Echappé des griffes de Cerbére pour sa douce (Fe : Hécate)

« Où suis-je ? C’est ça être mort ? ». C’étaient les pensées de Matthieu. Assez simpliste non ? En même temps, il commençait à se réveiller de trois jours d’inconscience totale. Ses yeux avaient du mal à supporter la lumière du jour qui traverser sa fenêtre. En face de lui se trouvait un Médicomage qui gribouillait quelques choses sur son bloc note. Ce dernier sourit quand il vit Matthieu battre des cils.

-Voilà notre grand blessé qui se réveille. J’en connais une qui va s’en réjouir. Votre femme est partit allez se prendre un café. Elle arrive bientôt

Les idées étaient encore trop confuses dans la tête du jeune homme pour tout comprendre.

-Ma…femme ?

-Oui, enfin je veux dire votre future femme. D’ailleurs je vais de ce pas allez la chercher ainsi que le Médicomage en chef de ce département. Ils vont être ravit de vous voir ainsi réveillé.

Le jeune homme s’éclipsa, laissant Matthieu seul, toujours dans le gaz. Il avait énormément de mal à réfléchir. Il avait mit plusieurs minutes à comprendre que le Médicomage parlait d’Hécate. Cependant, le convalescent n’arrivait plus à se rappeler des raisons de son internement ici. Il fouilla dans sa mémoire en vain. Il voulut se mettre en position assis mais une douleur fulgurante le prit au niveau du ventre ?

-Qu’est-ce que...

Il souleva doucement la couette et découvrit une cicatrice d’environ cinq centimétre juste au dessus du nombril.

-Mais qu’est-ce que c’est que ça ?

Trois jours qu'Hécate attendait le réveille de son fiancé. Elle n'avait pas parlé, mêmes aux autorités qui avaient étés curieuses. Elle avait attendus au chevet de celui qu'elle aimait attendant une réaction, ne bougeant que quand elle avait un besoin urgent. Les médicomages avaient tenus à lui faire faire des analyses. Elle les avait faites sans protestations, ressemblant à un mollusque. Les médicomages avaient découvert qu'elle était enceinte, elle le savait déjà mais, les semaines s'étant écoulés depuis le moment ou elle l'avait su pour la première fois, là c'était de plus en plus réelle. Les médicomages l'avaient sermonnés à maintes reprises pour qu'elle dorme, qu'elle pense à sa santé et à celle de son enfant. Elle n'avait pas écouté et avait continué sa veillée qui se transformerais peut-être en veillée mortuaire si son fiancée ne se rétablissait pas vite.

Les médicomages avaient tout fait pour le sauver du mieux qu'ils le pouvaient. Hécate était d'une humeur massacrante et morbide. Même sa soeur et son père n'arrivaient pas à la rendre un peu mieux. Hécate avait peur et cette peur se lisait facilement sur son visage défait d'ordinaire si rayonnant. Elle avait peur de ce visage blanc qui avait pris place sur celui de son fiancé.

Pour la première fois depuis deux jours, elle s'était levée d'elle même. Regardant dehors sans vraiment y voir, elle se dirigea à l'extérieur de la chambre. Lorsque son père la vit, il accourut auprès d'elle et la serra dans ses bras. Hécate laissa des bras branlant dans le vide.
Son père l'entraîna dehors lui demandant de prendre le bon air mais elle rentra presque aussitôt. Elle prit un café et se dirigea vers la chambre de Matthieu, un médicomage sortait de celle-ci avec un sourire. Elle lâcha son café qui tomba à terre, le verre se brisant, elle se mit à courir vers la chambre et s'y engouffra. Elle vit les yeux grand ouvert de Matthieu et tomba à terre. Pleurant toutes les larmes qui n'avaient pas coulés, elle se releva et alla à côté de lui. Elle passa ses bras autour du cou de Matthieu et l'embrassa. Elle le ponctua de petits baisers sur toutes sa figure.

- Merci! Merci! Merci!

Elle remerciait quelque chose d'invisible, d'inexistant. Elle releva son visage baignée de larmes et embrassa une seconde fois son fiancé, quelqu'un entra et la tira:

- Tout ça est bien beau mais n'allait pas l'étouffer tout de même.

C'était le médicomage en chef qui souriait. Hécate ne put retenir un sourire et lâcha Matthieu.

- Je suis désolée Monsieur...

