God save the holidays ! [Fe]

God save the hollidays !

Tic... tac... tic... tac... tic... tac
Un salon tout ce qu'il y a de plus normal, aux murs couleur crème, dans lequel se trouvait un meuble remplie de bouquins divers et un fauteuil en cuir marron, sur lequel se trouvait une jeune blonde à l'air... totalement ennuyé. Oh oui, elle s'ennuyait, écoutant le tic tac régulier de l'horloge accrochée au mur. Elle n'était pas chez elle, non, c'était loin d'être aussi vieillot et rangé chez elle. En fait, c'était après une énième fuite du chat de sa voisine qu'elle avait du se rendre chez cette dernière, au départ seulement pour lui ramener l'animal perturbateur. Mais voilà que la voisine, reconnaissante et stupide comme elle était, avait invité la jeune Stewart à prendre un verre, pour la remercier. Après, aucune idée de ce qu'il était advenu de la vieille dame. Elle avait juste dit à Stella de se rendre dans le salon, en lui indiquant le chemin, et ensuite elle n'avait pas redonné signe de vie. Prêt d'un quart d'heure que la jeune Phénix attendait, assise, ne pouvant même pas sortir sa baguette pour s'occuper les mains. Aucun bruit ne trahissait la présence d'une autre personne dans l'appartement, ce qui inquiétait néanmoins légèrement la blondinette. Si jamais la voisine s'était tuée, elle serait jugée suspect potentiel de l'avoir incité à tel acte, se trouvant sur les lieux au moment du crime ! C'était inconcevable qu'elle, sorcière de sang pur, finisse enfermée en prison moldue ! Soudainement prise d'une bouffée de terreur, la sorcière se leva et passa sa tête par la porte de la pièce, observant chaque côté du couloir un moment avant de se décider à s'y engager.

- Madame Henderson ? Youhou, vous êtes là ?

Un bruit venant de la cuisine attira son attention, et méfiante elle s'en approcha, main sur la poche de son jean - où se trouvait sa baguette, sait-on jamais. Même en présence de moldus, si sa vie était en danger, elle n'hésiterait pas à en user. Quitte à ensuite, devoir se faire juger ou se faire crier dessus par les employés de Sainte Mangouste qui prétendraient n'avoir pas que ça à faire que d'effacer des mémoires. Soufflant un bon coup, Stel' osa enfin pénétrer dans la pièce aux murs blancs, qui avait tout pour ressembler à une cuisine de restaurant... effrayant quand on y pense, à tout ces couteaux... ça lui faisait plus penser aux films d'horreurs du dimanche qu'aux restaurants en réalité. Sa tête se tourna ensuite vers la table située au fond de la pièce sur laquelle... Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! La vieille voisine était affalée dessus ! Les cheveux tout emmêlés ! Son chat assis à côté du verre qu'elle avait dû boire avant de sombrer.... dans un profond sommeil. Oui, l'abominable voisine de Stella, qui lui avait fait si peur, dormait simplement à cause de son somnifère qu'elle avait du plonger par automatisme dans son verre d'eau.
Quelques grognements plus tard, la jeune femme sortait de l'appartement qu'elle prit soin de fermer en décidant de prendre l'air pour rattraper cet horrible début de journée. Elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait bien faire quand, oh miracle ! Une idée lui vint. Ce n'était pas le début des vacances pour nos chers Poudlardiens ? Alors pourquoi ne pas faire une visite surprise à certains de ceux qu'elle connaissait en se rendant à la gare ? C'était l'occasion de voir du monde ! En espérant qu'ils ne se soient pas tous drogués aux somnifères avant qu'elle arrive ! Plutôt contente de son idée, elle prit donc le chemin loin de lui être inconnu de la gare. Ça lui rappelait tout pleins de souvenirs ! Elle, qui se rendait au quai 9 3/4, en attente du départ, sans personne à qui faire coucou.. mais avec des amis qui étaient là pour lui tenir compagnie ! Et puis le bruit du "tchou-tchou" qu'elle adorait tant ! *bah quoi ?* Le temps passait plus vite, quand elle se remémorait ce genre d'évènements, les plus agréables de sa scolarité sans doute. Même le froid n'arrivait pas à la déconcentrer ! C'était l'une des choses qu'elle aimait plus ou moins à Londres, son climat. Loin d'être agréable peut-être, mais c'était l'une des particularités de la capitale, et elle trouvait ça cool, elle ! Il faut dire que Stewart trouvait plein de trucs cools... Comme le dernier jeu vidéo moldu, dont elle ignorait le but et l'utilité, mais qui avait une boite assez classe ! Puis aussi ce nouveau monsieur qui passait dans la boîte aux images - la télé quoi - le soir ! Il était canooon ! Ah, et il y avait Jullie ! La Gryffondor qu'elle avait rencontré il y a peu, et avec qui elle s'était bien amusée, à parler ragots de l'école, Quidditch et compagnie ! D'ailleurs, elles s'étaient promis de se revoir un de ces jours, vu qu'elles s'entendaient bien, autant de ne pas gâcher un si bon début d'amitié. C'était l'occasion rêvée, aujourd'hui !
Accélérant le pas, alors qu'elle se demandait encore à quoi servait qu'elle mette un pull à coll roulé et une veste double épaisseur si ça ne l'empêchait pas de frissonner, elle atteint enfin son but quelques minutes plus tard. Le sourire aux lèvres et les cheveux au vent *waaaaw !* elle pénétra dans la gare où il faisait nettement meilleur. Après quelques regards suspects autour d'elle, elle s'engagea entre les voies 9 et 10, toujours aussi joyeuse. Si quelqu'un la voyait, il la prendrait pour une cinglée... ce qu'au fond, elle était légèrement malgré tout.

