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| J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) | |
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Mar 24 Nov - 13:09 | |
| Lorsqu'il s'arrêta net de m'embrasser, je compris que j'aurais dû me taire. Me forçant à le regarder avec un air sérieux, je savais que je venais de toucher un point sensible. Alors que tout se déroulait à merveille je ne pus m'empêcher de tout gâché. J'attendais sa réponse, qu'il me fasse sortir de chez lui après réflexion où quelque chose dans ce genre. J'appréhendais ce qu'il allait me dire, je dus me résigner à le regarder et à attendre la sentence.
Mais il changea immédiatement de comportement, en commençant par caresser mes cheveux pour ensuite frotter son nez au miens avec douceur. Mais à quoi jouait-il ? "Je crois que... j'ai trouvé quelque chose de plus précieux en fin de compte...", avais-je bien entendu. Cette phrase résonnait dans ma tête plusieurs fois, le temps que je réalise le sens de sa phrase. J'étais comme pétrifié, je n'osais plus bouger un seul membre, réaction étrange de ma part, ce que je ne compris absolument pas. Drago Malefoy venait à l'instant de me dire que son argent n'était pas aussi précieux que ... moi ? C'est très difficile à réaliser lorsqu'on connait le comportement de Drago.
Je finis par sortir de ma léthargie lorsque Drago recommença à m'embrasser. Pourquoi n'avait-il pas laisser apparaître au grand jour, son vrai visage ? Il était vraiment irrésistible, il me fait fondre littéralement.
Lorsque l'ancien Serpentard remarqua que j'étais en train de me redresser, je pus lire sur son visage son inquiétude, qu'il ne devait pas avoir, loin de là. Il ne me répondit pas immédiatement, mais lorsqu'il attrapa ma main, je compris que le moment allait arriver, je ne pouvais plus faire marche arrière.
J'essayais de faire le vide dans ma tête et oublier ce qui allait arriver, nous finîmes par arriver dans sa chambre, un lit immense se trouvait en face de moi, il sera plus confortable que son canapé. Des images commencèrent à défiler dans ma tête, repensant à ce qui venait de se passer, nous avions fini par succomber à nos désirs et allait franchir un pas important, très important pour moi. Un retournement de situation telle que celui là doit figurer dans les anales, tout à l'heure, j'étais prête, mais maintenant, en réalisant ce qu'il allait vraiment se passer, je compris que j'étais anxieuse.
Cette fois-ci, la partie allait commencer, lorsque Drago me demanda si j'étais sûr, je ne pus répondre immédiatement, mon cerveau me dictait de partir à toute vitesse, mais mon coeur lui, me disait le contraire, cédant à mes envies. Timidement je levais la tête vers mon amant, je ne pouvais pas lui faire ça, lui qui avait été si adorable avec moi, lui que je désirais tant. Pourquoi est-ce que je réagis ainsi. J'étais pourtant consciente de ce qui allait arriver.
Je pris une profonde inspiration et recula d'un pas. Je compris que j'appréhendais au maximum ce moment, mais ce n'était que le stress, rien d'autre. J'enlevais mon haut pour me retrouver en soutien-gorge, je n'avais toujours pas ouvert les yeux, peur de sa réaction, je me sentis si gênée et avait très peur, que je voulais immédiatement me cacher. Je ne pus le regarder en face, c'était la première fois de ma vie, que je me dévoilais ainsi, je me rapprochais lentement vers lui, mon coeur s'emballa, lorsqu'il tourna son visage vers moi, je plaquai mes lèvres sur les siennes. Ses mains s'emparèrent de mes joues, je crus qu'il allait me repousser. A mon plus grand soulagement, ce n'était pas le cas. Il me rendit mon baiser avec passion, je me mis à trembler, mais pas de froid. Mon cerveau me dictait la panique, mais mes lèvres, elles, se recollèrent contre celle de Drago.
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Mar 24 Nov - 14:52 | |
| Pour seule réponse - qui étant amplement suffisante puisqu'elle voulait tout dire - , Ginny se recula pour enlever elle-même son haut. Drago resta un instant bouche bée, faisant courir son regard gourmand sur le corps dévoilé de la demoiselle. Chaque centimètre carré de sa peau visible lui faisait envie et ceux qu'il ne voyait pas encore l'obsédaient encore plus. L'air gêné de sa compagne la rendait incroyablement mignonne. Se pourrait-il qu'il s'agisse de sa première fois ? Pourquoi pas. Cette perspective le rendait heureux. Il voulait la posséder entièrement. Quand elle se colla de nouveau à lui pour l'embrasser avec passion, il l'enlaça et couvrit son dos de caresses. Sa peau avait la douceur de la soie. La rencontre avec son torse nu était des plus agréables. Puis ses mains quittèrent son dos pour glisser jusque sur ses hanches et longer sa taille pour défaire sa ceinture. Ses baisers brûlants descendirent dans son cou, parcoururent sa clavicule gauche pour tomber sur sa poitrine à la frontière du tissu. Une fois le jeune homme agenouillé, ils survolèrent son ventre pour s'attarder autour de son nombril. Ginny avait une main tremblante dans ses cheveux. Pendant ce temps, ses mains faisaient tomber le pantalon de la demoiselle sur ses pieds pour l'en débarrasser. Après une très légère morsure sur sa cuisse gauche, il se releva et s'approcha jusqu'à ce qu'elle soit obligée de reculer pour tomber assise sur le lit. Armé d'une assurance d'origine inconnue, Drago lui sourit pour la mettre en confiance. Elle ne risquait rien, du moins rien d'autres que d'apprécier la suite. Il défit la ceinture de son propre pantalon et l'abandonna sur le sol également. Tout ce temps, il ne l'avait pas quitté des yeux. Son petit être impressionné et soudainement timide était trop délectable. Le jeune Malefoy grimpa à son tour sur le lit et roula avec elle sur la couette dans une étreinte musclée, comme s'il voulait la faire entrer en lui. Une main emmêlée dans ses cheveux roux qui sentaient si bon et une autre sur sa chute de rein, pressant son bassin contre lui, il couvrait ses lèvres et son cou de baisers bouillants. Il ne s'était jamais senti aussi vivant et heureux de l'être de toute sa vie.
La nuit se poursuivit dans un mélange de caresses, de sueur et de gémissements. Même la Lune qui regardait curieusement par la fenêtre fut amenée à détourner les yeux.
[ZZZzzzzZzzZZzzZzZzzzz...]
Le lendemain matin, Drago revint à lui plus tardivement que d'habitude. D'ordinaire, il se serait immédiatement extirpé du lit pour aller prendre sa douche mais aujourd'hui, il ne pouvait pas. En effet, une petite tête rousse dormait encore paisiblement sur son pectoral droit qu'elle avait pris pour oreiller. En se remémorant la soirée, le jeune Malefoy eut un sourire de satisfaction. Il n'en avait jamais passé de meilleure de sa vie. Cependant, il fut pris d'une angoisse : et si Ginny ne se souvenait de rien ? Et si elle se réveillait maintenant, nue dans ses bras, et qu'elle s'imaginait qu'il avait profité d'elle ? Il en aurait le coeur brisé. Parce que, oui, il s'était découvert un coeur la veille. Anxieux, il déposa un petit baiser dans les cheveux de la jeune femme. Il la sentit remuer. "Seigneur, si vous m'aimez un peu, je vous en supplie : faîtes qu'elle se souvienne de tout." pria mentalement le blondinet. Sa véritable requête était qu'elle veuille bien rester avec lui mais il savait qu'il ne fallait pas trop pousser sa chance...
_ Bonjour, souffla-t-il d'une voix amoureuse.
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Mar 24 Nov - 16:36 | |
| Le moment fatidique allait bientôt arriver et je ne pouvais plus faire marche arrière. J'étais anxieuse mais également exciter de connaître la suite. Je ne savais plus quoi penser, ni quoi faire, je me laissais donc guidé par mon amant. Lorsqu'il commença à défaire ma ceinture, j'avais fermé les yeux, pour pouvoir profiter pleinement de la situation et pour ne pas paniquer. Doucement, je sentis mon pantalon tomber à mes pieds, cette fois-ci plus rien ne pouvait me cacher. Je sentis ma température augmenter encore. Ses baisers ne me laissèrent pas indifférentes, dans le cou, ma clavicule et pour terminer sur ma poitrine, chacun de ses baisers me firent frémirent de plaisir, à chaque fois, c'était comme une décharge électrique.
Ce fut au tour de Drago d'enlever son pantalon, nous étions désormais tous les deux dans une situation plus que gênante, lentement je reculais vers le lit sur lequel je fini par m'allongé, Drago s'empressa de venir me rejoindre. Se retrouvant au-dessus de moi, sans pour autant nous empêché de continuer à nous embrasser. J'étais paniqué, mais j'avais confiance en lui et je savais que cet instant allait être le meilleur de toute ma vie. Un frisson parcourra tout mon corps quand Drago posa sa main sur ma hanche, je n'avais plus de jean, seulement mes sous-vêtements et sentir le contact de sa main sur ma peau était une sensation nouvelle et pas désagréable. Délicatement il s'attaquait aux derniers remparts qui nous empêchais de profiter pleinement de nos envies, de nos désirs et laisser apparaître notre amour si soudain ...
[ ]
La lumière du jour me réveilla. Je gardai les yeux fermées, je ne voulais pas que ce magnifique rêve prenne fin, j'avais été tellement heureuse que je ne voulais pas qu'il se termine. Mais heureusement cela n'était pas un rêve, mais bien la réalité, je le compris lorsqu'un mal de crâne désagréable venait de refaire surface. Mais autre chose me fit sortir de mes pensées, des lèvres si douces venaient de toucher mon crâne. Lorsque j'ouvris les yeux, j'eus l'excellente surprise de voir Drago à mes côtés, il était encore plus magnifique que la veille, j'avais si peur qu'il regrette ce qu'il s'était passé, qu'il prenne conscience des répercutions que cela allait avoir. Je m'étais moi-même surprise cette nuit là, mais je ne regrettais en rien ce qu'il s'était passé.
Je levais ma tête pour me retrouver en face de celui avec qui j'avais partagé ma nuit, celui qui m'avait apporté tant de bonheur. Lorsqu'il s'adressa à moi, j'eus l'impression d'entendre la plus belle voix que je n'avais jamais entendu, je l'observais également, toute souriante, heureuse, à mon tour je le saluais ... Je rapprochais mon visage du siens pour pouvoir capturer ses lèvres qui m'avaient fait tant rêver cette nuit. Notre baiser était le même, avec toujours autant de passion, de désir et de tendresse. Je voulais rester pour toujours dans ses bras, dans ce lit. Nous étions si bien tous les deux, mais il fallait revenir à la triste réalité. " - C'était formidable " Je n'avais pas réussi à dire autre chose, je ne voulais pas rompre ce moment de bonheur, mais il fallait aborder un sujet très important, notre avenir. Que cela signifiait ? Une aventure d'un soir ? Ou une vraie relation ? Je ne voulais pas me cacher je voulais dévoiler mon amour au grand jour, mais c'était sans compter sur nos familles, sur nos amis et cette guerre. Les bonnes choses ont toujours une fin ... malheureusement ... " - Drago ... " Je me relevais, m'appuyant contre le cadre du lit, tout en prenant soin de garder le drap pour me cacher, n'oublions pas je suis très pudique comme fille xD, c'était un sujet très important et il ne fallait pas le négliger. J'espère de tout mon coeur qu'il ne désire pas que cela se termine, j'étais quelqu'un d'autre avec lui, j'étais heureuse, je ne pensais plus à rien d'autre qu'à lui et moi et je ne voulais pas que cela se termine.
A son tour, il se redressa pour se retrouver à la même hauteur que moi, je me rapprochais de lui et enfuit mon visage dans son cou, j'avais besoin de sentir sa peau sur la mienne, sentir ses pulsations. Je voulais être prête à entendre la vérité. Je posais ma main sur sa poitrine, plus exactement sur son coeur. Le mieux battait à un rythme fou, il ne se rend peut-être pas compte de l'effet qu'il peut avoir sur moi. Je crois bien, que je suis en train de tomber amoureuse ...
