Une odeur de mort …
Faust entra avec une telle discrétion, il s’avança d’un pas rigide et calculé. Un nouveau Serpentard ? A vrai dire, personne ne l’avait remarqué. Il était un élève depuis quelques années, souvent feutré au fond d’une salle. Il était remarquable, très réfléchit, néanmoins, insociable. Le peu d’élève l’ayant observé, croyaient souvent qu’il n’était qu’un pantin. Bien ce préjugé, on pouvait définir une chose : il n’aime pas la présence humaine. Faust a toujours été silencieux.
Il portait le foulard et le blason respectif de Serpentard. Son visage était à moitié recouvert par le tissu, laissant entre voir des yeux vitreux. Sa chevelure repliée sur le visage, donnait quelque air de emo. Le jeune homme cachait son physique. Il faisait en sorte de bien replacer son écharpe, si celui-ci glissait.
Des pas…
Il monte lentement, un chat sur une épaule, un manuscrit en mains. Lui qui avait prévu de lire paisiblement assis sur un siège, s’arrête. Il perçoit deux jeunes femmes. Elles discutent entre elles. Au son de leurs voix, il ne définit aucune sympathie entre elles. Lui, il se contente de poser son regard sur le livre, puis, observe la salle. Pour enfin s’enfoncer dans un coin sombre, s’asseyant, ouvrant le bouquin pour se perdre dedans.
Le jeune chaton baille sur son épaule. De temps en temps une main se pause sur la boule de poils. Une main scarifiée, chaque articulation cousue, comme si chaque os et chairs étaient séparés. Il ne semblait se soucier gère de son état, se contentant de lire paisiblement.