Le père d'Hécate vint au côté d'Hécate et sourit à Matthieu, Isen fit de même. Serrant fort la main d'Hécate. Elle aussi avait eu peur, autant pour Matthieu que pour Isen. Elle savait que si Matthieu était mort, Hécate n'aurait plus eu la force de vivre et elle aurait mit fins à ses jours comme avait tenté de le faire son propre père...

Matthieu avait toutes les peines du monde à essayer de se souvenir de ce qui précédait son internement. Il voyait du sang et du noir…rien d’autre. Il avait ses yeux bridés grands ouverts et figé dans une expression d’étonnement. Il regardait tout ce qui l’entourait avec une curiosité et une expression d’incompréhension totale. Pourquoi était-il là ? Comment s’était-il fait cette vilaine cicatrice, Matthieu n’en savait rien…absolument rien. Son crâne était léger et ses réflexes inexistants. Il regardait autour de lui, il y a avait en dehors du matérielle médical quelques cartes de bons rétablissements, des fleurs organisées en petit bouquet. Matthieu n'était peut être pas si solitaire que cela. Il vit aussi sur une chaise vide prêt de son lit où était posé sur son dossier une veste…celle d’Hécate. Il est bizarre de se souvenir du propriétaire d’une veste alors qu’il ne se rappelait plus des raisons de la cicatrice de plus de cinq centimètres. Soudain, une jeune femme rentra est tomba à terre pleurant à flots. Elle s’approcha de lui et l’enlaça avec une force herculéenne, le couvrant de milles baisers. Matthieu ne comprenait plus rien. La demoiselle remercia dieu seul sait qui.

-Merci! Merci! Merci!

Matthieu reconnut au timbre de voix sa douce. Il pédalait décidément vraiment dans la semoule mais bon, en même temps, Hécate n’était pas à son meilleur jour. Elle était complètement décoiffée, son teint était pâle et des cernes grosses comme des valises frappaient son visage actuellement baigné de larmes. Il avait envie de la rassurer mon son esprit embrumé ne put rien trouver comme phrase…surtout avec une agression comme cela dés le réveil. Un Médicomage était déjà arrivé et face à ses retrouvailles très exprimées, il reprocha avec amusement.

-Tout ça est bien beau mais n'allait pas l'étouffer tout de même.

Il l’avait retiré du jeune homme et sa douce, elle, s’excusa

-Je suis désolée Monsieur...

Tout allait un peu trop vite pour lui. Le Médicomage lui sortit son calepin et commença à écrire.

-Quant à vous, cela va ? Pas d’envie de vomir ? Pas de désagréables sensations au niveau du ventre, de la tête ? Aucune envie de chanter « Il est beau mon chaudron » ?

-Hein ? Euh…je n’arrive pas à mètre mes idées dans le bon ordre.

-Ce n’est pas grave. Cela reviendra d’ici quelques minutes voir quelques heures pour les plus lents. Laissez les dans le désordre pour l’instant.

Le Médicomage en chef continua d’écrire. Puis, il se retourna vers Hécate et lui demanda

-Mais ce n’est pas vous à qui on a dut jeter un sort de paralysie il y a quelques jours ?

De qui ? De quoi ? Matthieu était décidément très lent à réagir.

-Quant à vous, cela va ? Pas d’envie de vomir ? Pas de désagréables sensations au niveau du ventre, de la tête ? Aucune envie de chanter « Il est beau mon chaudron » ?

-Hein ? Euh…je n’arrive pas à mètre mes idées dans le bon ordre.

-Ce n’est pas grave. Cela reviendra d’ici quelques minutes voir quelques heures pour les plus lents. Laissez les dans le désordre pour l’instant.

Le médicomage se retourna vers Hécate et lui lançat:

-Mais ce n’est pas vous à qui on a dut jeter un sort de paralysie il y a quelques jours ?

Elle baissa la tête, un peu honteuse:

- Il me semble que oui... Je... Je n'ai pas pris de nouvelle de l'infirmière... Elle va mieux?

- Oui! Elle va bien mieux et ne vous en tiens absolument pas rigueur!

- Tant mieux!

Hécate regarda Matthieu qui était vraiment perdu. Le réveille de Matthieu avait était son réveil à elle aussi. Elle était enfin sortit de sa torpeur et de son état quelques peut végétatifs. Le médicomage reprit:

- Faites attention à l'avenir, dans votre état ce ne serait pas bon! Vous le savez! Surtout que la tache noir que nous avons derrière le foetus pourrait bien être autre chose qu'une hémorragie.

- Oui!

