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 Dans l'antre du médicomage [ Joyce ]

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MessageSujet: Dans l'antre du médicomage [ Joyce ]   Dans l'antre du médicomage [ Joyce ] Play211Jeu 7 Mai - 4:37

[désolée pour le style, je n'ai pas les yeux en face des trous!!]

La jeune fille avait paru étonnée, et quelque peu inquiète, par la question. Son regard avait même, le temps d’une seconde, quitté la décision teintée de peur pour lui lancer un œil franchement interrogatif. Et il n’était pas difficile de comprendre qu’elle avait sérieusement envisagé l’idée qu’elle était peut être tombée de Charybde en Scylla. Dans le monde actuel, c’était peut être la meilleure attitude à adopter, mais le temps pressait. Derrière elles, on pouvait entendre, dans un lointain de moins en moins éloigné, les pas de leurs poursuivants. Joyce avait du se faire la même réflexion, car elle se mit à parler. Néanmoins, le temps qu’elle avait mis à se décider avait suffit pour voir apparaitre les hommes.

« - C'est si pressé que ça ? Je vais faire court. L'année dernière, mon père et mon frère on était tué par ses homme. Mathew dit que mon père à tué sa mère quand il était enfant, et maintenant, il se venge sur ma famille, et surtout sur moi parce qu'il est fou et aussi parce que je suis la cadette des Johanson, la seule fille de la famille ou je ne sais quoi encore ! Ils sont auror et travaillent pour le ministère, mais ils auraient plus leur place à Ste Mangouste...»


Des aurors ? il ne manquait plus que ça ! Des aurors qui poursuivaient une famille entière ! Ed pensait que cette situation avait disparu quand l’ancien ministre de la magie avait demissionné et que Dumbledore avait pris le poste de ministre de la justice magique. Mais visiblement, ce n’était pas le cas. Pourtant, la médicomage en était certaine, il n’aurait jamais ordonné la fin d’une famille complète. Ces aurors jouaient ils leur propre jeu ?
En tout état de cause, la rouquine n’avait pas le temps d’exposer ses doutes. Les aurors commandés par Matthew étaient presque sur elles et Joyce murmurait ce qui ne devait pas être des mots d’amour, et qu’elle termina sur un sourire moqueur. Visiblement, ca n’avait pas plu à l’auror qui accéléra, suivi de ses acolytes.

Ed réagit plus par instinct que par décision. Elle entoura fermement les épaules de sa cadette de ses bras, et se concentra sur son cabinet. Dans un craquement, elles disparurent de la foret. Autour d’elles, le monde sembla s’enrouler dans une fresque incompréhensible. Pour le débutant, la sensation du transplanage était toujours déroutante. Une sensation de faiblesse, d’étourdissement … qui lui avait valu une desartibulation modèle grand luxe.
Et il était encore plus difficile de transplaner à deux. Ed tenait fermement la jeune serpentard, s’assurant qu’elle ne « tombait » pas. Personne ne savait ou elle réapparaitrait. En Angleterre sans doute, mais ou ?

Finalement, quelques secondes plus tard, elles apparurent dans une sorte de vestibule aux couleurs claires, oscillant entre melon et blanc cassé, et ou des bougies qui s’allumaient dés que quelqu’un entrait et que la lumière déclinait éclairaient d’une douce lueur dorée. Le vestibule donnait sur un couloir à droite, lequel se terminait par un escalier qui montait. Au dessus, l’absence de plafond laissait supposer une mezzanine.
En face de la porte, une pièce tout aussi doucement éclairée, aux couleurs douces, présentait un bureau de bois clair, trois fauteuils accordés, un lit d’auscultation, une grande fenêtre et deux bibliothèque. Ainsi qu’un étrange meuble grillagé, en bois sombre et métal ouvra, sans porte.
A gauche, une autre porte sur laquelle était noté « salle d’attente »

Ed posa son long manteau sur une patère dans l’entrée et se dirigea vers le cabinet de consultation, pour éteindre le feu et fermer la cheminée. Autant ne pas se retrouver avec des invités surprise.
D’un signe, elle invita la jeune fille à la suivre et monta l’escalier. Il s’agissait bien d’une mezzanine, ou une grande surface faisait salon / cuisine à l’américaine, et ou une cloison montrait l’entrée de la chambre. Les couleurs restaient très douces, et les murs était couverts de livres et de parchemins. Une radio se tenait dans un coins, alors que des poufs s’étalaient autour d’une table basse.

Ed fit signe à la demoiselle de s’assoir sur une chaise haute, s’attela quelque secondes dans la cuisine et lui tendit un chocolat chaud dégageant une agréable odeur de canelle et de vanille.


