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 Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn)

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MessageSujet: Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn)   Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn) Play211Lun 15 Fév - 14:14

Alors que le soir commençait à pointer le bout de son nez, un homme, un jeune secrétaire dans un département du Ministère de la Magie, rentrait d’une journée de dur labeur. Il ouvrit sa porte et entra tout en poussant un grand soupir de soulagement. Il était enfin de retour chez lui et prit ses aises. Il posa sa mallette sur la table basse de chez lui et retira sa veste à manche longue. Sur son bras, on pouvait une marque, pas n’importe laquelle, celle des Mangemorts. Il ne passait son temps qu’à la cacher, ayant trop peur d’être arrêter, d’être juger et condamné pour ses crimes…le jugement arrivait
Cet homme avait en effet rejoint le clan le plus meurtrier qui soit, se plaçant comme un chien aux ordres d’un maitre à la tête de serpent. Il s’était dit que dans ce camp, il serrait à l’abri, en sureté. Pour cela, il avait même tué plusieurs innocents sans le moindre doute dans le regard. Il avait torturé, assassiné, dévoiler des informations qui avait conduit à cela et même cautionné des actes tout autant horribles. Mais maintenant que son maître était mort, que le clamp des Mangemorts partaient en morceau, Il s’était rangé et caché son passé sous un masque d’innocence…mais ce n’était pas le seul homme masqué dans la pièce.
L’employé au Ministère se sortit un verre qu’il remplit de Gin. Il voulut porter le récipient à ses lèvres, boire ce nectar et s’évader un peu de la peur et l’ennui qui régissait maintenant sa vie mais soudain, une fenêtre claque. Le jeune sursauta sur le moment avant de regarder l’objet de ce bruit sourd. Le vent avait sans doute ouvert de force la fenêtre, laissant ainsi passer une fraicheur assez douce. Le Sorcier posa son verre, referma la fenêtre et alla s’asseoir sur son canapé pour boire une gorgée de son breuvage…trop tard pour lui.
Il avait commis plusieurs erreurs à vrai dire. La première était de croire que personne ne savait pour lui et son passé, la seconde de croire que la cause de ce bruit sourd et de cette soudaine ouverture de fenêtre était du au vent et la seconde était d’avoir laissé son verre sans surveillance et puis dans boire sans soupçons, sans le moindre doute. Le jeune remarque soudain qu’une rose noire était posée sur sa table de salon, le regard inquisiteur, il demanda à voix haute d’un ton qui trahissait une certaine anxiété.


-Qui est là ?

Personne, le silence absolu, pourtant quelqu’un regardait le jeune homme être effrayé par le présent, quelqu’un se régalait de voir qu’il avait réussit son jugement, sa justice. Le jeune homme avait tué sans montrer son visage, par derrière, sa mort en serrait de tel. Le mourant regardait toujours tout autour de lui, inquiet du présage. Oui, j’ai bien dit mourant. Son verre de Gin fut un point assaisonné de poison et dans quelques dizaines de minutes, son cœur s’arrêterait sans préavis. L’origine d’un tel empoisonnement ? Victor Van Vendetta. Il était assis sur un canapé vide, invisible à l’œil grâce à un sort, cachez derrière son habituel masque de « la comédia del’arte », attendant que les effets du poison face effet pour se présenter et commencer son habituelle verdict de jugement.
L’homme s’était rassit, jetant des regards un peu partout au alentour. Les minutes défilèrent, Victor regardait impassible un homme si jeune qui allait succomber au venin de l’homme qui s’improvisait juge et bourreau pour une nuit encore. Mais, cela ne se passa pas comme prévu. Alors que Victor allait se remettre visible, se dévoiler au condamné, un petit bruit se fit entendre dans la pièce voisine. Victor tourna la tête et de l’ombre de la salle d’à côté vide et dépourvut de lumière jaillit une silhouette féminine. Son apparition, sa naissance de l’obscurité lui donnait quelques choses de spectrale. L’homme masqué ne bougea pas d’un pouce, regardant la scène avec curiosité. Le Mangemort lui avait reposé sa question


-Qui êtes-vous ?

