Stress Post Résultat...& Début des vacances en amoureux[FE - Terminé ]

Chiyu était toujours en train de bouder à sa fenêtre, fumant sa cigarette comme s’il allait la finir, ce qui serait sans doute une première dans l’histoire du tabac, quand il entendit derrière lui Nana se lever. Toujours boudant, même si c’était en phase descendante, il termina sa cigarette dont il jeta le mégot par la fenêtre sans état d’âme. Détestable attitude, il le savait, mais bon. La voirie municipale était payée pour ça. Toujours est il qu’une jeune femme en vélo évita par mégarde le mégot encore fumant qui fini sa course dans un essuie glace de voiture. Chiyu ignorait a quoi ça pouvait bien servir mais ça ne devait pas craindre un petit mégot. Si ?
Il se retourna finalement pour constater que Nana et Sushi avaient disparu. Alors quoi ? Elle boudait aussi et elle était partie promener le chien sans rien lui dire ? Le jeune japonais se rapprocha de la table basse ou les feuilles étaient toujours posées. La sienne, avec son ébauche de partition, et celle de Nana avec …. Un petit mot. Les derniers mots lui arrachèrent un sourire amusé. C’était lui qui était parti bouder dans son coin et c’était elle qui avait l’air de s’excuser.
Le jeune homme secoua la tête avec un air de se demander « mais qu’est ce qu’elle a encore inventé ??? » ce qui était d’ailleurs ce qu’il se demandait. Qu’est ce qu’elle avait inventé ?
Elle ne s’était pas déguisée en fraise géante ou en pastèque quand même ? Ce qui expliquerait sans doute le délai de 4 heures demandé. Il leva les yeux vers l’étage, résistant à la curiosité d’aller voir ce qu’elle faisait, et finalement décida d’obéir au petit mot.

Les hommes sont de grands enfants. Trois minutes plus tot il boudait et la il débordait de curiosité. Il n’avait pas vraiment envie d’être patient. Et puis qu’allait-il faire pendant ce temps ?
Le regard de Chiyu se posa sur la table de séjour et les sashimis qui y attendaient d’être mangés. Ramassant la bière de Nana et les plateaux, il ramena l’ensemble à la cuisine, nettoya baguettes et table, remit en pile les feuilles (on ne se refaisait pas), lança de nouveau un regard vers l’étage, haussa les épaules genre « je suis coooooooool », ce qu’il n’était pas vraiment trop dévoré par la curiosité, et récupéra la guitare. Dans les 10 minutes qui suivaient, il était replongé dans sa composition, corrigeant parfois une mesure pour coller au texte de sa douce mais absente amie, corrigeant parfois le texte pour qu’il colle à la musique.

C’est ainsi que le temps passa. Quand il releva la tête, le cendrier était plein de cigarettes a moitié fumées et sa bière était vide, remplacée par une boisson fraiche non alcoolisée subtilisée dans le réfrigérateur par mesure de rétorsion.

Il s’étira et regarda sa montre, son regard s’arrêtant naturellement sur le poste de télévision en face du canapé. Un jour il découvrirait à quoi servait cette étrange lucarne ….. Toujours est-il qu’un regard à sa montre lui apprit qu’il était 17h53 …. Devait-il attendre encore ? Monter maintenant ? Attendre 18h10 histoire de se venger ? En toute honnêteté, il était tellement curieux que la troisième solution lui semblait tout à fait irréaliste.

Il posa donc la guitare sur son support, caché quelque part sous des vestes, et refit une pile sage des papiers utilisés. Brouillons d’un coté, paroles d’un autre, musique d’un troisième. La chanson avançait bien et les piles étaient au carré. Résistant à l’envie de mettre au carré le reste de l’appartement, il passa son paquet de cigarette de la table à la poche de son jeans et monta les escaliers. TOC TOC TOC

- Nana ?

Bon,Nana avait quatre heures pour que tout soit parfait. C'était peu,mais ce serai totalement parfait. Tout serai calculer au détail pret. Elle esperait juste qu'il ne lui en veuille pas trop,pour ne pas qu'il se dise que pour la punir,il ne viendrai pas. Mais,le connaissant elle en doutait franchement. La curiosité l'emporterai sans aucun doutes. Bon par où commençait? Ah oui... La chambre il fallait absolument qu'elle lui donne un nouveau visage. Pour ça,rien de tel que la magie... Ce pouvait être vachement pratique quand même parfois.Elle chercha son livre de sorcellerie. Ah oui,voilà elle avait la formule miracle.
Bref après quelques cou de baguette,la chambre avait totalement changer de tête. D'une chambre de jeune fille seule,totalement déranger,elle était passée,à un petit paradis pour amoureux,avec une ambiance tamisée et des couleurs douces et chaude. Avec un lit,plus confortable,avec des draps doux en flanelle,sur la table de nuit,deux coupes et une bouteille de champagne,bref de quoi passait une bonne soirée.Ce serai parfait.
Bon,maintenant,de quoi devait elle s'occuper? Ah oui peut être un peu d'elle. Elle fila dans la salle de bain qui donnait sur sa chambre,un fin sourire illuminant son doux visage.
Elle s'enferma donc dans la salle de bain et se plongea dans un bon bain chaud. Rien de tel pour se relaxer. Elle massa son corps à l'aide de sa crème parfumée au chocolat,histoire d'être encore plus à croquer.

Bref,après avoir pris un bon bain,avoir vérifier que sa peau était sans imperfection ou autre,elle avait enfilé un peignoir et s'était installée devant son miroir. Mission:visage. Elle attrapa son sèche cheveux et sécha ses cheveux jusqu'à la moindres petites mèches. Une décida de les laisser détacher . Elle attrapa dans son placard une petite nuisette noire en soie qu'elle enfila bien sûr. Elle se replaça devant son miroir,et attrapa un tube de mascara qu'elle installa parfaitement sur ses cils rendu long grâce au maquillage. Elle attrapa ensuite un pot de fard à paupières bleu nuit qu'elle plaça sur ses paupières. Puis elle attrapa son habituel tube de gloss aromatisé à la mûre dont elle plaça une couche sur ses jolies lèvres,qui ce soir donnerait,plus d'un baiser.Bon,et bien elle était définitivement prêtes.

Elle retourna dans la salle de bain et attrapa un verre qu'elle rempli d'eau avant de glisser sur sa langue une petite pilule qu'elle prenait quotidiennement dont nous ne préciserons pas le but. Le principal restait qu'elle l'ai prise.

Elle regarda la pendule accrochait au dessus de son miroir,bon il était presque l'heure. Elle se regarda une dernière fois dans le miroir. Elle espérait que sa surprise lui plairai. C'était un peu sa façon à elle de lui proposer de fêter ses résultat,et puis,elle lui devait bien ça après ce qu'elle lui avait fait toute à l'heure non?C'était le stricte minimum. Elle espérait juste qu'il taperai à la porte et qu'il ne resterai pas en bas à bouder.

Finalement elle compris qu'il avait vu le petit mot,et que même mieux,il avait accepté. Puisqu'elle entendit taper à sa porte de chambre,et que surtout,la voix habituel de son petit ami venait de prononcé son nom derrière la porte.Elle ferma donc la porte de la salle de bain derrière elle et se dirigea le plus calmement possible vers la porte de sa chambre,dans sa petite nuisette. Elle lui ouvrit la porte en lui adressant un sourire se voulant... tentant?

-Humm... Tu es pile à l'heure pour ta surprise.

Chiyu était peut être monté tranquillement, il n’en était pas moins rongé par la curiosité. Qui n’avait pas tardé à être satisfaite. AU moment ou Nana ouvrait le porte, il se tourna vers le bas de l’escalier, parti pour expliquer qu’il avait légèrement retouché le texte.

- j’espère que tu ne m’en v …..

Son attention était revenue vers la chambre et ce qui s’encadrait dans la porte y menant lui avait coupé la parole. Il ouvrit la bouche pour tenter de dire quelque chose mais son cerveau, pourtant d’habitude parfaitement actif, avait décidé de se mettre aux abonnés absents. Il faut dire que le spectacle avait de quoi couper la parole a la pire des pipelettes. Du moins si la pipelette en question était intéressée par les femmes.

Chiyu savait que l’objet de ses sentiments n’était pas ce qu’on l’on appelait communément, et en mettant ensemble deux expressions peu sympathiques, un thon dans un cageot. Il savait aussi que Nana avait une beauté bien à elle dont il raffolait, un style, bref il était amoureux aussi bien du corps que de l’esprit. Mais la elle avait fait très fort. Ses cheveux de jais avaient recouvré leur liberté et cascadaient doucement autour de son visage rehaussé d’un maquillage léger mais présent. Quand à la nuisette, elle mettait sans aucun doute le corps de la jeune fille en valeur. Les nuisettes n’avaient jamais été inventées pour les nonnes, et la soie avait des reflets qui ne faisaient qu’accentuer l’effet « nuisette ». Même si celle-ci était relativement sage.

Et ne parlons pas du sourire qui jouait sur les lèvres de la jeune femme. L’ensemble était nimbé dans la lumière douce qui venait de la chambre. Elle voulait qu’il lui saute dessus ou quoi ?
Dans sa grande maitrise de lui-même, Chiyu put donc, avec son style si particulier quand il voulait, improviser le discours du siècle.

- Waho …..

Ce qui était la moindre des choses a dire dans ces conditions. Avec un pied de biche intellectuel il parvint cependant à détacher son regard du délicieux spectacle et secoua la tête pour tenter de faire se relier des neurones qui avaient du quitter leur place pour regarder ça. Ce qui donna un autre discours.

- Waho ….

Vous allez me dire, il n’en était plus à n’avoir jamais vu les genoux de sa douce amie, mais ce genre de chose était assez inattendue. Il savait Nana d’un romantisme fou, mais sur ce coup la elle s’était surpassée.
On pourrait croire qu’il aurait continué à dire « waho » toute la soirée, mais finalement ce n’était peut être pas la réaction attendue.

- Princesse, vous êtes divine. Je m’incline devant votre magnificence.

Il aurait fallu des œillères pour ne pas voir que la mise en scène de Nana avait eu l’effet escompté. A un détail prés. Il s’en trouvait presque intimidé. Derrière Nana se dessinait une chambre qu’il n’avait jamais vue, aux couleurs et aux contours doux et à l’éclairage tamisé.

- Tu as fait des travaux ?

Chiyu 2, le retour du boulet … que voulez vous qu’il dise ? D’abord parce que le spectacle lui enlevait une bonne partie de ses capacités intellectuelles habituelles, d’autre part par ce que le fait que Nana ait fait ça pour lui, et ce malgré sa bouderie, créait en le jeune homme la peur de gâcher le moment. Et avec tout ça il n’était pas entré dans la chambre.

Lui en vouloir? Mais pourquoi donc? Il n'avait strictement rien fait de mal après tout. A moins que ce soit pour autre chose que ma bouderie au quelconque cas,elle ne saurai pas si elle lui en voulait ou non ,mais elle était sur que quoi qu'il ai fait elle ne lui en voudrai pas.

-T'en vouloir à quel propos?

Elle ne pouvait s'empecher d'être un peu amusé,de la réaction de son petit ami. C'était très mignon de voir que ce qu'elle lui avait préparé avait eut son petit effet,et qu'il en perdait même la parole,voir le sens de la réflexion,mais pour la réflexion,ce n'était que le début alors. N'oublions pas qu'ils allaient fêter comme il se doit,les excellent résultat de Nana et ses projet futur,d'une manière plus...amoureuse?

Nana avait opté pour un style très... doux au regard. Elle n'aimait pas les choses flashys surtout pour ce genre de moment. La nuisette mettait en effet en valeur le corps de la jeune fille,dont Chiyu savait depuis plusieurs mois déjà qu'il n'était plus celui d'une petite fille,mais elle rester à peu prêt sage. Et puis,elle n'y pouvait rien si elle était irrésistible pour son petit ami. Et elle adorait l'idée qu'elle lui plaise à ce point. C'était toujours agréables de se savoir savoureuse aux yeux de celui qu'on aimait. Et pour le coup,vu la réaction du bien aimé en question,elle ne pouvait pas vraiment douter du fait qu'elle puisse lui plaire. Ou alors,il jouait merveilleusement bien la comédie. Puis,son regard ne mentait pas.

