Repas en tête à tête [ Fe Tonks ]

Rémus ne releva pas. Etonnant ? Pas du tout. Elle eût un petit air amusé. Peut-être était-il enfin à court d’arguments. Et si c’était le cas, c’était tout à fait compréhensible qu’il ne réponde pas, puisqu’il devait savoir pertinemment qu’elle continuerait à repousser toutes ses excuses une par une. Un vrai cercle vicieux. La jeune lançait une pique, le loup garou niait et annonçait quelques arguments, elle les repoussait sans ménagements, et ils recommençaient inlassablement. Jusqu’à ce qu’un cède, réussisse à détourner la conversation, ou bien que pour ne pas se fâcher ils se taisent sur le sujet. Et c’était ce dernier point qui, apparemment, clôturerait la conversation en ce jour de décembre. Bref. Son air amusé ne la quitta pas.

Par de chance pour lui … Devoir préparer des papiers, encore et encore, sûrement se torturer l’esprit à savoir quelle attitude adopter face au Ministère, et décider des dates des prochaines réunions. Ca ne devait vraiment pas être facile. Tant de choses gravitaient maintenant autour de lui, depuis qu’il était chef. Et elle, qui en rajoutait une couche …. Pour un peu, et elle se sentirait mal à l’aise de ça. Lui mettre sa en plus sur la conscience n’était en réalité peut-être pas une bonne idée. Mais bien vite cette sensation disparût. Après tout, ils seraient bien mieux ensembles, quoi qu’il en dise, quoi qu’il en pense. Alors, elle acquiesça, sans poser plus de questions.

Le serveur revint alors, et elle paya sans rechigner sa part. Après tout, elle s’était installée d’elle-même, et il n’avait jamais demandé à la supporter. Et puis, pourquoi ce serait à lui de lui offrir son repas ? L’idée même lui paraissait risible. Elle eût donc un sourire pour le loup garous. Qu’il ne s’en fasse pas, Tonks s’en fichait parfaitement.

Ils se levèrent donc, et elle ne pût s’empêcher de sourire de nouveau alors qu’il l’attendait. Que de galanterie …. Mais l’auror ne fît aucune remarque. Il s’en était déjà assez pris, depuis le début de ce fameux repas, et ils n’étaient pas encore sortis.
Juste au moment où ils allaient prendre la porte, un des serveurs – celui-là même qui avait pensé qu’ils étaient mariés -, leur dit quelque chose de très curieux. La tradition ? Mais de quelle tradition parlait-il donc ? Lui jetant un coup d’œil étonné, elle dût attendre qu’il ne tende la main avant de comprendre. Le gui. Du gui. Tonks ferma les yeux pendant une seconde, et les rouvrit, sûre que ça aurait disparût, que ce jour de décembre ne pouvait pas être si chanceux que ça. Et pourtant …. C’était toujours là. Les narguant, l’air de rien.
Aussitôt, Tonks fît demi-tour, et lui jeta un coup d’œil, les yeux brillant d’une malice qu’elle ne contenait pas parfaitement. Quelle chance ! Ou plutôt, du côté de Rémus, quelle malchance ! D’abord ce serveur, puis ce couple, et maintenant le gui … Un sourire amusé et plein de malice lui aussi se glissa sur ses lèvres. Sympathique comme tout !

Dans la seconde qui suivit, la jeune s’approcha de lui. Pas question de le laisser fuir …. C’était la tradition, n’est-ce pas ? Décidément, ces moldus avaient de bonne pratique. De très bonne, même. On ne pouvait leur reprocher leur originalité. Accrocher une branche de gui sur la porte ne se voyait pas énormément chez les sorciers. Trop ancrés dans leur tradition, dans Noël et Thanksgiving. Bref, revenons-en aux deux qui se faisaient maintenant face. Sans encore une fois lui laisser le temps de réfléchir – s’il se mettait à utiliser son cerveau, sa raison, il ne se laisserait jamais approcher-, elle glissa doucement ses mains autour de la taille, et effleura légèrement les lèvres du Loup garou, comme pour goûter à un fruit qu’elle ne savait que trop défendu et trop tentateur … Car c’était le cas. Et, dans le fond, elle avait peur, peur de ne pouvoir résister à réitérer le geste la prochaine fois qu’ils se verraient. Ce qui était possible. Très possible, même …

Ses yeux cherchèrent ceux du Loup garou. Que pensait-il ? Que ressentait-il ?

Par Merlin.....

