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 Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]

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MessageSujet: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Jeu 11 Déc - 0:55

De La Tête de Sanglier

Après le passage par Saint-Mangouste qui n'avait finalement duré que peu de temps, on avait de nouveau transplané pour se retrouver en pleine campagne finalement. Rémus n'habitait pas en ville, après tout n'oublions pas qu'il était un loup-garou, il avait un petit cottage en rase campagne. C'était calme, pas un bruit, il était rarement dérangé. Quoi de mieux pour lui finalement ? Toujours est-il qu'il y avait des barrières anti-transplanage, autant être prudent, et donc il fallut faire quelques mètres à pied avant de pénétrer dans son petit lieu de vie.

La maison ressemblait étrangement à ces petites maisons de campagnes, rien de bien luxueux on se l'accorde, mais c'était l'héritage de ses parents, sa maison malgré tout et on l'aimait tel qu'elle. Un étage comme dans la plupart des maisons, une bibliothèque n'oublions pas que Rémus était un grand lecteur en tout cas. Aussi bien moldu que sorcier parfois, on s'intéressait visiblement à tout.

Enfin toujours est-il que pour le moment on déverrouilla sa porte avant de laisser passer tout simplement Sirius. Un petit couloir, pour l'accueil, une pièce sur la gauche donnant accès au salon et à la salle à manger et de l'autre côté, la cuisine. Une maison assez simple à vrai dire quand même. Ce n'était pas le grand luxe mais cela suffisait. En face, l'escalier menant à l'étage et une porte donnant accès au sous-sol, certainement là ou il s'enfermait le soir, suffisait de voir les coups de griffes sur la porte ou même les rafistolages faits dessus.

Il invita Sirius dans la cuisine, lui présentant d'ailleurs un siège. Fort heureusement d'ailleurs.


"Installes toi. Bon ce n'est pas le Square, mais je dois avoir un petit remontant pour toi, à moins que tu ne souhaites du thé ou du café ?"

On ne savait après tout pas ce qu'il allait prendre, en attendant on fouillait déjà dans les étagères pour retrouver verre et tasse, oui car Rémus n'allait pas boire ce soir, même s'il était chez lui. De toute façon il ne prenait de la boisson que rarement voilà tout. Et un silence s'établit pour l'occasion.

"Tu ne sais toujours pas te maîtriser hum ? Tu as de la chance que j'ai la tête solide."

Tout ceci était bien entendu une plaisanterie, et rien d'autre tout simplement. La cheminée marchait également, car oui il était connecté au réseau de cheminée du monde sorcier, il n'était pas si ermite que cela malgré tout.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Sam 13 Déc - 21:19

Il avait escorté Rémus jusqu'à Ste Mangouste, plaisantant autant qu'il le pouvait pour détendre l'atmosphère et faire oublier son acte idiot. Il avait mimé la parfaite aisance avec ses piètres dons d'acteurs bien qu'il soit horriblement gêné envers son ami et lui-même. Pas question de montrer quoique ce soit de ce genre, cela n'aurait fait que rejeter un froid ou exaspérer d'avantage Lupin.

Ils avaient ensuite transplané pour se rendre chez Rémus, un endroit plutôt reculé en pleine campagne. Sirius n'eut aucun mal à reconnaître la maison de son ami qu'il n'avait plus aperçu depuis un moment : d'aspect plutôt modeste mais agréable, le lieu rêvé pour être au calme. Cette maison reflétait en fait très bien le caractère de l'ancien Maraudeur qui y résidait. Ils marchèrent un peu avant d'arriver à la hauteur de la demeure de Rémus, qui laissa d'ailleurs entrer en premier Sirius.

Tout sourire de revoir cette maison dans laquelle il n'avait pas tellement l'habitude de se rendre, il détailla les pièces qui s'offraient à lui. Il remarqua des traces de griffes sur une porte au fond, face à lui. Quand on avait vu ça, inutile de se demander plus longtemps qu'elle était l'utilité de cette pièce. Un endroit certainement bien agité les soirs de pleine Lune. Il regretta pour Rémus que ce dernier n'ait plus de moyens faciles pour se procurer la potion Tue-Loup. Ce devait être quelque chose, une fois par mois...
Sirius se laissa tomber sur une chaise de la cuisine désignée par Rémus. Ca faisait du bien de se poser, après tout, les disputes n'étaient pas la chose la plus reposante qu'il soit.


"Installes toi. Bon ce n'est pas le Square, mais je dois avoir un petit remontant pour toi, à moins que tu ne souhaites du thé ou du café ?"


Ce n'était pas le Square, et fort heureusement. Malgré tous les efforts qu'ils avaient déployés pour rendre l'endroit plus accueillant, il avait du mal à s'y faire : cette maison restait celle qu'il avait haï trop longtemps pour pouvoir la chérir aujourd'hui, même si elle était désormais utile.

-C'est bien mieux ici
, affirma-t-il en souriant. C'était simple, sobre, et il n'y avait aucune tête d'elfe accrochée à un mur en guise de décoration. Preuve de bon goût.
Euh... n'importe quoi me fera l'affaire, excepté l'une de tes étranges infusions.

Il n'y avait vraiment bien que Rémus pour boire du thé à toutes heures en toutes circonstances. Un peu fatigué, il se tût tandis que son ami fouillait dans son placard à la recherche de quelque chose de buvable. Lupin glissa une plaisanterie qui arracha une expression amusée au fils Black.


"Tu ne sais toujours pas te maîtriser hum ? Tu as de la chance que j'ai la tête solide."


Se maîtriser ? Voyons, il avait fait preuve d'un sang-froid exemplaire, pendant les premières minutes de leur conversation à la Tête de Sanglier. C'avait été, certes, de courte durée, mais au moins était-il en progrès.


-Pas si solide que ça, il faut croire. Tu as surtout une tête de mule.


Il avait quand même refait un peu la couleur du papier peint du bar. Pas énormément bien sûr, mais suffisamment pour que Sirius puisse se permettre cette réflexion amusée.
Bon, il n'était pas très bien placé pour dire ça, mais il était rare que Rémus fasse preuve d'autant d'entêtement, et pour une fois, ce qualificatif lui collait.


Dernière édition par Sirius Black le Dim 14 Déc - 1:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Sam 13 Déc - 22:04

-C'est bien mieux ici. C'était simple, sobre, et il n'y avait aucune tête d'elfe accrochée à un mur en guise de décoration. Preuve de bon goût.

Pas besoin de flatter quand même ! Rémus esquissa un léger sourire en entendant Sirius, alors qu'il sortait une bouteille, déjà bien entamée, mais parfaitement conservé. Un peu de vin finalement. Oui Rémus parfois faisait preuve de bon goût à vrai dire. un verre également, qu'il déposa devant Sirius, ainsi il pouvait se servir à volonté dirons nous. Toujours est-il qu'en entendant lui de son côté s'affairait à se préparer son thé, sa baguette orchestrant parfaitement la machine bien huilée. On remarquait aisément qu'il avait l'habitude de faire ce genre de choses en fin de compte.

Oui boire du thé, c'était dans ses habitudes, il devait bien être le seul. Certains prenaient des bonbons au citron, lui c'était le thé. Chacun ses faiblesses après tout.


"Sers toi, et fais toi plaisir. J'avais gardé cette bouteille au cas ou."

Par la suite, une fois son thé prêt, il s'installa en face de son ami, bien sur on n'allait pas laisser le silence s'installer dans la conversation, bien que cela ne dérangerait pas Rémus en fin de compte. Il avait l'habitude finalement du silence et de la solitude, mais il aimait cette maison, la maison de son enfance et la sienne désormais.

"J'ai gardé quasiment tout d'origine, juste quelques changements pour moi. Et cela fait quelques temps que je n'ai pas eu de visiteurs, tu excuseras le désordre."

Enfin il n'y avait pas tellement de désordre dans les parages, bien au contraire. Peut-être quelques livres qui trainaient par-ci, par-là, notamment dans la cuisine. Rémus était un fervent partisan de la lecture, et des livres pour la plupart sur les créatures maléfiques et sur la défense contre les forces du mal.

-Pas si solide que ça, il faut croire. Tu as surtout une tête de mule.

Léger sourire amusé en entendant la suite, avant de prendre la première gorgée de son thé, c'était chaud, pour cela qu'on y allait doucement malgré tout.

"Je te retourne le compliment mon cher Patmol. Tu n'es pas mieux placé que moi."

Enfin, un peu de plaisanterie et d'humour après les moments passés, cela ne faisait jamais de mal. D'autant plus que finalement Rémus pardonnait facilement à son ami. C'était bien le seul qui lui restait en fin de compte, et quelque part, le perdre, ce serait comme perdre le dernier membre de sa famille.

"Je pense que j'ai quelque chose qui pourrait t'intéresser par ici."

La preuve, il s'était relevé pour fouiller dans ses livres présents dans la cuisine. Cherchant, il finit par trouver, avec un regard malicieux le livre qu'il cherchait. En fait ce n'était pas un livre, mais un album photo. D'eux, des maraudeurs, de Poudlard jusqu'au mariage de James et Lily et les premières photos avec Harry. Des souvenirs.

"J'ai retrouvé cela dans mes affaires en faisant un petit inventaire, je pensais que cela te ferait plaisir de les voir."
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Dim 14 Déc - 23:54

Sirius regarda Rémus déposer une bouteille et un verre en face de lui. Ce n'était peut-être pas très sage de continuer de boire après tout ce qu'il avait déjà avalé à la Tête de Sanglier, mais après tout, un petit verre entre amis n'avait jamais tué personne. Il eut un air perplexe en voyant Rémus se faire du thé. Il avait vraiment de drôles d'habitudes parfois. Ce n'était pas une boisson qui faisait vraiment héroïque, le thé. Mais après tout, ni lui ni Sirius n'avaient besoin d'alcool fort pour se donner une allure légendaire. Quoique pour Rémus, parfois on se demandait.

"Sers toi, et fais toi plaisir. J'avais gardé cette bouteille au cas ou."


Sirius éclata de rire. Insinuait-il qu'il buvait partout où il allait ? Il doutait que Rémus ait voulu mettre une quelconque connotation de ce genre dans ses propos, mais le fait qu'il l'ait simplement dit en le pensant sûrement suffit à l'amuser. Il accompagna la suggestion de son hôte par le geste.


-Au cas où je viendrais ? Aurais-je donc la réputation de vider les placards ?


Rémus et son thé prirent place face à lui. Vue dégagée sur la tasse qui contenait la boisson aussi risible que fascinante de Lupin. Comment faisait-il ? Non pas que Sirius méprisait le thé, mais la manière que son ami avait d'en ingurgiter chaque fois que l'occasion se présentait l'étonnait toujours. Il laissa son regard trainer sur la cuisine. Rien n'avait vraiment changé depuis sa dernière visite. En même temps, Rémus n'était pas l'homme le plus innovant qu'il connaissait. Il était parfois un peu vieux-jeux, et il suffisait de voir l'âge de ses robes de sorciers ou de ses vêtements en règle générale. Parfois, il se demandait si la seule raison était simplement les soucis financiers.


"J'ai gardé quasiment tout d'origine, juste quelques changements pour moi. Et cela fait quelques temps que je n'ai pas eu de visiteurs, tu excuseras le désordre."


Mais qu'il se décoince ! Qu'il arrête deux minutes les politesses et mette de coté les formalités. Ce n'était pas comme si c'était la première fois que Sirius venait non plus ni comme s'ils ne se connaissaient quasiment pas.

