Aubergiste! Une bière!!! [pv Davis! ]

Sous le tissu de ses vêtements, les plaies de Summer s’étaient dissipées depuis sa dernière rencontre avec Davis. Quelques cicatrices étaient demeurées là marquant la peau de la jolie fille des Bahamas mais rien de si grave. Son chemisier satiné d’un ivoire délicat semblait partie intégrante de sa chevelure lise et soyeuse. Son sourire d’ange sur les lèvres, ses pensées démoniaques en action, preuve qu’il ne faut jamais se fier à ce que l’on voit. Son imperméable, préalable à la vie britannique, masquait la chaleur de sa peau de porcelaine. Tout dans cette image était pur contraste : le bleu des yeux de la demoiselle, le ciel d’un gris orageux, l’imperméable et la jupe droite, le sourire angélique et les pensées qui traversaient l’esprit de la demoiselle… Les escarpins de la demoiselle faisaient voler des goutellettes d’eau dans toutes les directions sur le bitume. Ce qui ressemblait à une jupe courte sous l’imperméable suivait les pas des longues jambes fines de la demoiselle… Elle devait arriver avant les autres. Qui étaient les autres? Ceux qui n’étaient pas de son espèce, cde son calibre. Oh et puis non! Un sourire en coin se dessina à travers ses bouclettes blondes, le parapluie protégeant la chevelure délicate de la dernière année… Elle avait rendez-vous et elle ne tolèrerait aucun retard, ni aucune avance des autres personnes qui seraient présentes. La lumière clignotait au loin, ce qui la fit sourire. Pourquoi marchait-elle? Simplement parce qu’elle le voulait.

Ainsi, le son de ses escarpins allaient au rythme de ses bouclettes, si on peut le dire ainsi. Elle souriait, une magnifique soirée l’attendait. Une soirée de plaisirs multiples, une soirée comme elle les aimait et visiblement elle n’était pas la seule à apprécier ces soirées. D’ailleurs, sur la rue se dessinait déjà 4 autres silhouettes qui vinrent se joindre à elle… Le soir était tombé, la lune était montée et Summy avait le goût de jouer comme les quatre autres silhouettes. Aucun son partagé, seul le bruit de leurs escarpins, le froissement de leur manteau, du tissu de leur jupe ou de leur pantalon se faisant entendre dans la nuit. Peu à peu, leurs pas les rapprochèrent de la source de la lumière clignotante, une musique en sourdine s’élevant dans l’air. Ce qu’elles voulaient faire ces quatre silhouette était clair… Avoir du plaisir, s’amuser, s’éclater… Et dieu seul sait qu’elles s’amuseraient. Les quatre silhouettes, cinq avec Summer, arrivèrent près de la porte de l’endroit. Un sourire délicat purement divin se posa sur le visage d’ange de Summer… L’homme la reconnu et la laissa pénétrer dans ce qui semblait être un sanctuaire. Une fois à l’intérieur, sans même un regard, les cinq demoiselles retirèrent leur manteau en un seul mouvement, le chemisier de la jolie blonde allant rejoindre son imperméable et son parapluie au vestiaire. Avoir vu la robe qu’elle portait sa mère ne l’aurait jamais laissé sortir. En effet, la robe noire et courte mettait en valeur les formes de la demoiselle de 17 ans et aurait tôt fait de faire baver quelques représentants de la gente masculine. Une ceinture argentée lui affinait la taille et le reflet satiné du tissu donnait à Summer une apparence de poupée fragile… Les cinq jeunes filles allèrent à leur table habituelle et aussitôt le serveur leur apporta leurs boissons. Elle n’avait pas l’âge pour entrer dans les bars mais bon, personne ne peut refuser quelques liquidités. Pour la première fois de la soirée, les cinq jeunes filles se regardèrent un sourire carnassier sur les lèvres. C’était les vacances, du moins, elles l’avaient décidé, elles avaient le droit de se lâcher. Il y avait parmis le petit groupe Sumer, une serpentarde mais également, 2 filles de Dumstrang et deux de beauxbâtons, les plus fêtardes de leur école. Quelle belle ambassade non? Un jeune fille brune de Dumstrang se tourna vers Summer en pointant un jeune homme brun au milieu de la foule.

-Je te parie tout ce que tu veux que tu ne peux pas l’embrasser avant la fermeture du bar.

Summer sourit, même si elle ne reconnaissait pas le jeune home que la brunette pointait dans l’obscurité du bar, avec toutes ces lumières.

-Si je gagne alors tu devras me laisser ta limousine pendant trois mois.

Elle se serrèrent la main avec un regard complice. Summer prit son verre en main et alla vers le jeune brun ou du mois vers le comptoir où il était, traversant la piste de danse, son drink toujours en main. Summer jeta un regard par-dessus son épaule pour vérifier que la brunette la surveillait toujours. Une fois asse z près de lui, Sumer fit mine d’être heurtée par quelqu’un, qui passait justement dans le coin et renversa son verre sur le jeune homme brun qui lui tournait le dos. Prenant un ton presque sincère, du moins assez réaliste, la demoiselle s’excusa…

-Je suis désolée! Je vais vous aider si vous voulez…

Hé bien maintenant qu'il ne provoquait plus les incidents on pouvait dire qu'ils venaient à lui tout seul , comme des enfants vers leur père. Honteusement une bonne dose d'alcool se renversa sur sa chemise , le dos , le coté et le devant eurent droit à une bonne rasade du liquide. Une chemise de foutue , une rouge en plus... Voilà ce que c'était de mettre une couleur autre que celle des verts et argent en soirée et entouré de moldus trop fêtards. Un bon drink renversé sur l'un des vêtements qu'il s'était payé durant la semaine. Au moins son jean et ses baskets n'avaient rien , c'était déjà ça de sauvé.
Dire qu'il avait pensé courir à la place , mais bon ce n'est pas à coup de footing qu'on peut s'amuser comme un petit fou. Danser était déjà un acte de liberté plus élevée en soi-même du moment qu'on ne se donnait pas de limite en bougeant ses deux pieds et qu'on était accompagné dans ses différentes pas , et cela sur diverses musiques.
Une voix féminine se fit entendre derrière son épaule bien carrée . Si la personne s'excusait c'était qu'elle ne l'avait pas fait exprès après tout. Puis elle était sûrement loin de se douter de ce que Davis cachait dans son jean. . Un tour de baguette et le vêtement ne serait plus vraiment perdu. Bien au contraire. Il n'y avait donc pas de raisons pour perdre son sang-froid , et d'ailleurs pourquoi ici alors qu'il voulait s'amuser.
Bien éduqué il tourna donc la tête et tomba nez à nez (avec un certain décallage en centimètres qui placait son interlocutrice en situation de domination , vu que lui-même était assis sur un tabouret) avec une Summer toute compatissante qui ne l'avez pas reconnu , enfin presque puisque son visage était à hauteur de sa poitrine du coup ... Un atout , en fait en l'occurence deux qui allaient très bien avec la tenue de soirée de la jeune fille d'ailleurs . Regardant son visage pour ensuite admirer le reste de sa tenue , c'est à dire le bas , il ne fut pas étonné de voir qu'elle portait une robe noire assez courte , les mecs en prenaient pour leur yeux. Un vrai délice cette petite. Des éclats de rires indiquèrent que la miss n'était pas venue seule à la soirée , enfin c'était ce que le garçon croyait en voyant un groupes de belles demoiselles hilares. Tiens tiens , la serpentarde Milles s'était-elle vraiment rétamée ou avait-elle tenté une nouvlele technique d'approche pour la chasse aux fringuants mâles?
Quelqu'explication que ce soit , les pupilles bleues de la blonde faisaient face à celles irisées du brun . Tout deux se contemplaient d'un air décontenancé , qui ne fut pas bien vu par ses amies.
Amusé le jeune homme répondit donc:

- Je serais enchanté de voir que tu accordes de l'importance à ma chemise , mais tu sais très bien qu'entre nous tu n'auras pas besoin de la nettoyer. Mais le vouvoyement était sympathique à entendre.

Et tout cela déposé dans un murmure qui pouvait passer facilement pour une tentative de drague d'un homme esseulée face à une inconnue très mignone (Summer l'avait toujours été de toute façon ).

- Que fais-tu là??? En tout cas tu es en grande pompe ce soir , magnifique , Summy , vraiment!!!

Toujours une question discrète. Après tout cela était amusant de communiquer sans que les autres autour entendent tout ce qu'ils se disaient. Les explications sur le pourquoi qu'elle se trouvait dans cette discothèque moldue viendraient tout seule, puisque les fréquenter n'était pas son style . Enfin c'était ce qu'avait compris le jeune homme. La lune n'était pas pleine , elle ne voulait donc pas les manger. Elle était venue de son plein grè se donner à fond et tant pis pour la transpiration. Enfin elle devenait la femme qui n'avait rien à craindre de son intériorité . Une victoire pour elle et pour lui. Le conseil des quatre quant à lui attendait en piaffant d'impatience et de niaiserie le bisou qui était à le but du pari organisé entre la vert et argent et sa collègue de Durmstrang. La seule information qu'elles ne savaient pas c'était que Summer et Mister Burningham se connaissait depuis un certain nombre d'années. Mais là , il ne pouvait communiquer même invonlontairement ces renseignements sur leur amitié romantique , en effet avec une bonne quinzaine de mètres de distance, dur d'écouter aux portes (même si le comptoir en était totalement dépourvu) , encore plus en ne pouvant se servir de leurs atouts magiques qu'elles ne pouvaient pas sortir en public. Même les inventions Weasley ne pouvaient être mis sur la table , de peur de violer la règle fondamentale de leur monde , le secret de leur existence , à eux sorciers et sorcières.

Il y avait quoi des milliers, des centaines de milliers voir des milliards d’hommes sur cette planète, que ce soit du monde magique ou du côté des moldus mais Summer devait tomber sur lui. Visiblement, le destin semblait décidé à la rendre folle! Bien sur, quand on mélange un peu d’alcool, robes courtes et paris entre filles, la soirée promet! Bon, en revenant à l’école, Summer devrait prendre note de ne plus sortir dans les bars moldus sans avoir vérifié au préalable que le second préfet de la maison des verts et argents et le capitaine de l’équipe de Quidditch de surcroit, serait absent. Il est temps de sortir les stylos les amis, nous allons prendre quelques notes de cours de vie : alors toujours vérifier que votre préfet sois absent quand vous sortez dans les bras sans avoir l’âge légal, ne jamais faire un paris avec une fille concernant un gars que vous ne voyez que de dos et qui vous semble familier, ne jamais porter des talons quand on est prêt d’un garçons assis sur un tabouret haut, à moins que ce dernier sois plus haut que votre poitrine. Elle avait une chance sur un million, ou plutôt, en quelque sorte, une malchance sur un million que le garçon que Terry lui avait pointé soit à Serpentard. La Serpentarde sera les dents un faible instant. Décidément, la brunette devait bien rire en voyant dans quel pétrin elle avait mit son amie. Elle allait payer, oh ça oui! Elle aurait son tour, après tout, Terry connaissait peut-être, de vue, le capitaine de l’équipe de Quidditch de son amie et avait sans doute prémédité cette « rencontre ». Après tout, que penserait un capitaine d‘équipe sportive de voir un de ses athlètes, un de ses joueurs, dans un bar alors qu’il n’a même pas la majorité moldue? Mais bon, cela n'était qu'une simple théorie. Si ça se trouve, ce n'était, encore une fois, qu'une simple coincidence.

Le barman derrière son comptoir haussa un sourcil suspicieux en voyant la jolie blonde et le jeune brun discuter, décidément les jeunes étaient de plus en plus étranges. Summer replaça rapidement une longue boucle blonde derrière son épaule visiblement agacée de ce retournement de situation mais elle continua néanmoins de sourire. Jamais la blonde ne se serait attendue à voir Davis là mais elle devrait faire avec. Si elle ne gagnait pas son pari, Terry le lui ferait savoir encore et encore. Aller hop, un petit sourire et on fait comme si de rien n’était!

-Davis!

Summer posa rapidement son verre devenu vide suite au petit incident sur le comptoir. Le tabouret aux côtés de Davis était vide mais la dernière année resta debout, un sourire brillant sur ses lèvres délicatement rougies par la magie du maquillage. Le barman, visiblement habitué à cette manœuvre délicate de renverser son verre sur un représentant d’un sexe opposé tendait déjà une serviette vers le jeune homme. Summer, un peu plus rapide, s’en empara et commença à éponger la chemise de Davis.

-Attends un peu… Je peux très bien me débrouiller tu sais, sans mes tours de passe-passe…

Rapidement la serviette blanche que lui avait passée le barman se teinta de la couleur du drink de Summer, d’un bleu électrique, loin, très loin d’être naturel. Décidément, la poursuiveuse devrait se contenter d’un verre d’eau la prochaine fois qu’elle use de cette technique! Elle posa une main compatissante sur l’épaule de Davis, geste qui n’était pas sans importance. En effet, toutes les filles savent que lorsqu’il y a contact, il y autre chose qui risque de suivre. Mais cette fois-ci, Summer jouait aux échecs et malheureusement pour Davis, il jouait le rôle du pion, pour le moment. En effet, si les filles à l’autre bout de la salle ne pouvait les entendre, elles pouvaient les voir et elles deviendraient vertes de voir Summer poser sa main sur l’épaule carrée de celui qui aurait dut être une figure d’autorité pour la jeune blonde. Summer sourit au compliment de Davis, si on pouvait appeler cela un compliment.

-Merci Davis et je dois te dire que le bleu te vas très bien.

Elle ria doucement, la chaleur de l’épaule du Serpentard réchauffant doucement sa main. Elle devait jouer le rôle de la moldus jusqu’au bout. Elle lui adressa un petit clin d’œil complice tandis que le barman était non-loin.

-Je suis vraiment désolée pour ta chemise!

Une fois le vieil homme un peu grincheux plus loin, partit prendre des commandes, Summer sembla retrouver un peu de naturel.

-Disons que j’en avais marre de ces uniformes difformes de l’école. Le vert argent c’est bien beau mais bon, disons qu’il est bon de se sentir un peu plus féminine et puis, avec quelques amies on voulait s’amuser un peu.

Un petit clin d’œil entendu vint illuminer le visage de la jeune fille.

-Je peux te promettre que je ne ferai rien de mal, du moins ce soir.

Elle jeta un coup d’œil à l’horloge moldue au-dessus du bar. Il était 23 :30. Il était toujours le soir et donc il lui restait encore une demi-heure à rester sage. Dès les douzes coups de minuit, Summer serait libre de sa promesse. Elle fit un léger signe au barman qui lui amena aussitôt un autre verre du même liquide bleu. La demoiselle déposa quelques pièces sur le comptoir, assez pour payer le verre et laisser un peu de pourboire.Quelle chance d'avoir eu un cousin infiltré chez les moldus!

Elle se mordit la lèvre inférieure et croisa les jambes, toujours debout près du bar, son verre à la main, sa chevelure blonde semblant briller sous les projecteurs de la discothèque. Elle prit un gorgée du liquide sucrée de son verre, laissant le liquide frais couleur dans sa gorge, véritable phénomène divin sous la chaleur des projecteurs et de la chaleur dégagée par les danseurs.

-Mais toi, tu fais quoi ici?

*S’il y avait bien une personne qui en devrait pas être ici ce serait toi pourtant.*

Ma foi Summer fut plus sincère quand elle exprima à haute voix son prénom... Heureusement la musique des basses de la discothèque couvrait facilement leur dialogue. Posant son verre sur le comptoir , la jeune blonde se promit de siphoner et d'essuyer la chemise de son capitaine... Ses lèvres étaient bien rougeoyantes , rien à dire question choix du rouge à lèvres elle savait s'y prendre aussi , autant qu'au Quidditch d'ailleurs. Jouait-elle aux allumeuses ce soir ? Car pour quelqu'un étant sang-pur et le revendiquant haut et fort à l'école , elle n'aurait pas du se trouver dans le coin. Au moins sa réputation ne serait pas en danger avec Davis , il n'avait pas pour habitude de trahir ses amis. Loin de lui l'idée de penser à une chose pareille. Mais même si Mister Burningham traitait avec respect son homolgue féminin , il ne pouvait pas empêcher quelques regards sur sa tenue pendant qu'elle s'affairait à rendre sa chemise aussi propre qu'à son entrée . La magie n'était pas là pour régler cet incident cette fois , enfin pas en présence de témoins moldus tout au plus. Néanmoins l'attention toucha le jeune brun , tout le portait vraiment à croire qu'elle voulait sauver cette pauvre chemise coulour sang claire , car elle essuyait avec une sacrée quantité d'huile de coude la tâche sans se rendre compte qu'en appuyant fort elle faisait apparaître quelques plaques rouges aux endroits concernées. Cela disparaîtrait tout seul , comme un doigt gelé tout fripé et qui retrouve contenance humaine sous l'eau froide et la chaleur d'un bon chauffage à proximité.

- Hé bien ... Summer , je dois dire que si j'ai un autre de mes vêtements accidentés je te le ménerais sans problème.

Petit brin d'humour pour calmer le microdésastre qui avait secouait le serpentard toujours appuyé contre le bar. Il savait pertinnement que cela pouvait contenir une interprétation matchiste , sauf que Summer était arrivée à sauver la mise , du coup cela rendait assez bien la réalité du moment. Le chiffon devenait progressivement bleu jusqu'à l'être complétement. Le barman avait été rapide pour le tendre à la miss , un "merci" plein de reconnaissance fut entonné presque en coeur par les deux jeunes adultes sorciers. La calembour sur le fait que le bleu lui allait bien le fit rire allégrement. Les jeunes femmes voyaient en ce signe un pari qui risquait d'être gagnée par leur consoeur de Poudlard , faire rire une femme est normalement bon signe quand un homme lui fait la cour , mais l'inverse est également possible et réalisable. Donc Miss Milles , malgré un temps maximum d'une demie-heure chrono pouvait remporter haut la main ce petit défi. Les doigts de Summer prirent place sur l'une de ses épaules . Summer devait avoir l'air d'une tigresse prête à manger son antilope de loin. Amusé par l'accident qui avait eu lieu le jeune homme n'en était aucunement rancunier pour autant.