C’était aussi la question que Victor se posait. Mais, soudain, le Mangemort, terrorisé par la présence de la demoiselle au teins d’un blanc fantomatique et à l’expression plus qu’effrayante, sauta sur sa baguette posé sur sa table basse. Grossière erreur…
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MessageSujet: Re: Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn)   Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn) Play211Lun 15 Fév - 16:44


Eryn commençait à s'ennuyer profondément. Elle avait passé la journée entièrre depuis l'aube jusqu'au crépuscule dans cette maison à attendre que sa proie n'arrive. La jeune femme rousse avait passé des semaines à l'espionner et avait constaté que tous les matins à la même heure, le sorcier qui habitait ces lieux levait les sortilèges de sécurité afin de transplaner jusqu'au travail. Elle avait alors moins d'une minute pour s'introduire dans la maison. La jeune femme avait échoué à deux reprises, se retrouvant propulsée avec force sur le trotoire, la frustration accompagnant sa chute brutale.
Si Eryn s'était autant acharnée à entrer dans cette maison en particulier, c'était uniquement parce que le sorcier y habitant était un Mangemort. Il était mauvais, lâche et avare. La simple idée d'être restée chez lui aussi longtemps la dégoûtait.
Mais la journée touchait à sa fin, et enfin, elle pourrait savourer le plaisir de sa vengeance, de celle de toutes les familles que cet homme a brisé.
Son coeur se mit à battre plus vite quand elle entendit la serrure cliqueter dans un bruit qui sonnait terriblement mortel à ses oreilles. L'homme entra. Il sembla si fatigué, si humain que la jeune femme, désillusionnée, pensa l'espace d'un instant lui laisser la vie sauve. Cependant, elle chassa cette idée de sa tête. Il méritait la mort, il devait disparaître avant de faire disparaître d'autres innocents.

-Qui est là ?

Eryn se raidit. Aurait-il senti sa présence ? Impossible. La jeune femme n'avait pas bougé d'un pouce. Elle resta à regarder l'homme qui s'était servit à boire poser son verre quelques secondes. Il porta le liquide à ses lèvres peu après. Eryn fronça les sourcils. Après tout le mal qu'il avait osé faire, il prenait le temps de se détendre ? Ou essayait-il simplement de noyer sa culpabilité dans l'alcool ?
Le silence était total, il semblait plus que jamais sans défence. Eryn se décida à lever le sortilège de Désillusion.

- Qui êtes-vous ?

Eryn avança d'un pas tranquille vers l'homme. Quand il voulu saisir sa baguette, elle l'envoya voler à l'autre bout de la pièce d'un coup de sortilège informulé. Il semblait terrifié et était à sa mercie. La lumière de la lune qui pénétrait dans la pièce par la fenêtre aux volets encore ouverts donnait à Eryn l'air d'un fantôme. Parfois, elle se considérait comme tel. Une âme perdue sur terre ayant autrefois appartue à quelqu'un de vivant.

- Je suis celle qui va vous tuer, dit-elle d'une voix calme.

La jeune femme parvint même à sourire. Cependant, son regard se fit plus dur quand elle remarqua l'homme tomber à genoux, comme s'il faisait une crise de quelque chose. Paniquée à l'idée qu'il lui échappe, Eryn leva sa baguette.

- Diffindo !

Dans un grand éclat de sang, la gorge de l'homme s'ouvrit, tâchant les murs. Il agonisa quelques secondes avant de se raidir a jamais. Il était mort. Eryn avait assassiné une fois de plus. Son souffle se fit plus rapide à cette idée mais elle ne se détendit pas pour autant. Scrutant la pièce de son regard de feu, elle leva sa baguette une nouvelle fois.

- Finite.