- Alors ? si tu m’expliquais moins rapidement ?
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MessageSujet: Re: Dans l'antre du médicomage [ Joyce ]   Dans l'antre du médicomage [ Joyce ] Play211Ven 29 Mai - 20:15

    Joyce, la gentille petite Joyce, qui paraissait si inoffensive, finirait-elle par tuer Mathew ? Elle le pourrait, elle le voulait... Petit fille sage deviendra-t-elle une meurtrière ? La belle ne savait pas ce qu'il convenait de faire, bien sur, elle brulait de se venger, son sang pulser dans ses veines quand elle pensait à son chère et tendre ennemi, elle le haïssait par dessus tout, pour l'avoir privé de sa famille, alors la mort de l'auror ne serait qu'une juste vengeance, mais quel soulagement apporterait elle à la demoiselle ? Peut-être aucun... Peut-être que ne devait pas le faire, même si elle avait l'impression que c'était la seule chose qu'elle pouvait envisager d'entreprendre pour pouvoir continuer un semblant de vie par la suite... De toute façon, la jolie blonde savait pertinemment que sa vie ne serait plus jamais comme avant, son grand frère et son père, six pieds sous terre, sa meilleure amie, disparut depuis un bon bout de temps, un ex petit ami insupportable qui se pointait devant elle avec un nouvelle copine tout les jours... Après tout, la vie ne valait peut-être pas la peine d'être vécut, et peut-être que, depuis sa naissance, elle n'avait qu'un but : tuer celui qui avait briser sa vie, pour finir par mourir à son tour. La blondinette se "ramollit" un peu, une danseuse ne se ramollit jamais vraiment ! Elle allait abandonner quand de merveilleuse images lui revinrent en mémoire. Tamara, sa chère Tamara, leurs vengeance, leurs éclat de rire, leur fête, l'alcool acheté ensemble, les paris sur les couples, leur petits amis... Dans ses sublimes flash, ils y avaient aussi ses grand frères, qui lui apprenait des sorts, il y avait Liam en train de jeter à terre un "ami" de sa cadette qui avait oser insinuer qu'elle était une fille un peu facile... Non ! La verte et argent se secoua, la vie était trop belle ! Elle ne pouvait pas abandonner et finir ainsi, elle ne se le permettrait pas... Elle releva un peu la tête et un sourire en coin étira ses lèvres quand elle sentit les bras de la médicomage se refermait solidement sur ses épaules. Joyce savait que toute les deux allaient transplaner. Elle se prépara à la désagréable impression de vie et d'oppression. Elle avait déjà transplaner à plusieurs reprise, ais elle n'arrivait toujours pas à se faire à ses drôle de sentiment qui la rendait toujours encore plus pâle que de nature. La dernière image de cette sombre forêt qu'elle emporta fut le visage de Mathiew, les traits déformés par la haine et ses yeux métalliques lançant des éclairs. Un craquement sonore. Le vide à la place des deux sorcières.

    Quand elles réapparurent, Edwyna et Joyce était dans une petite pièce claires, pleine de bougie. Malgré la situation, la belle ne put qu'apprécier le bon gout de la jolie rousse, un mezzanine, des couleurs claires, douce... C'était très différent de la maison ultra-moderne des Johanson, dont les murs étaient peins au couleur plutôt vive. Dans la famille, tout le monde était hyper-actif, les Johanson. Mais c'était tout aussi joli... La jolie blonde suivit docilement la médicomage pour monter à l'étage. Des couleur toujours aussi douce, mais qui donnait une impression de chaleur... L'un dans l'autre, Ed était plutôt une bonne décoratrice d'intérieure. x) D'ailleurs, elle invita Joyce à s'asseoir sur un fauteuil, ce qu'elle fit sans rechigner. Quand la sorcière lui tandis un chocolat chaud, la belle le prit et en huma le parfum d'un air ravi. Elle avait toujours adoré ça. Quand Tamara ou elle était triste, quand quelque chose n'allait pas dans la vie des deux amies, c'était réunion immédiate dans la chambre de l'une ou de l'autre, et elle parlait des heures en buvant un bon chocolat chaud sur le lit. Elle passait aussi beaucoup de temps à se moquer des gens à en dire du mal, mais après tout, c'est comme ça qu'on aimait les deux demoiselles... Joyce sortit de sa rêverie, ce n'était guère le moment de ressasser le passé. Elle serra sa tasse de chocolat qui lui réchauffa les mains et, curieusement, elle en fut soulagé, comme heureuse de voir que la chaleure existé encore.

