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 |  Sujet: Grey's Anatomy Addict Mer 18 Fév - 19:05 | |
| |Description " Chacun de vous arrive ici aujourd'hui remplit d'espoir et prêt à se jeter dans le jeu.
Il y a un mois vous étiez en fac de médecine, les médecins étaient vos professeurs.
Aujourd'hui, c'est vous les médecins.
Les sept ans que vous passerez ici en tant que résidants de chirurgie seront les meilleurs et les pires de votre vie.
On vous poussera à dépasser vos limites.
Regardez autour de vous et dîtes bonjour à la compétition.
Huit d'entre vous choisiront une spécialité plus facile.
Cinq craqueront sous la pression.
Deux seront priés de partir.
Vous êtes sur la ligne de départ, c'est votre arène.
Votre façon de mener le jeu ne dépend que de vous." INTRIGUE DU MOMENT C'était une soirée assez froide.
Pour se détendre de sa nouvelle journée de folie, Meredith avait décidé de marcher quelques instants, histoire de faire le point sur ce qu'elle avait vécu et ce qu'elle allait vivre prochainement. Elle était dans son petit univers personnel, d'où peu de personnes pouvaient l'en extraire en un clin d'oeil. Elle songeait aux personnes qui avaient perdu la vie, à celles qui avaient été sauvées inextremis et à celles qui se demandaient au fond de leur lit d'hôpital, ce qui allait bien pouvoir leur arriver demain.
Elle ne pensait pas qu'à ça. Elle pensait aussi à Derek.
En fait, c'était une pensée permanente qui revenait comme un boomerang même quand on en avait pas nécessairement besoin et dont il était difficile de se défaire une fois utilisé.
Sa balade n'avait aucun but précis. Juste prendre l'air histoire de ne pas devenir cinglée dans ce monde qui y était déjà. La jeune interne marchait, marchait, sans regarder l'heure et sans regarder où elle allait vraiment.
Le vent souffla une nouvelle fois obligeant Meredith à remonter au maximum le col de sa veste pour éviter les courants d'air. Elle s'arrêta, observa vaguement les alentours pour se répérer puis décida de traverser pour faire rebrousser chemin sur le trottoir d'en face.
Le feu piéton passa au vert. Les rues étaient désertes.
Grey descendit sur la route pour rejoindre l'autre côté et petit à petit se réfugia de nouveau dans ses réflexions, ce qui ne lui permit pas de voir la voiture qui arrivait une centaine de mètres plus loin.
Le conducteur, un type d'une trentaine d'années, venait de se faire larguer pour la deuxième fois par la même fille et la seule chose intelligente qu'il avait trouvé à faire, c'était de boire pour noyer son chagrin. Non pas un verre ou deux, mais plutôt une bouteille ou deux. Du Whisky Ecossais, son favori. Il avait même gardé la troisième bouteille pour le retour. Une gorgée, des injures, une vague attention à ce qui se passait sur la route et ainsi de suite. Il était tellement saoul, qu'il ne se rendait compte qu'à moitié de ce qu'il faisait. Sa soirée était ponctuée de trous noirs. Il était dehors, puis au bar, puis dans sa voiture et c'est tout. Plus il roulait, plus il s'énervait et plus il accélérait comme si la vitesse allait pouvoir remédier à ses problèmes conjugaux.
Bien sûr, il ne vit pas le feu rouge qui l'obligeait à s'arrêter pour laisser passer les piétons. Bien sûr, il ne vit pas la jeune femme qui traversait pile à cet instant et qui n'était absolument pas en tord dans l'affaire. Il freina comme un fou à deux mètres de sa future victime, mais ce fut bien entendu insuffisant vue l'allure qu'il avait. L'homme faucha l'inconnue sans modération.
Ses genoux frappèrent son pare-choc avant, sa tête heurta violement son pare brise, son corps rebondit au moins une fois sur le toit de la voiture avant d'être projeté dans les airs et de retomber durement sur le bitume.
Continuant désespéremment à freiner, le type ne parvint pas à rester maître de son véhicule qui alla s'enfoncer dans le mur en brique le plus proche.
