commun. Et cette mélodie, était une berceuse d'Osaka, sombre et mystérieuse, souvent jouée par les parents de vampires. Il se leva, prit son jean, et l'enfila, ainsi que son t-shirt, mais laissa sa longue veste qui recouvrait le corps de sa petite amie.
Non sans lui avoir jeté un regard un peu inquiet, il se dirigea vers les buissons coupants et touffus, sortit sa lame au reflet verts, et d'un coup de poignet, découpa un passage vers la clairière suivante. Et au fur et a mesure qu'il se rapprochait de celle ci la musique se faisait de plus en plus claire et envoutante.

Il trébucha, et la musique s'arrêta. L'intru était aussi léger et discret que le vent. Il aurait surement dut le deviner et se méfier dès qu'il s'était senti happé par cette musique magique. Son regard capta un éclat, un éclat d'un blancheur pure, et son sabre se mit a siffler comme un serpent. Se fiant a son instinct, le jeune homme dégaina sa lame et tourna sur lui meme. En lançant un "Qui êtes vous ?" qu'il aurait voulut faire plus assuré.

Il le vit enfin. Toujours aussi beau, toujours aussi froid et calme. La personne avec qui il avait partagé ses premiers jeux, ses premières joies et peines. Il ne se rappelait meme plus maintenant, de ce qui les avaient poussé a se séparer. Ils s'étaient autrefois promis qu'ils mourraient ensemble et maintenant, Kenji le traquait a travers les années pour assouvir une vengeance inconnue.
"Petit frère.." Comment osait il l'appeler comme cela après tout ce qu'il lui avait fait ? Il frissonna tout de meme lorsque celui ci s'approcha de lui. Il fut rapide, et lui colla sa lame sous le cou.

-Je ne veux pas te tuer Kenji...

Il croisa le regard de son ex meilleur ami, et tressailli, il semblait hypnotisé, comme si il était une poupée de cire, commandée par un esprit supérieur, il était pret a parier que cet esprit était celui de Sono.

-Il va pourtant falloir qu'un de nous deux meurt.


Il sourit, et dévoila des canines terriblement longues et acérées. Il s'était transformé... Et justement, a cet instant, la voix de la jeune femme le fit sursauter. Le regard de Kenji se mit a briller de convoitise...
Kei serra les dents, près a frapper si jamais il osait la toucher. Si il osait simplement la froler, il tuerait une partie de son cœur, il n'hésiterait pas.

- Qui êtes-vous ?

-Ne t'approche pas de lui Aarwen !


En signe avertissement, il appuya plus fort sa lame contre la gorge du samourai, faisant doucement couler sur sa peau blanche un sang encore plus sombre et inhumain que celui de Kei. Kenji ne laissa aucun rictus de douleur ne vint se loger sur le visage du jeune homme.

-Tu as beaucoup de chance Kei...Dis moi...


Son regard glissa dans son cou, et il passa sa langue sur ses lèvres. Kei retira sa lame de sous le cou du vampire et le poussa plus loin de la jeune femme, qu'il poussa doucement en arrière. Il avait déjà vu combien Kenji pouvait perdre son sang froid lorsqu'il avait faim. Il n'aurait pas hérité a massacrer la jeune femme si elle était seul...Mais en meme temps, c'était l'aubaine pour elle, si comme il le pensait, elle voulait, désirait passer l'éternité avec lui, son ex meilleur ami serait ravi de lui accorder cette faveur seulement pour atteindre son "frère".

- J'ai la vague impression de vous avoir déjà vu quelque part...


-Ca se pourrait bien, belle jeune femme...

Kei lanca un regard noir de colère a l'un et a l'autre. Il savait qu'un seul faux mouvement de sa part, et Kenji pouvait s'attaquer a la jeune mortelle.

-Éloigne toi, Aarwen s'il-te-plait...


Mais son ex ami sourit avec un air sadique, il avait ses yeux plongés dans ceux de la gryffondor. Elle n'avait meme pas entendu son petit ami, Kenji était entrain de l'hypnotiser. Un pouvoir de samouraï, que l'on acquiert qu'avec beaucoup d'expérience. Seulement, seul Kenji avait sut parfaitement le maitriser.