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Mer 25 Nov - 0:02 | |
| Drago fut vraiment soulagé par la réaction positive de Ginny. Ni elle ne partit en courant, ni elle ne le frappa, ni elle ne l'insulta. Apparemment, elle se souvenait très bien d'avoir consenti à leurs... activités de la veille. Lorsqu'elle releva la tête pour déposer un baiser sur ses lèvres, il fut tout de même très troublé. Peut-être qu'au fond de lui, il n'était pas encore tout à fait persuadé que ce qui était arrivé était bel et bien arrivé. La vie ne lui avait encore jamais fait un aussi cadeau. Mais à la lumière du matin, il lui était impossible de croire encore au rêve et il devait s'habituer à la réalité de la chose. Ça restait un peu étrange. Il portait toujours le nom généralement haï de Draco Malefoy mais sa vie avait changé du tout au tout... En fait, il s'y plaisait maintenant.
" - C'était formidable " lui dit Ginny avec une pointe de timidité.
Drago rougit et passa une main dans ses cheveux pour déposer un petit baiser sur sa tempe. Elle l'avait trouvé à la hauteur, tant mieux. Il faut dire aussi qu'elle avait été une vraie muse pour lui, très inspiratrice. Leurs coeurs avaient battus au même rythme et la combler avait été aussi facile que de respirer.
" - Drago ... "
Aïe. Elle devait vouloir parler de l'avenir. Le problème c'est qu'il n'arrivait pas à savoir si elle en voulait un. Comprenons-le bien, il ne voulait pas lui demander de rester avec lui si elle voulait lui demander de l'oublier. Même s'il ne ferait que dire la vérité, il ne tenait pas à s'infliger une énième humiliation. Pas après avoir vécu un moment aussi intense, doux et heureux à la fois. Ginny se redressa pour s'adosser au cadre du lit en échappant à son étreinte amoureuse et il fit de même en abandonna ses bras sur la couette devant lui. La mâchoire contractée dans l'attente de son jugement, il baissa la tête. Son regard tomba sur son torse qui, à la lumière du jour, lui faisait un peu honte. Malgré sa musculature tout à fait honorable, il avait la peau d'une pâleur cadavérique. Assorti à ses cheveux blonds presque blancs, on aurait dit un spectre. Seuls ses yeux océan venaient égayer un peu le tableau. Le temps égraina ses secondes sans que Ginny reprenne la parole. Est-ce que c'était à lui de le faire ? Las de cette torture pire d'un sortilège Doloris, il s'éclaircit la gorge et commença, fixant obstinément ses mains qu'il avait jointes devant lui.
_ Écoute... Si tu veux prendre l'ivresse de la veille comme alibi, je veux bien faire semblant d'y croire.
Et c'était vrai. A force de répétition, il finirait par se faire rentrer dans le crâne une vision détournée de la réalité : qu'elle était presque inconsciente de ses actes et qu'il l'avait forcée. Après tout, c'était bien le genre du Drago Malefoy que tout le monde connaissait. Bon, puisqu'il lui avait laissé une porte de sortie, il pouvait bien lui dire ce qu'il ressentait à présent. Elle choisirait quoi faire ensuite.
_ En ce qui me concerne... Je n'ai jamais... été à ce point heureux de vivre. On peut même dire que je n'ai jamais réellement aimé être moi avant hier soir. Tu as voulu être mon amie alors que tu détestais tout de moi. Grâce à toi, je sais qu'il a quelque chose d'aimable en moi.
Drago passa une main dans ses propres cheveux en se mordant la lèvre inférieure.
_ C'est juste que... maintenant que je l'ai découvert... j'ai peur de l'oublier si tu t'en vas. Bien sur, je n'espère pas une seule seconde qu'un ange comme toi puisse vouloir rester avec un être méprisable comme moi. Mais s'il te plaît, lorsque tu sera reparti dans ton joli monde, n'oublie pas ce que tu as découvert. S'il y a dans le monde quelqu'un sur Terre qui sait que je peux être... humain, je ne serai peut-être pas complètement perdu.
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Mer 25 Nov - 0:57 | |
| Ce n'était pas évident à aborder comme sujet, mais il le fallait. Je voulais être prête à entendre la vérité, cela ne servait à rien d'espérer et de me faire des films qui n'auront sans doute jamais lieux. J'étais prête à souffrir, j'étais prête à l'entendre dire que les mangemorts étaient plus que tout pour lui et qu'il ne trahirait jamais sa famille même après notre merveilleuse nuit. Je fis mon possible pour essayer de me calmer et pour ne pas hurler.
Après avoir dit son nom, j'avais eu un moment d'hésitation, je ne savais pas par quoi commencer, tout était mélangé dans ma tête et je devais faire le tri, rapidement.
C'est finalement lui qui prit la parole, je le fixais droit dans les yeux, prête à attendre tout ce qu'il avait à me dire.
Me servir de l'alcool comme alibi, mais qu'est-ce qu'il entend par là ???
Je n'avais pas eu le courage de répondre à ça, je préférais me lever du lit en essayant de faire attention que le drap ne tombe pas par terre, cette fois, le soleil éclairait toute la chambre et je ne tenais pas à ce qu'il me voit une seconde fois, hier j'avais réussi à franchir le cap, mais il ne faut pas tenter le diable. Me prenait-il pour ce genre de fille qui n'était intéressé que par une histoire d'un soir. Malheureusement pour lui ce n'est pas mon cas, c'était sans doute c'était ce dont il avait envie, il m'avait menti depuis le début. Je l'entendais me parler, mais mon esprit était focalisé sur ce qu'il venait de me dire, je voulais partir ...
Mais il attrapa ma main et me força à l'écouter. Je n'avais pas la tête à me défendre, j'avais l'impression d'avoir reçu une flèche en plein coeur, je voulais tellement que quelque chose de sérieux commence entre nous, mais j'avais eu raison, il ne pouvait pas changer sa vie d'avant. Je ne peux pas lui en vouloir, ce n'est pas évident de changer subitement de mode de vie et d'oublier tous ceux à quoi on pense ... Je venais de me rendre compte que ma vulnérabilité avait pris le dessus.
" Grâce à toi, je sais qu'il a quelque chose d'aimable en moi " Je pense que je m'étais emporté un peu trop vite, je n'osais pas ouvrir la bouche, je voulais le laisser terminer et entendre ce qu'il avait à me dire. Je ne pensais pas qu'il allait commencer ainsi et j'avais compris de travers.
Oh mon dieu !!! "calme toi Ginny, calme toi* Je devais me ressaisir si je ne voulais pas lui sauter dessus, ce qu'il venait de me dire était ... je ne trouve même pas de mot exact pour exprimer ce que je ressens à cet instant. Je sentis mon coeur qui battait de plus en plus fort, s'en était limite douloureux, comme s'il voulait sortir de ma poitrine.
Et puis mince, au placard la bonne conduite, sans hésitation, je lui sautais au cou, ce qui nous fit perdre l'équilibre, je me retrouvais allongé sur lui. Je voulais encore l'entendre dire cette phrase qui venait de faire chavirer mon coeur. Sans perdre un instant, je me mis à l'embrasser avec tout l'amour que j'avais pour lui, il faut qu'il arrête de me faire ça, mon coeur finira par me lâcher à force de battre aussi vite.
" - Tu penses vraiment que je veux partir et oublier cette soirée, malheureusement pour toi, tu vas devoir me supporter un long moment, car je ne te laisserais pas de si tôt, je ne pourrais plus jamais m'éloigner de toi ... "
Je ne pourrais pas vivre loin de lui, j'étais si bien dans ses bras, je n'avais jamais ressenti cela auparavant, et je n'avais pas envie que cela se termine. Je pris appuie sur mes bras pour me redresser et me retrouver au-dessus de lui, le forçant à me regarder droit dans les yeux.
J'allais cracher le morceau, mais il ne fallait pas, je ne devais pas lui dévoiler ce que je ressens pour lui, pas tout de suite ... Sans dire un mot, ni faire un geste, je l'admirais. Pour moi il était tout simplement parfait ...
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Mer 25 Nov - 3:35 | |
| Quand Ginny lui sauta au cou, Drago fut soulagé. Il avait bien cru qu'elle allait s'envoler pour toujours. Ca aurait été dramatique. Qui sait ce qu'il aurait fait en réaction à cet abandon ? Surement rien de bien raisonnable... Il tira la couette pour mettre Ginny dessous avec lui et ainsi lui éviter de prendre froid. Puis il entreprit de lui caresser le dos et le bas des reins pendant qu'elle lui donnait un long baiser amoureux.
" - Tu penses vraiment que je veux partir et oublier cette soirée, malheureusement pour toi, tu vas devoir me supporter un long moment, car je ne te laisserais pas de si tôt, je ne pourrais plus jamais m'éloigner de toi ... "
Cette réponse fit battre son coeur à cent à l'heure. Quelle belle promesse ! "Jamais" ? C'était long jamais. Assez long pour avoir le temps de changer d'avis cent fois. Mais bon... Il fallait jouir du moment présent ! C'était ça l'important. Drago les fit rouler pour qu'ils échangent leurs places et il se retrouva au dessus d'elle. Fou de joie, il butina ses lèvres, son cou, sa clavicule et descendit encore sur sa poitrine. Le plaisir qu'il avait ressenti la veille était intact et il était prêt, là tout de suite, à remettre le couvert. Tout son corps le suppliait d'agir.
Avant de céder à la tentation, il eut la regrettable idée de s'avancer sur un terrain dangereux. Tout en l'embrassant chaudement dans le cou, il murmura :
_ Mais comment va-t-on faire ? Je suppose que tu vas vouloir que je quitte les...
Le blondinet ne parvint pas à prononcer le nom "Mangemort". Pas dans un moment de pareille félicité. Enfin, Ginny n'avait pas besoin qu'il se fasse pour comprendre.
_ Je ne vais pas pouvoir. Il ordonnerait ma mort....
Nul besoin de préciser non plus qui désignait ce "Il". Oui, le souci était de taille.
Dernière édition par Drago Malefoy le Mer 25 Nov - 12:52, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Mer 25 Nov - 11:59 | |
| Je n'avais pas réalisé, qu'en lui sautant au cou, le drap était tombé, mais instinctivement, Drago tira la couette pour la mettre sur moi. Maintenant j'étais caché à l'abris des regards indiscret, comme si Drago avait entendu mes pensées ...
Mais quel macho, sans attendre, il me fit rouler de façon à se retrouver au-dessus de moi, je ne vais pas me plaindre de la situation, mais cela me faisait rire. Drago recommença à parcourir mon corps de baiser, lorsqu'il embrassa ma tempe, je ressentis un frisson, mais différent que d'habitude, je me mis à rigoler, ses chatouilles étaient agréables mais douloureuses en même temps. Et sensible comme je le suis, le moindre contact avec une partie, susceptible d'être sensible me fait partir au quart de tour. Drago descendis de ma tempe, à mon cou, pour terminer sur ma poitrine, j'adore sentir ses lèvres sur mon cou, ce qui déclencha un gémissement de plaisir.
Nos regards finirent pas se croiser et je compris ce dont il avait envie, pour l'inciter à continuer je m'amusais à lui mordre la lèvre inférieure et faire glisser mes mains dans le bas de son dos. Mais il était hésitant, comme si son esprit était ailleurs, je stoppais donc mes gestes et plongea mes yeux dans les siens, essayant de deviner à quoi il pensait.
La question tant redouté venait d'être posé, les mangemorts ... J'avais presque oublié ce qu'il était vraiment, mais il était complètement différent, il ne mérite vraiment pas de retourner avec eux. Il est adorable, loyale, attentionné et juste. Il ne doit pas retourner avec eux, surtout que s'ils venaient à apprendre notre secret, ils s'en prendraient à-lui. J'aimerais tellement qu'ils quittent ses monstres et qu'il me rejoigne dans l'Ordre, mais cela est impossible. "Il ordonnerait ma mort", cette phrase me fit le même effet qu'un électrochoc. Il ne devait pas être puni pour ça, il n'avait pas le droit ...
" - Il est hors de question que tu mettes ta vie en danger ... par ma faute. Nous allons trouver une solution, mais mieux vaut rien dire pour l'instant ... s'il t'arrivait malheur ..."