Sirius sourit dans son verre a la plaisanterie que Rémus lui renvoya. Quand ils commençaient comme ça, les répliques se transformaient en véritable jeu de tennis. Chacun renvoyait la balle à l'autre, avec plus de force ou de tactique que la précédente. Il laissa Rémus gagner ce set et fini sa gorgée. Il avait recommencé à détailler la pièce lorsque la curiosité suscitée par les paroles de son ami l'en arrachèrent.


"Je pense que j'ai quelque chose qui pourrait t'intéresser par ici."


Quelque chose qui pouvait l'intéresser ? Un objet trouvé soupçonné de magie noir ? Plus Sirius réfléchissait à ce que cela pouvait être, plus il s'éloignait de la vérité. Il ne s'attendait pas du tout à ce que Rémus sorte un album photo du temps où ils étaient tous réunis, eux, les Maraudeurs.


"J'ai retrouvé cela dans mes affaires en faisant un petit inventaire, je pensais que cela te ferait plaisir de les voir."

En effet, revoir les vieux visages de ses amis qui lui manquaient (sauf Peter, cela allait sans dire) ne pouvait que lui faire plaisir. Il ignorait que Rémus avait tenu un album sur la famille qu'ils étaient à cette époque, et le découvrir aujourd'hui n'en était que plus touchant. Lupin n'était peut-être pas l'homme le plus innovant, mais c'était finalement ce côté un peu marqué par le temps qui faisait son charme. Sirius souriait déjà à la perspective de ce qu'il y allait trouver dans le vieil album. De la nostalgie, sans doute, mais aussi de la joie.

-A croire que tu me connais bien.


Revoir James et Lily ne pourrait être qu'une source de réconfort.
Il lança un regard complice à Rémus. C'était la seule personne, la dernière avec laquelle il pouvait passer du temps à échanger des souvenirs, et c'était aussi la dernière avec laquelle il construisait un futur à partir de moments écoulés communs.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Lun 15 Déc - 0:19

-Au cas où je viendrais ? Aurais-je donc la réputation de vider les placards ?

Il haussa simplement les épaules tout en souriant, qui sait à vrai dire ! Il laissait volontairement sa réponse en suspens. Après tout autant faire un peu douter son vieil ami n'est-ce pas ? C'était après tout si rare de le voir par ici, il faut dire qu'entre les années à Azkaban, puis l'année de fuite, année durant laquelle il ne pouvait pas réellement venir ici, puis celle au Square. Bon arrêtons là d'énumérer toutes les raisons qui avaient empêcher tout ceci, de toute façon le principal c'était qu'ils se retrouvaient comme avant. Bien qu'il manquait une partie de la joyeuse troupe. C'était d'ailleurs ce qui manquait actuellement.

"Je dirais simplement que lors de nos charmantes soirées à Poudlard, tu n'étais pas le dernier à vider les caisses que l'on ramenait de Pré Au Lard."

Un regard vers son ami, avant d'esquisser un sourire amusé. En attendant une légère gorgée de son thé. Oui il était grand buveur de thé, d'ailleurs personne ne le comprenait et lui est-ce qu'il se comprenait ? On se le demandait d'ailleurs. Enfin toujours est-il que pour le moment on laissait Sirius faire face aux souvenirs que provoquaient les photos. Pour la plupart, il n'y avait pas Peter, ou alors on avait simplement réussi à trouver un sort permettant de l'effacer sur les photos sorcières. Dans tous les cas, il n'était plus présent dessus. Signe finalement qu'il n'était plus un maraudeur depuis longtemps.

Ce cher Peter, Peter qu'on avait capturé il y a plus d'un an, mais qui ne s'était jamais réveillé, Merlin seul savait ce qu'il avait pris à ce moment là. Enfin là ce n'était pas le plus important. On gardait visiblement le silence pendant que Sirius feuilletait les photos, cela remontait tout cela, mais parfois une séquence nostalgie c'était toujours bon à prendre pour n'importe qui, même pour eux. Et dans un certain sens, c'était ce qui leur restait d'avant. Ils n'étaient plus que deux. Les deux seuls survivants de la famille qu'ils avaient crée il y a plus de vingt ans.


-A croire que tu me connais bien.

"Je t'ai assez coltiné avec James à Poudlard pour avoir une certaine idée de ta personne."

Sourire amusé, bon on n'allait pas non plus verser dans les larmes, on avait simplement pensé que Sirius aimerait avoir ces photos, surtout qu'on n'était plus vraiment sur qu'il ait encore ce genre de choses chez lui, surtout après Azkaban, cela avait du être confisqué par le ministère.

"Tu peux les prendre, j'en ai fais des doubles. Je présume que tes affaires d'avant Azkaban ne t'ont pas été rendues donc gardes cela au moins."

Enfin on était content que cela plaise à son ami, c'était ce qu'il avait espéré après tout. Lui remonter un tant soi peu le moral, même si c'était pour faire remonter d'anciennes pensées, d'anciennes sensations.

"Tu te rappelles quand James nous a dis qu'il était amoureux de Lily ? La première demande qu'il a faite, a été des plus bruyante quand même."

Oublions la mélancolie pour ce soir, remémorons nous les bons souvenirs de Poudlard, rien de ce qui s'était passé là-bas, oublions pour un temps les soucis du présent. Ils étaient les vieux de la vielle après tout, ils avaient beaucoup de choses en commun, notamment au travers de toutes ces photographies.
Maraudeurs un jour, Maraudeurs toujours comme on disait. Enfin malgré tout, bien que cela ait du bon de se remémorer le passé, cela ne serait certainement pas ça qui les ferait avancer dans l'avenir.

Mais pour le moment ce n'était pas le lieu pour parler d'autre chose. Oublions pour l'instant la guerre qu'il y avait en dehors d'ici, de plus on était dans un coin assez reculé, à la campagne, qui oserait débarquer comme cela sans prévenir ? Sans réellement savoir en plus s'ils seraient là ou pas. Donc non, ne parlons plus du début de soirée, désormais une petite place au passé et à ce qui avait compté, et à ce qui compte maintenant, notamment au travers des yeux des descendants enfin du descendant des Maraudeurs, Harry. Harry, que Sirius considérait d'ailleurs comme un fils.
Enfin il n'était pas mieux, il se considérait comme un oncle pour sa part. Les maraudeurs étaient une grande famille finalement.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Lun 15 Déc - 18:50

"Je dirais simplement que lors de nos charmantes soirées à Poudlard, tu n'étais pas le dernier à vider les caisses que l'on ramenait de Pré Au Lard."

Dire de Sirius qu'il n'avait pas été fêtard durant sa jeunesse et qu'il ne l'était plus serait mentir. Peu de personne devaient pouvoir affirmer le contraire avec sérieux. Il était vrai qu'il avait entrainé sa descente principalement lors des années à Poudlard. Les soirs où ils sortaient ensemble, même s'il avait voulu rester sobre, avec James dans les parages il n'aurait pas pu. Difficile de ne pas célébrer leur amitié alors qu'ils étaient heureux, et ce n'était pas qu'une excuse pour boire. Si l'un était saoul, l'autre suivait. Pas question de laisser son ami se ridiculiser et s'amuser tout seul. Soyons solidaires.
Rémus, le si sage Rémus pouvait toujours causer, mais c'était bien à cette époque aussi qu'il s'était découvert des affinités avec l'alcool, non ? Le petit préfet avait quand même bien moins belle allure après quelques verres.


-Tu n'étais pas non plus parmi les derniers à tenir debout.


Et c'était bien normal, ils n'y allaient pas vraiment de main morte. D'une main distraite par les souvenirs, Sirius feuilletait tranquillement les pages jaunies par le temps de l'album photo. Il s'était apprêté, inévitablement à un moment ou un autre, à tomber sur un visage dont seul le nom auxquels les traits répondaient lui inspirait le plus grand dégoût et le plus grand mépris. Peter Pettigrow n'apparaissait nul part. Sur aucune photo. Rémus avait donc eu lui aussi le bon goût d'effacer ce sale rat là où il avait perdu sa place. Ce n'était pas vraiment surprenant mais très plaisant à découvrir. Sirius n'avait besoin d'aucune photo pour se souvenir du visage du traître. La seule raison pour laquelle il ne l'avait pas non plus éradiquer de ses souvenirs, c'était la vengeance. Tout ce qu'il avait fait, il n'était pas prêt de l'oublier. Et Rémus non plus, à n'en pas douter.


"Je t'ai assez coltiné avec James à Poudlard pour avoir une certaine idée de ta personne."


Il sourit. Rémus avait cette façon de tourner les choses pour jouer la victime...


-Tu dis ça comme si nous étions insupportables.


Il savait d'ailleurs pertinemment que c'était vrai, mais faire l'innocent était bien plus intéressant. Ses plus belles années étaient celles où il avait été pire qu'il ne l'était maintenant. Encore plus arrogant et fier, si c'était possible.


"Tu peux les prendre, j'en ai fais des doubles. Je présume que tes affaires d'avant Azkaban ne t'ont pas été rendues donc gardes cela au moins."


En effet, il avait vu juste. Les seules choses qu'il avait pu garder étaient restées bien enfermer dans sa tête, et en voir une partie sur papier était presque un soulagement. Quelques photos, de simples clichés, mais derrière lesquels se cachait un autre univers, un monde qu'ils avaient quitté en grandissant et en perdant leur couple d'amis. Inutile de préciser combien l'intention toucha le sieur Black, bien que ses yeux gris n'en laissaient rien paraître. Il se contenta d'un franc sourire de remerciement à l'adresse de son ami, appuyé par des paroles du même sens.


-Merci, Rémus.


Il n'y avait pas grand chose d'autre à ajouter. Sa vigilance était louable. Lupin était louable. Quand il ne se mettait pas en tête des histoires idiotes sur sa lycanthropie, du moins.


"Tu te rappelles quand James nous a dis qu'il était amoureux de Lily ? La première demande qu'il a faite, a été des plus bruyante quand même."


Sirius ne put s'empêcher de rire en repensant à ce souvenir. En matière de discrétion, il fallait dire que James Potter avait tout eu à apprendre. En même temps, ne pas passer inaperçu était toujours une chose qui lui avait plu. Au risque de se ridiculiser, comme cela c'était déjà produit tant de fois lorsqu'il harcelait Lily.


-Déclarer son amour par une Beuglante ne fut en effet pas sa plus brillante idée. Même si au moins, il avait eu la certitude qu'elle était au courant, je persiste à croire qu'il a manqué de tact.


Pas comme lui. Il n'avait jamais compris comment son meilleur ami faisait pour s'y prendre si mal alors qu'il avait un modèle de réussite tel que lui à ses côtés. En toute modestie, bien sûr.
Et puis, il avait suffit de voir la réaction de Lily qui ne s'était pas faite attendre pour comprendre que James avait fait une erreur. Continuant de rire à l'évocation de ce souvenir absurde, Sirius tourna une page de plus. Le visage de James à côté de celui de Lily, jeunes mariés.
En y repensant, il ne savait vraiment pas comment il avait fait. Comme quoi la persévérance n'était pas qu'un défaut. Cela payait, parfois. Comme l'insistance de Tonks payerait auprès de Rémus. Il n'en doutait pas une seconde. Si James avait réussi à avoir Lily et que lui se faisait larguer -à juste titre, d'ailleurs-, plus rien ne le pouvait surprendre de côté là.


-Quand j'y pense, il s'en est bien tiré finalement. Qui l'eût cru ? Et j'en connais un autre qui n'aura bientôt plus à se plaindre non plus.