-Je sais ce que tu veux... Tu veux vivre avec lui hein ? Tu ne veux pas vieillir...? Je peux t'en donner la possibilité...

-Kenji !
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Dim 28 Sep - 18:25

On peut tomber éperdument amoureuse à dix-sept ans. Aarwen, à dix-sept ans, est tombée amoureuse de Kei. Amoureuse d'un bloc, de la tête aux pieds, sans qu'une seule parcelle de sa menue personne s'en réchappât. Brûlant du besoin de faire tomber sur elle, le regard éclatant et hypnotisant de l'adorable inconnu, la jeune femme avait cherché "un truc" et, d'instinct, l'avait trouvé. Profitant de l'instant propice, elle l'avait provoqué en touchant un point sensible. Elle avait cherché à faire ressortir son côté vampirique. Cependant, la jeune femme avait bien vite regretté ce qu'elle lui avait dit. En voyant l'air triste sur le visage de Kei, Aarwen s'en était voulue et s'était enfuie plutôt que de faire face aux sentiments qui animaient son coeur et qu'elle ressentait en la présence du jeune homme. Et tous les instants qui avaient suivis les avaient tous deux menés là où ils en étaient aujourd'hui. C'est-à-dire heureux et amoureux. Le mois qui les avait séparés les avait, en quelque sorte, fortement rapprochés. Cela ne lui avait que fait prendre conscience que l'amour qu'elle ressentait pour lui était bien plus fort qu'elle ne le croyait. La seule envie qu'elle ressentait à présent était celle de vouloir vivre à ses côtés pendant une durée indéterminée, infinie...

À la minute où il s'était rencontrés, elle avait désiré Kei. De tout son corps, de toute son âme. Elle l'avait envié. Sur sa bouche de jeune femme de dix-sept ans, s'était collée cette de son beau vampire, forte, exigeante, désarmante. À travers le froid de cette nuit et de tant d'années passées, elle pouvait sentir encore la silencieuse caresse de linons qui glissaient d'elle. Sa peau éteinte depuis si longtemps frémissait timidement, cherchant dans sa mémoire le poids d'un corps perdu. Soudain, le fantôme de Renaud vint s'écraser dans son coeur et lui fit de nouveau, une fine blessure aigüe... Dans un petit rire sangloté, elle se moqua légèrement de ce souvenir qui venait se jouer d'elle, mais dut ravaler ses larmes. En sans s'avouer qu'au fond, elle aimait toujours Renaud comme une soeur aime son frère. Frère qu'elle n'avait jamais eu. Dans les bras de Kei, tous ses ennuis et son désarrois s'envolaient comme par magie. Elle fermait les yeux et partait pour un moment de pur bonheur. Le Paradis sur terre.

Jamais avant elle n'avait ressentit autant de plaisir et de jubilation. Elle s'était sentir comme transportée. De l'Amour, de l'envie, du désir et du plaisir... Tous ses sentiments réunis en un seul et même moment lui procurait énormément d'euphorie ! Elle se délectait de toutes ses caresses, de tous ses gestes, des ses gémissements... Jamais auparavant, Aarwen n'avait ressentis tant de jouissance, d'allégresse, de jubilation... J'étais montée au septième, que dis-je ?! Au vingtième ciel en sa compagnie ! La source même du plaisir, le point culminant de l'orgasme... Elle était montée au septième, que dis-je ?! Au vingtième ciel en sa compagnie ! La source même du plaisir, le point culminant de l'orgasme... Elle s'était sentie comme transportée. Envoyée dans un monde où plaisir et bonheur, délectations et jouissances étaient maitre et où tout être humain se sentait merveilleusement bien.

