Un peu de détente.(PV qui veut)

Elisabeth avait passé une journée vraiment exécrable. De plus, il faisait très froid dehors. La jeune femme était épuisée. Elle avait passé une bonne partie de la journée à la bibliothèque à faire ses devoirs pour la semaine. Noël approchait à grand pas et on ne peut pas dire que cela l'enchante vraiment. En effet, ses parents seraient tous les deux retenus par leur travail respectif et Eli avait décidé de rester à Poudlard durant ses vacances afin de déjà réviser une première fois ses cours en vue des examens.Elisabeth descendit dans les cachots et arriva devant le tableau qui dissimulait la salle commune des Serpentards. Elle donna le mot de passe et entra dans cette pièce faiblement éclairée et sentant un peu l'humidité. Elle adorait cette ambiance ténébreuse. La jeune femme se dirigea alors vers la cheminée où un doux feu brûlait dans l'atre réchauffant ainsi agréablement l'atmosphère autour d'elle. Elisabeth détestait l'hivers. Elle était malade rien qu'à la pensée des fêtes qui réjoissaient bons nombres de gens mais pas elle. La jeune femme se dirigea alors vers un de ses endroits favorit, un joli divan bien moelleux situé juste en face de la cheminée. Elle s'y installa confortablement. Cet endroit était très prisé des autres Serpentards mais la salle commune était inhabituellement calme à cette heure-ci. Elisabeth ne chercha cependant pas de réponse à cette question qui était, semble-t-il, des plus ininterressante. Elle réfléchit un bon moment à ce qu'elle pourrait faire pour nuire aux Gryffondor mais elle n'imagina rien de bien méchant. Les fêtes la rendait nerveuse et celà ne présagait rien de bon pour elle. Elle s'installa bien au fond de son divan et allongea ses longues et magnifiques jambes sur le pouf situé devant elle. La jeune femme se perdit alors dans de grandes pensées sombres et ténébreuses.

Finalement, Enael quitte les dortoires et arriva finalement dans la salle commune, qui semblait apparrament complétement vide, et en même temps, elle en était bien heureuse, elle n'aimait pas voir d'autre personnes, surtout qu'en ce moment les fêtes avaient voilés ces pensés de souvenirs mélancolique. Elle repensait à son dernier Noël passer en compagnie de ses parents, un lointain souvenir désormais, elle était seule.
C'est alors qu'elle remarqua une présence, sans savoir où elle était exactement, elle la sentait, puis finalement, elle repéra deux jambes affalées sur un pouf, et , par conséquent, la dites propriétaires de ces longues jambes.
Curieuse de nature, elle laissa sa timidité de coté et décida finalement d'aller trouver la jeune fille, étonnée de voir qu'elle n'était pas la seule a qui les fêtes ne faisait aucun effet.
"Salut" souffla-t-elle d'une voix monocorde, elle n'avait pas l'habitude de parler fort, ses paroles, étaient des murmures
"Tu ne t'amuses pas avec les autres?"

Elisabeth fut tirée de sa rêverie quand elle entendit une personne descendre du dortoir des filles. La jeune femme ne bougea pas d'un pouce. Si on voulait lui parler, on devait venir vers elle et non l'inverse. Elle sentit l'autre jeune femme se figer derrière elle et attendre un moment, moment d'hésitation sembla-t-il. La verte et argent fut étonnée que quelqu'un ose venir lui parler vu qu'elle était d'une humeur masacrante et que tout le monde était au courant. Elle n'était plus seulement désagréable avec les personnes des autres maisons mais aussi avec ceux de la sienne. La jeune Serpy s'approcha alors d'elle et se mit à sa hauteur. Elle lui adressa la parole dans un murmure en la saluant avant de lui demander pourquoi elle ne s'amusait pas avec les autres.

"Non, les fêtes me dégoute et je n'ai aucunement envie de participer aux réjouissances. Et toi?? Pourquoi ne t'amuses-tu pas comme tous ces débiles??"Lui demanda-t-elle de la voix hautaine qu'elle réservait aux personnes qu'elle ne connaissait pas.

Elisabeth se redressa dans son divan et regarda la serpy dans les yeux en attendant sa réponse. La verte et argent retira ses jambes du pouf au cas où la nouvelle arrivante voudrait prendre place pour mieux discuter.

Une odeur de mort …
Faust entra avec une telle discrétion, il s’avança d’un pas rigide et calculé. Un nouveau Serpentard ? A vrai dire, personne ne l’avait remarqué. Il était un élève depuis quelques années, souvent feutré au fond d’une salle. Il était remarquable, très réfléchit, néanmoins, insociable. Le peu d’élève l’ayant observé, croyaient souvent qu’il n’était qu’un pantin. Bien ce préjugé, on pouvait définir une chose : il n’aime pas la présence humaine. Faust a toujours été silencieux.
Il portait le foulard et le blason respectif de Serpentard. Son visage était à moitié recouvert par le tissu, laissant entre voir des yeux vitreux. Sa chevelure repliée sur le visage, donnait quelque air de emo. Le jeune homme cachait son physique. Il faisait en sorte de bien replacer son écharpe, si celui-ci glissait.
Des pas…
Il monte lentement, un chat sur une épaule, un manuscrit en mains. Lui qui avait prévu de lire paisiblement assis sur un siège, s’arrête. Il perçoit deux jeunes femmes. Elles discutent entre elles. Au son de leurs voix, il ne définit aucune sympathie entre elles. Lui, il se contente de poser son regard sur le livre, puis, observe la salle. Pour enfin s’enfoncer dans un coin sombre, s’asseyant, ouvrant le bouquin pour se perdre dedans.
Le jeune chaton baille sur son épaule. De temps en temps une main se pause sur la boule de poils. Une main scarifiée, chaque articulation cousue, comme si chaque os et chairs étaient séparés. Il ne semblait se soucier gère de son état, se contentant de lire paisiblement.

Un peu de détente.(PV qui veut)

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