    - Alors ? si tu m’expliquais moins rapidement ?

    Aïe !! La question tant redouter. La belle ne faisait pas étalage de sa vie devant n'importe qui, surtout que souvent, sa plombé un peu l'ambiance de dire "Mon et mon frère son mort. Ma meilleure amie à disparut. Mais continue, tu nous parlais de ta chaussette troué..." Et puis ce n'était pas dans la nature de la jeune sorcière que de raconter à tout le monde son passé,e lle même avait du mal à le comprendre, alors des inconnus...

    « - Croyez-moi, vous vivrez mieux en ne sachant rien de moi ni de mon passé... »

    Mais la jeune sorcière regretta ses paroles, aussitôt après les avoir dites. Edwyna lui avait sans aucun doute sauvé la vie, la blondinette l'avait mise en danger, certes inconsciemment, mais tout de même. Et elle, elle l'avait sauvé, elle la "cacher" chez elle pour quelques minutes ou heures, alors la jeune femme lui edvait bien ça. Elle finit par relever la tête.

    « - Je vous aurez prévenu, ce n'est pas mon genre de raconter ma vie, mais après cette drôle de journée... L'année dernière, je sortais beaucoup. J'étais amoureuse ! Amoureuse de beaucoup de chose, mais surtout de la vie. J'avais tout le temps le sourire. J'avais une grand maison, une famille unit, mon père, mes trois grands frère, j'avais aussi des tonnes d'amis, et surtout une meilleure amie, Tamara. Tamara est un peu ma soeur de coeur. Et j'avais aussi un petit ami, Will. Ma vie tenait plus d'un comte de fée qu'autre chose. Tout me souriait, et je pensais que ça continuerais pour toujours... Mais un jour, quand je suis rentré chez moi, j'ai vu mes frères immobilisés par Mathew et es acolytes. Je me suis retrouvé désarmé et impuissante en une seconde. Quand mon père est entré, c'était le signal de la rébellion. J'ai sentit qu'on me pousser par terre, les sorts, dans tout les sens, les cris, Ryan, en face de Mathew... Un éclaire vert... J'ai vu mon père tombé. J'ai vu Ryan tombé. Et puis le vide, le silence, le blanc. Mon coeur même semblait ne plus pouvait battre un jour. Quand je me suis jeter sur eux, je savais déjà qu'ils étaient mort, avant d'avoir touché le sol. Je me fichais de ma baguette. Je me suis jetée sur un homme et lui ait massacré le visage à coup de genoux. Et Mathew m'as parlé. Il me haïssait déjà. il m'as dit que mon père avait tué sa mère, sous ses yeux, et qu'il ferait payer à ma famille. Je me souviens de Mathew. A Poudlard. J'entrai en première année, il était en septième, et dès qu'il posait les yeux sur moi, je sentais bien qu'il ne voulait qu'une chose : me tuer moi aussi. Je me retrouvais seule ou presque. Les Johanson... Deux morts, les trois qui restent n'ose plus se parler... Et, quand je pensais que ma vie était au plus bas, mon petit ami et partit. Pour une rousse... Ça, je l'ai déjà mal vécut, et c'est une autre personne qui est partit. Tamara. Ma presque-soeur, ma confidente. Elle avait disparut. Tout simplement. Et depuis un an, ma vie se résume à ça. Elle est loin l'époque où je faisais la fête, au comble du bonheur...»

    Et Joyce savait que Mathew ne finirait jamais cette poursuite ridicule. Même si elle avait voulut baisser les armes, lui ne l'aurait jamais fait. Tout les deux n'aspirait qu'à la vengeance, et rien de plus. Une larme roula sur la joue pâle de la belle demoiselle, qui l'essuya d'un revers de main, sans y faire plus attention. La belle leva la tête vers la médicomage.

    « - Comme quoi la bonheur... Mathew n'abandonnera as, jamais. Je le sais. Et je ne crois pas avoir envie d'abandonner...»
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MessageSujet: Re: Dans l'antre du médicomage [ Joyce ]   Dans l'antre du médicomage [ Joyce ] Play211Sam 6 Juin - 19:07