La jeune femme regarda autour d'elle jusqu'à remarquer, derrière elle, une silhouette masculine redevenir visible, dévoilant ses pieds, jambes, épaules et enfin son visage.
Eryn, fronça les sourcils avant de sourire avec ravissement.

- Vendetta. Je vous rencontre enfin. C'est un honneur.

Eryn baissa sa baguette mais ne se détendit pas pour autant. Ce sorcier était connu de réputation et tuait avec beaucoup plus d'élégance qu'elle ne le faisait. Mais Eryn s'en moquait. A quoi bon tuer avec élégance ? L'essentiel est qu'il soit mort, non ?



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MessageSujet: Re: Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn)   Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn) Play211Lun 15 Fév - 19:09

L a jeune demoiselle tel un spectre de la mort, une faucheuse afficha un sourire des plus effrayant, à en glacer le dos de n’importe qui. Victor toujours invisible regardait la scène presque amusé par l’ironie : un condamné, deux bourreaux. Il attacha son attention sur la jeune femme. Vu la posture, le regard qu’elle lançait, il était évident que ce soir, et sans doute bien d’autres soir avant, elle s’attacherait à faire la besogne de la faucheuse. Rien de bien étonnant que l’homme saut désespérément sur sa baguette, voulant se protéger, se survivre…douce illusion qui l’avait prit. Dés qu’elle s’était désillusionnée, l’homme était perdu. Victor ne prêta pas un regard au jeune Mangemort. Pour lui, dés qu’il avait porté ses lèvres sur le verre, il avait perdu tout intérêt à ses yeux. Par contre, la belle rousse était apparut et avait attiré toute son attention comme une douce mélodie classique qui sortirait d’un trop long silence de plomb. Il vit ses lèvres imperméables à toutes paroles mais il sentit la baguette de la future victime prés de lui être expulsé plusieurs mètres plus loin. L’homme était maintenant désarmé. Il regardait son assaillante, priant à moitié pour qu’un miracle se produise. Toujours invisible et caché sous son masque, Victor regarda sa montre. Le poison allait bientôt faire effet. Il coulait déjà dans ses veines et dans quelques secondes, le cœur de l’homme qui battait en cet instant surement à cent à l’heure étant donné qu’il était face à sa propre mort, face à un fantôme allait s’arrêté net, à jamais…enfin, s’il ne mourait pas avant, ce qui était fort probable. Elle tendit la baguette et susurra sa sentence de mort

- Je suis celle qui va vous tuer

Victor sourit derrière son masque. Elle plutôt simpliste mais l’effet était là. A vrai dire, l’homme masqué aimait bien jouer le spectacle, restant dans la mort propre mais toujours marqué, histoire de marqué les esprits. Mais il est plus facile de faire cela quand on a un certain détachement, une certaine distance à ces actes, à ces meurtres. Mais apparemment, la jeune femme tué pour ses tripes, pour ses sentiments, Victor, c’était devenu par raison, par logique. C’est assez étrange de dire cela mais à chaque fois qu’il mettait ce masque, il se sentait autre, il était une idée, un but et non un être fait de chère, de sang et d’os. Les sentiments ne le touchaient pas, le doute ou la pitié ne le prenait pas, il n’éprouvait ni dégout, ni peine, ni remord, ni regrets…Mais bon, le résultat est le même. Mais qu’importait le résultat, le but comptait. Tuer est une chose mais en fonction qu’il est fait par honneur, par vengeance, par plaisir, la donne changeait. Pour la victime pourtant, cela devait être du pareil au même. Paniqué et stupéfiait, il ne bougea pas, n’osant ni lever le petit ni la moindre remarque. La jeune femme parut se réjouir de son effet, de voir sa victime agoniser presque de peur devant elle. Voilà pour qu’elle raison Victor se fût efforcée à devenir impassible, juste et rationnel, pour ne pas succomber au plaisir, à la colère ou à tous autres données futiles que l’on nommait sentiment, pour ne pas devenir l’égal d’un Mangemort. Soudain, l’homme tomba à genoux. Osait-il croire que supplier son assaillant le sauverait ? Ridicule. De toute façon le poison…mais oui. Victor à moitié amusait regarda l’effet de son venin arrêter net le cœur du jeune homme. Apparemment, la soudaine et effrayante apparition de la jeune femme avait fait battre son cœur plus vite, accélérant ainsi le processus de l’expansion dans son organisme du poison. Mais la jeune assassine n’accepta pas un tel dénouement. Elle voulait sans doute avoir l’honneur de le tuer et fit disparaitre toute vie dans se corps déjà agonisant. Elle avait presque hurlait la formule.