La fin avec un regard pour le moins évocateur envers Rémus.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Lun 15 Déc - 22:46

-Tu n'étais pas non plus parmi les derniers à tenir debout.

Comment ça ? Lui ? Non, il n'était pas un fervent pratiquant de l'alcool bien au contraire. Enfin quand on repensait à Poudlard finalement, c'est vrai que lorsqu'ils sortaient pour aller chez Rosmerta, ils n'y allaient jamais avec le dos de la cuillère et il était assez que l'un d'entre eux soit sobre en rentrant. Même si finalement, Rémus avait le bon goût de s'arrêter avant la dose maximale qu'il pouvait ingurgiter. Ce qui n'était pas vraiment le cas de James et Sirius. Ces deux là s'en donnaient visiblement à coeur joie durant ces soirées il faut dire, en même temps, on était jeune, on était heureux de vivre, on voulait faire la fête, quoi de plus normal que d'en profiter n'est-ce pas ? Enfin malgré tout, durant ce genre de soirée, il restait le plus sage de la bande, laissant finalement les deux frères se prendre une bonne cuite par contre le retour, c'était une autre histoire.
On se demande encore comment on réussissait d'ailleurs, sans éveiller les soupçons des préfets. Finalement la carte des Maraudeurs avait été d'une très grande aide.


"Non, mais j'étais celui qui était le moins imbibé d'alcool en tout cas."

Laissons pour le moment Sirius profiter encore des photos, tandis que lui profitait de son thé, sans aucun réel rapport vous me direz, ce qui est tout à fait exact cependant. Mais bon il fallait bien trouver quelque chose à dire à cet instant précis, sinon la page resterait vierge finalement.

-Tu dis ça comme si nous étions insupportables.

Parce qu'ils ne l'étaient pas ? Aller soyons réalistes un petit moment, ils l'étaient, et ils l'avaient toujours été insupportables. Bon lui encore, il arrivait à les garder à peu près calmes, et encore ce n'était jamais cela. Cela durait quoi ? quelques secondes avant qu'une nouvelle idée leur vint à l'esprit et qu'ils se déchaînent à nouveau. Ils étaient impossibles à vivre, enfin dans le groupe c'était totalement différents à vrai dire, chacun avait sa propre personnalité finalement et donc au final cela donnait un groupe assez hétéroclites, mais en dehors, ces deux-là passaient pour des chiens fous quand même. Personne ne pouvait le nier, et on pariait ce qu'il voulait, que Rusard se rappelait encore chacune des retenues qu'ils avaient eu avec lui.

"Tu en doutes peut-être ? Qui nous réveillait à deux heures du matin pour aller mettre des bombabouses dans les quartiers de Rusard ?"

Il hocha par la suite simplement de la tête quand il le remercia, ce n'était pas la peine, ce n'était rien après tout, et puis on avait pensé que c'était ce qui lui fallait. Enfin désormais on revenait sur les histoires de James et Lily, ces deux-là. Ils en avaient mis du temps finalement pour se décider, enfin surtout Lily qu'il avait côtoyé quand il avait été préfet. Il faut dire que James n'y allait jamais de façon diplomate, il était trop....prétentieux, oui on pourrait dire cela, simplement il croyait que Lily était comme les autres, en tout cas il avait eu rapidement sa réponse.

-Déclarer son amour par une Beuglante ne fut en effet pas sa plus brillante idée. Même si au moins, il avait eu la certitude qu'elle était au courant, je persiste à croire qu'il a manqué de tact.

Manquer de tact ? Il avait fait bien pire que cela à vrai dire, il avait légèrement couvert de honte ce jour-là Lily, sans oublier que sa manie de se passer la main dans les cheveux n'avaient pas vraiment aider en fait. Enfin avec le temps, et une certaine insistance, quoiqu'en fait il avait été plus calme dans sa septième année, cela avait fonctionné. Pendant un temps, et même au-delà de ce temps.

"N'oublies pas les "Tu veux sortir avec moi Evans ?" "Evans, sors avec moi !". J'ai arrêté le nombre de gifles ou de claques qu'il a reçu lors de notre cinquième année. Et puis en réponse, les mots assez crus et variés de Lily faisaient pas vraiment effet. Enfin il a bien fait de s'accrocher."

Qu'est-ce qu'il voulait dire par la suite ? Et surtout qu'est-ce qu'il insinuait finalement ? Parce qu'on n'aimait pas vraiment cela, bien au contraire.

-Quand j'y pense, il s'en est bien tiré finalement. Qui l'eût cru ? Et j'en connais un autre qui n'aura bientôt plus à se plaindre non plus.

Qu'il n'entre pas sur ce terrain de jeu, Rémus ne voulait déjà pas en parler à vrai dire. Enfin est-ce que cela empêcherait réellement Sirius ? En aucun cas, surtout qu'on savait ce qu'il allait lui dire, et il savait quoi répondre, et au final on reviendrait sur le point de départ. Alors pourquoi remettre le sujet sur le tapis finalement ? Ne pouvait-il pas le laisser mener sa vie tranquillement ? Enfin il pouvait parler, qu'est-ce qu'il avait essayé de faire il y a peu ? La même chose que Sirius faisait en ce moment, sauf que Rémus était bien plus diplomate que son ami, et qu'il ne lui lancerait pas de sorts dans la figure.
Enfin qui sait.


"Sirius, terrain dangereux, évitons le sujet d'accord."

Car on savait tous vers quoi cela allait encore tourner. Et les excuses ou plutôt ce qu'il pensait de son côté, dans tous les cas, il valait mieux oublier cela. Oui bon autant demander à Voldemort de faire la danse des canards pour que Sirius abandonne.

"Bois ton verre plutôt. Il ne va pas se vider tout seul."

Sourire amusé, espérant pouvoir détourner l'attention de Sirius sur le sujet précédemment évoqué. On peut rêver.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Jeu 18 Déc - 22:27

"Non, mais j'étais celui qui était le moins imbibé d'alcool en tout cas."

Quand il s'agissait de lui, Rémus minimisait toujours tout : que ce soit les qualités qu'on lui attribue comme les vagues taquineries qu'on lui lance. Dans le premier cas, notre ami passait pour quelqu'un de modeste et humble -bien qu'à la longue cette ambition à se dévaloriser devenait malsaine-, dans le second, il passait pour l'homme le plus responsable et le plus lucide même lors d'évènements agités où il n'était pas autant maître de la situation qu'il le prétendait. Bref, il savait tourner ce genre de phrases avec l'art et la manière nécessaires pour éviter d'apparaître sous un jour trop désavantageux. Distrayant jeu du langage auquel il avait souvent le mot de la fin, parfois anodin, et à l'insu de Sirius qui se croyait alors vainqueur. En l'occurrence, ce n'était pas vraiment le cas ce coup-ci, le sens de ses paroles étant tout de même clairement exposé. Simplement, il n'y avait pas grand chose à contredire dans les propos de son ami si Sirius devait faire preuve de bonne foi. Mais savait-il seulement en faire preuve ? Certainement pas sur ce terrain-là.

-Ce n'était d'ailleurs pas vraiment à ton honneur.


Les sourcils froncés, Sirius avait presque un air de réprimande. Non pas qu'être saoul du matin au soir était d'une gloire sans nom bien qu'il tirait tout de même une certaine fierté à propos de tous les coups qu'ils avaient pu faire sans se faire attraper, mais ruiner sa vie par manque de distraction l'était encore moins. Peut-être parce qu'auparavant Rémus était préfet, s'empêchait-il trop de débordements, mais même après les années Maraudeurs il avait gardé cet éternel sérieux avec lequel il trainait bien trop souvent au goût de Sirius. S'amuser n'était pas un crime, ils y avaient tous droit, et même si les évènements actuels ne se prêtaient pas à la fête, cela faisait finalement un moment qu'il n'avait pas vu son ami se lâcher. Si aussi loin qu'il se souvienne il l'ait déjà vu faire.

"Tu en doutes peut-être ? Qui nous réveillait à deux heures du matin pour aller mettre des bombabouses dans les quartiers de Rusard ?"


Tiens, qu'est-ce qu'il disait ? Rémus ne savait pas s'amuser. S'il devait s'être trouvé insupportable, ce n'était pas dans ces moments-là. Bien que la notion d'amusement était tout de même bien relatif selon chacun, il s'agissait tout de même de lancer des bombabouses. Dans la loge de Rusard qui plus est ! Vraiment, Sirius ne comprenait pas comment Rémus faisait pour préférer un bon bouquin tranquille au lit plutôt que de rendre la vie au concierge intenable. Il afficha un air attristé mais empreint de compassion.

-Il fallait bien que l'on soit là pour t'en faire profiter. Autrement, tu ne sautais jamais assez sur les occasions qui se présentaient.

Le pauvre. Que serait-il devenu sans eux. Et que serait maintenant Sirius sans lui. Quelqu'un de bien dérisoire, sans doute. Tandis que Sirius s'était arrêté sur une série de photos du mariage de leurs amis, ils évoquaient la rencontre des deux amoureux et leurs différentes... approches, pour la plupart comiques.


"N'oublies pas les "Tu veux sortir avec moi Evans ?" "Evans, sors avec moi !". J'ai arrêté le nombre de gifles ou de claques qu'il a reçu lors de notre cinquième année. Et puis en réponse, les mots assez crus et variés de Lily faisaient pas vraiment effet. Enfin il a bien fait de s'accrocher."

L'invivable insistance de James pour Lily retranscrite par Rémus arracha un rire à Sirius. Inlassable, le fils Potter. Il savait ce qu'il voulait et supportait mal que ça puisse lui être refusé. Peut-être un peu trop gâté de ce côté là, mais son entêtement avait bien plus d'une fois rejoint celui de Sirius. Un trait de plus qui les liait.


-C'est vrai que de nous tous, c'est celui qui a certainement du se ramasser le plus de baffes et de hurlements indignés de la part des filles.


Un peu trop direct, en fait. Manque de subtilité et de souplesse dans ses approches de la gente féminine. Et bien évidemment, question de fierté, il refusait de voir le grand Sirius Black à l'œuvre pour en prendre de la graine. Lui au moins s'était récolté beaucoup moins de claques lors de sa carrière de dragueur à Poudlard.

Hop hop. Ni vu ni connu. Une allusion plus que voyante aux rapports de Rémus envers Tonks, qui ne le regardaient en rien d'ailleurs, mais puisque le lycanthrope s'en était mêlé tout à l'heure, il aurait été gonflé de sa part de vouloir garder le sujet tabou. Et pourtant.


"Sirius, terrain dangereux, évitons le sujet d'accord."

Mais bien sûr. Pas de problèmes, voyons. Et puis quoi encore. Maintenant que c'est lui qui avait l'avantage, il allait en profiter. Les arguments qu'utilisait Rémus pour fuir face à Tonks étaient tous aussi mauvais que minables, il espérait au moins que ça, son ami s'en rendait déjà compte. Sinon, il y allait avoir plus de boulot que prévu.

"Bois ton verre plutôt. Il ne va pas se vider tout seul."

-Avec plaisir.

Ca, c'était de bon conseil. Avec un air aussi sage et innocent que possible, Sirius vida de sa contenance son verre. Il n'avait déjà pas peur de dire ce qu'il pensait, mais avec le vin et sans compter les verres qu'il avait avalé précédemment, encore moins.

-C'est idiot. Tous ces prétextes... le sont tout autant. Que veux-tu, il y a des choses contre lesquelles on ne peut pas lutter, ton combat est perdu d'avance. Laisse la gagner.


