Vacances à la méxicaine

Par Merlin, qu'il faisait froid! Il avait neigé toute la nuit et à présent la nature était couverte d'un blanc manteau immaculé. Une vraie carte postale...mais Isela n'avait que faire de cartes postales ni de ce froid polaire. Elle n'avait qu'une idée en tête...quitter l'école, l'Écosse, l'Angleterre...l'Europe...
La promesse de soleil éblouissant, de plages de sable fin, d'une mer tiède, de palmiers ondoyant au vent étaient définitivement plus tentante que cette partie de gèle toi les pieds que devenait Poudlard en hiver. Il y avait des courants d'air glacé partout, on ne pouvait pas sortir au risque de devenir congère dans les deux minutes suivantes et si bien l'amour de Davis réchauffait très bien son cœur...ca n'aidait pas trop au moment de se rendre aux serres pour les cours de Botanique...ou tout simplement de vouloir faire un tour dans le parc!

Sept ans qu'elle était à l'école...mais jamais elle n'avait pu s'habituer à l'hiver écossais. Oiseau des tropiques, Isela dépérissait face à ces intempéries glaciales. Les décorations de Noel faisaient leur apparition dans tout le château, les sapins amenés par Hagrid décoraient déjà la Grande Salle...tout le monde semblait se laisser entraîner par l'ineffable ambiance de fête...elle aussi, mais surtout parce qu'elle avait sa petite idée bien bâtie derrière la tête...

Cette année...surtout celle là. La dernière du siècle devait avoir ne connotation toute particulière. Non seulement le XXème siècle finissait pour emboiter joyeusement dans le XXIème...Isela était amoureuse...tout devenait alors merveilleux et spécial. Elle voulait partager avec son Davis chéri des fêtes inoubliables...et la meilleure façon de s'y prendre...

Davis...je ne sais pas trop si tu as des projets pour ces fêtes ...mais ce serait merveilleux si tu voulais...m'accompagner chez moi...au Mexique...à la Bella!

La salle commune de Serpentard était étonnement déserte en ce moment là. Isela ne s'en sentait que plus aise, coulée dans les bras de son chéri, le regardant avec des yeux doux, désirant de tout son cœur qu'il n'ait rien de mieux à faire que partir avec elle.

Depuis le temps, qu'elle lui parlait de ce chez soi qui lui faisait tant défaut...elle avait décrit, à loisir, la beauté du paysage, la douceur du climat, la gaieté des gens, les couleurs et la musique...

Nous pourrions partir...demain!

C'était tout à fait son genre...prendre des décisions sur un coup de cœur...cœur qui d'ailleurs battait follement en attente de la réponse de M. Burnignham, qui du coup, lui sembla plus sérieux qu'à l'habituel.

Tu sais, mon chéri...de toutes façons, je vais partir, moi...je t'adore, mais l'idée de passer Noël à me geler ne me tente pas...tu sais que je pars tous les ans...mais cette fois, je tiens vraiment à que tu viennes avec moi...pas parce que je veuille prouver à ma famille que j'ai enfin trouvé quelqu'un...mais simplement parce que je ne peux pas m'imaginer passer trois semaines sans te voir...

Gentiment, elle enroulait ses bras autour du cou du vert et argent, câline. Déposant un baiser sur son menton, caressant lentement sa nuque brune.

Ce sera un voyage 100% à la moldue...on prend l'avion à Heathrow...1ére classe et on arrive à Mexico City quelques heures plus tard...là, nous attend l'avion privé de Papa pour aller jusqu'à "La Bella"...bien sûr, on aura à faire avec toute la famille, mais on s'en fiche un peu...tu seras parfait...et ce sera merveilleux...tu vas adorer cet endroit...c'est magique!

Un petit baiser...et un autre, Enjôleuse. Elle le regardait de ses grands yeux sombres, pétillants d'amour et de malice.

Oui?...Un peu de magie et tu auras ta valise prête...ne pas oublier maillot de bain...tenues décontractées...mais aussi, Davis...un smoking...parce que les fêtes se passent dans la meilleure tradition...ou si tu veux...ton kilt...tu te vois fabuleux avec...

Reposant la tête contre son épaule, Isela soupira...seulement en fermant les yeux et elle pouvait déjà voir le paysage tant aimé...humer les senteurs de tropique, entêtantes...le jasmin serait déjà arrivé au bas de sa fenêtre...le magnolia aurait fleuri...Ah, La Bella...ça lui tardai tant d'y être!

Noël : fêtes des sapins et des cadeaux , des boules et illuminations , de la naige et de rennes . Ah que tout cela était bien orchestré dans cette vieille Angleterre. Pardon , Ecosse , vu que Poudlard est située là-bas (même si à vrai dire il y a beaucoup de britanniques dans cette école de magie).
Le feu craquait dans la salle commune des serpentards en cet avant veille de Noël (donc jour avant le réveillon) et deux jeunes amoureux se trouvaient dedans. Miss de la Vega-Parke et Mister Burningham , de leur prénoms respectifs , Isela et Davis. La demoiselle sur les genoux de son chéri , sa taille prise entre ses bras , tandis qu'elle observait avec une avidité non dissimilés chaque trait de son visage , mais surtout les yeux marrons qui réfletait avec perfection la propre couleur des siens.
Tout pourrait se terminer là , eux , seuls au monde , et le narrateur mangeant de son coté sa buche de Noël en famille.
Mais voilà ce soir , serait formulé la possibilité d'un Noël , différent , original , échappant à tout ce qu'avait connu Davis Burningham jusqu'à maintenant. Un par ce qu'il voudrait le passer en compagnie de sa petite amie. Chose assez compréhensible quand on y réfléchit , avec les sentiments qu'il a pour elle , et deux parce que cette fête se déroulerait au Mexique cette fois , dans la famille de sa dulcinée.
Le bel ange , à lui demandait avec une infinie précaution s'il n'avait rien préparé. Certes cela chnagerait ses habitudes , mais bon . C'était son coeur qui lui demandait sa compagnie et lui en avait également une grande envie . De ce fait en caressant les mèches rebelles d'Isela qui lui couvrait partiellement le devant de la figure , notre ami répondit , en la serrant encore plus contre lui :

- J'accepte mademoiselle je suis irrésistible.

Mais quelques secondes plus tard , la demoiselle lui annonça qu'ils pourraient partir demain. Hum , après tout il ne restait que deux jours , il faudrait donc se bouger pour ne pas rater cette occassion. C'était donc devant une Isela prenant son mal en patience que le jeune homme formula les mots suivants tout excité. Déposant un bref baiser sur les lèvres de sa chérie qui semblait exulter de joie. D'ailleurs , elle n'en ressera que sa prise autour de lui pour le remercier , lui donnant donc une multitude de câlins dans le même instant.

- Très bien partons demain alors...

Le feu crépita quelques secondes , laissant des pauvres copeaux de bois réunis en tas partir en combustion avant que la suite de la phrase fut dite avec un ton un peu plus sérieux mais qui n'évacuait pas le totalement le ton d'allégresse dans ses propos.

- Mais avant il me faut envoyer une lettre à mes parents pour les prévenir mon amour. Je n'aimerais pas que le ministère soit mobilisé , en me croyant disparu. Les inconvénients de parents aurors et membre du bureau de régulation des bêtes magiques . Sinon comment passerais-je inaperçu dans ta famille si des membres du ministère nous dérangent en plein repas???

