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| Mission numéro 1 : Echec et Mat [Partie 1] | |
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| Sujet: Mission numéro 1 : Echec et Mat [Partie 1] Mar 2 Juin - 23:04 | |
| Le soleil filtrait, à travers les rideaux de l'appartement de l'Auror. Comme depuis des jours, des dizaines de jours, elle n'avait fermé l'œil que pour rejoindre un monde de cauchemars. Un monde qui était hanté par ces images, toujours les même. On dit que le temps adouci les peines, n'est-ce pas? C'était si faux … Si elle était passée par un état d'incompréhension alors qu'elle n'admettait pas que ce fusse possible, Tonks s'était résignée. Elle ne se battait même plus contre la cruelle idée, contre la douleur incessante qui l'envahissait complètement. C'était ainsi. Rémus s'était fait avoir, elle n'avait pas sût le sauver. Ils avaient failli … Il fallait maintenant réparer les erreurs commises. Toute son attention s'était donc portée sur ça. Le sauver. Trouver une solution – parcequ'il devait bien exister une! - à ce calvaire, ce cauchemar éveillé. Et elle n'en avait trouvé qu'une. Puisqu'il n'était pas question de faire un échange, il ne restait qu'un moyen. Une unique solution. Dangereuse, simple, diaboliquement simple même. Car comment sauver quelqu'un qui est prisonnier? En allant le chercher. D'une facilité enfantine, n'est-ce pas?
Les rayons chauds vinrent donc frôler le minois de Tonks. Pourtant, elle ne se réveilla pas. Elle avait quitté le monde des cauchemars pour rejoindre celui de la réalité depuis plus d'une heure déjà. Depuis qu'un voisin avait fait du bruit sur le palier, en faite. La jeune femme extravertie s'était donc retrouvée à moitié debout sur son lit, parfaitement réveillée. Son imagination s'était mise en marche, et elle avait crut qu'il allait passer le pas de la porte, qu'il allait au moins sonner. Mais rien. Ce n'était qu'un voisin. En un soupire, elle était retombée sur le matelas, masse inerte et livrée à une sourde douleur. Aussitôt, son plan était réapparu dans son esprit. Et dans le même temps, elle jaillit de ses draps pour attraper des vêtements, s'enfermer dans la salle de bain, et en ressortir à peine vingt minutes après, les cheveux à moitié secs et tristounets pendant autour de son fin visage. C'était parfait ainsi, elle ne se ferait pas remarquer. Elle n'en avait pas l'envie de toute façon. N'avalant rien – il lui semblait qu'elle n'avait mangé réellement et avec plaisir depuis si longtemps! -, elle se précipita hors de l'appartement, la porte se refermant dans un claquement qui la fît presque sursauter. Trop habituée au silence, sûrement.
L'air tiède et lourd de Londres l'accueillit alors que Tonks s'immisçait dans la ville. Jetant un coup d'oeil au ciel, elle eût un léger sourire grimaçant. Parfait. Voilà que le temps s'y mettait. De gros nuages noirs, sombres, annonciateurs d'orage déboulaient du Sud, poussés par un vent qu'elle ne percevait pas. Encore heureux, elle ne serait pas dehors longtemps, si tout se passait comme elle le souhaitait … Parce qu'elle ne jouait pas de chances. Quoi qu'elle comprenait la réaction de Sirius.