- Diffindo !

La gorge du Mangemort s’ouvrit et de là se déversa un flot incontrôlable et abondant de sang écarlate, tapissant le sol et les meubles proches de lui de sa rivière pourpre que l’on nommait sang. Ola chose fut vite, en quelques secondes, le corps se redit et blanchit. Le cœur s’était arrêtait et le sang avait jaillit …aucune chance de réémission. Presque amusé, Victor voyait en la jeune rousse une collègue de jugement aux antipodes de lui. L’homme masqué était méthodique, propre, sobre et plat quand à elle, elle était au feeling, dans le sanguinaire et sans chichi. Toujours posté sur le canapé, il regardait la belle rousse regardait le corps inerte du jeune homme d’un regard soupçonneux. La mise à genou de ce dernier avant son dernier soupire avait sans doute stupéfait et mit la puce à l’oreille à la demoiselle. Son hypothèse fut confirmée quand la jeune femme jeta un sort dans le doute.

- Finite.

Victor ne contra pas, ne bougea pas non plus du canapé. Il sentit son invisibilité disparaitre le mettant à porté de vue de la jeune femme son visage masqué. Il avait les jambes croisées, les bras tout autant et tenait dans sa main droite sa baguette. Pourtant, il n’était pas inquiété ou au aguets. Si la demoiselle était bien celle qu’il pensait, il n’avait aucun danger. Une vague de Mangemort tués étaient monté en flèche. Apparemment, quelqu’un d’autre que lui faisait aussi le ménage. Victor n’étant pas Mangemort, loin de là, sa mort ne lui rapporterait sans doute rien. Il attendit qu’elle posa enfin son regard sur l’endroit où il était ainsi assis, dans un coin de la pièce et plongé dans l’ombre. Quand la demoiselle le vit enfin, elle parut presque soulagée, n’était-elle pas étonnée de voir un homme masqué en de tel lieu ? Non de toute évidence, pire même, elle connaissait son nom de « scène » si l’on peut dire.

- Vendetta. Je vous rencontre enfin. C'est un honneur.

Victor baissa son chapeau, la saluant par ce simple geste et tout en la fixant à travers son masque de porcelaine, il répondit avec un ton simple et clair comme l’on ceux des acteurs de scène

-Trop d’honneur pour moi, plutôt, qu’un spectre de la mort comme vous connaisse le modeste nom de l’artisan que je suis. Et je suis dans la tristesse de ne pouvoir vous renvoyé l’appareil en vous nommant par votre appellation car je ne vous connais que par bain de sang et gorge tranché dans la rubrique nécrologique. Quelle douce ironie qu’un homme masqué soit si connu et qu’il en vient à demander à une femme au visage à l’air libre qui elle est ?

D’un mouvement de baguette et par un sort informulé il fit venir un verre qui se remplit de scotch de la réserve de la victime et lévita doucement vers la main libre de Victor.

-Mais que sert un nom pour connaître un homme ? Il ne le compose pas, pas plus que son visage, sa chair ou ses os. Seuls les actes comptent, ses idées, ses valeurs, ses buts. De ce fait je semble vous connaitre autant qu’un collègue de travail, qu’une camarade de classe ou plutôt en ces circonstances comme une partenaire de scène sur le théâtre du jugement.

