Décidement, Anahys n'avait pas de chance. Tout les soirs c'était la même chose. Elle s'installait tranquillement pour sa nuit et Vlan ! Impossible de s'endormir.
Elle s'était tournée et retournée des centaines de fois dans son lit mais rien. Avec un soupir, elle se leva et s'habilla silencieusement.
La Poufsouffle sortit du dortoir et descendit dans la salle commune. Pas un chat. Le feu brulait tranquillement alimenté très certainement par un elfe.
Elle poussa le tableau qui fermait la salle au yeux des élèves des autres maisons et s'avança dans le hall. Encore ici, personne. Elle se dirigea vers le parc puis, les mains dans les poches, marcha au hasard.
Ses pas l'amenèrent à proximité du saule cogneur. Pourquoi, deuis son arrivée au château, le sommeil la fuyait-il ? Poussant un long soupir, elle se laissa tombée assise dans l'herbe fraiche et leva les yeux vers le ciel. Sur son île lointaine, à des milliers de kilomètres de là, son cheval Topaze devait être en train de dormir lui ...

Anahys avait fermé les yeux. En ce moment, elle chevauchait sur la plage les cheveux aux vent riant de bon coeur sous la brise légère.

Qui es-tu pour sortir à cette heure ? Tu pourrais tomber sur des personnes qui pourraient te faire du mal jeune inconscient !

Se redressant d'un seul coup, la Poufsouffle tourna la tête vers celui qui venait d'arriver. La nuit le cachait en partie et elle ne pouvait voir de quelle maison il était. Bien qu'elle ne connaisse que peu de monde, Anahys avait déjà remarquer la guerre entre les différentes maisons. Si elle devait y participer, elle le ferait sans aucun problème. Une lumière vive l'éblouie et elle se protégea rapidement avec sa main.

Comment t’appelles-tu ?

La voix était sêche et très masculine. Prenant son temps pour se relever, la jeune fille fit face à son interlocuteur et croisa les bras.

Anahys, Anahys Stendhal et toi ?

Elle avait répondue de la même manière. Un ton sec et direct, qui ne laissait pas de place à l'hésitation.

Pourrais-tu baisser cette baguette avant que tu ne blesse quelqu'un. En plus tu m'eblouie.

Qu'il ne veuille pas baisser sa baguette exaspéra la Poufsouffle qui pourtant ne dit rien. Laissant son interlocuteur déversé ses mots sur elle, Anahys soupira doucement.

Crois-tu que tu me fais peur… Les filles de ton genre, je les tue. Mais dans Poudlard cela ferait plutôt désordre n’est-ce pas ? Prend garde à ne pas de chose que tu pourrais regretter.

Miss Stendhal resta stupéfait du toupet du jeune homme. Comment pouvait-il lui parler ainsi ? A elle la jeune princesse ! Non, elle n'allait pas rester à rien faire. Réflechissant rapidement au moyen de déstabiliser le garçon, elle n'hésita pas sur la façon de faire. Souriant doucement, elle laissa le fou rire l'envahir avant d'éclater de rire.

Mais tu te crois où pour parler comme ça. Tu n'es qu'un simple élève ici. Utilise un sort impardonnable ou même n'importe quel sort d'attaque et tu sera renvoyer immédiatement. En principe, même si on aime pas la personne qui lui fait face, on se présente. Moi je l'ai fait mais pas toi. Les Gryffondor ne sont pas supperieur. On les dit courageux mais dès que quelques phrases sont prononcées, il n'y a plus personne. A croire que ce sont des illettrés !

Les mains sur les hanches, Anahys regardait la nuque du garçon, s'attendant à le voir se retourner et répliquer. Peut-être même avec sa baguette, ou plutôt surement avec sa baguette. L'emploi des mots ne devaient pas lui être bien connu.