- J'espères juste que pour ma prochaine chemise tu ne voudras pas la baptiser.

Un rire franc sortit de la bouche des deux amis , une bonne partie de rigolade fait toujours du bien. Les spectatrices s'impatientait et en même temps ne pouvait décoller leurs yeux de la scène , trop intéressées par les futurs intrigues à venir , débouchant ou non sur un baiser unissant les lèvres des deux locuteurs. Son clin d'oeil suffit encore à raffermir leur intimité amicale :

- Ce n'est rien , tout comme la tienne , ma famille à les moyens d'en racheter , et puis nos petits tours aideront à enlever cette tâche.

Si quelqu'un avait entendu leur échange , il aurait pû croire que Davis était une sorte de monsieur propre omnibulé par la propreté des objets l'entourant dans son quotidien , ou du moins pour un lessiveur expert en la matière , faisant marcher à tout heure sa machine à laver en surveillant constamment les dégrès de la machine pour ne pas qu'elle décolore ou rétrecisse ses habits. Leurs discours était à double sens , eux seuls le comprenait à 100%. Puis Summer passa aux aveux , elle voulait se sentir plus féminine , en un mot plus libre de sa condition. Oui , Davis le savait , elle était tellement lumineuse ce soir. Oubliées les histoires de loups-garous. Tant mieux , cela était époustoufflant à voir , et qui plus est au devant de la scène. Comment ne pas tomber dans ses griffes. Lui promettant qu'elle ne ferait rien de mal , le jeune homme n'eut aucun mal à le croire. Même en ayant été dans quelques préjugés , elle était une personne bonne dans son intériorité. Elle en vînt enfin à la question qui lui trottait dans la tête . Quelle était la raison de sa présence ici ? Souriant avec complaisance à sa voisine , il ne tarda pas à lui vendre la raison de sa venue dans la boîte.

- Je voulais simplement danser.

Ben quoi , en tant que sang-mêlé et fier de sa nature génétique , Davis pouvait être où bon lui semblait sans arrière pensée , à la différence de familles disons plus restreintes sur leurs liens avec la communauté moldue. De ce fait que l'on en vienne à penser que sa place n'était pas dans cette pièce était totalement fausse , un paradoxe même . Son coté sérieux ne l'enfermait pas non dans une cage de verre par Merlin. Quand les personnes arriveraient-elles à s'y habituer. Il n'était pourtant pas un phénomène de foire , juste un jeune homme curieux du monde qu'il avait le moins connu. Cepandant en posant son regard marron sur les autres jeunes femmes qui gloussaient au loin , le pion était sur le point de faire tomber la reine de son piédestal.

- Mais si tu pouvais m'expliquer le rôle que je joues dans la scène que nous jouons en ce moment , disons que ça ne me déplairait pas.

Grillée ou non grillée. Summer allait-elle répondre à sa question en lui murmurant sa réplique à l'oreille , ce qui ne serait pas entendu par les dites femmes éloignées pour comprendre chacun de leur mots ? Ou ne dirait-elle rien en passant directement à l'action. A moins qu'elle nierait , tout était affaire de tactique pour elle maintenant tandis que pour Davis , tout était question de décontraction. Curieuse opposition en cette soirée d'un samedi soir alors que minuit se ferait de plus en plus proche.
Sans blague , ça ne vous rappelle pas un certain conte cette situation? Le prince était-il venu sans le vouloir sauver la belle demoiselle encore une fois en détresse ? Hélas le cheval n'avait pû venir , intoxication alimentaire oblige. Pauvre bestiole quand même... En attendant il venait de commander un diabolo menthe accompagnant ainsi Summer qui commençait à consommer avec modération son nouveau drink , tout aussi bleu que le précédent envoyé volontairement à terre. Le fait qu'elle lui ait tourné proprement autour en tracant sans s'en rendre compte un demi cercle de vide en s'asseyant à son coté était un autre exemple de sa tentative de drague menée maladroitement. Mais bon tout était utilisable pour arracher un bisou à Davis et ainsi glaner la limousine promise en gage.

Aubergiste! Une bière!!! [pv Davis! ] 789392

Aubergiste! Une bière!!! [pv Davis! ] 789392

Décidément, avec le temps, les histories d’enfants, les contes de fées se modifiaient, évoluaient au gré des mœurs et des courants de pensées. Les belles au bois dormant se réveillaient au son de leur réveil-matin, les blanches-neiges mouraient étouffées non pas par la pomme mais par les pesticides et la cire qui enrobait le fruit. Mêmes les Cendrillons des temps anciens s’était mises au goût du jour. Dorénavant, les cendrillons ne se retrouvaient plus en haillons dès que sonnaient les douze coups de minuit mais disons que la princesse ne se ressemblerait plus. La gentille petite adolescente presque trop innocente au regard de Davis, deviendrait la femme fatale qui se cachait en réalité sous ses traits trop doux. Oui, en définitve, les princesses avaient évoluées, tout comme les chevaliers et leur fière monture. En effet, les armures brillantes étaient devenues des pantalons en tissus aussi sombres que la nuit, des chemises à la mode, des cheveux coiffés et stylisés avec goût avaient remplacé les heaumes disgracieux et incommodes. Les montures quand elles, avaient quelque peu évoluées également de leur côté. Ainsi, les chevaux sauvages comme les mustangs étaient devenus des voitures du même nom. Donc oui, les classiques c’étaient réformés, modifiés, actualisés. La romance avait été laissé de côté depuis très longtemps au profit de la spontanéité et de l’instantanéité.

Maintenant que nous avons fait le tour concernant la modernisation des mythes et contes de fées, il faudrait re-situer nos protagonistes dans cette histoire non? Ainsi, si le peux chevalier était présent dans la scène, cela ne serait nul autre que Messire Burningham. Sa fière monture était représentée par son balais de Quidditch sans doute. Il ne restait plus que deux personnages à trouver : la petite princesse et la cruelle sorcière. Ces deux personnages étaient néanmoins joués par la même et unique personne. La douce et délicate petite princesse, la Summer que connaissait Davis, était là, devant lui, tendre et enjouée. De son côté , la cruelle sorcière, la reine habitée de vengeance, attendait patiemment son heure. Cette fois-ci ce n’était pas simplement une façon poétique de parler. En effet, dès minuit, le côté sombre pourrait aisément prendre ses droits.

Un bon côté à cette situation était que Summer n‘avait pas besoin de draguer Davis comme elle aurait dut le faire avec un parfait étranger. Elle pourrait toujours prétexter un fait diverse, une raison futile, un accident (accidentel), pour lui soutirer un baiser. Qu’il le veuille ou pas, elle trouverait bien une façon mais elle devait néanmoins conserver une certaine subtilité, si cela pouvait toujours être possible. Sans aucun doute cela n’était qu’utopie, puisque le capitaine de l’équipe des verts et argents semblait décidé à lui extorquer le plus d’informations possible sur sa présence dans ce lieu où elle n’aurait jamais dût être. Bon d’accord, il était juste de ce demander ce qu’une perle comme Summer faisait dans cette flaque de boue qu’était cet océan de moldus. Davis posait des questions, presque trop de questions. Mais bon, elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, après tout, elle lui avait posé plusieurs questions auxquelles il avait répondu sans aucun détour en lui donnant néanmoins plusieurs informations. D’ailleurs, la jeune blonde avait appris quelque chose de nouveau ce soir là, preuve que l’école est complètement inutile puisque les heures d’enseignements étaient derrière eux, tout comme les bancs inconfortables de Poudlard. Davis venait de lui apprendre, en effet, qu’il savit danser. Ce point était très important puisqu’il donnait un alibi à la demoiselle pour se rapprocher un peu plus de lui, sans que Terry et les trois autres filles ne voient l’erreur qu’elles avaient commise. Et voilà la question qui tue : quel était le rôle de Davis dans cette histoire de filles. Comment le lui dire sans le vexer et sans risquer de diminuer le plaisir de cette soirée. Après tout, Summer, la Summer si douce et délicate ne pouvait dire au jeuen homme le défi qui animait le petit groupe de jeunes filles sans diminuer dans son estime. Et puis, il ne la verrait plus jamais de la même façon. Non, elle devait sauter sur la situation, profiter de ce qu’elle savait. Sans s’en rendre compte, elle vida son verre, qui était presque toujours aussi plein, d’un coup sec, laissant un léger goût d’orange et de limonade en bouche. Elle lui fit à nouveau un clin d’œil amusé et se mit à rire. Elle lui empoigna le bras en battant des cils.

-Et si on allait danser?

Un oui? Un non? Peu importe la réponse de Davis, elle aurait sonné en tant qu’une affirmation aux oreilles de la Serpentarde. Ce que femme veut, Dieu le veut. Pour l’instant, tout ce que summer voulait était certes de remporter son pari mais également, de voir Davis danser, afin de savoir s’il était aussi bon joueur de Quidditch que danseur. La piste de danse était bondée et le temps s’écoulait peu à peu.
(désolée c'est court!)[center]

Summer en disait de moins en moins sur elle ce soir. Mais les quatre filles là-bas ne lui étaient certainement pas étrangères. Sans conteste il semblait faire partie d'un jeu , et il entrait dans la costume du sixième joueur qui n'avait pas eu le temps d'en lire les règles puisqu'on les avait caché avant son arrivée. Il pouvait toujours tenter de comprendre tout seul en grand garçon qu'il était . Après tout pourquoi ne pas se laisser aller , il était venu pour ça non? La jeune femme blonde habillée en princesse invita son aimable cavalier à danser. Attendez il descend de sa monture avant . Ici il terminait son verre de whisky comme miss Milles l'avait fait avec le sien contenant toujours du drink. Lui touchant le bras , geste qui relevait du pur charma , le jeune homme commençait à en devenir accro , les femmes aimaient bien toucher ce qui les entourait , et d'autant plus les hommes qui tournait autour d'elle. Un petit frisson s'imisca le long du dos de Davis , il avait aimé qu'elle pose ses doigts sur sa peau. Il se souvenait d'ailleurs de cette caresse bien après qu'elle ait véritablement pris possession de son membre latéral gauche. Il se leva avec facilité , encore mieux qu'un ressort (les rebondissements en moins certes).
Les miss avaient leurs yeux enflammées , elles devaient certainement être jalouses de la jeune femme , souriant à ces fans desespérés , le jeune homme s'avanca avec son invitée au centre de la piste et là il affirma.

- J'accepte volontiers ton invitation Boucle d'or.

Petit sourire complice avant que les choses frivoles ne démarrent (avouez que vous vous attendiez à l'adjectif "sérieux" ) .Un rythme de dancefloor se fit entendre. Les jeunes gens jouaient donc à exécuter en harmonie les différents pas et déhanchements moldus du moment. Même avec des talons , Summer savait parfaitement défendre sa condition de femme moderne et fatale. Une Héra faite mortelle en quelque sorte et habillée de manière sexye à en faire tomber plus d'un en enfer pour avoir osé posé avec des yeux trop curieux leurs regards sur les formes parfaites de la demoiselle. Ses cheveux fouettaient l'air et rencontraient souvent ceux de Davis . Ce qui les faisaient rire , c'est vrai qu'une attaque de cheveux on en voit pas tout les jours. Bien qu'essouflés par l'enchaînements de mouvements saccadés , le jeune couple de danseurs eut le loisir de se reposer un peu plus avec de la musique latinos , car même véloces et énergies , leurs mains et leurs pieds pouvaient être plus libres de leurs mouvements , qui étaient par conséquents plus amples que les précédents. Bien accordé à sa partenaire. On pouvait sentir la passion s'installer entre eux . Cas étrange , il n'arrivait pas à décrocher son regard du sien. Une nouvelle façon de voir son amie , en quelque sorte , mais en tant que femme sûre d'elle. Les dents blanches réunies dans un sourire d'Apollon , le premier descendant Burningham n'en était pas dérouté pour autant. En plus que Summer ne lui avait pas encore montré les surprises qu'elle lui avait préparé . Ce qui donnait encore plus envie au brun de faire monter la scène d'une barre plus haute. Un rythme salsa endiablé les avaient amené à être souvent en contact , mais le meilleur fut celui du slow. Là ils étaient collés l'un à l'autre , le regard fixé l'un sur l'autre tandis que les mains du gentleman restaient à sa taille , enchaînant de temps en temps qu'elle guillis bien placé afin de rendre l'atmosphère encore plus détendue et mystérieuse. Ses lèvres à la portée de sa bouche. En plus elles n'étaient vraiment pas loin les unes des autres.
Dur de résister , il approcha donc un peu son visage du sien sans vouloir la tenter de l'embrasser. Après tout l'alchimie était importante pour qu'un baiser soit vraiment réussi.
A ce moment les autres filles devaient enguirlander leur collègue d'avoir demandé à Summer de donner un cadeau aussi précieux à ce jeune sorcier . Mage qui avait quand même trois ans de plus que la serpentarde qu'il avait en face de lui. Restait à voir si leur relation prendrait un nouveau tournant et lequel , celui de l'amour après l'amitié , ou celui de la frustration , de la colère ou de la haine. A vous de parier messieurs-dames. Je ne peux pas vraiment m'avancer encore sur la tournée à venir des événements.

C’était trop facile. Quelques danses un léger flirt, voilà tout ce qu’elle avait eu à faire. Décidément, les films avaient raison, pour séduire un garçon, la main dans les cheveux, la main sur l’épaule ou sur le bras étaient des armes de séduction massive. Si un regard pouvait tuer, la blonde qui se trémoussait sur la piste de danse serait morte depuis longtemps. Le techno se dansait bien, surtout que summer avait déjà fait des cours de danse auparavant, comme toutes les autres filles bien élevées. Les cinq jeunes femmes savaient toutes danser bien sur mais certaine mieux que d’autre. Malheureusement pour la brunette, la jeune blonde avec qui elle avait fait son pari comptait parmi ce que l’on pourrait considérer comme étant une des meilleures de son cours. Elle serra les poings, furieuse contre Summer mais également contre elle-même. Elles auraient dû trouver un autre pari ou du moins un autre garçon. Mais comment aurait-elle put savoir que Summer et le jeune brun se connaissaient après tout? Non, en définitive, elle ne laisserait pas son amie gagner si facilement. Après tout, il n’y a aucune gloire à l’emporter quand le défi est trop facile. En définitive, Terry devait mettre les bâtons dans les roues de son amie. Un sourire malicieux se posa sur les lèvres de la jeune brunette. Summer était exactement comme elle et cela était la raison pour laquelle les deux jeunes demoiselles s’entendaient si bien depuis leur plus tendre enfance : toutes deux détestaient gagner quand il n’y avait aucun mérite. Après tout, quel défi y avait-il, quelle difficulté, à draguer un gars qui nous aime bien à l’avance. Terry avait déjà une idée en tête pour ajouter un peu de piquant à cette histoire un peu trop banale voir pathétique.

Pour s’amuser, Summer s’amusait. Qui aurait cru que Davis savait si bien danser. Il semblait être dans son parfait élément et son sourire éclatant en disait long sur ce qu’il pensait de cette soirée en la compagnie de la jeune native du pays de soleil. Sans aucun doute, Summer allait emporter son pari mais c’était presque trop facile. Les danses latines avaient forcé les deux corps à se rapprocher indubitablement mais quand viendrais le coup de grâce? Les paris étaient lancés, les jeux étaient faits. D’ailleurs les dernières notes de la chanson se transformaient en un silence bref de quelques secondes avant que les premiers accords d’un slow délicat et suave ne se fassent entendre, accompagnée d’une voix douce et romantique. Il était presque dommage que Summer ne puisse informer Davis du pari dont il faisait partie malgré lui. Après tout, tout le monde sait bien que lorsque la personne est avisée du pari, l’entente ne tient plus. Le regard de ciel confrontait celui du préfet et soudainement, quelque chose sembla se tisser entre eux, pendant que les accords musicaux du slow se succédaient. Quelque chose de bien ou de mal? Seul le temps le dirait. Comme le slow l’exige, ils étaient si près l’un de l’autre que leurs lèvres n’étaient qu’à quelques centimètres de distance. Soudainement, un éclair d’un rouge vibrant fut capté par l’iris de la Serpentare. Terry s’était levée et approchée d’eux. Elle toucha doucement, du bout du doigt, l’épaule dénudée de son amie. Elle sourit doucement à Summer et se retourna vers Davis.

-Désolée, je dois t’emprunter Summer un instant.

Décidément, les jeunes filles étaient de moins en moins portées à écouter les membres de la gente masculine puisque Terry avait déjà prit le bras de Summer. Cette dernière soupira et repoussa un mèche blonde en se retournant vers davis.

-Je reviens.

Terry emmena donc Summer dans un lieu où seules quelques privilégiées pouvaient entrer : la salle de bain des filles. Une fois entrée, Terry lâcha Summer en croisant les bras.

-Je suis prête à hausser la mise. On augmente le défi.

-Tu sais bien que je ne dit jamais non.