Allongée là, seule sur l'asvalte, Meredith fixait le ciel étoilé. La nuit était si belle. Dans sa tête plus rien. Comme si tout s'était brusquement arrêté pour la laisser dans le noir, son esprit glissait lentement.
Plus tard.
A l'hôpital, on savait qu'un accident avait eut lieu mais on ne connaissait pas encore les identités des patients, simplement qu'il s'agissait d'un homme et d'une femme.
La première ambulance se gara devant l'entrée et deux brancardiers en extirpèrent un type à moitié sonné, le front en sang. Il avait été relativement chanceux grâce à sa ceinture et à l'airbag qui était sortit au moment du second impact.
"Jimmy Davidson, 31 ans." Annonça l'un des brancardiers.
"Il roulait en état d'ébriété avancée." Précisa un policier qui avait suivi le convoi pour garder un oeil sur le criminel.
Bailey acquiesça et fit signe à Christina et Izzie de s'en charger.
Une radio, des points de sutures et le problème serait réglé.
La deuxième ambulance arriva bien plus vite que la première. Le conducteur s'arrêta presque au frein à main et stoppa pile devant les portes d'entrée des urgences. Deux brancardiers et un infirmier en descendirent avec ce qui était surement la victime.
"Femme de race blanche, la trentaine. Ses papiers indiquent qu'elle s'appelle Meredith Grey. Elle a été percutée par la voiture du chauffard ivre. Multiples traumatismes, signes vitaux faibles, c'est la deuxième fois qu'on la réanime. Et si j'en juge encore ses papiers, elle est de chez vous."
Ce fut comme si quelqu'un venait de frapper tout le monde au même moment. Comment était-ce possible ?
Bailey reprit ses esprits aussi sec, elle avait une patiente à sauver.
"D'accord."
Accompagnée d'une dizaine d'infirmières et de tous les internes qui connaissait le Docteur Grey, elle dirigea le brancard jusqu'à la salle des urgences.
"Yang, Stevens. Il me semble vous avoir donné du travail." Lança-t-elle sèchement.
"Mais...." Tentèrent les deux jeunes femmes.
Regard glacial. Pas la peine de tenter autre chose, c'était peine perdue.
"O'Malley, prévenez le Docteur Shepherd et le Docteur Burke".
L'interne resta planté là, se demandant si son amie allait vivre ou non.
"Tout de suite !"
Il sursauta, s'exécuta aussi sec et en moins de cinq minutes les deux chirurgiens débarquèrent.
En voyant Meredith allongée sur cette table, Derek manqua de trébucher de surprise.
"Qu'est-ce qui s'est passé ?"
"Posez la question à l'autre crétin d'à côté." Répondit Bailey en désignant la salle sur leur droite d'un signe de tête tout en s'occupant de la jeune interne.
Il irait le voir après, histoire de tirer les choses au clair et de lui expliquer sa façon de penser si nécessaire.
Les deux titulaires s'approchèrent de la table où se trouvait la jeune femme en piteux état. Une longue plaie au front, la lèvre supérieure fendue et d'après le filet de sang qui coulait sur sa joue et un examen en bonne et due forme, un trou dans la langue. Ajoutez à cela des mains égratinées, des côtes fêlées ou brisées et la jambe droite presque en lambaux.
Chacun établit son diagnostique et administra des médicaments de toutes sortes. Le plus urgent était de la garder en vie jusqu'au bloc opératoire et durant les diverses opérations qu'elle allait subir.
"On la perd..." Souffla Bailey en regardant le moniteur dont les bips se faisaient de plus en plus rares.
Ce fut alors le branle-bat de combat pour tout le monde. Epinéfrine, perfusion de sang, défibrilateurs.
"Allez..." Lança Preston comme pour encourager Meredith.
Electro-cardigramme plat.
D'un geste presque machinal, Derek repoussa les cheveux mélangés au sang séchés de la jeune femme.
"Elle revient." Reprit Bailey avec un petit sourire. "On peut la monter au bloc." L'action se déroule quelques jours plus tard, alors que Meredith est dans le coma.Plus de visiteurs ?BoosterForumNotre Topsite |
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