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![Lorsqu'on est seul...[Fe Pam-Annda Ashfield] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Lorsqu'on est seul...[Fe Pam-Annda Ashfield] Mar 20 Oct - 23:18 | |
| *Si seulement c'était vrai...*
Cela faisait maintenant plus d'une heure que le jeune Scorpius Caïn, emmitouflé dans sa cape de sorcier âbimée, contemplait la Cabane Hurlante, n'osant pas s'approcher. C'était la toute première fois qu'il la voyait, et il était heureux. Lorsqu'il n'allait pas encore à Poudlard, son frère lui avait souvent parlé de cette maison, en racontant qu'il s'y passait des choses étranges, mais surtout éffrayantes. Il avait conté tant d'histoire à son petit frère, que celui-ci en était venu à se l'imaginer d'une certaine manière, attendant avec impatience de pouvoir enfin la voir de ses propres yeux. Malgré le fait qu'il savait aujourd'hui que la moitié des parôles qu'avait put prononcer son grand frère, Scorpius n'arrivait pas à ne pas penser à toutes les aventures qu'avait inventé Devan. Il se souvenait d'une en particulier. Celle où il avait vu un fantôme terrifiant qui cherchait à les tuer, mais que lui et ses amis étaient parvenus à le faire partir. Suite à cela, Devan avait ajouté qu'ils avaient fait gagné des points à leur maison...ce qui évidement n'était que pure mensonge. Aujourd'hui, Scoprius avait la quasi-certitude que son grand frère n'avait jamais mis les pied dans la Cabane Hurlante. Que jamais il ne s'était battus avec des fantômes ou n'avait découvert quelconque trésors cachés là depuis des générations...
Et pourtant, aussi étrange que cela pourait paraître, le jeune serpentard admirait le courrage inexistant de ce frère qui ne l'avait jamais vraiment aimé. De ce frère qui l'avait lachement abandonné, souhaitant l'oublier à jamais. Peut-être était-ce parce qu'au fond de lui, Scorpius aurait voulut un frère valeureux, protecteur, et aimant. Un frère avec qui il pourrait vivre aujourd'hui, un frère qui constiturait sa seule famille. Peut-être même, qu'il éprouvait du bonheure, et un peu de réconfort en repensant à Devan et à toutes ses histoires pour l'empêcher de dormir et pour l'effrayer. Mais il se souvenait aussi de certains moment, plus rares certes, mais qui avaient bel ét bien existés un jour. Ces quelques moment où les deux frères rigolaient ensemble. Ces quelques instants de complicité, juste le temps d'une bétise, où Devan et Scorpius s'alliaient sous les ordres de Lou.
Lorsque le visage souriant et bienfaiteur de sa soeur aujourd'hui décédée lui revint en mémoire, l'enfant ne put retenir les larmes qui s'écoulèrent de ses yeux pâles.
*Tu me manques Lou...je donnerai tout pour que tu sois là aujourd'hui..."
Le regard de l'enfant était bien loin de l'endroit où il se trouvait. Il était plongé dans les souvenir douloureux de son passé qu'il tentait desespérement d'oublier...de ce passé qui sans cesse le ratrappait et qui ne se cachait pas de lui montrer à quel point Scorpius était seul aujourd'hui. Bien qu'il soit de retour à Poudlard, il se sentait plus seul que jamais, et il avait l'impression que personne ne pouvait le comprendre. Peut-être que s'il avait essayé d'en parler avec un professeur il se serait sentit mieux, mais il n'avait pas eu la force. Parfois, il venait même à penser qu'il n'était peut-être pas digne d'être un serpentard... Doucement, Scorpius sortit d'une de ses poches trouées une envellope blanche qu'il ouvrit avec soin avant de déplier le papier qu'il contenait avec d'infimes précaution. Et bien qu'il savait ce qu'elle contenait, il la relut de nouveau, plus pour se souvenir de l'écriture, des formes des lettres manuscrites et de la signature de son frère qu'il s'éforçait de la lire, et bien que cela fasse couler de ses yeux d'avantage de larmes de tristesse...
'Cher Scorpius,
Maintenant que tu lis cette lettre, c'est que je suis bien loin de cette vieille baraque moisie.
Je suis enfin partit accomplir ce que papa voulait que je fasse. Je suis enfin devenu celui
que papa voulait que je sois. Je te laisse donc. Tu es assez grand non? Car je n'ai ni le temps,
ni l'envit de m'occuper de toi.
Donc, je te dis Adieu joyeusement. Car je suis en quelque sorte libéré d'un boulet comme toi.
Tu ne me manqueras pas, donc pas besoin d'essayer de ma contacter.
Devan.'
Le jeune serpentard réintroduisa la lettre dans son envellope avant de faire quelques pas en avant et de passer par dessus des morceaux de barbellé qui un jours consituèrent un cloture. Puis il ramassa sur le sol un pierre assez grosse et à l'aide d'un morceau de ficelle qui tranait dans une de ses poches, il noua la lettre à la pierre, avant de l'envoyer d'un air déterminé au loin, désirant qu'elle tombe près de la Cabane Hurlante. Puis il resta là, silencieux et droit comme un piquet. Il avait peur de continuer d'avancer, et en même temps il ne voulait pas faire demi-tour. Il voulait tout simplement rester là où il était. Il se sentait bien ici, et cela malgré le froid qu'il pouvait ressentir...
Mais alors qu'il était plongé dans ses pensées et que tout autour de lui semblait inexistant, le gamin ne remarqua pas le petit groupe d'élève qui s'approchaient de lui en ricanant. Les cinq griffondors de quatrième années ne mirent pas plus de quelques secondes pour rejoindre Scorpius, et tout en continuant de rigoler, l'un d'eux le poussa en avant. Le petit serpentard trébucha, trouant un peu plus sa cape au passage, avant de se retourner vers ses assaillants, toujours sur le sol.
"Et bien! Le p'tit Cain à l'air moins fière que la dernière fois pas vrai les gars?"
"Parfaitement! Il ne pleurait pas la dernière fois qu'il est venu nous embêter avec ses bouffons d'amis!"
"En effet! Ha ha ha! Mais tien donc! On dirait qu'il regardait la Cabane Hurlante le mioche! Il veut peut-être qu'on l'y emmène! Hein p'tit Serpentard?"
Scorpius fit un léger non de la tête, tout en se relevant. Mais il était trop tard pour fuire, déjà les griffondors l'avaient attrappés par le col de sa cape de sorcier, le relevant brusquement, et le forçant à les suivre. L'enfant poussa un crit, qui ne servit à rien, étant donné qu'il n'y avait apparement personne dans les envirrons. Alors qu'il allait une nouvelle fois tenter de pousser un hurlement, un des élèves prit la parôle.
"En tout cas, mon père m'a toujours dit QUE LES CAIN ETAIENT DES MAUVIETTES! Il en a fait enfermé deux à Azkaban! Hahaha!"
Le jeune serpentard voulut protester, mais il fut une nouvelle fois poussé en avant, attérissant en plein sur des cailloux. Il s'égratina les mains et les genoux, mais ne dit rien. La colère montait en lui, comme les larmes qui continuaient de s'écouler. L'un des garçons s'approcha du deuxième année, et lui prit sa baguette magique, avant de retourner vers ses 'copains', avant de sortir sa propre baguette magique toujours en rigolant.
"ALLEZ CAIN! BAT TOI!!!!"
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