Will se baladait dans le Chemin de Traverse. Il avait fini ses courses et flânait à présent dans cette grande rue. Il avait tout ce qu'il lui fallait, les quelques livres qui lui manquaient, des rouleaux de parchemin, de nombreuses plumes, de l'encre et bien d'autres choses. Il arpentait la rue, désœuvrés. Passant à proximité d'un magasin dans lequel il n'était encore jamais allé, il faillit rentrer dedans mais refréna cette envie. Cette boutique était l'animalerie magique. Depuis tout petit, il voulait un petit compagnon, mais sa mère n'avait jamais été d'accord, prétextant que celui-ci n'avait pas sa place en ville, dans un appartement. C'est ce qu'elle disait avant qu'il n'entre à Poudlard. Pourtant, presque tous ses camarades en avait un.
Et maintenant, ce ne serait pas à sa mère de s'en occuper mais seulement à lui puisque il le gardait à Poudlard. Il aurait des terrains pour s'amuser, beaucoup de compagnons de jeux. Il s'engageait même à travailler lui-même pour subvenir à ses besoins. D'ailleurs, ce n'était pas une si mauvaise idée que ça de se trouver un job d'été, il avait besoin d'argent. Enfin, en même temps, on a toujours besoin d'argent. Il faudrait simplement qu'il l'avance un peu, attendant les prochaines vacances qu'il le rembourse.
Non, c'était un rêve après tout, il ne fallait pas trop y songer. Pourtant... Non. Il avait continué à marcher à avait repéré un magasin qu'il fréquentait toujours assidûment. Le magasin d'équipement de Quidditch, qui était toujours bondé. Il se fraya un chemin, et arriva près de l'éclair de feu. Il allait d'ailleurs bientôt se faire détrôner par un balai encore plus puissant, mais son nom n'avait pas encore été révélé. Il s'approcha du balai à présent mythique, et l'effleura du bout des doigts. Soupirant, il s'apprêta à quitter la boutique. Il repensa à l'animalerie. Prenant son courage à deux main, il s'apprêta à sortir de la boutique et à aller dans la ménagerie, quand quelqu'un l'interpella :
- Salut !
Will se retourna vers la personne qui lui avait dit ça. Chose étrange, il ne connaissait pas cette personne. C'était vraiment à lui qu'elle s'adressait ? Il regarda à droite... puis à gauche. En haut... en bas. Oui, ça ne pouvait être que lui. Regardant à nouveau la jeune femme, il la regarda avec un air ébahi, les yeux grand ouverts, la bouche légèrement entre-ouverte. Elle vit soudain son regard se troubler, l'air gêné. Elle reprit, troublée :
- Je...Désolée, je vous ai confondu avec quelqu'un d'autre.
Un sourire fleurit sur son visage, et dit, compatissant :
- Vous en faites pas, ça m'arrive à moi aussi !
Oui, c'est exactement le genre de gaffe qu'il fait. Retournant sur son idée, il repartit, et presque arrivé à la porte du magasin, il l'entendit arriver en courant. Se s'arrêtant e se retournant vers elle à nouveau, le regard étonné. Que pouvait-elle vouloir lui dire ? Pas besoin de s'excuser si c'était pour ça, pas la peine. Mais non, elle voulait parler d'autre chose.
- Vous vous y connaissez beaucoup en balais ?
Hm ? Question étrange à poser à quelqu'un qu'on vient juste de rencontrer dans une telle situation. Mais bon, il s'en fichait. Et oui, il se trouvait qu'il s'y connaissait plutôt étant un bon batteur au Quidditch, il se devait d'en connaître un rayon en balai, le sien, un Nimbus 2000, était vraiment génial. Souriant toujours, il lui dit :
- Oui, plutôt. Vous voulez en acheter un ? Je peux vous aider, mais il faut que vous me renseignez sur l'usage que vous comptez en faire !
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Sujet: Un balai plus un merveilleux ami [ William Keynes]