Se réveiller nue en pleine forêt, le coeur inondé de joie, la tête remplie de nouveaux souvenirs aussi merveilleux les uns que les autres, en sentant cette brise légère et froide vous frôler le bas du dos pour vous procurer des sensations et des frissons était tout simplement magique. La chevelure d'Aarwen, longue, lisse, épaisse d'un magnifique blond de seigle parcouru de courants dorés et clairs, aurait eu intérêt à demeurer dans son état naturel, simplement retenue par un petit ruban. Aarwen marchait lentement, calmement d'un pas sûra et monotone. Elle passait dans les branches, frôlait des brindilles avant de tomber dans une clairière. À vrai dire, cela était bien mieux, elle pouvait ainsi se rendre vraiment compte de ce qu'il se passait, mieux comprendre d'où venait cette belle et mélodieuse musique. La lune pleine de désapprobation et de sournoiseries éclairait l'ensemble de l'espace vert qui entourait la demoiselle. Une étoile filante passa, laissant, le temps d'une fraction de seconde, laisser passer un long et rapide faisceau lumineux éclairer cette lourde tenture sombre qu'était l'infini du ciel nocturne. Quel voeux a-t-elle fait ? Cela restera un secret...

Deux hommes se trouvaient là. Kei et un inconnu. Comment le savait-elle ? Tout simplement à l'intonation des voix de ceux-ci. Elle reconnaitrait toujours la voix de l'homme qu'elle aimait. Alors, sans crainte, Aarwen s'était approchée pour entendre Kei dire : " Je ne veux pas te tuer Kenji... ", la jeune femme eut un haut-le-coeur quand elle entendit la personne inconnue répondre : " Il va pourtant falloir qu'un de nous deux meurt ". Ah, non : Si quelqu'un devait mourir, ça serait n'importe qui sauf Kei ! La demoiselle s'était posée aux côtés de son petit ami. Mais alors qu'elle avait prononcé quelques mots, la voix et le regard de l'homme qui apparemment, s'appelait Kenji lui fit froid dans le dos. " Tu as beaucoup de chance Kei... Dis moi... " ensuite " Ne t'approches pas de lui Aarwen ! ", elle le regardait bizarrement en soulevant un sourcil. Le voyant fixer son cou, les canines plus allongées que la normale, des yeux profonds et un regard sadique. Un vampire, il n'y avait aucun doute ! Mais un vampire... Comment dire ? Profondément mauvais et satanique, elle n'en doutait pas ! Elle l'avait déjà vu, lui avait déjà parlé. " Ça se pourrait bien, belle jeune femme... ".

- Merci... Oui, nous nous sommes déjà vu. Dans les montagnes, pendant mon entrainement avec Sho, vous m'avez appris quelques petites choses !

Si après ça, il ne s'en souvenait pas, c'est qu'il avait la mémoire courte ! Cependant, le vampire semblait en pleine réflexion, comme s'il réfléchissait à ce qu'elle venait de dire. Aarwen entendit Kei dire : " Éloignes-toi, Aarwen, s'il te plaît... ". Elle n'avait pas, envie de partir, pas envie de le laisser seul avec l'autre. Alors, discrètement, elle avait prit la baguette de Kei dans sa poche et l'avait glissé dans sa main. Aarwen la serrait fort entre ses doigts. Elle l'avait prise avec une telle discrétion qu'elle ne savait pas si Kei lui-même avait remarqué qu'elle l'avait prise. Elle avait remarqué que pour la seconde fois, Kenji ne s'adressait pas directement à elle, comme s'il avait envie de la détourner d'un objectif ou comme s'il avait peine à raccorder le "Vous" courtoisement dû à la jeune femme qu'elle était devenue au "Tu" familier qu'il avait donné auparavant à la fillette qu'elle avait été. Cependant, cette idée se perdit lorsqu'il lui dit : " Je sais ce que tu veux... Tu veux vivre avec lui, hein ? Tu ne veux pas vieillir... ? Je peux t'en donner la possibilité... ". La tentation était forte et plus encore dans la mesure ou c'est ce qu'elle voulait le plus au monde, à présent. Kei avait crié mais elle ne l'avait pas écouté.

Kenji l'hypnotisait et elle s'en était rendue compte. Comment ? Tout simplement parce que cet imbécile lui avait appris, quelques années plutôt, comment sortir ce cet étant hypnotique. Mais cela, il semblait l'avoir oublié ! Elle devait néanmoins jouer le jeu, lui faire croire qu'il avait le dessus sur elle. L'effet de surprise était toujours la meilleur des défenses Et heureusement, Aarwen avait toujours été bonne actrice. Qu'il s'agisse de comédie ou d'art dramatique, elle s'en sortait pas mal. Elle espérait seulement que Kei s'en apercevrait, qu'il verrait qu'elle ne parle pas de la même façon qu'à son habitude, de sa manière de faire ou de réagir ne serait pas la même. Il devait quand même la connaitre assez bien pour s'en rendre compte. Elle prit alors un air tout simple et innocent. Bien que sa "proposition" fut tentant, elle ne pouvait penser que la parole de ce vampire puisse être totalement sincère...