- Ahahah ! J'adore ce mur magique, il est génial !

Quelques parents venus chercher leurs enfants sorciers se tournèrent vers elle, s'interrogeant sans doute sur son état mental, mais elle se contenta de leur faire un signe de main et se fraya un chemin parmi eux pour arriver à distinguer chaque élèves qui sortaient du Poudlard Express. Elle adorait toujours autant le bruit que ça faisait autour ! C'était actif, c'était cool ! Enfin, elle crut distinguer la chevelure entre le blond et le brun - châtain on aurait dit... enfin dur de savoir à cette distance, c'était juste sa coiffure, elle le savait - de sa jeune presque amie. Mais elle était bien trop loin et serrée entre cet élève de 6ème année et ce grand-père à la rechercher de sa petite-fille pour s'y rendre sans que la rouge et or ne soit déjà loin. Alors, plus qu'une solution... :

- Hey yooou ! JULLIIIIE !

Il fallait crier pour s'y retrouver dans cet endroit ! Mais elle espérait vraiment qu'elle l'avait entendu, parce qu'elle avait franchement trop mal à la gorge pour crier une nouvelle fois de la sorte sans risquer de s'en casser une corde vocale.

God save the holidays ! [Fe] Kate-kate-hudson-726452_100_100

Le temps n’était qu’un insalubre mur infranchissable. A chaque fois que tu veux remonter la pente, que tu crois vraiment y être arrivé cette fois, que plus rien ne pourra plus jamais t’empêcher de vivre enfin ta vie, et bien non. Ce mur refait surface, les démons te reviennent et tout recommence. Les souvenirs désastreux des pires moments de ta vie, les larmes qui te piquent les yeux mais qui ne peuvent pas apparaitre tellement tu en as déjà versé. Cette envie de tout lâcher en laissant tout laisser tomber, pour te reconstruire. Pourtant tu sais très bien que cela est impossible, voila maintenant un peu plus de 15 ans que tu existes, et ton futur est déjà tout tracé : le bien des autres, ou le bien tout court d’ailleurs. Oui, car dans la famille Vanson, il faut d’abord penser aux autres puis à sois. Mais si les parents de Jullie s’occuper vraiment des autres, de leur fille surtout, ils auraient pu voir que malgré ses beaux sourires, sa tendresse habituelle et ses yeux qui brillaient, elle était vraiment très mal. De toute façon, personne ne voyait rien. Personne.

24 octobre 2000, Poudlard Express.