Lui sauter dessus? Si il le voulait vraiment,pourquoi pas mais pourquoi quand on le pouvait,ne pas prendre son temps. Elle garder toujours ce même sourire,à mi chemin entre le désir,la tentation,et l'amour simple . Elle allait surement aimer cette soirée autant que lui,alors pas besoin de s'inquiéter. Elle sourit amusée à sa réaction:

-Alors monsieur le guitariste,on ne trouve plus ses mots?

C'était bien sûr dit d'une voix mi taquine,mi ...envoutante. Et s'était voulu bien sûr .Bon, effectivement, elle eut bientot la confirmation qu'il avait du mal à aligner correctement les mots,quand il lui sortit un nouveau: Waho,dit sur le même ton que le premier. Ce qui lui arracha un nouveau sourire:

-Je vais avoir du mal à faire le dialogue seul tu sais...

Oui derrière ses apparences de fille garçon manqué,au style particulier et au cœur infranchissable ,elle restait une inconditionnelle romantique,voir fleur bleue sur les bords. Mais personne ne le dirai si?
Elle ne pu empêcher un jolie rougissement venir se déposer sur ses joues,en l'entendant la complimentée,ils n'en étaient pourtant plus là. Mais la façon dont Chiyu la complimentait si bien et tellement souvent la touchait toujours.

-Merci... Je dois avouer,que me préparer pour un boudeur était assez ...long,aussi excuse moi de t'avoir fait attendre.

Oui la chambre avait totalement changer de tête même si ce n'était que temporaire,si finalement ils s'y plaisaient tout les deux,il se pourrai que cette chambre reste ainsi. Même si ce serai compliqué,vue l'ouragan qu'était Nana à elle toute seule.

-On peut dire ça... Ils disparaitront demain à midi... Mais si ça te plais,je pourrai changer définitivement la déco...

Elle décida de prendre plus ou moins les devant,attrapant de ses deux mains celles du beau Japonais,qu'elle entraina à sa suite dans la chambre fermant derrière elle la porte. Un véritable paradis cette chambre. Elle le laissa s'assoir sur le lit,et s'assit pret de lui,en lui tendant une coupe de champagne.

-A mes résultat...et à cette merveilleuse soirée qui s'annonce

Elle porta sa coupe à ses lèvres,avant de la poser à nouveau sur la table de nuit... Dans cette ambiance,seule avec lui,elle avait une folle envie de baiser...Pour l'instant,soyons rassurer ce n'était que de baiser.

Nana semblait heureuse de son petit effet. Il faut dire qu’elle pouvait l’être. la façon dont elle avait arrangé son affaire, y compris dont elle l’avait gentiment envoyer bouder, montrait qu’elle y avait sérieusement réfléchi, et Chiyu se demandait depuis quand elle avait ça en tête. En tout vas, pour l’heure, son extraordinaire maitrise de la langue lui avait valu une gentille taquinerie qu’il ne pouvait qu’avouer avoir mérité. « Waho » n’était pas vraiment une discussion de haute tenue.

- En tant que guitariste, les mots ce n’est pas trop grave tant que je peux me servir de mes mains … heu …

Le double sens de se paroles n’était pas voulu, et il préféra se taire avant de dire quelque chose qui pourrait définitivement briser l’image des hommes auprès de l’innocente jeune femme ….. bon ok innocente n’était peut être pas le mot juste. Mais il était certain qu’il allait se taire avant de dire une bêtise. D’ailleurs, nana lui sauva la mise en parlant d’un certain boudeur qui aurait été dans les parages. Il l’aurait vu non ? Avec une mauvaise foie dont il ne se séparerait sans doute jamais, il la regarda d’un air sur de lui.

- je ne boudais pas. Je regardais dehors parce que le monde moldu est tout à fait bizarre !

C’est vrai quoi ! Ranger une maison avec une baguette, voler sur un balai et aller voir des gobelins pour récupérer de l’argent c’était normal mais se balader dans des cubes de métal bruyants était tout à fait bizarre. En tout état de cause, pour l’instant, ça servait surtout à ne pas dire qu’il avait effectivement pris la mouche mais il n’était pas certain que cela passe inaperçu …
IL regarda la chambre qui devait disparaitre le lendemain. C’était charmant, coquet, confortable mais quelque part il ne retrouvait pas sa Nana dans cet ordre. Elle était comme un vent qui pouvait changer de direction à sa guise, transportant et déposant les choses d’un point à un autre selon son envie du moment. La chambre était trop … nette. Nana était une tempête domestique, et cela participait aussi de son charme. Il secoua la tête.

- Non. C’est très bien dans le joyeux bazar de d’habitude. J’aurai du mal à te reconnaitre dans ce décor

Qu’on ne s’y trompe pas. Le décor était beau et il appréciait. Quelque part, c’était aussi Nana. La fleur bleue. Mais c’était une Nana d’un soir un peu comme celle qu’il avait devant lui. Superbe sans aucun doute, mais disons que c’était la Nana des grandes occasions. Une autre facette de ce qu’elle était.
Lui prenant les mains, et puisqu’il n’y avait pas de canapé dans la chambre, la jeune femme invita son compagnon à s’assoir sur le lit avant de s’assoir à coté de lui et de lui tendre une coupe de Champagne.
Chiyu tendit la sienne pour trinquer dans un tintement cristallin, c’est le cas de le dire, à ce que voulait sa jeune amie. Si elle voulait trinquer à une petite cuillère en bois, il le ferait aussi mais les résultats semblait un toast plus raisonnable. IL trinqua donc avec un demi -sourire Amusé par les efforts qu’elle faisait mais surtout par l’effet qu’elle lui faisait. Il ne pensait pas un jour avoir une relation de ce genre avec quelqu’un. Bien sur il avait déjà eu des relations avec des filles, mais a dire vrai aucune n’avait jamais fait ce genre de choses pour lui. Il posa également sa coupe, après avoir bu une gorgée du vin pétillant, et prit doucement la main de sa dulcinée pour y déposer un baiser galant. Ce n’était peut etre pas celui qu’elle voulait, mais il n’en était pas moins plein de sentiments.

- princesse, chaque soirée avec toi ne peu être que merveilleuse.

C’est y pas tout mimi ça ? Stress Post Résultat...& Début des vacances en amoureux[FE - Terminé ] - Page 2 545456

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- c’est pour ça que j’aimerai …

** qu’elles ne finissent jamais.***

IL passa une main légère sur la joue de sa douce amie. Il y avait des choses qu’il ne savait pas dire, ce qui ne signifiait pas qu’il ne ressentait rien. Un jour il épouserait cette fille. C’était décidé. Pas la parce qu’il n’avait pas vraiment pensé à comment on faisait pour dire un truc pareil, mais un jour.

Nana n'aimait pas la demie mesure. Que ce soit en amour ou pour autre chose. Elle aimait faire les choses entièrement,et que ce soit parfait. Ainsi cela rendait en général les gens qu'elle aimait heureux. Et voir son petit ami heureux, était une des choses qui la comblait. Elle n'y pouvait rien elle avait besoin de savoir les autres heureux pour être en total harmonie avec elle même. C'était sans doutes aussi le fait d'avoir été élevée avec les gens qu'elle aimait. Elle n'avait jamais imaginé enfant qu'on puisse laisser ceux qu'on aimait être triste sans être soit même triste. Quand Masato avait un chagrin d'amour plus jeune,elle faisait tout pour le faire sourire. Et c'était vrai pour n'importe quoi,avec n'importe qui.

-Je vois.. En effet le principal est que tu puisses faire résonnais une merveilleuse mélodie dans ma tête.

Sa phrase aussi avait un double sens. Même si elle était sans doutes la seule à pouvoir le comprendre. Ou peut être Chiyu pourrai le saisir. En effet quoi qu'elle fasse,un mélodie résonnait toujours dans un coin de sa tête. Quand elle passé une merveilleuse soirée avec Chiyu,la mélodie était on ne peut plus plaisant. Et elle aurai aimer que cette mélodie soit éternelle tant elle était douce et merveilleuse. C'était un ensemble de son harmonieux,doux qui la menait vers un eden dont elle ne sortait que quand il la quitter. De quoi donner envie de passer chaque instant avec lui.

-Je vois... Et bien moi contrairement à toi,j'ai grandis dans l'ignorance du monde sorcier,et ça me semble on ne peut plus normal.

Oui l'endroit qu'elle avait transformé pour l'occasion lui ressemblait moins. Encore que. Elle savait aussi être très douce, incitante au câlin et au baiser et aux différents gestes de tendresses. Le seul détail ne lui ressemblant pas été peut être l'ordre qui régnait dans la chambre. Elle était plutot du genre à tout détruire sur son passage,que maniaque du rangement. Pourtant elle n'y pouvait rien aujourd'hui,quand elle avait lancé ce sortilège s'était cette atmosphère qui était apparue dans son esprit comme une évidence
Un nid d'amour pour une soirée. La prochaine elle changerai encore de décor révélant ainsi à chaque fois une facette de sa personnalité. Elle ne put s'empecher d'émettre un rire cristallin en entendant sa réponse. Oui elle aussi ne pouvait s'empecher d'aimer son petit bordel organiser,qui aussi mal ranger soit il elle conaissait par cœur. Elle souriait,amusée oui cela ne lui ressemblait pas,enfin si mais pas au quotidien en tout cas.

-Très bien.Je dois t'avouer qu'une chambre aussi ordonnée finirai par me fatiguer.

Elle avait prit la décision de le faire assoir sur le lit transformer pour la journée en lit à baldaquin. En effet le laisser sur le pas de la porte pour toute la soirée n'était pas vraiment dans les plans de la jeune femme. Et puis ce ne serai pas super sympa de le laisser planter tout seul debout dans un encadrement de porte. Et elle finirai tout comme lui par franchement s'ennuyer. Le champagne. Sans aucun doutes un des alcool favori de Nana mais qu'elle savait devoir boire avec modération si elle ne voulait pas totalement disjoncter et être totalement saoul. Elle savait tenir certain alcools très fort,mais le champagne lui montait vite à la tête. Et puis,l'abus d'alcool rester dangereux pour la santé,et le coma éthylique n'était lui non plus pas dans les plans de la soirée on ne peut plus romantique et amoureuse. Elle ne pouvait s'empecher d'être touchée par chacun des gestes de son petit ami. Car elle les savaient bien plus révélateur qu'il ne le laisser voir. Elle savait que Chiyu,n'était pas vraiment doué pour dire ce qu'il ressentait ou pour les petites déclarations d'amour. Aussi chacun de ses gestes ou paroles prenaient un autre sens.

-Non,elles sont merveilleuse car nous sommes tout les deux.

Elle ne pu s'empecher de rougir :o.

-Shtt... Ne vas pas plus loin,j'ai compris

Lui murmurait elle doucement au creux de l'oreille. Elle ne pouvait s'empecher de rougir et son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine. S'était une merveilleuse déclaration. Comment ça elle était incomplète? Loin de là. Nana conaissait assez son petit ami pour savoir ce que lui avait déjà demander comme effort ce début de phrase. Elle vola un nouveau baiser à Chiyu avant de dévier doucement mes surement ses lèvres,au gout mure et champagne sur son cou nu à cause du col de chemise.

-Je t'aime...

C'était murmurait entre quelques baisers qu'elle déposait,une fois sur son cou,une fois sur ses lèvres,l'autre en dessous de son oreille.

Nana avait rougit devant ce qui pouvait paraitre une déclaration. D’ailleurs, si on réfléchissait bien, faculté qu’il avait finalement recouvrée, c’était une déclaration. Mais ça il ne l’aurait jamais avoué à quiconque ni à autrui. Nana avait compris, c’était tout ce qui comptait. Elle le lui avait d’ailleurs confirmé à l’oreille dans un murmure qui avait provoqué chez le jeune japonais un certain nombre de battements de cœur dont il était certains qu’ils n’avaient pas lieu d’être habituellement. La façon dont elle le lui avait dit, puis le baiser presque sage qu’elle lui avait donné, laissant sur les lèvres de son amoureux le gout mélangé de la mure et du Champagne, faisait remonter en Chiyu à chaque fois des sentiments, des sensations dont il se disait en temps normal qu’ils n’avaient rien de raisonnables et qu’il sauraient parfaitement rester rationnel. Mais c’était se mentir et il le savait. IL ne pouvait rester ni raisonnable ni rationnel quand Nana lui prodiguait ainsi en alternance baisers doux et déclaration.