La véritable Summer venait de faire son arrivée. D’ailleurs, Terry, après un petit sourire attendu, poussa un petit papier vers son amie blonde. Elle ne pouvait pas le dire à voix haute avec toutes ces moldues dans les alentours. Le papier s’enflamma soudainement après la lecture. Personne ne devait le savoir. Une petite poignée de main secrète, poignée e main qu’elles avaient travaillé durant leur jeunesse, avant de sortir et voilà mademoiselle Summer investie d’une nouvelle mission. Il faut néanmoins préciser que la première tenait toujours. Elle retrouva aisément Davis au centre de la foule avec sa chemise écarlate.

-Je suis vraiment désolée, elle voulait simplement me parler. Des trucs de filles.

D’ailleurs, Terry était retournée s’asseoir avec les autres filles, bavassant de tout et de rien, savourant son drink aussi coloré que celui que Summer avait précédemment. La chanson si belle et romantique se finit pour être remplacée par une autre chanson plus rapide, au tempo accéléré, digne des grandes boites américaines.

-Et si on prenait une petite pause?

La blonde prit doucement Davis par la main, l’attirant à des divans confortables un peu plus loin, dans ce qui semblait être un petit salon privé, déserté par les clients. Loin des regards, Summer fit apparaitre un bouteille de fort avec une étiquette manquante mais également deux verre à shooter. Une étincelle brilla doucement dans son regard.

-Je te propose un jeu très simple. Action ou vérité. En d’autres termes, vérité ou un verre si on ne veut pas répondre à la question ou action. Mais je te préviens, c’est loin d’être bon. Je te laisse commencer. Je dis action.

Que c'était rageant qu'on vous dérange pendant un bon moment. Surtout quand votre corps entier réagissait à une nouvelle attirance en vous l'informant par quelques rougeurs , tremblements , regards plus poussés sur votre cavalière , à vous rappelez sans cesse son toucher , voire son visage encore plus beau que d'habitude , d'une nouvelle luminosité , une cachée par un sentiment d'amitié extrêmement fort. Cette fille aurait pû attendre la fin de leur slow pour les déranger ensuite. Mais voilà comment une gourde dérangeait le prince vert et sa cavalière. Un acte impardonnable d'enlever à une personne un sentiment nouveau par rapport à une autre . Cette femme devait apprendre les bonnes manières , jamais elle ne serait l'épouse d'un jeune lord , trop mal élevée pour. Et Summer qui se laissait prendre gentiment par le bras sans ne rien dire , ou tenter de se débattre. "Je reviens" , voilà ce qu'on lui donnait comme excuse... Mince et décevant , soupirant le jeune brun alla s'asseoir dans un fauteuil le regard noir. Qu'était-il ce soir , un clown destiné à faire rire le public , qu'on voit en public mais qu'on ne fréquente plus au lever du jour ? Se laissant aller dans des fossés de mauvaise humeur , Davis se sentait telle une marionette prisonnière de son théatre et de son propriétaire. Mais il était libre , il pouvait partir s'il voulait après tout . Les demoiselles avaient disparues dans la pièce faite pour les pomponages. Parlant d'un je ne sais quoi qui n'était pas là pour le détendre. Flûte , on a pas idée d'abandonner un si bon garçon à des caprices féminins à moins de vouloir lui faire du mal.
Quels imbéciles ces danseurs , à danser comme des automates ... Mais non ils n'y étaient pour rien , et alors. La colère a toujours été un sentiment sans raison à ce qu'il me semble. Passer ses nerfs n'aurait pas été une mauvaise idée , si ce n'est qu'il savait se tenir en société et que du coup elle restait encore mieux enfermée dans ses poumons , ne pouvant se départir si facilement.
Passablement éméché , et énervé de plus belle par les paroles de Summer , il ne jourait plus le rôle de jouet :

- Ah oui et elle ne pouvait pas attendre la fin du morceau comme par hasard. A quoi joues-tu Summer ??? Je me moques de vos trucs de filles , je ne suis pas un animal de laboratoire à qui on voit quelle réaction il à a tel ou tel produit.

Ce comportement était insupportable , un on le dérangeait , deux on ne voulait pas l'informer de la situation et on essayait de mettre comme si de rien n'était cela sur le dos de la solidarité entre des personnes du même sexe. Non ce n'était pas la Summer qu'il connaissait , elle , elle se serait battue , défendue , au lieu de s'écraser gentiment. Il n'était donc qu'un objet ce soir , pas un être humain , ses yeux bleus ne le regardait plus de la même chaleur que tout à l'heure. Là , il ne voyait plus son reflet , juste une coquille qu'on charmerait son âme ni émotion.
Si on prenait une petite pause ??? Et si le grand brun partait plûtot , pas la peine de perdre son temps à ne plus êtes considéré comme un homme , condition non séparable de son rang se sorcier. Se levant il s'apprêtait à quitter la boîte quand la blonde s'empara de sa main. Son estomac aimait le faire souffrire en ce moment . Il n'était pas bien et en même temps ne voulait pas rechigner à son contact. Apaisant invonlontairement sa colère. Mais il voulait la garder , qu'on joue carte sur table cette fois. A moins qu'on veuille encore le manipuler à sa guise. Ils s'assirent dans un salon très prisé de clients qui devaient être V.I.P. Ayant pris au passage une bouteille , elle se munit également de deux verres. Le saoûlait devait faire parti des festivités des cinq , et si elle aussi rigolait bien intérieurement de lui??? Après tout César s'était bien fait assassiné par Brutus , pourquoi sa meilleure amie ne pourrait-elle pas l'humilier devant des moldus ? Et en plus elle voulait jouer au jeu action et vérité , en lui laissant le choix de lui faire faire ce qu'il voulait , baffer l'autre fille ne serait pas mal. Ca lui apprendrait à mettre son nez là où il ne devrait pas être originellement. Mais Davis eut une meilleure idée pour stopper ses sombres projets et lui donner satisfaction ou non du moment évaporé par l'intervention de la fée carabosse (Terry quoi ) :

- Très bien , prouves moi et avec sincérité , si tu as ressenti quelque chose pendant le slow de tout à l'heure , et si tu ne le fais pas , tu n'auras plus le droit et cela de toute la soirée à parler avec ta complice.

Voilà les dés étaient jetés , rester à voir si Summer étaient vraiment prête à marcher sur des charbons ardents , sous peine de se brûler en commençant les pieds , et le reste par la suite. Un bon moyen de mettre en plus d'écarter la mauvaise influence de sa dite amie sur elle et de la faire perdre à son défi si jamais elle le titillait trop comme tout à l'heure en ayant permis l'intervention de l'autre fille.Les pupilles de Davis , elles restaient néanmoins froides . Il n'y avait plus l'ombre d'une joie dessus. On peut jouer avec le physique d'un individu , mais pas avec son coeur , et encore moins avec son honneur.

Comme si les autres clients avaient compris ce qui se déroulait, ils avaient déserté ce petit coin du bar où les deux représentants de la maison du serpent se trouvaient. Soudainement, c’était comme si on avait mit deux serpents dominants dans le même vivarium avec une seule souris pour les deux. Les méninges , les cerveaux roulaient à toute vitesse et leur regard respectif en disaient long sur ce qui se passait dans leur boîte crânienne. Davis savait-il que la jeune femme qu’il était devant lui était loin d’être une gamine, une première année? Peut-être mais il semblait penser, qu’en voyant la poursuiveuse, elle serait la même que celle qu’elle était lorsqu’ils se voyaient dans les couloirs sombres et froids de Poudlard. Ici, elle était libre, elle voulait faire ce qu’elle voulait quand elle le voulait, mais voilà, le capitaine semblait décidé à jouer les rabats-joies. Après tout, Summer n’avait pas de compte à lui rendre. Ils avaient dansé, point. Dansé et pris un verre ensemble voilà tout. Elle, elle n’avait rie fait, mis à part poser sa main sur son épaule et rit. IL s’était penché vers elle, IL avait mené la danse. Tout n’était pas uniquement de la faute de Summer. Terry était simplement venue lui dire quelque chose, c’est tout et Davis lui tombait déjà dessus. D’ailleurs les quelques phrases qu’il avait dit prouvaient clairement qu’il avait des remords, des regrets mais surtout qu’il était déçu. Alors là, tant pis pour lui.

Les mots de Davis finirent de lui tordre le cœur. « Très bien , prouves moi et avec sincérité , si tu as ressenti quelque chose pendant le slow de tout à l'heure , et si tu ne le fais pas , tu n'auras plus le droit et cela de toute la soirée à parler avec ta complice. » Alors, même si ce n’était sans doute pas le cas pour elle, Davis avait sentit quelque chose. Ce devait être cet alcool salvateur qui avait empêché Summer d’avoir une quelconque émotion. La serpentarde réfléchit tentant de mettre de l’ordre dans ses idées. Elle qui avait espéré une soirée entre amies, avec un drink à la main, riant et draguant, elle se retrouvait fort déçue. Mais la soirée était encore jeune. Du moins, elle le pensait car, pendant son raisonnement, le premier coup de minuit se fit entendre. Il était déjà minuit, heure pour Cendrillon de quitter le bal. Du moins ce présent bal car une atre discothèque attendait les cinq demoiselles. Deuxième coup : la blonde ouvrait la bouteille sur la table en verre. Troisième coup : elle se verse un verre et repose la bouteille. Quatrième coup : elle porte le verre à ses lèvres. Cinquième coup : elle boit le verre en entier et repose le verre. Sixième coup : elle sort un bout de papier et un crayon et laisse une note à Davis, face cachée sur la table. Septième coup, elle inspire profondément en passant sa langue sur ses lèvres cueillant quelques gouttes d’alcool. Huitième coup : sa voix se fit entendre, son regard fixant la table translucide.

-On se revoit à Poudlard Burningham.

Neuvième coup, elle prend son sac à main et au dixième se lève doucement. Plus que deux coups de la grande horloge. Les deux dernier coups restaient néanmoins à venir. Déjà, la demoiselle se frayait un chemin vers la sortie, sa robe noire se fondant dans l’obscurité tandis que ses cheveux blonds brillaient dans les ténèbres. Ce qu’il y avait décrit sur la note? Non, ce n’était pas lA’dresse de la demoiselle ni même sa chambre d’hôtel. Non seulement quelques lettres formant un mot anglais « sorry ». elle était sincèrement désolée et cela, sans doute pour la première fois. Une fois à l’extérieur, la demoiselle soupira. Son manteau était resté à lintérieur et elle n’avait vraiment pas le goût d’entrer à nouveau. La pluie commença à tomber en une douce bruine mais bon, après la sensation brûlante de l’alcool dans sa gorge la fraicheur de la pluie sur sa peau lui faisait le plus grand bien. Elle s’adossa au mur un instant près de l’entrée.

La réponse de la jeune femme se fit attendre avant de tomber , pire qu'une sentence sur un criminel . "On se revoit à Poudlard" , ces quelques mots sonnaient comme un affront , comme s'il n'avait pas été assez bien pour elle cette nuit . Et une fois à l'école , ils joueraient les parfaits inconnus , wouah quel cadeau. Mais il avait vu juste , elle s'était servi de lui comme acteur d'une scène qui n'était là que pour divertir les autres femmes. Et maintenant elle partait en le laissant seul , lui , la bouteille et les verres , partagé entre la tristesse d'être abandonné ainsi sans avoir de véritable réponse à ces questions et le réconfort de na pas avoir été l'attraction de rigolades féminines et qui plus d'écoles étrangères , car il n'avait jamais vu auparavant ces demoiselles à Poudlard. Pour qui se prenaient-elles d'ailleurs celles là , elle auraient leur compte pour lui avoir fichu sa soirée en l'air. Le mot que Summer avait laissé attisa sa curiosité , prenant avec délicatesse le papier comme si c'était s'agit d'un verre qui ne demandait qu'à se briser , il déchiffra quelques lettres formant un léger "sorry". Elle avait donc des remords. Finalement la Summer qu'il connaissait avait pris le pas sur l'autre , s'était-elle rappelé divers bons souvenirs qu'ils avaient eu ensemble. Il ne pouvait plus lui en vouloir , elle avait agi sous pression d'avis extérieurs au sien. C'était sur ses "collègues" qu'il devrait jeter son courroux , sentiment qui avait un goût drôlement amer. Mais la serpentarde lui avait laissé les instruments pour tout faire , elles ne pourraient pas user leurs baguettes en public et n'échapperaient pas à leur humiliation , comme lui y avait eu droit quelques secondes auparavant pour avoir refusé de participer à sa propre perte. Il était libre , et il allait en découdre avec les miss. Pas besoin de magie qui révélerait sa nature à coup sûr , pas besoin d'être violent non plus , cela est la qualité des barbares. Il était un gentleman et ce serait bien poliment que serait exécutée cette vengeance. Un témoin avait assisté à ce qui aurait pû être la fin d'une dispute et de sa petite voix il interpella le jeune homme.

- Excusez-moi monsieur mais votre petite amie à oublié sa veste dans le couloir , enfin comme elle se dirigeait vers l'entrée de la discothèque . J'ai pensé qu'il serait avisé de vous le signaler.

- Merci monsieur.

Le garçon de café tourna les talons , laissant un Davis plus déterminé que jamais. Il saurait si miss Milles voulait de lui ou non , après tout il ne pouvait la forcer à tomber sous son charme . Elle avait peut-être peur de mettre fin à leur amitié pour passer à une relation basée sur la fidélité ou un autre sentiment. Pourtant des millions de personnes arrivaient à devenir amoureux après s'être cotoyer en tant qu'amis , alors pourquoi pas eux. Pourquoi n'auraient-ils pas le droit à leur histoire. L'avenir serait au rendez-vous. La bouteille d'alcool à la main , le jeune homme la déboucha et arrivant près du comptoir , le jeune homme fit mine de se prendre les pieds dans le tapis avant d'arroser complaisément les petites garces qui avaient voulu se jouer de lui. On n'est pas un serpent pour rien.

- Désolé mesdemoiselles , la prochaine fois je ferais plus attention.

Ce qui était équivalent à un " j'ai décelé votre petit jeu , partez avant que je me fâches vraiment". Cela lui donna du beaûme au coeur , il n'avait plus de raison d'avoir les nerfs étirés , elles par contre , vociféraient et tempéraient , essayant de reprendre leurs robes fichues. Et ça le serait certainement pour toute la soirée , dur d'attirer de jeunes garçons avec un robe tâchée alors que d'autres miss plus propres seront sur la piste. Voilà ce que c'était de se payer la tête d'un homme qui ne le méritait. Une vengeance bien préparée , sans tomber dans les virulences théatrales , sous le couvert d'un accident et sans briser la dite bouteille qu'il posa avec attention près de la table du comptoir. Les coups de minuit se faisaient de plus en plus pressants. Le pingouin (le serveur de tout à l'heure) lui tendit le pardessus de Summer avant que lui-même ne pousse la porte du pub. En la cherchant sur le coté il ne mit pas beaucoup de temps avant de l'apercevoir , à moins de deux mètres de lui. Il avanca vers heure , sans colère , sans naïveté non plus . Il était un homme face à une femme pour qui il avait eu une attirance , allait-il la coincer comme n'importe quel badaud l'aurait fait ? Non , il restait fidèle à lui-même et ne voulait pas lui manquer de respect. Néanmoins l'une de ses mains se plaqua contre le mur qui recevait toute l'eau de la pluie qui coulait. La chemise de Davis elle-même commençait à l'absorber , il n'avait rien pris pour être protégé de ce revers climatique et ne comptait pas se servir de sa baguette face à des moldus qui passeraient par là l'air hagard. Approchant son visage de celui de la jeune femme , il resta à une bonne quinzaine de centimètres d'elle , avant de s'adresser à elle sur un ton suave et sûr de lui.

- Summer ... Tu m'as dis être désolée. S'il y en avait un qui devait l'être également ça serait moi , je n'avais pas le droit de te crier dessus comme ça... Tu es aussi humaine que moi. Je ne te demande rien , à toi de faire ce que bon te sembles... Je n'ai pas à décider pour toi de tes actes.

En effet , son bras droit restait en retrait avec la fourrure de la jeune femme collée contre , lui laissant une porte de sortie si sa présence lui était vraiment insoutenable. L'embrasserait-elle ??? A voir , elle était aussi capable de lui mettre une baffe , ou même juste lui prendre la main pour lui signifier son affection et peut-être une chance de sortir avec lui. Mais cette décision serait sienne , il lui laissait le jugement. Avant dernier coup , les quatre autres filles sortirent de la boîte , étonnées par la scène. Ravies de voir une Summer en si mauvaise posture alors qu'elle était à un doigt de gagner son pari ou plûtot d'un gong . Plus que quelques micros secondes , et c'était à la jeune blonde de faire part de ses objectifs à son ami brun . La passé entrerait-il en compte pour qu'elle s'intéresse à lui ??? Ou préférait-elle tout simplement le laisser ici prête à danser avec n'importe qui et tant pis si mal s'ensuivait . Tout les hommes ne sont pas des anges. Juste fallait-il voir quand l'un d'eux frappait à votre porte et désirait vous protéger des ses ailes incandescentes contre les maux de cette terre.
Miss Milles était en pamoison , mais elle seule prendrait les commandes de son existence . A elle de voir si elle préferait de fausses joies aux vraies en vivant des amourettes sans intérêt qu'elle ne pourrait jamais concrétiser de par sa nature invonlontaire revenant au galop chaque mois. A elle de voir si elle préférait encore fuir à toutes jambes dans un monde d'humains normaux qui ne lui serait d'aucune utilité ou être avec quelqu'un pour la soutenir quotidiennement et régler un jour définitivement son problème lupin et sans faire du mal à son corps en restant dans l'univers des siens... Paradoxe , quand tu nous tient. Accepter ou refuser , telle est l'épineuse question.

