Je ne suis pas une gentille fille [Fe]

Recommencer à zéro, c’est une chance qui n’est accordée à personne et Merlin seul sait combien de gens souhaitent pourtant tourner la page sur une vie qui ne leur plait plus et tout recommencer. Des nouveaux sentiments, de nouveaux amis, une nouvelle vie. Mais le passé ne s’efface jamais et tout le long de notre vie on le traîne comme un fardeau. Un fardeau qui ne fera que grossir. Pour s’en délester, une seule solution mourir. Beaucoup de personnes sont courageuses et vont jusqu’au bout. C’est une détermination que d’autres admirent avant de se tirer une balle dans la tête, faut d’avoir ladite détermination. Tout ceux qui continuent ne se ressemblent pas. Certains on un passé si léger qu’il suffit de fermer les yeux pour l‘oublier. Ce n’est qu’une poussière sur le chemin et elle importe peu. D’autres sentent tellement ce poids sur leurs épaules qu’ils n’ont qu’un seul échappatoire. Trouver un moyen pour y échapper un petit instant. Elle, elle n’en utilise que trois. Parce qu’elle est comme tous ceux qui n’en peuvent plus de porter ce fardeau. Sauf qu’elle, elle trouve qu’elle voit plus facilement réalité en face et ne pense pas comme d’autres qu’un jour leur fardeau va disparaître. Et donc pour elle, ses trois moyens sont les meilleurs parce qu’ils marchent. Mais si c’était quelqu’un peut-être que cela marcherait moins bien, tout dépend de la personne… Enfin…

La premier, c’est un moment qui ne se partage qu’avec soi même et qui est tellement agréable (et totalement ridicule soi disant passant d’où l’avantage d’être seul) qu’il devient indispensable comme une drogue. C’est la musique. Oui, Victoria aime la musique plus que tout. Bon, bien sûr, à vu d’œil, elle ne donne pas l’impression d’aimer grand-chose mais c’est comme ça qu’elle est. La musique est quelque chose qui la repose et qui lui permet d’exprimer ses sentiments. Alors non, elle ne joue pas de guitare, de piano, de batterie ou autre… Elle ne chante pas non plus (bien qu’elle pourrait). Mais en revanche, elle écoute en boucle et en boucle ses chansons préférés quand elle lit ou le soir avant de se coucher comme une moldue, pourrait-on dire mais le sentiment de plénitude qu’elle ressent vaut bien la peine de ressembler à un moldu… Victoria aime bien, d’ailleurs, des artistes moldus. De plus, c’est sûr un Ipod, objet totalement moldu qu’elle écoute les chansons qu’elle préfère. Quand la musique atteint ses oreilles, son cerveau, son corps tout entier, elle se sent légère. C’est le moment où elle redevient comme tout le monde, prête à danser comme sans aucun rythme à crier les paroles sans respecter l’air. Heureusement qu’elle est seule d’ailleurs… Cela la détend et elle sourit, d’un vrai sourire sincère, pas de ce sourire sarcastique qui est tellement sien. Ces yeux pétilles de malices et pas d’arrogance. Oui, écouter de la musique permet vraiment d’alléger les gens de tout leurs problèmes.

Mais quand la musique apaise seulement quand on est seul. En société, les choses sont bien différentes. Cette fois, reprendre les masques est une obligation. Et même s’ils sont tout aussi lourds à porter, les malheurs arrivent souvent à cause des personnes qui nous entourent. Alors première leçon, être indifférent, insociable. Distant envers tout le monde. Parce que c’est tellement plus simple plutôt que se prendre des méchancetés en pleine face. La froideur, cela à le don d’en décourager certains, voir même beaucoup. Beaucoup de personnes blessent pour se protéger et Victoria le fait elle-même mais très peu savent s’en protéger. C’est un fait, une évidence comme c’est un fait que l’homme meure un jour et que c’est une évidence que le soleil se lèvera encore demain. Et donc la distance est la solution la plus efficace pour éviter de souffrir. Ce n’est pas mâche. Beaucoup diraient ça mais Victoria trouve que c’est juste un moyen de sauver sa peau. Ceux qui pensent que c’est de la lâcheté sont sûrement des abrutis… Tous ceux qui croient en la gentillesse. D’ailleurs, la blonde a une grade phrase pour définir la gentillesse. « La stupidité a un nom, la gentillesse ». Il est vrai que la jeune femme a un lourd fardeau à porter mais elle cherche à l’alléger par tous les moyens. C’est pour ça que ce n’est pas de la lâcheté. C’est de la survie. Il faut voir au-delà des préjugés.