Personne n'était au courant et il criait ça comme ça!!! Hécate paniqua un peu, elle eut un mini vertige et se reprit vite. Matthieu n'était pas en état d'apprendre les soupçons du médicomage. Elle s'approcha de lui avec un sourire maternel.

- On va vous laissez tout les deux! Tu vient Isen?

Isen alla serrer la main de sa soeur avant de se retirer avec son père. Laissant seuls les deux amoureux ayant vécus beaucoup trop d'émotion ces derniers temps, comme si le destin avait voulus leur faire passer des épreuves.

-Il me semble que oui... Je... Je n'ai pas pris de nouvelle de l'infirmière... Elle va mieux?

Une infirmière ? Mais de quelle infirmière parlait-elle ?

-Oui! Elle va bien mieux et ne vous en tiens absolument pas rigueur!

-Tant mieux!

Bien que plus les minutes passaient et que plus Matthieu reprenait ses esprits, il avait vraiment du mal à comprendre la conversation du Médicomage en chef et de sa douce. De quelle infirmière parlaient-ils? Et pourquoi Hécate s’inquiétait-elle autant de sa santé ? Elle la connaissait ? Sûrement pas, sinon elle l’aurait appelé par son prénom.

-Faites attention à l'avenir, dans votre état ce ne serait pas bon! Vous le savez! Surtout que la tache noir que nous avons derrière le foetus pourrait bien être autre chose qu'une hémorragie.

-Oui!

Matthieu ouvrit encore plus béatement les yeux. Une hémorragie ? Prés de leur bébé en plus ? Et comment ça autre chose ? Leur bébé avait une malformation ? Matthieu avait l’impression de débarqué d’une planète étrangère. Les sujets de conversations pour lui étaient aussi limpides et compréhensibles que le serrait pour une fourmi le fonctionnement d’un ordinateur Moldu. Puis, le père d’Hécate, sa sœur ainsi que le Médicomage en chef se retirèrent. Matthieu, toujours un peu hébété demande enfin à sa douce enfin seul avec lui

-Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Pourquoi suis-je ici ? Et de quoi parlait le Monsieur tout à l’heure ?

-Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Pourquoi suis-je ici ? Et de quoi parlait le Monsieur tout à l’heure ?

Hécate regarda son futur époux un peu décontenancé et se pinça les lèvres. Elle était vraiment gênée. Elle inspira un bout cou et ouvrit la bouche:

- Tu a tuer ton oncle! Il t'a blesser et j'ai tout fait pour te secourir, je t'ai ensuite amener ici! Je ne voulais pas que tu meurt, je t'ai donc suivit! Je savais ce que tu allais faire et j'ai... je... je t'ai suivis... Si je n'avais pas été là tu serait mort à l'heure qu'il est! Je, j'ai transplanée jusqu'ici avec toi inconscient... Je ne voulais pas qu'ils t'emmènent loin de moi alors j'ai frappé des infirmières, j 'ai criée... J'ai cru devenir folle quand ils ont dit que tu ne respirais plus... Ils ont du me lancer un sort pour que je me calme... ils s'y sont pris à plusieurs à mon réveil. Ils m'ont fait des examens pour voir si je n'avais rien de mal et ils ont trouvé quelque chose... Il se pourrait, je dit bien Pourrait, que le bébé ne soit pas seule! C'est la bonne nouvelle, enfin... c'est à demie une bonne nouvelle... Soit l'enfant à une malformation, soit il se peut qu'un second foetus dans une poche à part coexiste avec celui déjà présent...

Elle regarda son futur époux et baissa les yeux. Elle avait envie d'être n'importe ou a part ici. C'était trop compliqué d'attendre sans rien dire, de sentir le regard de Matthieu posait sur elle. Hécate n'avait qu'une envie, celle de s'enfuir loin, très loin... Elle ne supportait plus ce regard pesant ainsi que le silence qui s'était installée. Elle se mit à pleurer et à rire en même temps. La situation n'était vraiment pas propice et elle se demanda si finalement elle n'étais pas devenus folle. Elle plaqua sa tête dans ses mains et s'assit par terre. Elle ne réussit pas à se relever... Elle se rendit à compte à quelle point elle était pitoyable.

Hécate commença par les raisons de l’internement du futur père à Saint Mangouste.

-Tu a tuer ton oncle! Il t'a blesser et j'ai tout fait pour te secourir, je t'ai ensuite amener ici! Je ne voulais pas que tu meurt, je t'ai donc suivit! Je savais ce que tu allais faire et j'ai... je... je t'ai suivis... Si je n'avais pas été là tu serait mort à l'heure qu'il est! Je, j'ai transplanée jusqu'ici avec toi inconscient...