Il savait qu’elle l’aimait. Il aurait été difficile de ne pas le savoir. Nana aimait à le dire et le montrer. Mais savait elle combien lui l’aimait ? Sans doute pas. C’était quelque chose qu’il ne savait pas montrer ni dire. Quelque chose qu’il ne savait exterioriser que par l’attention qu’il lui portait, les demandes qu’il satisfaisait, ….
Chiyu ne connaissait pas grand-chose aux sentiments. Mais il savait une chose. C’est que ce qui le liait à Nana n’était pas uniquement une attirance physique.

Il se tourna vers sa douce amie et pris doucement le visage asiatique (oui bon le sien aussi mais ça fait bien dans la phrase) entre ses mains avec un petit sourire que du coup elle ne pouvait pas ne pas voir.

- Je sais.

Ce qui, en langage chiyuéen signifiait « moi aussi ». Mais la encore, il ne pouvait répondre directement et usait d’artifices. Il se demandait parfois pourquoi il n’allait pas simplement lui dire « je t’aime » une bonne fois pour toute. Par peur qu’elle ne parte ? Non. Il était sur que c’était quelque chose qu’elle serait heureuse d’entendre. Mais il ne parvenait pas à le dire. Les mots étaient parfois si vains ! En tout état de cause, la , tout de suite, le visage de sa dulcinée en face de lui, il finit par céder à la tentation et lui donner un baiser beaucoup moins léger que ceux qu’elle avait parsemés sur son coup.
Par la même occasion, pour échapper au tour de rein que la position assise au bord du lit pouvait occasionner, il avait étendu la jeune femme sur le dos, ce qui lui permis d’ailleurs de faire suivre ce fameux baiser d’autres dans le creux de l’épaule. Pas de raison, chacun son tour.
Il se releva cependant, prenant appui sur ses avant s bras, ce qui finalement ne le séparait de Nana que d’une dizaine de centimètres, et lui donna un petit coup d’index sur le nez.

- Et tu préparais ça depuis quand ?

La question était posé avec ce petit sourire en coin qu’il ne réservait qu’a elle, et qu’il aurait de toutes façons été incapable de refaire sur demande. Il joua avec une mèche de nana , la remettant doucement (tendrement ?) derrière l’oreille de la jeune femme.
C’était dans ces moments la qu’il se rendait compte combien il avait besoin d’elle. Et il pouvait rationnaliser autant qu’il voulait par la suite, c’était un fait.

Nana n'avait jamais été très douée pour cacher ses sentiments. Sauf peut être quand elle avait caché la nature de ses véritable sentiments à l'égard de Chiyu. Pourtant dire je t'aime restait une chose merveilleuse... Elle savait qu'un jour il réussirai à lui dire. Elle l'attendrai... Elle savait qu'il n'en pensait pas moins. Et elle était prêtes à attendre le jour ou il lui dirai dans un murmure au creux de l'oreille ces trois mots constitué de 8 lettres... Elle était prêtes à l'attendre jusqu'au dernier jour. Elle savait qu'un jour il y parviendrai,et elle savait qu'elle voulait passer tout le reste de sa vie dans les bras du même homme. De cet homme qu'elle aimait depuis si longtemps. Elle avait eut des aventures avant de lui avouer son amour,mais cela n'était jamais aller plus loin qu'un baiser ou deux et sans grand sentiments,depuis qu'elle était avec lui tout était vraiment différent. Elle avait l'impression que chaque baiser était une nouvelle découverte. Elle ne s'était jamais offerte à un autre homme,et elle ne le ferai jamais. Elle était à lui pour toujours.

Elle se demandait ce que se serai passé si elle ne lui avait jamais avoué ce fameux jour,ses sentiments ... Elle avait tant pleurer ce soir là en rentrant à Poudlard. Elle s'était crue amoureuse d'un homme qui méritait bien mieux qu'elle et qui la verrai toujours comme une éternelle petite fille,petite soeur,jamais elle n'avait cru qu'un jour il ressentirai la moindre attirance vers elle.
Nana savait aujourd'hui qu'il l'aimait. Certes il était attiré par elle physiquement,mais leur relation allait bien plus loin que cela. Finalement se connaître par coeur avant d'être ensemble n'était une si mauvaise chose. Et finalement on découvrait toujours un peu plus de l'autre.

Elle sentit les mains de son petit ami attraper son jolie minois. Elle se retrouva face à lui,les yeux dans les yeux,leurs lèvres éloigner d'à peine quelque centimètres de celle de l'autre....

Elle n'avait pas besoin de lui donner de réponse. Ce qu'il venait de dire était la plus belle des réponses. Nana avait toujours eut en réserve un traducteur de Chiyuiens et elle savait très bien que ce qu'il venait de lui dire signifiait encore une fois bien plus qu'il ne le laissait parraitre. C'était ce genre d'instant qui faisait réaliser à Nana que jamais elle n'aurai pu se voir avec un autre homme. Il avait fini par lui dérober un baiser. Baiser auquel Nana répondit avec amour tendresse,mais qui se voulait moins sages que les précédents. Elle aimait cette sensation ... Là maintenant toute suite,elle vivait dans une bulle,seule avec lui. Rien ni personne ne pourrai les séparer ou les éloigner.Il était à elle,rien qu'a elle et elle n'appartenait qu'a lui et à personne d'autres.
Sans trop comprendre pourquoi,et sans même chercher à savoir comment elle se retrouva allonger sur le lit,très confortable... Elle sentit les baisers de son amoureux dévié doucement dans le creux de son épaule nue,puisque la nuisette caché le nécessaire mais rien de plus. Elle laissait ses mains courir dans le dos de son petit ami toujours caché par la chemise,fermant les yeux pour savourer chacun de ces doux baiser déposer dans le creux de son épaule.
Elle ne pu s'empecher de sourire amusée en entendant sa phrase. Depuis quand? Un petit moment,mais s'était un hasard si ça avait eu lieu aujourd'hui. Ça aurai très bien pu être dans une semaine ou deux.

-Quelques semaines,mais c'est tes réactions qui m'ont poussé à mettre ça en place aujourd'hui... Et puis c'est un jour spécial.

Elle lui rendait son sourire. C'était le genre de sourire tout comme celui de Chiyu qui était réservé à ce genre doux moment. Nana ne souriait pas tellement au quotidien,sauf quand elle était avec lui. Mais là ses beaux yeux noirs brillaient d'amour et de malice. Elle l'aimait... Et pour une fois ce n'était pas un crime...
Elle le regardait dans les yeux,les yeux brillant,l'un de ses mains vinrent passer dans les cheveux de son petit tandis que l'autre se perdait sur son visage. Elle laissa ses lèvre venir retrouver les siennes... Elle en avait besoin.

HJ:j'ai honte,j'ai écrit ça sur Kyo: le chemin,dernière danse,je saigne encore et c'est ma faute xP,pas tant les paroles mais les mélodies... :o

Passons sur ses réactions. Il ne voyait pas du tout de quoi elle parlait et encore moi d’un mouvement d’humeur qui lui avait fait étudier profondément le rythme de marche des moldus qui passaient sous la fenêtre de la jeune femme qu’il tenait dans ses bras. Ce ne devait pas être ça. Alors venons-en au jour spécial. C’était beaucoup plus intéressant qu’une réaction qu’il nierait toute sa vie et même sous la torture avoir eue.

- Je croyais que tes résultats ne t’intéressaient pas …

Une main fine et douce, et pas la sienne qui pour l’instant lui servait à ne pas écraser Nana de son poids, passa dans ses cheveux alors que sa jumelle venait caresser doucement le visage du jeune homme. Il prit doucement cette seconde main, gardant un coude sur le matelas pour la raison évoquée précédemment, et posa un baiser léger sous le poignet gracile.
Nana en avait subrepticement profité pour se rapprocher et lui donner un baiser dont il était certain qu’il était tout sauf innocent. IL n’avait eu que le temps de voir deux perles noires brillantes comme des étoiles. Deux Etoiles Noires pouvaient paraitre terrifiantes aux yeux des fans de La Guerre des Etoile, mais pour Chiyu qui n’avait jamais vu le film, c’était quelque chose de simplement beau.
Nana faisait émaner de tout ses gestes, tout ses regards, tout ses sourires, et à plus forte raison ses baisers, les sentiments qu’elle avait pour lui. Et il avait l’impression que c’était énorme, qu’il ne pourrait jamais lui rendre l’amour qu’elle lui donnait. C’était comme si elle n’était la que pour lui, et quelque part cela effrayait le jeune homme. Elle comptait tellement sur lui, elle avait une telle confiance … Chiyu avait toujours eu conscience de ses qualités comme de ses défauts. Mais la, devant cette femme qui lui donnait absolument tout, il avait l’impression de se retrouver comme une petite comète face à une galaxie, tournant autour sans jamais pouvoir entièrement l’embrasser.

Sa main avait lâché le poignet de sa petite amie, pour descendre caresser la courbe de la hanche que laissait deviner la soie de la nuisette (et par-dessus la nuisette ! ) alors qu’il rendait à la jeune femme le baiser qu’elle avait entamé. Le besoin d’air aidant, ça ne pouvait cependant pas s’éterniser. La main caressante continuait son office, descendant parfois sous la limite de dentelle de la nuisette à la rencontre de la peau douce d’une cuisse ou remontant jusqu'à une épaule découverte. IL remonta vers l’oreille de sa douce amie et y murmura, d’une voix presque inaudible, d’un souffle

- Reste avec moi ma princesse.

C’était à la fois une déclaration, une prière, une demande … en fait tout ce dont il avait peur et envie à la fois, ses sentiments, la peur qu’elle ne se lasse, et l’envie de rester avec elle. Pour un peu, il aurait demandé à ce qu’elle (ou lui) déménage. Si Chiyu n’avait pas vraiment pensé au mariage, si ce n’était brièvement au début de ces activités coquinettes, il avait en revanche déjà pensé à demander à Nana de s’installer avec lui. Mais il ignorait si elle était d’accord, prête ou quoi que ce soit, et n’était pas sur de vouloir se manger un râteau de ce genre. Elle venait de découvrir sa véritable indépendance, et il refusait de la lui ôter avant qu’elle n’en ait profité. Alors oui, l’idée était dans ce murmure … mais tellement sous entendu qu’il n’était pas certain que nana la saisisse.
Toujours est il qu’il finit par déposer sur l’épaule de sa dulcinée un nouveau baiser avant de revenir aux lèvres au gout de mûre, la main qui lui servait de point d’appui jouant gentiment dans les cheveux noirs de la jeune femme, tout comme elle jouait dans les siens (Nana, soyons d'accord. Chiyu n'avait que 2 mains et elles étaient occupées ^^'). Mais ceux de Nana étaient plus longs (quand même), l’autre main étant toujours occupée à son massage maison.

Bien sûr... Nana était presque prêtes à oublier qu'il l'avait boudée. Presque. Disons que sauf si un jour il le cherchait,sinon elle n'en reparlerai plus. Pas tant que cela ne servait pas à le taquiner ou a juste l'embêter un peu. Elle savait que ce n'était pas méchant qu'il ai boudée,c'était juste qu'il avait été frustrée,ce qu'elle pouvait très bien comprendre. Elle n'avait pas non plus franchement aimée devoir mettre fin à ce début de câlin qui avait eut lieu dans le canapé. Mais s'était mieux ici et maintenant non? Puis ça valait le coup d'avoir été patient,pour l'un comme pour l'autre. Alors de quoi se plaignait-il?

-Et bien... pour ma future carrière alors...

Nana s'était demandée,durant certaine nuit en solitaire à Poudlard,si Chiyu avait déjà été comme ça avec d'autres filles. Elle savait qu'elle n'était pas la seule avec qui il avait eut ce genre de rapport plus poussée. Mais elle ignorait tout des précédentes,et elle ne s'en plaignait pas. Pourtant quelque chose en elle lui souffler que non,il n'avait jamais du être avec une autre comme il était avec elle. Et avec le temps elle avait réussi à s'en convaincre,et aimait plus que tout ce genre de moment,où il n'y avaient que dans leur bulle;... Elle se laissait faire laissant sa première main courir dans les cheveux de son petit ami,un fin sourire sur les lèvres.
La chose la plus terrible dans ce genre de moment,magique, c'était que l'un comme l'autre devenait de gestes en gestes,de caresses en caresses,de baisers en baisers,de moins en mois innocents. Étranges non? Pourtant,c'était toujours le cas. Mais qui serai vraiment sage avec un si bel homme au dessus de soit et en étant allongée en dessous de lui en simple nuisette de soie noire? Aucune fille normalement constituée. Et encore moins un homme.
La jeune femme aimait en effet énormément son petit ami. Sans doutes plus qu'elle n'avait jamais aimer quiconque et plus qu'elle n'aimerai quelqu'un un jour ou l'autre C'était lui le seul et l'unique depuis qu'elle avait l'âge de ressentir de l'amour passionnel envers un garçon. Cela n'allait certainement pas changer aujourd'hui,ni demain. Et quand parfois,elle avait des doutes,croiser le regard de Chiyu et voir son sourire suffisait amplement à calmer ses craintes et ses doutes. Elle n'était pas sur qu'il se rendait compte à quel point elle savait qu'il l'aimait,même si jamais il ne lui disait en toute lettres. Ils avaient tout le temps pour se le dire avec les mots. Et Nana ne s'en plaindrai pas.