Seulement, parfois, des illuminés ou des abrutis heureux viennent vous voir et cherchent à vous à approcher. Allez savoir pourquoi… Enfin, bref, sur le front, « indésirable » est marqué en rouge comme lorsque vous recevez une facture en retard et là, il est impossible de jouer la carte distance. Victoria le sait parfaitement bien. C’est pour ça que quand on va la voir, la jeune blonde est sarcastique à souhait. Le sarcasme est la meilleure riposte possible face à l’attaque. Parce que si l’indifférence n’en repousse pas certains, le sarcasme lui, y arrive. Parce que très peu de personnes savent le manier. Parce que c’est tellement plus efficace. Prenons un exemple. Un abruti vient vous voir et vous dit qu’il n’aime pas vos vêtements. Certains répondraient qu’eux non plus n’aiment pas leurs tenues. Résultat, un flot d’insulte de chaque côté qu’on pourrait comparer un échange de gamin de six ans. Certains autres diront que le silence est d’or et ne répondront rien, ils se laisseront insulter. Et l’honneur dans tous ça ? Et le soir, dans leurs lits froids, que ressentiront-ils à part le regret ? C’est tellement bête. Non, ce n’est pas comme chose que Victoria voyait les choses. Une réponse bien sentie aurait tellement mieux. Oui, c’est que la blonde aurait fait. Elle sait se protéger de tout et rien ne la pénètre. Son fardeau s’envole souvent…

Souvent… Ce mot ne veut pas dire toujours. D’ailleurs, selon un proverbe moldu il ne faut jamais dire jamais. Le contraire est tout aussi juste. Ne jamais dire toujours. C’est une philosophie j’ai la blonde. D’où le souvent. Merlin sait à quel point la sorcière aimerait pouvoir dire toujours. En ce jour de juin, en train de marcher dans son pays froid, la blonde déprimait. Parce qu’elle en avait marre. En ce moment, cela lui arriver souvent. Enfin, aujourd’hui, c’était pour une raison bien précise. Les mangemorts. On disait que certains avaient été vu près de chez elle et elle ne les avait pas vu… Pas que ce soit spécialement les mangemorts qu’elle veuille voir. Victoria a pour but, après sa scolarité, de partir vivre à Londres et de découvrir enfin qui sont Harry Potter le seigneur des ténèbres. Parce que le pouvoir l’intéresse. A savoir quel camp prendre. Celui qui lui apportera le plus de pouvoir. La lumière et l’obscurité ne sont pas des camps. C’est un autre tissu d’inepties. A quoi bon choisir un camp parce que les intentions sont bonnes ou pas. De toute façon, tout le monde fait des choses qui ne sont pas honorables. Il faut juste assumer. Mais personne ne le fait. Personne ne regarde son passé dans les yeux et cela agace la blonde. Elle, elle veut le pouvoir, la puissance. Elle prendra le camp qui pourra lui apportait tout ça…

La jeune femme regarda autour d’elle et soupira. Il n’y avait pas grand nombre de personnes dehors tellement le froid était mordant. Elle s’ennuyait ferme dans sa ville. Bon, normalement, elle aurait du être à Durmstrang mais l’école pouvait bien se passer d’elle une demi-journée. Non ? D’accord, elle séchait et elle s’en fichait complètement. Elle avisa une taverne en face d’elle et après hésitation s’y dirigea. Un whisky pur feu lui ferait du bien et la réchaufferait. Qui a dit que Victoria était une jeune fille responsable ? La sorcière se dirigea donc vers la taverne et y rentra. Elle déposa son manteau pour dévoiler une robe rouge cerise qui lui arriver à mi cuisse. A manches longues, la dite robe avait un décolleté. Ne vous demandez même pas pourquoi elle avait froid. La jeune femme héla une serveuse qui arriva.

