Rencontre sous un cochon [ Eris ]

Je revenais de Grongotts, la bourse pleine de pièces ! Je devais en profiter vus que maintenant mon coffre contenait assez de pièce pour que je puisse les dénombrer en moins de 10 minutes. Vraiment drôle de voir que si les hommes avaient gagné leur indépendance ils restaient toujours terriblement tributaires de l’argent non ?
En tout cas je ressentais malgré mes 4 tablettes de chocolat absorbés un terrible creux dans mon estomac qui me fit monter les larmes aux yeux !
Je profitais de l’occasion pour faire un tour à Près au Lard qui était d’après ce que j’avais lus l’un des bastions magiques les plus importants de grande Bretagne. J’étais impatient de voir à quoi sa ressemblé. Je me retirais donc dans un coin ou ne déambulais pas trop de sorcier et après avoir un tour sur moi-même qui ce voulait gracieux je disparus dans un * pop *

Cette désagréable sensation d’être glisser dans un tuyau fut rapidement passé et me voici rematérialisé devant le très célèbre bar nommée « les trois ballais. »
Sauf qu’aujourd’hui je ne voulais pas voir grand monde, allez dans un tel endroit allez surement user mes nerfs mis à rude épreuve par un voyage qui ma semblais trop long pour être vrais. Pourquoi a-t-on fallut qu’on m’oblige à prendre un avion moldus !

Je déambulais donc dans les rues, regardant de temps en temps les vitrines débordants d’articles des magasins.
Même si je n’étais pas foncièrement dépensier mon sens de l’économie fut mis à rude épreuve et je parvins même à trouver un café sans avoir dépensé un sous ! Ca vous parez anodin mais je me sentais tel hercule venant de finir ses 12 travaux, pétris de fierté.
Le pub s’appelait la tête du sanglier, je me demandais bien ce qui avait inspirait ce drôle de nom à son fondateur et rentrais avec curiosité dans le bar.

L’ambiance était chaleureuse bien que je me doutais que les services hygiéniques moldus n’auraient sans doute pas été de mon avis.
Mais ca ne me dérangeais pas, je n’avais jamais été habitué aux manières et je ne me prenais pas pour une personne que je n’étais pas ! Je ne savais rien de mes origines mais quand bien même je n’aurais pas de sang bleue dans les veines que ca ne changerai pas mon point de vue.

« Un chocolat chaud s’il vous plaît. »

Oui on se serait attendus à ce qu’un jeune homme comme moi commande un whisky ou une autre boisson « d’homme », mais je n’avais nul envie de faire mon intéressant ou de m’enivrer. Du moins pour le moment. De toute façon je ne voyais pas ce qu’il y avait d’intéressent à boire plus que de raison. A paraitre ridicule ça en revanche j’en avais une très bonne idée.
Le serveur me fit passer un grand bol de chocolat chaud pendant que je fixais d’un air absent la tête de sanglier qui était fixé sur le mur.
Sans détourner mes yeux rêveurs de l’animal je dis au serveur.

« Merci bien. »

Je bus une gorgée du chocolat chaud mes yeux fixant ceux de la bestiole.

La plupart des élèves venant de Poudlard se retrouvaient aux Trois Balais, on disait même que c’était louche là-bas et souvent on y trouvait des partisans de Voldemort. Eris n’avait jamais eu le droit d’y aller seule. Ses parents ne lui avaient jamais donné l’autorisation, elle devait se faire discrète et ce n’était pas en se montrant en public là-bas qu’elle y arriverait, avaient-ils dit. Mais aujourd’hui, c’était différent. Ils avaient une emprise moins importante sur elle, et sa mère avait décidé qu’il était temps qu’elle choisisse sa voie. Bien sûr tout cela était très limité. Mais connaître la Tête de Sanglier semblait une base, non ? Elle avait largué la plupart des autres élèves sur le chemin. Certains des Serpentards néanmoins l’avaient suivit jusque là. Elle entrait accompagnée d’une petite brune et d’un garçon qui ne cessait de les dévisager. Difficile à supporter. Cependant comme ils étaient de la même maison, Eris tenta de ne pas se le mettre à dos. Et puis autant les laisser seuls, ça valait mieux. Bien que cette décision était assez égoïste parce que l’autre Serpentarde ne semblait pas supporter le jeune home davantage et qu’Eris la laissait planter là avec lui.