S'embrasser, il allait vraiment falloir s'embrasser. Il le voyait bien, tout le monde attendait patiemment ce geste. Et s'il jetait le moindre petit coup d'oeil en direction de Tonks, il savait qu'elle était pour que cela se fasse. Etait-ce seulement une bonne idée ? On pensait visiblement que non, car il savait ce qui se passerait s'il l'embrassait, même un simple effleurement des lèvres en fin de compte. Il savait au final qu'il ne pourrait pas dire non à cette invitation, quoiqu'en dise sa raison. Un léger regard vers Tonks, elle avait ce sourire à nouveau, amusé, malicieux, et lui il restait là les bras pendants, cherchant ce qu'il allait bien pouvoir faire en fin de compte. Il ne pouvait désormais plus fuir. Encore dans une conversation, cela, il pouvait le faire, mais dans ce genre de démonstration, c'était tout à fait impossible. D'autant plus que Tonks ne lui laissa pas vraiment le temps de reprendre une position correcte pour fuir.

Non, elle avait déjà passé ses mains autour de sa taille, se rapprochant sensiblement de lui. Son coeur commença à battre la chamade, sans qu'il le veuille vraiment. Elle se rapprochait inlassablement, il ne devait pas céder à ce genre de tentation, même pour une simple tradition. Mais elle était là, contre lui, que pouvait-il réellement faire dans ces cas-là ? Son visage s'approcha également, inconsciemment, sa tête se baissa naturellement, comme si finalement, il n'y pouvait rien, qu'on obéissait simplement à un vieux réflexe, ou alors peut-être pour une fois parlait au travers de ce geste. Un doux effleurement des lèvres contre les siennes, un léger goût sucré qui restait sur les siennes, enivrement du moment. Avait-il ouvert les yeux depuis ce baiser...enfin ce n'était pas vraiment un baiser pour l'occasion, simplement comme une permission pour avoir le droit à plus, mais non il gardait encore les yeux fermés. De peur de montrer finalement tout ce que cela avait provoqué en lui.

Car il était loin d'être insensible pour l'occasion, il suffisait de voir que ses bras avaient tout simplement trouvé le chemin pour passer autour de sa taille, et de la rapprocher d'avantage. Certains pourraient appeler cela l'éveil des instincts primaires, d'autres appelleraient cela l'amour, ou une simple réaction chimique. Aller savoir ce que c'était vraiment, pour l'instant, on ne cherchait pas vraiment à comprendre. Et sa capacité à analyser, comprendre, décortiquer tout ce qui se passait, était obsolète en ce moment même. Non son cerveau était complètement éteint pour l'occasion, la seule chose qu'il sut en ouvrant les yeux et en observant Tonks encore bien proche de lui, trop peut-être, ce fut l'envie de prendre à nouveau possession de ces lèvres. Son regard bien que surpris au premier abord par tout ceci, laissait exprimer pour une fois la tendresse qu'il avait pour elle. On ne dira pas l'amour qu'il avait pour elle, car comme toujours il réussissait à cacher une part de ses émotions, souvent les plus importantes.

Pour le moment, bien qu'autour d'eux, on avait le droit à des exclamations et des applaudissements, certainement pour avoir jouer le jeu de la tradition, lui restait le regard ancré dans celui de Tonks. Le barrage venait de céder dirons nous, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase tout simplement. Il n'attendit pas vraiment longtemps avant de se pencher à nouveau. Pas pour juste effleurer les lèvres de Tonks, simplement cette fois l'embrasser. D'un vrai baiser. Bien sur, n'oublions pas qu'il s'agissait de Rémus, ce ne fut pas un baiser violent et passionné au premier abord, non bien au contraire, comme si il voulait faire passer de la tendresse, d'une façon somme toute timide dirons nous. Les effusions publiques n'étaient pas vraiment son genre actuellement, bien au contraire. Mais c'était comme si actuellement, tout ce qui les entourait, n'existait pas, qu'ils étaient dans leur propre monde, enfin surtout lui, et qu'il n'y voyait que Tonks accrochée à lui et l'envie du moment.

Il avait craqué. Il le regretterait par la suite, il le savait, mais cette fois, il n'avait pu se résoudre à faire comme si de rien n'était, comme s'il ne ressentait rien, car ce n'était pas le cas. Et au lieu de penser intelligemment, enfin plutôt bêtement, comme il le faisait, il avait laissé parler les gestes et le coeur. D'ailleurs son emprise sur Tonks se resserra légèrement. Il était fini, il était bon pour oublier sa solitude sur le moment, il avait craqué, il était faible, un faible de chez faible....

Mais c'était pas trop tôt !

Elle n’entendait pas les sifflements, les applaudissements, autour d’eux. Ils n’étaient qu’un vague bruit de fond, dominés par les battements de son cœur qui se faisaient de plus en plus rapides. Elle ne voyait pas les gens qui applaudissaient en riant, ils n’étaient que pâles et flous devant Rémus. Elle ne sentait plus les odeurs de nourritures, mais seuls celle de Rémus, et ce goût fantastique qui trainait sur le bord de ses lèvres : le bonheur. Tout le reste n’existait plus, ou n’était que secondaire. Il n’y avait qu’eux. Eux, enfin. Le Loup-garou s’en voudrait sûrement plus tard, mais pour l’instant, il n’y avait qu’eux. Et ici, elle n’avait pas peur qu’un membre du Ministère ne se cache dans la foule pour la piéger, elle auror, avec lui chef de l’Ordre. Bref instant de paix, de calme, de bonheur … ce même bonheur qui faisait briller ses yeux encore plus qu’habituellement, qui faisait battre à tout rompre son cœur, et amplifiait chaque sensation. Bonheur.