Je ne pouvais pas continuer ma phrase, l'imaginer subir la colère du seigneur des ténèbres à cause de moi, m'était insupportable. Comment allons-nous faire ? Nous cacher ? Devoir mentir ... Mais si c'est le prix à payer pour être ensemble et bien nous n'avons pas d'autre solution.
Je déposais un nouveau baiser, sur sa joue, je ne pouvais m'empêcher à cette scène, le Lord qui ...
Et si quelqu'un venait à l'apprendre ? Rogue avec son don d'occlumencie ou autre ... Cette situation est vraiment suicidaire, mais je suis prête à courir le risque ...
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Mer 25 Nov - 13:13 | |
| Les caresses et les baisers de Ginny avaient tout pour le pousser à la faute. Mais lorsqu'il parla des Mangemorts, elle se figea et redevint sérieuse pour lui répondre :
" - Il est hors de question que tu mettes ta vie en danger ... par ma faute. Nous allons trouver une solution, mais mieux vaut rien dire pour l'instant ... s'il t'arrivait malheur ..."
Quelque chose l'ennuyait dans cette déclaration. Il était bien sûr émerveillé de voir qu'elle voulait bien tenter une relation avec lui malgré les risques que cela comportait et c'était tout ce qu'il désirait le plus sincèrement au monde mais... est-ce qu'il pouvait vraiment accepter que celle qui pouvait sauver son âme soit en danger à cause de l'amour qu'il éprouvait pour elle ? Ne serait-ce pas agir comme l'ancien Drago Malefoy que d'accepter de lui laisser prendre ce risque énorme par simple égoïsme, pour le simple plaisir de moments volés avec elle ? Le jeune homme était déboussolé.
Drago se serra contre lui doucement, une main dans son dos et une autre sur sa cuisse, pour ramener l'une de ses jambes sur les siennes. Histoire d'être bien clair, il lui souffla :
_ Tu crois que ça marchera ? Je veux dire... Quand tu ne sera pas avec moi, je serais toujours le Malefoy haïssable. Je devrais obéir au Dark Lord et faire ce qu'il me dit... comme me battre contre les Aurors et l'Ordre du Phoenix, tuer... des gens...
Nouveau baiser sur la tempe.
_ Est-ce que tu pourrais vraiment supporter de savoir que j'ai un rapport avec les personnes qui tuent tes amis ? Est-ce que tu pourrais supporter de ne pas savoir si c'est moi qui l'ai fait ou non ?
Et en disant ça, il pensait bien sûr aux décès de plusieurs membres de la famille Weasley... Il déglutit et reprit d'une voix plus basse :
_ Moi je ne supporterai pas de te rendre malheureuse. Je ne peux pas faire ça à quelqu'un qui m'a rendu la vie. Même si tout mon être désire rester ici avec toi pour l'éternité... Je n'ose même pas imaginer ce que je ferais si un jour, las de mes activités, tu décidais de me laisser...
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Mer 25 Nov - 14:27 | |
| Je n'avais pas vu ça sous cet angle, c'était comme de prendre une claque en pleine figure. Pendant un instant je m'étais imaginé la scène. Drago en train de combattre des Aurors et des membre de l'Ordre, mes amis morts de ses propres mains. Je me secouais rapidement la tête pour faire partir toutes ses visions. Il était prêt à encore tuer des personnes uniquement pour servir son maître à la noix. Je sentais la colère monter en moi, il n'avait pas intérêt à s'attaquer à mes proches, j'ai déjà perdu trop de monde, c'est hors que question qu'il pense à ça, mais je m'étais emporté encore une fois trop vite, il n'avait pas d'autre choix que d'obéir. J'essayais de lui trouver des excuses, mais je ne pourrais pas à chaque fois. Il avait raison, vivre dans le secret et dans le mensonge sera encore plus douloureux que dévoiler notre relation au grand jour.
" - Tu n'es donc pas prêt à quitter les mangemorts, dans ce cas que proposes-tu d'autre ? De mettre un terme à tout ça ? "
Cette phrase m'avait déchiré le coeur, mais il fallait voir la réalité en face, ce moment de bonheur allait devoir se terminer, nous n'arriverons jamais à vivre heureux ainsi. A moins d'un miracle, mais je ne vois pas lequel. Si seulement cela pouvait être facile et sans problème.
Cette idée parcourais mon esprit, mais c'était impossible. Je repensais à Bryan, un collègue à Poudlard, s'était un ancien mangemort qui les avaient quittés et aujourd'hui il mène une vie heureuse en tant que professeur de défense contre les forces du mal. Mais pour Drago ce n'était pas pareil, sa famille, ses amis et tout son entourage étaient des mangemorts, se couper du monde uniquement pour vivre avec moi, c'était une réaction trop égoiste de ma part, je ne pouvais lui faire subir ça. Que faire alors ? Tout arrêter avant que cela soit trop difficile.
" tuer des gens ", cette phrase résonna dans ma tête, je pensais à mes parents ... Que devaient-ils penser de moi, ils auraient surement honte de moi, honte que je sois tombé dans les bras de l'ennemi. Des milliers de questions auxquelles je ne trouverais jamais de réponse.
Lorsque Drago m'embrassa la tempe, je n'avais rien ressenti, aucun frisson, aucun plaisir, j'étais toujours focalisé sur cette image, mes amis morts ... par la faute de Malefoy et des siens. J'étais perdu, inquiète et vulnérable. Il n'y a pas d'autre solution que de tout arrêter, je ne vois pas d'autre alternative.
" - Drago "
Je le fixais droit dans les yeux, ce que j'allais dire aller me faire souffrir plus que jamais, mais nous n'avons pas d'autre solution que celle-ci, il est prêt à tuer pour obéir à son maître. Je ne pouvais supporté de le laisser faire ça, si c'est ce qu'il désire, libre à-lui, mais ce sera sans moi.
" - Tu es décidé à rester avec eux et à tuer ... mes amis, c'est quelque chose que je ne pourrais jamais accepter, ça me fait mal de dire ça, mais je ne vois pas d'autre solution ... Je ne peux pas te demander de quitter ta famille, tes proches, ta vie pour moi, car je ne pourrais jamais quitter l'Ordre, je me suis fait une promesse ... venger la mort de ma famille ... je n'ai pas envie de me battre contre toi et je ne pourrais jamais revenir sur ce que je m'étais promis, alors je pense qu'il faut arrêter ..."
J'avais l'impression qu'on m'arrachait le coeur à vif. Je souffrais le martyr, mais le laisser faire cela est encore pire que ce que je suis en train de vivre. J'avais réussi à me contrôler et ne pas perdre la raison. Je sentis une larme coulée le long de ma joue, je m'empressais de l'essuyer, je ne voulais pas qu'il me vois comme une pleurnicharde
*C'est pour notre bien, c'est pour notre bien* J'essayais de résonner ainsi. Je ne voulais pas le laisser partir, comment ferais-je sans lui ? J'avais déjà perdu ma famille, je ne voulais pas perdre l'homme que j'aime ... mais la vie n'est jamais évidente et je suis en train de faire les frais.
Je sortis du lit en vitesse, je ne pouvais plus contenir mes larmes, j'avais essayé, mais c'était trop difficile à canaliser, je n'arrivais pas à me contrôler, tous mes membres tremblaient, je pris une chemise à-lui qui se trouvait par terre et m'empressais de l'enfiler, je voulais lui dire ce que j'avais sur le coeur. Mais ne serait-ce pas puéril de ma part ?
Je me dirigeais vers la porte, mais je me stoppais net, je ne pouvais pas partir ainsi. Il fallait que je lui dise.
" - Je n'arrive pas à croire que tu es encore prêt à tuer des innocents, tu peux rester avec eux si tu veux, je m'en fiche, mais ta vie se résume t-elle seulement à ça ? J'avais cru qu'il y avait du bon en toi, que tu avais un coeur, AVOUE LE, TU N'ATTENDS QUE ÇA DE ME TUER ! "
Ma phrase n'avait plus aucun sens, elle ne correspondait absolument pas au contexte actuel, mais lorsqu'il m'avait dit qu'il allait tuer, ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Il sait très bien que je souffre et n'accepte pas la mort de mon père, ma mère, Fred et George, mais cela ne l'empêche pas de me rappeler ça. Je ne le comprenais plus...
" - Imagine qu'un jour nous sommes forcés de nous retrouver face à face, tu seras capable de me tuer, uniquement pour respecter tes obligations? "
Ce n'était pas très intelligent de ma part de lui dire ça, mais je venais de comprendre où je voulais en venir. Je voulais l'entendre dire que sa famille n'était rien à côté de moi, qu'il voulait finir ses jours avec moi, loin de cette guerre, loin des conflits ...
Tous s'embrouillaient dans mon esprit, je ne savais plus où donner de la tête, qu'est-ce qui était important, sur quoi nous étions en train de nous battre ...
Je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer, cela me faisait mal, très mal |
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Mer 25 Nov - 18:11 | |
| " - Tu n'es donc pas prêt à quitter les mangemorts, dans ce cas que proposes-tu d'autre ? De mettre un terme à tout ça ? "
N'était-ce pas les premiers grondements d'un orage terrible à l'horizon de sa vie ? Voilà donc la raison pour laquelle cette dernière avait été si miséricordieuse avec Drago ces douze dernières heures. C'était pour mieux le briser. Le jeune écouta Ginny sans broncher.
" - Drago... Tu es décidé à rester avec eux et à tuer ... mes amis, c'est quelque chose que je ne pourrais jamais accepter, ça me fait mal de dire ça, mais je ne vois pas d'autre solution ... Je ne peux pas te demander de quitter ta famille, tes proches, ta vie pour moi, car je ne pourrais jamais quitter l'Ordre, je me suis fait une promesse ... venger la mort de ma famille ... je n'ai pas envie de me battre contre toi et je ne pourrais jamais revenir sur ce que je m'étais promis, alors je pense qu'il faut arrêter ..."
Sa princesse rousse sortit du lit et revêtit l'une de ses chemises pour rejoindre la porte de la chambre. Elle pleurait à chaudes larmes et son soupirant n'avait jamais rien vu de plus triste.
" - Je n'arrive pas à croire que tu es encore prêt à tuer des innocents, tu peux rester avec eux si tu veux, je m'en fiche, mais ta vie se résume t-elle seulement à ça ? J'avais cru qu'il y avait du bon en toi, que tu avais un coeur, AVOUE LE, TU N'ATTENDS QUE ÇA DE ME TUER ! " hurla-t-elle presque hystérique.
Ginny avait perdu la raison. Après ce qu'il s'était passé entre eux la veille, il était impossible qu'elle croit sincèrement à ce dont elle l'accusait. Le blondinet aurait voulu la poursuivre dans l'appartement en faisant son plaidoyer. Pourtant, il ne fit que se redresser pour s'asseoir dans le lit, fixant la couette devant lui comme si la solution à tout ça était écrite dessus. Sa conscience, qui avait tout de même finit par se ranger de son coté, lui murmurait de ne rien dire ; loin de lui, la demoiselle serait plus en sécurité que s'ils sortaient ensemble. Il avait beau ne pas vouloir la laisser partir, il le fallait. S'il l'aimait vraiment, il le fallait... Enfin, c'était avant qu'elle ne s'écria de nouveau dans sa folie :
" - Imagine qu'un jour nous sommes forcés de nous retrouver face à face, tu seras capable de me tuer, uniquement pour respecter tes obligations? "
Là, Drago n'avait plus d'autres choix que d'intervenir. Il attrapa son caleçon qui gisait sur le parquet, le passa sous la couette et sortit du lit avec précipitation. A son tour, il se mit à crier :
_ Bon sang, Ginny ! Tu ne penses quand même pas ce que tu dis ?!
Des larmes de colère et de désespoir mêlés lui montaient également aux yeux.
_ Je ne te ferai jamais de mal ! Tu es la seule lumière de ma vie, tu crois que je soufflerai sur la bougie pour l'éteindre ?
Il progressa vers elle. De toutes façons, ses vêtements étaient à l'intérieur de la chambre alors elle ne pourrait se sauver nulle part sans.