Il n'était d'ors et déjà plus questions de faire machine arrière. C'était toute façon impossible. Et puis franchement,en avaient ils vraiment envie? Surement pas. Elle sentit une main,qu'elle savait ne pas être la sienne venir caresser ses hanches. Et elle sentit bientot de nouveau des lèvres se déposer sur les siennes. Alors monsieur Mizutani,on craquer ? Non elle n'allait pas le lui reprocher elle aimait chacune de ses caresses,qui venait caresser chaque courbe de son corps. Peu de femme avait la chance à l'heure d'aujourd'hui de connaître un moment d'amour aussi passionnel et parfait.

-Je ne comptes pas te laisser... Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement...

Peut être que dans une discussion,elle aurai saisi tout les sous entendus de cette phrase. Seulement,il était difficile pour elle de saisir le sens cacher d'une phrase alors qu'elle avait la main d'un bel âtre qui lui caresser le corps et que les siennes(de mains) s'occuper elles aussi du corps de ce bel âtre Japonais.Oui Nana avait beau être assez douée pour capter les sous entendus,là c'était le genre de moment,ou elle commencer à perdre tout sens de la réflexion,de la réalité et du reste. A ce moment précis,la seule véritable chose qui comptait était la présence de Chiyu avec elle et la positions de leur mains à tout les deux. Bref,il ne fallait pas trop lui en demander,que son petit ami l'excuse.
La main de Nana qui avait été quelques minutes avant attraper par celle de Chiyu tandis qu'elle ne caressait son beau visage venait finalement de prendre de nouvelles initiatives. Elle parcourait le torse du jeune homme à travers a chemise...Mais que faisait cette main bien sur d'elle? Elle ouvrait le premier bouton de la chemise de Chiyu? Ah oui c'était ça... En même temps ouvrir les boutons du haut permettait à cette main de se glisser doucement sur la peau du jeune homme... Peau brulante comparée à la température de la main d'ailleurs. Cette fois,le plus compliqués à dévêtir serai le jeune homme. Aucun doutes là dessus.

Oui monsieur Mizutani craquait. Et alors ? Hein ? Non mais ho … il pouvait aussi tout arrêter la et aller prendre un café (ce qui me vaudrait sans doute de la part de la joueuse de Nana une tête du genre « >.< et mon shipp ? » )Bref, oui il craquait complètement pour cette fille et ce n’était pas près de s’arrêter vu la réponse qu’elle avait donné à son murmure. Laquelle réponse fit naitre sur le visage du jeune japonais un sourire en coin alors qu’se remémorait avoir vécu la même situation dans l’autre sens. C’était elle qui avait montré ses inquiétudes et lui qui avait répondu qu’il ne la laisserai pas.
Finalement, ils s’accordaient bien. Même si d’apparence ils étaient différent, Chiyu classique, peu démonstratif raisonnable, Nana originale, ayant besoin de contact et impulsive, ils étaient en fait faits du même bois et des même crainte. S’en était même amusant. C’est pourquoi il répondit dans le même souffle

- Tant mieux … c’est moi qui te suivrai sinon.

Elle n’avait pas relevé ce que pouvait entendre sa demande et en définitive ce n’était pas si mal. Ca éviterait qu’elle ne se sauve en courant, intention qu’elle n’avait visiblement pas vu qu’elle s’attaquait aux premiers boutons de la chemise (non ce n’était pas la Prada. C’était une autre. Elle n’était pas aussi classe mais on n’était pas non plus de retour d’un bal ! Il n’allait pas mettre du Prada tous les jours. ) Et puis Nana avait déjà commencé à organiser la défaite de la chemise en passant les mains dans le dos du jeune homme. Ce n’était la que la deuxième attaque envers ce pauvre vêtement.
Quoi qu’il en soit de la marque de la chemise, il sentait les doigts délicats se battre avec les petits cercles de nacre. La main insouciante qui avait accompli ce geste hautement symbolique en avait d’ailleurs largement profité pour venir se poser sur la peau masculine ainsi découverte.

Admettons-le, contrairement à sa jeune amie, Chiyu portait pantalon et chemise ce qui le mettait relativement « à l’abri » de l’effet des caresses que pouvait lui prodiguer Nana et garder la tête a peu prés froide. Mais seulement la tête comme il s’en rendit compte quand la petite main glissa doucement dans l’ouverture créée par la défaite des boutons. Soit elle était glacée, soit il était brulant. En fait les deux solutions lui déplaisaient. Soit il lui faisait autant d’effet qu’un réfrigérateur à un inuit, soit était loin du contrôle qu’il aimait à avoir sur lui-même. Soit les deux mais c’était pire. Dans tous les cas, le contact était électrique et le rendait lui aussi audacieux dans ces gestes. Oui car il est audacieux d’ouvrir ainsi une chemise fraichement repassée ! Même si elle devenait gênante cette chemise. D’autant qu’elle était aux trois quart sortie du pantalon et a demi ouverte. Alors, par mesure de rétorsion, la nuisette remonta de quelques centimètres. Ce qui ne découvrait pas grand-chose mais assez pour permettre une exploration plus poussée. Na.

Ce à quoi Nana répondit elle aussi, avec la permission de la joueuse, en terminant de déboutonner la chemise que se retrouvait maintenant totalement inutile. Et la jeune femme n’avait bien sur par renoncé à passer une main elle aussi exploratrice sur la peau magistralement découverte.

IL faillit dire quelque chose et se ravisa. Mieux ne valait pas tuer l’instant si la réponse à sa question non posée était négative. Il préférait vivre ainsi au gré de leurs disponibilité que risquer le refus à une simple question : « Et si tu venais habiter chez moi ? »

Nana se souvenait elle aussi très bien avoir manquer de fondre littéralement en larme,quand il avait évoqué le Japon. La peur d'être seule,la peur de ne plus être assez bien pour lui. La peur qu'il trouve mieux ailleurs,la peur qu'il ne se lasse d'elle. Et il l'avait rapidement rassurer,ce jour là. Aussi étais-ce sans doutes à son tour de le rassurer. C'était aussi ça être en couple,savoir rassurer l'autre quand il en avait besoin,parler de ses craintes et de ses peines à l'autre. A deux ont été plus fort seul il était plus simple de rester dans sa bulle et de ne plus sourire. Maintenant,elle refusait de s'imaginer vivre comme elle avait vécu en France,parce qu'elle vivait en partie pour lui maintenant. Nana et Chiyu étaient bien différent sur de nombreux points,elle savait être jalouse,et parfois ne réfléchissez pas,préférer agir,alors que lui était calme,il écouter les explications et juger ensuite. Pourtant il n'empêche qu'elle et lui se complétaient merveilleusement,s'aimaient d'un amour sincère et sans aucun mensonge. Elle se demandait parfois,comment elle avait pu survivre aussi longtemps loin de lui. Mais en fait c'était justement là qu'était la nuance,quand il était loin d'elle,elle survivait,maintenant et ça depuis le 14 février,elle vivait. Et bon sang ce que c'était agréable de vivre!

-Jusqu'à la lune?...

Petite réplique,que seuls les accro du shipp Nana Chiyu pourrons comprendre. Mais qui avait tout un sens à ce moment précis. Oui,Nana on le savait depuis quelques temps,n'aimait franchement pas les chemises,elle se battait toujours avec autant de mal avec les boutons de ces dernières d'ailleurs. Bref,finalement que la chemise soit Prada ou non avait bien peu d'importance en ce moment,du moins aux yeux de Nana.L'important restait que ses mains restaient toujours maladroite avec les boutons de la chemise. Mais le fait que ses lèvres soient pratiquement toujours collés à celle de Chiyu n'aidait pas tellement à lui permettre de voir ce qu'elle faisait ou non. Finalement après un petit combat acharné elle était venue à bout de trois des boutons de la chemise,ceux du haut. Qui lui permettait de caresser a peau masculine de son homme. Très masculine cette phrase.

Non Nana n'était pas glacée,du moins elle n'en avait pas l'impression,elle ne portait qu'une petite nuisette de soie et pourtant elle l'aurai supplier pour qu'il la lui retire,si elle avait était assez idiote que c'était la nuisette qui lui donner aussi chaud. Mais Chiyu était brulant,il fallait l'avouer,et Nana avait tendance à avoir les mains froide,c'était comme ça. Bref autant dire,que chacune des caresses arrachait des frissons à celui a qui elles étaient offertes. Oui,sans qu'elle ne comprenne le pourquoi du comment,et sans d'ailleurs chercher à le savoir,elle sentit sa nuisette remontait de quelques centimètre sur ses cuisses déjà pas très couverte. Et elle sentait des mains,qu'elle savait ne pas être les sienne caresser ses cuisses,contact qui la fit frissonner de tout son long. Bon cette fois plus aucun doutes ne planait,ce n'était pas la nuisette qui lui donnait aussi chaud,mais bien celui qui la lui retirerai surement à un moment ou à un autre. Mais passons,sur ce qu'il ferai ou pas dans le futur très proche. Et revenons en au présent si vous le permettez.

Finalement malgré ses yeux qui n'étaient pas du tout concentrer sur cela,la jeune femme vint à bout des boutons nacré qui fermait encore à moitié la chemise. Elle la lui retira et l'envoya on ne sait trop ou dans cette chambre d'amour. Elle le dévora quelques instants des yeux avant de laisser l'une de ses mains caresser ce torse parfait,qu'elle ne se lasserai jamais de parcourir.

Habiter avec lui? Ce ne serai pas une mauvaise chose selon Nana,mais elle ignorait comment elle supporterai ses périodes d'absences si elle venait à vivre dans le même lieu que lui... Son chez elle lui faisait déjà bien pensée à lui... Mais elle ne dirai jamais non.... Mais que faisait ses mains pendant ce temps là? L'un d'entre elle dessiner les traits du torse de Chiyu,et chacun de ses muscles,tandis que l'autre venait effleurer son dos dans l'espoir de le faire frissonner. Et ses lèvres,et bien elles venaient de temps à autre sur celle de Chiyu entre deux bisous dans le cou,l'un pour elle l'autre pour lui.

L’emmener dans la Lune ? Si Nana le lui demandait, il serait sans doute capable de pousser jusqu’au Soleil. Elle avait bien réussi à le conduire au Japon ! Le reste n’était qu’une question de moyen et il se sentait prêt à les obtenir. Ce serait sans doute relativisé le lendemain en voyant son compte en banque, mais pour l’instant il était prêt à offrir à sa bien aimée tout ce qu’elle voulait. En l’occurrence c’était une victoire écrasante sur les pauvres boutons de la chemise qui n’avaient rien demandé mais avaient fini par céder. D’ailleurs Nana avait décidé de fêter sa victoire en envoyant cette chemise, pas Prada donc, aller voir ailleurs si l’un de ses boutons n’était pas décousu. Le vêtement tomba au hasard en vrac dans un coin de la pièce que Chiyu aurait été bien en peine de préciser. Et pour tout vous dire, il s’en moquait comme de sa première chemise, sans mauvais jeu de mot.