Quand il glissa ses mains autour d’elle, la jeune ne pût s’empêcher de se rapprocher encore plus de lui, sans oser fermer les yeux. Comme si tout allait disparaître si elle abaissait ses paupières ne serait-ce qu’un seconde. Comme si elle avait peur de s’apercevoir alors que tout ça n’avait été qu’un songe, qu’un rêve, d’une incroyable réalité mais pourtant bien née dans le fond de son imagination. Elle s’accrochait à son regard, comme on s’accroche à une bouée de peur de se noyer. Mais ce n’était pas cette peur qui la hantait, mais bien que ce ne soit réel. Car alors, ça n’aurait été qu’une désillusion de plus. Et qui sait comment elle aurait réagit, cette fois-là.
Mais non. L’éclat qui brillait dans les yeux du Loup Garou était trop vrai pour n’être que le fruit de son imagination, et l’effluve qu’elle pouvait sentir était bien celle de celui qu’elle aimait. De celui qu’elle tenait par la taille, non plus pour l’empêcher de partir, mais pour être le plus proche de lui. Et même si les secondes défilaient vite pour les autres, aux yeux de Tonks elles étaient une éternité, une éternité malheureusement trop courte. Et quand il se repencha vers elle, pour retrouver le chemin de ses lèvres, la jeune serra légèrement ses doigts sur le tissu de son manteau. Trop peur de le perdre. Trop peur de le voir disparaître. Elle le laissa mener la danse, rendant dans son baiser toute la tendresse qu’elle était capable de donner, toute l’amour qui hurlait au fond de son esprit. Et pour une fois, ses sentiments, qu’elle se représentait comme un gros chat, ronronnaient, heureux de cet instant d’apaisement. Comme si, dans ses bras, elle était protégée de tout. Et c’était le cas. Bonheur.

Le barrage avait donc finit par céder. Soulagement intense. Bonheur de pouvoir nicher son nez même une infime seconde près de son cou, pouvoir y respirer son odeur, s’y enivrer en souhaitant que cet instant dure à jamais … même si elle savait pertinemment que ce ne serait pas le cas. Bientôt, il se remettrait à réfléchir, sûrement trop vite. Bientôt, il se dirait que ce n’était qu’une bêtise, qu’une erreur, et tout serait à refaire. En sachant que c’était possible. La preuve aujourd’hui. De nouveau, elle chercha ses lèvres, les effleurant doucement comme pour toujours s’en souvenir, comme pour ne jamais pouvoir oublier cet instant. Et alors, elle se défit de son étreinte, le cœur battant toujours la chamade – mais comment faisait-il pour ne pas entendre ce petit oiseau qui cognait comme un sourd dans sa cage !-, et glissa sa fine main dans celle de Rémus. Toujours sous les applaudissements, qu’elle entendait maintenant même si elle était encore dans ses songes, dans son rêve, elle l’attira pour franchir la porte. Et pile à ce moment là, elle s’apperçut qu’elisabeth était toujours là. Avait-elle attendu exprès ? Dans tout les cas, Tonks eût un sourire pour elle, et sortit de l’auberge, le tenant toujours doucement par la main. Cet instant ne devait pas se briser, et pourtant …

A peine furent-ils dehors qu’elle se retourna, et se nicha contre lui, glissant de nouveau ses mains autour de lui. Ses doigts remontèrent, et elle vint frôler délicatement une de ses mèches de cheveux, un léger sourire aux lèvres, les yeux pétillants d’une tendresse qu’elle n’arrivait plus à contenir. A lui de décider, maintenant.

Il n'aurait vraiment pas du réitérer ce baiser, et pourtant c'était comme s'il avait été poussé, par une force invisible à faire cela. Comme si au final il n'avait pas pu s'en empêcher, plus fort que lui, et l'étincelle de bonheur visible dans le regard de Tonks confirmait que visiblement l'intention qu'il venait d'avoir avait été des plus judicieuses. Pour elle certainement que cela avait été un bon en avant, mais pour lui, qu'est-ce que cela était exactement ? Un bon en avant ou plutôt des pas en arrière ? Aller savoir, pour l'instant, on dirait qu'il n'était plus franchement capable de comprendre et de réfléchir comme il le faisait habituellement. Tout ce qui subsistait en ce moment même, était le goût légèrement rosé des lèvres de Tonks sur les siennes, le fait qu'elle réitère son premier geste, effleurer ses lèvres, ne faisait que rendre sa compréhension et son analyse du moment beaucoup plus difficile.