_ Les Mangemorts sont... les seules personnes qui ont bien voulu de moi alors j'ai fait tant d'efforts pour leur plaire. Je veux juste appartenir à un groupe. Je veux que l'on m'aime ! Je veux que l'on ait du respect pour moi ! Je veux qu'en apprenant les gens n'aient même pas l'idée d'essayer de me faire du mal.
De rage, il balança son poings dans l'armoire massive à portée et se cassa quelques phalanges. D'ordinaire, il aurait hurlé à la mort pour s'en plaindre mais là il ne sentit presque rien. Parce que ce n'était rien. Rien en comparaison à ce que Ginny était en train de lui faire. Elle l'avait fait l'aimer et à présent, elle le laissait s'étouffer à tout cet amour qu'il ne savait pas gérer parce que c'était inédit pour lui. Son coeur était atrophié depuis tellement longtemps qu'il n'y avait pas assez de place pour ranger tout cet amour, entre l'admiration aveugle de son père et la dévotion forcée au Seigneur des Ténèbres.
_ Je fais un piètre Mangemort en vérité, souffla-t-il comme si cela constituait pour lui une sorte de soulagement. Je ne suis ni puissant comme mon père, ni impitoyable comme ma tante Bella... Et m'apercevoir de mes faiblesses me rend vraiment heureux tu sais. Je ne veux pas être comme eux. Mais ce sont les seules qui me regardent. Ce sont les seules personnes qui s'intéressent à moi. Je ne suis pas stupide, je sais bien qu'ils ne m'aiment pas comme ta famille t'aime toi, inconditionnellement. Non, moi, il faut que je fasse ce qu'il me demande. Il faut que je les suive. Il faut que je sois l'être qu'ils essayent de modeler jour après jour en moi. Ils ne m'aiment pas, mais ils me regardent.
Drago enfouit brièvement son visage dans ses mains.
_ Je sais bien que c'est à cause de l'éducation qu'ils m'ont donné dès mon plus jeune âge que je suis ce que je suis aujourd'hui. Si j'avais grandi dans une famille comme la tienne, avec des parents aimants sans condition et une fratrie, je serai quelqu'un de bien à l'heure qu'il est. Je serai comme toi. Mais l'histoire n'a pas été écrite comme ça. Il se peut même que la raison de ma venue au venue soit que mon père ait voulu un successeur pour ses activités de Mangemorts. Peut-être qu'il ne voulait pas un fils, pas juste un assistant. C'est ce dont je le soupçonne en secret. Quoi qu'il en soit, ils ont bien réussi leur coup... Je suis piégé dans la vie qu'ils ont dessiné pour moi. Le destin met un ange sur mon chemin et je ne peux même pas lui tendre la main. J'ai peur de la salir si je le fais. Pourtant, j'ai vraiment envie d'aller dans son Paradis à elle parce que tout y à l'air tellement beau et paisible... C'est ce genre de vie que j'aurais voulu.
La douleur de ses phalanges cassées commença seulement à se faire sentir et il serra sa main meurtrie contre sa poitrine. Il avait l'air plus misérable que jamais lorsqu'il souffla :
_ Je suis stupide... J'ai cru que je pourrais voler avec cet ange mais j'ai oublié que moi je n'ai pas d'ailes. Et maintenant que je suis tombé amoureux de lui, il va me laisser dans mon Enfer et retourner dans son Paradis...
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Mer 25 Nov - 21:04 | |
| Drago se leva à son tour du lit, cette fois-ci, ça allait chauffer, vu la fureur dans ses yeux, j'allais passer un sale quart d'heure, mais je l'avais bien cherché. Il n'avait pas à m'énerver avec ce sujet. A mon tour je l'écoutais, je voulais entendre les âneries qu'il allait encore me sortir cette fois. Lorsqu'il se mit à hurler contre moi, je me reculais jusqu'à toucher la porte, il commençait à me faire peur, le voir ainsi était inquiétant, c'est la première fois qu'il haussa la voix. Après l'avoir écouté, je dus faire le trie dans ma tête pour essayer de comprendre chaque phrase qu'il venait de me dire. Je pus voir clairement ses yeux devenir brillant et remplit de larmes.
" - De la façon dont tu me l'as dit, oui je le pense, pour toi tuer quelqu'un est simple comme dire bonjour. Savoir que tu penses ainsi me faire souffrir, tu ne peux même pas l'imaginé comment "
J'étais coincé, je ne pouvais aller nulle part, Drago me faisait face me dominant de toute sa taille, je n'avais pas d'autre choix que de l'écouter, le voir défendre ses ignobles mangemorts me faisait mal au coeur, il était aveuglé par l'amour et le respect et ne voyait en aucun cas qu'il se fichait de lui, pour eux il était une pièce de plus au puzzle.
Cette fois-ci, Drago me faisait vraiment peur, coller à la porte je n'osais pas bouger un membre, le voir frapper dans l'armoire me fit sursauter, mon coeur venait faire un bon incroyable. Serait-il vraiment capable de lever la main sur moi, à l'instant il venait de me dire que jamais il ne pourra me faire du mal, cette situation devenait vraiment inquiétante, je sentis mes jambes trembler de peur.
Drago venait de s'être calmé, pouvais-je lui adresser la parole sans crainte de me prendre un poing dans la figure, je devais faire quelque chose pour lui, il était en train de souffrir et cela ne pouvait pas continuer. Je m'avançais lentement vers lui, mais en faisant attention de laisser un espace entre nous deux au cas où si une nouvelle crise venait à lui reprendre.
"- Les mangemorts aimer quelqu'un ? Te rends-tu compte de ce que tu es en train de dire Drago ? Ils sont machiavéliques, égoistes, vils et dangereux. Il serait capable de détruire leur propre famille uniquement pour servir le seigneur des ténèbres qui les utilisent comme de vulgaires pions "
Allait-il recommencer à hurler ? J'attendis une réaction de sa part, mais il se tenait la main avec laquelle il avait frappé l'armoire, il avait dû se casser des phalanges avec la force avec laquelle il avait frappé. J'en profitais pour continuer mon monologue en espérant qu'il allait comprendre ce que j'essayais de lui dire.
" - Cet avenir de mangemort n'est pas pour toi, tu mérites beaucoup mieux, tu es une personne possédant une bonté incroyable, tu as le droit de connaître le bonheur, l'amour, l'amitié et la joie de vivre. Cette vie n'est pas pour toi "
Je m'avançais vers lui et pris sa main blessée dans les miennes, je fis attention à ne pas lui faire mal, mais mes mains étaient froides comme la glace suite à ma crise de panique de tout à l'heure. Je n'osais pas le regarder en face, du moins pas tout de suite, je repris ma conversation.
" - Drago, pas plus tard qu'hier, tu disais que depuis ton enfance tu avais été destiné à devenir ce que tu es aujourd'hui. Si ma mémoire est exacte, tu as même dit que tu étais coincé dans une spirale infernale. Je vois très bien que cette vie est douloureuse pour toi. Tu as besoin de quelqu'un qui t'aime et qui te donne tout l'amour que tu n'as jamais eu. Je veux être cette personne, je veux rester à tes côtés, t'aimer et te combler Drago, mais si tu désires rester la marionnette de Voldemort cela me sera impossible. Je ne te demande pas de choisir entre le bien et le mal, je veux que tu choisis ce que TOI tu veux "
Cette fois-ci je levais ma tête vers lui et l'observa, je l'obligeais à me regarder, cette fois-ci j'allais à mon tour dévoiler ce que j'avais sur le coeur, mes véritables sentiments et ce que j'avais envie de faire ...
" - Tu n'es pas stupide loin de là, tu as seulement souffert, tu n'imagines même pas comment ils ont réussi à te détruire. Tu as toujours eu des ailes Drago, seulement les mangemorts tiraient les ficelles et t'empêchaient de les utiliser. A toi de décider maintenant si tu veux apprendre à voler et l'ange dont tu es tombée amoureux restera à tes côtés jusqu'à la fin des temps, si tu le désires "
Délicatement je lui caressa la joue comme le fera une mère à son enfant pour le rassurer.
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Jeu 26 Nov - 3:28 | |
| Drago s'en voulait beaucoup parce qu'en criant il avait fait peur à Ginny et c'était la dernière chose qu'il voulait. "Pour toi tuer quelqu'un est simple comme dire bonjour" c'est ce qu'elle avait dit. Si seulement elle savait à quel point elle se trompait. Le jeune homme avait été tellement effrayé qu'il en avait vomi son déjeuner les premières fois et qu'il avait du ensuite supporter les moqueries de ses collègues. Non, tuer n'était pas facile pour lui et il savait que ça ne le serait jamais. Quand son ange reprit un peu constance et se mit à démonter les Mangemorts, Drago trouva que le portrait qu'elle avait peint était assez fidèle. Ils étaient "machiavéliques, égoistes, vils et dangereux". Et en même temps, ils étaient bien plus que ça... Pour avoir fréquenté avec son père les réunions des plus hautes instances, le blondinet avait rencontré les êtres les plus malfaisants qui soit. Ils n'avaient plus une once d'humanité en eux. Ils iraient jusqu'à poignarder leur allié dans le dos tellement ils étaient devenus fous...
" - Cet avenir de mangemort n'est pas pour toi, tu mérites beaucoup mieux, tu es une personne possédant une bonté incroyable, tu as le droit de connaître le bonheur, l'amour, l'amitié et la joie de vivre. Cette vie n'est pas pour toi "
Drago était une nouvelle fois émerveillé. Comment pouvait-elle voir toutes ces choses positives en lui ? Sa jolie princesse s'avança et prit sa main blessée entre les siennes avec mille précautions.
- "Tu as besoin de quelqu'un qui t'aime et qui te donne tout l'amour que tu n'as jamais eu. Je veux être cette personne, je veux rester à tes côtés, t'aimer et te combler Drago"
En entendant ses mots, le jeune homme ne put retenir ses larmes. Il ferma les yeux et les laissa rouler le long de ses joues blêmes. Il y avait quelqu'un sur Terre quelqu'un qui était prêt à l'aimer. A l'aimer pour ce qu'il était, sans lui demander de jouer à être quelqu'un d'autre, et surtout pas quelqu'un qui tuait pour servir une cause obscure et perdue. Car oui, elle était perdue ; l'obscurité n'existe que parce que la lumière existe. Si la lumière disparaît, l'obscurité disparaît aussi. Ainsi toujours l'un trouvera l'autre devant sa route, jusqu'à ce que le monde parte en poussière d'étoiles.
- "Je ne te demande pas de choisir entre le bien et le mal, je veux que tu choisis ce que TOI tu veux."
A tous les coups, la rouquine trouvait les mots justes pour l'atteindre. Ils le transpercaient comme la lame d'une épée. Cette douleur était douce et salvatrice. Drago ne pouvait pas choisir entre le Bien et le Mal. En revanche, i pouvait choisir entre rester auprès de Ginny et rester avec les Mangemorts, puisque les deux étaient incompatibles. Ca ne lui demandait aucun effort. La demoiselle qui lui faisait face l'obligea à la regarder dans les yeux et les dernières paroles qu'elle prononça lui révélèrent à quel point elle avait bien compris qui il était : pas le bourreau mais la victime. Elle lui assura, la voix tremblante d'émotions, qu'il avait tojours eu des ailes et que c'était son entourage qui l'empêchait de les déployer pour prendre son envol. Oui vraiment, c'était incroyable de trouver quelqu'un qui était prêt à le soutenir de la sorte, c'était incroyable qu'il s'agisse de Ginny Weasley à qui il n'avait pas fait de quartiers lorsqu'ils étaient encore à Poudlard. Elle semblait avoir tout oublié, envoûtée par l'homme derrière le masque de Drago Malefoy, comme si elle avait trouvé un trésor des plus précieux.
Bouleversé par la gentillesse de ses propos, le jeune homme l'attira dans ses bras et la serra très fort contre lui, la joue collée contre ses cheveux de feu.
_ Je ne connais pas la personne que toi tu vois en moi mais elle semble t'être tellement plaisante que je veux la devenir. Je veux être quelqu'un que tu pourrais aimer. Oh Ginny... Je voudrais tellement vivre dans ton monde avec toi.
