Par un matin d'automne [PV]

Ce matin là, Darkos se leva très tôt. La lune peinait à illuminer le ciel noir de la nuit et le soleil ne se montrait toujours pas. Cela n’était pas dans l’habitude du jeune sorcier de se lever tôt mais ce matin, il avait un cours d’astronomie, aux premières heures du jour. Ses yeux encore fermés, Darkos se leva, tout comme ses camarades Gryffondor de son dortoir. Il prit ses affaires puis partit prendre une douche. Enfin prêt, sa robe de sorcier sur ses épaules, sa baguette magique dans sa poche et ses affaires d’astronomie sous le bras, Darkos se rendit dans la Grande Salle. Il ne pouvait pas aller en cours sans rien dans le ventre. Il retrouva d’ailleurs beaucoup d’élèves de son âge en train de manger, chacun à sa table. Darkos se dirigea vers un groupe d’amis et prit un croissant, un pain au chocolat et un chocolat bien chaud. Il adorait ces viennoiseries et le chocolat le réchaufferait. L’atmosphère dans la salle était très inhabituelle. Il y avait très peu de bruit, tous les élèves semblaient être encore endormis et nombre d’entre eux retourneraient se coucher s’ils le pouvaient. Darkos finit son petit déjeuner puis sortit de la Grande Salle, précédé de ses amis et se dirigea vers la tour d’astronomie.

Il y avait beaucoup d’escaliers à gravir pour atteindre l’observatoire, qui se situait dans la plus haute tour du château. Après un réveil aussi tôt, la tache s’avéra très difficile. Le jeune Gryffondor buttait sur les marches et manqua plusieurs fois de tomber et de dégringoler les escaliers. Après cinq bonnes minutes d’ascension, il arriva enfin au dit étage, fatigué d’avoir gravit tant de marches. Le professeur ne devait pas être encore arrivé car tous les élèves se tenaient devant la porte en bois et discutaient. Darkos s’approcha d’un groupe d’amis Serdaigles et discuta un peu avec eux, tant bien que mal. Quand le professeur arriva, tout le monde se tût et s’écarta, lui laissant la place d’avancer jusqu’à la porte.

Darkos entra dans les premiers et put donc choisir un bon endroit pour suivre le cours. Il s’assit dans les premières tables. Le sorcier adorait l’astronomie en général, l’étude des planètes, des comètes et d’autres phénomènes spatiaux. Après quinze minutes d’explications, ils sortirent sur l’observatoire. Il fait toujours nuit noir mais quelques lueurs à l’horizon laissaient pressentir le lever du soleil. Darkos se mit avec son partenaire habituel et ils observèrent l’astre que leur avait indiqué le professeur. Tout en regardant dans le télescope magique. Darkos avait un peu de mal à se concentrer à cause de la fatigue. Il manqua de s’endormir deux fois mais il s’accrocha aux paroles du professeur et résista finalement.

Lorsque le cours se termina, le jeune homme pris ses affaires et sortit de la salle. Il prit les escaliers, direction le dortoir, avec pour seule envie de dormir. Il ne faisait pas très attention dans les escaliers et il percuta une jeune femme. Il ramassa ses affaires qui étaient tombées puis dit à l’élève :

« Excusez-moi je suis vraiment désolé, je ne faisais pas attention … »