D'ailleurs, il eut malgré tout, un air légèrement gêné par la suite, s'exhiber de la sorte devant tant de monde, c'était totalement indécent pour lui en tout cas. Et visiblement, il ne sut pas vraiment quoi faire. Enfin Tonks y remédia en l'entrainant vers la sortie, simplement en lui tenant la main. D'ailleurs il observa tout ceci, elle lui tenant la main, comme si finalement ils n'étaient qu'un couple parmi tant d'autres, remarquant au passage au moment de sortir la présence d'Elizabeth, qui souriait, visiblement, elle savait que cela finirait ainsi. Etait-ce une bonne fée ou une mauvaise sorcière comme dans les contes pour enfants à Noël ? Là était toute la question, pour Rémus elle était un peu des deux, sa raison disait qu'elle était d'un côté et son coeur de l'autre. Coeur qui devait battre au même rythme effréné que celui de sa nymphe. Peut-être pour cela qu'il ne pouvait entendre par lui-même le son des battements forts, rapides du coeur de Nymphadora.

Il ne cogitait plus vraiment sur le moment, se laissant tout simplement entrainé dehors par Tonks. Avant que tout ceci ne se termine, à peine une fois sorti, quand elle se retourna et vint se nicher contre lui à nouveau. A nouveau, il pouvait sentir ses propres battements du coeur repartir quasiment dans un rythme rapide, comme s'il voulait sortir de sa poitrine. Simplement parce qu'elle était contre lui à cet instant. Fermant légèrement les yeux, comme s'il reprenait doucement conscience avec la terre ferme, il baissa légèrement le visage, ouvrit les paupières pour observer Tonks. Elle jouait avec une de ses mèches (à lui), le regardant avec un regard qui d'un côté faisait peur, peur pas pour lui, mais pour elle, de la blesser à nouveau consciemment ou inconsciemment, et qui d'un autre côté, pouvait le faire sourire.

En fait, il le faisait légèrement sourire, mais quel genre de sourire ? Malaise ? Joie ? Difficile à savoir avec Rémus en fin de compte, il ne savait plus....

Il ne savait plus comment agir avec elle, elle était tellement.....il n'y avait pas vraiment de mots pour décrire, et d'ailleurs actuellement, il se trouvait peut-être à court de paroles. Certainement même. La gorge légèrement sèche, alors qu'il n'était pas déshydraté, il ne savait pas quelle conduite tenir. Il était difficile, très difficile actuellement de faire face à la fois à ses démons mais également à ses sentiments. Est-ce qu'elle comprenait ce qu'elle risquait là ? Simplement en se collant à lui de la sorte ? En se nichant contre son corps ? Lui ? Un parasite ? Il n'était pas sur qu'elle comprenne, en même temps, lui ne se comprenait pas parfois.

Comme s'il avait peur de ses propres gestes, comme s'il était hésitant, une de ses mains se plaça sur sa hanche, l'autre, restant disons, dans le vide. Il ne savait pas se comporter en couple, d'ailleurs est-ce qu'ils en étaient un ? Pas du tout, il n'était pas sur d'être prêt à entamer ce genre de relation, et ce qui s'était passé, simple mauvais concours de circonstances pour sa raison, choses naturelles pour son coeur.

"Tonks....on ne...doit pas....ce n'est pas..."

D'ailleurs pour dire ces quelques mots murmurés, il avait légèrement collé son front contre le sien, fermant les yeux. Il ne voulait pas affronter à nouveau ce regard plein de tendresse ou d'un bonheur qu'elle pensait avoir trouvé. De plus on était dans le monde moldu, ici, leurs gestes n'auraient aucune conséquences, mais dans leur monde ? Qu'est-ce que cela donnerait ? Et actuellement, il n'arrivait toujours pas à trouver les mots. Et il cherchait encore sa présence, comme par le fait de se retrouver front contre front, il cherchait le contact, alors qu'il voulait l'éloigner. Il était tiraillé entre plusieurs parties de lui, ne sachant quelle attitude mettre en place. D'un côté comme de l'autre, il avait peur de souffrir et de faire souffrir simplement.

Ce n'était pas juste, pas juste pour elle qu'il soit ainsi. Il ne pouvait décider à ce moment même ce qu'il était judicieux de faire ou de ne pas faire, ce qu'il ferait ou pas, ce qu'il comptait faire avec Tonks ou pas. Non il était en plein brouillard, attendant simplement qu'on l'éclaire.