Matthieu regardait ahuris sa douce. Disait-elle vrai ? Matthieu avait-il vraiment tué son oncle ? Nan, il s’en souviendrait quand même. Il avait beau cherché dans ses souvenirs, rien ne venait. Ce n’était pas possible…pourtant, pourquoi sa belle lui mentirait ? Mais les révélations ne s’arrêtaient pas là. Matthieu qui n’avait pas encore digérer le fait qu’il se soit enfin venger, libérer des chaînes de son passé allait apprendre que d’autres ombres planait sur son avenir.

-Je ne voulais pas qu'ils t'emmènent loin de moi alors j'ai frappé des infirmières, j 'ai criée... J'ai cru devenir folle quand ils ont dit que tu ne respirais plus... Ils ont du me lancer un sort pour que je me calme... ils s'y sont pris à plusieurs à mon réveil. Ils m'ont fait des examens pour voir si je n'avais rien de mal et ils ont trouvé quelque chose... Il se pourrait, je dit bien Pourrait, que le bébé ne soit pas seule! C'est la bonne nouvelle, enfin... c'est à demie une bonne nouvelle... Soit l'enfant à une malformation, soit il se peut qu'un second foetus dans une poche à part coexiste avec celui déjà présent...

Matthieu regardait sa douce avant insistance et désarroi. Aucun mot ne lui venait à l’esprit. Déjà qu’en temps normal, il aurait dut mal à tout avaler comme cela, alors ainsi démunis. Hécate semblait le regarder, envieuse d’une phrase de sa part, d’une attention quelqu’on que mais Matthieu ne pu-t faire part que de son désarroi

-Je…Qu’est-ce que tu veux que je dise ?

- JE... Qu'est-ce que tu veux que je dise?

Hécate ne put se résoudre à assister à cela. Elle se releva et sortit de la chambre où se trouvait Matthieu. Elle n'avait eu qu'une envie, c'était de le retrouver et maintenant, elle voulait fuir. Fuir loin de tout, elle avait déjà été assez forte pour eux deux. Elle se précipita dans les escaliers et manqua de tomber plusieurs fois. Elle se retrouva à l'extérieure et enleva la main qu'elle avait sur sa bouche. Elle tomba à genoux et resta là. Son père qui l'avait vu passer avait voulut la rattraper mais ce fut Isen qui alla la rejoindre et pendant ce temps, le père d'Hécate se dirigea vers la chambre de son futur gendre:

- Et bien mon garçon? Ça ne vas toujours pas mieux dirait-on! Pourquoi Hécate est-elle partie? Je ne l'avais jamais vu comme cela avant, elle me rappelle sa mère lorsqu'elle lutter contre la mort lors de la naissance d'Isen... Tu te souviens de quelque chose? On ne te demande pas de te rendre compte de choses de suite mais tout le monde espère que tu va retrouver tes esprits...

Le père d'Hécate, Eowin, s'assit sur le fauteuil qu'avait occupé Hécate quelques instants plus tôt. Eowin se mit à parler de tout et de rien et il s'imaginait bien que Matthieu ne l'écoutait pas. Il faisait cela juste pour occuper son esprit à lui et ne pas penser à tuer Matthieu sur le champs. Sa fille l'avait trop supplié pour qu'il ne fasse rien mais l'envie de donner une grande gifle à se Serpentard le démangeait. Il n'en fit rien paraître cependant car cela aurait été mal avisé. Matthieu avait été mourant, Hécate ne vivait que pour ce jeune impétueux et pour, peut-être, les enfants qui allaient naître. Comment Eowin aurait-il pu enlever tout ce bonheur à sa fille qu'il avait tant fait souffrir par son comportement envers elle. Il imaginait qu'elle ai fait cela pour se venger de lui, de ce qu'il avait fait, que si elle allait se marier et avoir des enfants c'était pour le punir en quelques sortes. Eowin ne pensait pas qu'elle foutait sa vie en l'air mais il avait tout de même peur. Soudain Matthieu ouvrit grand les yeux, venait-il de comprendre ce qui s'était tramée dans la pièce un peu plus tôt? S'inquiétait-il enfin pour sa douce comme il aurait du le faire dés le départ?

- Qu'est-ce qui se passe Matthieu?