Flash-Back
« … tu vois, il ne reste qu'une solution. L'attaquer. Aller directement à son repère, et récupérer Rémus. » Tonks tenait un air parfaitement buté. Celui qu'elle avait lorsqu'elle avait décidé quelque chose, et qui rien ne pouvait l'en défaire. C'était sans compter sur son cousin, plus tenace qu'elle. « Encore une fois, non Tonks. Tu sais que je ferais tout pour voir notre cher Lupin revenir. Tu sais que je suis près à tout tenter. Sauf ça. Autant me proposer une mission suicide pour tout l'Ordre. Nous ne sommes pas assez, Tonks. Tu le sais aussi bien que moi. » L'Auror le coupa net. « Et tu sais bien qu'il n'existe que cette solution là, par Merlin! » Il eût un air exaspéré, qui entêta encore plus la jeune femme. « Non Tonks. Prends le temps d'y réfléchir, bon sang! Il n'aimerai pas l'idée que tu te lances ainsi sans aucun discernement ! »
Fin du Flash Back
Qu'en savait-il? Elle y avait réfléchit, justement. Elle avait eût le temps. Elle y avait mit du sien, elle avait tenté d'examiner objectivement toutes les issues possibles. Et seule celle ci était restée. La seule, l'unique. Elle lui en coutait, mais tant pis. Et puisqu'il n'était pas d'accords avec elle, elle se débrouillerait autrement. Ho, Tonks n'en voulait pas à son cousin. Elle savait qu'il était aussi affecté qu'elle, que la disparition de son ami de longue date devait-être une catastrophe pour lui aussi. Mais puisque c'était ainsi …
Quelques minutes après, elle était dans le Ministère. Et quelques secondes après, elle toquait à une porte qui affichait le nom de John McDonald. Ancien formateur d'Auror, qui avait participé à celle de notre chére Tête Colorée. Ancien formateur qui, s'il n'avait eût la même confiance que Tonks accordait à Maugrey, avait réussit à en obtenir une bonne partie. Parce qu'il avait toujours été juste, entre autre. Ainsi, lorsqu'elle pénétra dans le bureau et qu'elle fût face à lui, elle réussit à sourire. Au moins un peu.
« Bonjour ... » Comment devait-elle l'appeler? John, McDonald, Monsieur? Il était passé maintenant chef des Auror, n'est-ce pas? Tant pis, elle ne l'appellerait pas. C'était sûrement mieux ainsi. « J'ai quelques … informations, à vous transmettre. »
Merlin qu'elle avait trituré cette conversation, pour en arriver au point qu'elle devait mentir. Au moins un peu. |
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Maxwell Weaving Age : 39 Activité : 46953 Nombre de messages : 3888 Date d'inscription : 08/07/2007
| Sujet: Re: Mission numéro 1 : Echec et Mat [Partie 1] Mer 3 Juin - 18:11 | |
| ///"Expelliarmus !"
L'Auror était aux proies avec Walden Macnair, un ancien employé du Ministère, et également Mangemort, qui avait servi de bourreau pour exécuter la sentance à l'encontre de Buck, le Hypogriffe de Hagrid. Cela faisait déjà plusieurs minutes que le combat durait. Un Auror un peu plus loin bloquait toute tentative de transplanage du Mangemort. Il était coincé dans cette impasse du monde des moldus. Surement venus chercher refuge suite à sa traitrise envers Voldemort. Quoi qu'il en soit, il restait un Mangemort recherché et accusé de nombreux crimes.
///"Endoloris !!"
Le sortilège avait touché de plein fouet l'Auror qui se courba de douleur. A peine allait il se relever, que le Mangemort le contre attaqua avec un second Endoloris, mais bien moins puissant que le premier. Le Mangemort était autant épuisé que son attaquant. Le combat était sur le point de s'achever, et la vision cauchemardesque de la scène faisait frisonner le partisant du Mage Noir.
///"Il faut y mettre un terme, monsieur." lança un Auror à un homme qui se tenait un peu plus loin, regardant la scène en spectateur.
"Non."
John s'était contenté d'un non catégorique. Il ne voulait pas qu'on prête mains forte à son Auror. Il l'avait formé, il l'avait préparé à ce genre de duel. Il ne pouvait pas perdre ou alors pas sans en garder des séquelles. Mais ses méthodes n'étaient pas approuvés par les Aurors présent. Ils étaient six en plus du combattant, et ils avaient tous leur baguette prête à agir, tandis que John l'avait encore de rangée sous sa cape. Il avait confiance aux capacités de son Auror, et il était persuadé qu'à proximité de la mort il montrerait tout ce dont il était capable. Et c'est ce qu'il fit. Il se redressa avec le peu de forces qui lui restait, et il pointa sa baguette en direction de Walden.