Elle aurait pût rester ainsi des heures, blottit contre lui, jouant doucement avec une de ses mèches et profitant simplement de sa présence plus qu’amicale. Elle aurait pût rester des heures, sans même faire attention à tous ceux qui passaient autour d’eux, comme s’ils étaient seuls sur Terre … et à bien y réfléchir, c’était le cas pour Tonks. Ils étaient seuls, et ne comptaient qu’eux deux, et leur amour. Car après ce que venait de faire Rémus, ils ne pourraient plus le nier. Il éprouvait plus que de l’amitié pour l’Auror, et cette idée renforça ce qu’elle s’était toujours promis, soit ne jamais abandonner quoi qu’il lui fasse voir. La … récompense, pour tant d’efforts, tant de batailles, ne serait que joie et bonheur, et il lui permettait, sans qu’elle ne puisse comprendre pourquoi, d’y goûter du bout des lèvres …

Il ne semblait pas encore réellement à l’aise. Compréhensible. Il y avait peu, il n’osait s’approcher d’elle, voir même il reculait quand elle faisait le premier pas. Et même si elle n’avait jamais cherché à se renseigner plus que ça sur son passé – elle s’en fichait, elle aimait le Rémus de maintenant, celui qu’elle voyait depuis plus de trois ans maintenant -, Tonks doutait sérieusement qu’il eût un nombre élevé de filles à Poudlard… et encore. A bien y réfléchir, il faisait partit des fameux Maraudeurs, et Merlin savait qu’ils avaient eût plus qu’à leur tour leurs heures de gloire – et par définition leurs lots de groupie -. Mais … même avec cette idée, elle ne parvenait à se dire qu’il avait connu tant de fille. Ca ne collait pas au personnage, au Rémus qu’elle connaissait, et elle doutait aussi qu’il ait pût changer tant que ça.

Rémus « Tonks … on ne … doit pas … ce n’est pas … »

Il s’était posé contre elle, l’air de rien. La jeune pouvait sentir son souffle, pouvant sentir le moindre de ses frémissements, pouvait compter le moindre de ses cils. Et Merlin sait ce qu’elle aurait donné pour pouvoir, à cet instant même, jeter un coup d’œil sans son regard et y lire son âme, ou au moins ce qu’il pensait. Savoir si, au moins, il avait été heureux de ces quelques secondes arrachées à leurs traintrains habituels. Savoir … savoir tout en faite. Avoir le bonheur de s’y perdre, en étant si près de lui, si près comme jamais elle n’avait été autre part que dans ses songes. Mais c’était interdit. Il l’avait interdit, en fermant ses paupières. Va pour cette fois.
Délicatement, Tonks glissa une main dans les douces mèches du Loup Garou. Un soupire franchit ses lèvres, alors qu’elle cherchait quoi répondre à ça. Peut-être qu’il ne devait pas. Mais au nom de qui ? Du regard des autres ? De ce qui en découlerait ? Tant qu’il ne voudrait pas affronter tout ça, avec elle, la jeune ne pourrait rien faire, si ce n’est espérer et espérer encore – puisque de ça elle était sûre : jamais elle n’abandonnerait -.

« Peut-être qu’on ne doit pas. Peut-être que ce n’est pas bien. Mais on en sait rien Rémus … »
Oui, Tonks parlait sérieusement. A mi-voix, ses paupières maintenant closes, le front légèrement posé sur celui du lycanthrope, profitant de ces instants comme s’ils étaient les derniers. Ne pas le forcer. Ne pas l’obliger. Cela ne rimerait à rien. Même si l’envie était là, ne pas le bloquer. S’il n’était pas partant, pas encore, ça ne servirait à rien. Frôlant doucement les lèvres du Loup garou, elle murmura encore
« A toi de voir, Rémus. Pour aujourd’hui, du moins »
Parce que oui, elle reviendrait à la charge, comme ses trois dernières années. Gouter au fruit défendu n’avait été qu’un mirage dans le désert, et elle ne rêvait que de trouver le puits qui la rassasierait réellement ….

« Peut-être qu’on ne doit pas. Peut-être que ce n’est pas bien. Mais on en sait rien Rémus … »

Mais elle restait contre lui malgré tout, comme si elle ne voulait pas se séparer de lui. C'était difficile pour lui à cet instant, il ne savait que faire, et le fait qu'elle reste ainsi contre lui, n'aidait pas vraiment non. Le simple fait qu'elle soit là, contre lui, le fait de pouvoir la sentir, sentir ses mains sur son corps, ou même son parfum. Sa peau contre la sienne, il était difficile, même pour un homme comme Rémus en fin de compte, de résister à l'appel de ses sentiments trop souvent réprimés à vrai dire. Qu'allait-il faire ? Dire simplement non ? Pas après cela, mais de toute façon, comment pouvait-on encore avoir la moindre pensée à ce moment bien précis ? On ne pouvait pas simplement, même un homme censé à ce moment précis, ne ferait que profiter de ce moment, de se retrouver avec celle que l'on chérissait le plus, même si au final, on gardait encore tout cela pour soi.