Lève-tôt habituelle, Angel s’était douchée et habillée avec discrétion. Elle se tracassait beaucoup pour sa relation avec Benjamin, ce qui n’arrangeait pas son sommeil déjà si peu actif en temps normal. Miss Grisham, si elle comptait bien, n’avait besoin que de trois heures de sommeil par nuit pour récupérer des efforts fournis la veille.
C’était ainsi depuis des lustres et la situation actuelle n’arrangeait rien.
Descendue à la grande salle elle avait déjeuné banalement sans se soucier de qui était là ou pas. Evitant tout ce qui pouvait contenir du chocolat, vu son allergie, elle ne se priva pas des crêpes au miel d’acacia.
La miss de septième année ne rendit aucun compte particulier aux autres ( rares) élèves présents.
Tout son cerveau était braqué vers celui que son cœur avait choisi : Benjamin Kohl
A peine revenu, le voilà reparti. Elle l’avait cru mort et sans le soutien de ses amis Davis et Opal, elle avait été prête à se supprimer. La leçon avait porté, jamais plus elle n’essaierait d’attenter à ses jours pour une histoire d’amour.
Que faire de cette matinée si tôt démarrée ?
La Serdaigle n’en savait rien. Certains avaient cours d’astronomie, pas elle.
Pourtant c’est la tête dans les nuages qu’elle remonta lentement vers son dortoir. Elle devait réviser des trucs de potions et aussi s’exercer en métamorphose. Toute à ses pensées, elle ne réalisa pas que quelqu’un descendait alors qu’elle montait. Le choc la prit de court.
Interdite, elle constata le gâchis. L’élève percuté venait de perdre une bonne partie de son matériel.. d’astronomie.

Pardonne-moi, j’avais la tête ailleurs. Tu as eu cours avec Sinistra ? Moi, c’est demain que je me la colle.

Angel aida le garçon à ramasser son fourbi. De par sa mémoire fantastique ( on n’est pas chez Serdaigle pour rien) elle savait très bien à qui elle avait affaire. Ce Darkos Lewing appartenait à Gryffondor, la maison qui aurait dû être la sienne si son ascendance familiale n’avait pas été celle qu’elle ne connût que très tard. C’était plus fort qu’elle, Angel était une sorte de « génie » pour se souvenir de tout et de rien.
Elle secourut le jeune homme à rassembler son matériel et lui sourit :

Tu es quand même sorti de la caverne ? Ne tire pas cette tête, Opal m’a tout raconté. C’est ma meilleure amie, tu dois le savoir. Elle n’a pas apprécié ta désertion et s’est trouvée un autre compagnon. C’est très sérieux. Dommage pour toi.

Angel n’aimait pas les cancans mais là, c’était trop tentant.

Darkos venait de terminer un cours assez éprouvant d’astronomie. Il n’était pas éprouvant par le cours lui-même mais pas l’heure matinale à laquelle avait eu lieu le cours. Fatigué, Darkos avait redescendu les escaliers sans faire attention, dans le seul but de retrouver son lit. Avec tous les évènements qu’il avait vécu depuis la fin de l’année précédente, il était très fatigué, aussi bien physiquement que mentalement.

Darkos percuta une jeune femme et toutes ses affaires tombèrent dans les escaliers. Il s’excusa puis se baissa pour ramasser ses affaires de cours. Heureusement, sa fiole d’encre n’avait pas explosée en rencontrant le sol sinon, tous es cours auraient été fichus. La jeune fille l’aida à ramasser ses affaires, se baissant elle aussi. Darkos n’osa pas la regarder tout de suite, de peur qu’elle lui reproche de ne pas avoir fait attention. Une fois toutes ses affaires retrouvées, il se releva, tout comme la jeune fille et c’est là qu’il découvrit son identité. C’était Angel Grisham, une sorcière en même année d’étude que lui, dans la maison de Serdaigle. Celle-ci lui donna le reste de ses affaires et Darkos la remercia :

« Non c’est moi ! Excuse moi j’avais tellement envie de retourner au lit après ce cours d’Astronomie. Se lever tôt comme ça et commencer à travailler, c’est difficile ! Tu l’as demain toi ? Aussi tôt que nous ? »

Darkos lui sourit, mais d’un sourire un peu forcé. C’était la première fois qu’il discutait avec cette jeune femme et il avait peur qu’elle évoque un sujet difficile. En effet, cette dernière lui parla du sujet qu’il redoutait : Opal McLane. Ce n’était pas contre Opal qu’il en avait, bien au contraire mais c’était ce qui s’était passé qui le dérangeait. L’année dernière, Darkos sortait avec la jeune australienne. Après une épopée dans une grotte magnifique que le Gryffondor avait fait découvrir à la jeune femme, il avait du disparaitre sans laisser de nouvelles. Son père, alors Ministre de la Magie avait été attaqué par des Mangemorts à son domicile. Il avait donc transplané à l’entrée de Poudlard, et avait demandé à ce que son fils sorte, avec quelques affaires. Il avait ainsi emmené sa femme et Darkos se réfugier dans une grotte, dans les montagnes. Durant deux mois, ils n’avaient pas vu la lumière du jour et Darkos ne sortit que pour continuer ses études à Poudlard. C’est pour cela que Darkos ne voulait pas évoquer ce sujet.