Mais avant d'avoir pû prendre une plume , sa princesse lui octroya un certain nombre de baisers , en lui expliquant que si elle le vulait à ses cotés , c'était surtout parce qu'elle l'aimait et non pour en faire un phénomène de foire face aux membres de sa famille moldue. Ce qu'il pensait exactement à ce moment , mais Isela ne lui avait pas laisser le temps de parler à vrai dire. Mais d'un coté avec des bras autour du cou posés si tendrement sur vous et des baisers à vous faire perdre la tête , ou plûtot à vous faire exploser le coeur tellement ils sont d'une qualité innimitable , mieux qu'un souffle de vent chaud sur votre peau , et d'un petit vent froid dans un été flamboyant et sec . Ainsi jouant avec les homoplates de sa petite copine , notre Davis lui donna un baiser langoureux . Le premier , mais bon , que voulez vous parfois la folie s'empare des hommes sages . :mrgreen . C'est leur petit pendant mignon dirons nous pour nous simplifier l'existence. Hum ils allaient prendre l'avion . Très bien , 100% moldu , vraiment. Laisseriez vous votre baguette pendant trois semaines chez vous??? Pas vraiment , de ce fait en rigolant notre sorcier demanda.

- Ne m'as tu pas dit que ta maman était une sorcière ??? De ce fait ne pourrait-elle pas nous indiquer un endroit favorable pour cacher nos baguettes pendant notre séjour , sans que nous nous en servions sauf en cas d'urgence bien entendu.

Avec le monde qui partait à vollo entre la guerre du ministère et des mangemorts il valait mieux avoir son amie de bois sculptée et polie sous la moins pour assurer la protection de ses proches , sait-on jamais. Le coté sérieux de Davis refaisait surface , mais Isela le savait , c'était pour son bien qu'il était là , opposé au coté humour et décontraction. Puis vînt les insrtcutions concernant les vêtemens à prendre , alors notons , caleçons , pantalons , chaussettes , tee-shirts , baskets , montre , cadeaux pour Isela , ajoutons à cela , maillots de bain , chemise et smoking . Tout est noté. Avec un sourire innoncent , notre Davis déclara en faisant un bisou esquimau à sa futur fiancée . C'est à dire un petit nez à nez avant que leurs lèvres ne s'unissent une fois de plus dans un contact fruité et doux , mieux que le toucher d'un coussin de soie.

- Hum , rien que de t'imaginer en maillot une pièce ou deux , j'ai envie de partir avec toi sur la plage.

Quel coquin ce garçon , hé bien il surprenait de plus en plus son amour ce sacré phénomène.

- Pour ce qui est de la valise laisse moi une heure et tout sera préparé , mais avant je dois écrire à mes parents pour ne pas qu'ils s'inquiétent de mon absence.

Quelques minutes plus tard (une bonne dizaine avec plus de précision ) , Davis avait griffoné de sa plume .

Citation :: Papa , Maman
Je ne serais pas là durant les fêtes de Noël , je ne sais pas si je serais là pendant les fêtes du nouvel an aussi. Je pars avec ma nouvelle petie amie dans sa famille. De ce fait ne vous inquiétez pas si vous ne me voyez pas revenir avant trois semaines à la maison.
Embrassez Cathy de ma part , partant demain pour le Mexique avec Isela , je ne penses pas que j'aurais le temps de lui dire aurevoir avant qu'elle prenne le train pour retourner au manoir.
Concernant Bryan , vous pouvez lui dire que je lui transmet mes bons voeux , même si ce dernier les refusera sûrement.
Je vous souhaite de bonne fêtes .
Bisous , votre fils qui vous aime.

Davis

ps : Je penses prendre un cadeau sur place pour Cathy.

Le hibou alla donc en direction de ses destinataires , tandis que le couple s'apprêtait à partir. Après une bonne nuit de sommeil cependant.
Peut-être dormiraient-ils dans la salle commune sur un divan vert ???? Suspens , vous le saurez ensuite .

Davis avait accepté. Sans aucun problème d'ailleurs, comme s'il trouvait parfaitement normal le fait de lâcher sa propre famille pour partir avec elle au Mexique...qui n'était, tout de même pas la porte à côté.

L'idée de découvrir des nouveaux horizons le tentait, c'était parfaitement compréhensible. Elle ne savait pas exactement ce qu'il espérait trouver là bas mais soupçonnait que son Davis, comme la plupart des Européens sorciers ou pas, était marqué par tant de sots clichés...sombreros, mariachis et fête à loisir. Il y avait un peu de ça, bien sûr, mais on ne doit pas exagérer! Le Mexique auquel elle l'entraînait n'avait rien à voir avec sombreros et sarapes, ni fêtes au téquila à longueur de journée...pas chez elle en tout cas.

Isela rigolait un peu en douce en se demandant quelle tête allait tirer son cher et tendre en découvrant La Bella et sa famille...s'il s'attendait à un folklorique famille de mexicains cool, relâchés et souriants il allait être servi...Luis Enrique de la Vega, n'aurait sûrement pas dépareillé à la Chambre des Lords et sa femme Geneviève, était une vraie lady, toute sorcière qu'elle put être...quant au reste de la famille, ils étaient plus guindés les uns que les autres. Ses sœurs, inclus. Ils se mouvaient dans une ambiance exquise et très collet monté, qu'Isela, personnellement jugeait un peu désuete mais ayant grandi ainsi, elle s'y adaptait parfaitement.

Ne t'en fais pas pour nos baguettes, mon chéri, nous les emmenons, bien entendu...à la maison tout le monde sait que je suis une sorcière...c'est à dire la famille la plus proche...Papa, Maman. mes sœurs...ma grand-mère Mercedes, qui entre nous adore l'idée et bien entendu Tata Emilia...et je suppose que la plupart des domestiques!

Elle éclata de rire en devinant sa surprise.

Mais c'est un petit secret bien gardé...les autres ne soupçonnent rien et puis s'ils le faisaient...qui allait leur croire une histoire pareille...pas un de la Vega sorcier, quand même!

Un dernier baiser et elle sauta de l'abri de ses bras.

Je vais réviser si tout est en ordre avec mes bagages. On se retrouve ici dans une heure...vêtements moldus à l'ordre du jour. Emporte un manteau quand même...il fait froid à Mexico City en cette époque de l'an.

Une heure exacte plus tard, Isela de la Vega-Parke réapparut dans la salle commune de Serpentard. Disparue la robe de sorcière, les cheveux en désordre lui tombant sur le visage...Elle portait avec beaucoup de grâce un élégant tailleur pantalon, posé sur ses épaules un magnifique manteau à col de fourrure. Sac Prada, bottes assorties, gants de cuir et sa rebelle chevelure, pour une fois, bien coiffée.

Tu es prêt, Davis? Dans quelques instants sera là la voiture qui nous emmènera à l'aéroport.

Elle avait omis d'expliquer ce petit détail, ses grands-parents Parke, sorciers de grande tradition et sang très pur, avaient mis à leur disposition leur Rolls, d'aspect étonnamment moldu mais aux qualités merveilleusement magiques qui devait les emmener en un clin d'oeil à Heathrow.

Isela se mouvait monde moldu avec l'assurance de l'habitué. Davis découvrait peut être une de ses facettes, inconnue jusque là, l'arrogance altière avec laquelle elle daignait traiter ceux qui s'affairaient pour les servir...après tout, en tant que voyageur de 1ère classe on a droit à un traitement spécial.

J'espère qu'il n'y aura pas de brouillard en arrivant à Mexico...tu pourras voir les montagnes...elles sont superbes. Dommage que nous n'aurons pas de temps pour faire un tour en ville, l'avion de Papa nous attend là bas pour nous emmener de suite à La Bella.