Il ouvrit les yeux, lentement, comme s'il avait peur de se brûler. Se brûler de quoi me diriez vous ? D'amour peut-être, ou de toucher le fruit défendu. Le fruit auquel à chaque année à Poudlard, puis les années suivantes, on s'était juré de ne pas succomber. On ne parlait pas du plaisir charnel bande de petits vauriens, il avait connu également son lot disons d'aventures. On parlait simplement de la possibilité de ressentir des sentiments envers une personne du sexe opposé, des sentiments allant bien au-delà finalement d'une simple amitié. Par peur au final, si l'on ressentait cela, de se faire rejeter. Mais ne lui avait-il pas dis qu'elle s'en fichait de tout ce qu'il était ? Que cela n'était pas un problème ? Si bien entendu, mais c'était encore trop tôt. Pas après tout ce qui s'était passé aujourd'hui. Il y avait une accumulation, qui ne le rendait pas dans les meilleures conditions pour réfléchir en fin de compte.

Comme un pauvre loup affamé sur le moment, le léger effleurement de ses lèvres par les siennes, à nouveau, ne fit qu'attiser à nouveau son envie de prendre possession tout entier de ce chaste moment, tout du moins au début bien entendu. On savait ce que les ravages de l'amour pouvait provoquer dans un baiser. La regarder encore une fois, alors qu'au final, elle lui laissait toujours le choix. Elle ne le pressait pas, elle savait qu'au final le faire ne servirait à rien, sauf à le rétracter pour de bon. Non elle le laissait décider de la conduite à tenir, mais justement, dans ce domaine là, il n'était pas apte à prendre les bonnes décisions, il ne l'avait jamais vraiment été, même dans le passé finalement.

Et cette sensation, la sensation des mains de Tonks sur lui, la sensation de ses lèvres, tout cela était de trop pour les sens du loup-garou qu'il était. Fort heureusement la pleine lune n'était pas encore pour tout de suite, sinon il y avait toujours quelques moments auparavant ou disons les sens du loup se font sentir, et Merlin sait qu'à ce moment là, cela aurait bien plus difficile.

« A toi de voir, Rémus. Pour aujourd’hui, du moins »

Pour aujourd'hui ? Elle allait revenir à la charge, il n'en doutait nullement à vrai dire. Pour aujourd'hui, c'était comme si elle le laissait libre de mettre un terme à tout ceci, mais que bientôt, il ne pourrait plus faire marche arrière. De toute façon c'était déjà trop tard, avec le baiser qu'ils avaient échangé auparavant et les regards, il avait du suffire de cela pour convaincre Tonks de continuer. Et pour Rémus de s'en vouloir d'en avoir autant "dit" au travers de son regard. Mais pour l'instant les regrets, les remords resteront au placard, c'était comme si tout ceci était parti aux oubliettes. Comment cela pourrait-il en être autrement de toute façon ? Impossible.

"C'est.....trop...rapide..."

Peut-être l'amalgame des circonstances ou même de ce qui s'était passé aujourd'hui qui le faisait conclure à cela. Car trop rapide, pas vraiment, cela faisait plus de trois ans qu'elle lui courrait après, trois ans à essayer de le convaincre de passer au stade supérieur, trois ans qu'il utilisait tous les prétextes possibles et inimaginables pour éviter que tout ceci se termine par une relation amoureuse, et qui sait, une déception pour elle peut-être. Après tout, qui dit qu'il serait réellement à la hauteur ?

"Je...ne suis pas sur d'être à la hauteur de tes attentes."

Il se faisait plus de soucis pour elle que pour lui en fin de compte. Enfin toujours est-il que malgré tout, après ce qu'elle venait à nouveau de faire, ses lèvres furent à nouveau attirés par les siennes, mais ce ne fut pas un baiser comme le premier. Oh bien entendu, il n'était pas violent dans ses gestes, simplement dans celui-ci, bien que la tendresse était présente, et certainement beaucoup plus passionné, c'était comme s'il faisait passer un message : "Pas aujourd'hui, pas aujourd'hui". Il n'était pas prêt à assumer cette relation au grand jour, ni même de s'assumer lui-même, mais malgré tout, sans qu'il le veuille vraiment, il prouvait en quelque sorte, que ses sentiments pour elle étaient bien là.
Peut-être n'aurait-il pas du ? Ou avait-il bien fait, personne ne le savait réellement, sauf l'avenir.

La prochaine fois, faudra vraiment qu'il se décoince et qu'il lui roule un patin dès le début...

Rémus « C’est …. Trop …. Rapide …. »
Elle retint une grimace. Finalement, donner le choix au Loup Garou n’était pas une bonne idée. C’était couru d’avance qu’il dirait ça, qu’il penserait qu’il n’était pas temps, qu’il repousserait à plus tard l’idée d’un « eux ». Mais elle l’avait cherché, en lui proposant de décider d’une certaine manière de cette fin de journée. Et puis, il y avait du progrès, vraiment. Il était encore là, tout près, et elle pouvait encore se presser contre lui quelques minutes au moins, profiter de sa présence, pour ensuite briser cet instant magique puisqu’il en avait décidé ainsi. Mais elle ne pouvait se plaindre.