///"Avada Kedavra !"
Quel idiot, pensa John. C'est son dernier combat en tant qu'Auror. Il sortit sa baguette en voyant le sort ricocher sur le Mangemort. Ce dernier avait contré le sortilège de mort d'un coup de baguette magique. Et à peine allait il lancer à son tour un sortilège de ce genre, qu'il se stoppa net, voyant une lumière verte se dissipée au niveau de son ventre. Il tomba à terre, foudroyé et John rangea sa baguette.
"On ne lance pas un sortilège de mort quand on est à bout de souffle et qu'on a très peu de chances qu'il atteigne sa cible ! Le projetté contre le mur, lui faire tomber le mur dessus, ou lui lancer tous ces tonneaux qui trainent plus loin. Ca ça aurait été intelligent ! Mais pas un Avada ! Ca n'est pas la réaction d'un Auror !"
Au lieu de s'occuper de la santé de l'homme à terre, il se contenta de le rabaisser devant les autres Aurors, et de lui faire la morale. Mais il voulait une unité d'élite. Pas des sorciers qui lancent n'importe quels sorts et n'importe comment. Avant de quitter la scène et de rédiger son rapport sur la mort de ce Mangemort, il glissa un mot à l'encontre de son bras droit.
"Emmenez le à Sainte Mangouste, et postez un Auror à son chevet. A sa sortie il recommencera sa formation au commencement. Et interdiction de participer à la moindre mission ou arrestation tant qu'il n'aura pas refait ses deux années de formations !"
La journée avait été longue, et John était rentré au Ministère pour taper son rapport. Il avait beaucoup misé sur cet Auror, et il avait été très déçu. Mais la journée avait quand même était bonne. Un Mangemort en moins, c'est toujours ça de prit, et qui plus est, sans aucune perte de leur côté. Ca commencait à devenir une habitude. Sans doute depuis la création de l'unité d'élite, et le fait qu'ils ne se déplacent plus que par groupe de six. Ca limite les mauvaises surprises.
Assis confortablement, il pris sa plume à papotte et la laissa écrire tout en lui disant mot à mot quoi noter. Il fallait faire le rapport vite pour ne rien oublier. En les relisant, il voyait ce qui aurait pu être améliorer et la réaction des Aurors présent. Il avait pour habitude de tout noter, d'être très minutieux, de manière à se rappeler de tout ce qui était important, et aussi des petits détails qui sur le moment semblent être sans importance mais peuvent en trouver une par la suite. Observer les gens qui nous entourent, c'est le meilleur moyen de rester en vie.
On venait de toquer à sa porte, et il avait stoppé sa plume à papotte. C'était Nymphadora Tonks, l'une de ses Aurors qui venait d'entrer dans la pièce. Ces derniers temps elle ne s'était pas beaucoup présentée au Ministère. Et il lui aurait bien fait la remarque, mais il avait ouie dire par un Auror à lui infiltré chez les Mangemorts, que Voldemort avait fait une capture très utile à sa cause et concernant l'Ordre du Phénix. Ne pouvant pas donner plus d'informations, John en avait déduit qu'il ne pouvait s'agir que de ce Sirius Black ou de Rémus Lupin. Les deux plus importants membres de l'Ordre du Phénix. Voldemort n'aurait pas gardé en vie un homme autre que ces deux là. Quoi qu'il en soit, en voyant la mine de son Auror, il en déduisit qu'il s'agissait de Rémus. Et qu'elle venait sans doute lui demander son aide... |
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| Sujet: Re: Mission numéro 1 : Echec et Mat [Partie 1] Mer 3 Juin - 23:40 | |
| Merlin que Tonks avait trituré cette conversation, pour en arriver au point qu'elle devait mentir. Au moins un peu. Et elle n'hésiterait pas à le faire. Ce ne serait même pas un gros mensonge. Si elle le pouvait, elle s'arrangerait même pour qu'il arrive lui même aux conclusions qu'elle désirait. Mais l'Auror ne rêvait pas : parcequ'il l'avait formé, elle devait faire très attention aux mots, aux expressions qu'elle allait utiliser. Jeu dangereux. De plus, il n'avait pas changé. Le Chef des Aurors, de cette nouvelle unité d'élite, restait fidèle à lui même. Calme, minutieux – elle pouvait presque deviner qu'il était entrain d'écrire lorsqu'elle était entrée -, sûr de lui, et surtout intrasigeant. Ce qu'il allait apprendre de la bouche d'une de ses anciennes élèves allait sûrement l'étonner. Le surprendre. Ne disait-on pas que le silence était d'or, que les secrets étaient fait pour être gardé? Mais par Merlin, n'allons pas trop vite. Il n'était pas encore temps de penser à ça.