Ca passe ou ça casse.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Jeu 18 Déc - 23:07

-Ce n'était d'ailleurs pas vraiment à ton honneur.

Oh ? Sirius oserait-il le réprimander par le fait qu'il ne buvait pas autant qu'eux finalement lors de ces sorties ? C'est vrai que la plupart du temps, à Poudlard, il avait été le sage et gentil Rémus, bien que parfois il se faisait voir comme un maraudeur malgré tout. Mais comparé à Sirius et James, il devait être l'un des plus calmes des quatre. Voir le plus calme. Il était toujours celui qui était le plus plongé dans les études, ou simplement dans les livres finalement. Et dans un sens Sirius avait raison, Rémus s'amusait peu à Poudlard, les seules fois ou il le faisait réellement, c'était avec les maraudeurs, parce qu'il était entrainé par la bande. Bien sur on le voyait souvent bougonner, ou essayer de calmer les ardeurs des deux chefs du groupe, mais au final on participait à la farce malgré tout. Cela dit, il n'avait pas toujours été sage. Après tout son nombre de colles n'arrivait pas à la hauteur de notre cher ami à quatre pattes mais malgré tout, il avait eu son lot également et il s'en tirait honorablement sur le tableau des collés.

"Il fallait bien quelqu'un pour vous ramener ou savoir lire la carte. Après tout, la seule fois ou je n'étais pas avec vous durant ce genre de soirée à cause de...mon problème de fourrure, vous avez confondu le dortoir de Gryffondor avec les appartements de McGonagall."

-Il fallait bien que l'on soit là pour t'en faire profiter. Autrement, tu ne sautais jamais assez sur les occasions qui se présentaient.

Rémus leva quelques instants les yeux au ciel, bah voyons, bien entendu. Comme si il ne savait pas s'amuser. Oh bien sur ce n'était pas dans la même trempe que son ami, loin de là, mais il avait ses propres passes temps finalement. Encore fallait-il qu'il trouve ce que c'était. Lire bien évidemment, mais cela était devenu plus une habitude qu'autre chose. Enfin à Poudlard, on ne pouvait pas dire que malgré tout, il avait été l'un des plus calmes dans toute l'histoire de Poudlard. Bien sur, il étudiait, allait à la bibliothèque, entretenait des bons rapports avec Lily, mais à côté de cela, n'oublions pas qu'il faisait aussi bien des choses avec les maraudeurs. La conception de la carte, les sorties nocturnes sous la cape d'invisibilité de James. Pas à chaque fois, mais il était bien plus courageux que le sale rat.

"Ce n'est pas parce que j'étudiais que je ne savais pas m'amuser Patmol. Juste que j'étais plus modéré que toi ou James, beaucoup plus même. J'avais mes moments de folies également, surtout à force de vous côtoyer."

Petite plaisanterie du moment, enfin blague à part, on partait désormais sur un tout autre sujet visiblement. On reparlait de James et de ses conquêtes. Et notamment de son côté dragueur, ou plutôt assez prétentieux qui ne marchait jamais totalement à la perfection.

-C'est vrai que de nous tous, c'est celui qui a certainement du se ramasser le plus de baffes et de hurlements indignés de la part des filles.

Léger sourire amusé pour l'occasion, la plupart du temps, James avait du succès si on se souvient bien. Sauf quand bien entendu, il clamait haut et fort que Lily était la femme de sa vie, et qu'il allait l'épouser, là il était souvent bon pour se faire crier dessus et une baffe en prime. Mais habituellement, on le voyait souvent avec une fille à son bras. Il était assez dragueur, oh Sirius l'était également, si ce n'est plus que James. De toute façon durant leurs scolarités à Poudlard, ces deux-là avaient dépassé le quota à chaque année de filles avec qui sortir en fin de compte., C'était désespérant, jusqu'en septième année, ou James s'était calmé pour les beaux yeux de sa future femme. Mais on ne pouvait pas vraiment en parler autant de Sirius. Au contraire, le seul moment ou il s'était calmé sur ce côté assez frivole, cela devait être au moment de son mariage avec Noami. A part cela, avant il était restait le même, si on ne comptait pas les années à Azkaban.

"Ne confonds pas avec toi Patmol quand tu les lâchais. James ne récoltait des baffes qu'avec Lily, le reste du temps, les filles se pavanaient devant vous. Enfin jusqu'à ce que vous les plaquiez pour une autre deux jours plus tard."

Finalement il n'aurait pas du inviter Sirius à venir ce soir, il aurait du savoir qu'il allait lui sortir l'histoire entre Tonks et lui. Alors qu'en fait, il n'y avait rien. Il n'y avait rien, car il faisait tout pour qu'il n'y ait rien d'ailleurs. Mais là n'était pas la question finalement. Pas la peine de parler de cela, mais avec lui et son entêtement légendaire, il allait encore en entendre parler tout le long de la soirée finalement.

-C'est idiot. Tous ces prétextes... le sont tout autant. Que veux-tu, il y a des choses contre lesquelles on ne peut pas lutter, ton combat est perdu d'avance. Laisse la gagner.

Des prétextes ? Des prétextes ? Mais nom de....Merlin ! Il se transformait en loup-garou, en bête assoiffée de sang ! Personne ne voyait cela dans l'équation de cette histoire sans queue ni tête ? Sans oublier qu'il n'était pas spécialement riche, bien sur il avait de l'argent, mais assez pour vivre, pas pour faire des folies.

"Sirius, ce n'est pas comme toi et Noami, cela ne peut pas...coller. Bonté divine, je suis un loup-garou, tu as oublié cela ?"

Il ne s'énervait pas, il exposait les faits. Mais de toute façon si on mettait deux têtus ensembles, dans la même pièce, cela allait continuer sans que personne n'obtienne raison sur l'autre.

"Elle est jeune, vive, pleine d'esprit, elle a encore tant d'années devant elle, qu'elle ne les gâche pas à être avec moi. Elle mérite mieux que moi, elle mérite ce qu'il y a de mieux."

N'était-ce pas un signe finalement qu'il tenait trop à elle pour la laisser approcher ? Contradictoire le Rémus sur ce coup-là, comme toujours quand cela concernait les sentiments, notamment ceux qu'il avait pour Tonks. Enfin, il soupira légèrement avant de prendre une énième et dernière gorgée de son thé, il allait être temps d'en refaire en tout cas. Pour l'instant, il avait l'air plongé dans ses pensées. Non, il avait raison de la pousser à ne pas s'accrocher à lui, ce n'était pas....bon...enfin bon, il ne pouvait pas savoir, ils n'avaient jamais essayé, mais ce n'était pas....bien pour elle.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Dim 21 Déc - 2:55

"Il fallait bien quelqu'un pour vous ramener ou savoir lire la carte. Après tout, la seule fois ou je n'étais pas avec vous durant ce genre de soirée à cause de...mon problème de fourrure, vous avez confondu le dortoir de Gryffondor avec les appartements de McGonagall."

C'est qu'il se prétendait presque indispensable, le petit Lupin. Et il n'avait pas tort. Comme chacun l'avait été dans le groupe des Maraudeurs, il l'était encore. Peut-être aussi simplement parce que c'était le dernier membre de la bande en vie hormis Sirius, et Peter qui ne comptait même plus, mais pas seulement. Il se retrouvait l'être également, tout d'abord et pour la simple et bonne raison que c'était un ami. Son ami en fait. Sans doute le plus proche avec qui il n'ait jamais été depuis longtemps, depuis James.

-Moui, nous te devons bien le fait d'avoir servi fidèlement une cause si grande qu'était la nôtre.

Oui bon, c'est vrai que la seule fois où il n'avait pas été là, ils s'étaient retrouvés devant la porte de chambre de leur enseignant de Métamorphose. En même temps, tous les escaliers se ressemblent quand on voit flou... Et puis après, de toutes façons quand ils avaient finis par comprendre la véritable raison des absences régulières de Rémus, ils avaient bien assez eu à faire plutôt que boire. Petit changement au programme qui ne faisait pas de mal.


"Ce n'est pas parce que j'étudiais que je ne savais pas m'amuser Patmol. Juste que j'étais plus modéré que toi ou James, beaucoup plus même. J'avais mes moments de folies également, surtout à force de vous côtoyer."

Inversement, ce n'était pas parce que James et Sirius s'amusaient qu'ils n'étudiaient pas. De plus, Sirius avait toujours eu un peu de mal à saisir les distractions de Rémus. Il ne comprenait pas tellement la passion que les livres pouvaient susciter chez son ami, par exemple. Tout comme il avait du mal à comprendre que Rémus puisse préférer un thé à une bonne bouteille. Mais après tout, sortir de l'ordinaire (car il n'était certes pas habituel pour Sirius de voir quelqu'un sain d'esprit autre que son ami apprécier ces deux choses), c'était l'une des caractéristiques de Lupin, et ça, il s'y faisait très bien. Ses moments de folie... Et oui, il fallait bien reconnaître que lorsqu'ils étaient sous la cape d'invisibilité, adieu les moralités de chacun, la nuit et Poudlard leur appartenaient.

Ils repassèrent en souriant à James et ses échecs à répétitions auprès de Lily jusqu'au jour où... où ils se mariaient, finalement. Une journée improbable pour toute personne qui ne l'avait pas vécue : l'union de James et Lily avait de quoi laisser sans voix quiconque avait assisté au manège de James pendant Poudlard.


"Ne confonds pas avec toi Patmol quand tu les lâchais. James ne récoltait des baffes qu'avec Lily, le reste du temps, les filles se pavanaient devant vous. Enfin jusqu'à ce que vous les plaquiez pour une autre deux jours plus tard."


-Je ne me faisais jamais frapper avant d'être avec l'une d'elle, James en à récolter lui, avant qu'il ne se retrouve avec Lily.

Ben oui, les moments où l'orage féminin grondait de son côté, c'est quand il abandonnait toute courtoisie auprès d'elles pour aller voir ailleurs. Il avait au moins le tact de faire d'abord un effort pour être avec qui il voulait, et abandonner toutes contraintes polies par la suite quand cela l'ennuyait. Pas comme James, qui lui, oubliait dès le début quand il s'agissait de Lily de faire preuve de finesse d'esprit.

De fil en aiguille, ils se retrouvèrent à appliquer la conversation à l'actualité, à savoir le fameux amour plus du tout mystère entre Rémus et Tonks, bien qu'à moitié inavoué pour le premier. Halala, peut-être qu'il aurait justement du plus les observer sur ce plan là, du temps de l'école de magie. Ils ne se prenaient pas la tête, et ça rendait effectivement les choses bien plus simples. Il suffisait d'agir selon ses préférences, et voilà tout. A cette époque, la réflexion sur ce plan n'allait pas vraiment chercher plus loin, se suffisant à elle-même et à la réussite qu'elle apportait.


"Sirius, ce n'est pas comme toi et Noami, cela ne peut pas...coller. Bonté divine, je suis un loup-garou, tu as oublié cela ?"

Oublié ? Comment aurait-il pu oublié ? C'était absurde, après toutes ces soirées dans la Cabane Hurlante, même si cela remontait, il aurait été difficile de ne plus s'en souvenir. Et il s'agissait de la santé de son ami : il ne pouvait pas l'avoir oublié.
Rémus était lycanthrope, oui, et alors ? Quelle différence cela faisait-il ? Il aimait les steack saignants, et après ? Si l'amour de sa cousine ne pouvait pas supporter un goût prononcé pour la viande rouge, c'est qu'il n'y avait rien, que du néant. Et vu l'insistance dont elle faisait preuve auprès de Rémus, Sirius doutait fortement qu'elle fasse ça simplement par amusement.