Il pleuvait de plus en plus mais Summer s’en foutait. Davis avait prit la peine de sortir, de la trouver. Il s’inquiétait pour elle, de plus en plus. Elle devait vraiment faire pitié à voir et sans doute était-ce la seule raison pour laquelle Davis se tenait si près d’elle-même si cela lui sembla soudainement être plus loin. On peut sortir Poudlard de la fille mais pas la fille de Poudlard et elle s’entêtait sans arrêt à voir Davis comme le capitaine de son équipe de Quidditch, somme son préfet. Mais peut-être que dans le fond, il était un peu plus que ça? Après tout, il était un jeune home, un représentante de la gente masculine et elle, une jeune femme. La chemise de Davis devint plus foncée au fur et à mesure que le tissu absorbait l’eau. Vu de loin, les deux Serpentards ressemblaient vraiment à un macho qui tentait de séduire la fille de la soirée, sa proie d’un soir mais bon. Summer savait que ce n’était pas le cas, voilà ce qui était important. D’ailleurs, davis tenait le par-dessus de Summer mais la demoiselle semblait fermement décidée à avoir ce qu’elle méritait : la pluie fraîche qui lui tombait dessus et qui la rendrait surement malade la semaine prochaine. Mais bon, comme on dit, il faut vivre le moment présent et oublier tout du futur. Davis avait une voix suave, douce et confiante et d’ailleurs, ses propos semblaient corroborer le fait qu’il lui pardonne. Jamais elle ne l’avait vu agir ainsi avec quiconque. Il était si près qu’elle aurait put dire de quelle marque était l’après-rasage du préfet de Serpentard. C’était un parfum délicat, typiquement masculin qui subsistait malgré la pluie. L’espace d’un instant, quelques secondes à peine, le temps d’une inspiration, elle ferma les yeux, se laissant porter par les derniers sons de la voix de Davis, par le son de la pluie qui tombait sur Londres. Ce fut une goutte de pluie qui lui tomba dans le dos qui la fit ouvrir les yeux en sursautant. N’y a-t-il pas de plus désagréable sensation! En sursautant, cependant, comme elle était trop près de Davis, ses lèvres effleurèrent la joue du jeune homme. Aussitôt, le douzième coup de minuit, l’ultime, résonna dans toute la ville grâce à Big Ben. Cela ne prit pas une seconde que Summer sentit quelque chose de métallique se former dans le creux de sa main. Elle avait embrassé Davis sur la joue, mais elle l’avait embrassé, remporté le pari. Elle se mit à rire malgré elle.

-Pour me faire pardonner je t’emmène faire un tour.

Elle reprit son sérieux un instant tâchant de lui expliquer ce qui se déroulait pour ne pas qu’il lui en veuille.

-Je dois t’avouer quelque chose.

Elle sentit sur elle, le regard brûlant de rage de Terry mais Summer conserva néanmoins son regard fixé dans celui de Davis.

-J’avais parié avec Terry. Rien de bien méchant, je t’assure. Je devait simplement t’embrasser avant minuit. Mais je ne savais pas que c’était toi…

Étrangement, elle aurait voulut se serrer contre lui, profiter un peu de cette chaleur u’il semblait dégager. Mais était-ce simplement de la chaleur humaine ou était-ce une chaleur dégagée par la colère qui hantait Davis. Il lui en voudrait c’était clair. Elle posa une main sur son épaule.

-Mais ça m’a permit de voir une autre facette de toi, une facette très différente de tout ce que j’ai connu de toi à Poudlard.

La pluie se fit soudainement plus forte, créant un bruit tonitruant sur l’auvent du bar. Les deux étudiants se retrouvèrent avec les cheveux dégoulinants de pluie, leurs vêtements leur collant à la peau. D’ailleurs, au loin, le tonnerre grondait et la lumière des éclairs était perceptible. Summer dût presque crier pour que Davis l’entende.

-Ça ne vaut pas la peine de parler ici.

Elle se mit à rire, il n’y avait vraiment qu’elle pour avoir une chance comme celle là. Elle lui prit la main solidement, peut-être un peu trop solidement pour une fille de son gabarit et l’entraîna dans une ruelle non-loin où se trouvait la limousine. Avant d’entrer dans la limousine elle se retourna. Soudainement, ce fut comme si elle voyait Davis différemment et quelque chose, peut-être a pluie tout simplement et l’ambiance que cela donnait à la scène la poussa à poser un geste qu’elle n’aurait jamais, au grand jamais songé auparavant. Elle posa sa main sur sa joue et l’embrassa sur les lèvres tendrement, sentant la pluie couler sur la peau de son visage, sr leurs lèvres soudées en un baiser au goût sucré. Mais Summer ouvrit les yeux et vu que Davis était encore à une légère distance d’elle. Ils ne s’étaient pas embrassés. Parfois, la pluie ou votre imagination peuvent vous jouer des tours. Elle entra dans la limousine, forçant Davis à la suivre.

-Je suis désolée si je t’ai forcée la main, mais tu restais dehors et tu allais prendre ton coup de mort. J’aurais eu encore une plus mauvaise conscience.

Elle lui sourit naïvement, tâchant d’effacer les images que lui avait imposé son imagination auparavant.

-Je veux vraiment m,excuser pour tout, pour la soirée et tous les coups que j’ai put faire. Je suis désolée!

Face à cette échange presque muet , en vue d'un public retenant son souffle , nos deux amis se fixaient intensément , l'un attendant la réaction de l'autre . Davis attendait , restait à Summer d'agir comme bon lui semblait. A elle d'être en colère contre lui et de le gifler , à elle de lui pardonner en se jetant dans ses bras , à elle de l'embrasser si elle en avait envie , à elle de partir tout de go avec ses amies et de se moquer de lui au loin. Tellement de possibilités réunis dans le dernier coup de l'heure fatale , celle qui allait déterminer le reste de leur année et peut-être de leur vie. Seraient-ils amis à la fin de cette soirée , amants , adversaires ? Les gouttes elles passaient de plus en plus à l'intérieur de la chemise du jeune homme qui avait de plus en plus de mal à se tenir debout en proie à un froid glacial croissant. La veste de la serpentarde attendant d'être vêtue se couvrait toujours plus d'eau , l'eau ça mouille , le tissu ca gonfle , et le résultat n'est pas très reluisant. Bref , la jeune femme aurait une bonne ocassion de renouveller d'un autre vêtement sa garde-robe qui devait être bien étendue avec la robe que portait la miss sur elle , preuve était faite que Summer était et restait une jeune femme splendide. Cela faisait tellement longtemps qu'il lui répétait ses mots , qu'il ne pouvait ne pas s'être trompé avec ce qu'il avait vu ce soir.
Frissonant , le vert et argent aurait pû croire qu'elle allait se jetait dans ses bras . Mais ce faux mouvement , naturel , de son ignorance , se transforma en une bise assez innocente. La princesse embrassait son prétendant sans l'avoir voulu , mais sans vraiment partir en courant devant lui. Cet incident devenait donc une dose de bonheur douce.
Un bruit de chaussures se fit entendre sur le bout du trottoir alors que le temps commençait à se gâter. Une clé était tendue à sa connaissance blonde. Elle avait remporté son pari sans que lui le sache.
Ce moment de trouble mit quelque peu fin à leur regards enflammés , éteints par ce revirement innatendu pour eux deux. Enfin , elle n'était pas courroucée , ni revancharde.
La raison de ses actes nocturnes lui fut donnée sans trop d'attente à la suite de sa victoire amicale sur son amie nommée Terry en lui posant une main sur son épaule , voulant le rassurer que finalement elle ne lui avait jamais voulu aucun mal... Il avait agi en pure brute , et commençait à rougir de honte en y repensant. Quel gentleman aurait agi ainsi face à une mademoiselle aussi troublante? Mine de rien il avait envie de la prendre dans ses bras pour lui signifier sa confusion , lui prouvait qu'il l'aimait toujours autant , avec un certains zeste en plus.

- Bon , j'acceptes ton tour alors.

Tour , qui n'était pas comme vous l'avez compris une promenade dans la rue mais une petite virrée en voiture. Et en limousine , trophée de l'exploit de Summer face à sa rivale : Hé bien , il n'était pas encore habitué à ce bijou des bolides moldus , mais il finirait par s'y habituer , aussi bien que l'avion. Le bateau n'était pas encore dans ces moyens de transports fréquentés , juste connus de vue ou de réputation. Elle le laissa pantois en disant qu'elle avait vu une facette de plus de lui en dehors de l'école. Ce qui le rendit plus coupable et en même temps fier de lui . Heureux d'avoir pû lui montrer qu'il dansait assez bien , et trsite d'avoir réagi comme n'importe quel homme sans manières envers sa campagne. Mais ils n'étaient pas en couple , alors pourquoi sans prendre à elle aussi méchament. Zut , son estomac commençait à s'emballer. Léger et lourd en même temps. Que lui prenait-il ?

- Tu n'a pas été trop mal non plus.

Rire partagé avant qu'elle ne s'empare de sa main pour le conduire à la dite voiture. Puis il eut un vision , lui et elle enlacés d'une manière langoureuse. Souriant sans ennuis , sans problèmes , d'un éclat innéluctable de bien être. Son imagination se rebellait contre les efforts de combattre ce désir croissant en lui. Cette bulle de dégrés ne cessant de devenir à chaque fois plus brûlante en se répendant à chaque petit coup dans une partie de son corps bien délimité. Son coeur faisait du 150 à l'heure.
L'entraînant à sa suite dans le véhicule , la jeune femme lui sourit en lui présentant de rechef ses excuses. Ses yeux semblant attirer les siens à chaque battements de cils de leurs parts. Qu'avait-il , il avait envie de la prendre avec toute sa force et de la laisser profiter de son torse à fond.
Ils proches , trop proches pour ne pas sentir ce petit mouvement d'énergie les liant l'un à l'autre. Souriant d'un air mal à l'aise à cete situation qui était plus qu'étonnante pour eux... Il ne voulait plus détacher sa main de la sienne. Et sans le vouloir il lui sembla que Summer se rapprochait invonlontairement de lui alors qu'il faisait pareil. Leurs bouches était approximativement passées de 20 centimètres de différence , à 15 puis à 10 , jusqu'à 2. Murmurant le jeune homme comprit qu'il avait reçu la flèche de Cupidon quelque part et quelle avait atteint sa cible .

- J'ai terriblement envie de t'embrasser Summer , je ne sais pas quelles en seront les conséquences . Mais ça m'est égal si tu ressens la même chose que moi.

Goût fruit rouges des lèvres posées avec ardeur les unes contre les autres , en toute simplicité. Ce baiser était sincère. Peut-être que cela les avait attendu depuis longtemps , Pré-Au-Lard , la cabane , et si cela n'était pas des coïncidences , et les petits mots humoristiques échangés avant chaque entraînement de Quidditch.
Les deux jeunes gens semblaient être aux anges. Davis rompant le contact en premier , au cas où Summer serait insatisfaite de ce vrai premier essai.

Le manoir était grand, immense, colossal mais dans une des chambres se trouvaient des adolescentes tout ce qu’il y a de plus normal, du moins pour des sorcières. Une seule chose détonnait dans ce tableau : l’alcool de la réserve parentale qui coulait à flot, les demoiselles se passant les bouteilles en riant. Summer avait toujours adoré la sensation de l’alcool lorsque le liquide descend dans la gorge et que sa chaleur se répercute jusque dans les lobes des oreilles et le moindre des cils. L’alcool que les adolescentes avaient trouvé, était loin, très loin de ressembler aux jus de fruits vendus du côté des moldus. Les boissons avaient été achetées ici et là à travers le monde et pas seulement dans les endroits bien fréquentés. Il faut l’avouer, les demoiselles ne s’étaient pas privé de célébrer leurs vacances improvisées avant même de sortir dans le bar. La raison pour laquelle elles étaient arrivées de trajets différents, qu’elles s’étaient rejointes sur le chemin était simplement pour rassurer leurs parents respectifs.

Aussi bien dire que, dans l’état où était Summer, la demoiselle était plus ou moins présente psychologiquement ou du moins avait un eu de mal à discerner le bien du mal. Elle rêvassait depuis le début de la soirée et sans doute était-ce ce qui l’avait poussé à accepter le pari de Terry. La tête de Summer tournait quelque peu lorsqu’elle était entrée dans le bar légèrement enfumé et la pluie semblait avoir contribué à faire dégriser la jeune femme mais l’alcool continuait à lui jouer des tours. Les sièges de la limousines étaient0ils en cuir, en tissu? Elle n’aurait jamais put le dire. La seule sensation ou plutôt les seules sensations que Summer pouvait clairement ressentir mis à part la fraîcheur de la pluie et la robe qui lui collait plus que jamais c’était simplement une peau avec une chaleur douce, légèrement collante dû à l’humidité de la pluie et du climat londonien. Cette main, soudée à la sienne était nulle autre que celle de son préfet, de son capitaine de Quidditch, celui qui s’était proposé pour la soutenir dans ses transformations, celui qui l’avait déjà embrassé pour faire une scène chez Zonko. Oui, toutes ces personnes pouvaient se retrouver en un seul individu et d’ailleurs, cet individu, aux si multiples facettes se trouvait dans la limousine et lui tenait tendrement la main. Tendrement? On dirait bien. C’était comme si, sans qu’aucun des deux ne s’en rende compte, quelqu’un aurait cousu deux aimants dans le creux de leur main, les empêchant de se lâcher. Summer devait l’avouer, elle aurait préféré mourir plutôt que de lâcher la main qui serrait doucement la sienne. Leurs regards étaient littéralement enflammés, passionnés, hantés par quelque chose à la fois de nouveau et d’ancien, quelque chose qui avait toujours été là sans le savoir, sans se montrer. Ce fut par la suite que l’esprit de la jeune blonde fut complètement débarrassé des brumes et du brouillard occasionné par l’alcool. Ce furent les mots de Davis qui permirent ce débrouillage des neurones de la serpentarde. Qu’aurait-elle put lui dire? Sa bouche semblait passablement pâteuse elle ne pouvait rien répondre. Elle était tout simplement dans un état second. Sans aucun doute, oui c’est ça en y repensant, elle était dans un effet second. Davis devait être avec Bella mais néanmoins, leurs lèvres se rencontrèrent un court instant. Un court instant de quelques secondes. Pourtant il n’y avait personne près de la limousine, du moins le semblait-il. Qu’est-ce qui aurait put pousser Davis à s’approcher ainsi de Summer, jamais elle ne le saurait sans doute, mis à part ce qu’il disait. D’ailleurs, ces propos résonnèrent dans l’esprit de la demoiselle comme si elle se trouvait sous l’eau, l’alcool reprenant ses droits, rendant à nouveau ses joues rouges.

« - J'ai terriblement envie de t'embrasser Summer , je ne sais pas quelles en seront les conséquences . Mais ça m'est égal si tu ressens la même chose que moi. »

Ainsi, il avait tout aussi envie qu’elle qu’ils s’embrassent. Néanmoins, elle aurait dut le repousser sachant qu’il avait déjà une copine. Mais à peine leur lèvres s’étaient rencontrées, à nouveau, la flamme sembla s’allumer. Après Zonko, après qu’il se soient promit en un simple regard, de conserver cette anecdote secrète pour conserver leurs réputations respectives. Il fallait également spécifier qu’à l’époque, Davis avait une petite amie. Mais définitivement, Davis venait de décider qu’il était temps de tourner la page.

Davis se recula doucement comme pour vérifier qu’il pouvait toujours respirer. Qu’importe, La main de Summer se dirigea directement vers la joue du capitaine de Quidditch rapprochant aussitôt son visage du sien. Elle, qui désirait tellement l’embrasser quelques secondes auparavant, répondait à sa question. Un goût de fruits rouges mais également de miel vint se poser sur leurs lèvres. Était-ce l’alcool? La pluie? Un rêve inavoué? Quoiqu’il en soit, la main de Summer descendit doucement de la joue du jeune sorcier, sa main se dégageant de la sienne, leurs lèvres demeurant soudées. Les mains de la jeune blonde se dirigèrent instinctivement vers le haut de la chemise de Davis. Après tout, ce n’était pas le moment pour le jeune homme de devenir malade. En définitive, la buée allait rendre opaques les vitres de l’arrière de la limousine. Allait-elle trop loin? La repousserait-il? Rendu là ce serait son choix. Passionnément, les lèvres se rencontraient, sans arrêt, ne se détachant pas. Il voulait l’embrasser, elle voulait l’embrasser. Ce fut la passion qui l’emporta sur la raison. Les doutes n’étaient plus permis, après tout, plus rien ne serait jamais pareil entre eux après cette soirée. Le premier bouton de la chemise dégoulinante de pluie avait cédé sous les mains expertes de la demoiselle. La pluie continuait de tomber sur le toit de la limousine. La romance? Summer pouvait bien oublier la romance l’espace d’une soirée non?

Et si on prenait deux secondes pour vérifier comment se porte notre petite blondinette intérieurement? Alors si un médecin serait passé par là avec toute la panoplie médicale requise, la pression sanguine de la lycane serait sans doute sur le point de la tuer et sans doute le médecin craindrait pour le cœur de sa patiente. Ce qui provoque une hausse de pression sanguine? Plusieurs facteurs mais tout commence par des battements de cœur sans précédnts, qui faisaient ressentir comme si un terrible tremblement de terre (ou de cœur) avait lieu dans sa poitrine. Son cerveau? Il lui manquait certainement quelques neurones dû au sur chauffage de son cerveau à ce moment précis. On dit que l’amour rend invincible, que tout vous semble aisément traversable. Summer en était une preuve vivante. Si son corps avait été ainsi dans une toute autre situation, sans doute le sur-chauffage de son cerveau et l’épuisement cardiaque qu’elle subissait en ce moment l’aurait laissé pour morte sur le plancher de la limousine. Mais non, elle était plus vivante que jamais, le rouge de ses joues témoignant de la vie qui coulait dans ses veines. Leurs lèvres étaient soudées mais quelque chose vint troubler ce moment les arrachants à leur baiser. Un bruit venait de se faire entendre.