Drago l'étreignit encore un peu plus fort, comme s'il avait peur de la perdre. Il resta un long moment silencieux à la bercer doucement dans ses bras et finit par murmurer :
_ Si je... Si j'arrêtais d'être un Mangemort... ma famille me renierait. En admettant que le Seigneur des Ténèbres n'ordonne pas ma mort pour trahison, je serai sans argent, sans situation et sans toit. Je crois que je pourrais le supporter si je t'ai toi. Après tout, ni mes monticules de Gallions d'Or à Gringott, ni ma vie de dilettant, ni le Manoir Malefoy n'ont pu m'apporter le bonheur. Seule toi tu as réussi ce miracle. Oui, si tu es avec moi, je pourrais y faire ça.
Drago la relâcha pour la fixer de ses grands yeux océan et caresser sa joue de sa main valide.
_ Mais toi mon ange. Que dira-tu à Potter et sa copine qui sait tout [Il n'avait pas dit "sans-de-bourbe" il y avait du progrès !] ? Que diras-tu à ton frère ? Je crois que je leur ai infligé toutes les humiliations que j'ai pu imaginé. Ils ne croiront jamais que je peux être différent. Si tu n'avais pas surpris ma conversation sincère avec le barman hier soir, y aurais-tu cru ? Ne vont-ils pas croire que tu les as trahi ? Je ne veux pas qu'en essayant d'enjoliver ma misérable vie tu assombrisses la tienne...
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Jeu 26 Nov - 12:56 | |
| Je venais de toucher un point sensible. Lorsque je vis des larmes couler sur sa joue, je me sentais mal, sale et honteuse ... J'avais réussi à le faire pleurer et je n'étais pas fière de moi.
Nous étions en face d'un gouffre, que faire, sauter ou l'éviter ? J'ai envie d'essayer de sauter pour voir ce que je trouverais au fond, en aucun cas je ne voudrais passer à côté, qui ne tente rien n'a rien. C'est exactement ce que nous étions en train de traverser en ce moment. Ma métaphore ne correspond pas très bien à notre situation, mais nous sommes en face d'un quiproquo et nous devons trouver quelque chose pour le contourner.
Voir Drago ainsi me faisait peine, il souffrait depuis des années, mais personne n'avait pris la peine de l'aider où même de l'écouter. Je savais que tout ce qu'il était en train de me dire où m'avait dit, lui faisait le plus grand bien. Garder tous ses malheurs et tous ses secrets sont les pires des tortures. Se refermer sur soi-même aboutit généralement à la dépréssion de la personne en question.
Je ne veux pas que Drago continue à souffrir ainsi, il a besoin d'aide, besoin de quelqu'un et je me ferais un réel plaisir d'être cette personne. Reste à savoir s'il acceptera de prendre la main que je lui tends.
Mon amant me prit dans ses bras et me serras fort contre lui, à mon tour je passais mes bras dans son dos que je commençais à caresser pour essayer de le rassurer, il se considérait comme un monstre, comme une personne sans coeur, mais il n'est pas comme ça, il a seulement été éduqué ainsi, je n'ose même pas imaginer ce que ses parents ont pus lui faire, je dirais plutôt jusqu'où son père était prêt à aller pour qu'il leurs obéisse comme un petit chien. Il l'a fait souffrir, l'avais détruit, comment peut-il prétendre être son père alors qu'il le considère comme un moins que rien uniquement parce qu'il n'est pas le mangemort qu'il aurait désiré. C'est scandaleux que des personnes comme lui existe toujours, je ne sais pas comment il arrive à vivre et à se regarder dans un miroir, à sa place j'aurais honte.
Je n'osais pas parler et me contenta de l'écouter me raconter ses peines les plus profondes, il avait besoin d'évacuer tout ça, de partager ses souvenirs douloureux. Il voulait vivre dans mon monde comme le mien ... mais il ne s'imagine même pas dans quel monde je peux vivre. Ma vie avait été détruite le jour où mes parents et mes frères nous ont quittés. La tristesse, la peine, la souffrance et la solitude, voilà à quoi ma vie se résume aujourd'hui. Il pense que tout est beau et rose, si seulement il savait ...
Aucun ne voulait se séparer de l'autre, Drago ne voulait pas me laisser partir, c'était pareil pour moi, discrètement, je fis glisser ma main dans sa nuque que je me mis à caresser, je voulais qu'il soit rassurer, il ne risquait rien avec moi, je ne souhaite qu'une seule chose l'aider ...
Il était prêt à tout abandonner, pour moi ... L'entendre dire ça me rendait heureuse, mais je n'arrivais pas à en profiter pleinement. A cause de moi il allait devoir abandonner tout ce qu'il chérissait le plus, il en souffrirait et je ne veux pas être en être la cause, mais s'il restait avec eux il allait souffrir mais s'il les oublie, il souffrira aussi ... Ne venais-je pas de lui donner une mauvaise idée ...
J'enfouis mon visage dans son cou et pu sentir ses pulsations, je voulais me cacher, me faire toute petite, je ne savais pas si j'avais fait le bon choix en l'obligeant à quitter les mangemorts. La phrase qu'il venait de me dire m'aida à sortir de mes pensées, il fallait que j'intervienne.
" - L'argent ne fait pas le bonheur et je peux te l'assurer, regarde nous. Nous étions pauvres, mais cela ne nous à jamais empêcher d'être heureux. Et concernant ta famille, c'est certainement ce qui risque d'arriver, mais jamais ta mère ne pourrait t'en vouloir, si je me souviens bien, elle t'aime et avait fait tout son possible pour te combler, seulement il y avait ton père. Je ne peux pas accuser ta mère, car elle a réussi, peut être sans le vouloir, à faire de toi une personne de bien, sachant aimer et ayant un peu d'humanité. "
Je voulais essayer de le rassurer du mieux que je pouvais et je sais pertinemment que sa mère est importante pour lui. J'admirais Narcissa, en quelque sorte, pour ça. Elle avait réussi à donner de l'amour à Drago, mais était sans cesse étouffer par Lucius.
Drago me repoussa de son étreinte, avais-je dis quelque chose qu'il ne fallait pas ? Je n'allais pas tarder à le savoir. Il m'observa avec ses grands yeux océan qui brillaient à cause de tout à l'heure et caressa ma joue de sa main valide. Il aborda un sujet auquel je n'avais pas encore songé, ma vie. Comment réagirais Ron, Harry et Hermione en apprenant que j'entretiens une relation avec Drago. Il venait de mettre le doigt sur un sujet délicat. Sa dernière phrase me fit frémir "Je ne veux pas qu'en essayant d'enjoliver ma misérable vie tu assombrisses la tienne...". Et lorsqu'il m'appela "mon ange", je croyais que mon coeur allait sortir de ma poitrine, j'adore le son de sa voix. C'était la première fois que je l'entendais m'appeler autrement que par mon nom.
" - Ne t'inquiète pas pour moi ... "
Je venais de lui mentir, car moi aussi j'avais peur de cette situation. Que pouvait-je dire d'autre, je ne voulais pas l'inquiéter, je ne savais pas comment j'allais réussir à assemblé les deux parties de moi. La Ginny, membre de l'Ordre du Phénix et la Ginny de Drago Malefoy. Je pensais à tout leur cacher, de toute façon en ce moment c'est tendu, donc personne ne me demandera des informations ou autre, je préfère attendre la fin de cette guerre, si elle se termine un jour, car je voulais aider mes amis dans ce combat, je devais venger ma famille, mais je m'inquiétais de la marche à suivre, si Drago à son tour, me demander de quitter l'Ordre ...
" - Avant cette nuit, ma vie n'était en aucun cas joyeuse et paisible, la perte des membres de ma famille l'avait rendu sombre et triste. Je voulais continuer à vivre uniquement pour les venger, pour me battre dans cette guerre et faire mon possible pour qu'elle se termine, mais tu es arrivé et tout a changé, te savoir à mes côtés me rend heureuse. Tu ne peux imaginer l'impact que tu peux avoir sur moi, sans toi, ma vie redeviendra comme avant, triste et douloureuse, je ne veux pas souffrir à nouveau, ne me quitte pas ... toi aussi ... "
J'avais réussi à ne verser aucune larme, mais je venais de lui dire ce que j'avais de plus profond au fond de moi, mes pensées les plus sincères et ce que je ressentais vraiment.
Drago et moi étions exactement pareil, c'est peut-être cela qui nous a permis de nous rapprocher. Je savais que notre futur relation allait nous aider dans les deux sens, grâce à lui j'allais reprendre goût à la vie et dans son cas, il allait pouvoir commencer une nouvelle vie. Sans nous rendre compte nous nous complétons, ce que je trouve vraiment magnifique.
En réalité il était mon âme soeur depuis le début, mais je n'avais jamais pu m'en rendre compte, j'avais été aveuglé par son statut de mangemorts et pareil pour lui, il n'aurait jamais pu me connaître, enfin si, mais uniquement en traître. C'était comme si notre rencontre avait été prédite, comme si le destin voulait que nous nous croisions dans ce bar. Le hasard fait bien les choses ... Finalement je suis heureuse de mettre souler ce soir-là.
" - Je crois bien que le destin voulait nous réunir depuis le début ... "
Je voulais encore l'entendre dire qu'il m'aimait, je voulais entendre sa douce voix qui arrivait à me rendait heureuse et qui me rassurait. Avec lui je savais que nous allions vivre quelque chose d'incroyable, semer d'embuche, mais c'est ce qui la rendrait encore plus passionnante.
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Jeu 26 Nov - 21:20 | |
| Drago se sentit très étrange en écoutant ce que Ginny avait à lui révéler au sujet de sa vie. Ainsi depuis la mort de sa famille, elle avait viré à l'Enfer. Penser qu'il aurait peut-être pu empêcher ça le rendait malade de culpabilité. Si seulement elle savait qu'il s'était trouvé dans la pièce en même temps que ses collègues échafaudaient le plan de cette tuerie et qu'il avait préféré tourner les talons plutôt que d'assister aux préparatifs... Peut-être qu'un jour il lui dirait. Dans très très longtemps, quand leur existence serait liées par d'épaisses chaînes et qu'il leur sera impossible de se défaire l'un de l'autre. Juste pour s'assurer de ne pas la perdre après cette funeste révélation. Ginny lui demanda de ne pas la quitter et cela le fit sourire. La quitter ? Comment pourrait-il le faire ? Se serait comme s'arracher soi-même le coeur sans anesthésie. Il n'imaginait pas de plus grande douleur. C'est un peu le problème avec les grandes joies. Trouver son âme-soeur avait quelque chose d'effrayant parce que c'était un peu comme trouver la seule chose au monde qui comptait et qu'il ne fallait pas perdre. Ne valait-il mieux pas mieux rester dans l'ignorance de son identité et vivre sans craindre de voir quelqu'un nous l'arracher ? Sans doute.
Ginny était prête à faire tellement de sacrifice pour rester avec lui. Le jeune homme n'était pas prêt de s'habituer à toute sa générosité. D'ordinaire, c'était lui qui faisait des efforts pour que les gens restent avec lui. Sauf que comme ces "gens" désignaient les Mangemorts ou en tous cas les personnes peu fréquentables et que du coup, les efforts étaient toujours relatifs à de sombres desseins. La dernière des Weasley ne lui demandait ni d'humilier, ni de tuer. En fait, elle lui demandait seulement des choses qu'il aurait du savoir faire naturellement. Il allait devoir inverser la vapeur parce que son éducation tyrannique avait renversé les valeurs. Il lui était naturel d'être plein de colère et il lui faudrait produire des efforts considérables pour devenir aussi bons que Ginny. Il avait peur d'échouer mais la perspective d'être digne d'elle un jour lui donna le plus grand des courages.
Drago caressa encore la joue de Ginny avant de se pencher vers elle pour déposer un petit baiser sur ses lèvres. Son regard océan était gorgé d'amour pour elle :
_ Où voudrais-tu que j'aille ? lui demanda-t-il en souriant à demi avant de poser sa main meurtrie au niveau du coeur de la demoiselle et d'ajouter : Tu es la seule personne au monde qui soit prête à m'apporter ce que je cherche depuis si longtemps : de l'amour. C'est trop tard maintenant ; je suis fou de toi.