"Elle est jeune, vive, pleine d'esprit, elle a encore tant d'années devant elle, qu'elle ne les gâche pas à être avec moi. Elle mérite mieux que moi, elle mérite ce qu'il y a de mieux."

Sirius aurait volontiers baffer son ami si cela pouvait changer les choses. Qu'il l'exaspérait, quand il débitait ce flot d'âneries d'un air sérieux. Il avait vraiment l'air d'y croire en plus. Désespérant.


-Pourquoi toujours tout tourner au tragique même quand ce n'est pas nécessaire ? Tu as justement le choix d'une vie heureuse et partagée, puisque rien ne semble lui faire plus plaisir que d'être avec toi. Il n'y pas de « mieux » puisque c'est de toi qu'elle est amoureuse.
Tu dis qu'elle est vive d'esprit, elle sait donc justement ce qui est bien pour elle ou pas. Tu crois qu'elle n'a pas du réfléchir à la situation autant que toi tu y as réfléchi ? Tonks est loin d'être idiote, elle sait certainement dans quoi elle s'embarque.


Non mais vraiment, pourquoi se priver d'une occasion d'être heureux avec autant d'entêtement ? Il se complaisait dans son malheur, ce n'était pas possible autrement. En tous cas, hors de question que Sirius le laisse s'y enliser dedans. Peut-être qu'à Poudlard il avait trouvé le moyen de s'amuser, mais depuis ? Il allait sortir deux secondes de ses bouquins pour voir quelqu'un, ça ne pouvait lui faire que le plus grand bien.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Dim 21 Déc - 3:33

-Moui, nous te devons bien le fait d'avoir servi fidèlement une cause si grande qu'était la nôtre.

Finalement on reconnaissait quand même son utilité, pas trop tôt. En même temps, oui, c'est vrai que dans la plupart des cas on ne pouvait pas dire qu'il était un joyeux drille. Certainement à cause de sa nature profonde, de ce qu'il était, du loup-garou qui sommeillait en lui. Ainsi éviter de trop, disons, faire la fête, c'était plus pour éviter par la suite des peines si on commençait à savoir ce qu'il était. Mais finalement, il avait été accepté, par une joyeuse bande. Nous ne compterons plus Peter qui était désormais dans un état de stase au Quartier Général de l'Ordre depuis plus d'un an, suite au kidnapping raté de Tonks et suite au fait qu'il avait ingurgité une potion dont on n'avait jamais su les effets finalement. Enfin leur petit groupe avait même été plus soudé par la suite avec cette découverte. Il faut dire qu'au début, il avait eu peur de se faire rejeter par eux.

Mais finalement ce ne fut pas le cas, au contraire, ils avaient monté un plan fou, digne des maraudeurs, devenir animagus, et ils y étaient parvenus. Et bien qu'il ne se rappelait jamais des nuits de pleine lune, il ne pourrait jamais les remercier assez, ou plutôt le remercier assez pour tout ce qu'ils avaient fait pour lui. Cela comptait énormément.


Je ne me faisais jamais frapper avant d'être avec l'une d'elle, James en à récolter lui, avant qu'il ne se retrouve avec Lily.

Le sujet déviait à nouveau et on repartait sur les conquêtes que chacun avait eu à Poudlard. En ce temps, il avait du être un de ceux à en avoir le moins, le sage et réservé Rémus. Il savait qu'il plaisait à certaines filles à ce moment là, mais bon, il n'avait jamais vraiment osé, ou alors cela ne finissait jamais bien. Sinon il ne serait pas vraiment là n'est-ce pas ? Il faut dire qu'il était difficile pour lui de mener une vie sentimentale, en sachant qu'on se transformait une fois par mois en bête féroce.

Enfin pour le moment on parlait de Sirius et de James, oui il faut dire que Sirius faisait malgré tout plus dans la dentelle, sauf quand il s'agissait de les lâcher finalement, là c'était brutal. James par contre, ah James....il n'avait toujours eu que Lily dans son coeur, bien sur on ne voyait sortir avec d'autres jeunes filles, mais cela durait rarement plusieurs jours. Il faut dire que chaque matin ou presque, il essayait de tenter sa chance avec Lily et on ne pouvait pas dire que c'était un franc succès au final. Bien au contraire.


"Il faut dire que James avait toujours la "délicatesse" chaque matin de demander à Lily de sortir avec lui, alors qu'il sortait déjà avec quelqu'un. D'ailleurs, je crois que sa joue devait encore s'en souvenir après Poudlard."

Et finalement ce qui devait arriver, arriva. On en revint au dernier point. Lui et Tonks, et cette pseudo-relation. On comprenait qu'ils n'étaient pas cousins pour rien finalement, aussi têtu l'un que l'autre, et apparemment aucun des deux ne comprenait l'enjeu de ce qu'il était au final. Ou personne ne souhaitait réellement comprendre, pourtant ce n'était pas si compliqué que cela si ? On ne dirait pas. Qu'ils arrêtent tous les deux de s'entêter à ce point. Il n'était pas fait pour ce genre d'histoire, il ne l'avait jamais été, même au temps de Poudlard, autant l'avouer n'est-ce pas ?
Pourquoi est-ce qu'il essayait de le coller avec Tonks ?


-Pourquoi toujours tout tourner au tragique même quand ce n'est pas nécessaire ? Tu as justement le choix d'une vie heureuse et partagée, puisque rien ne semble lui faire plus plaisir que d'être avec toi. Il n'y pas de « mieux » puisque c'est de toi qu'elle est amoureuse.
Tu dis qu'elle est vive d'esprit, elle sait donc justement ce qui est bien pour elle ou pas. Tu crois qu'elle n'a pas du réfléchir à la situation autant que toi tu y as réfléchi ? Tonks est loin d'être idiote, elle sait certainement dans quoi elle s'embarque.

Il avait quand même une chance incroyable finalement, c'est d'être son meilleur ami, sinon il aurait déjà bien longtemps que cette discussion serait parti aux oubliettes en tout cas. Enfin pour le moment, bien qu'il écoutait, il se préparait à nouveau un thé, comme si finalement ce que disait Sirius n'avait aucune importance. On ne cherchait pas bien entendu à l'énerver, loin de là, d'autant plus que ce coup-là il l'avait bien cherché malgré tout.

"Sirius, pourquoi cherches tu à jouer les entremetteurs entre ta cousine et moi ?"

C'était une bonne question, et cela lui évitait de répondre au reste malgré tout. D'ailleurs auparavant, Sirius ne s'était jamais occupé de sa vie privée, il en était toujours resté en retrait. Bien entendu, il avait souvent sorti des blagues vaseuses comme quoi il n'avait pas encore eu son quota de filles dans son lit, mis à part cela, rien à vrai dire. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi se réveiller justement maintenant ? Cela restait une bonne question.
Il voulait voir un couple heureux en face de lui ? Désolé mais Rémus n'était pas encore apte à lui donner satisfaction sur le moment.


"Je n'ai jamais dis qu'elle était idiote !"

Léger énervement ou plutôt remise à nouveau, signe finalement que Tonks n'était pas n'importe qui pour lui quand même.

"Je sais que Tonks sait faire la part des choses. Mais...mais je ne peux pas. Regardes moi, comment une femme comme elle pourrait aimer un type, une chose comme moi ? De plus je ne la rendrais pas heureuse. Non décidément, c'est bien mieux qu'elle essaye de voir quelqu'un d'autre, qu'elle trouve quelqu'un d'autre. Si elle est heureuse, je serais heureux pour elle."

Borné, vous avez dis borné ? Légèrement en fait.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Lun 22 Déc - 21:34

"Il faut dire que James avait toujours la "délicatesse" chaque matin de demander à Lily de sortir avec lui, alors qu'il sortait déjà avec quelqu'un. D'ailleurs, je crois que sa joue devait encore s'en souvenir après Poudlard."

James et la délicatesse, ça faisait deux. Il n'avait pas fallu beaucoup de temps aux gens qui le côtoyaient pour le comprendre bien assez vite. Ne serait-ce que lors de leur premier voyage dans le Poudlard Express, ce trait de caractère s'était fait ressentir lorsqu'ils y avaient croisé Rogue. En y repensant, Sirius se demandait si la première raillerie de James à l'égard de ce qui allait être un futur Serpentard n'avait pas été lancée dans le seul but de se faire remarquer auprès de Lily. Si tel avait été le cas, c'était réussi. Dès la première remarque cassante de James, elle avait du le cataloguer dans la catégorie « abruti ». Ce n'était finalement vraiment pas étonnant que le père de Harry ait du faire des pieds et des mains avec une insistance insupportable pour s'attirer les bons sentiments de Lily.

En parlant couple et bons sentiments, le sujet glissa à nouveau inexorablement sur la question Tonks-Lupin. Rémus, ou l'art et la manière de compliquer les choses quand elles sont simples. Cet entêtement à se refuser un accès au bonheur était plus qu'exaspérant. L'altruisme était une des qualités de son ami, mais poussée à l'extrême, c'était plus un défaut. Il devrait apprendre à être égoïste quelques secondes dans sa vie et à ne pas se préoccuper des autres, cela le surprendrait à quel point ça pouvait être agréable.


"Sirius, pourquoi cherches tu à jouer les entremetteurs entre ta cousine et moi ?"


Pourquoi ? Décidément, Rémus posait des questions biens stupides quand il s'y mettait. Peut-être simplement pour réussir à faire la joie de deux personnes chers à son cœur dont les buts étaient, au final, identiques. Peut-être pour enfin réussir à décoincer son ami. Peut-être... il y avait tant de raisons, toutes plus recevables les unes que les autres, que commencer à les énumérer maintenant serait sans fin.

Sirius marqua un temps avant de répondre. Il voulait laisser prendre conscience son ami de la bêtise de son interrogation. S'il faisait ça, ce n'était certainement pas pour l'embêter, en tout cas. La situation entre sa cousine et son meilleur ami n'était pas aux taquineries d'adolescents ni aux fanfaronnades virils sur qui à réussi à mettre le plus de monde dans son lit. Non, pour une fois, et sur un sujet qui ne le touchait normalement pas, Sirius était... sérieux.


-Parce que si je ne le fais pas, qui d'autre s'en chargera ?

Il avait dit ça sur un ton d'ennui, comme si le sujet ne l'intéressait pas du tout et qu'il prenait ce rôle qu'il s'était attribué tout seul plus comme un fardeau qu'une opportunité de réunir deux personnes. S'il avait l'air trop entreprenant, Rémus le rembarrerait sans perdre de temps. Il allait devoir commencer à jouer subtil. Zut, ce n'était pas du tout dans ses cordes. Lupin se préparait à nouveau un thé et Sirius le regarda faire d'un air sceptique. Avait-il vraiment soif ou voulait-il se donner un air détaché ?

"Je n'ai jamais dis qu'elle était idiote !"

Ah, eh bien, c'était raté pour l'air détaché. Comme quoi son discours n'avait pas été sans effet sur le lycanthrope, bien que ce dernier essayait de montrer le contraire par son attitude. Légèrement triomphant, le Black arqua un sourcil et opta pour un air étonné.


-Mais je ne t'ai jamais fait dire ça non plus.