Je suis toute seule dans mon compartiment, un choix personnel encore une fois. De toute façon, en ce moment personne n’arrive à me supporter à cause de mes sautes d’humeurs. C’est eux aussi, ceux qui se disent être mes amis, ils font tout pour m’énerver. Je sais que certaines filles de mon dortoirs entendent toutes les nuits mes larmes qui coulent, pourtant bien silencieuse. A tous les coups elles l’ont répété à leur cher petits-amis qui ont du le dire eux même à leurs amis… Ou alors je me fais encore une fois un film. Mais pourtant, je vois très bien comment certains me regarde. La peur de m’approcher pour que je fonde en larmes dans leurs bras. Sauf que je ne suis pas comme ça. Si je veux pleurer c’est seule, dans mon coin avec personne qui ne vient toutes les 30 secondes te demander comment tu vas. Je déteste ça. Je les déteste tous. A chaque fois qu’ils parlent j’ai envie de prononcer la formule interdite, je sais très bien que je n’ai pas encore assez de pouvoirs pour arriver à ce que le sort fasse l’effet voulu, mais je connais très bien la formule impardonnable. Je suis aujourd’hui à un point où plus rien ne peut m’arrêter. La mort serait sans doute plus paisible en y pensant… Mais je ne sais pas pourquoi, je me dis toujours que si je suis venue au monde, c’était pour finalement quelque chose. Que j’avais genre une mission à accomplir. Et pourtant il me semble en avoir accomplir beaucoup. Je suis toujours là pour les autres, les soutenir dans les moments difficiles. Peut être qu’en y réfléchissant, quand eux sont de nouveaux joyeux toute leur tristesse vient en moi. Mais si c’est pour ça que je suis venu sur Terre, autant vraiment en finir.
En attendant, je dois continuer à faire mon hypocrite même si je déteste faire ça. Après avoir finit d’écrire je sortirai de mon compartiment et me joindrais tout sourire à des discussions sur les beaux garçons de Gryffondor avec les autres filles de mon âge. Que je déteste d’ailleurs. De vraies gamines, de vraies garces qui pour un simple garçon pourrait faire la tête à toutes ses amies. Qui ne le sont pas vraiment en fin de compte. Voila une raison de plus du pourquoi je suis encore célibataire. Parce que je ne suis pas comme elles et qu’ils aiment les filles comme elles. Aussi parce que comme je l’ai dis personne n’arrive à me supporter. De toute façon, je ne suis rien qu’une simple adolescente trop mature pour une 5ème année et qui n’a plus rien à apprendre de la vie tellement je suis dégoutée de celle-ci.
J’ai envie de vivre enfin ma vie. De vivre une multitude de choses qui pourront me faire grandir, ne pas rester comme la fille qui souffre en silence et sur qui tout le monde a envie de se défouler. Sauf que personne n’ose pour la simple et bonne raison que du haut de mon mètre 75 je baisse plus la tête pour regarder les gens qu’eux ne le fond. C’est toujours plus imposant. Et c’est ainsi, que tous les monde joue les hypocrites comme moi je le fais avec eux. Je ne peux donc pas leur en vouloir.
Dire qu’il n’est que 10 heures et qu’il me tarde déjà d’être au soir. Mais il me restait encore une lourde épreuve : le Quai 9 ¾. Tout le monde était existé de revoir sa famille, sauf moi. Tout le monde allait être accueilli en roi et reine par un parent plus ou moins proche, sauf moi. Et oui, quand je suis dans la solitude je ne le fais pas à moitié. De toute façon, mes parents avaient la flemme de venir me chercher, surtout quand ce n’était que des petites vacances. Je n’avais qu’à marcher pendant environ 30 minutes. 2 kilomètres et demi ce n’est pas si long après tout… enfin ça c’est seulement parce que j’essaie de me convaincre mais avec ma grosse valide. Quoi que j’avais été assez prévoyante ne prenant que ce que je n’avais pas en double chez moi : maquillage (cela pouvait toujours être utile), ma grosse brosse à cheveux, et quelques vêtements histoire de pouvoir se changer tous les jours sans puer la transpiration.
Oulla, je ne m’en étais pas rendu compte mais aujourd’hui j’ai vraiment fait un roman, mon encrier commence d’ailleurs à crier famine d’encre. Va falloir penser à en racheter un peu quand j’irai sur je chemin de traverse. Seule.

