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| Sujet: Tango sous la pluie (PV) Mar 29 Sep - 17:27 | |
| Le tango est un jeu de séduction, l’un courant vers l’autre sans arrêt, avant que les rôles ne se renversent, au rythme d’une musique endiablée. Dans certaines contrées, cette danse est un ode à l’amour, à la séduction à la passion, tandis qu’elle est classée comme étant diabolique, provocante, invitant à la débauche et au pêché. Mais pour Gabriella cet art, ces chorégraphies représentaient son mode de vie. Provocante, ne reposant sur personne, indépendante mais également aussi séductrice qu’une veuve noire. Ce mode de vie l’amusait, elle devait l’admettre. Cette liberté, ce parfum si frais, ce parfum de vie, de pureté, de rêve, d’utopie la grisait. Dire qu ces stupides rêves, ces histoires d’enfants continuaient de germer et de croître dans une population qui ne pouvait assumer que la véritable noirceur arrivait. Ils étaient si niais, si imbéciles, comment pouvaient-ils penser survivre dans un monde si sombre, eu qui avaient l’intelligence d’un enfant ainsi que son innocence et sa naïveté? L’être humain est si pathétique!
Il ne respire que pour une durée limitée, son temps étant compté dès son premier souffle. Néanmoins, un seul choix pourrait prolonger votre vie : le fait de choisir le camp des faibles ou des lâches, des faibles. Néanmoins, pour cela il faut faire soi-même sa propre chance : se battre pour la pureté de la race ou alors laisser leur sang dépérir, devenir semblable à celui des animaux. Preuve de cette faiblesse, les grands sorciers, les sorciers reconnus, avaient appartenus aux générations antérieures, leurs descendances perdant peu à peu du glorieux héritage qui leur revenait. La durée d’une vie est toujours jouée aux dés, mas il est si aisé de tricher, et de changer la durée d’une existence selon notre volonté! Tant de mangemorts avaient cette chance, d’être dans le feu de l’action, de porter fièrement la marque de leur générations passées, tatouées sur l’avant-bras, de poursuivre le travail de longue haleine que leurs parents avaient commencés. Mais certains, devaient faire profil bas, certains avaient d’autres rôles, tout aussi importants et non-négligeables. Après tout, l’organisation avait besoin de taupes également pour fournir les informations importantes, tout ce qui pouvait être pertinent à l’éradication de la race si impure qu’était les sang-de-bourbe. Il faut dire que notre jeune femme blonde avait été choyée : elle n’était pas infiltrée dans n’importe quel département, elle se faufilait à travers les aurors, ceux qui désiraient à tout prix neutraliser son clan. Ele devait jouer de ruse et de finesse mais le Lord lui faisait confiance, il savait que si quelqu’un devait se jouer de lui ce ne serait pas Gabriella.
Ce jour-là, Gabriella était en congé. Après plusieurs années de valeureuz services le ministère lui devait bien ça!!! Ces imbéciles étaient tellement infiltrés par les mangemorts et ils ne s’en rendaient pas compte. Dans chaque département, plusieurs membres du clan de Gaby avaient des postes de bureautique, d’administration. C’était si grisant de rencontrer des personnes comme elles dans les corridors, ont ressentait alors la véritable force du Lord, de ses armées. Mais bon, cessons de nous éloigner du sujet.
Londres en l’an 2000, par un après-midi de Septembre. Voilà la scène dans laquelle se retrouvait notre jeune femme blonde. Ses talons hauts percutaient dans une cadence sure, les pierres du pavé près de la grande horloge tant appréciée par les touristes. On entendait presque le mécanisme à l’intérieur cliquer et cliqueter sans arrêt. Sa petite robe légère flottait au moindre de ses pas, les couleurs claires faisant quelque peu tache dans le décor sombre. Gabriella avait toujours adoré se démarquer, c’était plus fort qu’elle. Soudainement, la pluei se mit à tomber sur la ville, après tout, il s’agissait de Londres non? Un londonien avertit, sait qu’il doit toujours trainer un parapluie avec lui mais les touristes n’eurent d’autres choix que de profiter de l’abri que leur offrait les stupids boutiques à souvenirs, avec leurs auvents aux couleurs de l’ « Union Jack ». Gabriella sortit alors son grand parapluie couleur de nuit. Quel charme! Les quelques centaines de touristes venaient de disparaitre, ne laissant que Gabrielle et un homme sur la grande place, du moins, pour l’instant, le temps que les touristes se procurent des parapluies. Gabriella s’approcha du jeune homme certaine de l’avoir déjà croisé auparavant dans le département des Aurors.
-Belle température non?
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