Elle les regarda donc du coin de l’œil s’installer sur une table libre au fond à droite. Et marcha plus lentement, les laissant la devancer. A l’intérieur, se trouvait deux ou trois sorciers qu’elle avait déjà vu, sans doute avec son père. Bien qu’Eris fût certaine que l’un d’eux ait commercé avec sa mère. Les rares personnes avec lesquelles Mère échangeait, étaient généralement importante. Seulement celle-ci remit sa capuche et Eris n’eut plus le loisir d’observer ses traits. Avait-elle réellement manqué de discrétion à ce point ? Cela ne lui ressemblait pas.

C’est alors qu’un jeune homme entra dans la pièce, Eris s’était totalement fondue dans le décor, elle était appuyée contre l’un des murs, ne faisant pas un bruit. Elle observait le bar. Il devait être intéressant d’y travailler pour un temps. On y apprenait sans doute des choses utiles, rien qu’en écoutant des bribes de conversation. Il s’installa au bar, et à son attitude, Eris devina aisément qu’il n’était pas un habitué.

Elle entendit sa jeune camarade se questionner sur sa disparition. Vrai qu’elle devait se sentir bien seule avec ce benêt. Mais Eris n’y prêta pas attention. Elle avait détaillé chacun des clients qui se trouvaient dans le bar. Son attention se porta donc sur ce nouvel arrivant. Un accent tout ce qu’il y a de plus étranger, un intérêt tout particulier sur la tête du sanglier. Il avait l’air légèrement déplacé dans ce décor. A boire un chocolat chaud.
Elle sortit finalement de l’ombre et vint s’installer à la droite de l’inconnu. Pourquoi donc ? C’était ça, ou elle retournait avec les deux Serpentards. A moins que l’autre neuneu ne soit pas de sa maison, ce qui expliquerait ce manque de lucidité…

<< Une bière-au-beurre, je vous prie. >>

Elle aurait bien accompagné le jeune homme en prenant un chocolat chaud, mais ce n’était qu’attirer l’attention. Rares étaient les gens innocents qui ne buvaient pas un peu d’alcool dans ce bar. Or …

- Dis, petite, t’es la fille à Henry, pas vrai ?

Elle était connue. Du moins ses parents l’étaient et elle ne comptait pas attirer les rumeurs sur la famille. Elle secoua simplement la tête, dans un signe qui n’était pas très distinct. Le serveur n’insista pas.

Elle regarda en direction de son voisin et dit dans un murmure.

<< C’est la première fois que vous venez, n’est-ce pas ? >>

Mes yeux étaient toujours portés sur le sanglier qui semblait être la mascotte de l’établissement. Bien que mes gouts en matière de mode et de décoration ne soi pas approuvé par tous, il me semblait évident que la tête d’un tel animal n’était pas ce qu’il y avait de plus esthétique. C’était vraiment une drôle d’idée. Quoi qu’au moins ça tapait dans l’originalité ! Ca donnait vraiment un aspect … rustique ! Un peut comme les bars de chasseur moldus, vous savez ou on trouve généralement une bande de malade habillé de combinaison militaire et affublé d’une barbe grisâtre couverte de boue ! Le genre de mec qui a défaut de comparer la taille de leur … comparé la taille de leur fusil.
Chacun son truc.
Pendant ce temps quelqu’un tira la chaise qui était à ma droite pour s’y installer, d’après la fluidité du geste et la pression exercée sur la geste ça devait être une femme. Surement très jeune ou alors vraiment très svelte.

<< Une bière-au-beurre, je vous prie. >>

Une bière-au-beure, hum cela devait donc au moins être une adolescence. Peut être même de Poudlard. En tout cas je ne devais guerre être plus âgée qu’elle, il n’y avait que très peux de chance pour qu’une femme adulte vienne dans ce genre d’endroit pour commander une boisson que l’ont peut qualifier d’enfantine.
Enfin moi je le faisais bien mais je jurais admirablement dans un tel lieu alors les chances pour qu’une autre personne comme moi soi la au même endroit sont de l’ordre de 30 %.
Me grattant le bout du nez d’un air absent je mis quatres morceau de sucres dans mon chocolat avant que l’échange entre l’homme et la jeune femme repris.