Un sourire, un clin d'œil et un discret bisou. Elle lui indiqua comment ajuster le ceinturon de sécurité et soupira.

Je n'aime pas les décollages...mais enfin, ce n'est pas pire que transplaner.

Sa main serra celle de Davis et son regard se porta vers l'extérieur. L'avion s'ébranlait doucement...

Et bien cet aveu était assez déconcertant , lui qui pensait qu'il n'y a quasiment que la mère de sa chérie qui était sorcière. Voilà qui le rassurait en même temps sur la situation , au moins il n'aurait pas à prendre trop de pincettes avec son père , sa mère , ses soeurs , sa grand-mère et l'une de ses tantes. Il resterait donc assez naturel de ce coté si de la famille , restant plus secret pour les membres moldus de la famille d'Isela.
Seulement cette information était confidentielle , mais Davis la remercia en la gratifiant d'un baiser supplémentaire et d'un coup d'oeil , il déclara donc ses bras autour de la taille de sa chère et tendre.

- Entendu mon coeur. Je ferais attention , mais à vrai dire je crois que tu connais bien mon coté sérieux non???

Légère ironie , mais leurs souvenirs communs de devoirs interminables avec un Davis concentré uniquement sur ses parchemins sans lever le nez outre mesure la ferait certainement sourire. Ce qui fut fait quasi-instantanément. Puis un dernier échange entre leurs lèvres était le signe des préparatifs du voyage . Pas assez long à son gôut . Mais il fallait bien qu'elle prépare aussi des affaires de son coté. Quoique nue , elle serait certainement très jolie aussi. Ce qui fit rougir légèrement les paumettes de notre sieur Burningham. A vrai dire il n'avait jamais pensé au physique de sa partenaira acant d'en tomber amoureux. Et il tenait quand même à ne pas la banaliser dans une simple affaire d'amour mais sureprésenté par le sexe. Il laisserait à la demoiselle le soin se dévoiler progressivement afin de ne pas la brusquer . Elle était trop sacrée à ces yeux pour qu'il ne lui ordonne ses comportements. Car Isela était libre de tout mouvements et de toute pensée , ce qui était caractérisé dans leur vie quotidienne par des décisions impulsives , quoi que paradoxe énorme puisqu'elle était quand même pensées avant qu'elle ne les propose. Bref un femme séduisante , charmante et qui donnait envie d'être suivi , même par le plus rigoureux et formateur des hommes de cette planète. Et le coeur de Davis était déjà avec le sien , d'une envie folle de connaître son payx natal , le Mexique , de pouvoir découvrir les origines de la princesse de ses jours.
Toujours était-il qu'elle lui avait conseillé de prendre une veste chaude pour leur arrivée à Mexico City , ce qu'il fit en empruntant une magnifique gimbardine d'un noir brillant pour le protéger des gestes du vent.
En plus il faisait certainement froid avant d'arriver à l'aéroport , ce vêtement servirait donc pour plusieurs lieux. Habillé en costume de gentleman (sans oublier la cravate noir) , notre ami attendit sa cavalière. Et qui était vêtue d'une manière assez riche.
Ils auraient pû passer pour un jeune couple de moldus allant tout simplement voir un opéra . Un "wow" sortit d'un chuchotis piégé entre chaque partie fine des lèvres du beau brun. Se reprenant avec plus de consistance , notre serpentard en smoking déclara.

- Tu es superbe chérie.

A vrai dire il admirait de ses yeux brûlant de désir , la tenue de sa petite amie sous tout les angles. L'effet était réussi , rien à dire , sortant soit en mode sorcière ou moldu Isela ne perdait rien de son charme. Au contraire , les deux styles lui allaient parfaitement bien. Offrant son bras à celle qui pourrait devenir sa future fiancée ( à vrai dire Davis avait quand même jetait un oeil sur les bagues des magasins de bijoux de Londres , coté sorcier) , il tenait à sa main une discrète valise contenant toute ses affaires de rechanges , ses parfums , son rasoir , ses lames de rasoir ... etc. La magie était pratique pour agrandir l'intérieur des objets ou lieux on leur donnant une apparence extérieure normale. Hein , une voiture devait les emmener jusqu'à l'aéroport ??? Ils auraient bien pû transplaner , mais bon cela devait être dû à un service rendu par la famille de sa compagne, le jeune homme ne dis donc rien répondant un simple "oui" en fait qu'il était visiblement prêt à l'accompagner dans sa visite à sa famille durant les vacances de Noël.
Quelques heures passèrent entre le moment de la sortie du château millénaire , la Rolls attendant près d'un village demi-moldu alentour , le court voyage en voiture d'au moins deux heures et leur entrée au dit aéroport avant de pouvoir pénétrer ensemble à l'intérieur de la cralingue géante que les gens normaux appelaient "avion".
Ecoutant les prévisions qu'avaient prises pour eux la jeune descendante de la famille de la Vega-Parke. Le jeune homme déclara en embrassant ses lèvres:

- Tu as tout prévu dis moi. Tu sais que tu es vraiment géniale ??? Et qui plus est unique???

Mince sécurité oblige , il fallait boucler sa ceinture dans l'engin de métal , ce que comprit avec des indications de sa chérie le sorcier de sang-mêlé (car après tout il avait plutôt était élevé dans le monde magique plus que chez les moldus même si sa mère lui en parlait souvent). Cela ressemblait assez à une ceinture de sécurité d'une voiture , sauf que là , c'était pour retenir les passagers en cas d'incidents en vol. Astucieux et simple ces moldus. Vraiment. Pas besoin de se prendre la tête , la conception semblait efficace. Même si pour des sorciers comme eux , leur baguette était la référence ultime en matière de protection . L'appareil ne tarda pas à décoller tandis que le commandant déblatterait l'habituel discours de bienvenue et de sécurité à ses hôtes. Et que des hôtesses et stewarts très aimables s'affairaient à exécuter les commandes des personnes assises dans le 747 . Il y aurait plusieurs heures de routes avant d'atterir et Davis ne fut pas surprise que sa serpentarde préférée ne vienne poser sa tête sur son épaule comme coussin , tandis que son gardien posait ses mains sur sa taille pour l'aider à être le mieux installé possible. L'entrave des pieds et jambes n'aidant pas beaucoup dans cette situation.
La Bella ne serait bientôt plus très loin. Huit heures exactement.

Jamais le vol ne lui sembla plus court ni plus plaisant. La présence de Davis à ses côtés la rassurait totalement. Après un délicieux dîner, tardivement servi ils bavardèrent encore u peu avant de penser à s'accorder quelques heures de sommeil. Il lui fallait encore mettre son chéri en antécédents...pour qu'il ne soit pas trop hors-jeu en arrivant.

Je t'ai déjà parlé de tata Emilia mais je crois que tu n'as pas bien compris...elle n'est pas une parente...même si pour moi, elle fait partie intégrale de la famille...c'est ma nanny. Elle m'a élevée depuis que j'avais quelques mois...et je l'adore.

Elle sourit, amusée par son expression.

Tu vas l'adorer. Tata Emilia est très spéciale pour moi...tu sais, c'est elle qui m'a fait découvrir le vrai monde moldu...enfin, notre monde moldu à nous...c'est elle qui m'a appris à manger des tortillas et des tacos...des enchiladas et autres délices que tu ne mangerais jamais chez moi...ne t'en fais pas...je te ferai visiter des marchés typiques et goûter toutes les spécialités locales...

Elle but un peu de champagne que l'hôtesse venait de leur servir et el regarda, les yeux pétillants de bonheur.