Un bruit? Non, plutôt une chanson. Une chanson typiquement moldue, il faut bien l’accorder, avec un certain accent pop rock. Vous savez, le genre de musique que l’on écoute quand on décide d’enfreindre les règles, que l’on décide de faire fit de l’ordre et de ce que nous dicte la raison. Summer n’avait put s’empêcher de sursauter et elle ne put s’empêcher de soupirer. Y avait-il un chauffeur? Peut-être, peut-^tre que non, elle devait en avoir le cœur net. Elle s’approcha de l’avant frappant doucement contre la fenêtre teintée qui séparait le conducteur et les passagers. La fenêtre descendit avec un bruit de mécanisme dévoilant néanmoins un banc désert. Qui plus est les portes étaient vérrouillées mais la musique continuait de jouer. Summer se mit à rire. Il s’agissait de la limousine de Terry, cette dernière l’avait sans doute ensorcelée pour avoir un peu d’Ambiance lorsqu’elle attirait une nouvelle proie dans ses filets. Elle retourna s’asseoir près de Davis. Quoi, croyez vous vraiment que Terry avait une limousine typiquement moldue? Allons, c’est bien plus drôle une fois ensorcelé, tout le monde le sait.

-Désolée c’est la limousine de mon amie alors…

Elle passa une main dans ses longues mèches blondes, savourant le contact soyeux de ses cheveux entre ses doigts. Elle posa un regard enflammé sur Davis. La musique reflétait bien l’esprit de la jeune blonde. Elle désirait jouer les rebelles et rien sur cette terre, mis à part Davis bien sur n’allait l’en dissuader. La jeune blonde se mordit doucement la lèvre inférieure.

-On en était où?

Quel baiser . Oui il n'avait pas duré une minute. Mais nous savons tous qu'un premier baiser avec une autre personne n'est jamais aussi long , car on ose à peine y mettre tout son coeur , avant le deuxième et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on soit libéré de toutes contraintes morales pour s'embrasser allégrement au gré de ses envies.
Summer s'appliqua à lui inculquer cette règle en caressant avec tendresse sa joue droite avant de poser ses lèvres contre les siennes une nouvelle fois. Renouvellant le lien mystérieux qui les unissait une seconde fois. Hum , il avait trouvé son double de bout de femme visiblement , car elle s'y prenait très bien. Leurs lèvres jouaient entre elles , reculant et s'avancant au fil des aléas du baiser. Auquel s'ajoutèrent quelques tumultueux et évasifs massages de langues entre elles. Ce goût fraisé-mielleux était divin , mieux que l'ambroise des dieux de l'olympe. Même mouillé , être dans cette limousine avec elle , main dans la main , bouche contre bouche , yeux se fixant intensément , patiemment et avec générosité , c'était mieux que le paradis que tout un chacun pouvait s'imaginer selon son imagination.
Le toucher de sa campagne enleva l'un de ses boutons à sa chemise . Ouh , les degrés commencaient à s'emballer , l'aiguille de la température pointant vers le libellé "très chaud". Mais bon qu'allaient t-ils faire de ses arrières pensées scientifiques alors qu'ils aimaient à s'enlacer et que leurs coeurs battaient avec plus d'amplitude ? Les cheveux soyeux de Summer , légèrement mouillés chatouillaient son visage quand elle bougeait sa tête pour mieux s'emparer de ses lèvres et y déposer un nectar et un souffle féériques.
Les doigts de Davis , en réponse à la volonté de la demoiselle de s'attaquer avec précaution à sa chemise , se posèrent sur ses hanches. Et comment ne pas torturer la belle avec des chatouillis à cet endroit alors qu'elles étaient parfaitement réussie s? Mr et Mrs Milles avaient fait du très beau boulot , vraiment . S'il avait pû il leur aurait réservé volontiers une révérence. Mais nous n'étions pas encore au temps des présentations à la belle-famille et le bon temps qu'ils prenaient tout deux était très stimulant. Il n'aurait jamais penser le faire dans une limousine , mais tout semblait être fait pour , l'atmosphère , leur désir incontrolé , l'amour qui les soudait , bien caché et qui venait tout juste de se révéler à eux , la pluie qui les empêchait d'aller ailleurs , et cette revanche victorieuse sur la soirée qu'il avait eu précédément bien que le jeune homme n'avait rien contre les danses qu'ils avaient pratiqué en duo.
La pluie tambourinait de plus en plus fort contre la vitre du toit. La bonne excuse de ne pas sortir était légitime et puis franchement qui à envie de se geler dehors alors qu'on est bien au chaud. Et qui plus est en compagnie d'une bien jolie miss?
Pendant que nos deux personnages s'embrassaient à bouche que veux-tu , une musique assez vive se fit entendre. Croyant que cela se passait au devant du véhicule , Summer s'avança et tocqua contre le vitre. Mais personne ne leur répondit de l'autre coté, la vitre descendit toute seule , révélant l'absence flagrante d'un conducteur. Timidement , sa nouvelle conquête lui avoua qu'il s'agissait de la voiture de son amie , Terry.
D'accord , c'était cela le trophée du pari. Pour une fois Davis ne fut pas mécontent que Miss Milles ait joué avec lui quelques minutes plus tôt avant de mettre le pied dans la limousine. Regardant avec plus d'envie son nouvel amant , Summer lui demanda où ils s'étaient stoppés avant la surprise de cette musique venue de nulle part et qui en fait était filtrée par une chaîne stéréo marchant impeccablement. L'oeil espiègle , le serpentard , attira la jeune femme contre lui en l'asseyant sur ses genoux et on lui disant en un murmure :

- Tu allais t'attaquer au deuxième bouton de ma chemise , femme adorable que tu es.

Petit coup d'oeil coquin avant d'embrasser à nouveau celle qui prenait une importance encore plus grande dans sa vie à partir de ce soir.
Pour le coup , il détacha ses mains de la ligne svelte et sculpturale de sa déesse , pour chercher sa baguette dans sa poche et la retirer vivement en séchant leurs vêtements au passage. Puis retour dans l'espace réduit de son pantalon (je vous rassure l'un de ses espaces seulement en fait). L'homme avait tout autant le droit de vouloir la bonne santé de sa femme non??? Se laissant allait dans les contrées folle du parc du plaisir et du désir. Un membre gonflait enfermé , tandis que des doigts masculins caressait le dos de sa louloute , trouvant presque tout en haut , le zip de la tenue de la jeune sorcière. Enfermés , seuls et invisibles de l'extérieur. Nos amis pouvait se livrer à toutes les expériences qui leur passait par la tête. Personne n'était là pour leur en empêcher de toute manière. Décollant sa bouche de Summer , les yeux rêveurs et brillant , notre héros toucha ses cheveux avant de descendre lentement à petits coups de bisous vers son cou. Baisers qui se firent ensuite plus longs et plus amoureux. Il avait envie d'elle comme elle avait envie de lui. Ils s'appartenaient entièrement maintenant.
Peut-être avaient-ils eu juste du mal à le remarquer avant. En y repensant il y a avait toujours un truc pour ls rapprocher , et aujourd'hui encore était la preuve de ces événements visant à les conduire dans les bras l'un de l'autre. Leurs palpitants , eux étaient encore là pour servir de témoins au cas où on leur demandait leur avis.
La soirée se dérouler sans accrocs. Vivement que ça dure. Qui sait , le jour se lèverait-il sur cette voiture de luxe qu'ils seraient encore dedans , allez savoir.
La seule chose qui était problématique. C'est que quelque chose remua or eux deux. Par réflexe les deux mains de Davis descendirent sur les fesses guindées de sa chérie récente . Zut alors , la voiture avait démarrée toute seule et elle ne semblait pas prête à ralentir d'aussitôt. Bah , faire l'amour dans un véhicule piquant une pointe de vitesse dans le centre ville de Londres , qui n'en avait jamais rêvé. Ca changeait du vieux stéréotype le faisant dans une voiture immobilisée au moins. Le tout était que la limousine n'écrase personne au passage et ne finisse pas dans un mur. L'amie de Boucle d'or devait avoir jeté un sort de pilote automatique dans le bolide... Où allait-il freiner avant de se garer définitivement. Les quelques passants , sortis en cette heure tardive croirait sûrement à l'arrivée d'une star dans la ville. Si seulement il pouvait s'arrêter à proximité d'un hôtel ou d'un autre bâtiment leur permettant d'avoir un peu d'intimité. On ne dérange pas un nouveau couple en train de sauter le pas . Au sens torride du terme bien entendu.

Quelle situation, quelle étrange situation! Si quelqu’un lui avait dit, qu’un jour, elle embrasserait le jeune Burningham sur la banquette arrière d’un limousine gagnée lors d’un pari, sans doute elle aurait traité cette personne de Troll, d’être stupide, sans raison et avec le quotient intellectuel d’un pois chiche. Mais elle se serait trompé… Quel était l’intérêt de vivre orsque votre vie est insipide, sans folies? Avec Summer dans sa vie, Davis allait avoir une vie emplie de rebondissements, une vie de film Hollywoodien. D’ailleurs, le jeune homme pouvait en avoir un petit aperçu déjà, sur la banquette de la limousine. À en juger par la réponse physique du capitaine de Quidditch, il appréciait ce moment en privé avec la lycane. Le language non-verbal est sans doute la manière dont l’être humain communique le plus : à travers des gestes mais également, à travers des regards. Qu’ils soient enflammés, passionnés, désespérés, chaque regard a sa raison d’être, une naissance à travers un raisonnement, une pensée. Au-delà de la communication entre individus, entre certaines personnes, des liens spéciaux se créent, au-delà de la simple connaissance. Certains liens se dressent au fil du temps, en fait, cela correspondait à la majorité populaire mais comme dans toute bonne loi concernant la majorité, il existe des exceptions. Davis et Summer avaient toujours eu une relation spéciale dès que la jeune blonde avait mit le pied sur la pierre froide de la salle commune de la maison des Serpentards. Peut-être même avant, lors de la cérémonie de la répartition de la demoiselle, alors qu’elle n’était qu’une novice.

Avec le temps, Summer avait vu Davis changer de copine presque aussi fréquemment que de chemise. Après Joyce, il avait changé de copine pratiquement autant de fois que le nombre de vagues qui s’échouaient sur la plage du lac près de Poudlard. Cependant, quelque chose, cette fois-ci, faisait croire à la jeune blonde, que cette histoire serait différente. Elle n’était pas un exemple de fidélité non plus de son côté, ayant changé près de quatre fois de petit copain au cours de la dernière année.

Plusieurs endroits auraient put être plus romantiques que le siège arrière d’une limousine mais pour Summer, le simple fait d’être avec Davis suffisait. Qui a besoin de plus quand vous avez tout ce qu’il vous faut et même plus. Était-ce la naissance ou plutôt la renaissance d’un sentiment entre les deux serpentards tel le phénix qui renait de ses cendres? À force de le voir avec une autre copine, elle s’était faite à l’idée qu’elle et le jeune brun ne finiraient jamais ensemble. Mais visiblement, la donne avait beaucoup changé en une simple soirée.

Revenons à nos deux protagonistes qui étaient toujours sur la banquette arrière du trophée fièrement remporté par la descendante des Milles. Depuis longtemps la température interne des deux coprs auraient fait exploser tous les thermomètres. Davis semblait apprécier Summer de plus en plus et la promiscuité entre les deux verts et argent les poussaient tous deux à jouer le tout pour le tout. L’embrasser, elle ne pensait plus qu’a ça et lui aussi semblait apprécier leurs embrassades. Elle lui fit un clin d’œil rapide, plaquant à nouveau ses lèvres contre les siennes, leurs langues semblant jouer à une sorte de course. Elle se recula légèrement haussant un sourcil.

-Femme adorable que je suis? On vera bien si je suis toujours adorable à la fin de la soirée.

En moins de deux, le deuxième bouton rendait les armes sous les doigts de la jeune blonde. En une simple soirée, ils allaient sans doute passer d’amis à amants. Était-ce la bonne chose à faire? Sans aucun doute. Les mains de Davis, à la fois douce et masculines s’égarèrent sur la fermeture éclair de la robe noire avant que les lèvres de Davis ne se mettent à descendre dans son cou, devenant des baisers brûlant, passionnés, enflammés. Summer commença à avoir le souffle légèrement court, son cœur s’emballant plus que jamais auparavant. La voitue se mit à vrombir, mais Summer, avaec la passion et l’alcool ne le remarqua qu’après quelques secondes. Soudainement, une sirène se fit entendre. La voiture sombre s’arrêta soudainement. En définitive, la limousine était allée un peu trop vite. Quelques coups se firent entendre contre la vitre. Summer se mit à rire malgré elle avant de baisser la fenêtre.

-Monsieur l’agent, que puis-je faire pour vous?

L’homme baissa ses lunettes de soleil regardant les cheveux défaits de Summer en haussant un sourcil.

-Vous savez à quelle vitesse vous rouliez?

-Vous devriez poser la question au chauffeur monsieur…

La jeune femme laissa doucement flâner sa main sur les jeans de Davis, aggripant en douceur quelque chose de dur et droit. (Bah quoi, elle savait où Davis cachait sa baguette de sorcier). Aussitôt, le policier sembla étrangement confut et la vitre de la voiture remonta rapidement, la limousine repartant à une vitesse un peu plus réduite après un décollage éclair. En refermant la fenêtre, la jeune blonde effleura un bouton camouflé, laissant apparaitre des coupes de champagnes.

-Décidément, la soirée est plein de surprise non?

Elle promena doucement ses doigts dans les cheveux sombres de Davis, l’embrassant avec fougue. Elle avait le droit aussi de jouer avec lui non? Aussi, elle posa ses lèvres dans son cou, profitant de chaque opportunité pour rapprocher leurs corps de plus en plus.

Deux aventuriers ensemble , ça aller donner leur couple tiens. En attendant de mieux en savoir sur l'avenir , nos deux personnages se donner des bisous et des calins un peu partout à coeur joie. Gestes lents et doux pour rapprocher la demoiselle de lui comme il ne l'aurait jamais fait quelques mois auparavant , Davis ne pouvait plus s'en détacher. Ca y est il devenait dépendant de sa belle . La jeune femme qu'il avait protégé depuis un certain temps , gardant ses plus infimes secrets pour lui-même , les enfouissant dans sa tête , pour mieux s'en souvenir mais non pour les divulger. Les futures générations entendraient beaucoup d'anecdotes avec eux deux , c'était sûr.
Assis dans cette voiture , enlacés follement , les deux amoureux qu'ils devenaient , en se cotoyant aussi proches l'un de l'autre ne cessait de prouver leur envie à son partenaire. Que s'était bon de l'embrasser , tout ses tourmentés étaient oubliés , les décisions reportées à d'autres jours , les inquiétudes emprisonnées par la sécurité et la confiance renforcée qui s'installait encore plus entre eux. Mais non pour les séparer , pour les unir davantage.
Confortablement assise contre lui en lui lançant des coups d'oeils charmants , Davis était heureux de voir que sa Summy l'avait choisi. Elle aurait pû embrasser n'importe quel autre homme ce soir là. Mais c'était lui qui avait eu cette chance , lui qui avait été un peu son ange gardien , qui l'avait encourager à libérer sa féminité. Et elle la partagait avec lui , entre ses bras. Il n'y avait plus d'histoire de sorcier ou de femme loup ce soir. Juste un homme et une femme qui se dévoilait clairement l'un à l'autre sans prendre de pincettes.
Mais sans pour autant tomber dans le stéréotypes des films d'amour de mauvaise qualité sans laquelle il n'y a jamais d'éléments pertubateurs durant leurs galipettes. Caressant les joues rosies de la miss et fixant avec passion ses yeux bleux , il savait que son visage resterait toujours gravé dans son coeur.
Leurs lèvres et leurs longues scellés entre eux. L'atmosphère devenait de plus en plus propice aux dégrafages. Bonne joueuse , la petite blonde qui avait sa poitrine en avant collée contre son torse (vue de rêve pour le narrateur) lui signifia qu'il fallait attendre les résultats avant de juger. En un moins de temps qu'il ne faut pour le dire , le deuxième bouton rendait l'âme. Riant le vert et argent répondit en lui donnant un petit baiser volé sur les lèvres , et sur le nez :

- Hé hé , je suis sûr que dans tout les cas ça me plaira.