- Dis, petite, t’es la fille à Henry, pas vrai ?

Je perçus chez ma voisine un léger acquiescement, cela m’indiquait qu’elle cherchait la discrétion et donc qu’elle ne devait surement pas vouloir ce faire remarquer. De plus le barman ne semblait la voir pour la première fois, si non il ne lui aurait pas posé la question. Ca devait vouloir dire qu’elle mettait tout comme moi la première fois les pieds ici.
Il me semblait voir Ulrich dans ma tête qui acquiesçait devant les déductions que je tirais de tout ça.
Savoir répondre à des devinettes était l’une des premières choses qui m’avaient appris à faire. Et apprendre a observé et à déduire des hypothèses faisais parties des choses primordiale qu’il m’est appris. Chose que j’ai continué a perfection lors de ma formation d’Auror.

<< C’est la première fois que vous venez, n’est-ce pas ? >>

Oui sa devait lui sembler évident, tout comme ça l’était pour moi. Je bus un rapide gorgée et lui répondis en mettant le sucre numéros cinq et six dans la mon chocolat.

« En effet, je crois que s’est votre cas aussi ? »

Je tournais enfin la tête vers elle pour découvrir une jeune femme blonde, assez jolie d’ailleurs qui ce tenait bien droit devant moi. Au vus de ses manières elle devait avoir été élevé dans une vielle famille de sang pur.

« D’après ce que j’ai lus, il est d’usage de ce présenté avant d’entamer une conversation. D’après ce même livre s’est à l’homme de commencer. »

Je tendis la main vers elle en lui disant, la regardant bien dans les yeux.

« Je m’appelle Samuel Aren. Enchanté. »

Pour l’esthétique de la pièce, il y avait en effet beaucoup à faire. Et la tête de Sanglier n’était qu’un détail. S’il y avait un peu plus de lumière, l’endroit semblerait un peu plus accueillant. C’était sans parler de ce bois à moitié décrépite et noirci par le temps. On aurait aussi pu donner un bon coup de balai et aérer la pièce. Mais l’ambiance que créait l’état des lieux était unique. C’était ça la Tête de Sanglier. Si l’on changeait quoi que ce soit, ce serait différent. Disons que ça faisait tout le charme, si tant est que ce soit un tant soi peu charmant. Enfin elle n’était pas venue là pour se trouver dans un petit endroit mignon, elle savait à quoi s’attendre !

Quant à elle, elle ne risquait pas de comparer l’endroit avec un bar à moldus, c’est tout juste si elle y avait déjà mit les pieds. De plus elle méprisait ces individus tellement qu’ils ne risquaient pas de traverser son esprit dans un pareil moment. Autant éviter de se contrarier sans raison ! Elle connaissait la réputation de l’endroit, elle savait que beaucoup de sorciers de l’ombre s’y rendaient, généralement encapuchonnés. Et malgré l’aspect que pouvait prendre la pièce, elle respectait le lieu, rien que pour ses clients !

Eh oui même Eris Doll Guilt appréciait ce breuvage si convoité à Poudlard, qu’était la bière-au-beurre. Cette boisson enfantine… Au moins ça ne dénotait pas trop avec son apparence d’écolière. Elle ne portait pas sa longue robe noire de sorcière. Non pour sortir elle n’en avait pas eu besoin, elle avait préféré quelques vêtements clairs. Il s’accordait harmonieusement avec sa peau blême.

Le serveur lui donna alors sa bière-au-beurre et Eris posa la main dessus le verre. Le faisant alors tourner entre ses doigts, songeuse. Elle imaginait sa mère et son père venir ici et discuter avec des serviteurs du Lord. Elle pencha légèrement la tête, sans doute cette idée lui plaisait-elle.

Du coin de l’œil elle regarda de nouveau son voisin. Il était assez observateur, bien qu’il fût auparavant fasciné par la tête de sanglier, cet intérêt avait été limité. Il n’y prêtait plus attention. Pourtant Eris ne paraissait pas si intéressante. Bien que l’étranger devait l’observer comme si elle était elle-même l’étrangère. Il lui semblait bien plus captivant. Se démarquant par son comportement mais aussi son habit.