- Même si tu devais la dépasser, je te suivrai encore Puce

Pour un peu, il aurait pu lui rendre la pareille et lui enlever la sienne, de chemise, mais nana n’en avait pas. A moins de considérer comme chemise la nuisette, mais bon … Chiyu, malgré le taux d’hormone qui montait, avait encore un minimum de self contrôle pour éviter de tomber dans ce genre d’excès. Même si bon avouons le l’idée lui avait très fortement traversé ce qui lui restait d’esprit.
En tout état de cause, le jeune homme sentait sa tendre amie frissonner sous ses gestes, et lui-même tentait de maitriser les effets du contact de ses doigts et de ses lèvres sur son torse, son dos, son visage, son cou …. Bon disons tout le haut du corps et ne détaillons pas, ce sera un bon résumé.
D’ailleurs le jeune homme était beaucoup moins inactif qu’il en avait l’air, comme ça, à me lire. A mesure qu’il rendait à la jeune femme en miroir les baisers qu’elle lui donnait, sa main travaillait discrètement à faire descendre les bretelles de la nuisette, l’une après l’autre, parsemant le parcours de ces bretelles, du cou à l’épaule, de baisers pas sages du tout.
Oh et puis zut, finalement, c’était pénible ce truc et ça gênait. La nuisette avait beau être très jolie, elle finit comme la chemise, quelque part dans la chambre. Self contrôle ou pas, ça gênait. Alors ouste. Hop, un partout la balle au centre, elle n’avait qu’à pas lui piquer sa chemise d’abord. Na.
Il profita du geste pour changer lui-même de coté. Depuis le début des opérations, il tenait sur un bras pour éviter d’écraser Nana et il serait bête d’avoir une crampe. Aussi un mouvement finement opéré fit il rouler tout le monde sur le lit changeant du coup la configuration du champ de bataille.

Pendant que chacun (re)découvrait le corps de l’autre, faisant peu à peu tomber la barrière du vêtement (du moins dans son cas parce que ce n’était pas ce qu’il y avait de plus compliqué et qu’aucune $£µù% de fermeture ne venait le gêner) les petits oiseaux chantaient, les passants passaient, les voguants voguaient et mon inspiration s’étiolait.

Et pendant ce temps, pour nos deux amoureux, le temps avait cessé de s’écouler et le monde de tourner. Après tout, c’était le propre des amoureux. Trouver le moyen d’arrêter le monde pour qu’il laisse une seconde devenir une vie.

Si quelque chose importait peu Nana en ce moment,c'était deux choses.Premièrement ses envies de voyages,là maintenant toute suite elle avait mieux à faire. Et la deuxième chose était sans aucun doutes le lieu où avait atterri la chemise. Nana ne s'attachait pas à ce genre de chose,et puis soyons franc elle 'était assez battue sans avoir à en plus devoir dire où cette dernière venait de tombée. De toute façon ses yeux étaient occupés ailleurs. Les lèvres de la jeune Japonaise,toujours glossé malgré les nombreux baiser échanger,venait se balader avec ses mains sur le torse brulant du Japonais. Oui niveau self contrôle on repasserai,Nana n'avait aucune envie de se maitrisai,et Chiyu qui était des deux le plus doué pour le faire,semblait avoir autre chose à penser. Comme la manière la plus rapide de retirer une nuisette par exemple.

-Hum... Je ne pense pas qu'on ai besoin d'aller aussi loin... C'est parfait ici.

Pourquoi avait elle aussi chaud? Soit elle avait lancé le chauffage,mais sans s'en rendre compte et sans s'en souvenir,soit sa nuisette était d'avantage en laine qu'en soie,ou alors,autres possibilités,Chiyu qui était brulant commençait sérieusement à déteindre sur elle. C'était sans doutes l'hypothèse la plus censé des trois,dans le contexte. Surtout que les mains du nippon n'étaient pas si inactive que cela.
Et puis,il répondait aussi à chacun de ses baisers,et ça avait son effet aussi. Le gout d'un baiser champagne,tabac,mure était tout aussi plaisant que sans le champagne. Ça lui ajoutait un petit charme. Mais Nana n'aurai pas fait la difficile si il n'y avait pas ce gout de champagne.
Mais que sentait elle glisser le long de ses fines épaules musclées qui commençaient à bruler? Des bretelles,sans doutes celle de sa nuisette puisqu'elle n'avait que ça sur elle. Mais que sentait elle maintenant,des lèvres... Des lèvres brulantes l'embrasser du cou à l'épaule. On était bien loin des petits bisous des élèves du collège. C'était loin d'être sage. mais Nana avait elle été déjà vraiment sage?
Nana sentit finalement sa nuisette se retirer,et elle la vit du coin de l'oeil partir rejoindre la chemise. C'était une idée,ou même si elle était maintenant nue,ou presque puisqu'elle portait encore un petit boxer en dentelle,elle avait toujours aussi chaud? Ah non ce n'était pas une idée.
Elle se sentit aussi se retrouver au dessus de Chiyu,aucun risque qu'elle ne l'écrase avec son poids léger, et puis,plus elle été serré contre lui mieux elle allait alors elle n'allait pas se plaindre finalement.Et puis,chacun son tour non? Surtout qu'etre au dessus lui permettait d'avoir un meilleur accès pour continuer le des habillement de Chiyu. Il avait un coup d'avance:elle n'avait plus qu'un boxer,il avait un jeans et un caleçon.

Humm... Aucun doutes le retrait de la nuisette avait eut un avantage,Chiyu avait un meilleur accès,au corps de sa petite amie,et la jeune femme sentait des mains et des lèvres plus ou moins exploratrices sans doutes celle de son bien aimé se perdre,sur quelques points stratégique de l'anatomie féminine. Mais non,elle ne restait pas inactive elle commencer à déboutonner un certain jeans tant bien que mal....

L'amour était un délice. Elle n'allait vraiment pas se plaindre d'avoir fait patienter son petit ami. Cette soirée était parfaite non? Rien ni personne ne les séparerai. Même pas la mort. Si lui mourrait,elle le suivrai. Car elle ne vivait pas simplement avec lui elle vivait aussi pour lui.

La fuite de la nuisette n’était finalement pas une bonne idée. Le jeune homme avait un mal fou à détacher son regard, entre autre, du corps sur lequel il avait maintenant une vue en contre plongée. Pour l’instant, le japonais tentait de se concentrer sur une certaine maitrise de gestes pour éviter de perdre vraiment tout contrôle. C’était une manie, et peut être un jeu, de tenter de garder le contrôle de ses gestes et de ses émotions alors même que Nana s’ingeniait avec un certain succés à balayer ce genre de pensée ordonnées. Et se retrouver dans cette position avec une vue directe sur la femme que l’on aimait dans une tenue qui était réduite au strict minimum que pouvait autoriser un forum lu par des mineurs ne rendait surement pas la chose plus facile. D’autant qu’elle avait décidé de les mettre à égalité en s’attaquant au jeans qui avait pourtant tenté de se faire oublier jusque la.
Et a dire vrai, cela n’aidait pas à empêcher des mains et des baisers de se perdre dans des endroits qui dépassaient l’épaule.

Il s’amusait de voir sa jeune amie se débattre avec le pantalon. Contrairement à certains moldus, il prenait les jeans à sa taille et la ceinture n’était qu’un ustensile vestimentaire sans réelle nécessité. Et n’importe qui ayant tenté d’enlever son jeans peut affirmer que ce n’était faisable, en position couchée, qu’au prix d’un certain nombre d’acrobaties. Alors enlever celui de quelqu’un qui s’amusait à ne pas aider relevait carrément du défi que relevait d’ailleurs Nana avec une admirable ténacité. Cela méritait une récompense et il finit par coopérer. Le jeans finit donc quelque part entre la chemise et la nuisette.

Ils étaient donc ex aequo en vêtement. Et Chiyu était définitivement HS. Ses efforts se portaient maintenant sur le fait de savoir à peu prés ce qu’il faisait. Mais une chose était certaine depuis le début et l’était davantage à chaque seconde, c’est que cette soirée qu’elle avait préparée, cette surprise qu’elle avait aménagée pour lui était le début d’une autre vie. De celle qu’il commençait à rever d’avoir, et ou Nana était la source même d’une nouvelle envie de vivre. Chiyu n’avait jamais été du genre dépressif. Il aimait la vie et les plaisirs qu’elle offrait, et il ne se privait pas d’en profiter. Mais il n’avait jamais vraiment eu de but. Son combat contre sa famille, finalement c’était le fil blanc qu’il suivait depuis tout petit. Qu’il le veuille ou non, c’était la seule chose de stable qui le gardait sur les rails. C’était peut être pour ça qu’il n’avait jamais dit franchement non, et que sa grand-mère usait de la corde sentimentale. Parce qu’elle avait sentit que quelque part il s’y raccrochait. Ca et parce qu’elle savait qu’elle risquait de perdre définitivement la partie si elle le brusquait.
Mais ce soir, tout avait changé. Il savait déjà qu’il aimait Nana, il savait à présent qu’il voulait aller plus loin. Ce n’était plus une idée, c’était une certitude. IL voulait que Nana fasse partie de sa vie.
De nouveau il la fit rouler pour inverser la position en murmurant à l’oreille aimée

- Ma princesse …

Et on dit merci à ma playlist inspiratrice. ^^’ Musique de fond : I ask o you d’Anastacia

I ask of you, would you love me, if nothing else went right?
And I ask of you, would you hold me, forever in your life?
And dont let me fall, cause I can only give my all
Here I am
I ask of you

Nana n'y parvenait plus. Vous devez vous demander à quoi. A imaginer ces années où elle n'avait pas eut la place qu'elle avait aujourd'hui dans le cœur du beau Japonais. Comment avait elle pu supporter la distance entre lui et elle. Comment avait elle survécue à ses nuits passer dans un lit dans une école en France,en serrant contre elle une photo d'elle enfant avec les garçons et en sentant les larmes roulés doucement sur ses joues en faisant coulés avec elle le mascara. Que ce soit quand elle avait 11 ans,ou quand elle en avait eut 16 elle n'avait jamais cesser de vivre sur des souvenirs en espérant qu'un jour elle pourrai enfin le serrer lui dans ses bras. De pouvoir sentir son cœur battre à travers sa chemise en posant sa tête sur son torse. Pour elle qui avait toujours été de nature amusante,ces années avait bel et bien été les plus affreuses de sa vie. Elle n'arrivait parfois pas à croire qu''elle était maintenant à lui. Et qu'elle pouvait vivre des instants tel que celui qu'elle était entrain de vivre. Qu'elle pouvait sentir des lèvres tant aimée et des mains parfaitement connues caresser son corps.

Elle décida finalement de ne plus se poser de question sur la survie qu'elle avait vécue durant ses plus jeunes années. Ce n'était pas vraiment à l'ordre du jour. Son problème dans l'immanent était pluton d'en venir à bout d'un jeans maintenue par une ceinture qui avait beau ne servir à rien,était nouée quand même. Qu'avait il à mettre des ceintures pour rien. Finalement malgré ses yeux presque constamment fermé pour savourer caresses et baiser ou ouvert mais trop occuper à dévorer le torse du petit ami des yeux,elle vint à bout du pantalon.

Pourquoi est ce qu'on se rendait compte de la magie d'un moment pareil quand il arrivait seulement. Dans ses pensées longtemps cette idée avait germée,pourtant elle était plus magique qu'elle ne l'avait jamais espérer. Nana n'était pas égoïste,la vie en pension lui avait au moins appris cela.Pourtant le seule sujet capable de la rendre aussi égoïste et jalouse était son petit ami. Si elle avait un besoin si constant de sentir la main de Chiyu dans la sienne c'était aussi pour se sentir rassurée. Pour savoir qu'il était là,avec elle. Qu'elle ne rêver pas que ce qu'elle vivait depuis le 14 février 2000 était bel et bien réel. Qu'il ne la laisserai pas,comme il l'avait fait,sans le vouloir quand elle avait 9 ans. Réaction naturelle pour toute personne qui n'était pas masochiste,elle ne voulait pas soufrir comme ça avait été le cas quelques années avant en le voyant sur scène,en chantant les paroles de leur chanson à longueur de journée,sans jamais se montrer devant leur yeux,par peur d'avoir été oubliée,par peur de souffrir de la réalité. Trop souvent elle avait espérer trop souvent elle avait dit à ses rares amies française:Laissez ça passera...Ou pas. Finalement ce n'était jamais passé. Et aujourd'hui elle était là avec lui. Elle se sentit finalement à nouveau changée de place pour se retrouver sous son bien aimé;ses mains courant sur le corps parfait du Japonais. Il lui appartenait,il n'était qu'a elle. Et c'était réciproque .Rien ne les sépareraient jamais.

-Shtt... Reste avec moi,c'est tout ce que je demande...

Et la suite leur appartient :o

Il devait être prêt de onze heures du matin,pourtant Nana n'avait encore ouvert aucun de ses deux beaux yeux noirs. Elle dormait gentiment blottit contre son petit ami,la tête installée sur son torse,les mains enlaçant son torse . Elle avait l'air sereine,reposée et plus tranquille que jamais. Comme si la peur de ne pas être assez bien pour lui s'était évanouie. Elle reviendrai. Mais pas maintenant.