Eowin se consolait en se disant qu'il allait être grand père et qu'il allait sûrement aimer son futur gendre comme son propre fils lorsque cette fâcheuse histoire serait terminé et tirait au clair. Personne n'était au courant de la véritable raison de la blessure de Matthieu car Hécate leur avait raconté qu'ils s'étaient fait agresser dans la rue...

A ces mots, sa douce s’enfuit de la chambre. Matthieu n’esquissa même le croquis d’un début d’un brouillon de schéma de commencement de geste pour la retenir. Décidemment l’esprit de Matthieu était embrumés. Il était toujours bloqué à la première information qu’elle lui avait fournie : Il avait tué son oncle. Il ne fit pas attention au père d’Hécate qui était entré peu de temps après sa fille. Il écouta à peine se qu’il dit.

- Et bien mon garçon? Ça ne vas toujours pas mieux dirait-on! Pourquoi Hécate est-elle partie? Je ne l'avais jamais vu comme cela avant, elle me rappelle sa mère lorsqu'elle lutter contre la mort lors de la naissance d'Isen... Tu te souviens de quelque chose? On ne te demande pas de te rendre compte de choses de suite mais tout le monde espère que tu va retrouver tes esprits...

Le Serpentard quand à lui, fouillait dans ses pensées. Il avait l’impression d’être dans un labyrinthe de porte où chaque une receler des brides d’images et de sons. Petit à petit, il se rappelait…il se souvint du cri qu’avait fait son père lorsqu’il l’avait repoussé de sa baguette, de la haine qu’il le consumait face à l’assassin de sa mère, de la douleur violente quand il prit le couteau dans le ventre et du froid qui l’envahit quand il tomba au sol tout en regardant son méfait accomplit. Il l’avait fait…c’était enfin terminé…toute cette histoire était achever et il pouvait enfin se préoccuper de son avenir, d’Hécate et de son bé…

-Hécate

Matthieu se releva d’un coup sec et tomba comme une crêpe sur le sol froid de l’hôpital. Un cri de douleur étouffé sortit de sa bouche mais malgré sa chute inopinée, Matthieu essaya de se lever tant bien que mal.

Hécate était rentrée dans St Mangouste après avoir pleuré tout son saoule. Elle s'était assise dans la salle d'attente lorsqu'un homme fit irruption:

- Hécate! Viens dépêches toi!

Hécate, ne comprenant pas tout à fait ce qui se passait, se leva et suivis son père. Elle entra dans la chambre où Matthieu avait été placé. Elle vit son père aider Matthieu à se relever et son cerveau se remit en marche. Elle alla aider son père. Matthieu avait-il tout oublié jusqu'au liens qui les unissait? Elle s'arrêta quelques instants et s'apprêtait à partir lorsqu'elle sentit la main de son père attraper son bras.

- Reste là! C'est moi qui m'en vait!
- Pourquoi?
- Parce que cette fois, c'est lui!

Elle ne comprenait pas mais resta tout de même, elle s'assit sur un fauteuil, la mine déconfite et attendit qu'il prenne la parole. Se sentant terriblement mal à l'aise. Ce pouvait-il qu'elle soit une inconnue à ses yeux?

- Tu te souviens?

Ce fut la seule question qu'elle posa, l'atmosphère trop lourde pour faire de longs discours.

Le choc de sa chute inopiné lui avait brouillé à nouveaux les esprits mais seulement quelques instants. Le carrelage était aussi froid que de la glace et aussi dur que du marbre, de quoi rafraichir et frapper les esprits. Son beau-père l’aida tant bien que mal à se relever aidé par sa douce. Se massant légèrement les genoux et a tête qui avait été les premiers à rencontre la consistance solide du sol, Matthieu souffla un instant comme essayant de chasser sa douleur lancinante et dans le silence le plus total qu’avait suscité le départ du père d’Hécate, la voix de sa douce le réveilla en sursaut de son état de léthargie.

- Tu te souviens ?