Jullie posa sa plume et ferma son journal. Ne préférant pas utiliser la magie pour une simple chose comme ça, elle avait acheté un petit cadenas, gardant la clé qui servait à l’ouvrir autour de son coup avec une petite chainette en plaqué argent qui avait pourtant un bon style. Elle voulu faire comme elle l’avait dit quelques minutes plus tôt : sortir de son compartiment pour aller voir les autres. Elle ne le fit pas bien sur, préférant se reposer un peu. Elle s’allongea sur la banquette et pliant les jambes, les mains sous sa tête qui faisaient offices de cousin. Les tremblements du train faisaient offices de berceuses, Jullie ferma les yeux et commença à s’assoupir jusqu’à ce que…

« Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!! »

Le train s’arrêta brutalement, Jullie entendant toutes les portes des compartiments voisins s’ouvrir. Elle passa la tête par l’entrebâillement de la fenêtre et vit le quai. Le Poudlard Express était déjà arrivé. En se levant elle s’étira et rassemblant ses affaires, même s’il n’y avait pas grand-chose en fait. Son sourire hypocrite refit surface machinalement sur son beau visage lisse et elle descendit t’en bien que mal de l’énorme train. Cette ambiance la désespéré, surtout quand elle se retrouva coincé sur la dernière marche de la descente de train entre une 6ème année qui la poussait derrière pour avançait et devant un grand-père en larme qui venait de retrouver sa petite fille. Jullie avait envie de vomir, t’en d’amour et… elle alors ?!

« Hey yooou ! JULLIIIIE ! »

Jullie… dans tout le collège elle ne connaissait qu’une seule personne qui s’appelait ainsi. Elle. Il y en avait bien d’autre mais avec un seul « L » dans leur prénom, ce qui rendait la prononciation différente. Encore fallait-il vraiment connaitre la prononciation. Elle se retourna et vit une petite tête blonde lui faisant signe à l’autre bout de la gare. Son sourire devenu alors plus sincère, Stella. Elle poussa délicatement le grand-père, au plus grand plaisir de la fille derrière elle, et se dirigea en sautillant vers son amie. Depuis la dernière fois qu’elles ne s’étaient pas vu, Stella n’avait pas changé, toujours aussi charmante, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants de bonheur. Faut bien qu’une rattrape l’autre après tout… Mais, cela faisait vraiment du bien de voir quelqu’un qui l’attendait à la gare. En fait, c’était la première fois depuis 5 ans.

Arrivant devant la jeune femme, Jullie lâcha sa lourde valise et se jeta dans les bras de Stella. Elle n’avait vraiment pas l’habitude de le faire mais là, elle était vraiment heureuse. Pour une fois que c’était vraiment sincère, profitez en. Et malgré ça, elle ne pu s’empêcher de verser une petite larme, ne pouvant se détacher de l’étreinte de l’ancienne Gryffondor.

(parce qu'à Noël, tout les miracles sont possibles : Stella réponds enfin, même si c'est cooourt :O)

La première chose qui traversa la tête de la jeune phénix lorsque l'élève arriva à sa hauteur, se fut : Waouh, qu'est-ce qu'elle a l'air lourde cette valise. Elle se souvenait encore du poids de ces bagages à l'époque de sa scolarité, autant dire que ça lui avait fait les muscles tout ces transports. Parce qu'il était hors de question d'utiliser la magie ! Quand on voyait les dégâts qu'elle faisait rien qu'en essayant de sécher des vêtements ces premières années à Poudlard, il ne fallait mieux pas qu'elle s'essaie à la lévitation d'objets. Maintenant bien sûr, elle maîtrisait la formule à la perfection, mais de toutes manières, une fois la barrière du quai passée, on se retrouvait entouré de moldus et c'était impossible de faire un seul mouvement de baguette sans se retrouver arrêter par le ministère. Bande d'imbéciles ceux-là... Hrm bref, faudrait mieux qu'elle s'arrête de les critiquer intérieurement maintenant, on sait jamais ils pourraient l'entendre.

