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| Sujet: Le temps d'un été ( pv jasper ) Lun 17 Aoû - 16:56 | |
| Oui, oui, c'étaient les vacances. Ce mot bourdonnait dans chaque bouche. A chaque fois que Apollinariya passait dans les couloirs de l'établissement, les élèves, qui discutaient entre eux, n'arrêtaient pas de répéter ce mot: vacances, avec différents tons, mais avec toujours le même enthousiasme. Mais il fallait bien le dire, ce mot, qu'entendait partout la belle brunette lui mettait du baume au coeur. Les vacances étaient attendues toute l'année, et enfin arrivées, il fallait en profiter n'est-ce pas ? Ses après-midis, elle les passaient une fois sur deux seule, de façon à ne pas devenir dépendante de ses proches amis. Qu'y a-t-il de pire que d'être " accro " à une personne ? Son côté solitaire prennait encoreu ne fois le dessus pour cette journée. Hier, elle avait flânée dans la ville avec quatre de ses copains. Elle avait fortement apprécié, et serait même prête à refaire une sortie, telle que la précédente demain. Mais en attendant, cet aprem ' n'allait pas se faire tout seul. La question fatale était arrivée à l'esprit de la rusée Apollinariya : que faire cet après-midi ? Elle avait déjà rayé de ses pensées le fait de re-sortir avec des amis. Elle n'allait pas encore aller en ville, puis seule, elle serait ridicule. Reste maintenant le dortoir, le foyer, et l'extérieur de l'établissement. Levant les yeux au ciel, elle vit ce bleu flamboyant, sans aucun nuage se dresser devant sa vue. Il faisait bien trop beau pour rester à l'intérieur. Mettons cela à un jour de pluie. Etant allée au lac deux jours avant, le parc restait une solution plus originale. Se promenant toujours en sa seule compagnie à travers le parc, depuis une bonne demi-heure, Apollinariya decida de se poser sur un banc, puis de regarder ses camarades parler entre eux et rire. Puis, elle remarqua un couple s'embrassant langoureusement, elle décida alors de tourner rapidement la tête.
* Laissons les dans l'intimité, même s'il se positionne à la vue de n'importe qui. M'enfin, ce ne sont pas mes oignons. *
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