La question était assez vague. Devait-il comprendre par cela qu’elle lui demandait s’il se souvenait de la nuit dernière ? D’il y a cinq minutes ? Ou de son propre nom ? Avait-il à ce point été amorphe pour qu’une telle question lui fusse posé ? Matthieu regarda sa belle avec désarroi, les traits de son visage ne cachant nullement la réflexion qu’engendré une telle question. Il se releva pourtant plus doucement cette fois et s’approcha de sa belle. Elle avait l’air si fatigué, son état était laissé à l’abandon du soin mais pourtant, on pouvait encore voir dans ses yeux cernés l’émeraude qui avait si bien charmé le Serpentard bien que cet éclat soit quelques peu diminué semblerait-il. Matthieu se mit à genou, aux pieds de sa belle et la regardant droit dans les yeux avec une tel intensité qu’on aurait cru qu’il voyait au travers, il dit d’une voix calme, posé, douce et trahissant l’émotion qui le submergeait

-Désolé

Désolé de quoi ? De tout ! De lui avait procuré une telle frayeur, de n’avoir penser qu’à sa vengeance, de l’avoir ignorer elle et le bébé depuis un moment, de l’avoir rabaissé au second rang de ses priorités, de pas lui avoir montré tout l’amour qu’elle méritait, ne pas avoir apprécié la valeurs de toutes les attentions qu’elle lui avait prodigué, de ne pas avoir été assez fort pour elle et lui enfin bref de n’avoir pas fait tout ce qu’elle était en droit d’espéré. Le mot désolé en cette situation était bien faible mais ne voyant pas d’autres mots, il le répéta

-Je suis désolé.

-Je suis désolé.

Hécate posa une main sur l'épaule de Matthieu et l'attira à elle. Elle le sera contre son ventre, puisqu'elle était assise. Elle resta sans rien dire. Matthieu se souvenait enfin et il était désolé de ce qu'il lui avait infligé. Hécate était soulagée, les choses étaient redevenus à peu près normale. Elle allait devenir mère et le père de ses enfants seraient à ses coté. Elle souriait, un tout petit sourire à peine perceptible pendait à ses lèvres sur son visage fatigué, cerné, blanc... Elle allait enfin pouvoir respirer, re vivre, dormir, s'occuper d'elle et de son mariage qui devait être célébré bientôt. Elle était heureuse, oui, malgré tout les évènements passé, qui avait du compter comme une épreuve, une épreuve pour déterminer si ils ne se précipitaient pas en besogne mais Hécate et Matthieu avait prouvé le contraire. Leur amour était fort et il durerait. Elle n'avait plus aucun doute concernant leurs avenir.

- Ce n'est rien...

Elle savait que Matthieu allait réagir, qu'il allait dire que non ce n'était pas rien, qu'il l'avait fait souffrir, qu'à cause de lui, elle était dans un état pitoyable mais après tout, Hécate s'en fichait, elle était avec lui, l'élu de son coeur et tout en sa présence s'illuminait, se fondait... Il était son bonheur et la comblait. Elle savait dans quoi elle s'engageait lorsqu'elle l'avait embrassé pour la première fois. Il était à Serpentard et elle avait aussi accepté de souffrir dans la vengeance de Matthieu. Tout cela, elle l'avait accepté et elle lui avait promis qu'elle resterait avec lui quoi qu'il advienne. Une promesse était une promesse et même sans parler de cela, l'amour prônait. Elle ne restait pas avec lui pour tenir cette promesse mais parce qu'elle l'aimait un point c'est tout. Elle caressa les cheveux de Matthieu comme elle l'avait fait si souvent. Mais épuisée, elle s'endormit sur le fauteuil. Elle sombra dans le sommeil du juste et ne rêva pas. Tout en elle dormait... Un sommeil profond et paisible. Elle se réveillerait dans quelques heures, lorsqu'elle aurait récupérée.

- Ce n'est rien...

Voilà ce qu’elle rétorqua à tout cela, à tous ces malheurs, à tous ces obstacles difficilement passés outres, à toutes ces souffrances, à toutes ces douleurs provoqué par Matthieu. Il l’avait tant fait souffrir mais elle était encore là, prés de lui, à lui donner tant d’amour. Il revoyait tous ce qui s’était passés. Depuis leurs premiers poèmes partagés jusqu’à maintenant. Si elle avait sut tous cela, serait-elle allez à la bibliothèque ce jour ? En l’espace d’une demi-année, tout, absolument tout avait changé. Matthieu serra les dents pour ne pas cracher ces vérités. Un par ce qu’il était à bout de souffle et sa belle aussi et deux parce qu’elle répondrait à cela « Je t’aime »…la réponse sans faille. Il voyait sa belle sombrait dans le bras de Morphée et lui susurra à l’oreille

-je t’aime

Et la suivit dans le monde des rêves

» Si toi tu as des dents, moi j'ai des griffes
» Douce treve [fe]

Echappé des griffes de Cerbére pour sa douce (Fe : Hécate)

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