Le chat avait accueilli la maitresse des lieux et fait connaissance avec la nouvelle arrivée à la manière des chats habitués à voir du monde. Il s’était approché, avait reniflé les odeurs, enregistré la nouvelle voix et se tenait à présent en haut d’une bibliothèque à coté d’une statuette de pierre blanche représentant une vénus préhistorique, surveillant la pièce tout en passant négligemment une patte derrière son oreille. Ed lui avait présenté un petit bol de lait coupé d’eau auquel il avait dédaigneusement tourné le dos pour s’installer sur son poste de vigie.
La medicomage, quand a elle, après avoir donné son chocolat chaud à son invitée, avait opté pour un thé épicé à la mode anglaise et s’était assise sur une chaise haute prés du bar de la cuisine. Une coupe à fruit y était posée et la rouquine y puisait parfois un grain de raison en écoutant la jeune fille. Elle savait que dans ces conditions, il ne fallait pas presser la victime. Cela ne faisait que la renfermer. De plus, la façon qu’elle avait eue de baisser la tête avant d’expliquer son histoire était éloquente. Elle avait envie, peut être besoin, de parler. Et Ed se trouvait la au bon moment. Du moins au moment propice, la medicomage doutant qu’une tentative d’enlèvement au mieux ai jamais été un bon moment.

Finalement, Joyce se décida. Elle parla un moment, sans jamais s’interrompre, expliquant comment sa vie avait explosé en quelques minutes, comment elle avait vu son père et son frère mourir, comment Matthew était l’auteur de ce guet apens, et comment il avait appris à la jeune serpentard la responsabilité de monsieur Johanson dans la mort de sa mère. Une double vengeance unissait les deux jeunes gens. Sans doute ce qu’il y avait de pire comme relation.

La rouquine réprima un léger sourire quand Joyce cru bon de préciser que son ex petit ami avait mit les voiles avec une rousse. Elle ne l’avait pas interrompu pour autant, et Joyce avait continué, racontant la disparition de Tamara. Ou plutôt ne la racontant pas. Finalement, elle avait fini par craqué et une larme avait roulé sur sa joue, qu’elle avait ramené d’un revers de main avant de finir sur une note pas forcément plus optimiste que le reste de son histoire.

Ed n’était pas un cœur de guimauve, mais elle avait, comme beaucoup de médecins, une sorte d’empathie avec les gens. En règle générale, elle savait comment les prendre parce qu’elle devinait leurs peurs et leur conditions psychologique. Et cette fille était désespérément seule et, malgré ce qu’elle disait et son discours vengeur, elle avait peur.

La medicomage posa sa tasse de thé et adressa à l’étudiante en peine un sourire plein de chaleur.


- Le bonheur tient parfois à peu de choses.Il faut juste que tu reconstruises les rêves auxquels te rattacher. Et tu y arriveras. Pour ce qui est de Matthew …

Ed regarda en direction de la fenêtre. Elle avait laissé sur place son sac avec ses instruments de cueillette et sans doute une ou deux attestation. Donc son nom et son adresse. Mais elle doutait que l’auror s’attaque à un médecin au su et à la vue de tous. Au besoin, elle demanderait de l’aide à Rachel. Après tout, elle était Auror elle aussi ! Elle retourna son attention sur la jeune fille.

- Et toi, que veux-tu ? quels sont tes rêves ? Je ne pense pas qu’ils soient uniquement faits de vengeance. Si tu veux la paix, je suis prête à t’aider. Et à te faire entrer en medicomedecine.

Son sourire chaleureux était revenu.

- Joyce, ne laisse pas ta famille s’éloigner. Ramène-la vers toi. C’est la première étape. Et si tu as besoin d’aide, la encore tu peu faire appel à moi.

Une dernière question cependant trottait dans la tête de la rouquine. Pourquoi le père de Joyce aurait il tué la mère de Matthew, et cela avait il eu un impact sur le choix de carrière de son fils ? cela ne laissait que peu d’hypothèses : soit le père Johanson était auror et Matthew voulait frapper de l’intérieur, soit … soit il était de l’autre bord et Ed mettait alors les pieds dans un guêpier sans nom. Mais il fallait aider la jeune fille. Cependant elle ne s’ouvrit pas de ses doutes à son invité et termina son thé. Un petit air amusé naquit sur ses lèvres.

- et pour Will, la communauté des rousses plaide non coupable !
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MessageSujet: Re: Dans l'antre du médicomage [ Joyce ]   Dans l'antre du médicomage [ Joyce ] Play211Lun 8 Juin - 19:39