Le silence s'était établit, alors qu'elle réfléchissait aux meilleurs moyens de tout expliquer. Déjà, que savait-il? Qu'ignorait-il? Avait-il été mit au courant pour la capture de Rémus, et pouvait-il imaginer la perte que cela représentait -pour l'Ordre, pour Tonks -? Un court instant, elle stoppa ces questions qui étaient inutiles : par qui aurait-il apprit tout cela? Naturellement, il pouvait avoir un infiltré .. comment le deviner, dans ce cas là? Et merci Merlin, elle réfléchissait convenablement. Comme si son flux de pensée c'était enfin décider à couler normalement. Tonks avait la tête froide, et était bien décidée à la garder parfaitement nette. Aussi, elle prit la parole. « Comme il est possible que vous le sachiez, un événement important à eût lieu pour l'Ordre, il y a peu de temps. Un événement .. déroutant. »
Son regard, en ce jours sombre et un peu terne peut-être, se vrilla sur celui de John, alors qu'elle lui laissait le temps d'assimiler – au cas où il ne l'avait sût -. Puisqu'il ne paraissait pas surpris, elle continua, sur ce ton presque indiffèrent qu'on lui avait trop bien apprit à prendre. « Lors d'une rencontre qui n'aurait pas dut avoir lieu, Rémus Lupin s'est fait capturer. Ce fût … vraiment jouer de malchance, je vous l'avoue. Rien n'aurait dut se dérouler ainsi, et pourtant il s'est fait avoir avant que nous ayons eût le temps de le sauver. » Encore une fois une pause. Mais cette fois, Tonks laissa ses yeux dériver, elle serra un peu plus la mâchoire. Ne pas se laisser submerger, garder la tête froide. Se retrouver à pleurer, à déverser sa douleur n'arrangerait sûrement strictement rien. Lorsqu'elle fût sûre de pouvoir parler d'une façon à peu près correcte et ferme, elle reprit. « Vous pouvez imaginer, je suppose, le problème que ce fût. Nous avons tenté de nous débrouiller, et cela aurait été sans doute mieux. Mais s'il n'était que ça, je ne serais pas venue vous voir. Non, la vérité est plus grave. »
Cette fois, elle détourna intentionnellement les yeux. Simple technique pour qu'il ne puisse lire dans ses prunelles la vérité.
« Non, la vérité est plus grave. Pas pour nous. Enfin, dans le sens où le nous n'inclue pas que l'Ordre. Il inclus aussi le Ministère. Les Aurors. » Sa voix devint un filet, alors qu'elle soupirait doucement. « Les secrets que nous sommes censés garder, et que je lui ai malencontreusement révélé. Vous imaginez que la situation est, dès lors, plus … dangereuse qu'elle ne laisse paraître. »
Et voilà. C'était dit. Il pouvait maintenant se mettre à hurler, à lui hurler dessus et faire tout ce qui lui passerait par la tête, John était mit au parfum. A lui de croire ou non ce qu'elle venait de dire, mais il ne pourrait maintenant ignorer ce qu'elle venait de dire. A lui d'en déduire ce qu'il voulait, et de réagir en conséquence. Elle avait fait sa part. L'Auror devait maintenant subir. |
| | | H@lf - BlO_Od Princ£
Maxwell Weaving Age : 39 Activité : 46953 Nombre de messages : 3888 Date d'inscription : 08/07/2007
| Sujet: Re: Mission numéro 1 : Echec et Mat [Partie 1] Dim 7 Juin - 1:57 | |
| L'amour fait des ravages. Et pas seulement pour les deux personnes qui sont envoutés par cette maladie. D'ailleurs on en a la preuve en ce moment même. Quand on est tenu de garder un secret de cette importance, on se doit de ne le dévoiler à personne, même s'il s'agit de la personne qui partage notre vie. Si un Auror n'est pas capable de comprendre l'importance de ces informations et de cette confidentialité, il n'a rien à faire au Ministère. C'est justement à cela que pensait John en ce moment même, mais il a plus important à faire pour le moment, que de s'occuper de cette Auror.