J'espère que tu aimes les repas épicés...très épicés même...parce que là, ça peut s'avérer dangereux si on n'y est pas préparé!

Après quelques petites heures de sommeil, très confortablement installés, ils eurent droit à un savoureux petit déjeuner et peu après ils atterrissaient à l'aéroport Benito Juarez de Mexico, D.F. (distrito federal).

Là, tout se passa rapidement. À ne pas s'en douter... des mains invisibles semblaient orchestrer le parfait déroulement des faits. Pas de passage obligatoire à la douane, au lieu de cela on les escorta, exclusivement, vers une aire réservée de l'aéroport, où les attendaient rafraichissements et en cas. Isela prenait le tout très naturellement et se laissait servir avec l'aisance que donne l'habitude.

Peu après, se présentait un homme en uniforme de pilote et leur communiqua que leur jet était prêt à décoller.

Viens, mon chéri...La Bella nous attend!

Deux heures de vol...et le décor avait radicalement changé. De la vallée en altitude de Mexico City et son éternel smog, on découvrait à présent un ciel d'un bleu incroyable servant de fond à un paysage qui semblait tout droit sorti de la palette géniale d'un peintre naïf...végétation luxuriante, tropique pur...couleurs, odeurs et bruits s'y mêlaient en une merveilleuse discordance. L'air était chaud, humide et chargé de senteurs.

Oh, oui...j'adore l'odeur de ma terre!

Elle avait changé ses vêtements d'hiver dans l'avion et portait une tenue plus fraîche et sportive sans perdre rien de son élégance.

La limousine qui les attendait à leur descente de l'avion fit vite de se frayer passage entre la foule bigarrée et bruyante pour gagner la route qui les mènerait vers le domaine des de La Vega...

On va apercevoir la maison au détour du chemin!

Isela était toute émue en annonçant cela à son Davis qui n'arrêtait de se surprendre de tout ce qu'il voyait.

Regarde!!!

La Bella. Peu de fois un endroit a si bien mérité son nom...déjà le paysage environnant avait beaucoup à voir mais n'était qu'un écrin de mille verdeurs pour abriter un joyau unique...la maison , blanche, solide à la fois que gracieuse, arcs de fraicheur s'ouvrant sur la nature foisonnante de couleur fournie par un parc merveilleux..digne du paradis. Dans ce délire de couleurs se mêlait l'éclat unique du soleil...revêtant le tout d'or fondu..

Bienvenu à La Bella, mi amor!

Ainsi après avoir mangé un dîner assez gouteux , notre Davis n'échappa à quelques explications de la plus haute importance. Aucune boulette n'était toléré dans son voyage avec sa petite amie , même si depuis le temps qu'il la fréquentait le terme "fiancée" aurait pû être donné à Isela . Enfin il écouta avec la plus grande attention les paroles de son âme soeur pour comprendre parfaitement la situation. Tata Emilia avait été la nanny de miss de La Vega-Parke , même si cette dernière n'était pas sa tante biologiquement parlant. Ok , c'était donc elle l'intruse moldue de la famille en quelques sorte , même si le jeune homme n'avait pas d'animosité contre elle. Au contraire la rencontrer serait un nouvel honneur , en plus de connaître véritablement les parents de sa chérie , et puis sa présence attesterait de son statut de petit copain face à la vieille dame qui serait étonnée et fière de voir sa "nièce" avec un si beau garçon. Mais l'amour n'est-elle pas la meilleure des raisons pour rapprocher deux êtres??? Ce qui expliquait certainement pourquoi même si elle avait tendance à préférer le coté étonnant de Davis , elle appréciait tout autant son coté sérieux et intellectuel.
Le fait que la demoiselle lui parle de deux mondes moldus le fit sourire , personnelement lui n'en avait vu qu'un mais bon , chacun son avis. C'était drôle que les rôles s'inversent pour une fois , même si cela était dit sans gravité dan sa voix , Isela était aussi soucieuse que lui face à des devoirs de magie complexes , afin de préparer la rencontre entre son amoureux et ses parents .
Heureux notre ami déposa un léger baiser sur les lèvres sucrées de sa petite amie avant de lui répondre d'un air serein.

- C'est noté miss , ne t'inquiète pas , mon éducation de sorcier aristocrate suffira pour pallier à la situation. Suffit juste que je sois habillé d'une manière moldue neutre et tout ce passera bien . Je saurais me tenir ne t'en fais pas , tu connais mon flègme légendaire .

Après ces mots réconfortant , le couple s'endormit main dans la main , chacun la tête posée sur son siège , abreuvé par les sentiments amoureux de l'autre ainsi que les verres remplis d'une boisson pétillant rendant facilement allègre et insouciants nos deux amis.
Un solide petit déj' leur permis d'être prêts pour la journée. Enfin surtout Davis , car pour Isela , rendre de nouveau visite à sa famille serait une simple formalité comme cela aurait été le cas si lui était rentré en Ecosse. Descendant leur bagages à la main (ils en avaient moins que la plupart des passagers ) et tandis que les hôtesses et les stewarts leur adressaient des aurevoirs. Les serpentards allèrent dans un couloir spécial de l'aréoport , où des hommes en noir semblaient les attendre . Ce que les gens appelent soit "gorilles" d'un air jaloux , ou avec plus de respects des gardes du corps... Même si la baguette et coté reptilien de notre jeune sorcier veillait pour protéger au cas où la vie de celle pour qui son coeur était offert. En rigolant elle le dit de le suivre , ce qui fut exécuté avec une allure majestueuse. La porte du mini appareil (en comparaison avec l'énorme avion de ligne de tout à l'heure ) se referma sur eux , tandis que leurs sourires réciproques s'accordèrent . Assis l'un à coté de l'autre , et un peu plus libres de leurs mouvements , Davis joua avec quelques mèches d'Isela dont les yeux pépillèrent un peu. Un petit air amusé sur son joli minois.
Enthousiaste , au bout de deux heures notre demoiselle déclara qu'elle aimait l'air de sa terre , comprenez par là de son pays. Car la terre tout entière pouvait lui appartenir , du moment qu'il était là aussi . Il jeta un oeil , en relevant un peu les lunettes de soleil qu'il avait mis sur ses yeux afin que le soleil ne lui grille pas ses mirettes.
Une eau prisonnière entre le bleu clair et le vert , des animaux que l'on voyait un peu floue se déplacait dans l'océan pour les plus gros (sûrement des dauphins). Des palmiers à perte de vue et autres plantes exotiques venaient mettre en valeur le paysage et briser la légende d'un Mexique dépourvu de végétation , similaire à un vallé mortuaire comme celle représenté dans tout bon film de western moldu.
En tout cas la chaleur elle était restée . Sa réputation n'avait pas déméritée .
Tout comme sa dulcinée il passa une tenue plus dynamique sans tomber la tenue la plus débridée. Il ne fallait pas oublier que la famille d'Isela avait un certain niveau de vie , égal à celui de sa propre lignée.
Une nouvelles surprise secoua le mage , même s'il avait accusé le coup , une nouvelle limousine comme pour leur conduite à l'aéroport venait les chercher pour les déposer devant la maison.
Essayant d'en profiter un maximum pour découvrir la faune et flore de cette nation nouvelle pour lui , sa petite amie sauta presque de son siège en lui tapotant sur l'épaule (enfin presque en le secouant avec plus d'exactitude).
La demeure familiale ne tarda pas à apparaître , elle était d'un blanc immaculée , empreinte d'un certain orientalisme. Magnifique , rien à dire ça en jetait plus qu'un manoir traditionel écossais . Epoustoufflé et content d'apercevoir le lieu de vie où son amour avait vécu , il déclara en lui donnant un bisou sur le front.