Si Nana dormait encore à cette heure de la journée, ce n’était pas le cas de son compagnon. Chiyu n’avait jamais eu besoin de beaucoup de sommeil, et les habitudes qu’il avait prise à jongler entre son emploi au ministère et l’Ordre, lui avait appris a récupérer vite et bien. De ce point de vue, sa compagne lui semblait comme l’enfant qu’elle avait été. Elle pouvait s’endormir pendant très longtemps, tant qu’elle se sentait bien et en sécurité. Comme tout le monde me direz-vous. Sans doute. Mais aussi loin qu’il se rappellait, Nana avait toujours été une marmotte. Pour l’instant, elle dormait, confortablement installée contre lui, l’embrassant (du verbe embrasser, prendre dans ses bras ^^) dans son sommeil, et le prenant comme à son habitude pour un oreiller. Mais pour tout dire, cela ne gênait en rien notre japonais. Il avait été plus contrarié de découvrir que son paquet de cigarette était vide et qu’il n’en avait pas de secours. On pourrait objecter que fumer au réveil, après une nuit passée avec sa dulcinée était d’une part très cliché et d’autre part mauvais pour la santé, mais Chiyu était un fumeur invétéré, même s’il était rare qu’il finisse ses cigarettes. La clope du réveil, c’était aussi sacré que le caf é. Et pour l’instant il n’avait eu ni l’un ni l’autre et hésitait à se lever de peur de réveiller Nana qui semblait si heureuse dans son monde onirique.
De plus il aimait ces moments de calme, ou rien ne troublait la paix du réveil. IL aimait sentir la respiration paisible de Nana sur sa peau alors qu’elle dormait tranquillement, et contempler la sérénité qu’il pouvait voir sur son visage. Sans doute avait il affichée la même dans son sommeil.

Il se décida finalement, après une heure à à peine oser bouger, à se défaire doucement des mains qui l’enlaçaient et à reposer délicatement la tête échevelée sur un véritable oreilleravant de remonter sur la jeune femme les draps et couvertures afin qu’elle ne prenne pas froid. Dans la tenue ou elle était on ne savait jamais ….
Quand à lui, après avoir remis la main sur ses vêtements dont il n’avait remis que le jeans, il s’était dirigé vers la douche d’où il fit couler un jet chaud. Ca lui permettait de réfléchir. Il avait pris des décisions cette nuit et il n’était pas question de revenir dessus. Restait à savoir comment la principale serait accueillie. Le jeune homme secoua la tête en repensant justement à la soirée et en se disant que parfois ils ne valaient pas mieux que deux collégiens …

Toujours sans un bruit de peur de réveiller sa douce amie, il récupéra quelques affaires a lui. L’avantage de passer du temps chez Nana était qu’il y avait quelques vêtements de secours. Sait-on jamais, au cas où il resterait la nuit. Bref la chemise blanche avait laissé place à une autre chemise blanche dont il n’avait pas boutonné les manchettes ni la bien nommée mais vide poche-cigarettes.
Passant une main dans ses cheveux humides pour leur donner un semblant de coiffure, il termina de ramasser les affaires de la nuit, il faut avouer que ce n’était pas énorme, et posa celles de Nana proprement pliées sur une chaise. Maniaque ? Non. Juste que c’était une habitude.

N’ayant plus rien a faire dans la chambre en dehors de regarder sa compagne dormir, ce qui n’était pas le pire des spectacle, il s’approcha du lit et se baissa à la hauteur du visage de la jeune femme, lui remettant en place une mèche de cheveux avec un discret sourire en coin

- Espèce de marmotte …

Se relevant, il récupéra au passage ses chaussures qu’il posa devant la porte de la chambre. Il avait besoin de son café. Il voulait son café. Et il trouverait peut être une cigarette fumable (c'est-à-dire sans chocolat) en bas.

[a toi de voir si il descend, si Nana se réveille … normalement le post est adaptable ! ]

Nana avait toujours eut tendance à avoir besoin de sommeil. Comme une enfant. Si elle passait chanteuse pro il allait falloir qu'elle fasse des efforts pour parvenir à ne pas s'endormir en plein concert par exemple. Mais on ne pouvait pas non plus lui en vouloir d'avoir besoin de récupérer un peu après une nuit si forte en émotion,en sensation et en action. Nana se souvenait que plus jeune il lui était arrivée de s'en dormir sans prévenir dans le dortoir des garçons à Shenzou par exemple. Dans ce genre de cas,aucun d'entre eux ne la réveillait,il la laissait dormir dans un de leur lit. En général s'était Masato qui la prenait dans le sien. C'était encore quelque chose pour lequel en général elle avait besoin d'un contact rassurant. Du moins pour dormir paisiblement et sereinement. Avant s'était son frère,ça avait ensuite été parfois son chien,et c'était maintenant son amoureux. Le sommeil était quelque chose 'assez agréable. Et Nana était très jolie à regarder ainsi blottit contre son petit ami le prenant encore une fois pour le plus confortables des oreillers. Et puis,qui n'aurai pas été calme,sereine et paisible en si bonne compagnie pour dormir. Ce qui lui ferai peut être le plus mal serai de ne pas l'avoir contre elle ce soir. Ils ne vivaient pas ensemble. Du moins pas encore,un jour ça arriverai surement,mais ce n'était pas encore le cas. Nana n'avait jamais oser en parler au beau Japonais d'ailleurs.
Pourtant quoi de mieux que le plaisir de vivre au quotidien avec la personne aimée et quoi de mieux que de se coucher et de se réveiller chaque soir et chaque matin dans les bras de cette personne. Pas grand chose quand on été amoureux.

Étrangement elle ne sentit pas son petit ami quand il se leva. Il fallait dire qu'elle n'avait jamais eut le soleil léger et que quand elle dormait aussi bien il lui fallait un certain temps pour parvenir à revenir du pays des songes. Comment ça c'était une véritable marmotte? Oui et elle assumait totalement. Ou presque.
Chiyu avait eut raison de lui remettre les draps de façon plus convenable sur le corps. L'avantage de dormir avec un homme était que c'était en général un véritable chauffage humains. Seulement une fois qu'il quittait le lit,on avait un peu froid. Un peu beaucoup. Heureusement en général l'homme étant amoureux il remettait les couvertures et on s'y blottissait. Et c'est ce que venait de faire Nana en nouant autour d'elle la couette et l'ensemble des draps.

Humm... Malgré le fait qu'elle dorme toujours,Nana avait bien sentit que quelque chose n'était plus pareille. L'oreiller sous sa tête sentait moins l'odeur de son petit ami,il n'était pas aussi parfaitement musclé . Il manquait autre chose,elle ne sentait plus,même si c'était de manière bien inconsciente le bras de son petit ami atour d'elle.
Pourtant aucune des deux étoiles noire qui lui servaient d'yeux n'avaient encore cligner. Et ils étaient toujours aussi bien fermés laissant sur le visage de Nana un air apaiser. A quoi pensait elle,si bien endormi... A beaucoup de chose,mais à une qui lui était maintenant apparue dans la tête comme une certitude. Elle était totalement raide dingue de Chiyu et ne voulait sous aucun prétexte être séparée de lui.

C'est alors,que pourtant toujours dans les bras de Morphée,elle entendit une voix plutôt familière et très aimée la traitée de ..;Marmotte. Si il pensait qu'ell allait laisser passer ça,il se trompait. Elle ouvrit doucement les yeux comme pour ne pas être aveuglée par la lumière,heureusement la chambre de la veille était encore là et a lumière était encore plus ou moins tamisée.

-Tu n'as pas honte de profiter que je dorme,pour me traiter de marmotte?

Dit elle d'une voix encore endormie . Elle se sentait bien;,merveilleusement bien,et voir pour première image de sa journée,le merveilleux visage de celui qu'elle aimait,cheveux mouillée sourire amusée sur les lèvres et chemise non boutonnée. Il était parfait.

Nana s’était retournée dans le lit profitant de la place et des couvertures dans lesquelles elle s’était enroulée. Son visage affichait toujours un air serein et Chiyu se demandait s’il fallait se féliciter d’avoir réussi a ne pas l’avoir réveillée ou se vexer qu’elle n’ait pas réagit à son absence. Mais l’humeur du jeune homme était au beau fixe et il n’avait surement pas l’envie ni l’intention de prendre la mouche pour si peu. Après tout, elle avait besoin de sommeil et elle était habituée à dormir seule. Même si a l’époque du pensionnat, et même maintenant peut être, elle n’aimait pas ça. Et il ne pensait pas à leur relation amoureuse, juste que Nana n’avait jamais aimé s’endormir seule. Le nombre de fois ou il avait fallu tricher pour la faire croire endormie dans le dortoir des filles !

Le jeune homme venait de se retourner pour mettre ses chaussures hors de la pièce quand la voie encore endormie de la jeune femme le fit se retourner. IL revient sur ses pas et se baissa de nouveau au niveau du visage qui émergeait et du sommeil et des couvertures avec toujours un sourire en coin amusé.

- Si je te traitais de marmotte quand tu es éveillée, ça n’aurait aucun sens. Bonjour Puce !

C’était ça qui était assez extraordinaire avec Nana, chaque fois qu’elle ouvrait les yeux il avait l’impression qu’elle le redécouvrait. C’était parfois déstabilisant, mais a dire vrai assez plaisant. Le jeune homme posa ses avants bras sur le matelas, son mentons se posant, quand à lui, sur les avants bras en question (c’est d’ailleurs à ce moment qu’il s’aperçu qu’il avait oublié de se raser … pas grave, il n’avait de toutes façons pas de rasoir chez Nana) sa jeune amie continuant) paresser dans son lit comme un chat le faisait dans une tache de soleil.

- je descendais à la cuisine. Tu veux quelque chose ? et je parle d’un petit déjeuner ! pas de sous entendu !

Cette dernière phrase avait été dite sans bouger, son index seul ponctuant ses paroles. Namého !

- Je suis de bonne humeur, profites en.

Oui bon en même temps c’était chaque fois la même chose quand il dormait chez elle. Il s’éveillait en premier et confectionnait un petit déjeuner pour 15, que soit il montait à la jeune fille, soit elle descendait partager. Idéal non ? En même temps le fait qu’ils ne vivent pas ensemble faisait qu’il accordait une importance particulière a ce moment dont il profitait un maximum.

Il finit néanmoins par s’arracher à la contemplation de la tête qui reposait sur l’oreiller pour retourner vers l’escalier, pour se retourner en arrivant à la porte

- Et puis on a plein de chose à préparer pour les vacances !

Dont sa fameuse demande. Mais il n’allait pas lui sauter dessus au réveil sans être sur qu’elle comprenait bien tout ce qu’il disait. Le jeune homme quitta donc la chambre, non sans avoir passé sur la joue amie une caresse toute douce. Si elle n’était pas descendue quand il aurait fini, il remonterait.

Nana avait sa manière à elle d'être si spéciale. Elle avait sentit l'absence de son petit ami. Mais comme une enfant elle avait besoin de beaucoup de sommeil. Et n'avait donc pas quitté immédiatement les bras de Morphée. Elle avait toujours détester s'endormir seule. Pourquoi? C'était une grande question au quelle elle n'avait jamais véritablement répondue. Peut être parce qu'à Shenzou on lui avait dit l'avoir trouver endormie. Et que dans son inconscient si elle ne s'était pas endormie elle aurai vue sa mère,se souviendrai d'elle. Alors qu'il n'y avait aucune raison puisqu'elle n'avait à l'époque qu'un mois ou deux. Oui ce devait être ça au fond. C'était peut être idiot mais s'était le genre de chose qui rester marqué . Comme une blessure indélébile.

Aussi il avait fait demi tour en entendant sa douce voix encore marquée par le sommeil. Et s'était installée prêt d'elle. Elle lui souriait avec un visage pas encore complètement éveille mais un peu plus que l'instant d'avant.

-Ce n'est pas totalement faux. Tu m'énerves quand tu as toujours raison. Bonjour... Bien dormi?

L'impression qu'il avait qu'elle le redécouvrait à chaque fois n'était pas exact. En fait elle redécouvrait à chaque fois avec joie que tout ce qui s'était passé depuis qu'elle avait débarqué en Angleterre était bien réel,et non pas un simple songe qui la ferai pleurer quand elle se réveillerai. Elle l'observât avec une mince sourire elle aimait l'avoir aussi prêt d'elle. C'était toujours un grand plaisir.Puis rasé ou non elle l'aimait tout de même. Tant qu'il ne venait pas la piquer avec la barbe repoussante(dans le sens ou elle a repousser pas dans le sens qu'elle ne lui plaisait pas).