Elle n'eut cependant pas le temps de s'attarder plus longtemps sur la valise qui pesait une tonne, se faisant prendre d'assaut par la rouge et or qui ne perdit pas un instant avant de la serrer dans ses bras. Stella savait qu'elle était géniale et qu'elle manquait à plein de gens... mais à ce point ! C'était flatteur. Puis avec le froid qu'il faisait, ça réchauffait aussi *zbaaaaff*. Son sourire ne la quittait pas, heureuse de rendre... heureuse la jeune fille qui lui faisait face.

- Eh bah dis donc... Contente de me voir on dirait !

Elle se détacha légèrement de Jullie, ne pouvant pas rester non plus éternellement dans les bras l'une de l'autre, et remarqua bien vite qu'elle n'avait pas l'air au meilleur de sa forme. En tout cas, elle avait l'air moins bien que la dernière fois. Prenant un air plus sérieux et fronçant légèrement les sourcils, elle la regarda bien fixement quelques minutes avant de déclarer d'un air grave :

- Toi, t'aurais bien besoin d'un remontant. Heureusement que c'est les vacances, tu vas pouvoir te requinquer !

Parce qu'aucun doute : elle en avait besoin. Rien qu'à son regard ça se voyait. Mais avec Stella, c'était certain - ou presque - au bout d'à peine une journée, elle aurait retrouvé tout son punch ! Enfin ça ça dépend de plusieurs choses. D'abord faudrait savoir pourquoi elle n'allait pas aussi bien que la dernière fois, et ensuite comment régler le problème. Stella avait déjà assez souvent été dans un état semblable à cause de ses parents pour savoir que, quand on allait pas bien, on avait pas forcément envie de dire pour quelles raisons, ni de le montrer à qui que ce soit. Sans doute déjà Ju' se maudissait intérieurement de ne pas avoir réussit à paraître aussi joyeuse qu'elle l'aurait voulut. Pas de sa faute à l'ex-Gryffondor, si en tant que membre de l'ODP et ancienne dépressive non-officielle, elle en connaissait un rayon sur l'hypocrisie.

- Ça te dit d'aller faire un tour ? Il y a trop de monde ici. On a qu'à aller à un café moldu, d'accord ? Ou le Chaudron Baveur mais... Vu l'état dans lequel je me suis mise la dernière fois que j'ai tenté de transplaner avec quelqu'un... Je préférerais éviter.

Elle se souvenait encore ce jour-là, elle avait eut très très très peur. C'est pas tout les jours qu'on frôle la perte de sa jambe gauche non plus ! Heureusement, ça n'avait duré qu'un petit quart d'heure, mais dont elle se souviendrait longtemps. Toujours avec ce sourire encré sur le visage, la blondinette prit la valise de la jeune fille non sans difficultés, la traînant plus que la portant vers un endroit plus dégagé. Il y avait tellement de monde que c'était presque mission impossible.. Presque. Prenant de sa main libre le bras de celle avec qui elle passerait une bonne partie de la journée, elle l'entraîna vers la barrière du quai 9 3/4, et sans attendre traversa. Elle eut un peu plus de mal qu'à l'allée, les affaires qu'avaient emportés la jeune Poudlardienne (quel mot *__*) avec elle n'ayant pas l'air de vouloir passer le mur aussi facilement que le reste, et elle crut même un instant qu'elles allaient rester à moitié bloquées. Encore heureux que ça ne se produit pas, sinon elle aurait eu l'air maligne devant tout ces moldus, avec à la main la moitié d'une valise encastrée dans des briques... Elle ne préférait même pas l'imaginer.

- Dis moi, ils ont installé une nouvelle boutique de vêtements à Pré-au-Lard que tu t'es chargée de dévaliser ou quoi ? Ah moins que tu te sois rechargée en livres de cours... mais en tout cas, tu dois en avoir là-dedans !

» Save me, I'm Lonely. [Pv Shakira]

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