Malgré tout, la jeune ne pût s’empêcher de resserrer encore un peu ses doigts sur le manteau de Rémus. Fragile espoir qu’il change soudainement d’idée, et qu’il accepte de rester avec elle. Fragile illusion, qu’il brisa quelques secondes après. Il n’était pas sûr d’être à la hauteur de ses attentes … mais Merlin ! Ne comprenait-il pas que c’était en faisant ça qu’il ne l’était pas ? Que c’était en disant non, non, inlassablement non, qu’il la blessait parfois ? Mais il ne semblait pas le voir. Et puis, d’un côté, c’était peut-être aussi pour ça qu’elle l’aimait. Parce qu’il était attentif à tout ce qui la touchait. Parce qu’il s’intéressait à tout. Au point de se mettre dans l’ombre.

Il la coupa dans ses pensées, se repenchant sur elle, retrouvant encore une fois le chemin de ses lèvres. D’un baiser un peu plus passionné, même s’il ne manquait pas de tendresse, même s’il ne manquait pas d’amour. Mais par Merlin … Comment pourrait-elle partir après ça ? Comment pourrait-elle le regarder s’éloigner, alors qu’il lui montrait encore qu’il l’aimait ? Comme attrapant une bouteille à la mer, elle lui répondit. Comme un peu désespérée, aussi. L’idée qu’il allait devoir partir – car oui, il avait fait son choix pour aujourd’hui, et la jeune ne se battrait pas pour le faire changer d’avis. Ça ne mènerait à rien.- lui minait le morale, même si à cet instant elle ne s’en rendait pas compte, et qu’elle vivait seconde par seconde. Ne pas voir plus loin que le bout de son nez, dans une situation comme celle là, lui semblait la meilleure chose à faire, oui.

Et pourtant … Délicatement, elle se sépara de lui. Son regard se perdit sur le visage de celui qu’elle aimait, suivant les cicatrices, les marques du passés qu’elle ne connaissait déjà que trop bien. Et puis, Tonks trouva ses yeux, et s’y noya quelques instants. Graver ces secondes dans le fond de son esprit, ne jamais oublier toute cette multitude de sensations qui fourmillaient sur sa peau, ce goût qui subsistait sur ses lèvres. Et comme inlassablement attirée par celle de Rémus, elle revint les frôler une dernière fois. Ne pas oublier.

Un joyeux sourire naquit alors sur ses lèvres. Il ne devait pas s’en faire. Ca irait. Et de son côté, la jeune ne paniquait pas pour le Loup Garou … il fallait savoir se faire désirer, n’est-ce pas ? Il aurait le temps de cogiter, en bien et en mal, sur ce qui venait de se dérouler.
« D’accord, alors. »
La jeune le laissait tranquille pour ce jour. Et même si ce n’était pas dans habitudes, elle allait prendre congé, l’air de rien.
« Je vais te laisser, dans ce cas ! »
S’efforçant de ne pas l’embrasser une fois encore, elle lui sourit une nouvelle fois. Ses mains vinrent bien malgré elle frôler le torse du loup garou à travers son manteau.
« A demain ! »

Et elle pivota, luttant contre ses sentiments qui hurlaient qu’elle devait retourner dans ses bras, qu’elle ne devait pas s’en aller, qu’elle n’avait pas encore gagné, que tout restait encore à faire ... Mais elle n’en fit rien. Juste un coup d’œil en arrière, d’un regard qui trahissait malgré elle toutes ces envies trop contradictoire avec ses actions, et qui lui demandait de l’arrêter. Merlin, qu’est-ce qu’elle pouvait être blonde, parfois …

« D’accord, alors. »

Elle le laissait vraiment tranquille pour aujourd'hui ? A priori on dirait bien que oui n'empêche. Malgré tout, elle avait encore eu l'audace de venir une nouvelle fois le titiller en effleurant ses lèvres. Par Merlin qu'il était difficile en ce moment ne pas la garder rien pour lui, dans ses bras, et de l'emmener ailleurs, dans un endroit rien que pour eux. N'y voyait rien de pervers là-dedans, Rémus avait des pensées chastes, enfin la plupart du temps dirons nous. Elle allait tout simplement le rendre fou, et sentir à nouveau ses mains sur son corps, même si celles-ci étaient séparés de sa propre chair par ses vêtements, cela ne put que donner des frissons supplémentaires. Il n'était pas encore prêt, pourtant cela faisait trois ans qu'il aurait du être prêt en fin de compte. Aller savoir, il était long à la détente, même s'il faisait quelques progrès ces derniers temps. Contre son grès, mais il en faisait malgré tout.