Il fit un pas en avant, comme un prédateur approchant gracilement de sa proie. Quand Ginny fut adossée à la porte de la chambre, il lui donna un baiser brûlant et glissa ses lèvres dans son cou pour y laisser un suçon, marque ultime de possessivité. Il caressa sa cuisse en remontant un peu la chemise qu'elle avait passé en sortant du lit sans cesser de l'embrasser. Il soignerait sa main à l'aide d'un sortilège basique plus tard. Pour le moment, il avait envie de tout autre chose... Attirant sa princesse rousse contre lui, il ferma machinalement la porte de sa chambre et l'entraîna de nouveau vers le lit qu'ils n'auraient jamais du quitter.
FIN - Spoiler:
de l'acte 1
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Jeu 26 Nov - 23:04 | |
| ACTE II Cela faisait maintenant deux semaines que Drago et moi avions passé cette nuit formidable. Nous étions toujours ensemble, nous avions trouvé un compromis pour pouvoir vivre notre amour, mais cacher. Le principal reste que nous puissions rester ensemble.
Pour l'instant tout c'était plutôt bien passer, personne n'avait découvert notre petit secret, d'un côté je trouve que cela permet de pimenter un peu notre vie, ce n'est pas une relation comme tout le monde et c'est ce qui la rend particulière et intéressante ...
Je n'avais pas eu l'occasion de revoir Drago depuis la dernière fois, avec mon emploi de professeur je n'ai aucune minute à-moi et la semaine je reste à Poudlard. Je ne rentre que le weekend, j'avais l'intention de faire une surprise à Drago d'aller le voir le weekend dernier, mais l'Ordre nous avait confié une mission, je n'avais pas eu d'autre choix que d'accepter. Heureusement Drago avait été compréhensif, à mon plus grand soulagement. Mais cette situation restait compliqué. Je voulais être avec lui, dans ses bras, mais cela nous étaient impossible.
Dans la semaine, j'avais reçu un hibou de la part de Drago, heureusement personne n'avait réussis à l'intercepter. Dans ce message était inscrit un rendez-vous tous les deux. Mon coeur fit un bon quand je vis le message, il ne m'en voulait pas et désirait toujours me revoir. Mais autre chose m'inquiétait, c'était notre premier rendez-vous officiel et je voulais qu'il soit parfait, je commençais donc à chercher quelle tenue j'allais mettre. Je voulais être jolie.
J'étais toute excitée à l'idée de passer cette soirée, la semaine avait été longue, très longue, je n'attendais que ça, que cette fameuse soirée arrive. Mais Drago viendrait-il ? Peut-être allait-il avoir un empêchement de dernière minute ... Non, je dois arrêter d'être négative et penser à cette soirée qui promet d'être merveilleuse.
J'étais stupide, je ne faisais que sourire bêtement, même lors de mon cours, le capitaine de l'équipe des Serdaigle m'avait demandé ce qu'il m'arrivait, je ne pouvais plus m'arrêter de sourire. J'ai même dus passer à l'interrogatoire de Mlle HermioneGranger, heureusement j'avais réussi à lui mentir, je n'étais pas fière de moi, mais je ne pouvais pas lui en parler maintenant. C'était ma meilleure amie, mais elle reste son ennemi et je n'ai pas le droit de leur faire ça à tous les deux. C'est un mal pour un bien, quand tout ça sera terminé, je leur dirais la vérité. Mais pas maintenant, tout ce passe bien et je ne veux pas que cela se termine.
Le jour J était arrivé, je n'arrivais plus à tenir en place, durant le chemin du retour vers le terrier j'essayais d'élaborer un plan pour me cacher de mes colocataires, s'ils me voient sortir de la maison bien habillé et maquiller cela les alertera, comment je vais faire ?
J'avais trouvé une idée, espérons seulement qu'elle fonctionnera. Avant de rentrer à la maison, je m'étais arrêté à Près-au-Lard. Mon contact était pile à l'heure. Je lui avais demandé de me sauver la vie, ce qu'il avait fait avec brio, je l'avais supplié pour m'avoir des places pour le match de Quidditch de ce soir, lorsqu'il me tendit les places, je lui sautais au coup. Mon statut de professeur de vol, entraineur et arbitre de Quidditch me permettais d'avoir des relations dans ce milieu de ce sport.
Je me dépêchais de rentrer à la maison, Hermione était au fourneaux, Ron et Harry discutaient entre eux. Lorsque je leur montrais les places, Ron sauta de joie, j'avais préparé mon coup, espérons seulement qu'ils mordront à l'hameçon. Je leur avais dit que je devais aller à un match avec des amis, mais ces derniers avaient annulé, car ils étaient malades, je leur offris donc les places etils partirent se dépêcher se préparer, VICRTOIRE. Maintenant ne reste plus qu'Hermione.
Une fois les garçons partis je commençais à surveiller l'heure, Drago m'avait donné rendez-vous à 20 heures dans le centre-ville de Londres, devant le bar dans lequel nous nous étions retrouvés l'autre soir. Il était 19 heures, il ne me restait plus qu'une heure pour me préparer et pour essayer de trouver quelque chose pour éviter Hermione.
Lors du repas, je sentis qu'Hermione n'était pas en très bonne forme, je lui demandais ce qu'il n'allait pas, elle me confia qu'elle avait surement attrapé la grippe qui rôde dans les couloir de Poudlard, elle ne termina pas son repas et partis immédiatement se coucher. J'avais un peu honte de la laisser seule, mais lorsque je montais à l'étage pour voir comment elle allait, contre toute attente elle dormait paisiblement. Sans perdre un instant, je partis m'habiller. J'avais décidé de porter une robe de couleur crème, il faisait légèrement froid, donc j'enfilais des collants noir. Et pour terminer, j'avais détaché mes longs cheveux roux et portait des talons.
- Spoiler:
Une fois prête, discrètement je me dirigeais vers la porte d'entrée, une fois dehors je sautillais comme une folle dans mon jardin, j'avais réussi comme une professionnelle. Je m'empressais de transplaner. Une fois arrivé j'avais réussi à atterrir dans un endroit sans circulation, que m'arrive-t-il, ce soir ? J'ai une chance incroyable.
Mince j'étais en retard, je me dépêchais de me diriger vers notre lieu de rendez-vous, mais Drago n'était pas encore là, que se passait-il ? De nombreuses questions résonnèrent dans ma tête, il a eu un empêchement où il m'a posé un lapin ? Non, non, non, ce n'est pas possible, jamais il ne m'aurait fait ça, il aurait trouvé un moyen de me contacter, il n'aurait jamais osé me laisser tomber comme une idiote ... Je commençais à paniquer, je faisait les 100 pas en attendant qu'il fasse son arriver. M'en voulait-il de mon retard ? Les moldus qui passaient devant moi me dévisageaient se demandant ce qu'il devait m'arriver.
*Drago, tu ne peux pas m'avoir fait ça !!!*
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Ven 27 Nov - 3:03 | |
| BANDE-SON - Spoiler:
Drago était si heureux qu'il avait envie de chanter. C'était aujourd'hui ! Il avait fixé un rendez-vos à Ginny ce soir. Il allait enfin pouvoir soutenir son regard, caresser sa joue, embrasser ses lèvres et l'étreindre entre ses bras. Le jeune homme n'avait rêvé que de ça pendant ces deux dernières semaines. Deux semaines sans voir la seule personne qui met un peu de chaleur dans votre vie... Une torture n'est-ce pas ? Pendant ces 14 longs jours, Drago avait cru qu'il aurait amplement le temps de redevenir l'être ignoble qu'il était avant la rencontre de son ange. Mais non. Les secondes d'humanité qu'il avait passé avec Ginny semblaient avoir marqué sa vie à l'encre indélébile. Il avait passé ces deux semaines à jouer au chat et à la souris avec les Mangemorts. Il voulait pouvoir se dire qu'il n'avait tué personne en attendant de la revoir. Et il y était arrivé. Ses lèvres n'avaient prononcé aucun sortilège impardonnable depuis leur nuit d'amour. Mettant sans dessus-dessous la garde-robe de son petit appartement londonien, Drago parvint tout de même à un résultat satisfaisant du point de vue vestimentaire. Bon, c'était dans les tons de gris mais il n'avait pas bien le choix : c'était gris, bleu foncé ou noir. - Spoiler:
En réalité, peut-être qu'il se réjouissait pour rien. Il n'avait reçu aucune réponse à son hibou. En fait, son message n'était peut-être jamais arrivé à destination. Chassant cette perspective pessimiste de son esprit, il enfila son manteau en tweed gris et sortit. Satanés moldus ! Ils avaient inventé des trains qui roulaient sous terre pour aller plus vite d'un point à un autre mais le blondinet n'avait pas encore compris comment cela fonctionnait. Et puis, il faut dire aussi qu'aller sous terre ne l'enchantait pas spécialement. Il partit donc très à l'avance pour se rendre au lieu du rendez- vous à l'heure. En traversant une rue, Drago repéra un fleuriste qui vantait la qualité de ses roses hollandaises. Une jeune femme émerveillée s'en faisant offrir pour son fiancé. Tiens, l'idée n'était pas mauvaise... Le jeune homme décida de patienter derrière eux. Quand son tour vint, il hésita longuement entre prendre un énorme bouquet d'une trentaine de roses ou alors une seule, grosse et rouge. Étant donné qu'ils allaient au restaurant, une rose serait plus pratique à transporter. Il demanda donc au vendeur de lui emballer une belle épineuse dans un papier transparent et il poursuivit sa route. Arrivant devant le pub où ils s'étaient rencontrés, le jeune homme découvrit qu'il était le premier sur les lieux. Soulagé d'être encore en avance malgré son arrêt galant, il se résolut à attendre patiemment sa dulcinée. Malheureusement, le temps égrainait ses minutes et toujours pas de Ginny à l'horizon. L'horaire était dépassé ; elle ne viendrait plus... Le coeur de Drago avait commencé à partir en morceaux quand deux jeunes de son âge environ passèrent à sa hauteur en discutant : _ T'as vu la rouquine comme elle était bien ? _ Un peu que j'l'ai vu ! _ Je n'sais pas pour qui elle est là mais il faut être con quand même pour la faire attendre. Rouquine ? Drago s'avança jusqu'au bout de la rue et jeta un oeil dans celle qui venait à la perpendiculaire. Le pub en question faisait un angle et Ginny attendait sur l'autre façade. Malin, ça ! Fou de joie, Drago pressa le pas vers elle. Elle se retourna et il eut le plaisir de voir son visage s'illuminer. Tout de go, le jeune homme glissa une main dans son cou et lui écrasa un long baiser sur les lèvres. _ Bonjour mon ange, lui souffla-t-il en la relâchant. On pouvait s'attendre longtemps comme ça. Moi je faisais le pied de grue de l'autre coté.Il lui sourit et l'embrassa encore, de manière un peu plus osée peut-être. Il avait l'impression joyeuse d'être comme tous les couples du monde... _ Je suis si heureux de te voir... Tu m'as manqué comme l'air ! Est-ce que ça va ?Puis, lui tendant la rose d'un petit air gêné : _ Oh, j'allais oublier...Tiens, c'est pour toi.
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Ven 27 Nov - 11:51 | |
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Ven 27 Nov - 15:06 | |
| La rose faisait visiblement plaisir à Ginny. Il avait bien fait.
" - Dans ta lettre, tu ne m'as pas précisé dans quel restaurant tu désirais aller "
_ Non, c'est une surprise, lui répondit-il d'un air malicieux.
Ils s'étaient à peine mis en route que la belle rousse glissa sa main dans la sienne. Il fut si surpris qu'il faillit s'arrêter pour contempler avec un émerveillement difficilement dissimulable leurs doigts entrelacés. Son rythme cardiaque s'accéléra et ses joues rosirent un peu. Le sentiment que ce genre d'étreinte lui procurait ne ressemblait à nul autre. Il se sentait fier et éperdument heureux à la fois.
" - Alors mon coeur, comment se sont passé ces deux dernières semaines ? "
"Mon coeur" ? ... Se pouvait-il qu'un plus grand bonheur que se voir donner ce doux existe ? Certainement pas. Pour un peu, il l'aurait lâchée pour la serrer dans ses bras. Faisant preuve d'un grand self-control, le jeune homme se contenta de caresser le dos de la main de Ginny avec son pouce et de lui sourire.