« - Vous désirez ?

- Un whisky pur feu…
- Hum… Je vois… Et quel âge avez-vous ?

La blonde regarda la serveuse d’un air sceptique. Elle aurait fort parier que celle-ci n’était pas majeur bien qu’elle prenne un ton professionnel…

« - Le même âge que vous environ…
- Dans ce cas, ce sera une bière au beurre et encore

…

Victoria eut un sourire sarcastique et répondit d’une voix claquante…

« - Je ne savais pas qu’on autorisait les gamines à travailler… Au final, je peux aller me servir toute seule...
- Pour qui vous vous prenez ?
- La fille d’un ministre, Van Perterburg, vous connaissez ?

questionna la blonde en faisait jouer ses doigts sur la table,

mon whisky ?
- Dans un instant…

- Merci…

La serveuse disparut pendant que la sorcière sortait sa baguette. Elle aurait sans doute du prévenir la jeune serveuse, elle n’était pas gentille… Et d’un coup de baguette, le sol devient aussi glissant qu’une patinoire… Et la serveuse s’étala renversant le chocolat chaud voir même bouillant de la table voisine sur elle. Victoria eut un sourire mauvais et murmura :

« - C’est pour ça que les mineurs ne travaillent pas… Parce qu’ils sont incompétents…

Elle recommença son jeu de doigts sur la table en attendant sa commande…

//Bonjour, vous désirez ? lui demanda-t-elle.

- Euh, vous avez du Vin de sureau ?

//Oui. Vous avez une pièce d'identité ?

//Je vous apporte ça dans un instant, dit-elle avant de repartir voir d'autres personnes.

//Je...je suis désolée, lui dit-elle. Je vous apporte votre vin de sureau, et c'est offert par la maison.

Je ne suis pas une gentille fille [Fe] 663950

Victoria Van Perterburg n’était pas une gentille fille. Beaucoup d’événements pouvaient le prouver. En fait sa vie le prouver. Par exemple à l’âge de 10 ans, la gamine avait assassiné son frère de 10 mois. De sang froid, ce n’était pas un accident. C’était un meurtre. Un meurtre de sang-froid. Bon, oublier le côté sanglant, Victoria lui avait juste donner une bouteille de poison, fatal… Elle ne le regrettait pas, elle ne l’avait jamais regretté. Bon c’est vrai, on aurait pu dire que la gamine était légèrement dérangée. Ce qui était faux. Elle n’avait juste pas froid aux yeux, peut-être que l’adjectif cruel lui allait au teint. Le soir de son premier jour à Durmstrang, elle avait lancé un sort à sa camarade de chambre sans s’en rendre compte, disons qu’elle le désirait. Le lendemain, ladite camarade s’était retrouvée avec un visage qui aurait pu faire peur à un troll et totalement aphone. Lors de sa deuxième année, lors de l’apprentissage de sortilèges, un de ses camarades s’est retrouvé l’infirmerie avec une jambe cassée parce qu’il avait dit que les filles étaient nulles. Et tant d’autres exemples qu’on pourrait citer dans la vie de la jeune blonde qui ne se laisse pas marcher sur le pieds. Tout ce qu’elle a fait, elle ne l’a jamais regrettée. Peut-être parce qu’elle le désirait, peut-être parce qu’elle est cruelle. Mais l’hypothèse la plus probable qui est d’ailleurs la vérité, c’est que Victoria met en application certains mots du langage humain de façon très réaliste.