<< La seconde fois, pour être exact. >>

Mais la première fois remontait à un certain nombre d’années, l’endroit n’avait pas beaucoup changé depuis, mais elle le voyait d’un œil différent. Et puis elle avait vieillit, à présent elle connaissait l’histoire et la fréquentation de ce lieu. Et aujourd’hui, elle était seule. Enfin il n’était vraiment pas loin de la réalité, elle n’avait plus qu’un vague souvenir de cette journée-là où elle avait mis les pieds dans le bar. Les gens l’avaient regardé avec des yeux ronds, reprochant à Mère d’emmener une enfant aussi jeune. Quelque chose lui disait qui si celle-ci avait eu le choix elle ne l’aurait pas fait.

Eris se tourna également vers Samuel et l’observa, sceptique. Qu’est-ce qu’il lui jouait là ? Ahh ces étrangers ! Eris questionna les iris de son interlocuteur, afin de voir s’il ne se payait pas sa tête, mais comme ce n’était pas le cas, elle ne fit que répéter.

<< D’après ce que vous avez lu… Vous sortez d’où ? >>

Honnêtement qui ne savait pas qu’il était poli de se présenter, sans le lire ? D’un autre côté, ce n’était pas vraiment à la Tête du Sanglier qu’on donnait à haute et intelligible voix, son identité. C’est donc sans grand enthousiasme qu’elle en fit de même. Elle faisait cependant un effort pour ne pas paraître impolie dès les premières minutes. Elle lui serra donc la main et répondit doucement.

<< Je suis Eris Guilt. Moi de même. >>

Comme le serveur avait cessé de faire du bruit, elle le fusilla du regard en ajoutant à son égard :

<< Fille de Suzanne et Henry Guilt, autre chose ? >>

<< La seconde fois, pour être exact. >>

Bon, peut mieux faire dans les pronostics mais bon au moins ce n’est pas une habitué ce qui signifie que je n’avais pas entièrement faux. Ouais bon ok je n’avais pas tout à fais raison non plus. Bref j’hochais paisiblement la tête en buvant d’un air distrait le contenue de ma tasse.

<< D’après ce que vous avez lu… Vous sortez d’où ? >>

Je marquais une courte pause et fixais pendant un moment le bar sur lequel reposaient mes mains. Il n’y avait pas grande réponse à dire. Je n’étais pas du genre à apprécier qu’ont s’apitoies sur mon sort quand on parlait de mon enfance.
Je n’avais jamais su ce que j’avais perdus, je ne me rendais conte qu’à présent qu’on m’avait volait les 17 premières années de ma vie.
Mais comment faire ? La vie continue non. Certain pense que le destin est immuable, qu’il faut ce contenter de suivre la route qui à était tracé pour nous.
Pour ma par je n’ais qu’un objectif dans ma vie.
On à essayé de faire de moi une machine qui ne devait ni connaitre ni ressentir le moindre sentiment. Me lâcher dans le monde était une sorte de test mais une partie de moi aimait bien trop la vie pour ce laisser allez comme ca.
Je répondis donc à la jeune femme d’une voix éteinte mes lèvres étiré dans un sourire désabusé.

« D’où je sort ? »
Je marquais une légère pause choisisant soigneusement mes mots pour ne pas trop en dévoilé sur moi tout en respectant la question que l’ont m’avait posé.

« Surement d’un endroit ou les normes sociales n’ont que très peux de valeur … Si peux de valeur que l’on ne s’est pas pris la peine de me les enseigné. Et vous ? Qu’est ce qu’une jeune femme de noble lignée semble t’il fait elle dans cette sorte d’endroit. »

Détourné la question était encore la meilleure façon d’endormir la vigilance de quelqu’un. Je ne tenais pas vraiment à ce qu’elle m’interroge je devais donc m’efforcer de lui montrer que je pouvais la mettre en situation de danger assez facilement.
Si elle veut paraître incognito ici elle s’efforcera d’éloigner la conversation dans les habituelles discussions, genre météo et tout et tout.