-Humm... Je veux bien un thé et ce que tu veux,mais à manger. Enfin si tu le veux bien. Et je veux bien un bisou avec tout ça.

Dit elle en approchant doucement son visage de celui du nippon pour satisfaire elle même sa demande.

-J'espère que tu es de bonne humeur. Tu ne vas pas bouder après notre soirée quand même?

C'était bien sûr dit sur un ton taquin et nullement sur un ton de reproche. Elle était de trop bonne humeur pour s'ennuyer avec des reproches. Elle commença à s'étirer de tout son long encore une fois comme un félin. Elle aimer bien s'étirer un peu avant de se lever,pour éviter les courbatures. La nuit avait déjà été bien assez agitée comme ça.

Elle l'observa se diriger vers la porte de sa chambre. Aucun doute il était toujours aussi beau,cheveux mouillé et torse quasi nue. Mais shtt,ça ce n'était que ses pensées à elle alors,il ne le saurai jamais.

-Ah ça oui!

Bon finalement ce ne serai pas si mal qu'elle descende pour le petit déjeuner pour une fois non? Elle se leva en s'étirant une dernière fois prenant sur le bord du lit une serviette. Elle ferma la porte et prit la nuisette qui avait été repliée par Chiyu. Elle prendrai une douche après,là elle avait faim,et voulait fumer.Elle se recoiffa rapidement et descendit une à une les marches. Elle sourit en voyant Chiyu à la cuisine et Sushi le suivre dans tout les sens. Aucun doutes c'était parfait. Elle s'assit à la table de cuisine,qui était plus semblable à un bar qu'autre chose,puisqu'elle était surélevée avec des tabouret et que derrière on trouvait le bouteilles d'alcool.

-Tu sais que tu es irrésistible quand tu cuisines?

Chiyu ne scilla pas sous la taquinerie, son sourire en coin se contentant de répondre avec bonhomie. Même si il avait voulut bouder, il n’aurait pas pu. Il se sentait simplement bien, et Nana semblait partager ce sentiment. Il se leva, la regardant s’étirer avant de se diriger vers la porte puis la cuisine, pendant que l’exclamation enthousiaste de sa petite amie arrivait à ses oreilles.
Le japonais aimait à cuisiner. Il n’avait pas grand talent et ne faisait que de la cuisine quotidienne, mais les odeurs et les textures des aliments étaient autant de sensations qu’il aimait à éprouver. Peut être pas autant que celles de cette soirée, encore heureux pour Nana, mais c’était quand même des sensations qu’il aimait.
A la moldu, il avait fini par comprendre comment ça marchait et finalement c’était amusant, il avait mis le café à couler et l’eau à bouillir, alors qu’il faisait rechauffer les muffins et cuire un peu de bacon et d’œufs.
L’opération était rendue difficile par la présence , autour de lui, d’une tornade aux yeux bleux qui semblait n’avoir comme seul but que de le faire trébucher au moment ou il porterait quelque chose à manger.
Un tochon sur l’épaule, Chiyu finit par regarder le chien qui devait, lui aussi, avoir faim.

- Ok terreur. Je vais chercher ce que TOI tu dois manger. Le bacon ce n’est pas bon pour tes artères.

IL finit par trouver des croquettes et suivit scrupuleusement le mode d’emploi avant de poser la gamelle canine par terre (en fait un plat qu’il avait trouvé) et d’ouvrir la fenêtre. Aussi, quand Nana entra dans la pièce, celle-ci sentait elle à la fois l’odeur forte du café, du bacon et l’air frais du dehors, et Chiyu se servait un deuxieme café. Le jeune homme se retourna en entendant la Voix (^^’) et posa devant sa jeune amie une tasse de thé fumant.

- C’est le torchon qui fait tout. Sans le torchon c’est beaucoup moins irrésistible.

IL posa sa propre tasse de café sur le bas flanc de la cuisine, et s’appuya sur l’espace de travail, en face de sa dulcinée. IL n’avait pas trouvé de cigarette à peu prés correct, et les Pinl risquait de le rendre malade, aussi s’en passait il. Il compensait par la caféine.

Il prit soudain un air sérieux, trop sérieux, du genre « il faut qu’on parle », en réfléchissant à comment amener le sujet. C’était peut être le moment idéal. C’était décidé. Son discours était rodé, il savait ce qu’il allait dire « Nana, viens habiter chez moi ! et si tout marche bien, on pourra peut être même passer l’étape suivante. Et si on se fiançait ? »
Ce qui donnait quelque chose du genre

- Tu sais on pourrait faire ça tout les jours … pas la soirée, le petit déjeuner comme ça … Enfin si la soirée aussi .... non enfin je veux dire … tu pourrais …. Amener tes affaires.. enfin je pourrais rendre mon appart …

Top ! il venait de faire la déclaration la plus débile de l’histoire du romantisme. Finalement, en désespoir de cause il ôta la chaine qu’il portait au coup et à laquelle pendait un petit étui contenant un grain de riz. Certains pensaient que c’était un porte bonheur. En fait, c’était un cadeau qu’il avait reçu il y avait longtemps, au temps ou il croyait encore à sa mère, et il y attachait contre toute raison une grande importance. Il tendit le bijou et la chaine à nana.

- J e n’ai pas préparé ça, je n’ai pas de bague à t’offrir mais le cœur y est. – il prit une grande inspiration – Viens vivre avec moi. Je ne te propose pas le mariage, sauf si tu te sens prête, mais …. On pourrait commencer par vivre ensemble non ?

Et si elle disait non ? et si elle refusait ? Si extérieurement il avait un air sérieux et sur de lui, intérieurement il priait qu’elle dise oui. IL ne savait pas trop comment il réagirait si elle repoussait l’invitation. Cette inquiétude néanmoins ne se traduisait extérieurement que par le fait qu’il avala d’un trait sa tasse de café.

La jeune Japonaise aimait cruellement les moments de la vie qui était aussi beau et aussi simple que ceux d'un réveil auprès d'un amoureux. Ou comme cet amoureux proposant de leur préparé un petit déjeuner qu'ils prendraient tout les deux en compagnie du chien de la jeune femme. C'était des choses plutôt simples,mais qui grâce à lui prenaient beaucoup d'importance.
La jeune femme avait donc attendu qu'il ne sorte de la chambre pour retrouver sa nuisette qu'elle avait finalement trouvée repliée sur une chaise,et non égarée dans un coin de la chambre. Aucun doute son petit ami était passé par là. Elle n'avait pas vraiment peur de se montrée nue à Chiyu,mais bon,elle n'allait pas tenter le diable,et puis elle avait assez rougit hier.
Il lui avait fallut tout de même 6 bonnes minutes pour choisir entre la douche,ou alors enfilée sa nuisette descendre et se doucher ensuite,finalement la deuxième solution l'avait emporté. Sans doutes parce que son ventre plat faisait sentir la faim.
Elle avait donc enfilée la dites nuisette s'était recoiffée,et avait enlever les traces de maquillage de la veille pour être à peu prêt présentable devant Chiyu; qui l'aurai trouver jolie dans un costume de fraise encore.
Elle avait donc finit par rejoindre le chien et son homme à la cuisine.

Humm... L'odeur était plus qu'appétisante. Ça lui donnait encore plus faim.Il fallait dire que Nana mangé beaucoup de plat préparée puisqu'elle avait toujours été incapable de faire autre chose que des cookies. Pourtant elle était très moldu dans l'âme. Mais la cuisine n'avait jamais voulue rentrer dans sa tête. Elle lui sourit en voyant la tasse de thé fumante qui sentait divinement bon elle aussi.

-Humm... J'en suis pas si sur. Mais ne tentons pas le diable veux tu...

Oui,elle ne préférait pas chercher à trouver les limites de ceux à quoi elle pouvait résister. Voir son petit ami torse nue et être à la fois fatiguée comme elle l'était était déjà bien assez difficile sans qu'en plus il ne retire le dit torchon,qui lui donnait un petit air cuistot craquant. *Image de Chiyu en chef de restaurant japonais*

Alors que Nana scrutait des yeux le plan de travail sur lequel reposait sa tasse à la recherche de son paquet de cigarette au chocolat,elle vit le visage de Chiyu devenir sérieux. Ils devaient parler. Enfin en général c'est ce que disait ce visage. Aussi elle secoua la tête bue une gorgée de thé,histoire d'être complètement réveillé et se concentra sur lui. Nana subi face à la première partie de sa déclaration,une sorte de bug interne.

Voilà ce qui se passait dans sa tête: Mais,mais il as lue mais pensées? Oh mon dieu,il veut qu'on vive ensemble! Il ne me laissera pas,il m'aime encore plus que je ne le croyais. Je dois dire quoi là? Oui.... Oui c'est trop quelconque.Mais il faut que je réponde,il va croire que je ne veux pas,et il risque de changer d'avis,enfin non il ne changera pas d'avis t^te de mule comme il est mais il faut que je réponde,j'ai l'air d'un idiote comme ça!

Puis ce qui arriva ensuite lui fit montée les larmes aux yeux. Pouvait elle espérer plus belle déclaration? Plus belle preuve d'amour? Elle en doutait cruellement,ce n'était pas des larmes de tristesse mais bel et bien de joie.Elle inspira profondément avant de dire:

-Bien sûr que oui! Je veux vivre avec toi. Je veux me réveiller chaque matin dans tes bras. Me coucher le soir à tes côtés. Et je ne suis sans doutes pas prêtes à me marier. Mais je veux que tu emménages ici.

Elle se leva,fit le tour du plan de travail,alors qu'elle passait le bijou autour de son cou,elle déposa sur les lèvres de Chiyu un baiser,durant lequel elle retira le bracelet lui venant de sa mère et où elle l'attacha au poignet du jeune homme. Quand ils durent mettre fin au baiser elle dit:

-Je t'aime. Garde le aussi précieusement que moi.Et...Tu as vu dans quel état tu me met?

Dit elle en souriant amusée,et en laissant ses doigts sur le bijou de sa mère qu'elle avait offert à Chiyu.

Chiyu avait attendu avec anxiété la réponse de sa petite amie. Le café, qu’il avait avalé d’un trait sans faire attention à la température, lui avait suffisamment brulé le fond de la gorge pour qu’il retrouve une certaine contenance en regarda la jeune femme et sa décision. Fort heureusement, la boisson chaude avait eu le temps de refroidir assez pour qu’il ne soit pas nécessaire de conduire le jeune homme à l’hôpital pour une brulure interne.
Nana n’avait pas répondu tout de suite. Il faut dire que sa première tentative avait tout du patagon oriental avec accent. La seconde non. C’était clair. Du moins le pensait-il. Aussi la seconde de réflexion (ou les secondes ? ou les minutes ? ou les trois jours ? dans l’attente, la notion du temps lui avait quelque peu échappé) qu’elle avait mis pour répondre avait elle mis le japonais au supplice. La jolie japonaise en face de lui semblait réfléchir, et dans l’esprit du jeune, homme, ce pouvait tout aussi bien être à une réponse de type « non merci je préfère la relation que nous avons maintenant, au moins je suis libre ». Nana n’aurait sans doute jamais exprimer ce genre de sentiment comme ça , ce n’était pas son genre du tout, mais ça n’empêchait pas qu’elle pouvait le penser. Elle pouvait aussi penser que ça devenait trop sérieux et décider d’en rester la.
Bien entendu, ces craintes étaient infondées et il le savait. IL savait que sa jeune amie n’avait aucune envie de le quitter, du moins l’avait il comprit ainsi, mais cela n’empêchait en rien la peur.
C’était un sentiment à la fois naturel et tout à fait incontrôlable qui donnait aux idées les plus aberrantes une image de possibilité.
Aussi quand Nana s’était approchée en mettant le collier pour l’embrasser n’avait il pas comprit tout de suite que c’était un oui. Sa douce amie – devait il dire fiancée ? Si le mot lui plaisait, il avait peur qu’il effraie Nana dans sa connotation au mariage. – pendant qu’elle lui donnait sa réponse dans une façon pourtant peu équivoque, avait fait passer le bracelet de son enfance du fin poignet féminin à celui, plus épais, de Chiyu. Si le jeune homme avait un poignet lui aussi assez fin pour un homme, il n’en restait pas moins qu’il était plus épais que celui de Nana et le bracelet n’avait pas trop de sa largueur pour donner à l’ossature du japonais toute latitude à bouger.