- Très beau domicile mademoiselle , pour le coup je n'ai jamais rien vu qui puisse lui arriver à la cheville. Tu devrais me donner le nom des personnes qui l'ont construites pour que je puisse apporter quelques changements à ma vieille maison de famille.

Le soleil quand à lui semblait sortir de derrière la maison , ses rayons frappant à la dernière limite du toit comme pour créer un second horizon , celui-çi architectural pour le coup. La bella , son nom lui collait bien. "La belle " , "la sensationelle" . Ces habitants ne pouvait être qu'unique , comme la perle rare qui était à ses cotés à moins de vingt-centimètres de distance de lui-même.

- Mio Corazon , tu cela est mieux qu'un rêve.

Petit câlin avant de partir à la rencontre de sa belle famille. Courageux , il déclara avec une grande joie , mais emprunte d'un sang froid habituel.

- Allons dire bonjour à ta famille , chérie.

La portière gauche s'ouvrit ... Qu'allait-il se passer maintenant???

Isela sentait son cœur battre à cent à l'heure...comme toujours à chaque retour chez elle. C'était la même émotion, cent fois renouvelée qui la prenait à la gorge et lui faisait se demander comment elle avait pu un jour quitter cet endroit.

Davis semblait un tantinet nerveux, on ne pouvait pas lui reprocher ça, après tout il venait d'un seul coup ou presque découvrir ce paradis où elle avait grandi, parce que c'était La Bella la résidence préférée des de la Vega.

Il l'avait résumé en une seule phrase:

Mio Corazon , tu cela est mieux qu'un rêve.

Elle se tourna vers lui, les yeux embués d'émotion.

Oh oui, c'est mieux qu'un rêve...c'est ma réalité!

Il avait sas doute besoin d'un petit encouragement, les prochaines minutes ne seraient pas les plus faciles, la première rencontre avec la famille est une affaire trop sérieuse pour être prise à la légère, surtout avec une famille comme la sienne. Elle l'embrassa doucement et lui caressa la joue, émue.

Ils vont t'aimer, mon chéri et toi...à eux!, dit elle en souriant en se demandant qui il fallait rassurer...si lui ou elle même.

Allons dire bonjour à ta famille , chérie.

Le chauffeur ouvrait déjà la portière. Isela prit une profonde inspiration, sourit et suivit le jeune homme hors de la limousine en acceptant sa main, galamment tendue pour l'aider à descendre...un vrai gentleman!

Ce geste, plein de savoir faire n'échappa à aucune des personnes apparues sur le perron. Une première impression très réussie, il faut le dire.

Luis Enrique de la Vega était un homme proche à la cinquantaine. Ses traits empreints de l'aristocratique noblesse d'un hidalgo étaient adoucis par la bronzé de sa peau, qui parlait de sa vie de grand sportif et le sourire de franc ravissement qui détendait sa bouche...sa petite fille était de retour et cette fois, elle leur amenait une surprise. à voir le jeune homme qui la précéda à la descente de la voiture, ce sourire s'accentua...le garçon avait des bonnes manières.

Geneviève de la Vega, était un peu plus jeune que son mari mais gardait cet air d'éternelle jeunesse qu'arborent les gens heureux. Menue et blonde, elle contrastait agréablement avec le brun prédominant de la famille. Un peu difficile en la voyant, si sereine et composée, de deviner qu'elle fut la mère d'Isela...de sa petite dernière qui en cet instant quittait la voiture aidée par ce superbe jeune homme brun aux manières de prince. De la part d'Isela on pouvait bien s'attendre à n'importe quoi mais cette fois, la petite demoiselle de la Vega, semblait avoir utilisé tout son bon sens en faisant cette élection.

La plus émue de tous était sans doute cette petite femme replète, aux cheveux noirs, nattés sur la tête, au teint de cuivre, pommettes hautes dignes de sa race et des yeux sombres au regard très doux. Tata Emilia ne tenait plus sur place mais se tint discrètement à sa place tout en regardant sa petite Isela qui revenait, escortée par son prince charmant. Depuis des années, Tata Emilia, avait reçu les confidences de sa petite demoiselle...un nom y revenait sans cesse: Davis. Elle l'avait décrit à satiété, assurant qu'il était son meilleur ami...le temps passant, Tata Emilia avait aisément deviné que Isela ne le voyait plus avec les mêmes yeux...si on en croyait à la scène qui se déroulait là...il avait lui aussi changé sa manière de voir les choses.

Papito! Mamá!

Isela lâcha la main de son chéri et s'élança vivement vers ses parents. Elle ressemblait à une petite fille heureuse en sautant pratiquement au cou de son auguste père et l'embrassant affectueusement avant de se tourner vers sa mère qui eut droit à un traitement plus modéré.

Tata!!!

Celle ci ouvrit tout grands les bras et Isela s'y jeta sans aucune retenue. Cette femme avait bercé son enfance et accompagné de ses sages conseils, les tourments de son adolescence. Elle l'aimait autant qu'à une mère...parce que c'est exactement que Tata Emilia avait été et serait toujours pour elle. Interrompant doucement la jacasserie émue de sa tata, Isela se tourna enfin vers Davis, qui attendait sagement son tour d'être présenté.

Papa, Maman, Tata...voici Davis. Davis chéri, voici mon père Luis Enrique de la Vega, seigneur de ces lieux et ma mère Geneviève...et finalement Tata Emilia, de laquelle je t'ai tant parlé!

Les présentations finies, Mme. de la Vega prit la tête des opérations en les invitant à passer à l'intérieur de la belle demeure.

Mais avant de monter à Davis le reste de la maison, il y a quelqu'un que vous devez voir...

Grand-mère Mercedes...oh oui, viens Davis...tu vas adorer mi abuelita!

Elle prit la main du jeune homme ,qui se tenait seigneurial et circonspect, pour l'entrainer à sa suite à travers la mansion avant d'aboutir sur une superbe terrasse donnant sur la mer. Le spectacle était somptueux...le soleil déclinait à l'horizon le teintant de couleurs merveilleuses. La brise amenait des senteurs entêtantes et la nature semblait revivre après la chaleur du jour...et là, assise dans un grand fauteuil d'osier orné de coussins fleuris, se trouvait la plus belle vieille dame du monde, avec ses cheveux blancs, ramenés en élégant chignon, son teint de porcelaine à peine ridé, des yeux pétillants de vivacité et joie de vivre.

Abuelita!

Isela était définitivement pleine d'effusion même si elle s'y prit avec délicatesse, comme si elle craignait de briser son illustre aïeule, qui néanmoins se vit gratifiée de baiser sonores et d'un discours en espagnol dit à des vitesses effarantes.

Abuelita...voici Davis...Davis, ma grand mère Mercedes!...Voilà, chéri, tu as connu ma famille...enfin, partie de ma famille, je m'imagine que mes sœurs doivent être à Mexico ou Dieu sait où...mais elles viendront pour les fêtes...comme les autres.

Nous allons boire du champagne!. décida la vieille dame, comme toujours quand tu reviens à la maison Isela...et aussi pour donner la bienvenue à ce jeune homme si charmant!

Voilà de quoi rassurer quiconque. Le cœur en joie, Isela se chargea personnellement de donner les ordres pertinents et peu après un domestique très stylé procédait à servir aux présents la boisson demandée. La conversation allait bon train, mélange d'anglais et espagnol, dans une ambiance merveilleusement chaleureuse et conviviale.