- C'est... C'est vrai ? Vous pouvez faire ça ? Je... J'en rêve depuis un moment déjà !

Encore une fois, elle avait repensé à tout comme quand elle faisait du théâtre. Aarwen le fixait dans les yeux et se força à sourire légèrement. Faire genre d'être totalement à son écoute. Quoique... Elle hésitait. D'un côté il pourrait faire du mal à Kei alors, elle ne devait pas le laisser faire. D'un autre côté, il était apte à lui exaucer son voeux le plus cher qu'elle avait eu jusque là, dans sa courte vie assez bien remplie. Il pouvait réaliser son rêve et il venait, en quelque sorte, de lui proposer de le faire. Une vie éternelle avec Kei, le bonheur assuré ! Elle devait y réfléchir, elle ne pouvait refuser comme cela ! Cependant, il avait bien dit qu'un des deux devait mourir ce soir. Le vent s'était levé et le souffle acharné du vent sifflait toujours sa complainte lugubre aux oreilles de la forêt. Elle laissa s'échapper un soupir. D'un mouvement instinctif, elle resserra les doigts sur le pommeau de la baguette. Les pensées s'entrechoquaient dans son esprit. Aarwen ne savait plus ce qu'elle devait penser. Bon, inutile de s'attarder sur l'esprit vaseux de la miss, il était tard, et sa réflexion à ces heures ne volait jamais haut. La jeune femme se sentait perdue comme jamais. Les paroles de que Kei avait prononcées un peu plus tôt lui revinrent en tête : " Éloignes-toi, Aarwen s'il te plaît... "

- Mais... Je veux vivre avec toi !

D'un coup, Aarwen sentit son coeur s'emballer et son regard s'était posé sur Kei. Sans plus faire attention à l'autre. S'il avait crié de cette façon sur Kenji lorsque celui-ci lui avait fait sa sorte de compromis, c'est qu'il ne voulait simplement pas qu'elle vive avec lui. D'un ton plus bas que le précédant, elle ajouta :

- Si toi tu ne veux pas, dis-le moi maintenant...

Sans lever les yeux, elle balaya d'un regard sombre la vue qui s'offrait à elle, cherchant à mémoriser l'endroit. Connaître le lieu pourrait lui être utile, alors tant qu'à faire, autant profiter de l'absence des gens pour voir à quoi ça ressemblait. S'il ne voulait pas, comme elle le pensait, elle s'en retournerait et retournerait au château, simplement, le coeur et l'âme brisés à jamais...
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MessageSujet: Re: Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe]   Le temps passe, l'amour reste intact... [- 16] [Fe] Play211Dim 28 Sep - 20:36

Une nouvelle vie s'offrait au vampire, si seulement son passé ne le rattrapait pas toujours quand il était le plus heureux. Une vie de bonheur avec la femme qu'il aimait, c'était tout ce qu'il demandait. Ce n'était pas énormément, il voulait juste finir de vivre heureux, meme si cela impliquait de souffrir de temps a autre. Ils étaient bien mignon, les mortels, ils étaient toujours entrain de chercher a vivre toujours plus longtemps, mais il ne comprenaient pas que l'on ne pouvait pas vivre en étant immortel, on sent bien que quelque chose est mort en vous depuis longtemps.
Aarwen avait réussi a faire revivre cette chose, simplement en étant elle même, grâce a la douceur de ses gestes, ses yeux, sa façon de parler, son souffle, son corps, son parfum, tout chez elle avait fait battre quelque chose dans sa poitrine, dont il avait oublié le nom exact depuis longtemps.