    Joyce se sentait étrangement mieux. Elle n'avait pas pour habitude de vider ainsi son sa,c surtout à des gens qu'elle connaissait à peine... Elle préférait garder pour elle ce qu'elle savait, ses rêves, ses espoirs, ses joies et ses peines... Tout ça formait son petit jardin secret, qu'elle ne partageait avec personne. Mais ce soudain trop-plein d'émotion l'avait faite craquer. Et elle en avait un peu honte. Elle n'était pas réputé pour pleurer facilement, au contraire, on disait même d'elle qu'elle était endurcit, qu'elle était trop fière pour laisser ses larmes couler devant qui que se soit. Plusieurs personne avait même demander à la jolie blonde si elle ressentait les sensation, comme les autres. Elle avait répondu que oui, simplement, elle, ses émotions, elle n'en faisait pas étalage. Et pourtant, tout raconter à la médicomage lui avait fait un certain bien. Elle se sentait un peu mieux. Certains disait que pour se débarrasser de ses soucis, il fallait les écrire, qu'une fois noir sur blanc, on envisageait les problèmes différemment. Mais les problème de Joyce semblait toujours les même, et peut importe sa façon de les envisager, elle ne voyait aucune solution, et c'était sans doute ce qui la désespérait le plus ! Si Tamara avait était là... A elle deux, elles étaient imbattable, elle faisait trembler tout Poudlard et personne n'aurait osé s'attaquer à une des deux blondes...

    - Le bonheur tient parfois à peu de choses.Il faut juste que tu reconstruises les rêves auxquels te rattacher. Et tu y arriveras. Pour ce qui est de Matthew …

    Oui, reconstruire ses rêves... Mais quels étaient les projets de la belle ? Elle ne voulait pas suivre les traces de ses frères et de son père et devenir une Mangemorte renommée. Elle voulait devenir Médicomage, et rien d'autre. Comme quoi, tout les Serpentard ne finissait pas dans les forces du mal jusqu'au cou. Elle voulait aussi retrouver Tamara. Elle n'était pas morte, miss Johanson le savait. Tam était toujours vivante quelque part, dehors, et elle savait que sa meilleure amie attendait son retour.

    - Et toi, que veux-tu ? quels sont tes rêves ? Je ne pense pas qu’ils soient uniquement faits de vengeance. Si tu veux la paix, je suis prête à t’aider. Et à te faire entrer en medicomedecine.

    Les rêves de la belle... C'était une très bonne question. Joyce était elle me^me complètement perdue dans les méandre de ses rêves et son avenir lui paraissait soudainement tellement flou.

    « - C'est un peu flou là... Mais je ne me vois pas être autre chose que médicomage, alors je compte rien réussir mes examens. Mais je doute que qui que se soit puisse retrouver Tamara... Elle reviendra seule. Je sais qu'elle reviendra. Si il lui était arrivé quelque chose, je l'aurais sut tout de suite, je l'aurais sentit. Je sais qu'elle est vivante. »

    Oui, la belle Tam reviendrait, la demoiselle en était convaincu. Elle avait passé seize ans de son existence avec Tamara. Un lien c'était tissé entre les deux filles, un lien si fort que si il était arrivé malheur à l'une des deux, l'autre l'aurait sut immédiatement. Joyce aurait ressentit un froid dans son coeur, un vide gris, juste du vent, un vent glaciale qui aurait tout balayé. Or, elle ne sentait que la chaleur de l'espoir.


    - Joyce, ne laisse pas ta famille s’éloigner. Ramène-la vers toi. C’est la première étape. Et si tu as besoin d’aide, la encore tu peu faire appel à moi.

    Effectivement, les conseil d'Edwyna n'était pas dénué de bon sens. Mais comment faire pour que sa famille ne lui glisse pas entre les doigts, comme le reste de sa vie ? Joyce devait se rapprocher de ses frères. Bien sur, elle les aimait de tout son coeur, mais depuis que les triplés était réduit au nombre de deux, elle se sentait étrangement de trop. Comme si ses frère ressentait un chagrin qu'elle même ne connaissait pas, alors que la perte de son aîné l'avait bouleversé et marqué à vie...

    « - Je me sens un peu en trop dans la famille... J'aime toujours autant mes frères, mais les triplés étaient tellement proche... J'ai l'impression de venir cassé quelque chose maintenait qu'il ne sont plus que deux. Mais ça ira mieux. Ça ne peut pas être pire... Je vais finir par trouver une solution à tout ça, surtout si je suis moins seule que j'ai put l'être cette année. »

    Et oui, Joyce Skye Johanson semblait tellement aimé, tellement entourée toujours quelqu'un avec elle, elle ne devrait pas être seule, et pourtant... Entouré mais pourtant si solitaire. Joyce avait toujours eut ce petit côté mystérieux, solitaire, ce petit côté d'ombre. Ce côté c'était simplement révélé un peu plus au monde depuis qu'elle se sentait si abandonné par tout ces gens qu'elle aimait.Tamara, son frère, son père, Will, qu'elle ne voulait plus voir, même en peinture...

    - Et pour Will, la communauté des rousses plaide non coupable !