«Oui. Tu sais cette histoire est très compliquée mais je tiens juste à dire que tout n’est pas de ma faute …»

Angel lui dit alors qu’Opal était avec quelqu’un à présent, et que c’était sérieux. Darkos se décomposa. Au fond de lui, il avait toujours des sentiments pour la belle australienne, même s’il ne l’avait pas revu depuis cet épisode l’année précédente. La savoir avec quelqu’un le rendit un peu jaloux, bien qu’ils ne soient plus ensembles. Le Gryffondor resta sans mot …

Ho là, là. Angel pressentit qu’elle avait mis les pieds dans le plat vu la tête que tirait son « percuteur » occasionnel.

* Aurait-il encore des sentiments pour Opal ? *

Assez embarrassée, elle ne sut trop comment dévier le sujet. Elle n’allait pas lui révéler qu’Opal avait été très, mais alors très, fâchée d’être délaissée de façon soudaine. Que depuis une certaine rencontre sur un magnifique voilier, elle ne rêvait plus qu’à son beau Suédois au débit si particulier.
Puisque Darkos lui tendait une sorte de perche avec le cours d’astronomie, la Serdaigle la saisit.

Nous aurons cours avec Sinistra à minuit, demain. Je crois que ça l’amuse de nous faire nous lever tôt ou de nous faire coucher tard. Si elle le voulait, nous pourrions avoir cours en plein jour grâce au sortilège d’occultation du ciel.

C’est vrai que c’était très agaçant d’être sorti du lit ou d’être empêché d’y aller juste pour assister à l’observation des astres.
Ne trouvant rien de malin à ajouter, Angel dit :

Tu vas retourner te coucher ? Moi, c’est inutile, le sommeil me fuit ces temps-ci. Je comptais aller réviser deux ou trois trucs à la bibliothèque.

Ce qui était l’exacte vérité. Pour passer le temps de ses insomnies, Angel fréquentait assidûment ce temple de lecture. Tout ça à cause de Benjamin Kohl. Sa majorité approchait à grand pas, ce qui signifiait qu’elle pourrait bientôt devenir son épouse. Déjà assez insomniaque en temps ordinaire, les préparatifs des noces la rendaient nerveuse. Elle n’allait pas embêter Lewing avec ça. Il était clair qu’il avait sommeil.

En effet, Darkos avait encore des sentiments pour Opal. Bien qu’il avait du l’abandonner, seule, après cette nuit qui les avait vu s’embrasser pour la première fois dans la grotte, le jeune sorcier ne l’avait pas oublié et n’avait cessé de penser à elle quand il s’était réfugier avec ses parents dans une grotte. Bien sûr, il comprenait qu’Opal est continuée à vivre sa vie normalement, qu’elle est rencontrée quelqu’un mais il avait du mal à l’admettre. Cependant, Darkos senti l’embarras d’Angel, qui du se sentir gênée en voyant la tête qu’avait tirée Darkos. Elle tenta de changer de sujet, en parlant d’astronomie. Darkos l’écouta, bien sûr, mais il avait la tête ailleurs. Il ne pensait plus qu’à Opal. Qui pouvait bien être ce mystérieux homme qui avait conquit son cœur ? Il lui répondit alors poliment :

"Oui cette professeur est très spéciale. Je pense qu’elle n’aime pas trop utiliser le sortilège d’occultation. D’un côté je la comprends ça fait moins véridique mais bon. Encore se coucher tard ça me va mais se lever à quatre heures du matin, c’est quand même très difficile"

Même si le Gryffondor adorait cette matière, il aurait préféré rester dans son lit ce matin. Darkos n’était pas vraiment un lève tôt, ni vraiment un couche tard mais il avait besoin de ses heures de sommeil pour se reposer. Il peut lui arriver de passer une nuit blanche à travailler sur un devoir à rendre le lendemain, sans être fatigué plus que ça mais cependant, la nuit suivante, il a besoin de sommeil.