Alors qu'il était tombé de son arbre, quelques semaines auparavant, alors qu'il avait pressé la lame de son sabre serpent sur son cou pale, il n'aurait jamais pu deviner ce qu'il allait se passer plus tard. Il ne l'avait pas beaucoup apprécié, au début, mais il s'était rapidement rendu compte que c'était parce que pour une fois il n'arrivait pas a analyser cette magnifique jeune femme dès le premier coup d'oeuil, ce qui l'avait franchement frustré. Elle lui avait paru très froide et arrogante, au début, jusqu'a ce que son coeur d'ouvre a lui, jusqu'a qu'il comprenne qu'en vérité, elle avait un passé tellement chargé, pratiquement aussi chargé que le sien, qu'elle s'était formé une carapace que seul ceux qui en valaient la peine pourraient briser. Il avait eut la chance d'en faire partie.

Il n'arrivait toujours pas a comprendre qu'en fait, cette nuit la, il s'était fait dépuceler. Il était resté tellement de temps que cela seul ? Il fallait bien le croire. Son seul vrai amour, jusqu'ici, il n'avait jamais eu le temps de profiter de ce moment avec elle. Il avait de tout son cœur, aimé Marie, elle appartiendrait toujours a ses pensées, comme chacun des êtres qui lui étaient chers, mais maintenant, ce n'était plus pareil, il y avait Aarwen. Et puis, elles se ressemblaient tellement, et pourtant étaient tellement différentes, qu'il avait du mal a se dire qu'il fallait envisager, toujours, la possibilité que cela rate, qu'elle ne soit pas la femme de sa vie.
Ce soir la, il avait découvert une autre facon d'aimer, de s'enivrer du corps de l'autre, de faire en sorte que la jeune femme se souvienne toujours de lui. Il avaient fait l'amour comme si ils allaient mourir le lendemain, et lorsque la douce musique de la flute chatouilla ses tympans, il fut surpris de pas se réveiller au paradis.

C'était sans aucun doute un rêve, il n'y avait pas d'autres explications possibles. Il sentait les choses, le pincement des branches fouettant son doux visage, le vent froid de la nuit sur sa peau, l'appui de la lame de son sabre, sur sa cuisse protégée par l'étui de l'arme. Tout lui semblait plus vif, ses sens, déjà aiguisés, c'étaient décuplés, et cette douce musique se rapprochait, plus présente que jamais, comme si elle marchait a ses cotés. Il était loin de se douter de qui venait cette berceuse vampirique. Si il n'avait pas eu son esprit si embrumé par cette nuit si intense, il n'aurait pas mit longtemps a le deviner.

Il sortit aussi vite de l'ombre que la musique avait stoppé. Le frappant une nouvelle fois par son apparence. Il n'était pas très grand, tout comme Kei, et d'une minceur élégante. Il avait un air aristocratique qui lui était resté depuis toutes ces années. Il était en apparence toujours le même, a quelques détails près. Mais l'on voyait a ses traits figés dans une peau aussi blanche et fragile que de la porcelaine, qu'il n'avait plus sourit, n'avait plus éprouvé de sentiments depuis qu'il était revenu de cet entretien avec Sono, et qu'il l'avait provoqué en duel. Il avait préféré lâchement s'enfuir, il ne voulait pas avoir a le tuer, et ne voulait pas mourir. Il n'aurait pas supporté de se dire qu'il devait se battre a mort avec la personne qu'il chérissait le plus au monde.
Maintenant il était la, devant lui, le regardait avec une excentrique froideur. Il avait l'impression de voir le visage épouvantable du Maitre dans ses yeux, et ferma les yeux, seulement l'espace de quelques secondes, lorsqu'il les rouvrit, il découvrit Aarwen, observant avec curiosité ce jeune homme, il avait les yeux verts foncé nuancés de rouge, ses canines avaient poussé en quelques secondes. Kei sentir la fureur faire bouillonner son sang, et il se transforma inconsciemment ses yeux prirent une teinte d'or, ses canines poussèrent elles aussi, il dut se contrôler pour sa transformation se stoppe. Il aurait préféré que jamais la jeune femme le voie ainsi.

Il resta quand même entre eux. Jamais il ne laisserait Kenji toucher ne serait ce qu'a un seul cheveux de la jeune femme. Quoi qu'il eut été pour lui, il le tuerait sans aucune pitié. Il le tuerait sans le faire souffrir, parce qu'il en serait incapable, mais il le ferait sans aucune hésitation.