Nana avait gardé la main sur le bijou qu’elle tenait de sa mère, les écritures de jade brillant doucement. Finalement, leurs lèvres s’étaient séparées, il fallait bien respirer de temps à autre. La jeune femme avait les larmes aux yeux, et vu la discussion, Chiyu ne doutait pas que la raison n’en était pas la douleur. Sa nature éminemment démonstrative en était sans doute la source et il ne pouvait que lui offrir un sourire en retour. Que vouliez vous qu’il dise d’autre ? Depuis qu’il avait compris que sa relation avec la chanteuse n’était pas de la même nature que les aventures qu’il avait pu avoir, ce moment était quelque chose qu’il attendait et appréhendait, le repoussant toujours sous divers prétextes. Mais en fait, il s’en rendait compte maintenant, c’était quelque chose qu’il avait toujours cherché.
Obéissant à une impulsion, alors que Nana exprimait avec des mots sa réponse, l’enlaça doucement. Il avait juste besoin de la sentir contre lui, comme pour sceller leur avenir. S’il n’échangeait aucun baiser, l’étreinte n’en était pas moins chargée de sentiment. Serrant sa compagne contre lui, Chiyu avait l’impression de sentir les battements du cœur de Nana se mêler au sien. Ca valait bien une réponse avec des mots non ?
Finalement il la relâcha avec un sourire, sans que l’auteur puisse dire combien de temps avait duré la scène en secouant la tête

- Je n’aurai pas du proposer alors ….

Son sourire en coin était toujours présent alors qu’il recommençait à taquiner Nana. Le moment sérieux était passé. Mais la sensation euphorique, même s’il ne la montrait pas, était toujours la.

Pour être totalement franche,Nana ne s'était pas attendue ce matin en se réveillant que son petit ami lui ferai une telle demande. Et même si ce n'avait pas été pour lui déplaire,les émotions se chambouler toutes dans le petit cœur de la jeune Japonaise. Elle n'avait bien sûr pas douter un seul instant de sa réponse,mais tout était chambouler en elle. Quoi,il y avait de quoi non? Un emménagement ensemble n'était pas une petite étape dans une relation amoureuse.

Après tout,si il lui avait fait cette belle demande aujourd'hui,(demande au quelle elle avait penser la veille). C'était qu'au fond,il voulait passé une étape avec elle. Étape qui si elle ne se trompait pas,il n'avait jamais franchis avec aucune autres femmes.Et cela rajouter encore un peu de beauté à cette demande. Elle venait d'être toucher en plein cœur. Une blessure douce et agréable qui la prenait profondément. De plus,c'était la plus belle chose qu'on ai jamais faites pour elle. C'était aussi pour cela que les larmes avaient vite perlaient aux coins des deux yeux noirs de la jeune femme. Elle qui s'était toujours sans le savoir vraiment considérée inférieur à cause de l'abandon de sa mère, se sentait enfin capable d'être aimer. Elle savait que Chiyu l'aimait;mais cette preuve la touchait encore d'avantage.
La peur de ne pas être la femme qu'il fallait à Chiyu,la peur de ne pas être assez bien. Ces deux peurs ci avaient disparus. Elle savait maintenant que le jeune homme était celui qu'elle aimerai tout le reste de sa vie,et elle savait qu'il la considérait comme la femme la plus importante de sa vie. Quoi de plus beau?
Qu'elle le veuille ou non,la chose la plus précieuse qu'elle avait été ce bracelet venant de sa mère,et maintenant le collier de Chiyu. Et il lui avait sembler impensable qu'elle ne le lui offre pas alors que lui,lui avait offert ce collier. Heureusement,le bracelet de maille était assez large pour le poignet de Chiyu. Et si elle avait gardée sa main sur ce bijoux,il il avait une raison,elle avait besoin de se calmer un peu. Sur ce bracelet deux choses étaient gravé,le chiffre 7 en Japonais et le nom de Nana en Japonais. C'est pour cela qu'elle ignorait si on l'avait nommée Nana parce que sa mère l'avait dit,ou alors parce que le bracelet indiquait Nana Matsato,puisque le chiffre 7 se disait Nana en Japonais.

Nana ignorait ce que s'était de connaitre une histoire d'amour qui finalement faisait mal,blesser et faisait pleurer. Enfin pleurer si,mais jamais elle n'avait pleurer à cause d'un cœur brisé. Elle avait toujours aimé Chiyu qu'elle s'en souvienne. Elle ne se souvenait pas de lui avoir déjà préférait un autre homme,parfois elle avait embrassé quelques hommes,mais sans jamais dire je t'aime. Car au fond d'elle c'était lui qu'elle avait toujours aimé. Mais Chiyu avait déjà eut d'autres histoires d'amour,elle le savait bien. Seulement cette demande lui avait prouvée comme dit plus haut,qu'il la considérée comme différente. Masato serai enchanté de savoir cela.De savoir que Chiyu ne blesserai pas sa petite sœur,le forçant à faire un choix entre eux deux. Et Nana en était bien apaisée.
Il ne lui avait pas encore dit je t'aime. Et ce ne serai surement ni demain ni dans trois jours. Mais elle ne demandait pas cela. Elle savait qu'il l'aimait,et de plus la demande était une merveilleuse déclaration d'amour. Que personne ne pourrai jamais égaler. Il était le seul et l'unique pour toujours. Elle n'était pas prêtes pour le mariage,mais elle était prêtes pour lui dire être à lui pour toujours. Et son visage enfouit dans le cou de Chiyu était plus apaisée que jamais. Et heureux.
Elle lui rendit son sourire amusée elle aussi.,les larmes de joies associer au rire cristallin qui s'échappa de sa gorge la rendait incroyablement Kawaii ce qu'elle n'aurai jamais supporte rde voir dans un miroir.

-Shtt... On ne change pas d'avis de toute façon. Tu emménages quand?

Elle lui sourit à nouveau. Elle le voulait le plus rapidement auprès d'elle. Elle alla reprendre sa place face à lui,lâchant enfin le bijou de sa mère.

-Au fait,ton chat et Inari sont les bienvenus à la maison. Et je propose qu'on fête toutes ces décision au restaurant quand dis tu?

Ce fut à ce moment précis qu'un hiboux toqua à la fenêtre de la cuisine de Nana.Elle n'attendait pourtant pas de courrier.

Les larmes mêlées au rire étaient toujours un spectacle étrange. Chiyu en avait rarement été témoin, et l’avait toujours associé à l’hystérie. Mais la, en voyant Nana mêler les deux, il ne trouvait plus ça hystérique. Il trouvait ça plutôt mignon.
De plus, il avait toujours eu envers les gens qu’il aimait bien un comportement protecteur. C’était même un trait de caractère qu’il partageait avec Masato, Ce qui avait eu pour conséquence une explication assez animée quand celui ci avait appris la liaison entre Nana, qu’il considérait comme sa petite sœur, et Chiyu, un ami d’enfance. D’autant que Masato était persuadé, allez savoir pourquoi, que Chiyu avait un coté coureur. Ce qui était totalement faux du point de vue du jeune homme. Il n’avait jamais été un coureur malgré ce que pensait le reste du monde. Du moins du groupe. Aussi quand Nana avait appris à son « grand frère » cette nouvelle, les relations entre les deux jeunes gens s’étaient elles refroidies. Il avait fallu les interventions conjuguées d’Aoi et de Nana pour que les deux hommes se reparlent sur un ton à peu prés civilisé.
Masato refusait de prendre le risque de voir Nana souffrir, et Chiyu, blessé autant dans son amour propre que dans sa fierté, avait décidé d’en rajouter une couche. Finalement, avec l’intervention de la première concernée, ils avaient fini par mettre les choses au point. Aujourd’hui, si ils n’avaient plus les mêmes relations qu’avant, c’était sur le bon chemin. Et il était ironique dans l’esprit du jeune homme, de penser que tout cela était fait pour protéger la même personne, et que ça avait en fait conduit à l’inverse.
Tout ça pour dire que dans le cas présent Chiyu n’était pas pris d’une volonté irrépressible de faire cesser la situation. Il n’aimait pas voir les larmes de Nana, mais cette fois il aurait donné beaucoup pour que ça dure. Après tout, c’était parce qu’elle était heureuse.
Et impatiente ….

De nouveau le sourire en coin fit son apparition.

- Je n’en ai aucune envie …

Il se servi un nouveau café dont il avala quelques gorgée. Le chien semblait se demander ce qui se passait, mais la bonne ambiance de la maison déteignait sur lui et il gambadait de l’un à l’autre pour finir par se coller contre les jambes de sa maitresse.
Chiyu posa proprement le torchon en se retourna vers la jeune fille à qui il servit des œufs au bacon très cuit avec une grimage.

- Désolé ... tu veux que je t’en refasse ?

Il piqua lui-même une lamelle de bacon. C’était mangeable mais il n’aurait pas fallu laisser cuire une seconde de plus.

- Pour l’emménagement, il faut que je trouve quoi faire de mes meubles, que je rende l’appartement, compte un petit mois pour que je règle tout ça. Ensuite, l’avenir est à nous !

Il termina sa phrase sur un sourire en buvant une nouvelle gorgée de café. Il oubliait parfois que Nana avait vecu une grande partie de sa vie en moldu. Sushi, aussi adorable soit il n’était « qu’un chien ». C’était d’ailleurs la première fois qu’il s’en rendait compte et en était presque gêné d’imposer Kyo.
C’est donc avec un air presque timide qu’il expliqua la situation.

- Kyo est mon familier. C’est … c’est plus qu’un chat. Il est un peu comme une extension de moi. On ne peut pas prendre l’un sans l’autre.

Il réfléchit une seconde.

- Imagine que Sushi comprenne vraiment tout ce que tu dis, qu’il devine tout, et que toi tu comprennes … c’est difficile à expliquer. Le familier est une sorte de projection animale du sorcier. Une fois que la connexion s’est fait, elle est presque indissoluble.

IL n’était pas certain d’avoir été clair. Si la jeune femme n’avait jamais eu de familier, elle ne pouvait se figurer ce qu’était le lien qui unissait le sorcier à son familier. Bien sur elle aimait son chien, mais ce n’était pas pareil.

- Quand à Inari, de toutes façons il vit sa vie … IL passe peu de temps à l’intérieur et sa cage me sert peu. Il vient juste manger de temps à autre.

La proposition suivante était tout de suite plus intéressante et il leva un sourcil amusé.

- J’en dit que le restaurant est une bonne idée mais que dans cette tenue tu risques de donner des idées à tous les hommes qui y seront présents. On pourrait aller au …

Il fut interrompu par un hibou qui passa par la fenêtre et lâcha un parchemin cacheté avant de repartir. Le nom de Chiyu apparaissait nettement dessus, en caractères romains. Ce n’était donc pas sa grand-mère.

- Excuse-moi.

IL parcourut la missive et fronça les sourcils d’un air contrarié. Pourquoi aujourd’hui, pourquoi maintenant ? il plia le papier et le mit dans la poche de son jean, avant de refermer sa chemise et de la rentrer dans son pantalon.
D’un coup de baguette, les chaussures descendirent dans l’entrée alors qu’il mettait sa veste et revenait vers Nana pour lui poser un baiser sur le front.

- Désolé Puce, je dois aller à une réunion de travail. Réserve ou tu veux pour ce soir, je t’invite ! Inari !

La chouette vint se poser quelques secondes plus tard sur l’avant bras du sorcier qui la fit doucement passer sur l’épaule de sa jeune amie. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’animal ne griffa même pas la peau nue sous la nuisette

- Je te le laisse. Il saura toujours me trouver en cas de besoin. Je ne sais pas à quelle heure ça finira mais promis, je me débrouille pour être la ce soir.

Ouaip. Pour une fois l’Ordre ne passerait pas en priorité. C’était peut être égoïste, mais pour le moment il avait envie d’être égoïste et Nana avait droit à cet égard.
IL posa un nouveau baiser sur les lèvres de la jeune femme avec un petit sourire d'excuse, mit ses chaussures et passa la porte.
La lettre, sans qu’il s’en rende compte, avait glissé de sa poche.

» petit stress ( FE )
» Debut de week-end [pv]

Stress Post Résultat...& Début des vacances en amoureux[FE - Terminé ]

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