<< Fille de Suzanne et Henry Guilt, autre chose ? >>

" Hum oui autre chose ... "

Je me penchais sur mon sac restait à terre et me redressais la main remplis de bonbon tous plus différents les uns que les autres.

" Vous voullez une sucrerie ? "

Il n’avait pas tellement tord, quand on sait que sa dernière venue ici remontait à des années. Elle n’était peut-être pas complètement étrangère au lieu, mais n’y était pas plus familière que cela. Quelques vagues souvenirs, un sentiment de déjà-vu. Rien qui ne soit très précis. Enfin c’est que les années passent également, bien que les propriétaires ne soient pas très poussés par l’envie de rénover le bar. Elle le redécouvrait, tout simplement.

Que l’on s’apitoie sur son sort ? Eris avait-elle assez de cœur pour cela ? Mystère, quoi qu’il en soit, elle ne se montrerait pas trop curieuse, pour lui poser des questions personnelles. Celle-ci était bien plus due à la surprise qu’à la curiosité. Eris, elle, ne réalisait pas encore combien son éducation l’avait conditionnée. Lui, en revanche, semblait en être pleinement conscient. Elle resta silencieuse jusqu’à ce qu’il formule la réponse qui lui semblait la plus adéquat. Il prenait la question à la lettre. C’est pourquoi elle écouta avec intérêt. Eris regarda cependant le plafond, d’un regard désintéressé afin de ne pas le mettre mal à l’aise. Puis elle porta sa chope à ses lèvres et ses yeux s’allumèrent, une lueur de malice. Elle n’était pas surprise que ce soit son tour de répondre aux questions. Elle reposa son regard sur le bois de la pièce, les réponses neutres, lui semblaient les plus simples.

<< Un voyage organisé, semble-t-il, par Poudlard. >>

D’un signe de tête elle désigna les deux autres élèves. A ce sujet elle n’avait rien à cacher, de toute façon, on imaginait sans grand mal, qu’elle y vivait. Notamment vu sa taille, elle était petite, ce qui la rajeunissait. Cela pouvait se révéler utile quelquefois, mais généralement, c’était plutôt agaçant. Elle avait un visage si enfantin…

Celui-ci, surpris par la réponse de Sam le regarda, avec intérêt. Ses yeux suivirent le mouvement de Sam, les boucles blondes bordant le visage de la jeune fille frémirent légèrement, indiquant un faible mouvement de sa tête. Mais il ne s’y tromperait pas, elle attendait.

La question suivante de Sam lui arracha un sourire.

<< Je suis surprise que vous ayez appris cette approche dans un livre. >>

Répondit-elle légèrement ironique. Elle tendit la main, dans un geste souple, consciente qu’elle devrait peut-être refuser, par méfiance, mais finalement elle répondit.

<< Pourquoi pas ? >>

Elle lui vola deux ou trois et d’un signe de la tête, le remercia. Elle n’était pas habituée à un contact si facile et aimable, ça la surprenait assez…

<< Je préfère que tu apprennes seul. >>

Finit-elle par ajouter. Oui, c’était mieux ainsi qu’avec un manuel…

<< Un voyage organisé, semble-t-il, par Poudlard. >>

Sans réserve j’éclatai d’un bref éclat de rire qui resta quand même dans les limites de la décence et lança un bref regard aux jeune gens qu’elle m’avait désigné.
Je me retourné à mon chocolat chaud, buvant une gorgée les sourcils froncé. Posant délicatement le récipient je la regardais bien en fasse l’air soucieux.

« La majorité de vos amis m’ont l’air particulièrement idiot ! »

Je me grata distraitement le menton, je n’avais pour ma par qu’une ou deux personnes que je pouvais considérer comme proche. Et finalement je me disais que l’expression me vaut être seul que mal accompagné trouvé rapidement son sens en moi ! Au bien sur les amis de la nommée Eris n’avait pas l’air méchant, mais j’avais l’impression de lire de la niaiserie, de la naïveté er beaucoup d’autre chose qui m’était physiquement douloureuse pour que je n’en asse pas le commentaire.
Surement étais ce de la jalousie, ont avait fais en sorte que jamais je ne puisse posséder de telle faiblesse, pourtant j’aimerais bien voir la vie avec l’œil d’un naïf ! Tout devait sembler beau, tout le monde devait sembler gentil. Oui j’étais jaloux d’un défaut.