"Je sais que Tonks sait faire la part des choses. Mais...mais je ne peux pas. Regardes moi, comment une femme comme elle pourrait aimer un type, une chose comme moi ? De plus je ne la rendrais pas heureuse. Non décidément, c'est bien mieux qu'elle essaye de voir quelqu'un d'autre, qu'elle trouve quelqu'un d'autre. Si elle est heureuse, je serais heureux pour elle."


La folle envie qui gagna Sirius suite aux paroles de son ami était de lui coller des baffes. Il l'aurait fait sans hésitation s'il avait sincèrement pensé que cela suffirait à le réveiller de sa si triste vision de lui-même. Alors il était ainsi, le monde vu par Rémus Lupin ? Il ne s'était pas attendu à quelque chose de bien joyeux, non, mais le fait de l'entendre dire restait différent. Le raisonnement de Rémus était, comme toute personne s'entêtant dans son malheur et qui arrivait à bout d'arguments valables pour le justifier, fallacieux.

-La question n'est pas de savoir comment, puisque c'est chose faite. Et cesse de dire que tu ne la rendras pas heureuse puisque ta seule présence suffit à la faire sourire ! A moins que tu ne comptes te servir d'elle comme d'un elfe de maison, il n'y a aucune raison que toi et ton exaspérante capacité à te dévaloriser ne la comble pas.
Sincèrement ? Tu serais sincèrement heureux de la voir au bras d'un autre homme ?

Ca, il en doutait. La jalousie finissait bien par gagner tout le monde un jour ou l'autre, même le plus sage des hommes s'il en fût. L'amour n'est-il pas un de ces sentiments égoïste et ravageur ? Il était inconcevable que son propre malheur puisse le rendre heureux.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Lun 22 Déc - 22:03

-Parce que si je ne le fais pas, qui d'autre s'en chargera ?

On dirait en tout cas qu'il avait pris ce rôle comme une besogne. Enfin c'était Sirius, il n'avait rien d'un serpentard rusé et tordu, il restait un gryffondor et donc mentir ou même faire semblant de montrer qu'au final c'était plus par ennui qu'autre chose, il n'y arrivait pas. On savait également lire entre les lignes, de plus on le connaissait suffisamment pour savoir qu'au final, tout ce qu'il disait sur un certain ton, n'était pas forcément à prendre de la sorte tout simplement. Il pouvait duper certaines personnes, cela on en doutait pas du tout, mais il n'y arriverait pas avec lui. Il le connaissait depuis bien trop longtemps.

Pourquoi il cherchait à faire cela ? Après tout il avait ses propres soucis de couple non ? Pourquoi essayait d'en former un autre et surtout sa cousine et lui-même finalement ? Non parfois on avait du mal à le comprendre. Il souhaitait jouer les conseillers matrimoniaux pour l'occasion, alors que de son côté, il ne faisait rien ? C'était assez risible avouons le. Il ne faisait rien, mais par contre, lui il devait faire quelque chose. Enfin après ce que lui avait dis dans le bar, ce n'était pas franchement mieux n'est-ce pas ? De plus il prenait son temps de répondre, temps qui permettait ainsi à Rémus de reprendre disons une certaine contenance. Il faut dire que la conversation déviait vers un des sujets les plus tabous le connaissant.

S'il était possible de passer au-dessus, il l'aurait fait. Mais comment voulez-vous avec ce cabot de toute façon ? Alors on essayait tout simplement de s'occuper à toute autre chose, histoire de ne pas y penser. Bien qu'il y en ait un qui lui rabâchait les oreilles avec. Enfin on ne le changera pas. Et il pouvait toujours tenter de dire ce qu'il voulait, cela n'aura pas pour autant un effet. Comme actuellement en fait, avec ce qu'il essayait de faire. Rémus n'était pas Sirius, les relations personnelles et trop proches, cela n'avait jamais été réellement son fort. Oh il avait également eu son quota de relations, sans pour autant que tout se passe pour le mieux, il n'était pas aussi à l'aise que lui dans ce domaine.


"Ta cousine se débrouille très bien toute seule."

Oui, car en fait même pas besoin de Sirius pour tenter de les mettre ensemble, Tonks essayait déjà suffisamment toute seule. Alors deux Blacks contre lui, qu'est-ce que cela pourrait donner on se le demande. Et pour le coup il venait de se faire avoir également par la suite, il faut dire qu'il avait été légèrement plus virulent qu'habituellement alors forcément, cela se voyait ou plutôt cela s'était entendu. Il ne doutait pas que Sirius l'avait capté. Enfin la suite n'était pas mieux finalement alors qu'on venait de finir de se préparer son thé, plus pour dire de faire quelque chose que pour en boire un en fin de compte.

-La question n'est pas de savoir comment, puisque c'est chose faite. Et cesse de dire que tu ne la rendras pas heureuse puisque ta seule présence suffit à la faire sourire ! A moins que tu ne comptes te servir d'elle comme d'un elfe de maison, il n'y a aucune raison que toi et ton exaspérante capacité à te dévaloriser ne la comble pas.
Sincèrement ? Tu serais sincèrement heureux de la voir au bras d'un autre homme ?

D'ailleurs il laissa le silence s'installer en revenant à table, faisant lentement tourner la tasse dans sa main. Comme s'il cherchait réellement ce qu'il allait tout simplement dire. De toute façon qu'est-ce qu'il pouvait bien répondre à son fidèle ami ? En même temps, il se voyait mal se mettre à nu au niveau sentimental, déjà parce que ce n'était pas le genre de la maison. Mais en même temps, cela faisait parti de son argumentation ses sentiments. Tout était si compliqué, surtout quand il n'y mettait pas du soucis.

"Sirius...je.."

Première tentative totalement ratée en fin de compte, vu qu'il repartit dans un silence assez long. Apparemment il n'avait pas trouvé les bons mots. Oh il savait s'exprimer, mais jamais sur ce côté là de sa vie ou même sur ce genre de pensées ou sentiments, ce n'était pas dans ses cordes. Même le montrer cela ne l'était pas. L'amour, un loup-garou n'avait pas le droit à l'amour, c'était...contre nature, ou plutôt on faisait tout pour ne pas y avoir le droit. Peut-être le fait qu'avant à Poudlard, dès que cela se savait, on le fuyait comme la peste. Peut-être.

"Patmol, jalousie ou pas, il faudra que j'accepte le fait qu'elle soit avec un autre homme quand elle en trouvera un autre."

Deuxième tentative encore ratée, vu qu'il se passa sa main dans les cheveux, baissant légèrement la tête. Non ce n'était pas encore cela qu'il avait voulu dire. Y arriverait-il un jour ? C'était la grande inconnue. Et il avait fallu que cela tombe ce soir après tout ce qui s'était passé.

"Ce que je veux dire...c'est que...je veux son bonheur, simplement. Et peut-être que celui-ci est avec quelqu'un de plus sain, de plus jeune, en meilleur santé, capable de lui donner des enfants, tout ce qu'elle souhaite." Attention, on ne disait pas qu'il n'était pas capable d'avoir des enfants, juste quelqu'un de plus...adapté. Quel nom vulgaire pour dire simplement humain. Oui on avait peur que sa lycanthropie se transmette s'il avait des enfants. "Ecoutes, j'admets que mon affection envers Tonks dépasse les limites légales d'une simple amitié" Arrivera-t-il un jour à dire "je l'aime" ? Sirius avait failli lui faire avouer sur le coup. "Et pour cela, si elle est heureuse avec un autre, je serais heureux pour elle. Je ne dis pas que moi je serais heureux, joyeux et pas jaloux. Mais le principal reste qu'elle sera heureuse et c'est tout ce qui compte."

Quel sens du sacrifice quand même...
.....
Quel boulet surtout...
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Mer 24 Déc - 3:30

"Ta cousine se débrouille très bien toute seule."

Ca, il n'en doutait pas une seconde. Connaissant l'insistance de Tonks, le pauvre devait en baver. Mais connaissant également l'étanchéité de Rémus face aux sentiments, une personne de plus pour le tanner ne pourrait pas lui faire de mal. Et puis, cette résistance idiote à ses envies, à l'accès de ce qui le mènerait à une vie heureuse, tout cela était aussi fatiguant qu'exaspérant pour tous les figurants du drame mélodramatique Rémus-Nymphadora. Alors autant agir, vu que les choses n'étaient pas prêtes de se faire toutes seules...
Dans tout ça, peut-être que Sirius voulait aussi voir son ami réussir là où il avait échoué. Il était tellement plus sage dans ce genre de situations... après tout, il le méritait d'avantage. A chacun sa chance, Rémus devait la saisir. Toute ces belles paroles dans le bar, il était temps qu'il les applique à lui-même. Enfin... il était toujours plus facile d'être de bons conseils pour les autres que pour soi. La preuve vivante était assise devant lui.

-Il faut croire que ça ne suffit pas.

Si ni lui ni Tonks ne réussissaient à en venir à bout (et du côté de Tonks, il en doutait fortement), il restait toujours un dernier atout : le temps. Les sentiments s'usaient au fur et a mesure qu'il s'écoulait, mais l'entêtement absurde de Lupin cèderait bien avant. Il suffisait de voir comme il avait réagi en défendant Tonks deux phrases plus tôt pour le comprendre.
Petite tirade sur la moralité sentimentale qui semblait avoir eu un minimum d'effet à en juger l'attitude de Rémus. Tourner trois fois la tasse dans sa main dans le sens des aiguilles d'une montre n'était pas à sa connaissance une formule qui le tirerait de son embarras. Grand maximum, il aurait le tournis, en insistant beaucoup...


"Sirius...je.."


Quoi ? « Je t'aime » ? Houla. S'il s'apprêtait à faire une déclaration d'amour, il se trompait de personne. Comme quoi le thé ne le réussissait pas forcément au final. Sirius adressa un regard navré et empreint de compassion à son ami qui semblait se débattre avec des mots qui ne venaient pas. Faut dire qu'il manquait d'entraînement à ce sujet. Il était excusable. Un peu.


"Patmol, jalousie ou pas, il faudra que j'accepte le fait qu'elle soit avec un autre homme quand elle en trouvera un autre."

Merlin, sa bêtise gagnait du terrain. Il fallait la stopper avant que ce ne soit trop tard et qu'elle accapare entièrement le cerveau déjà en dysfonctionnement causé par ses sentiments. Ce n'était pas pensable, il n'allait quand même pas réellement rester les bras croisés tandis qu'on lui piquait celle qu'il aimait. Ne rien faire. Quelle belle preuve d'amour ! Ou comment faire croire à l'autre qu'il ne compte pas tant que ça finalement. La porte ouverte à tous les joyeux quiproquos. Racine ou Molière auraient été contents.


-Tu comptes donc laisser un autre homme s'approcher d'elle ?


Rémus se passa la main dans les cheveux, gamin pris en faute, victime face à son propre bourreau des cœurs : lui même, la tête baissée et l'aveu aux bouts des lèvres.


"Ce que je veux dire...c'est que...je veux son bonheur, simplement. Et peut-être que celui-ci est avec quelqu'un de plus sain, de plus jeune, en meilleur santé, capable de lui donner des enfants, tout ce qu'elle souhaite. Ecoutes, j'admets que mon affection envers Tonks dépasse les limites légales d'une simple amitié"


En progrès : il admettait. Limites légales... cela n'avait aucun sens. L'amitié n'est régie par aucune loi si ce ne sont celles que suscitent les sentiments.


"Et pour cela, si elle est heureuse avec un autre, je serais heureux pour elle. Je ne dis pas que moi je serais heureux, joyeux et pas jaloux. Mais le principal reste qu'elle sera heureuse et c'est tout ce qui compte."