Visiblement (et comment faire autrement avec une belle pair d'yeux ) les paroles qu'avait proféré le jeune homme à l'encontre de sa petite amie l'avait fortement émue. Elle était encore plus belle avec les yeux brillants. Il ne finirait donc pas de la séduire avec des mots justes sur sa personne et similaire à un playboy. Un baiser agicheur pour lui souhaiter bonne chance. Mine de rien notre ami avait un peu peur de ne pas correpondre aux attentes des membres de la famille de La-Vega-Parke , même en étant issu d'une classe sociale proche de la leur , la partie magie non cachée en moins. Lui murmurant des paroles réconfortantes , le jeune homme se sentit un peu mieux. Son sang-froid fut renforcé plus que jamais. Il se conduirait parfaitement bien .
Envolé la peur de ne pas être à la hauteur , tout se passerait bien s'il restait naturel , le garçon sérieux de Poudlard avec une minutie extrême tout en révélant sa sympathie de manière mesurée afin de pouvoir se présenter sans être trop enclin à la politesse. Après tout on ne jouait pas une pièce de théâtre. De ce fait il fallait accorder toute cette importance à l'affaire sans oublier ses manières.
Même quand la porte fu ouverte par le chauffeur , ce fut son amoureux qui lui tendit sa main pour l'aider à s'extraire doucement de la voiture sans se prendre les pieds dans l'écart entre le bas de la portière et le sol. Bien que la verte et argent pouvoit être très insouciante , son chéri ne la pensa pas maladroite à ce point tout de même. D'ailleurs si elle l'était , cela devait être rare , il ne l'avait pas encore vu casser un verre en public. Donc il n'avait rien à craindre.
De son coté la famille de la jeune femme observait avec le plus grand suspense et une extrême attention si le jeune homme s'occupait bien de la plus grande réussite de leur vie. Le futur beau-père de mister Burningham fut assez content de voir son gendre bien se comporter avec la dernière de ses filles. Il devait être quelqu'un né dans une société grandiose. Au moins dans un duchet ou quelque chose s'y apparentant.
Bien qu'ayant un certains âge on remarquait tout de suite que le père d'Isela était un homme fort , sans tomber dans le sens non civilisé au contraire , vêtu de beaux vêtements aristocrates on voyait à son air qu'il était quelqu'un de très respectueux et qui dégageait une aura de savoir. S'il était sorcier , il aurait pût théoriser sans nul doute avec son invité pendant des heures.
La mère de la demoiselle était semble t-il un peu plus réservée mais n'en restait pas moins jolie. Il imaginait déjà que son mari avait dû avoir toutes les peines du monde pour lui faire la cour. En effet , Miss de La-Vega-Parke devait avoir eu de nombreux prétendants sans pour autant leur sauter au cou.
Bref un fort beau couple vieillisant ensemble en conservant pourtant une jeunesse sans conteste apparente en voyant leurs visages souriants et confiants.
Après être remontés un peu ensemble le long de l'allée menant à la maison , Isela se jeta dans les bras de ses parents. Un sourire aux lèvres s'empara de ses traits , cela lui rappelait sa propre famille. Que c'était agréable de voir des retrouvailles aussi joyeuses. Totalement disparu les tourments de notre capitaine de Quidditch préféré. Il se sentait tranquille içi , serein.
Quelle cachotière son Isela quand même. Le faire s'inquiéter pour des gens aussi sociables. Elle aurait sa punition entre deux câlins exprimée par un baiser fiévreux .
La personne à leur coté le fixait intensément , les lèvres étirées largement. Une information devait échapper au jeune homme car elle semblait le connaître. Bah , Isela avait dû lui parler de lui. Elle était comme sa seconde mère , donc sa relation d'amitié avec la demoiselle avait du lui être révélée depuis un certains moment. Peut-être même depuis leur première année. Une petite rougeur passa rapidement sur les joues de Davis. C'était comme célébrer un héros tiré d'un mythe et que l'on voyait enfin en apparition , en chair et en os devant la mine réjouie de son peuple. Et bien , ses éloges invisibles touchèrent le coeur du damoiseau pendant qu'il marchait derrière sa princesse. Marchand plus doucement pour que les personnes présentes échangent leurs retrouvailles sans heurts , la jeune homme attendit donc l'assentiment de sa compagne afin d'être présenté à ses hôtes. Il y avait donc Luis Enrique , Geneviève et Tata Emiliana. Etant donné que la vieille règle des familles nobles établissaient quand devait saluer en priorité le maître des lieux avant son épouse , Davis se conforma à la règle en attendant que Monsieur de la Vega prenne soin de lui serrer à son gré sa main au moment qu'il souhaiterait le plus opportun pour accepter le nouveau venu , ce qui fut fait quelques secondes ensuite pendant que d'une voix polie il s'adressait à l'homme en face de lui.

- Enchanté de faire votre connaissance Monsieur de la Vega-Parke. Je suis Davis Burningham , mais j'imagines qu'Isela au moins par lettre à dû vous parler de moi. Je suis désolé de vous prendre au dépourvu en m'acceuillant comme ça d'un coup. Je dois dire que votre propriété est stupéfiante , mais votre fille l'est encore plus . Tout les jours elle l'est d'ailleurs.

Tout était dit comme il le fallait pour ne pas froisser le seigneur de cette éclatante propriété , et surtout géniteur de la jeune femme à coté de lui et qui était admirable , dirait-on au quotidien que ça ne serait pas assez pour exprimer l'amour du jeune femme pour sa futur fiancée.
Puis il salua sa mère en effleurant de sa main droite , le haut de celle de la dame mariée.

- Je dois dire madame que je suis heureux de rencontrer la personne qui à mis au monde Isela. Sans sous je n'aurais jamais eu le plaisir de la connaître.

Puis la nounou d'Isela qui en avait tant entendu parler lui permit de lui faire la bise , c'était plus simple et moins obséquieux , même si Davis pensait chaque mot qu'il avait prononcé. Son Isela , qu'aurait-il fait sans elle après tout??? Il n'aurait pas eu tant de joies et d'émotions dans son existence sans elle. Autant aux sens positif que négatif. Même leurs chamailleries les plus gamines avait été au final bénéfiques. Pendant que les trois parents parlaient entre eux suivis par le couple de tourtereaux , main dans la main et yeux dans les yeux. Il fut entraîné avec une grande force , énergie et vélocité à travers l'illustre demeure , débouchant sur un grande terrase blanche carrée mais sans non plus adopter la forme d'un carré formé puisque les interstices entre chaque figure de bois tenant le balcon géant laissait passer le soleil. La vue donnant sur un panorama assez complet d'une partie de l'île oû ils étaient tous les deux. La couleur orangée sur les vagues quasi-transparente de la mer était splendide. L'eau baignait dans la lumière sans éxagérer cette métaphore. Abuelita , grand mère en espagnol . La dame âgée était donc sa mamie. Mine de rien notre ami avait appris quelques mots de la langue maternelle de sa dulcinée depuis le fameux jour du cadeau après leur dispute. Afin de pouvoir comprendre un minimum les paroles qu'on lui disait sans paraître inculte à sa famille d'acceuil (XD , comprenez belle-famille dans ce cas précis). Son prénom était Mercedes , une consonnance douce à entendre. Elle aussi avait dû attirer sur elle les coups d'oeils de beaucoup de messieurs durant sa prime jeunesse.

- Bonjour madame , content de vous voir. Vous savez votre petite fille m'a un peu parlé de vous , en bien . Seulement je me demandais à quelle occasion j'allais pouvoir vous croiser. Au moins cela est fait. Mais je vous remercie pour votre gentillesse.