    Un petit rire fêlé s'échappa des lèvres rouge de la belle Joyce. Elle sourit à la médicomage. Toute les deux ne se connaissait pas. Ou à peine. Et la cadette lui avait livré une partie de sa vie, ce qui la tracassait le plus. Elle lui avait en quelque sorte, ouvert son coeur, ce qu'elle ne faisait que très rarement. Elle murmura un simple mot, tout bas, qui exprimait toute sa gratitude pour la médicomage, ne sachant pas très bien comment s'exprimer.

    « - Merci...
    - Merci d'avoir était là et d'être encore là... »
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MessageSujet: Re: Dans l'antre du médicomage [ Joyce ]   Dans l'antre du médicomage [ Joyce ] Play211Jeu 11 Juin - 21:59

Ed avait écouté avec attention les dires de la jeune fille. Elle sentait bien que ceux-ci étaient l’expression de ses espoirs, ses choix, ses craintes, et la rouquine était prête à parier que Joyce n’en avait pas discuté souvent. Sa façon de réfléchir tout haut, de se poser les questions et de se donner les réponses, tout cela montrait qu’elle n’avait pas souvent eu d’avis sur les questions qu’elle soulevait, et surtout qu’elle avait rarement eu une oreille pour les entendre. C’est pourquoi la médicomage laissait sa jeune convive parler sans l’interrompre. Joyce avait besoin de parler, et de dire tout haut ce qu’elle savait depuis longtemps.
Du moins était ce l’idée qu’en avait la rousse.
Quand elle en arriva à se frères, Ed se départit cependant de son mutisme sans perdre son sourire chaleureux.


- Il est très difficile pour des enfants « multiples » de ne pas s’identifier aux autres. Surtout s’ils sont de vrais jumeaux. Chacun d’eux se voit dans les autres, et se voir mourir peut être une expérience très difficile. Au contraire, ils ont besoin de toi pour se retrouver en tant qu’individus.

Elle se prépara un second thé sentant bon la vanille et la cannelle, y déposa un cristal de sucre et un nuage de lait, avant de revenir sur sa chaise.

- je suis certaine qu’ils n’attendent que ta présence. Une façon de dire que leur fratrie n’est pas décimée.


La rouquine trempa ses lèvres dans le breuvage a la fois épicé par la cannelle et adouci par le lait, pendant que Joyce semblait réfléchir. Finalement, la jeune fille laissa échapper un petit rire après sa sortie sur la responsabilité des rousses dans l’infidélité des hommes, avant de murmurer de façon presque inaudible un remerciement hésitant.
Le sourire d’Ed se fit plus doux et elle posa sa tasse de thé sur la surface de travail du bar avant de descendre de sa chaise et de s’approcher de la jeune fille, la regardant droit dans les yeux et posant ses mains sur celles de son invité.


- Être médicomage, ce n’est pas seulement recoudre des blessures ou soigner des rhumes. C’est aussi comprendre les gens. C’est parfois aussi tenter de guérir leurs âmes. Même si dit comme ça c’est tout a fait grandiloquent.

Elle lâcha la Serpentard en regardant le chat qui avait décidé de quitter son perchoir pour prendre possession un pouf. La rouquine aimait bien la petite blonde. La propension d’Ed à aider se transformait presque, et au grand amusement de la concernée, en une attention quasi maternelle.

- Si tu le désires, tu peux rester ici cette nuit. Il y a une chambre en bas.

Un nouveau sourire amusé se dessina sur le visage de la medicomage.

- et il parait que je cuisine bien.
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MessageSujet: Re: Dans l'antre du médicomage [ Joyce ]   Dans l'antre du médicomage [ Joyce ] Play211Sam 27 Juin - 18:02

    Il n’était absolument pas dans les habitudes de Joyce Johanson que de fondre en larme devant qui que se soit, y comprit devant ses plus proches amis ou devant sa famille. Elle n’avait pas non plus pour coutume de se confier à qui que se soit. Elle avait était élevée ainsi. Que se soit ses grand frère ou elle, les membres de la famille Johanson ne parlait pas de leurs émotions. Après tout, c’était leur jardin secret, elles ne regardaient que eux et personne d’autre. De plus, les gens qui étalait leur vie, privée ou publique et la dispersait aux quatre vents était, du moins du point de vue de la jolie blonde, des abrutis : non seulement ils s’affaiblissaient tout seuls ; car se confier c’est baisser sa garder, mais en plus il manquait cruellement de classe et de distinction. Alors on pouvait trouver à la petit Joyce tout les défauts du monde, on ne pouvait pas non plus lui enlever ses qualités, et le fait est que c’était une fille discrète quand il s’agissait de parler d’elle. Elle était pleine de secret qu’elle ne révélerait pour rien au monde.