"Lupin est au courant ?"
Son ton était d'un naturel calme, mais on pouvait soupçonner une légère touche d'agressivité dans sa facon de prononcer sa phrase. Il s'était lever de sa chaise et avait fait le tour de son bureau pour venir rejoindre l'Auror qui se tenait là et qui semblait... Paniquée. Il y avait de quoi.
"Vous ne deviez pas être présente quand votre formateur, en locurence moi, vous aviez bien préciser que ce qui se disait entre ces murs devait le rester !"
La touche d'agressivité commencait légérement à s'aggrandir. Il fallait contenir sa rage quelques instants, le temps de réfléchir à la situation. Lupin sachant tout a été kidnappé par Voldemort. Le Mage Noir le plus puissant et le plus doué en légilimens, a à sa portée toutes les informations sur le ministère qui ont été confiées à Nymphadora Tonks. Le nom des Aurors infiltré chez les Mangemorts, le nom des Aurors infiltrés à Poudlard, le nom de ceux infiltrés au Grand Nord, et les six endroits les mieux sécuriés de Grande Bretagne où peuvent se réfugier les Aurors en cas d'attaque du Ministère, le temps de recevoir de nouvelles instructions. En gros, rien de bien grave... Tant que ça reste au sein du Ministère et non dans les mains de VOLDEMORT !
"Et je suppose que vous venez me voir pour que j'envoye les Aurors attaquer le Mage Noir dans le but de libérer votre confident, et qu'on fasse comme si de rien était ?"
Il hocha la tête, l'air penseur.
"C'est une excellente idée... VOUS AVEZ PERDU LA TETE ???"
Son aggresivité s'était bien fait ressentir quand il avait lever la tête vers l'Auror et lui avait crié dessus.
"Vous croyez qu'on vous donne ces informations confidentielles pour que vous les communiquiez à tout le monde ? Vous voulez que je vous arrange un rendez vous avec cette Rita pour que vous donnniez matière à faire à sa plume à papotte ? Un petit communiqué à la Une de la Gazette, non ???"
Il faut dire qu'elle l'avait bien cherché. Mais étrangement, John se calma rapidement et retourna s'asseoir sur sa chaise, en continuant à fixer l'auror et en faisant mumuse avec un crayon en bois. Mais toujours avec son air sérieux et concentré.
"Je suppose que l'Ordre a refusé d'attaquer le Mage Noir. Ils ont sans doute choisi de laisser le loup mourrir au lieu de sacrifier leur effectifs. D'un côté on ne peut pas les blâmer. Et quand l'Ordre vous lâche, vous revenez à la source. Il serait grand temps que vous fassiez un choix entre cette équipe d'incompétent qui ne se bouge pas l'arrière train de peur de se le mouiller lors d'un combat, ou l'armée la plus puissante du monde de la Magie. Car le jour où il vous arrivera un pépin, ne comptez pas sur le chien pour vous venir en aide, mais bel et bien sur ceux que vous venez chercher."
Il se leva pour se diriger vers la porte.
"Attaquer cet homme n'est pas dans mes priorités, mais comme vous ne nous laissez pas le choix, je vous suggère de prendre votre baguette et de me rejoindre au sixième étage. Et en chemin, pensez à demander au bureau de surveillance qu'ils autorisent le transplanage dans la salle de sortie des Aurors. Pas qu'on attérisse encore une fois à Azkaban à cause d'un incompétent d'Auror qui a oublié de faire cela."