Que faut-il faire d'un homme comme ça ? L'abattre sur place ? Le menacer de mort s'il faisait du mal à sa cousine et à lui-même par la même occasion en se soustrayant ? Vraiment, Rémus faisait parfois grandir chez les autres (en tout cas chez Sirius), une envie de meurtre à son égard. Il n'y avait que les coups pour le réveiller ou quoi ? Et encore, fallait-il le blesser verbalement ? Cette lutte sans merci était décidément... fatigante. Simplement fatigante.

-Pourquoi veux-tu absolument la voir avec quelqu'un d'autre alors qu'il n'y a que toi qu'elle désire ? Tu rêves d'un amour platonique ? C'est démodé, ça, Rémus, ce n'est plus nécessaire si tu veux faire dans le romantisme...

Il ne s'agissait pas de lui, et pourtant Sirius commençait sérieusement à sentir l'énervement le gagner. Peut-être justement parce-que pour une fois, il ne s'agissait pas de lui. En plus, de légers vertiges commençaient à le saisir, entrainant encore plus la mauvaise humeur dans laquelle il s'était lancé en même temps que la dernière réplique de son ami.


-Dis pas n'importe quoi. Tu seras heureux deux misérables minutes puis tu te maudiras, en te disant que l'homme à son bras qui la rend heureuse, ça aurait pu être toi. Et finalement tu lui en voudras d'être heureux à une place qui aurait dut être la tienne mais que tu n'auras pas su saisir.
Son ton devenait railleur :
Sympa ton avenir d'amoureux solitaire torturé, j'aime bien. Peut-être même que quelqu'un voudra bien t'acheter le scénario : au moins, tu y auras gagné quelque chose.

Il y a certaines choses pour lesquelles Sirius Black oubliait ruse et finesse. Après tout, il n'avait pas à faire dans la dentelle : il ne voulait pas sortir avec Rémus.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Mer 24 Déc - 11:14

-Il faut croire que ça ne suffit pas.

Non vraiment ? Pour cela qu'il s'y mettait également ? Franchement ce n'était pas ses affaires si ? En plus il commençait à rendre légèrement moins confiant notre ami Rémus actuellement. Deux Blacks contre lui, il n'arriverait pas à tenir la distance. De toute façon cela ne le regardait strictement pas ce qui se passait entre sa cousine et lui, ce n'était pas sa petite soeur quand même ! On vivait comme bon lui semblait après tout. Mais non il fallait quand même qu'il s'en occupe. Il faut dire que Rémus était un modèle dans le genre. Rester cloitré chez lui, ne pas sortir, ne pas rencontrer du monde, ne pas vouloir tomber amoureux. En même temps l'amour ne se commandait pas après tout, le coeur a ses raisons que la raison ignore tout simplement. Cela devenait de pire en pire quand il parlait, il s'emmêlait les pinceaux, cela se voyait clairement.

Entre ce qu'il disait notamment et ce qu'il pensait, ou tout simplement ses paroles n'avaient pas vraiment de sens ou il disait également des bêtises plus grosses que lui. Il faut dire que Patmol ne lésinait pas sur les arguments pour lui faire avouer tout simplement ce qu'il en était, et également pour qu'il se lâche. Mais c'était plus fort que lui, il n'en était pas capable. Bien qu'en ce moment, il était sous pression pour qu'au final le barrage cède. Il savait qu'un jour il finirait par céder, pour cela qu'il reculait ce moment du mieux qu'il pouvait. Jusqu'à ce que Tonks trouve quelqu'un de convenable pour elle, et pas un stupide loup-garou borné et vieux.


-Tu comptes donc laisser un autre homme s'approcher d'elle ?

S'il le fallait il s'éclipserait tout simplement. Bien sur ce n'était pas vraiment ce qu'il voulait en fin de compte, mais c'est ce qui finirait par arriver. Enfin si Tonks le lâchait finalement, essayant de l'oublier. Peut-être pour cela que Patmol mettait son grain de sel dans cette histoire. Il ne voulait pas qu'elle aille voir ailleurs, ou tout simplement il connaissait sa cousine au point de savoir qu'il n'y aurait qu'avec lui qu'elle serait heureuse. Rendre heureux quelqu'un, risible pour Rémus. Il n'était pas doué pour donner du bonheur à quelqu'un. Trop taciturne, trop vieux, trop solitaire sur les bords. S'occuper de quelqu'un, lui donner de l'amour, ou même des gestes affectifs, il ne pourrait pas. Ou plutôt il aurait du mal. Il avait déjà du mal à montrer son affection à ceux qu'il aimait moins, enfin ceux pour qui il n'avait pas de sentiments amoureux, alors avec Tonks.

-Pourquoi veux-tu absolument la voir avec quelqu'un d'autre alors qu'il n'y a que toi qu'elle désire ? Tu rêves d'un amour platonique ? C'est démodé, ça, Rémus, ce n'est plus nécessaire si tu veux faire dans le romantisme...

Ce n'était pas cela, mais Patmol ne pouvait comprendre ce que cherchait Rémus. D'ailleurs est-ce que lui-même le savait ou pas ? Bonne question, pour l'instant on naviguait entre deux océans dirons nous. Du romantisme, il n'avait jamais été doué pour ce genre de choses. Romantisme, il n'était pas James, il n'était pas capable de faire dans les grandes déclarations, ni même disons de préparer quelque chose dans ce goût là. Il faut dire également qu'il avait peu connu de moments comme cela, il restait un ignare dans le genre. Et puis non, il n'était pas l'homme qui lui fallait. Est-ce qu'il pouvait réellement lui donner ce qu'elle voulait finalement ? Il en doutait également. Peut-être que ce n'était qu'une passade le concernant ? Il se mettait à lui-même actuellement après tout. Il suffisait de voir que cela faisait trois ans voir un peu plus qu'elle s'accrochait à l'espoir d'une relation entre eux en fin de compte.

"Peut-être que tout ceci n'est qu'une passade ? Un simple moment d'égarement ? Je ne veux pas la faire souffrir d'avantage. Elle serait mieux avec quelqu'un de....convenable."

Quelle argumentation après tout, toujours aussi doué pour se faire passer pour quelqu'un de mauvais. Se rabaisser était devenu d'une facilité déconcertante pour lui, va savoir pourquoi. Et Sirius qui ne le lâchait toujours pas en fin de compte.

-Dis pas n'importe quoi. Tu seras heureux deux misérables minutes puis tu te maudiras, en te disant que l'homme à son bras qui la rend heureuse, ça aurait pu être toi. Et finalement tu lui en voudras d'être heureux à une place qui aurait dut être la tienne mais que tu n'auras pas su saisir.

Sympa ton avenir d'amoureux solitaire torturé, j'aime bien. Peut-être même que quelqu'un voudra bien t'acheter le scénario : au moins, tu y auras gagné quelque chose.

Vraiment très drôle, Sirius avait toujours le don pour tenter de blesser les autres, ou simplement essayer de le faire prendre conscience de quelque chose au travers de son sarcasme simplement. Et qu'est-ce qu'il allait dire face à cela ? Il n'avait pas tord au contraire, mais on préférait tenter de se convaincre du contraire. Plus facile à dire qu'à faire en fin de compte. Un jour, on aurait sa peau quand même à vouloir à tout prix qu'il exprime ce qu'il ressente. Mais puisqu'on disait qu'il n'en était pas capable. Pas la peine que Sirius cherche à y arriver. En plus on dirait bien qu'il faisait une transposition de sa propre situation sur la sienne, comme si il voulait que Rémus arrive ce que lui n'était pas arrivé.

"Je crois qu'il est temps pour toi de rentrer Patmol avant que tu ne termines la bouteille."

Oh il ne le renvoyait pas loin de là, disons simplement qu'on mettait un terme à la conversation actuelle. Et puis les dernières paroles, comme quoi il gagnerait quelque chose, merci de rappeler son statut de "pauvre", tout du moins de quelqu'un qui ne gagnait sa vie que par des petits boulots, sans réel emploi fixe sur le moment. Bien qu'on soit sur que Sirius n'ait pas voulu le dire dans ce sens, cela pouvait être pris comme tel.

"Ce ne sont pas tes affaires Sirius d'accord ? Je fais encore ce qui me plait de ma vie, quoique tu en dises. Et vu que je n'ai pas droit au chapitre sur ta vie privée, tu n'as pas le droit sur la mienne."

Que chacun se mêle de ses affaires finalement. Enfin ce n'était pas pour autant que la discussion qu'ils venaient d'avoir, n'avait pas à nouveau plongé Rémus dans un état de réflexion intense.

"Je suis un LOUP-GAROU ! Je suis vieux et pas particulièrement riche, je ne pourrais jamais lui apporter la stabilité qu'elle recherche dans une relation de ce type."

Il était sur en tout cas que même ce type d'arguments n'arrêterait pas son ami, bien au contraire. Il trouverait cela ridicule tout simplement, d'un côté cela l'était. On savait aussi qu'à force, on essayerait de lui faire entrer cette idée d'une toute autre manière et pas aussi douce dirons nous.

"Je ne promets rien Sirius, je ne sais pas de quoi est fait demain. Et je ne suis pas sur que m'engager dans cette histoire soit une bonne idée, pour nous deux. Elle pourrait très bien se lasser, et je la comprendrais."

Enfin, il valait mieux qu'il parte maintenant.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Ven 26 Déc - 2:30

"Peut-être que tout ceci n'est qu'une passade ? Un simple moment d'égarement ? Je ne veux pas la faire souffrir d'avantage. Elle serait mieux avec quelqu'un de....convenable."

Ce qu'il ne fallait pas entendre, tout de même. Une passade. Mais bien sûr. On y croyait tous. Rémus arrivait vraiment à cours d'excuses. De toutes ses connaissances, il était sans doute la personne la plus convenable, justement. Modéré et réfléchi, Sirius doutait qu'il puisse faire du mal à Tonks autrement qu'en se dérobant sans cesse à sa présence. N'était-ce pas justement ce qu'il faisait sans cesse ? La fuir ? S'il cherchait tant que ça à la rendre heureuse, il devrait comprendre que le seul moyen d'y arriver, c'était de céder aux avances de sa cousine.

-Une « passade » qui dure trois ans ? C'est un peu long, non ?

Jamais Rémus n'arriverait à faire gober ça à qui que ce soit, encore moins à Sirius. Si l'attirance flagrante qu'il y avait entre lui et Tonks ne s'était toujours pas affaiblie au bout de trois années, ce n'était pas la volonté incertaine de son ami qui y arriverait. Volonté d'ailleurs bien fragile, car selon Sirius, Lupin pouvait dire ce qu'il voulait, il n'en désirait pas moins de sa relation que l'Auror aux cheveux roses. Et puis, à toujours rabâcher les mêmes arguments, il en devenait exaspérant. Il devait y avoir chez lui un désir aussi profond que ancré de pouvoir se lamenter. Cette histoire était parfaite pour. Se complaisait-il dans son malheur ? Sirius en doutait, et pourtant, à le voir ainsi, il était difficile de s'imaginer autre chose.

Touché coulé, son ami semblait vouloir se débarrasser de lui. Pourtant, il avait fait un minimum attention à ses propres dires, soit ils avaient fait leur effet, soit cette simple conversation dérangeait Lupin. Sans doute un peu des deux. Diplomate, il n'accusa non pas Sirius et son indélicatesse mais l'alcool.