Son rythme cardiaque allait pouvoir reprendre un rythme plus normal, retrouver son calme d'antan et essayer de comprendre ce qui venait de se passer. Car disons le, il était dans un brouillard monstre. Aucune lumière pour lui indiquer la marche à suivre. Il avait toujours été un boulet concernant les situations amoureuses, d'autant plus quand la jeune femme était beaucoup plus jeune que lui. Il était vieux, pourrait-il vraiment lui donner tout ce qu'elle espérait ? Il n'en savait rien, mais désormais il aurait le temps d'y réfléchir en rentrant chez lui.

« Je vais te laisser, dans ce cas ! »

Cela valait mieux, elle devenait raisonnable, il faut dire que pour l'occasion, lui ne l'avait pas été du tout. Ils avaient échangé vraiment deux baisers, et deux baisers qui trahissaient bien entendu les sentiments qu'il avait pour elle. Il allait s'en vouloir, il s'en voulait déjà de lui donner de l'espoir. Mais peut-être que finalement cela avait du bon. Après tout il n'avait pas souffert au cours de cet échange particulier n'est-ce pas ? Personne n'avait souffert, sauf quand il avait sorti les mots fatidiques en fin de compte. Du lui tout cracher, couper court à ce genre de moments, disons rendre l'atmosphère moins vivable d'un seul coup, rien qu'en disant quelques mots. Merlin qu'il pouvait être stupide. Mais stupide pour quoi exactement ? S'être exprimé ou justement en avoir trop fait ? Là était la grande question.

« A demain ! »

Néanmoins on la laissait filer, ne la retenant même pas. Et on avait presque oublié ses paquets qui se trouvaient à côté de lui, il faut dire qu'au cours de tout ceci, on n'y avait pas vraiment pensé. Qui l'aurait fait de toute façon ? Non simplement là, il la laissait repartir, la fixant le temps qu'il pouvait encore la voir, esquissant même un léger sourire pour l'occasion quand elle se retourna pour le voir. Comme si le moment n'était toujours pas fini.
A demain, ils allaient se voir demain ? Bonne question, peut-être, disons qu'il ne s'en rappelait plus désormais. Réunion de l'Ordre, il faudrait qu'il revoit ses notes en rentrant, s'il arrivait pendant une minute à penser de façon rationnelle et pas à ressasser toute cette histoire et cet échange de baisers tout simplement. Merlin que la journée, fin de journée, allait être longue malgré tout.

Il ne dit rien du tout quand elle partit, de toute façon qu'est-ce qu'il aurait pu dire ? Qu'il était désolé ? Il le disait à chaque fois, et cela n'aidait pas vraiment. De plus actuellement il avait encore réussi à la faire souffrir, il le savait. Chaque refus de sa part, quoiqu'il fasse avant, la faisait souffrir en quelque sorte. Parce qu'il était buté, parce qu'il pensait toujours que rien n'était possible entre eux. Enfin quand on voit tout ce qui s'était passé ce midi, désormais on pouvait en douter. Enfin il n'allait pas rester là, les bras le long du corps pendant je ne sais combien d'années.

Il récupéra ses paquets, faisant demi-tour, lentement, pour reprendre sa marche pour sortir d'ici et rentrer chez lui. Et maintenant que le moment était brisé, le moment de honte, de gène arriva bien vite. Il s'était laissé aller en public, ce n'était pas convenable, et si quelqu'un les avait vus ? Par Merlin elle allait le rendre fou, peut-être que c'était déjà le cas pour l'occasion, la preuve il se triturait trop les méninges pour savoir comment se comporter avec elle. La prochaine fois, il faudrait qu'il évite d'emmener son cerveau avec lui pour ce genre de conversation et d'actions, c'était une solution.

Il venait de faire néanmoins une boulette, donner de l'espoir, en même temps avait-il l'air de regretter tout cela ? Non. Il avait encore le goût des lèvres de Tonks sur les siennes, d'ailleurs cela le fit légèrement sourire. Dire qu'on avait ressenti ce genre de choses simplement par un baiser. Alors c'était cela ce qu'on appelait l'amour ? Peut-être, il n'avait jamais vraiment connu cela, c'était nouveau pour lui, et maintenant il faudrait qu'il pense à réfléchir à tout cela. A tête reposée cependant, là, son esprit n'était pas assez clair pour le faire. Trop d'images de Tonks dans ses bras, elle l'embrassant, son regard, tout cela se bousculait un peu trop dans son esprit.

Peut-être qu'il était temps....
Il n'était plus tout jeune cependant, pouvait-il encore se lancer dans ce genre d'aventures ? Sans essayer, il ne le saurait jamais, et pour l'instant, il allait se contenter de sentir le vent froid de l'hiver londonien, de rentrer chez lui, et de faire face à son "soi" intérieur. Actes, conséquences, tout était à revoir, et il fallait désormais choisir....

Il devait être le seul homme à penser avec son cerveau du haut tiens, bizarre. Il devrait faire comme les autres, penser avec celui du bas pour une fois.

» Surveillance(FE, PV tonks)

Repas en tête à tête [ Fe Tonks ]

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