Angel lui demanda alors s’il voulait retourner se coucher. A vrai dire, il ne le savait pas lui-même. Il était pourtant décidé à regagner son dortoir à la fin de ce cours mais à présent, il ne savait plus quoi faire. La révélation de son interlocutrice l’avait complètement retourné et il avait besoin de réfléchir à présent …

"A vrai dire je comptais y aller mais maintenant je ne sais plus, je ne sais plus ce que je veux … "

Angel lui dit vouloir aller à la bibliothèque. Lui aussi aimait bien ce lieux calme et reposant, où on pouvait travailler sans être déranger par des cris de camarades ou des sorts lancés dans la Salle Commune. De plus, les livres présents pouvaient être d’un grand recours pour faire un devoir. Le jeune homme regarda la jeune femme, attendant sa réponse …

La réponse du jeune homme déconcerta quelque peu Miss Grisham. Il ne savait pas ce qu’il voulait ? Serait-il décomposé à ce point par ce que la longue langue d’Angel lui avait avoué au sujet d’Opal ?
Durant toutes ces années d’études, la Serdaigle avait toujours ressenti le besoin d’aider les autres voire de les réconforter. Or là, il lui sembla qu’il y avait comme une urgence. Abandonner ainsi Darkos lui parut une très mauvaise idée vu son état d’esprit actuel.
Comment lui changer les idées ? Sans trop savoir ce que le garçon dirait, elle proposa :

Je crois que le mieux serait de faire quelque chose de plus amusant que de lire.

Elle n’avoua pas que ce qu’elle cherchait à la bibliothèque concernait justement le fiancé d’Opal. Jeté à la mer comme du linge sale par son oncle… Pauvre Nielsen. Pas idiote, la Serdaigle n’allait pas réclamer l’aide du « rival » d’Erik. Inutile d’en remettre une couche. Quoique sa proposition risquait aussi de ramener des souvenir chez Mr Lewing, elle osa :

Tu te rappelles de la reprise de l’AD, tu en étais. On pourrait aller dans la salle sur demande s’y entraîner… comme avant ?

Elle n’ignorait pas que c’était dans cette salle justement que de tendres liens s’étaient noués entre la Poufsouffle et le Gryffondor.
Déjà son esprit tournait à grande vitesse malgré l’heure matinale. Il lui fallait une sorte de roue de secours au cas où cette idée attristerait davantage le rouge et or.

* Gamberge, Grisham. Trouve vite quelque chose.*

Si tu préfères, on peut aussi s’installer quelque part pour bavarder car je suis très curieuse de savoir ce qui t’es arrivé en tant d’absence. Mais on peut aussi jouer à cache-cache ou à un jeu de société.

Prudente, elle n’alla pas jusqu’à lui présenter d’explorer les souterrains. Là, c’était un très mauvais souvenir pour elle.

En effet, le jeune homme avait été déconcerté par cette révélation. En temps normal, il ne voulait pas se morfondre comme ça en public, partager ses émotions de la sorte mais il était sortit affaiblis psychologiquement et physiquement de tous les évènements qui c’étaient passés ces temps-ci. Il y pensait souvent, il se demandait comment tout ça avait pu arriver. Son père était toujours dans la grotte, caché, attendant des temps meilleurs pour sortir et poursuivre son combat contre les mangemorts. Il s’inquiétait aussi beaucoup pour sa mère, qui était Auror. Tous les jours, il pouvait lui arriver quelque chose. Ces temps ci n’étaient pas très bons pour Darkos …