Une nouvelle bise , pas désagréable , sa peau n'était pas craquelée , enfin vous voyez non squelettique , particularité qu'on beaucoup de personne vers soixante dix-ans passés dû à l'asséchement de leur peau. Hé bien la vieille dame était guillerette en proposant à sa petite fille et à son compagnon de boire un verre de champagne. Isela était une fête personnifiée pour sa famille. Ce qui arracha un petit rire vite caché , mais elle était vraiment ravissante sa chérie . Miss monde aurait du mal à rivaliser avec elle. Quand la jeune femme évoqua ses soeurs , son ami (au sens de petit ami même s'il est grand) déclara :

- Ne t'inquiètes pas Isela , cela ne fait rien , laisse le temps à tes aînées de revenir à la maison. Je serais aussi honorer de les rencontrer que le reste de ta famille qui est plus étendue que la mienne. Ca ne fait aucun doute.

Un tchin vint couper les conversations après cette déclaration allègre . Peut-être que les autres Miss de La-Vega étaient actuellement en route vers la maison en parlant d'elles. Pendant ce temps , Mercedes interrogeait Davis sur ses origines écossaises , sna spour autant risquer de le pousser à parler de ses racines généalogiques sorcières.

Tout se déroulait à la perfection. L'accueil dispensé à Davis par sa famille avait été chaleureux mais sans exagérations, de quoi faite que le jeune homme se sente à l'aise entre eux. Les de La Vega étaient très exigeants au moment d'ouvrir les portes de leur demeure et encore plus celles de leur coeur à un inconnu, mais pour le cas Davis encaissait parfaitement bien dans l'idée qu'ils avaient d'un petit ami pour leur cadette.

Abuelita Mercedes l'avait accepté d'emblée ce qui finit par rassurer totalement Isela, lui laissant le loisir de jouir intensément de ces moments. Finie la cérémonie du champagne de bienvenue elle put entrainer son chéri dans un parcours, on pourrait dire presque touristique, de la grande maison...et comme chaque fois qu'elle y revenait, la jeune femme se sentait parfaitement heureuse et fière de cet endroit merveilleux.

C'était grand, beau et d'un luxe de bon ton où se conjuguaient des styles divers. On trouvait des antiquités mayas ou aztèques, témoins d'un passé fastueux éteint à jamais, des tableaux de grands maîtres, des tapis magnifiques, des fleurs fraichement coupées dans des grands vases ornaient toutes les ambiances de cette fascinante demeure. Elle fit découvrir à Davis la grande bibliothèque et la collection de petits chevaux birmans en bronze que son père affectionnait particulièrement. L'entraîna dans une galerie de portraits dans la meilleure tradition des grandes maisons européennes et le jeune écossais y connut les ancêtres de la demoiselle...ou du moins ceux dont on conservait un portrait.

Il y en a eu quelques uns, surtout ceux de l'époque de la conquête du Mexique qui n'ont pas eu le temps ni patience pour poser pour un peintre...ils avaient d'autres chats à fouetter qu'a jouer les petits maîtres...ce ont mes préférés. Je te raconterai quelques histoires sur eux...des types incroyables...pas tous des exemples de vertu, mais enfin...

Une lueur chagrine et un peu furieuse passa dans son regard à cette évocation. Elle passa doucement la main sur un scabreux poignard en pierre et or.

C'est un couteau de cérémonie. On s'en servait pour des sacrifices humains. Au risque de sembler sauvages aux yeux des conquistadors, les Mayas étaient un peuple merveilleusement développé et plein de sagesse, ils ont bâti des cités de rêves, des pyramides. Ils ont appris à connaitre les étoiles et ont établi un calendrier exact...les espagnols ont détruit leur civilisation...mes ancêtres venus d'Espagne ont bâti leur propre empire sur les ruines d'un autre, splendide au delà de l'imagination...je leur en veux!

Puis, d'un sourire lumineux, elle effaça toute trace de sérieux et se tourna vers Davis. Sans rien dire, ses bras se nouèrent autour de son cou .

Je suis si heureuse que tu sois ici, Davis...je n'aurais jamais cru que ce serait possible.

Elle le regardait avec ses grands yeux sombres, étincelants de joie de vivre mais aussi de ce sentiment qui lui emplissait le cœur...pour lui.

Je vous aime énormément, M. Burningham.

Mutine, elle l'embrassa doucement.

Ne me fais pas un long discours...dis moi que tu m'aimes...c'est plus effectif! Puis après, on ira se changer pour le dîner et rejoindre la famille au salon...mais d'abord, je voulais t'avoir un petit moment pour moi toute seule!

En fermant les yeux, Isela se serra contre lui et soupira d'aise. Le bonheur parfait existait il donc? Oui...sans aucun doute!

La grande-mère d'Isela était adorable , s'il avait pû connaître ses grands-parentes autant sorciers que moldus , Davis n'aurait pas pû les choisir plus gantils qu'elle. Le serpentard était content de voir que sa petite amie avait passé une enfance digne d'une princesse dans ces incroyables lattites et longitudes. Le paysage était tout simplement idylique . D'ailleurs comment l'amour n'aurait pas pû s'imiscer jusqu'ici alors que chacun pourrait facilement croire qu'il était né de ce bout de continent même ??? Non , rien à en redire les gens étaient acceuillants , encore plus civilisés que les britanniques (ce qui n'est pas pau dire) ce qui m'était à mal les badots qui osaient affirmer que ce pays ne se résumait qu'à coups de tequila frappées à en couler à flot.
Au contraire , tout montrait que le père de miss de La-Vega-Parke en tout grand seigneur qu'il assurait avec respect rigoureux sa propriété tout en disposant un amour infini à ses filles. Il rappelait dans un certain sens Thomas Burningham à son fils. Rien à craindre lorsque les deux familles se rencontreraient , chaque couple de parents trouverait l'autre admirable. Puisqu'ayant les mêmes habitudes héraldiques . La seule différence , le manoir des Burninghams était plus imprégné de magie que celui des géniteurs d'Isela. Mais bon , pour eux cela n'était pas important.
Puis après avoir un peu discuté avec mamie Mercedes (le terme "mémé" vieillit beaucoup je trouves , pas vous???) , la main de sa copine se posa délicatement sur la sienne avant de l'emmener d'un bon pas visiter le reste de la maison , enfin les pièces principales pour commencer. Pour les endroits particuliers , restaient à voir quand la verte et argent voudrait les montrer à son homme. D'un regard émue , la vieille dame lui lança un petit clin d'oeil discret face à l'enthousiasme et à l' excitation ressenties par sa petite fille à vouloir tout faire visiter à son amoureux jusqu'au moindre détail. Essayant de mémoriser tout ce qu'il voyait afin de pouvoir faire encore plus bonne figure à sa belle-famille.
La première chose que lui désigna Isela , fut un endroit remplis d'objets anciens d'Amérique du Sud , puis dans une autre pièce avoisinante , se trouvaient des toiles énormes de grand peintres moldus connus (xd , soudoyer le narrateur et il vous donnera chacun des noms) . Pour le reste du mobilier , dans les couloirs , se cotoyait tapis luxueux et autres vases avec un piédestale pour augmenter la superbe de la demeure.
Une nouvelle pièce , une nouvelle surprise. Un "ho" d'ébahissement frappa le jeune homme quand son âme soeur lui révéla l'existence de la bibliothèque familiale. Au moins trois fois plus grande que la sienne. Il ne devait pas y avoir que de simples livres moldus là-dedans , Mrs de La-Vega-parke avec dû ajouter ses vieux grimmoires dans un coin de la pièce aussi. Cela était fascinant. Hé bien , lui qui aimait les livres était servi pour le coup.
Enfin traîné hors du lieu renfermant des siècles de connaissance , le jeune brun fut amené dans un lieu ou était enfermé dans des vitres de verres pexyglaces une grande collection de chevaux birmans fait de bronze. Trouvant sa bouche à quelque centimètres de sa futur fiancée qui regardait sa réaction , il lui donna un petit baiser , ni vu , ni connu par le reste de la famille (normal , la plupart des gens étaient tous au salon) , il ajouta en chuchotant à son oreille.