Humilier. Un des mots préférés de la blonde. Pourquoi ? Parce que c’est si facile d’humilier quelqu’un. Surtout quelqu’un qui la chercher. La blonde, comme vous l’avez remarqué n’est pas gentille et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Alors quand on lui refuse quelque chose ou que quelqu’un ose lui faire une remarque qui ne lui plait, Victoria se fait un malin plaisir de l’humilier. En jetant un sort la plupart du temps. Parce que s’est tellement simple et à la fois tellement amusant… Un exemple ! La dernière fois, la jeune femme faisait les boutiques dans une ville sorcier et elle avait trouvé une veste couleur marron crème magnifique avec de la fourrure qui avait déjà trouvé sa place dans sa garde-robe. Sauf qu’il n’en restait plus qu’une. Alors qu’elle allait la prendre une sorcière plus âgée qu’elle la prend et s’en va sans aucun gène. Inutile de préciser que la jeune femme l’a très mal pris. Au début, pourtant, la blonde était prête à négocier. Mais rien n’y a fait. Cinq minutes plus tard, la jeune femme repartait avec la veste. Comment a-t-elle fait ? Disons que d’un coup, la veste s’est mise à mordre tout ce qu’elle pouvait et qu’aucun sortilège n’a pu l’arrêter. Seule la blonde a pu la prendre. L’autre sorcière lui a laissé et est partie en courant. La métamorphose est vraiment une très bonne chose.

Ridiculiser. Encore un autre mot que la blonde adore. Vous direz sans doute que humilier et ridiculiser veulent dire la même chose. Et ce n’est pas faux. Mais pour la jeune femme, il y a une différence, une grande différence. L’humiliation se fait avec les gestes, la ridiculisation se fait avec les mots. Le sarcasme dans le cas présent. Victoria est une grande sarcastique, c’est un de ses hobbies. Elle aime manier le langage de façon à ce que les autres ne puissent pas répondre. Parce que peu de gens savent manier le sarcasme et peu de gens savent que la jeune femme sait le manier. Après tout, qui penserait qu’une si jolie poupée de porcelaine pourrait être aussi mordante. Mais même la plus belle des roses à des épines. Enfin… Prenons encore un exemple, dernièrement, Victoria est tombée sur un beau parleur qui voulait soi disant sortir avec elle, pour être exact, il voulait la mettre dans son lit, la sorcière le savait et elle n’allait pas se voiler la face. Ce beau parleur, elle le connaissait depuis quelques minutes et ce dernier lui parlait déjà de mariage. La jeune femme avait beau être cassante avec lui, lui envoyer des piques, rien n’y faisait. Il continuait son petit numéro de prince charmant. La jeune femme a donc décidé d’appeler la plupart des filles qui étaient dans la rue pour qu’elles écoutent son beau discours et qu’elle parte. Sauf qu’elle n’est pas partie quand elle comprit que monsieur avait dragué toutes ses filles. Au final, la jolie blonde a passé un très bon après-midi à se moquer de lui et à l’enfoncer. Tous les sorts qu’il a reçu n’étaient pas d’elle mais c’était tout comme. Ne jamais sous-estimer le pouvoir du langage.

Dominer. C’est le troisième mot en tête de liste que la jeune femme adore. Parce qu’elle domine. Elle domine Durmstrang, elle domine tous les gens inférieurs à son père et donc à elle, elle domine grâce à sa puissance magique, elle domine grâce à ses sarcasmes, elle domine grâce à sa beauté. Elle domine. C’est tellement simple, il suffit de lancer un seul regard, une seule parole pour que les autres soient à ses pieds et elle en profite. La jeune femme a un talent pour dominer et elle ne s’en lasse pas. Qui s’en lasserai d’ailleurs.