Haussement de sourcil mignon avant de reprendre là où le baiser c'était arrêté. Si le temps était de l'argent , autant le capitaliser de la meilleure manière qui soit , l'amour. Et dans ce petit moment de tranquilité. Une nouvelle surprise vînt les déranger. Allez t-il à arriver jusqu'au bout enfin??? Terry avait dû prévoir le coup à l'avance , hilare en imaginant les gadgets qui surprendrait les deux jeunes gens en pleine activité.
Une voiture de police les suivait depuis quelques minutes. La voiture stoppa pour permettre à l'agent de pouvoir les verbaliser , enfin s'il y avait eu un chauffeur à l'avant. Faisant la remarque au chauffeur , le brave policier subissait malgré lui un sortilège d'illusion , ou à quelque chose de magique en tout cas. Il retourna vite fait à son véhicule , tout étonné de voir où il se trouvait. Peut-être avait-il consommé un verre de trop avez ses collègues?
Durant le petit instant d'interpellation , Summer ne s'était pas génée pour passer sans être vue sa main sur la partie dure , placée en dessous de la ceinture de son homme désormais . Piquet qui n'arrêtait pas de lever avec les mouvements sensuels de son corps contre le sien. Pas d'ambiguïté , elle le voulait encore plus en forme qu'avec ses ex le grand brun.
La limousine , elle , continua à rouler. Après tout c'était leur affaire à eux . Elle n'avait qu'à foncer et à les conduire dans un endroit discret et dégagé de trop de fréquentation.
Touchant par mégarde ou par souvenir un bouton placé sur le coté de la portière gauche , Summer lui tendit une coupe de champagne tandis qu'elle en avait une pour elle aussi. Trinquant à leurs sentiments réciproques. Nos amis , burent un peu du liquide mousseux , avant de s'embrasser de nouveau. La chaleur augmenta encore quand la demoiselle s'attaqua à son cou. Une exclamation basse de son plaisir se fit entendre. Cela était très masculin , et sortait du coeur.
Elle voulait aller drôlement plus loin. Summer serait servie . Se couchant sur la banquette , elle pourrait mieux l'embrasser de partout et être au combien plus proche que lui. Les jambes elles commençait à peine à se fréquenter , mais elles allaient bien ensemble , à peu près de la même longeur. Posant ses mains sur le dos de la robe de sa campagne , Davis ouvrit sur une longueur de dix centimètres la fermeture éclair , laissant transparaître en dessus son épiderme et les agraffes de son soutient gorge. Y allant doucement , il passa quelque doigts par l'ouverture afin de faire monter la jauge de désir et d'excitation de sa reine. Elle ne mit pas beaucoup de temps avant de se tordre , de grands sourires , et battements de cils prouvant qu'il avait bien visait. Elle adorait son toucher . Sa hargne positive augmenta l'ampleur de ses baisers sur le moindre carré de sa peau.
La soirée n'était pas encore terminée. Que se passerait-il ensuite?
La voiture freina enfin. Dehors se trouvait un petit motel de riche , 4 étoiles , avec un parking sobre pour les clients de haut rang qui y passait la nuit. On savait d'un coup , où la propriétaire de cette voiture de collection avait pour habitude de mener ses mecs d'un soir.
Nos amis n'eurent pas l'occasion de trop le voir , vu que s'arrêtant brusquement , les deux serpentards étaient tombés à même le sol , en boule. L'un sur l'autre. Cette fois c'était lui qui dominait sur Summer. Ses bras musclés encadrant ses hanches pendant que ses lèvres embrassait fougueusement celles de la seconde fille Milles , il arriva à formuler ceci.

- ... Je ...crois ...que ... la... voiture...est arrivée à destination.

Gros soupir en fin de phrase pour reprendre sa respiration après ses échanges amourachés. L'un et l'autre était totalement décoiffés , mais ses cheveux rebelles reprendraient leur place aux matins. L'avantage d'avoir du sang de sorcier dans les veines. Restait à voir si Summer voulait connaître leur destination et entrer dans l'hotêl qui leur faisait face , ou rester dans la voiture pour s'y enfermer toute la nuit avec son chéri. Un lit tout dur , mais qui n'abîme pas les lombaires ou la prise de risque dans cette limousine en dix milles secrets et qui n'étaient certainement pas tous découverts. Cela ne tenait qu'à elle , il suivrait son choix de toute manière , sans arrière pensée , ni amertume.

Tout allait vite, beaucoup trop vite pour l’sprit ivre de Summer. Les brumes de l’alcool retenaient, tiraillaient les moindres neurones de la demoiselle, tout n’était plus qu’instinct primitif. Les décisions n’étaient pas prises par le conscient de Summer mais bien plus par le cerveau reptilien, le côté animal de tous les êtres. Était-ce une erreur, une bénédiction, les remords qui marqueraient cette soirée? Qui vivra verra! Ce soir là, Summer était ivre, oui, mais pas seulement à cause e l’alcool : Elle était ivre de vie, ivre de passion. Avoir eu un éclair de lucidité, elle se serait sans doute demandée pourquoi ils en étaient là. Après tout, pas un seul « je t’aime » n’avait été prononcé. N’était-ce que de la passion strictement physique ou était-ce un véritable sentiment? Sans doute Summer, la Summer qui put songer, raisonner, pourrait le savoir demain matin… En fait ce n’était pas vraiment demain puisqu’ils n’étaient plus hier ils étaient aujourd’hui. (bah quoi, c’est vrai!)Summer s’était déplacée malgré elle, comme une ombre, forçant Davis à se replier tant bien que mal. Mais parfois le destin décide de s’amuser quelque peu et donc, alors que Summer découvrait les mains expertes de Davis s’immisçant dans son dos, entrouvrant sa robe de quelques centimètres alors qu’ils continuaient de s’embrasser, Davis se retrouva brusquement sur elle, sur leplancher de la limousine. « Terminuuuuuuuus toooooooooout le monde descend! » En effet, Summer et davis étaient descendus assez abruptement du siège dont la jeune blonde n’aurait put dire le matériau, se retrouvant sur le tapis. Quel retournement de situation! Elle qui dirigeait tout quelques secondes auparavant, elle, qui parvenait à retirer quelques soupirs de contentement à son capitaine de Quidditch simplement en l’embrassant dans le cou, elle qui personnifiait le chat dans ce jeu de chat et de souris, les rôles se retrouvèrent subitement inversés.D’ailleurs, si elle se fiait à la passion, la fougue des baisers du jeune brun (qui dépassait de beaucoup les simples baisers volés comme celui de Zonko), quelqu chose entre eux ne serait plu jamais pareil. Depuis quand le destin planifiait-il ça pour la jeune blonde et la jeune brun? Personne ne le saur ait jamais! Peut-être que cela était depuis plus longtemps que leurs esprits ne pouvaient se remémorer. Bref, ils étaient sur le plancher de la limousine, leurs lèvres semblant presque soudées, leurs cheveux décoiffés, les vêtements de plus en plus défaits, leurs regards enflammés de passion et peut-être de désir. Était-ce un harlequin? Mais non, c’était leur réalité et c’était bien là tout ce qu’ils voulaient : une réalité certes, mais une réalité plus passionnée que jamais.

Qui avait embrassé qui en premier? Excellente question dont la jeune blonde ignorait la réponse. Mais qu’importe! Elle raffolait de cette sensation de savoir les bras dee Davis l’encercler, la tenir à al fois doucement et fortement. Elle était une petite femme fragile entre ses bras et sans aucun doute,, elle n’avait jamais rien vécu de même , meme avec Zachary. Néanmoins, elle doit avouer que sur certains angles Davis ressemblait à Zachary. Deux êtres passionnés, deux hommes ou jeunes hommes forts qui tentaient sans arrêt de la protéger, non pas des autres mais bien uniquement d’elle-même. L’un tentait de la protéger de sa curiosité et l’autre de tout ce qui pourrait la mettre en danger. Qui sait, peut-être Davis et Zachary se seraient bien entendu si le Serpentard de troisième année n’avait pas changé si dramatiquement après la morsure de sa petite amie. Mais on ne peut pas changer le passé et il faut vivre le présent sans penser au futur. Ainsi va la vie aujourd’hui et ainsi il en sera pour la nuit des temps! Entre quelques baisers, Summer dut avouer qu’en effet, ils étaient arrivé au terminus de leur voyage en limousine, du moins, pour ce moment. Pour demain, qui sait…

Summer passa rapidement une main dans ses longs cheveux blonds, les refaisant retomber simultanément comme au bar. Elle avat opté pour l’hôtel. Oui, ils se rappelleraient éternellement de ce moment… Se réveillerait-elle en comprenant que tout cela n’était qu’un rêve? Qu’importe si cela était un rêve, elle mourrait avec ce seul rêve en tête pour le vivre pour l’éternité sans s’en lasser! Un bruti se fit entendre sur le côté de la limousine. Des bruits de pas! Elle remonta rapidement sa fermeture éclair et sourit à Davis. La fermeture se ferma juste à temps, la porte émettant un cliquetit. Davis avait mal vu : ils étaient dans un cinq étoile et Summer le connaissait bien. En fait, elle connaissait surtout son service de portiers réputés. D’ailleurs la portière s’ouvrit, laissant la lumière des néons pénétrer la limousine sombre.

« Bienvenue au Palace »

Ça c’était du Terry à 100%. Summer était présentable et elle passa rapidement une main dans les cheveux de Davis les laissant en une coiffure de style bataille, laissant néanmoins les dux boutons détachés. Après tout, ils avaient été dans un bar auparavant. Au moins, grâce à un rouge à lèvre de qualité, les lèvres de davis n’était pas d’un rouge féminin et son cou était toujours intact. Elle ria doucement et tira Davis par la main, l’entrainant dans sa petie folie. Après tout, c’était la limousine de Terry alors se serait elle qui payerait la chambre d’hôtel. Ils traversèrent la plate-bande majestueuse et entrèrent dans un hall emplit de marbre et de fleurs exotiques. Il était très tard ou encore très tôt.La jeune blonde attira donc Davis vers le bureau de l’avant. Ils devaient avoir une chambre et une chambre qui vaudrait le détour. Un petit tour de passe-passe et voilà, nul ne pourrait lui refuser la chambre qu’elle convoitait. Un homme se tenait là, habillé de vert de la tête au pied, le maitre d’hotel sans aucun doute.

-Bonjour, nous venons de nous fiancer et…

Elle montra sa main où trônait une splendide bague ornée d’un diamant comme prouvant qu’ils n’étaient pas de simples jeunes gens…

-Vous voudriez le souligner? Mais bien sur!

Il sourit et trouva une clé faite à l’ancienne.

-Voici. Sur ce, bonne soirée.

Summer fit des yeux doux à Davis comme l’aurait fait n’importe quelle jeune femme qui vient de se fiancer. La chambre, quelques étages plus haut, se révéla être une vraie merveille avec un grand lit en rond, des rideaux de satin, des draps soyeux quoique facultatifs. Mais pas le temps de tout voir… Déjà, Summer plaqua Davis contre le mur près de la porte, plaçant une main sur sa joue et continuant de défaire les boutons qui restaient, s’ attaquant patiemment, un à un à ces inventions diaboliques.

-Ici on sera tranquille…

Elle sourit et ria. Elle le laissa là, subitement, allant sur le lit et battant des cils en douceur, presque avec candeur.

-il faut célébrer ces fiançailles après tout non?
[center]

Un homme et une femme , quelle belle chanson. Ils étaient seuls au monde , sous une voûte constellée d'étoiles mais recouvertes par de noirs nuages pleurant de tout leur corps. Et sous cette souffrance onirique se profilait un grand amour. Amour passioné , il était vrai , mais comment dire "je t'aime" comme cela avant qu'on n'ait eu conscience de cette nouvelle vérité. Un grand chamboulement ébranla le physique entier de notre serpentard en le prenant au coeur. Il chantait en solo pour l'instant , mais derrière , une complice l'attendrait micro ouvert pour le rejoindre sur la scène. Le moment approchait à grand pas , oui il était temps de se lancer , d'accompagner le crouneur dans son spleen . Serrant dans ses bras Summer , il sentait son trop plein de chaleur passer à l'intérieur de son propre corps. Cette étincelle qui vous fait ouvrir les yeux quand à une fille qui se trouve devant vous , et là couchée sur vous et qui attend vos paroles. Son rouges à lèvres soulignant de plus belle l'attrait de sa bouche. Bringue balancés le couple tomba par terre dans une pirouette gracieuse , faisant de Davis le chef de la situation.
Etre à moins de vingt centimètres de la fermeture de sa robe pour ne pas l'ouvrir , voilà qui était décourageant. Mais aux autres les états d'âmes et le désespoir. Cela s'arrangerait , tout était une question d'heures ou bien de minutes. Il voulait se perdre avec elle , se noyer dans son regard , l'embrasser à en mourir , tant pis. C'était si naturel de s'offrir à elle . Pas besoin de raisons , pas d'hypothèses , juste un contact , juste une petite pression sur ses lèvres pour qu'elles s'entreouvent et ne lâchent plus les siennes d'une semelle. Accordées , plus rien d'autre n'était important à ses yeux. Quelle perspective attentionnée. L'un contre l'autre , ne cherchant pas à cacher pudiquement leurs émotions. Néanmoins Summer eut un mouvement de recul avant de passer une main dans sa chevelure dorée.
Il crut d'abord avec effarement qu'elle le repoussait ... Cela avait été trop beau . Un léger pincement au coeur se développa au sein de sa cage thoracique. Mais l'attention soudaine qu'elle porta à ses cheveux et aux frottements de ses doigts dans ses cheveux , dans une tentative plus ou moins réussie pour les coiffer lui fit comprendre que cette hypothèse était fausse. Elle tenait à lui . Juste que comme un portier les invites à sortir de la voiture , elle avait voulu remettre un brin de sérieux dans leur présentation.
Sortants du véhicule ils se dirigèrent ensemble d'un pas empressée vers l'hôtel. La pluie avait cessée pour le moment. Bizarre cette affaire.
. Relevant son erreur au nombre d'étoiles qui clignotait sur le panneau central de la façade du bâtiment luxueux , ressemblant assez à l'un de ses casinos de type "Las Vegas". La température chaude de la pièce les enveloppa dès leur arrivée.
Sa main tenant dans celle de Summer , il était le plus heureux des hommes en ce moment. Il lui ferait remarquer cette pensée plus tard.
En effet , Summer était en pleine discussion avec le maître d'hotêl , lui sortant une fausse raison pour lui louer une chambre. Cela ne ressemblait pas à la demoiselle. Mais oui , elle tenait à faire payer les frais de l'appartement qui leur serait attribué ce soir à son amie. Ingénieux. Lui-même n'aurait pas pensé mieux en ces circonstances. Un sourire aux lèvres le jeun homme soupçonna même sa compagne d'avoir fait apparaître cette bague par magie , à moins qu'elle ne l'avait avant aux doigts. Avant ce détait aurait pû lui passer inaperçu. Mais maintenant il aimait à la contempler. Il ne pouvait plus s'en empêcher.
Empruntant l'ascenceur en pouffant de rire , nos deux compères attèrirent dans une suite somptueuse. Summer l'était bien plus , mais pour cet aveu il fallait le lui tirer à grands renforts de calins. Lui aussi pouvait être assez provocateur.
Agir , voilà le verbe qui qualifiait au mieux la suite de leur histoire : Summer le colla près de la porte contre un mur qui était tempéré. Les boutons de Davis furent tous ouverts pendant que lui-même s'emparait du visage de la jolie blonde entre ses deux mains pour l'embrasser avec tendresse.

- Je suis tout à fait d'accord avec toi chérie.

Petit clin d'oeil avant qu'elle ne s'écarte de lui et ne se couche d'un air négligeante sur le lit. Elle le voulait très près d'elle , son body guard. Qui plus est les pectoraux du vert et argent étaient à moitié à l'air et la jeune femme pouvait se rincer l'oeil dessus. Mais pour les voir complétement elle devrait ôter sa chemise.
Pour sa part , Davis avanca avec confiance vers elle en se placant face à elle avant de l'attirer entre ses bras et de lui dire deux mots en fixant ses deux yeux bleus avant de déposer un baiser assez pieux sur sa bouche :

- Summer , je t'aime . Ca sonne drôle sûrement , pourtant je n'ai pas de honte à le dire vu que c'est ce que mon corps ressent en présence du tien.

Saura t-elle l'accepter , décliner ses propos , sauter dans ses bras sauvagement pour baiser tout carré de peau à sa disposition ? Les dés étaient entre ses mains. Tout comme les doigts malicieux de Davis étaient sur sa fermeture , l'ouvrant un peu plus largement que tout à l'heure , jusqu'à la découvrir jusqu'au bas de son dos. Les vraies caresses pouvaient commencer. La jeune femme ne refuserait certainement pas une nouvelle occasion de soupirer de plaisir en réagissant au toucher lisse et sans aucunes impuretés de son nouveau petit ami.

La chambre? Summer n’aurait jamais put pleinement décrire la décoration de la chambre, elle n’aurait put vous dire si la vue de leur chambre ou plutôt de la suite nuptiale donnait sur la ville, une ruelle ou la mer. Mais qu’importe, la seule chose que la jeune blonde voulait voir c’était Davis. La vue irait au lendemain. Elle ne pensait plus qu’à Davis, ne vivait plus que pour lui. Qui aurait put songer que leur amitié si fraternelle au début puisse se métamorphoser en un amour si puissant? En effet, c’était comme si tout n’était que futilité depuis que Davis et elle étaient entrés dans la limousine, depuis qu’il l’avait si doucement embrassée. L’embrasser, voilà tout ce qu’elle désirait.

Étaient-ils toujours durant la même soirée, cette même soirée où Summer avait prit un simple drink au bar, où elle s’était amusée avec ses amies ? Tout le début de la soirée était toujours nébuleux dans l’esprit de la demoiselle. Soudainement, c’était comme si la légère période, dans la limousine, où elle avait réussi à remettre de l’ordre dans ses pensées n’avait été qu’une simple illusion. Elle était à nouveau perdue dans la brume, son esprit était chamboulé par plusieurs facteurs dont deux principaux : l’alcool mais surtout et principalement, le jeune brun qui était à ses côtés. Il représentait soudainement tant de choses dans le cœur de Summer, qui n’aurait jamais songé, avant ce soir-là, ressentir une telle chose pour son éternel ami. Elle ne s’imaginait plus vivre sans lui à ses côtés. Elle était ivre, accro à son parfum, à sa présence, à la sensation de ses lèvres, c’était devenu plus fort qu’elle. Elle découvrait que lorsque Davis état présent, l’air semblait différent, les couleurs semblaient plus vives, le temps semblait s’arrêter à chaque baiser, à chaque fois que leurs lèvres se rencontraient que leurs baisers soient tendres amoureux ou passionnés, tous étaient hantés, habités par ce désir de défier le temps, de marquer chaque seconde d’une pierre blanche. Aux côtés du jeune brun la vie semblait plus douce. C’était si étrange de ressentir quelque chose pour celui qu’elle avait considéré comme un grand frère dès son arrivée à Poudlard. Qui aurait put croire qu’un jour, les deux Serpentards se retrouveraient à sauter le pas dans une chambre d’hôtel moldu? En tout cas, certainement pas summer. Elle l’aviat toujours considéré comme étant séduisant oui , mais surtout, il avait une toujours une femme à son bras et qui plus-est, il représentait l’ « autorité fraternelle». Il était comme un grand frère magique, toujours là pour elle, sans néanmoins pouvoir nécessairement être un petit copain. L’étincelle entre eux était là depuis toujours ne restait plus qu’à savoir si ce serait un feu de paille ou un feu de forêt qui détruirait tout autour d’eux, qui brûlerait éternellement, incontrôlable, tels les feux de forêt en Californie durant l’été.