    - Il est très difficile pour des enfants « multiples » de ne pas s’identifier aux autres. Surtout s’ils sont de vrais jumeaux. Chacun d’eux se voit dans les autres, et se voir mourir peut être une expérience très difficile. Au contraire, ils ont besoin de toi pour se retrouver en tant qu’individus.

    Aussi curieux que cela puisse paraître, les parole de la médicomage étonnèrent beaucoup la jeune sorcière. Ses frères, ses héros, elle savait que, bien sur, comme tout le monde, ils avaient des faiblesses, mais elle les pensaient si bien cachés qu'elles étaient, pour elle, impossible à découvrir. Elle se rendait soudainement compte que ses frère pouvait avoir besoin d'elle, tout comme elle avait besoins d'eux... Et de se rendre compte que les Johanson n'était pas des sur-hommes était un petit choc pour la jolie blonde. Joyce se mit à réfléchir à plein régime. Ses frangins avaient toujours étaient là pour elle, peut-importe les circonstance, il lui avaient sauvé la mise bien des fois, n'hésitant pas à se mettre dans les pires embrouilles. Un sourire nostalgique naquit sur les lèvres rouge et la Serpentard quand elle se remémora la fois où elle s'était faite sifflé dans les rues. Ses frères, qui l'accompagnaient, c'était retourné. Ils étaient aller voir les étudiants en leur demandant de s'excuser au plus vite. Quand ceux-ci avait refusé, Ryan avait mis une droite à celui qui avait sifflé, faisant ainsi fuir tout les autres. Et la petite famille s'en étaient allé, tranquillement, la cadette heureuse de cette protection rapproché. Et maintenant, c'était ses frères qui avaient besoin d'elle. Mais elle avait si peur de ne pas être à la hauteur...

    - Je suis certaine qu’ils n’attendent que ta présence. Une façon de dire que leur fratrie n’est pas décimée.

    En entendant la voix d'Edwyna, la belle revint brutalement à la réalité. Pendant qu'elle réfléchissait, la rousse s'était préparé un nouveau thé. La blondinette but une ou deux gorgé de son chocolat chaud, se sentant un peu mieux. Quand Joyce murmura son remerciement, la sorcière posa sa tasse de thé, se leva et s'avança vers la jolie blonde. L'aîné plaça ses mains sur celle de la cadette. La jeune sorcière regarda les mains de la médicomage sur ces mains à elle, si pâle, si fine. Elle leva finalement son regard bleu pétillant dans celui d'Ed, remplit de compassion. La blondinette se prit à penser que la médicomage était un modèle dont elle devrait s'inspirer un peu plus souvent : intelligente, compréhensive, gentille, mais en même temps si forte et si courageuse...

    « - Oui... oui, vous avez raisons. J'ai toujours eut besoin de mes frères. Mais aujourd'hui, ce sont eux qui on besoins de moi. Plus que jamais... Je dois êtres là. Pour eux, pour tout ce qu'ils ont fait pour ma famille. »

    - Être médicomage, ce n’est pas seulement recoudre des blessures ou soigner des rhumes. C’est aussi comprendre les gens. C’est parfois aussi tenter de guérir leurs âmes. Même si dit comme ça c’est tout a fait grandiloquent.

    Un sourire, cette fois-ci plus franc, moins inquiet, plus lumineux étira les lèvres de Joyce. Décidément, plus elle la côtoyait, plus elle appréciait la jeune médicomage. Joyce, comme tout ceux qui la cotoyait, pensait que le métier de médicomage n'était pas fait pour elle; elle ne connaissait pas assez la compassion, aider les gens n'était pas une vocation chez elle, elle pouvait parfois être très directe et blessante et pas vraiment à l'écoute des gens. Mais plus elle se rapprochait de ses examens, plus elle se disait que si, c'était un métier fait pour elle, et qu'elle ne ferait rien d'autre, tout au long de sa vie. Le fait qu'elle avait souffert en silence pendant toute ces année l'aidait considérablement à comprendre la souffrance des autres. Et si cette expérience personnelle pouvait avoir une quelconque utilité, il fallait s'en servir, histoire de ne pas avoir souffert pour rien.

    - Si tu le désires, tu peux rester ici cette nuit. Il y a une chambre en bas.

    Miss Johanson fut n peu surprise de la proposition. Certes, elle témoignait de la bonté de celle qu'elle pouvait désormais considéré comme une amie, mais c'était aussi très inattendus. Elle accepterait de prendre une fille de dix-sept ans, presque une étrangère, sous son toit pour toute une nuit ? Pue de sorciers et sorcières en seraient capables...