Comme vous le voyez la jeune femme a une façon très réaliste et personnelle d’appliquer certains mots du langage. Mais il y a un mot dans la langage qu’elle déteste, qu’elle n’utilise que très rarement parce que c’est une chose qui l’horripile…

S’excuser. S’excuser, c’est ce qu’on fait quand on est coupable, quand on est en tort et ça, Victoria ne l’apprécie pas du tout. Elle aime avoir raison et elle déteste s’excuser. Ou alors, elle le fait d’une voix mielleuse, doucereuse, qui ne présage rien de bon, avec un large sourire hypocrite. Bref, la jeune femme n’a pas pour habitude de s’excuser ou du moins si elle le fait ce n’est pas sincère une seule seconde. Mais les habitudes changent, les situations aussi. Ainsi donc, aujourd’hui pour la première fois de sa vie, Victoria Van Perterburg allait s’excuser…

Il faisait froid aujourd’hui et peu de personnes sortaient. Victoria faisait partie de ses personnes. Elle avait décidé d’aller boire un verre dans un bar. Laissez tomber le chocolat et les guimauves, la jeune femme avait pris l’habitude de boire du Whisky pur feu, elle adorait la chaleur qui descendait dans sa gorge, elle se sentait lus vivante, plus humaine. Néanmoins, la jeune sorcière n’était pas majeur et donc dans un bar, on ne pouvait pas lui en servir. Sauf que la jeune femme détestait qu’on lui dise non surtout quand la serveuse n’était pas majeur et qu’elle avait sans doute le même âge qu’elle. C’est donc pour ça que quand la serveuse lui dit non, elle dut changer d’avis à la connaissance de son nom… Dominer… Bien sûr, Victoria n’ayant pas qu’on la contredise, elle décida de se venger. Un petit coup de baguette et la sorcière se retrouvait par terre… Humilier… Et puis d’une voix moqueuse, elle fit remarquer qu’une serveuse mineur n’était pas une bonne serveuse… Ridiculiser… Et s’excuser parce que le chocolat chaud de la table voisine avait atteri sur un client et pas sur la serveuse comme cela aurait dû se faire.

A sa table, la jeune femme fronça le nez et pinça ses lèvres. Pour une fois, elle se sentait légèrement coupable parce que le pauvre client n’avait rien fait et vu comment il la regardait, il était clair qu’il avait vu que cet incident était entièrement sa faute. Bref… Victoria, dans un bon jour, satisfaite d’avoir humilier la serveuse, se leva et alla rejoindre l’homme. Un roux aux yeux bleus qui semblait plus âgé qu’elle. A première vue, elle lui offrit un sourire, chose qu’elle ne faisait jamais, oh grand jamais… Puis d’une voix chaleureuse et envoûtante qui lui était familière, elle s’excusa.

- Désolée, ce n’était pas contre vous, je ne pensais pas que le chocolat atterrirait sur vous. Mais vous savez, cette serveuse est mineur, elle serait tombée d’une manière ou d’une autre.

La jeune femme ressortit sa baguette, visa le sol qui redevint moins glissant puis le t-shirt de l’inconnu pour faire disparaître la tache. Qui disparut !

- Que ferait-on sans la magie ? Je me le demande.

Elle sourit au rouquin et lança un regard appuyait à la serveuse qui cinq minutes plus tard apportait la commande du jeune homme ainsi que son verre de Whisky pur feu dont elle but une gorgée tout en souriant toujours. De ce sourire qui ressemblait à celui d’une enfant qui était fier de lui…

[Désolée post pas super >.<]

//Désolée, ce n’était pas contre vous, je ne pensais pas que le chocolat atterrirait sur vous. Mais vous savez, cette serveuse est mineur, elle serait tombée d’une manière ou d’une autre, dit-elle.

- Y a pas de mal, répondit-il. De toute façon c'est pas comme si j'étais pas habitué.

//Que ferait-on sans la magie ? Je me le demande.

- Je m'appelle Ron...Ron Weasley, dit-il finalement à la jeune femme en lui tendant la main.