Elle se mordit la lèvre inférieure voyant les pectoraux de son amant et sans doute nouvel amoureux, sous sa chemise ouverte. Plusieurs filles auraient payé cher, très cher pour être dans cette chambre et se trouver dans le rôle de la jeune blonde. Après tout, la poursuiveuse de l’équipe des verts et argents se retrouvait dans une situation plutôt…. Confortable. Un lit moelleux, une chambre somptueuse, le capitaine de l’équipe de Quidditch, préfet de surcroit et sang pratiquement aussi pur que le sien : que demander de mieux? Elle ne put s’empêcher de songer un instant, à travers le brouillard flou de ses songes éveillés, qu’un jour, elle devrait présenter Davis à ses parents. La majorité des étudiants de Poudlard savaient que Davis voulait devenir auror. Avec des parents mangemorts et un fiancé Auror, Summer se retrouverait entre eux feux. Elle devrait jouer de maintes finesses pour s’en sortir. Allons! Oublions le futur un instant et vivons l’état présent. Que ressentait-elle présentement? Excellente question. Jamais elle n’aurait sans doute put vous le dire elle-même. De la fébrilité, de la passion, du désir oui….. Mais quelque chose de plus fort ressortait. Quelque chose qu’elle n’avait vécu qu’avec Zachary, plusieurs années auparavant. Elle l’aimait, elle était en parfaite symbiose avec lui. Son cœur sembla sortir de sa poitrine un instant lorsqu’il lui mentionna les sentiments qu’il avait pour elle. Il l’aimait donc. Entre ses bras, le temps s’arrêtait, les pensées de Summer étaient facultatives, seul son cœur avait à parler à la fois pour la raison et l’émotion. Elle svait que c’était loin d’être facile de dire « je t’aime » Mais voilà, il l’avait fait, pour elle. C’était maintenatn à son tour de lui mettre ses sentiments au visage, de jouer carte sur table.

-Je t’aime tout aussi tendrement et passionnément Davis Burningham.

Un petit coup de bassin et elle se retrouva sous lui. Avec une autre personne, Summer ne se serait jamais laissé faire, mais voilà, Davis n’était pas n’importe qui, loin de là. Elle posa une mais sur sa joue, ou plutôt l’effleura à peine, faisant ressembler le contact de ses doigts à la caresse des ailes d’un papillon. Elle posa chastement ses lèvres sur les siennes et darda son regard bleu ciel dans celui tendre et amoureux du Serpentard. Était-ce l’alcool qui la poussa à dire ces mots? Peut-être ou encore simplemetn l’addiction que provoquait la présence du jeune homme pour Summer :

-Davis, je veux passer ma vie avec toi.... Je veux que nous nous marrions, maintenant, pour que jamais tu ne sois loin de moi. Ce soir.

Pas de mariage de princesse? Qu’importe! Si cela pouvait aider à ce que le jeune brun soit accepté par les Milles, tant mieux! Qui plus est, ils n’étaient pas obligés de crier leurs noces sur tous les toits jusqu’à ce qu’ils fassent un véritable mariage en blanc et tout. En effet, l’affiche lumineuse qu’avait aperçut Davis était bel et bien une affiche de Las Vegas., Ils étaient, grâce à la limousine de Terry, arrivés dans l’excentrique cité du jeu, mondialement connue pour ses hôtels ,ses casinos, ses spectacles mais également pour ses chapelles ouvertes tout le jour et toute la nuit. Ils avaient traversées l’océan à la vitesse de la lumière pour apparaitre à Las Vegas. Elle posa à nouveau ses lèvres sur celles de Davis.

-Qu’est-ce que tu en dit? Toi et moi. C’est tout.

Le voudrait-il ou la trouverait-il trop vite en affaires? Summer passa rêveusement un doigt sur les lignes des pectoraux et des abdominaux de Davis attendant patiemment sa réponse à cette demande en mariage qui sortait de l’ordinaire.Rendraient-ils leurs fausses fiançailes réelles?

Leur ressenti se teintait d'une réciprocité continue. Le fait qu'elle appuye sur son nom et prénom d'un ton aussi ravageur ne pût que le séduire davantage. Aucun doute , elle savait jouer de ses atouts , autant physiques que psychologiques . Qu'elle soit un peu saoûle ne le dérangeait pas , il n'avait aucune honte de ses actes. Son coeur parlait , celui de Summer aussi , les autres n'avaient qu'à se taire avec leurs pensées et paroles incessantes. Seul leur point de vue unique comptait.
La situation n'en était que plus romantique , elle se retrouvant sous lui , prête à s'abandonner totalement à son amant. Un nouveau baiser tendre et foudroyant les unis de plus belle. Ils étaient un couple , l'homme prenant soin de sa compagne en prenant délicatement entre ses doigts sa tête et l'autre le bas de son dos pour qu'elle soit à son aise sur l'oreiller qui recueillit les nobles cheveux longs , fins et blonds de miss Milles.
Sa demanda l'étonna au plus haut point. Elle voulait se marier avec lui , si vite ? Il n'avait pas prévu cela , imaginant sa chérie dans une belle robe blanche avec une grande traîne portée par ses demoiselles d'honneur et un grand nombre d'amis venu lui rendre visite pour ce jour béni que serait celui de leur union spirituelle.
Les doigts de la serpentarde sur ses muscles ventraux l'enflammèrent de rechef. Il avait envie d'elle . L'endroit et le moment n'était pas à se poser un nombre de questions infinis. Juste une seule ? Tenait-il vraiment à elle qu'il puisse partager en plus d'instant cérémonieux et officiels une relation secrète cachée de tous et qui renforceraient leurs liens ? Un soupir de la raison déclarait qu'il était un vrai imbécile pour recommencer une erreur qui lui avait déjà couté un mariage et surtout une épouse. Il ne tenait vraiment pas à être veuf une seconde fois . Mais s'il refusait , son ange aux yeux bleus ne l'emmenerait-elle pas dans le Tartare , endroit réservé aux hommes ayant décus les attentes de leur père ? Que se passeraient-ils entre eux d'eux s'il prenait la mauvaise décision.
Ecoutant son coeur il décida enfin , son corps s'empressant de retrouver celui de la demoiselle. Formant une boucle avec les cheveux de Summer avec l'index et le pouce , il affirma d'un voix posée :

- Summer j'aurais préféré attendre qu'on partage d'autres moments encore plus intimes avant de passer cette barre. Mais étant donné que nous n'avons pas encore d'anneaux réels , ni d'attentes de nos deux familles. Je veux bien prendre le risque d'un mariage secret avec toi.
Un prélude à notre futur vrai mariage si tu le souhaites.

Ses deux bras jouant avec les hanches de la robe noire de sa campagne il ajouta:

- Cependant j'émets une condition . Que l'on termine ce que l'on avait commencé dans la limousine . Depuis le temps que je te vois devenir une femme , or cette soirée je ne t'ai jamais vu aussi fière de toi-même , et plus que n'importe quelle homme je veux savoir qui est la Summer Milles adulte qui sommeillait dans le corps de l'adolescente que je cotoyais chaque jour en classe ou au Quidditch...

Seconde pression contre les lèvres de sa lupine adorée . Qu'elle ait des cicatrices , des morsures ou autres , il l'acceptait comme elle était , pas besoin qu'elle se cache derrière une robe. Vêtement qui tomba quand la fermeture éclair fut entièrement descendue. Prenant entre ses mains , le cadeau qu'une mère puisse offrir à se fille pour mettre dans sa poche n'importe quel homme , Davis siffla d'admiration sous la révélation soudaine et admirable de sa conjointe. Malgré quelques petites traces de ces transformations elle n'en restait pas moins un sacré brin de fille. Parole de sorcier. Et la lingerie fine qu'elle avait choisi s'accordait avec ses courbes ravageuses. Tout aussi bien que notre amoureux ne pût s'empêcher de bisouiller le nombril de sa Summy et ensuite ses épaules.
Une partie cylindrique et double n'eut même pas à attendre longtemps son tour. Les lèvres de l'amant vantaient les mérites de son amoureuse. Ses jambes s'accordaient dans une courbe avec aisence aux siennes . Comme si elle avait été taillée sur mesure pour finir avec lui au lit. Ce qui augmentait l'égo du personnage mais flattait tout aussi bien celui de la verte et argent. Car son Aphrodite ne pouvait que vouloir être née que pour être admirée de son Arès. Regard fixes de deux yeux marrons à des yeux bleus. Une atmosphère de printemps passant dans la chambre , comme si nos deux amis se trouvaient dans un champ , le solitaire vent , jaloux des amants soulevant la chemise du jeune brun.
Un faux air apitoyé , démontra que mister Burningham avait une requête à formuler à sa petite amie.

- Veux-tu m'accompagner dans cette danse nuptiale ma chère ?

La chemise n'allait pas tarder à partir elle aussi pour une nouvelle destination , loin de la peau de son proprio. Peut-être allait-elle recontrer un fauteil dans sa chute , un meuble , un tapi , une simple moquette , un coin du lit à baldaquin , un lampadaire ... Une immensité de possibilités en fait.
N'était-il pas attirant avec ce regard de chien battu en quête d'une nouvelle personne pour s'occuper de lui ? Nous n'allons pas tarder à le savoir cher public. Patience. Nos agneaux dorment , enfin non , ils s'entraînent à faire des cabrioles pour le coup.

Lorsqu’ils s’étaient connus, durant la cérémonie de répartition, lorsque la jeune Miss Milles avait été choisie pour compter parmi les rangs des verts et agents, ils n’étaient que des agneaux. Après tout, même si Summer avait un très mauvais fond, arrogante, hautaine digne de Serpentard quoi, elle n’était qu’un adolescente ou plutôt une préadolescente tout ce qu’il y avait de plus normal avec des amies plus nombreuses que des ennemies. Davis avait déjà été répartit et c’était à ses côtés qu’elle s’était assise. À l’époque il était toujours avec Joyce et rapidement le petit agneau qu’était Summer avait rencontré le grand méchant loup sous le masque de Zachary, un autre Serpentard. Depuis elle état devenue la brebis égarée du troupeau. Le grand méchant loup était partit, laissant la brebis là, perdue au milieu des bois. Mais ce temps était révolu. Elle ne serait plus le petit mouton noir, elle rejoindrais à nouveau le troupeau. Mais dans le fond n’était-elle pas le loup costumé en brebis, qui entrait dans la bergerie? Qui sait, peut-être mettra-t-elle à feu et à sang le cœur d’agneau du Serpentard mais pour l’instant, les agneaux qu’ils avaient un jour été étaient loin derrière. (non mais quelle belle métaphore sur les moutons )

Elle ne savait pas la météo pour les trois prochains mois, elle ne connaissait pas non plus la position des astres de la nuit précédente mas elle savait une chose : quelque chose l’attirait furieusement vers Davis. C’état comme si, un fil invisible reliait la jeune demoiselle et le jeune brun chacun à la taille d l’haute faisant que lorsqu’ils se séparaient trop, ce n’était que pour mieux se rapprocher. Les paroles de Davis lui allèrent droit au cœur comme s’il avait récité un poème , le plus beau d’entre tous, le plus parfait. Comment une femme pouvait-elle lui résister, quel être pourrait résister à de tels mots? Qui plus est, il avait dit oui. Elle deviendrait sa femme. C’était loin, très loin d’être traditionnel mais il avait néanmoins dit oui, un oui pur et sincère comme dans les films ou les romans à l’eau de rose. Mais toutes les bonnes histoires ontleur mais…

« - Cependant j'émets une condition . Que l'on termine ce que l'on avait commencé dans la limousine . Depuis le temps que je te vois devenir une femme , or cette soirée je ne t'ai jamais vu aussi fière de toi-même , et plus que n'importe quelle homme je veux savoir qui est la Summer Milles adulte qui sommeillait dans le corps de l'adolescente que je cotoyais chaque jour en classe ou au Quidditch...»

Ainsi donc, il la désirait ainsi depuis un moment déjà, la surveillant, tentant d’intercepter chaque problème pour ne pas qu’il l’atteigne, tout faire pour qu’elle ait une vie « normale ». Il l’avait observé, l’avait vu peu à peu évoluer, vu son corps se modifier également. Depuis quand la surveillait, la regardait-il autrement que comme un frère regard sa sœur? Sans doute Summer pourrais le savoir un jour mais certainement pas ce soir là. Comment pourraient-ils redevenir des frère et sœur après cette soirée? Cette question était stupide, purement et tout simplement stupide, après tout, plus jamais Summer en serait autre chose qu’une amoureuse, une éternelle amoureuse de Davis.

Davis avait longtemps eu une renommée de coureur de jupon dans les dortoirs des Serpentardes. Après tout, elles étaient des filles comme les autres, bavassant piaillant et papillotant du regard. Ainsi, même s Davis avait la renommée d’être coureur de jupon, plus d’une espérait devenir la prochaine mademoiselle burningham. Après tout, toutes voyait la douceur qui se dégageait de lui, cette prestance. Il avait toujours eu un don avec les filles et même lorsqu’il était avec Joyce quelques filles avaient, dans leur cambre, des photos du capitaine de Quidditch qu’elles gardaient cachées. Que voulez-vous, ainsi sont les filles! Néanmoins, quelques unes échappaient à la règle, dont la copine du moment du jeune brun (après tout, elles avaient un Davis en chair et en os avec elles) mais également quelques autres filles, dont Summer, avaient soi déjà un petit copain ou encore, elles le considérait comme un grand frère, un mentor.

C’est fou parfois, les pensées étranges qui peuvent nous passer dans l’esprit au moment le plus inopportun. Tout ce qu’elle voyait dans la lave marron des yeux de Davis était elle et elle, ele songeait aux autres filles avec leurs stupides photos! Bravo M iles! Il est temps de reprendre les choses en main, en définitive. D’ailleurs un courant d’air chargée de l’odeur du printemps, le parfum de la fonte de la neige, le parfum des bourgeons de fleurs, parfum du retour du soleil après les nuages oppressants de l’hiver se fit ressentir dans la chambre et ce n’est qu’à ce moment que Summer se rendit compte que Davis avait enlevé sa robe noire. Son regard pétillait plus que le plus pétillant des champagnes et, valait, aux yeux de Summer, plus cher encore que les pierres précieuses les plus chères au monde. Cette façon qu’il avait de la regarder en cet instant la rendait folle. CE désir, cette passion qui semblait sans arrêt l’accrocher à lui, de plus en plus. C’était à la fois nouveau pour Summer et pourtant elle avait une sensation de déjà vu. Parfois ont dit que deux êtres sont faits pour être lun avec l’autre, peu importe la vie qu’ils sont, des âmes sœurs à travers l’immensité de l’humanité, de l’univers et du néant. Elle se sentait comme une fleur sur le point de se laisser choir sous la brise. Elle était là que pour Davis, ne respirait soudainement que pour lui, chaque baser étant le met le plus délicat sur terre. Elle savait qu’elle n’en aurait jamais assez de l’embrasser encore et encore. Rapidement, la chemise alla rejoindre le tissu de la robe à quelque part dans la chambre, lassant Summer en lingerie et Davis avec seulement son pantalon qui d’ailleurs irait rapidement au sol.

D’accord, il était en position dominante, chose que Summer appréciait assez. Après tout, elle avait toujours été dominante, non pas seulement au lit mais en public. Et il semblait décidé à faire d’elle la dominée, la petite chose fragile, telle une fillette, qu’il faut protéger et chérir. Cela état loin de lui déplaire. Elle darda son regard bleu dans celui marron de Davis en se mordant la lèvre inférieure.

-Mais bien sur Monsieur Burningham.

Elle alla cueillir ses lèvres en riant doucement et se mit à embrasser doucement, effleurant des lèvres le cou de Davis et se mit à l’embrasser de plus en plus bas, passant de ses lèvre à son cou et à ses pectoraux. Pendant ce temps, ls mains de la demoiselle se battaient avec la ceinture du jeune homme, laissant tout le romantisme derrière. Après tout, ils n’étaient pas n’importe qui, ils étaient Summer Milles et davis Burningham, deux ouragans de désir et de passion, la chambre allait se souvenir de leur passage. Après un moment, Le pantalon se retrouva au sol et la main de summer remonta le long de la nuque du jeune brune, gardant ses lèvres contre les siennes, dans un baiser long et passionné. Ils ne faisaient plus qu’un. Une lueur maligne passa dans le regard de Summer. À bas les préliminaires. Les jamabes de la belle blonde vinrent se mêler aux jambes de Davis. Tous deux avaient été aveugle depuis trop longtemps et c’était le temps pour eux d’ouvrir les eyux.