- Merci... Oui, nous nous sommes déjà vu. Dans les montagnes, pendant mon entrainement avec Sho, vous m'avez appris quelques petites choses !


-Quoi ?

Jamais Sho ne lui avait parlé de cela, mais en même temps, cela ne devait pas être très vieux. Il frissonna a l'idée que Kenji ait put être aussi prêt d'elle, qu'il aurait put la tuer a tout moment. Mais il ne l'avait pas fait. Il se demandait bien pourquoi. Peut être avait il sut qu'elle jouerai un rôle important pour sa vengeance, c'était surement pour cela aussi qu'il lui avait appris "quelques petits trucs". Quels genres de petits trucs ? Le jeune homme était très puissant, il le savait pour s'être entrainé avec lui, mais ces pouvoirs étaient décuplés par le l'autorité qu'exerçait sur lui Sono.
Si il se battait contre lui, ce serait sans aucun doute un combat fatal pour les deux. Ils étaient égaux en tous points. Mais Kei ne voulait pas mourir et ne voulait pas tuer Kenji, ca n'avait toujours pas changé. Il voulait le délivrer de l'emprise du mal sur lui. Son ancien ami reposa son regard sur lui et Kei poussa un gémissement de douleur en sentant une vive douleur dans la poitrine.

Kenji n'avait pas oublié la jeune Aarwen, loin de la, il y avait beaucoup pensé, et maintenant qu'il la retrouvait, elle avait fait exactement ce qu'il avait voulu, elle était encore plus vulnérable que lorsqu'elle était venu a lui. Alors qu'elle ne commençait tout juste a recevoir l'entrainement de Sho. Il aurait aimé tuer ce sale loup. Mais il réservait cela pour plus tard.

En quelques secondes, elle répondit, mais il vit tout de suite clair dans son jeu.

- C'est... C'est vrai ? Vous pouvez faire ça ? Je... J'en rêve depuis un moment déjà !

-Bien sur que je peux le faire !

Kei l'avait vut, agiter sa baguette sans prononcer de vive voix une formule, mais la douleur dans sa poitrine était lancinante, foudroyante, poussant un nouveau gémissement, il se sentit poussé en arrière, ses mains étaient maintenues dans son dos par on ne sait quelle force magique.

-Ne l'écoute pas !

Luttant contre la douleur, il attrapa le manche de son sabre, et le tira de son étui, le sortilège se fut brisé, il se précipita sur lui, mais le vampire l'esquiva a une vitesse incroyable, se plaçant tout près de la jeune femme, avec un sourire sadique, il baissa son visage vers son cou.

-Touche la et je...

-Tu quoi ? Il faut qu'elle fasse son choix, seule. Je ne vois pas l'intérêt de tuer une si belle personne maintenant, en plus.


Aarwen tourna la tête vers lui et le dévisagea, lorsqu'il croisa son regard perdu, il comprit que d'une certaine facon, Kenji avait eut ce qu'il voulait, il allait le faire souffrir encore une fois, et détruire une vie de plus. Son souhait le plus cher, bien sur était de pouvoir vivre avec elle toute sa vie, couler des jours heureux sans qu'ils n'aient a se préoccuper de leur age respectif. Il fallait bien qu'un jour cela arrive.

- Mais... Je veux vivre avec toi !

Le sortilège le tenait éloigné d'eux se brisa, et il s'affaissa sur le sol, mettant ses deux mains devant lui pour ne pas tomber, il soupira, ses canines étaient très longues, et ses yeux encore dorés. Mais il semblait vidé de toutes ses forces, il n'essaya pas de se mettre debout, parce qu'il savait qu'il ne tiendrait pas sur ses jambes.

-Moi aussi, mais il y a d'autres facons...

Pas vraiment. Mais il lui lança un regard profondément sincère, qui était plus fort que tous les sortilèges de confusion. Du moins, c'était ce qu'il espérait.

- Si toi tu ne veux pas, dis-le moi maintenant...

-Je le veux Aarwen...


Kenji applaudit avec un sourire satisfait.

-C'est tellement touchant mais...

Il s'avanca pour poser sa main sur l'épaule de la jeune femme.

-Ne crois jamais un vampire sur parole...Surtout un vampire comme Kei...


[En contruction]
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