Il se reconcentra sur son interlocutrice, après ce moment de flottement. Les élèves passaient autour d’eux mais il n’y faisait pas attention. Elle lui proposa de faire quelque chose d’autre que de lire, quelque chose de plus amusant. Cette initiative égaya un peu le Gryffondor. Elle voulait l’aider à aller mieux et cela lui fit plaisir. Il lui répondit alors, le regard toujours un peu vide :

« Oui ça pourrait être pas mal. Tu propose quoi ? »

La jeune femme réfléchi un moment et lui proposa de se rendre dans la salle sur demande, pour accéder à la salle qui avait accueillie l’AD. Le rouge et or se remémora de souvenirs merveilleux. Ils étaient tous en train de s’entrainer pour apprendre à se défendre. Il y avait eu des réunions, des galions magiques …

« Oui comment je pourrais oublier l’AD ! Oui je veux bien qu’on y aille, ça me fera du bien de me défouler je pense … »

Darkos lui sourit. Ils commencèrent à descendre quelques marches lorsque le sorcier se remémora d’un moment dans la dite salle. Ils formaient tous des binômes et Darkos se rappela avoir travaillé avec Opal. C’était d’ailleurs là que l’anglais et l’australienne s’étaient rencontrés. Le Gryffondor s’arreta un moment puis continua sa descente, comme ci de rien n’était. Angel lui proposa alors autre chose.

« Comme tu veux. Si tu veux discuter on peut aller s’assoir quelque part mais tu sais, il y a des choses que je ne pourrais pas dire. Certaines sont trop douloureuses, d’autre trop secrètes. Si tu veux on va vers la salle sur demande et on verra bien là bas ? »

HRPG : Mince je viens de me rendre compte que j'avais posté avec mon autre perso ^^ Je peux pas supprimer mon message ...

De prime abord, Darkos sembla emballé par la salle sur demande. Il entraîna Angel vers un autre couloir qui devait leur permettre d’accéder au septième étage. Puis, comme tracassé par la dernière proposition de la jeune fille, il déclara :

« Comme tu veux. Si tu veux discuter on peut aller s’assoir quelque part mais tu sais, il y a des choses que je ne pourrais pas dire. Certaines sont trop douloureuses, d’autre trop secrètes. Si tu veux on va vers la salle sur demande et on verra bien là bas ? »

* Des choses douloureuses ou secrètes ? Miam !*

Angel se gourmanda intérieurement pour avoir osé sa curiosité s’éveiller. De l’exercice leur ferait le plus grand bien ; rien de tel qu’un bon défoulement pour chasser les idées noires.

Va pour sept étages, dit-elle.

Râlant comme de coutume sur l’absence d’ascenseur en ces lieux séculaires, la Serdaigle flanquée du Gryffondor gagna les étages supérieurs.

* C’est sûrement pour ça qu’il n’y a aucun cours de gym. Les escaliers font l’affaire !*

Sans essoufflement puisque aguerris par une longue pratique, les jeunes gens arrivèrent face à la fameuse tapisserie de Barnabas le Follet. Là, l’un d’eux devait passer trois fois de suite en pensant intensément au type de pièce qu’il désirait trouver derrière la porte qui s’ouvrirait.
Sans se concerter, ce fut Miss Grisham qui s’y colla. Paupières closes, concentrée sur l’ancienne AD, elle arpenta le couloir. Ouvrant les yeux, elle fut satisfaite de voir la porte attendue se découper dans la muraille face à la tapisserie.
Après un étroit couloir, ils aboutirent dans la salle telle qu’ils l’avaient laissée des années auparavant. Tout un matériel d’exercice les entourait : coffres, coussins, armures, poignards, etc.
Les coussins tombent à pic ! J’aimerais revoir mon « Repulso » Il est trop mou à mon goût. Ça te dit ? Toi, tu essayes de contrer.

Jamais elle n’était parvenue à expédier quelqu’un plus loin que de trois mètres… Par les temps qui couraient, mieux valait le jeter à dix !
Le couple s’écarta de plusieurs pieds puis chacun se mit en garde dans la bonne tradition des duels :

On y va à trois. Un, deux, trois. EXPLUSO !

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