[Flash Back, une semaine plus tôt]

Durmstrang, Bulgarie, Grand Nord. C’était un jour de juin, bien qu’il fasse énormément froid, de toute façon, il ne faisait jamais chaud là-bas. La température maximale dépassait rarement les dix degrés, il était rare d’avoir plus et si c’était le cas, il était facile de parler de canicule. Bref, il faisait froid, très froid car c’était le matin en plus tout ça. C’était un dimanche comme un autre. Il devait être environ neuf heures du matin. La population de la Bulgarie se réveillait doucement. C’était le week-end après tout, adieu les réveils programmés avant sept heures du matin, bonjour les grasses matinées. Qui n’appréciait pas d’être en week-end. Très peu de personnes, des personnes insomniaques peut-être ou encore des individus très névrosés. Au choix.

Dans la grande et célèbre école de sorcellerie nommée Durmstrang, les élèves aussi s’éveillaient doucement. Les très courageux se dépêchaient pour s’habiller et quittaient leurs draps chauds pour aller déjeuner. D’autres moins courageux restaient dans la grande salle et demandaient aux elfes de maisons d’apporter à manger tout en jouant aux échecs version sorciers. Et puis il y en avait d’autres encore qui dormaient tout simplement parce qu’ils étaient fatigués et que leurs lits étaient extrêmement douillets. Il aurait fallu être un peu dérangé pour ne pas apprécier le lit confortable, les oreillers moelleux et les couvertures douces et chaudes. C’était comme être dans un cocon impénétrable où rien n’aurait pu nous arriver.

C’était le cas de Victoria Van Perterburg, jeune femme en dernière année à Durmstrang qui dormait paisiblement profitant de sa grasse matinée. Elle détestait se lever tôt et si cela ne tenait qu’à elle, elle se serait bien pointée en cours après dix heures le temps de bien dormir. D’ailleurs, il fallait du sommeil pour qu’elle ait un teint parfait le matin. Vous croyez quoi ? Qu’elle n’avait besoin d’aucun effort pour ressembler à une poupée de porcelaine ? Bon d’accord, c’était en partie vraie. Mais il fallait quand même un peu de soin pour qu’elle paraisse si parfaite. Bien sûr, elle avait cette… faculté pourrait-on dire, de se réveiller le matin sans avoir les cheveux en bataille ou sans avoir de la salive sur le menton ou la peau plein de boutons d’acnés. Elle était vraiment belle mais il y avait toujours des petites touches à rajouter pour qu’elle atteigne le niveau de perfection qu’elle aimait tant.

Mais bon, Igor Karkaroff ne semblait pas comprendre (comme tous les autres directeurs) que se lever à sept heures du matin était quelque chose de péjoratif pour sa beauté et sa bonne humeur par la même occasion. Néanmoins Victoria savait qu’elle aurait beau faire du chantage, dire qu’elle est la fille d’un ministre, faire ses yeux doux et son petit sourire charmant ou même pleurer, rien n’y changerait. C’est pour cela que la blonde profiter un maximum de son samedi et son dimanche pour faire la grasse matinée et dormir le nombre d’heures nécessaire.

Pourtant, ce matin, vers neuf heures, un bruit de gloussements réveilla la blonde. La plupart du temps, il fallait éviter de la réveiller car elle pouvait se mettre de très mauvaise humeur. Mais à première vue, les filles de son dortoir s’en fichaient puisque c’était elles, les responsables de ses gloussements. Des gloussements très désagréables qui eurent, en une minute à peine, le temps de mettre ses nerfs à vifs. La première chose qui lui vint en tête fut l’idée qu’elle devait se trouver dans un poulailler au lieu d’être dans sa chambre. Mais après réflexions, elle se souvint que ses camarades de chambre avaient l’habitude de glousser comme des poules et qu’elle était donc par conséquent toujours dans son dortoir. Finalement, le poulailler n’était peut-être pas une si mauvaise idée que cela.