_ Tu veux dire, mis à part le fait que se lever sans te trouver à coté de moi était une torture ? Elle se sont bien passées. Je n'ai pas... travaillé.
Il espérait que la nouvelle de son abstinence de tuer lui ferait plaisir. Surement. Les deux jeunes gens descendirent en direction du Sud pour rejoindre le quartier de Kensington, l'un des plus beaux de Londres. Ils passèrent devant des restaurants aux enseignes françaises extrêmement bien cotés. Où Drago l'emmenait-il ? Il avait mis pratiquement une semaine à choisir le bon endroit. En admettant qu'il ait été avec une autre fille - ce qui était fort probable vu les difficultés que rencontraient la gent féminine pour l'aborder - il l'aurait certainement emmenée dans l'un de ses restaurants coûteux, où il y a plus de couverts que de plats et où il y a suffisamment de verres devant soi pour faire boire une famille nombreuse. Mais il s'agissait de Ginny, alors il s'était creusé la tête pour finalement réserver une table au Saint James, un grand restaurant néanmoins sans chichi au centre de l'enchanteur Hyde Park. Hyde Park était magnifique, surtout de nuit. Les amoureux aimaient se promener sous ses arbres, entre ses massifs de fleurs et près de ses fontaines. Drago n'y était venu que pour repérer les lieux en prévision de ce dîner. Le restaurant était un bâtiment récent mais construit en vieilles briques rouges à l'ancienne mode. Il trônait majestueusement près d'un petit étang où se baignaient paresseusement quelques cygnes. Arrivé devant la porte, Drago la tira et s'effaça pour laisser entrer sa compagne. Puis il renseigna le garçon d'accueil sur son nom afin qu'il puisse les mener jusqu'à leur table. Il avait précisé qu'il désirait qu'elle soit contre une fenêtre, du coté qui donnait sur l'intérieur du parc. Il y avait un nombre raisonnable de couverts et verres, une nappe blanche, des serviettes rouges. Tout était parfait. Dans un élan de galanterie qui lui vint tout naturellement, le blondinet tira la chaise de Ginny pour la laisser s'asseoir et la repoussa derrière elle. S'asseyant à sa gauche et non en face pour ne pas être trop loin, il ne put s'empêcher de reprendre sa main.
_ Je suis si heureux que tu sois venue, lui murmura-t-il avant de se pencher vers elle pour aller quérir un baiser. Tu es superbe.
Un serveur très poli leur apporta les cartes. Drago posa la sienne devant lui mais ne s'y intéressa pas tout de suite, préférant laisser ses yeux océan contempler ceux de Ginny.
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Sam 28 Nov - 13:57 | |
| Une surprise, vraiment ? Cela ne servira à rien d'essayer de lui soutirer des informations, il avait l'air bien décidé à ne pas parler, tant pis, je n'aurais plus qu'à attendre. Mais que m'arrive-t-il ? C'est la première fois que cela m'arrive, j'étais prise d'une boulimie impressionnante, j'avais une faim de loup, il me tarde de pouvoir avaler quelque chose. Après l'avoir appelé "mon coeur", un silence se fit ressentir, avais-je dis quelque chose qu'il ne fallait, immédiatement je tournais la tête vers mon amoureux et le vit sourire, je sentis également ses doigts caresser le dos de ma main. J'attendis sa réponse avec impatience. Quel événement s'était déroulé cette semaine parmi les mangemorts. "Je n'ai pas... travaillé", je savais pertinemment à quoi il faisait allusion, gênée, je détournais mon regard et me mordit ma lèvre inférieure. Je savais qu'il avait cela pour moi, par amour, mais je me sentais mal à l'aise, sa façon de le dire, m'avait fait penser que cela avait été difficile pour lui, comme une contrainte. Mais je me trompais lourdement, vu son visage il avait l'air heureux de n'avoir tué personne. Il venait de faire un grand pas et j'étais fier de lui.
" - Et personne ... "
Je n'arrivais pas à prononcer un mot de plus, je pensais à notre secret. Est-ce que quelqu'un se doutait de quelque chose ou autre ... Avec Rogue dans les rangs des mangemorts, je ne me sentais pas rassurée. Harry nous avait parlé de son don d'occlumentie et je n'étais pas rassuré de savoir qu'il se trouvait tout près de Drago et qu'à tout moment il finit par découvrir quelque chose. Etant le bras droit de Voldemort, cela pourrait avoir des conséquences terribles.
Drago n'avait toujours pas voulu me dire où il avait l'intention de m'emmener dîner, je n'avais pas d'autre choix que de le suivre, main dans la main. Je croyais que jamais nous arriverions à arriver à notre destination, soit c'était la faim, soit je me faisais des films, mais cela faisait un ptit bout de temps que nous marchions maintenant. Nous finîmes par atteindre le quartier de Kensington, l'un des plus beaux de Londres. Drago avait-il l'intention de m'emmener ici ? Je me sentais toute gênée, car je n'étais jamais allé dans un restaurant aussi chic que ceux là. Je ferais tâche parmi la clientèle de ces somptueux restaurants. Je fus soulagé quand nous arrivâmes devant le Hyde Park, un grand restaurant, mais moins que les précédant, je me sentirais plus à l'aise dans celui-ci. Drago avait eu une idée de génie.
Drago laissa place à un gentleman, il me fit entrer la première et me tira ma chaise, méritais-je autant d'attention ? Il était vraiment exceptionnel et le voir se comporter ainsi me fit encore plus chavirer. Drago s'installa à ma gauche, sage décision, ainsi aucune distance ne pourrait nous séparer. Je m'empressais d'enlever mon manteau, laissant apparaître ma robe.
" - Pendant un moment, je pensais que tu avais oublié notre rendez-vous"
Lorsqu'il m'avoua que j'étais superbe, je me sentis rougir et essaya de me cacher. Il faut qu'il arrête de me mettre mal à l'aise ainsi, je n'osais plus croiser son regard et je savais qu'il était fixé sur moi. Cela ne m'aidait pas à essayer de me calmer. Cet alors qu'un serveur arriva pour nous apporter les cartes, ENFIN !!! pensais-je dans ma tête. Est-ce à cause du stress et du fait que je sois anxieuse qui me rend aussi boulimique ?
Je riais intérieurement à mon comportement, je pouvais être stupide parfois. Et aussi cela permettra à Drago de regarder autre chose que moi. Mais je m'étais trompé, cela n'avait servi à rien. Je me cachais derrière ma carte, je pouvais avoir une attitude puéril parfois, mais cela était hilarant. Alors alors que pourrais-je bien choisir, j'observais la carte avec attention, un restaurant comme celui-ci était rare et je voulais en profiter pleinement. Mes pensées sont focalisés sur mon estomac alors que mon amoureux m'observe, quelle idiote.
D'où vient cette odeur ? J'observais autour de moi, une odeur imposante de fromage se fit ressentir, évidemment ... la table d'à côté venait de commander un plat purement français. Cette odeur était écoeurante, je sentis une boule dans ma gorge se former, comment peut-il manger ça ? C'est infect ...
" - Tu n'aurais pas dû te donner tout ce mal pour moi "
J'essayais de me concentrer sur Drago, si je pense à autre chose, cela pourrait me permettre d'oublier cette puanteur. Et puis, je savais que Drago c'était démener pour faire de cette soirée, quelque chose d'inoubliable et je me sentais ridicule à côté de lui. La rose, le restaurant, tout avait été parfait ...
Le serveur arriva avec un apéritif, une liqueur pour les femmes et abricot pour les hommes, je dirigeais mon verre vers celui de Drago pour trinquer à cet événement ...
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Lun 30 Nov - 1:31 | |
| Ginny semblait agréablement surprise par le choix du restaurant. Enfin, pour ce que Drago en déduisait. Après tout, les femms étaient bien les êtres les plus insondables du monde... Lorsqu'elle fut assise, elle avoua :
" - Pendant un moment, je pensais que tu avais oublié notre rendez-vous"
Le blondinet sourit en entendant cette ineptie. Il avait pensé à eur seconde rencontre chaque minute pendant les deux semaines qui s'étaient écoulés depuis la première. Même ses rêves avaient été monopolisé par le visage de la jolie rousse. Non, il n'y avait aucun risque qu'il oublie. Jugeant lui-même son attachement passionné trop pathétique, il ne lui en fit pas part. Un serveur apporta les cartes et alors que Drago leur préféra les yeux de sa compagne, cette dernière s'empressa de se cacher derrière la sienne. Ce fait l'étonna grandement. Est-ce qu'elle avait vu quelqu'un qu'elle connaissait ? Drago balaya la salle du regard à la recherche d'un visage connu mais ne trouva personne. Les moldus étaient tous occupés à discuter discrètement avec les gens qui se trouvaient à leur table. Personne ne regardait dans leur direction.
" - Tu n'aurais pas dû te donner tout ce mal pour moi "
La voix de Ginny attira son attention. Tournant sa tête blonde vers elle, il esquissa un petit sourire gêné avant de se défendre :
_ Ce n'est rien. En fait, c'était plutôt agréable... de chercher ce qui ferait le bonheur de quelqu'un d'autre que soi.
Le Mangemort ouvrit finalement sa carte sur la table devant lui et, lisant en parallèle les menus, il ajouta :
_ Enfin... Ne crois pas que j'ai changé du tout au tout en 14 jours. Disons que j'y vais petit à petit... et que quand c'est pour toi, c'est plus facile.
Et c'était sincère. Les deux jeunes gens se turent le temps de choisir ce qu'ils voulaient manger ce soir et un serveur vint le leur demander. En repartant, il emporta les cartes. Ayant de nouveau tout l'attention de sa princesse rousse, Drago lui prit la main. Il se serait bien penché pour lui donner un baiser mais il n'était pas totalement certain de pouvoir s'arrêter là. Il lui semblait que chaque centimètre de sa peau appelait celle de Ginny. Il voulait sentir la demoiselle contre lui, caresser son dos, sentir ses cheveux, laisser des traces de suscion possessives dans son cou... Réalisant une nouvelle fois sa propre faiblesse, le jeune Malefoy poussa un petit soupir en secouant la tête. Stupide Drago !
_ Tes amis ne se doutent de rien ? demanda-t-il sur le ton de la conversation.
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Lun 30 Nov - 10:50 | |
| Il essayait de faire des efforts ... pour moi. Je trouvais ça vraiment très adorable de sa part, il n'était pas obligé, certes, cela me faisait extrêmement plaisir, mais le voir se donner tout ce mal me mettait limites mal à l'aise. Il essayait de changer pour moi, mais en contre partie que pouvais-je lui offrir ? Je me sentais minable et ridicule. Mais j'étais également très touché par ce qu'il venait de dire, cela lui était plus facile vu que c'était pour moi. Doucement je me saisie du col de sa chemise et le tira vers moi pour pouvoir capturer ses lèvres. Mais cet alors qu'un serveur arriva pour prendre nos commandes. Gênée, je repris ma place habituel, en essayant de me cacher, je sentais mes joues devenir chaudes comme la braise, quelle situation vraiment gênante. Après avoir choisi ma commande, le serveur parti de nouveau en cuisine, pendant ce temps, je n'osais croiser le regard de Drago, car je ne m'étais toujours pas remise de la situation précédente. Mais lorsqu'il attrapa ma main, je me sentis immédiatement mieux, comme si le contact de sa peau sur la mienne m'apaisait.
Nouveau sujet délicat que Drago remis sur la table, mais il fallait en parler, nous ne pouvions le mettre de côté, cela est bien trop important. Mes amis. J'espère de tout mon coeur qu'ils ne sont pas au courant. Apriori, il n'y a aucune chance, les garçons sont aux matchs et la pauvre Hermione dort. Je pense avoir réussi ce soir-là, mais ce ne sera pas tout le temps ainsi.
" - Pour l'instant, ils ne sont au courant de rien, j'espère que cela va continuer et de ton côté ? "
Nous arrivions à nous en sortir plutôt bien pour le moment, mais comme on dit, le bonheur est de courtes durées, je n'ose imaginer les conséquences que cela pourrait avoir, si notre relation était découverte. Je ne préfère même pas y penser ...