"Je crois qu'il est temps pour toi de rentrer Patmol avant que tu ne termines la bouteille."


Comme s'il avait bu. Pas du tout voyons. Ce léger brouillard n'était dû qu'a la fatigue et à une journée plus éprouvante que prévue, rien d'autre. Obéissons donc aux bons désirs du maitre de maison. Il se leva et saisit le manteau qui était posé sur le bord de la chaise. Il ne s'attarderait pas s'il n'était pas considéré comme de bonne compagnie.
Le sous-entendu n'était pas très plaisant, Sirius se savait encore tout à fait maître de son langage, et le fait que Rémus attribue cette vérité à autre chose le vexa légèrement. Il n'avait jamais eu besoin de désinhibiteur pour dire ce qu'il pensait.


"Ce ne sont pas tes affaires Sirius d'accord ? Je fais encore ce qui me plait de ma vie, quoique tu en dises. Et vu que je n'ai pas droit au chapitre sur ta vie privée, tu n'as pas le droit sur la mienne."

Ah bon, c'était ainsi. Rémus croyait donc au principe de l'échange équivalent. Il s'était trompé d'univers, le pauvre. Si faire de sa vie un échec sentimental lui convenait après tout, effectivement, Sirius n'avait pas à s'en mêler, Rémus n'avait besoin de l'aide de personne pour remplir avec brio cet objectif. Au fond, c'est vrai que cela ne le regardait pas, mais il s'agissait tout de même de son meilleur ami et de sa cousine... Difficile pour lui de rester impassible quand de piètres tentatives sentimentales entre deux personnes qu'il aimait se déroulaient devant lui. Que vous-vous, personne ne peut se passer de l'aide de Sirius Black...
Rémus avait beau vouloir clore la conversation, il y revenait tout seul. Ses paroles retinrent Sirius qui s'apprêtait à partir.
Comme quoi Rémus ne désirait pas tant que ça se cloitrer dans son silence.


"Je suis un LOUP-GAROU ! Je suis vieux et pas particulièrement riche, je ne pourrais jamais lui apporter la stabilité qu'elle recherche dans une relation de ce type."


La stabilité ? Mais voyons quelle idée ! C'était le début de la monotonie, de la routine. Et les difficultés ne font parfois que renforcer les sentiments. C'était à tenter, ils n'y perdraient rien. Sirius fut cependant légèrement peiné de constater la vision de son ami. Allons bon, certes ils n'étaient plus tout jeune, mais ils n'étaient pas vieux... et avec tout ce qu'ils avaient traversé, ça n'allait pas être une histoire de cœur qui allait en venir à bout, tout de même.


-Ne t'en fais pas pour les problèmes de stabilité, elle est surentrainée avec ce qui se passe au Ministère.

Une vague pointe d'humour pour essayer de faire comprendre à Rémus combien ce qu'il pouvait dire était bête et vain. Qu'il cesse donc de penser que Nymphadora est en sucre !


"Je ne promets rien Sirius, je ne sais pas de quoi est fait demain. Et je ne suis pas sur que m'engager dans cette histoire soit une bonne idée, pour nous deux. Elle pourrait très bien se lasser, et je la comprendrais."

-Avec le nombre de bêtises que tu es capable de débiter, elle aura de quoi s'occuper et ne risque certainement pas de s'ennuyer.
Ta compassion est insupportable...

Compassion pour un futur improbable d'ailleurs : celui où Tonks réussirait un jour à ne plus s'amuser d'un rien.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Ven 26 Déc - 3:05

-Une « passade » qui dure trois ans ? C'est un peu long, non ?

Légère grimace d'ailleurs pour l'occasion, sur le coup, de toute façon il ne pouvait pas dire grand chose de plus. C'est vrai que là, ses excuses tombaient complètement à l'eau, peut-être pour cela qu'il ne dit rien du tout. Bien au contraire il se contenta de se trouver misérable pour sortir ce genre d'âneries. En même temps il aurait du s'en douter, c'était facile à prévoir, même lui aurait du le voir. Trois ans, trois ans durant lesquelles, elle s'acharnait toujours à vouloir l'avoir pour elle, à avoir une relation avec lui, pourtant il n'avait franchement rien de spécial à son avis. Bien au contraire, il devait être aux antipodes de tout prétendant convenable, enfin n'oublions pas que nous parlions de Tonks aussi.

De toute façon en ce moment on commençait à dire des choses qu'on ne pensait pas vraiment, la preuve, il doutait que le fait de mettre Sirius à la porte ainsi, se fasse vraiment. C'était son meilleur ami, et pourtant il le virait comme un mal propre, qu'est-ce qui lui prenait à la fin ? Il suffisait qu'on touche un tant soi peu en fin de compte à tout ce qui touche sa vie privée, ou même ses sentiments pour qu'il devienne plus renfermé qu'une boîte de conserve gardée là pendant plusieurs années. Il n'était pas sortable en fin de compte. Vraiment, parfois, lui-même se demandait ce qui lui arrivait, surtout pour traiter les gens ainsi. Et ses excuses n'étaient pas mieux, mais l'heure n'était pas à l'introspection de toute façon. On avait bien plus urgent à faire malgré tout. Surtout avec tout ce qu'on avait dis entre deux.


"Désolé pour ce que j'ai dis, mes mots ont dépassé ma pensée. Je...j'aimerais réfléchir seul, et la pleine lune est dans quelques jours."

Il ne voulait pas le voir partir d'un côté, mais de l'autre-ci, et il s'en voulait de le chasser ainsi. Ce n'était déjà pas dans ses habitudes, et on ne faisait pas cela au seul ami qui lui restait véritablement. En même temps entre ce qui s'était passé à Pré Au Lard puis ici, disons qu'on n'avait plus vraiment le moral, ou plutôt qu'on cumulait une certaine fatigue morale, aussi pesante que la fatigue physique, si ce n'est plus à vrai dire.

Enfin la discussion repartir sur le plan de lui et Tonks, et lorsqu'on évoqua les problèmes de stabilité dans un couple, disons que Rémus trouvait toujours à redire, comme maintenant. Mais apparemment Sirius avait une forte répartie, et trouvait toujours une réponse pour contrer ses arguments. C'était à se demander si lui et sa cousine ne s'étaient pas mis d'accord d'ailleurs sur le coup, enfin laissons là, les pensées paranoïaques du jour.


-Ne t'en fais pas pour les problèmes de stabilité, elle est surentrainée avec ce qui se passe au Ministère.

Là-dessus, on ne pouvait qu'être d'accord, déjà qu'eux de leur côté avaient du mal, rien qu'en était de simples membres de l'ordre, sans statut particulier, ni travail dans la société sorcière, alors le simple fait d'essayer d'imaginer ce qui devait se passer pour ceux faisant partis de l'ordre et du ministère, cela devait avoir son lot de tracas habituels, et bien entendu de choses et d'autres. On ne savait jamais exactement ce qu'on leur demandait, il faut dire, qu'on évitait de leur demander aux membres. On se voyait mal dire "combien de personnes vous avez du torturer aujourd'hui ?", ce n'était pas l'ordre cela, on essayait plus de sauver les familles qui pouvaient l'être encore, en glanant des informations. Enfin ici ce n'était pas vraiment le plus important.

-Avec le nombre de bêtises que tu es capable de débiter, elle aura de quoi s'occuper et ne risque certainement pas de s'ennuyer.
Ta compassion est insupportable...

En entendant Sirius il esquissa malgré lui dirons nous, un léger sourire. Qu'est-ce que vous voulez, il était toujours comme cela, on n'allait pas le changer de si tôt n'est-ce pas ? Toujours est-il que malgré tout, il raccompagna son ami jusqu'à la porte, avant de le laisser filer malgré tout, on allait en quelque sorte le remercier.

"Merci Sirius, d'être venu malgré tout. J'y penserais."

On ne pouvait rien promettre d'autre pour le moment malgré tout, simplement poser une main amicale sur son épaule, pour disons le remercier de sa présence ce soir, malgré les heurts qu'ils avaient eu tout au long de la soirée. Mais bon, cela arrivait à chaque fois dans ce genre de liens entre amis n'est-ce pas ? Ce n'était pas vraiment une nouveauté en soi. Loin de là.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Dim 28 Déc - 1:00

Silence suite à la réflexion qu'il venait de faire. Rémus ne lui répondit que par une intéressante mimique. S'il ne trouvait rien à redire, c'est qu'il admettait quelque part que Sirius avait raison. Qui ne dit mot consent. Un vague sentiment de triomphe le gagna. Ce n'était qu'une bataille de gagné, mais maintenant qu'il sentait son ami céder légèrement, il n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Tant que Sirius gagne, il joue.
Etrange d'ailleurs comme cette expression d'excuse gagna le visage de Lupin pour se joindre à ses paroles. C'était plutôt... inattendu. Sirius savait Rémus aussi susceptible que fermé sur les sujets personnels et il était donc plutôt normal, bien qu'il ait été légèrement vexé, qu'il lui demande de partir. Après tout, il n'avait pas réellement à se justifier.


"Désolé pour ce que j'ai dis, mes mots ont dépassé ma pensée. Je...j'aimerais réfléchir seul, et la pleine lune est dans quelques jours."

A la vue de l'air fatigué qu'affichait Rémus, Sirius comprit qu'il ferait mieux de s'éclipser. Il ne pouvait plus faire grand chose et c'était après tout la moindre des politesses que de partir si la personne qui l'accueillait avait besoin de calme et de solitude. C'était une chose qu'il pouvait comprendre malgré sa légère vexation.

Par contre, quel était le rapport entre la pleine lune et ce dont ils venaient de parler ? Encore un mystère dont seul Rémus J. Lupin connaissait la réponse. Si c'était une manière de glisser une subtilité, celle-ci échappait totalement à Sirius.

Une dernière fois, la conversation dévia sur les relations entre sa cousine et son meilleur ami.
L'insistance était bien le seul moyen d'user Rémus, mieux valait donc ne pas lésiner. Il ne pensait pas d'ailleurs que son exaspération non feinte à son égard lui arracherait un sourire. Légère autodérision ? Si oui, c'est qu'il en avait conscience. Et dans ce cas, s'il ne faisait rien pour changer, c'était plus grave qu'il n'y paraissait.
Manteau sur le dos, il laissa son ami le raccompagner jusqu'à la porte pour le saluer.


"Merci Sirius, d'être venu malgré tout. J'y penserais."

Y penser ? Ce n'était pas grand chose comparé à agir, mais venant d'une tête comme Rémus, c'était certainement déjà le maximum qu'il puisse faire. Au moins prenait-il en compte les remarques qu'il lui avait faite, et Sirius en fut satisfait. La suite s'annonçait plus claire qu'il y a quelques heures.

-De rien... à bientôt, alors. Bon courage lorsque la Lune te dévorera.

Il avait les yeux et la voix sincère. Sur la fin, son regard avait pris une allure complice. Il poussa le battant de la porte : décembre le happa alors qu'il adressait un signe encourageant de main à Rémus.
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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211Dim 28 Déc - 1:18

[ Et pour clôturer Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] 178366]

Après le départ de Sirius, auquel il fit également signe, pas besoin de paroles, il avait refermé derrière lui. Non ce soir pas de thé avant d'aller se coucher. Du repos, et extinction des feux. Voilà. Bon ça c'est fait, la fin est faite, la clôture également, le sujet est fini. Bien, une chose en moins à faire.

Part rayer cela de sa liste. Au suivant.


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MessageSujet: Re: Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ]   Petites pensées campagnardes [ FE Sirius ] Play211

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