- Ton père est un excellent numismate. Je ne pensais qu'on pouvait trouver autant d'objets dans une collection. Il à dû commencer étant enfant non???

Après tout le cheval était depuis des millénaires usés pour servir de destrier à son maître ou pour tirer des charettes. Normal que la noblesse y attachait autant d'importance. En plus chaque animal en métal avait été minutieusement confectioné et travaillé. Les moldus qui l'avait fait main était des artistes sans égal. Puis une autte porte l'amena face à une centaine de portraits peints , avec des banquettes pour s'asseoir et mieux contempler les ancêtres de la famille. Chacun avait le style de son époque , mais toujours avec une lueur de fierté charismatique dans le regard. On sentait qu'il ne valait mieux pas défier ses hommes là sous peine de finir estropié ou même enterré à la suite d'un duel tournant court avec comme adversaires , ces individus d'honneur.
Voyant qu'Isela était triste à l'idée que des gens de sa propre généalogie n'est pas tous été des saints , Davis passa une main autour de sa taille , la tête appuyée sur son épaule , en disant.

- Personne n'est parfait , parmi mes ancêtres aussi il n'y a pas eu que des gens biens je penses. Mais ce qui compte c'est que leur descendance peuvent réparer leurs méfaits en vivant , et cela d'une manière un peu différente de la leur.

La jeune femme s'empara ensuite d'un poignard doré , non pour éxécuter son amour (lol , ça ne serait pas logique en plus) mais juste pour le toucher. Sûrement l'un de ces automatismes qu'on adopte pour se rassurer.
Ensuite elle fit le récit de la civilisation sur laquelle les conquistadors espagnols avait fait leur argent. Il était vrai qu'au lieu de tuer les habitants ils auraient pû tout autant cohabiter avec eux et en apprendre plus sur l'or qui les intéressait. Mais l'impatience de l'être humain l'amène le plus souvent à faire des choix pour un but , et dans le cas le plus général à faire les plus mauvais alors que des meilleures l'attendait si seulement il avait agit avec plus de discernement. Mais parlons peu de raison et plûtot d'amour. Car avec ces histoires la demoiselle était quand même assez chamboulée. Alors d'un ton naturel et en donnant un petit bisou dans le cou avant d'avoir ses yeux à auteur de ceux de sa dulcinée , mister Burningham déclara:

- Il est vrai que de ce point de vue leur venue içi n'a pas été très profitable aux voisins. Cependant j'en ais un autre très personnel et différent de ma rationalité ordinaire je dois dire , car s'ils n'étaient pas venu ici je n'aurais pas devant les yeux la personne que j'aime le plus en ce monde. Toi .

Si avec cet aveu sincère Isela ne lui sauter pas au cou pour s'emparer de sa bouche alors le pauvre n'avait plus qu'à changer de prénom. Sentant les petites mains douces de sa chère et tendre se poser sur son cou , elle lui transmit sa joie de le voir au Mexique avec elle. Allala depuis sept ans sa logique infailible l'avait-elle enfermée dans sa tour de verre , transformant ce bel homme en philosophe mûr et raisonné??? Dans cette situation il était comique de voir que le Davis sérieux s'était retiré peu à peu pour laisser place au Davis flaneur et joueur que tenait la jeune femme entre ses doigts et par sa nuque. Puis leurs lèvres s'accordèrent dans un opéra de baisers . A vrai dire dans un long était contenu au moins ce qui correspondait à dix baisers de collégiens. Sauf que les baisers chastes n'étaient pas tout le tmeps au rendez-vous. Et comment être insouciant sans oser mettre à jouer sa langue avec celle de l'élue qu'on aime??? Après ce magnifique baiser révélant l'abstinence dont avait dû fair epeur la demoiselle pour le prendre dans ses bras et lui faire encore plus comprendre qu'elle tenait à lui. Cette dernière lui demanda même de pas faire de longs discours pour ce rare moment d'intimité dans la propriété familiale. De toute façon le vert et argent n'avait pas l'intention d'en faire. Vu que les mots "je t'aime" aurait pû clignoter sur son front à chaque fois qu'il posait les yeux sur la déesse qui s'était faite femme à ses côtés. Son compagnon ajouta hilard :

- Serais-je devenu un vieux sage depuis huit ans passés à Poudlard pour que tu me vois ainsi mon amour???

Redevenu plus sérieux , mais sans l'être totalement , notre ami continua chaque mot pesé à la suite de l'autre et d'une voix douce , sûre et suave , à faire fondre les coeurs de pierre.

- Je t'aime.

Attirant le visage de sa compagne vers le sien , il lui donna le meilleur baiser de son crû (ben quoi un baiser ça se savoures aussi dans un certain sens non??? ). Imprimant sa force et son insondable passion envers la jeune femme qui se laissait faire , ivre de cette sensation fruité et moelleuse que répandait ses lèvres sur les siennes. Appuyée contre lui , Isela ne voulait pas bouger d'un cil contre le torse de son amant. Quoi de plus normal. Rêveuse , il joua avec ses cheveux en affirmant d'un air presque détaché , et pourtant conscient d'être concerné par les évenements tournants autour d'eux.

- Je le sais chérie , et ce petit moment dont tu me parlais , je le voulais aussi , et le voudrais encore dans la suite de notre venue dans ta maison. Etant donné que je connais les usages d'une famille aux moeurs conservatrice , enfin dans un sens limité face à ceux des familles soit disant "pures" , je m'y conformerais et donc je m'habillerais pour le dîner en redinguote . Tu verras qu'elle me va pas mal. Et pour ce qui est de dormir je sais d'avance que je logerais dans un lit séparé du tien.

Isela le fixa d'un drôle d'air , sûrement parce qu'elle devait penser que la tentation était grande pour ne pas qu'il saute sur elle le soir même. Elle avait parfaitement raison , mais de son coté , le jeune sorcier ne voulait pas forcer à le faire trop vite avec sa petite amie avant qu'elle ne se sente prête . De ce fait cette interdiction allait dans leur sens et était l'occasion de tester leur endurance à la séparation physique de l'autre , sans pour autant faire l'amour dans les deux jours suivants. Davis marqua donc une pause avant de continuer d'expliquer ses pensées.

- Seulement je voulais te demander ou se trouver ta chambre , lieu que tu ne m'as pas encore indiqué . Pas pour te rejoindre discrètement dans ton lit comme dans l'acte 3 de Roméo et Juliette , il est trop tôt pour cela encore et puis cela ne plairait pas à tes parents. Mais juste pour t'attendre afin que pour ce qui est des repas ou autre activité en commun nous puissions nous y rendre ensemble.

Car oui si le jeune homme arrivait à montrer qu'il n'avait rien à voir avec les jeunes dépravés de son âge , Luis Enrique n'aurait aucun mal à se faire à une idée de vrai "couple" (sauf pour ce qui est de la principale activité conjugale réservée traditionnelement après le mariage) en voyant descendre son futur beau-fils accompagné de sa fille et accrochée à son bras. D'ailleurs cette image les ravirait bien tout les deux selon leurs avis.