Il quitta la pièce pour se rendre au sixième étage, là où il pourrait réunir une armée d'Auror assez nombreuse pour réalisé une mission suicide comme celle là. |
| | | Invité
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| Sujet: Re: Mission numéro 1 : Echec et Mat [Partie 1] Mar 9 Juin - 20:45 | |
| Et voilà. Le déluge de reproche, que dis-je, de blâme grondait au-dessus des cheveux de l'Auror. S'il parlait calmement, elle ne se trompait pas. Il bouillonnait, derrière cette façade froide et tout à fait habituelle. Ainsi, elle descendit légèrement le regard, bien décidée à ne pas affronter le regard de l'homme qui pouvait la renvoyer en moins de temps qu'il fallait pour le dire. Pour un peu, ça l'étonnait qu'il ne l'ait pas encore fait. Tonks était encore là, et pas dehors sur le pavé, McDonald n'avait pas dit les quelques mots qui suffisaient pour qu'elle ait à quitter la section d'élite. Il aurait très bien pût la mettre sur le côté, décider qu'elle était bonne pour ramasser les sorciers qui buvaient trop et trouvaient drôle d'aller montrer leurs pouvoirs à des moldues. Il n'en faisait rien. Était-elle rassurée pour autant? Non. Bien sur que non. La vengeance est un plat qui se mange froid, et lui était d'une droiture qu'elle n'avait jamais pût comprendre. Ainsi, cette façon qu'il avait de couver sa colère. Car aussi loin que l'Auror pouvait se souvenir, elle ne l'avait vu rarement ainsi. S'il était dur, il n'en était pas moins humain. Intransigeant, mais humain. Et les seuls fois où elle l'avait vu atteindre un tel degré de fureur était pour le moins … désagréable. Très désagréable, même. Assez pour qu'elle s'en souvienne et ne désire pas s'attirer les foudres du chef de l'élite. Enfin. Ce qui était fait était fait, et elle ne reviendrait pas en arrière. Elle n'avouerait rien d'autre.
Bien sûr qu'elle avait été présente. La première fois, et la deuxième aussi, et la troisième aussi. On labourait le crane à tout les nouveaux venus avec cette règle fondamentale qui était dès plus compréhensible. Et elle feignait de la transgresser avec une facilité déconcertante. On aurait pût croire qu'elle avait des raisons, que l'amour pouvait expliquer tout. C'était le cas. Mais pas dans le sens où McDonald l'imaginait. Ce dernier fulminait, contenant cette rage qu'elle sentait en lui.
Le temps qu'elle réfléchisse à tout ça, qu'elle fasse le vide dans sa tête, il hurla. Tonks ne sursauta pas. N'avait-il pas apprit à ne rien montrer? S'expliquer n'avancerait à rien, sinon à envenimer une situation qui était déjà des plus tendue.
Non. Finalement, elle ne pouvait pas rester totalement insensible. La Tête Colorée hésita quelques instant entre se jeter dessus pour le tuer – mais ce n'était guère une bonne idée – et lui jeter un regard perdu. Au lieu de ça, elle releva simplement ses yeux, fixant pendant une courte seconde le chef, pensive. Il n'avait pas le droit de traiter ainsi Sirius. Pas Sirius. Pas les autres. Ils faisaient bien, d'une sorte. Mais le chef avait raison. Quand quelque chose n'allait pas, elle se retournait vers le Ministère à défaut de l'Ordre ou Lupin. C'était cruellement vrai, et elle n'avait guère vu cela ainsi auparavant. Mais non. Tonks ne devait pas penser ainsi. L'Ordre était sa vie, même s'il avait raison, même si pour l'instant il pouvait arriver à la faire douter. Quand elle serait proche de Lupin, l'Auror retrouverait sa raison. Elle l'espérait, du moins.
Son subterfuge avait fonctionné. Ils allaient trouver Lupin, même si c'était pour déplaire au chef de l'élite. Elle acquiesça et s'écarta rapidement pour le suivre, toujours silencieuse comme une tombe. |
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