Je ne sais pas ce qu'il m'arrive ce soir, je me sens toute bizarre, j'avais l'impression que mon estomac faisait des bonds. Je commençais à frotter mon ventre en espérant que cela allait passer vite. Je me concentrais de nouveau sur Drago, mais cet alors lorsque je vis nos plats arriver. Déjà ? Ils sont rapides dans ce restaurant, je ne vais pas m'en plaindre, au contraire.
Après avoir remercié le serveur pour ce service, je me saisis des couverts qui se trouvaient aux extrémités de l'assiette et souhaita un bon appétit à mon cher et tendre. J'avais commandé une salade niçoise et j'avais eu raison de mon choix, car mes maux de ventres ne s'arrêtèrent pas, c'était pire. Je déposais mes couverts là où ils se trouvaient et essayais de me concentrer pour essayer de penser à autres choses. Après les maux de ventres, des hauts de coeurs firent leurs apparitions, comment cela pouvait-être possible en si peu de temps. Il y a moins d'une demi heure tout allait bien et maintenant ...
Drago n'allait pas tarder à remarquer mon changement si soudain de comportement, je n'étais vraiment pas fière de moi, normalement ce soir devait être notre premier rendez-vous et me voici malade. J'avais dû attraper la grippe dont Hermione parlait ce soir. J'étais en colère après moi-même.
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Lun 30 Nov - 21:58 | |
| " - Pour l'instant, ils ne sont au courant de rien, j'espère que cela va continuer et de ton côté ? "
Cette question lui fit froncer les sourcils. Il n'avait pas revu ces trois seuls véritables amis - Lloyd, Lucy et Kelsey - depuis deux semaines. Il n'avait pas donc été tenté de leur raconter son bonheur. A la réflexion, il aurait peut-être pu le raconter à Lloyd car le jeune homme était vraiment différent de ses "fréquentations habituelles" dirons-nous. Il avait un travail tout ce qu'il avait de plus légal au Ministère britannique de la Magie et ne fricotait pas avec les serviteurs du Dark Lord. En revanche, il était exclu qu'il en parle aux deux filles car elles étaient de fidèles Mangemorts et n'hésiteraient sans doute pas longtemps avant de le livrer à Voldemort pour haute trahison. C'était ça la loyauté. Bien que Drago doutait fortement que si leurs places avaient été inversé, il les aurait dénoncé. Non, probablement pas...
_ Rien, répondit-il distrait. Notre beau secret est bien gardé.
Les plats arrivèrent prestement. C'était à croire que ces moldus connaissaient le tempérament impatient du jeune Malefoy. Pourtant, ce soir, il avait le temps. Pour sa princesse rousse, il avait toute l'éternité. Il allait attaquer son plat lorsqu'il remarqua enfin son malaise. Reposant ses couverts, il lui reprit la main et se pencha pour lui souffler d'une voix très inquiète :
_ Mon ange, quelque chose ne va pas ?
Ses prunelles océan la suppliaient de lui parler.
_ Est-ce que tu veux sortir prendre l'air ? Boire un verre d'eau ? Voir un médecin ? ...
Le blondinet ne savait plus quoi proposer à sa compagne. Son coeur lui faisait mal tellement il s'inquiétait. Que pouvait bien couver la rouquine pour défaillir aussi subitement ? Drago monta la main de Ginny vers ses lèvres et déposa un long baiser sur sa peau fraîche.
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Lun 30 Nov - 23:09 | |
| Arriva ce que j'avais imaginé, Drago, paniqué essayant de faire son maximum pour m'aider. J'aurais accepté son aide avec plaisir, mais je ne savais pas ce qu'il m'arrivait. Pourquoi ce soir, pourquoi ? Je tournais mon visage vers Drago avec un sourire sur mes lèvres, je ne voulais pas qu'il s'inquiète pour si peu. Ce n'était juste qu'un étourdissement, rien de bien important. Je finis par sentir ses lèvres sur mes mains, cette situation ne le rassurait pas.
" - Ce n'est rien t'inquiète pas "
Je ne vois pas d'autre idée, j'ai certainement dû attraper cette saleté de grippe. Je caressais le visage de Drago pour le rassurer. Dans son regard, je pouvais lire son inquiétude, je détestais le voir ainsi. Cela me brisait le coeur.
" - J'ai dû attraper la grippe qui rôde dans les couloirs de Poudlard, je reviens, je vais prendre l'air "
Avant de me lever, je caressais son épaule, je ne voulais pas que lui aussi tombe malade. Discrètement je me dirigeais vers la sortie en évitant le regard de ces moldus trop curieux. Il avait eu une bonne idée de sortir à l'extérieur, l'air frais m'avait fait beaucoup de bien. Mais pas assez pour reprendre la soirée telle qu'elle était avant. Mais ce qui m'inquiétait le plus, était les douleurs d'estomac, si c'était la grippe, les hauts de coeurs je comprends, mais les maux de ventre ?
Je m'adossais contre le mur du restaurant en fixant le ciel. J'avais besoin de faire le vide et de respirer l'air frais un bon moment. C'est alors que Drago arriva à mes côtés. C'était évidemment qu'il allait venir me rejoindre pour prendre de mes nouvelles. Je me sentais vraiment nul ce soir. J'attrapais sa main et la serras fort tout en le regardant.
" - Je suis vraiment désolé, j'ai gâcher notre soirée "
S'il était en colère contre moi, je pouvais comprendre. Il s'était donné tout ce mal pour faire de cette soirée quelque chose d'incroyable et il a fallu que je gâche tout.
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Lun 30 Nov - 23:45 | |
| Le mal-être de Ginny le touchait au delà de la raison. Il aurait donné sa main pour qu'elle retrouve son sourire si éclatant et décontracté d'il y a quelques jours. La grippe dans les couloirs de Poudlard ? C'est vrai que le vieux château était plein de courant d'air mais la demoiselle devait avoir l'habitude maintenant. Il y avait quelque chose d'étrange... Quand sa dulcinée lui indiqua qu'elle allait prendre l'air, Drago se leva poliment le temps qu'elle sorte de table et se rassit ensuite, songeur. Est-ce qu'elle voulait rester seule ? Est-ce que ce serait malvenu qu'il lui impose présence ? Tout à ses pensées, il remarqua tout de même qu'elle n'avait pas pris son manteau. L'air extérieur devait être un peu trop frais à cette heure pour s'en passer. Il pouvait le lui apporter et ainsi avoir un alibi au cas où sa présence ne serait pas souhaitée. Convaincu, il se leva - attrapant le vêtement oublié de la rouquine - et se dirigea vers la sortie. Au passage, il glissa au serveur qui s'était occupé de leur table :
_ Ma fiancée ne se sent pas très bien. Voulez-vous nous garder la table pendant que je vais la voir ? _ Mais certainement, monsieur. Si elle a besoin de quoi que ce soit, vous n'aurez qu'à me demander. _ Merci, souffla Drago en hochant la tête, se surprenant lui-même à éprouver de la reconnaissance envers un insignifiant moldu.
Le blondinet poussa la porte et sortit dans la fraicheur du soir. Il n'avait pas pris son propre manteau mais pourrait supporter la température. Se dirigeant sans attendre vers Ginny, il déposa d'autorité le sien sur ses épaules.
_ Tiens, met ça, il ne faut pas que tu aggraves ce que tu as peut-être attrapé.
Ginny semblait animée par une crainte inutile.
" - Je suis vraiment désolé, j'ai gâché notre soirée "
Drago secoua la tête et prit son visage entre ses mains pour la regarder droit dans les yeux le temps de lui dire ces mots :
_ Tu n'as rien gâché, mon bel amour. Je tiens pour seul plaisir au monde le fait d'être en ta présence, peu importe le lieu et peu importe l'activité.
Puis il se pencha pour déposer un baiser amoureux sur ses lèvres avant de la serrer tout contre lui. En caressant doucement ses cheveux de feu, il lui murmura :
_ Si tu veux que l'on aille ailleurs on peut partir tu sais. Je ferai tout pour t'être agréable. Je t'en supplie, je ne demande qu'une seule chose en échange, ne me tiens pas à l'écart de tes problèmes.
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) Mar 1 Déc - 0:38 | |
| Je fus soulagé lorsque Drago prononça cette phrase, il ne m'en voulait pas. Mais il avait beau mentir, je venais de gâcher notre premier rendez-vous. Est-ce que cela signifie que notre relation sera semée d'embûches. Ce soir il y a eu ça, la prochaine fois ce sera quoi ? Il était si adorable avec moi, que je ne cessais de me répéter encore et encore la même question, est-ce que je le méritais ? J'avais l'impression qu'il était trop parfait pour une fille aussi banal que moi. Il avait pris mon visage dans ses mains, me forçant à l'écouter. Je savais qu'il était sincère et pensait ce qu'il disait. Mais cela ne changera rien ...
" - Je suis désolé mon coeur "
Je n'avais que cette phrase à la bouche, je m'en voulais terriblement. Drago finit par m'embrasser, j'aurais dû m'éloigner, mais je n'étais pas apte à le faire et sentir ses lèvres sur les miennes, m'aider à m'apaisser. J'avais besoin de le sentir près de moi, de sentir son odeur et qu'il me prenne dans ses bras. Ce qu'il avait évidemment fait. J'aurais pus rester des heures ainsi, je me sentais en sécurité, j'étais bien, mais je dus m'éloigner lorsque mes hauts de coeurs recommencèrent. Drago me demandais si je voulais aller quelque part. Je ne voulais pas le quitter, mais je n'étais pas en état de rester éveiller et j'avais besoin de prendre quelque chose pour me sentir mieux. C'est donc à contre coeur que je dus choisir cette option.
" - Je pense que je vais rentrer chez moi "
J'aurais aimé aller chez lui, dans cet endroit où nous avions passé une nuit formidable, mais si je dormais là-bas alors que j'étais censé rester à la maison, Ron et Harry commenceront à se poser des questions. C'était mieux de se quitter maintenant et au moins j'étais sûr de ne pas lui donner ce que j'avais attrapé. Et pour être sincère, je n'avais pas envie de déranger Drago avec ça. Et cela aurait été plus un calvaire de m'avoir chez lui. Je n'eus pas le temps de remarquer l'absence de Drago, il devait être parti régler l'addition. Je me sentais honteuse. J'aurais voulu me cogner la tête dans le mur tellement que j'étais en colère.
Drago venait de réapparaître, je m'agrippais à lui, je ne voulais pas le laisser partir, je voulais encore profiter de lui avant de nous séparer. Je passais mes bras autour de son cou et enfouie mon visage dans sa nuque. Je voulais qu'il comprenne que j'étais désolé.
Je sentais la température de mon corps augmenter encore et encore, la fièvre n'allait pas tarder à faire son apparition. Nous nous éloignâmes du restaurant pour se diriger dans un endroit désert, pour pouvoir transplaner. Ce n'était peut-être pas la meilleure solution, mais c'était hors de question d'utiliser les moyens de transport moldu.
Une fois arrivé au terrier, je fus surprise de voir que nous étions cachés. Drago avait eu une excellente idée, il pouvait m'accompagner tout en restant cacher. Oubliant que j'étais souffrance, je dus me mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser comme j'avais. A bout de souffle, nous nous éloignâmes pour pouvoir se regarder.
" - Je suis désolée de te laisser ainsi, mais je vais aller me coucher en espérant que demain cela ira mieux, je passerais te voir, je te promet "
Un second baiser, mais cette fois-ci c'était plus pour un au revoir. C'est avec tristesse et avec un déchirement au coeur, que je dû rentrer chez moi, en abandonnant mon amant. Je partis immédiatement me faire couler un bain en espérant pouvoir faire baisser ma température qui n'avait cesser d'augmenter. Après être rester une bonne dixaine de minutes sous l'eau, je partis me coucher. Mais la nuit avait été difficile et je n'avais pratiquement par dormis ...
FIN DE L'ACTE II |
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| Sujet: Re: J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) | |
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| | | | J.Baldwin a écrit : "L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons." - (Ginny) | |
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