[i]

Dominée , la jeune femme défendait très bien son honneur de son coté aussi. Car même dans l'encadrement des muscles protecteur de son cupidon , elle trouvait les meilleurs endroits près à recevoir ses baisers fiévreux et tout autant amoureux. Des spasmes de bonheur se repercutait un peu partout à l'intérieur des veines de Davis à chaque fois que les lèvres de Summer s'occupaient gentiment de sa peau. Entreprenante , elle trouva rapidement le chemin le plus court pour lui enlever la chemise qu'il portait encore trente secondes auparavant , et la jeta loin d'eux de ses petits doigts agiles.
Son compagnon d'arme , le fidèle pantalon ne connut pas un meilleur sort quand la demoiselle blonde se débarassa de sa compagne en premier lieu nommée ceinture avant que lui-même ne soit précipité par dessus les bords du lit , à coté de la table de chevet qui se trouvait à proximité du meuble recceuilleur de nuits osées.
La bouche de Miss Milles ne se sépara plus de son amoureux qui la palpait de toute part. Ses doigts s'appliquant à toucher chaque cervicale de son dos avant de trouver l'accroche de son soutien gorge. Sous-vêtement qui partit illico rejoindre la pile des exclus de la nuit entre les amoureux .
Davis remarqua quelques cicatrices sur l'épaule de la jeune femme qui le regardait de ses yeux bleus profonds. Son regard marron lui fit clairement comprendre avec respect qu'il acceptait chacune de ses imperfections , mêmes invonlontaires. Ses quelques restes de ses transformations lui donnait un petit air de guerrière. Ce qui collait au personnage.
En effet , vous qui n'aviez jamais vu Summer toute nue , vous ne saviez pas que ses hanches étaient musclées par la course , fermes , sveltes et minces. Le haut était tout aussi bien .
Une poitrine à rendre les bimbos jalouses , assez ronds mais sans être trop gros , du bon 90. Elle était si belle , les yeux à demi-clos à lui sourire. Il ne put que flatter chacune de ses lignes en y posant ses lèvres dessus. Son visage était à raz de son épiderme , déposant des baiser çi et là , ajoutant ensuites d'autres caresses à cette marque d'amour.
Les seins de la jeune fille furent bien traités de toute part. D'ailleurs le petit coquin qui avait la chance de les avoir entre ses mains les traitait avec soin. Arrachant un petit couinement à sa compagne de temps à autre en y étant de plus en plus attentioné.
Mais que diable , une femme à aussi un bas mon ami.
Si tôt remarqué , le damoiseau ne se gêna pas pour descendre rendre une visite aux cuisses de la miss . Embrassant chaque partie de sa jambe et effleurant d'une main téméraire le berceau de la vie , en ce moment même encore recouvert d'un voile assez fin pour procurer un petit cri de jouissance à sa cavalière.
Ouvrant les couvertures du lit en relâchant sa chérie qui s'y glissait avec hâte pour mieux reprendre leur partie de jambe en l'air , il tâta le bord du lit pour attirer d'un coin avec sa baguette coincée encore dans la poche droite de son jean , un objet contraceptif qui serait dissimulé dans la chambre.
Le tiroir de la table de chevet claqua , révélant une petite boîte avec la marque de l'hôtel dessus. Pas à dire , les moldus aussi pouvait être prévoyants. Posant la petite chose sur la table , Davis ouvrit un petit papier fait d'aluminium avant de se passer le dit préservatif (faut bien se protéger) et de remettre le tout dans son boxer pour laisser à Summer l'occasion de pouvoir le lui ôter par la suite.
Amoureux , il offrit à Summer un baiser langoureux en repoussant d'un revers de main , une boucle de ses cheveux et de lui murmurer quelques mots à l'oreille.

- Que le spectacle commence.

S'emparant de sa chérie de son bras droite il fit descendre son bras gauche sous son ventre et entreprit d'enlever son string . Cela ne prit que quelques secondes avant que la dernière protection de soie ne cède et qu'elle ne fut jeté par terre au sol. Profitant de l'occasion qu'il était encore à demi vêtu (hé hé , brave boxer moulant) . Le jeune homme assaillit la peau blanche de Summer de divers
attouchements de part en part , que ce soit du coté de ses fesses à une partie de l'entre-jambe avant de remonter jusqu'à sa gorge et de faire un petit suçon non souhaité dessus et de repartir sous les draps à moins que quinze centimètre de dénivelé de ses joues.
Le vent de la vie emportait déjà tout sur son passage et bientôt il soufflerait pleinement son aucune contrainte extérieure.
Les exclamations des acteurs allaient se faire de plus en plus grandes , impressionnantes , insupportables de beauté et de crainte pour tout ceux qui les entendrait . Jaloux également de ne pas avoir pu tourner cette scène.
Summer , elle , avait la tête fixée sur son oreiller , se mordant les lèvres afin de contenir des gestes compulsifs de bonheur physique que lui transmettait son chéri , en apné sous le fattras des couvertures et autres dessus de lit nécessaire au bon coucher des clients.
Notons que Davis avait failli être enfermé dans un étau formé par les jambes de sa compagne et que si son expérience dans le domaine ne lui avait rien apprit là dessus , cela ferait quelques minutes qu'il serait mort étouffé , et au grand dam de sa partenaire qui s'amusait à recoiffer de différentes manières ses cheveux bruns en soupirant de satisfaction.
Son coeur s'emballait toujours plus , n'allait-il pas quitter sa poitrine si les événements gagnaient en intensité? Le prince apprenait à sa gente courtisane à être dévergondée dignement.

Dans une telle situation, surtout avec l’ambiance qui régnait dans la chambre de nos deux néo-tourtereaux, il était étonnant que les gicleurs d’eau de l’hôtel ne se soient pas encore activés. Décidément, l’hôtel devrait faire revérifier son système d’incendie. Il faisait si chaud que la demoiselle blonde n’aurait pas été surprise de savoir qu’elle était dans l’enfer de Dante. Les corps des deux jeunes gens, qui avaient été pourtant trempés par la pluie se retrouvaient recouverts d’une fine pellicule de sueur. Les cœurs s’emballaient, les respirations s’accéléraient en cadence. Davis avait eu plusieurs fiancées auparavant, presque autant que notre jeune blonde téméraire, ce qui lui donnait pas mal d’expérience en la matière. Ses mains se posaient exactement où la demoiselle blonde désirait qu’elles se posent, passant ici d’un toucher aussi léger que les caresses d’un papillon tandis que là, il caressait ardemment.

Que dirait le service aux chambre, que diraient ces clients, ces employés qui entendaient nos deux amoureux s’embrasser ainsi? Quelle importance? Qui aurait put prédire une telle soirée pour la jeune Milles et Sire Burningham, eux qui, quelques heures auparavant prenaient tranquillement une bière au bar?D’ailleurs, si on avait été dans un film de comédie, sans doute, en ce moment précis, la demoiselle aurait eu un haut-le-cœur et aurait tout renvoyé dans le lit. Mais puisque nous n’étions pas dans le rayon comédie du club vidéo, aucun goût de bile ne vint à la bouche de Summer. D’Ailleurs, notre jeune protagoniste féminin sentait son cœur battre de plus en plus, au-delà des limites normales de l’être humain. Pourtant Davis ne faisait que l’embrasser, la caresser. Pourquoi, comment, pouvait-il lui faire vivre de telles sensations? Même ses regards, lorsqu’il avait vut les multiples cicatrices sur le corps de la demoiselle, avait été passionné, merveilleux. Les baisers ne se faisaient plus compter, les caresses se multipliaient comme si le Serpentard possédait des mains supplémentaires. Elle se mordait es lèvres, craignant de céder sous ses caresses, elle qui, habituellement était si robuste, se retrouvant faible et désarmée. Il avait les choses bien en main, c’était le cas de le dire et il s’acquittait de sa tâche avec le plus grand soin. Néanmoins, ne savait-il donc pas que Summer aussi, aimait bien s’amuser? Ce ne sont pas toujours les mêmes personnes qui peuvent avoir le droit de jouer. Après tout, leur mère respective avait sans doute maintes et maintes fois rappelé l’importance de partager. C’était surement parce qu’elle n’en pouvait plus de tout partager que mina, la mère de Summer, avait mit fin aux jours de sa sœur. Mais bon, revenons à nos moutons, c'est-à-dire les deux agneaux qui se trouvaient sous les draps en ce moment même.

Il aurait sans doute fallut une armée de sociologue, de sexologue et de psychologue pour déclarer si les regards que les deux jeunes gens se lançaient tiraient de l’amour avec un grand A ou du simple désir charnel, de la passion. Néanmoins, cette armée, aussi brillante soit-elle, avec tous ses diplômes et ses études n’auraient jamais put donner la véritable réponse. En effet, Pour Summer et Davis, leurs regards mentionnaient encore plus que ça. Leurs prunelles, l’intensité dans leur regard n’était pas de ce monde. À partir de ce moment précis, les mots se feraient rares mais les exclamations se multiplieraient d’un côté comme de l’autre.

Le tapis clair de la chambre d’hôtel reçut rapidement un nouveau morceau, le dernier de Summer. Décidément, Davis savait y faire avec les femmes! Que de talent gaspillé lorsqu’il était célibataire, si du moins il l’avait déjà été. Elle était toute à lui, ne pouvant plus sortir du lit, enfermée entre lui et le matelas. Les baisers, les caresses du jeune homme la rendait de plus en plus folle, son cerveau semblant soudainement s’être éteint pour ne laisser parler que son cœur, que la passon qui en émanait subitement pour un homme qu’elle avait toujours prit pour un frère. Était-ce de l’inceste? Qu’importe! C’était leur apogé leur moment de gloire, de summum.

Le jeune brun croyait-il vraiment qu’il pourrait tout contrôler durant cette soirée? Il en avait déjà assez contrôlé pour le moment, il devait laisser le rôle du meneur à sa partenaire, partager un tant sois peu. Elle alla rapidement retrouver les lèvres de Davis, l’embrassant à en perdre le souffle, jusqu’à ce qu’elle soit certaine que son cœur la supplie de respirer à nouveau avant de renverser la vapeur. Et hop! Un petit coup de bassin plus tard, voilà notre jeune demoiselle, si fragile, si dominée auparavant, devenant le prédateur qu’elle avait toujours été, son regard bleu devenant plus brillant, plus vibrant que jamais. C’état à son tour de s’amuser, de jouer avec son nouveau jouet. Elle l’embrassa encore néanmoins, cette fois-ci avec douceur, un simple effleurement des lèvres tentant de simplement provoquer un peu son partenaire dans cette valse folle et passionnée. Elle devait lui apprendre à respecter les femmes un peu non? Apres tout, ce n’est pas qu’aux hommes de s’amuser aux dépends de l’autre. D’ailleurs, déjà, les lèvres de la jeune blonde se posèrent sur les lèvres du jeune homme mordillant doucement sa lèvre inférieure avant de redescendre en direction de la peau si sensible de son cou, près de la jugulaire, y laissant un petit suçon rosé. Puis, ses lèvres se posèrent sur les lignes de chacun des muscles de ses pectoraux, les ongles de la miss frôlant aussi légèrement qu’une plume, sa peau, jouant avec ses terminaisons nerveuses. S’il avait de la difficutlé à respirer il n’avait encore rien vut! Décidée à lui faire subir les traitements qu’il lui avait fait subir, il allait certainement la supplier bientôt d’arrêter. Les ongles manucurés sont réputés pour être beaucoup plus doux que les ongles naturels et quelle chance, la jeune femme avait justement été chez la manucure le jour même. D’ailleurs, elle frôlait déjà les tablettes de chocolat de notre cher capitaine de Quidditch. Puis, peu à peu, les ongles si doux, au contact aussi léger que de l’eau se promenèrent sur les muscles obliques du Serpentard, se rendant jusqu’à l’ultime vêtement du capitaine. Elle sourit et lui envoya un clin d’œil. Quelques millième de secondes plus tard, le tissu, le tout dernier vêtement se retrouva au sol, rejoignant les autres. Même si Summer était beaucoup plus frêle que Davis, elle n’était pas moins dominante. Elle remonta doucement jusqu’à l’oreille de Davis, laissant ses lèvres s’égarer ici et là. Depuis le temps que leurs destins étaient liés, cette nuit serait particulière.

-C’est l’heure de jouer Davis….

Sa voix était si suave, comme si, soudainement, elle avait perdu tout son côté hautain qu’elle avait pourtant depuis toujours.

Mais dis donc c'est que c'est plus sauvage qu'un homme une femme dites moi. Un seul basculement avait suffi pour que Summer le clou sur place de ses baisers. Le jeune homme acusa le coup pendant que les lèvres de Summer fricotaient avec les siennes. Le goût fruit rouge miel était de retour. Et cela ne lui déplut pas , mais son coeur s'excita beaucoup pendant ce baiser à le faire mourir par manque d'air. Pas bien d'essayer d'assassiner son petite ami de cette manière. Après comment voulait-elle qu'il la satisfasse dans ses draps de soie si elle le tuait par accident ? Mais notre ami étant assez bien bâti il retrouva rapidement son souffle. Pas une chochotte notre Davis quand même !
Puis survint un événement qui le fit soupirer , quand allait-on laisser son corps tranquille ? Les femmes aimaient beaucoup mordre sa lèvre inférieure dis donc. Le pauvre n'aurait encore qu'à refermer la petite plaie à coup d'Episkey. Le petit bobo qui vous le fait plus mal. Vous avez déjà lutté à mort pour arracher une vieille peau , ben ça faisait la même chose avec la douleur en plus à chaque fois qu'il bougeait.
Summer se fit quand même pardonner en lui chatouillant le coup de pleins de baisers torrides avant de descendre vers sson ventre et de jouer avec chacune de ses lignes ventrales et faire sentir ses ongles contre eux. Pile à la limite entre la petite griffure de chaton et la taillade féroce d'un tigre.
Oh oui en ce moment la prédatrice jouait avec son petit homme. Qu'allait-elle faire s'il roulait sur le coté ? Elle s'époumonerait en gesticulant de partout pour échapper à sa vengeance juteuse ?
Non , Davis était quelqu'un de très altruiste , il joua donc le jeu. De plus que la blonde qu'il avait à ses cotés venait de dévêtir l'une de ses parties basses , la dernière pour être plus précis.
Madame excitation avait sonnait à la porte , et monsieur amour charnel lui avait ouvert un grand sourire sur le visage. A votre avis , qu'allait-il se passer en ce moment.
Hé bien c'est tout simple , pendant que Summer lui murmurait ses quelques paroles aux effets aphrodisiaques , Davis joua avec son échine. Il était tellement lisse , comme si l'une des blessures de la miss n'avait jamais existé mis à part le petit relief qui montrait où la louve s'était elle-même mordue.

- Mais je suis prêt , même à utiliser les coups bas.

D'ailleurs ses mains s'étaient perdus comme par hasard sur les seules courbes accessibles par son dos , lui jetant un coup d'oeil amusé. Tandis qu'il la ramenait déjà entre ses bras et la hissait sur lui. Elle voulait des sensations , elle allait en avoir.
Il approcha sa bouche de la sienne et l'embrassa plus chaudement que tout à l'heure.
Une Summer le draguant de cette manière était insoutenable. Aucun homme n'aurait jamais pensé plus grand fantasme , la voix avait été bien posée entre l'invitation discrète et le ton de la maîtresse fièvreuse ne pouvant plus se languir que son compagnon soit encore avec sa femme.
Descendant ses mains il toucha avec plus de précisions le ventre de Summer , le caressant de bas en haut , avant d'embrasser son nombriel afin de la faire rire. Au didable les voisins , l'éclate était de rigueur. Elle avait un peu bu , lui aussi . Ils étaient jeunes , amoureux , tendres l'un envers l'autre . Davis protégeant sa Summer d'amour depuis un petit moment , repensant à la petite fille qu'elle était en 1ère année , les cheveux coupés courts pour la rentrée , sans dispositions particulières pour les décolletés pigeonnant qu'elle aurait à l'avenir , s'empourprant pour un oui ou un non et se fâchant assez vite.
Cependant ses yeux l'avaient toujours laissés perplexes dans le conte rendu de ses émotions. Quand elle aimait quelqu'un , elle vous le faisait comprendre avec un regard envoûteur , digne égal d'un champ de sirène pour noyer les marins en pleine mer furieuse.
Massant ses épaules. Il la laissa s'intaller à califourchon sur lui. Embrassant chaque carré de peau qu'il avait à sa portée. Que ça soit un doigts , le haut du poignet , son bras , une oreille , sa joue , son front... Le tout de son corps était l'un des plus rares trésors qui méritait d'être observé avec attention. Vivre avec elle serait un bonheur quotidien. L'entendre rire , chanter , ou même lui parler tout simplement , voilà ce qui lui avait donné envie d'être avec elle . Sans oublier que l'empreinte de son visage s'était transposé sur le recto-verso de son coeur.
A t-on meilleure raison d'être en couple avec une personne. Les psychologues , sexologues ou autres médecins , aucun ne serait vraiment en mesure d'expliquer ses sentiments pour elle . Et de toute façon il n'avait pas du tout envie de les consulter. Il était en pleine forme. Un esprit sain dans un corps sain .
Oh et puis zut , au diable la comédie. Se roulan sur lui-même il emporta les draps et Summer avec lui dans sa tentative d'émotion en la renversant sur l'oreiller.

- Et si je résistes ma chérie ?

A l'attaque de la ville ! La cité d'or de la virginité summérienne méritait d'être visitée en cette nuit de l'an 2000 du mois de mai. D'ailleurs leurs parties intimes avaient drôlement bien envie de s'emboîter. On ne pouvait pas les laisser se lasser de l'autre ? Si. C'était à Summer d'en décider. Les deux zigotos eux semblaient prêt à se faire plaisir.