La jeune femme finit par se lever et jeta un regard noir à toutes ses camarades qui l’ignorèrent. La blonde plus qu’énervait par ce comportement avisa une des étudiantes qui se dirigeaient vers la salle de bain. Aussi rapide, qu’un félin, la jeune femme se leva, ses cheveux tombant en cascade dans son dos s’en paraître emmêlés, et elle lui coupa la route. Elle s’enferma dans la salle de bain et décida de monopoliser la salle d’eau le plus longtemps histoire de montrer qu’il ne fallait pas la chercher parce qu’elle détestait qu’on se hisse face à son autorité, surtout le matin lorsqu’elle se réveillait tôt.

Bref, la blonde passa une bonne heure dans la salle de bain le temps de prendre une douche chaude qui dura très longtemps puis le temps d’appliquer ses produits de beauté, de se maquiller parfaitement et de se coiffer tout aussi bien. D’habitude, elle ne mettait bien évidement pas autant de temps mais il ne fallait pas la chercher. Quand, elle ressortit, elle enfila une robe moulante en soie imitation peau de léopard argenté. Ses cheveux bouclés étaient attachés en queue de cheval sur le côté et elle était maquillée dans une gamme de bleue. Elle enfila rapidement une paire de botte en fourrure blanche puis une veste assortie auxdites bottes et sortit du dortoir tout en se faisait fusiller du regard par ses camarades. Qui retournèrent à leur discussions animés en regardant un exemplaire de sorcier hebdo.

Tout en sortant, elle entendit une exclamation plus forte que les autres :

« - Je préfère nettement Ron Weasley moi… »

[Fin du Flash Back, retour dans la taverne]

Ce souvenir frappa la jeune femme dès que le jeune roux en face d’elle se présenta :

- Je m'appelle Ron...Ron Weasley

Il lui tendit la main et la jeune femme sourit en la serrant.

« - Et moi je suis Victoria Van Perterburg.

La blonde resourit au roux alors qu’elle l’observait de son regard bleu azur. Était-il possible qu’il soit une star, un mannequin, un chanteur ou quelqu’un qui aurait pu se trouver dans ce magazine ce stupide ? La jeune femme hésitait. Bien que le souvenir le prouve, elle trouvait que pour une star il n’avait pas l’air très à l’aise. Et puis, il y avait quelques femmes dans la taverne et elles n’allaient pas l’air de le connaître. Parce que s’il avait été connu il y aurait eu des fans hystériques, un garde du corps et peut-être pleins d’articles de presse. Non, il devait y avoir deux Ron Weasley.

Pourtant la blonde resta. Parce que soyons clair, elle s’était excusée mais elle n’était pas non plus du genre à entamer la conversation avec n’importe qui. Elle avait bien mieux à faire que ça. Mais ce Ron Weasley l’intriguait, il semblait avoir quelque chose de spécial et croyait le, Victoria savait sentir les choses spéciales, elle était spéciale. C’est pour ça que l’étudiante relança la conversation.

« - Je parie que vous n’êtes pas d’ici, vous n’avez pas l’accent d’ici quand vous parlez anglais. Je parie aussi que vous avez dû m’en vouloir et me trouver extrêmement arrogante et vous avez raison je le suis, je ne considère pas l’arrogance comme un défaut mais plus comme une qualité, il faut savoir se distinguer. Et je parie que ce genre de chose vous arrive souvent et que cela vous agace fortement mais moi je trouve cela amusant et pas dans un sens péjoratif, cela vous donne un air amical. Est-ce que je me suis trompée sur quelque chose ? J’ai toujours été très forte pour deviner.

La blonde lui adressa un sourire agréable tout en vidant après grande réflexion son verre de Whisky et en rappelant la serveuse qu’elle avait humilier plus tôt pour qu’elle lui rapporte un autre verre tout en la regardant d’un air supérieur. Un bon après-midi s’annonçait.

Spoiler:

» [-16] Gabrielle, gentille ? Non... Quoique... [Fe]
» Un gars... une fille [PV]

Je ne suis pas une gentille fille [Fe]

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