    - Et il parait que je cuisine bien.

    Un nouveau sourire éclaira le visage pâle de Joyce. C'était très tentant. Elle était sur le point d'accepter, après tout, elle méritait bien de sortir de sa bulle de cauchemar, au moins pour une nuit. Mais elle eut la vision fugitive du directeur de Poudlard en furie cherchant la petite Serpentard partout, ses amis affolé, ses frères dans l'incompréhension parlerait surement d'une fugue, se sentirait responsable... Elle sourit à son hôtesse.

    « - Si je m'écoutais, j'accepterais sans problème, mais j'imagine déjà le chaos que ma "disparition" causerait dans le château... Il est temps que je rentre maintenant, sinon, les gens finiront par s'inquiéter, et je ne tiens pas à voir un de mes amis, complètement fou, soupçonner tout le monde d'enlèvement. »

    Elle finit son chocolat qui lui brûla la langue. Mais la sensation ne la gêna pas, elle buvait toujours trop chaud, elle adorait la chaleur. Elle se leva, enfila sa veste et se tourna vers Edwyna, les yeux brillant de reconnaissance. Elle serra la main de la sorcière avec gratitude.

    « - Je ne pourrais jamais assez vous remercier... Si un jour vous avez besoin d'aide, je serais toujours là. Vous êtes une grande sorcière et une grande médicomage. Vous verrez, je deviendrais médicomage moi aussi, et je raconterais à tout le monde que mon talent me viens de mon professeur : une femme admirable que personne ne pourra jamais égaler... Merci pour tout. Je vous donnerez des nouvelles, promis. Vous n'avez pas finit d'entendre parler de Joyce Williams... »

    Elle finit par quitter Edwyna après les au revoir. Elle sortit de la maison, fit quelques pas pour trouver un coin un peu isolé du reste du monde. Là, elle s'imagina le village de Pré-au-Lard. Avec un dernier regard pour la demeure de la médicomage, et en se promettant d'aider celle qui l'avait aider quand elle en aurait besoin. Puis ce fut le vide, la sensation oppressante, et quand elle crut qu'elle allait étouffer, la lumière l'éblouit. Elle était bien à Pré-au-lard mais la journée avait bien avancé. Elle se rendit précipitamment au château. Elle entra dans la salle commune des verts et argent, s'enferma dans son dortoir et commencé une lettre pour ses frères, dans laquelle elle leur dit qu'elle viendrez les voir au plus vite. Une fois sa lettre finit, elle regarda le ciel dans lequel commençait à briller quelques étoile. Après un dernier remerciement muet à celle qui l'avait sauvé, elle la plia, la glissa son son matelas en se promettant de l'envoyer dès demain. Elle ferma les yeux et s'endormit habillées. Cette nuit, les rêves de Joyce furent pleins d'étoiles et de projet d'avenir.

    Dans l'antre du médicomage [ Joyce ] 2w5twrn
    (c) Minnie Art


    [Vive la fin cliché ! XD Mais c'est le manque d'inspiration ça... *sors* Désolée de clore aussi vite un si beau sujet, mais j'ai décidé de clore tout mes RPs en cours avant les vacances. J'ai adoré RP avec toi, j'adore ton style ! J'te rajoute dans ma fiche de RP's d'ailleurs !=)]
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MessageSujet: Re: Dans l'antre du médicomage [ Joyce ]   Dans l'antre du médicomage [ Joyce ] Play211Jeu 23 Juil - 19:53

[OUPS aussi!!!!]

Ed jeta un regard amusé à la mini tornade qu'était devenue sa jeune protégée. Elle lui lança un clin d'oeil malicieux.

- Je n'en demande pas tant.

La médicomage repoussa une meche de cheveaux roux tout en gardant l'air amusé qu'elle ne quittait que rarement.

- Rentre bien. Et fais attention! les aurors ont accés à l'école.

Aprés cette ultime mise en garde et le départ de la tempete nommée Joyce, la rouquine rangea les tasse et recupera son manteau. D'un air plus serieux, elle remit sa baguette dans sa poche : il fallait qu'elle recupere son sac. moins de deux heures aprés, elle était de retour. il n'y avait plus qu'a mettre les ingredients en conserve!

[ceci est un post de clôture fort mauvais mais il fallait le faire ^^ et j'aime beaucoup aussi rp avec toi ^^]
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MessageSujet: Re: Dans l'antre du médicomage [ Joyce ]   Dans l'antre du médicomage [ Joyce ] Play211

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Dans l'antre du médicomage [ Joyce ]

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