<< Je suis surprise que vous ayez appris cette approche dans un livre. >>

Je lui lançais un sourire attendu et lui répondis sur le ton de l’innocence.

« Je ne pense pas qu’il existe un manuel pour aborder les jolies filles. »

Je passais ma langue sur mes lèvres les yeux pétillant d’amusement avant qu’elle n’accepte de me prendre une des mes friandises.

<< Pourquoi pas ? Je préfère que tu apprennes seul. >>

Mes sourcil ce froncèrent légèrement quand elle passa du vouvoiement au tutoiement, je n’en étais, nullement choqué en colère s’était juste une information que je devais garder en mémoire. Etais ce intentionnel ou non ? Après tout je ne devais être guerre âgée plus qu’elle … 3 ou 4 ans maximum ! Même si elle semblait petite son visage et ses formes n’étaient pas celle d’une enfant.

« Je ne sais pas mis prendre par mes propres moyen avec les gens, il est plus facile de ce référencer aux livres. »

Ma logique me semblait implacable.

Eris observa Samuel attentivement, avant de se mettre également à rire. Légèrement cependant. Simplement l’hilarité de son interlocuteur était communicative. La réponse n’avait pas apporté beaucoup d’intérêt à la conversation. Eris regarda en direction de ses ‘amis’ et leva les yeux au ciel, en effet, elle ne pouvait lui en vouloir de cette remarque. Pourquoi fallait-il que ces imbéciles soient les représentants de Poudlard en ce lieu et en cet instant. Enfin de toute façon, elle n’avait pas un esprit d’appartenance à l’école, très poussé. C’est pourquoi elle se passa de lui dire qu’ils n’étaient pas tous ainsi. Elle ne ressentait aucun besoin de les protéger.

Bien qu’en effet, elle apprécie certains Serpentards, car telle était sa maison, ou peut-être parce que, comme elle, il s’intéressait à l’avenir de Mangemorts. Eris ne s’était jamais encore attachée à qui que ce soit dont les idéaux différaient des siens. Eris n’avait jamais été naïve, quoi que… Peut-être qu’elle suivait simplement aveuglement le Maître, ou plutôt suivrait ? Oui, mais elle savait les risques qu’elle encourrait. De ce point de vue, si c’était ça : être naïve, les choses ne lui semblaient pas assez douces. Dans un petit sourire, elle répondit alors :

<< Je ne pense pas que vous en auriez eu besoin. >>

Elle aurait sans doute rougit, si toutefois son visage était enclin à exprimer de tels sentiments. Ce ne fut pas le cas, mais elle pencha légèrement la tête, ses boucles dorées venant cacher légèrement son visage. Timidité ? Sans doute pas, quoi que…

Elle relevait la tête un peu plus tard, afin de mettre l’une de ses friandises dans sa bouche. Un peu hésitante, quant au goût que celle-ci pourrait avoir. Mais son visage ne trahissait rien qui fut mauvais signe. Non, au contraire, le bonbon avait bon goût. Elle souffla donc un << merci >> , à propos du compliment ou des bonbons ? Mystère. Puis elle se questionna sur la raison de ce froncement de sourcils. Avait-elle dit quelque chose de trop ? De pas assez ? Non, elle ne s’était pas vraiment aperçu qu’elle avait tutoyé le jeune homme. C’est alors qu’elle se rappela de ses mots, et se demanda si cela l’avait mis mal à l’aise.

<< C’est trop impersonnel. Tu… Vous voulez que je vous parle de façon formelle ? On dit qu’il est bon d’aborder le temps qu’il fait dehors, et puis peut-être devrais-je m’étonner du choix de votre boisson, avant de faire remarquer que je ne vous ai jamais vu dans le coin… >>

Mais elle préférait ne pas utiliser ces banalités qui n’avaient rien de sa propre initiative. Elle voulait simplement lui montrer qu’elle préférait qu’il essaie de parler de lui-même quitte à se tromper. Ce qui n’avait pas été le cas jusqu’à présent.

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