Il regarda le verre un instant et ricana quelques secondes tout en balançant sa tête de droite à gauche avant de reporter son attention sur la jeune femme

-Quel imbécile je fais. Ce doux nectar ne passe pas à travers mon visage de porcelaine et puis, où ai-je la tête. Voulez-vous vous désaltérer avec les réserves du drôle. Vu où vous l’avez envoyé, il n’en aura certes plus besoin et ne pourra evous concocter nul reproche de vous être servit sans autorisation

Il tendit machinalement le verre en direction de la jeune femme, attendant de voir si elle accepterait ou non la désaltération.
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MessageSujet: Re: Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn)   Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn) Play211Mer 17 Fév - 16:01


- Trop d’honneur pour moi, plutôt, qu’un spectre de la mort comme vous connaisse le modeste nom de l’artisan que je suis. Et je suis dans la tristesse de ne pouvoir vous renvoyer l’appareil en vous nommant par votre appellation car je ne vous connais que par bain de sang et gorge tranché dans la rubrique nécrologique. Quelle douce ironie qu’un homme masqué soit si connu et qu’il en vient à demander à une femme au visage à l’air libre qui elle est ?

Eryn souria et le salua d'un signe de la tête. C'était avec plaisir qu'elle avait constaté ces exploits dans la presse. Sa façon de parler était élégante et presque théâtrale. La jeune femme le trouva presque amusant bien que toutes ces manières et mises en scène soit pour elle parfaitement inutiles. Elle était dans la rapidité et l'efficacité. L'effet de style de compte pas de ce genre de situation.
La jeune femme resta pourtant silencieuse et l'observa se servir à boire, parfaitement à l'aise. Elle n'avait pas peur de Vendetta car si sa réputation était vraie, elle ne risquait rien en sa présence tant qu'elle n'était pas marquée.

- Peters, répondit-elle simplement après un instant de silence.
- Mais que sert un nom pour connaître un homme ? Il ne le compose pas, pas plus que son visage, sa chair ou ses os. Seuls les actes comptent, ses idées, ses valeurs, ses buts. De ce fait je semble vous connaitre autant qu’un collègue de travail, qu’une camarade de classe ou plutôt en ces circonstances comme une partenaire de scène sur le théâtre du jugement.

Eryn hocha à nouveau la tête lentement. Bavard. C'était surment l'une de ses caractéristiques bien que ses propos soient tous vrais aux yeux d'Eryn. Mais la jeune femme était dévorée par la curiosité avec une telle intensité qu'elle ne l'écoutait presque pas.
Qui se cachait sous le masque ?

- Quel imbécile je fais. Ce doux nectar ne passe pas à travers mon visage de porcelaine et puis, où ai-je la tête. Voulez-vous vous désaltérer avec les réserves du drôle. Vu où vous l’avez envoyé, il n’en aura certes plus besoin et ne pourra evous concocter nul reproche de vous être servit sans autorisation

La jeune femme rousse se redressa avec dignité. Vendetta avait eu tendance à capter son attention et à contrôler la situation, faire son numéro. C'était leur première rencontre, elle ne devait pas agir comme une amatrice.

- Non merci Vendetta, dit-elle d'une voix assurée et posée. Pas d'alcool pendant le travail.

Elle lui adressa un regard entendu qui signifiait clairement que selon elle, le travail était loin d'être terminé. La jeune femme rousse rejeta ses cheveux en arrière et traversa la pièce afin de s'asseoir sur le fauteuil en face de celui de Vendetta. Parfaitement à l'aise, elle croisa les jambes et l'observa d'un regard inquisiteur.

- Je ne supporte pas de m'adresser à un Masque, Vendetta.

Directe. La curiosité était surement ce qui la qualifiait de mieux en plus de son tempérament impulsif. Mais Eryn était véritablement perturbée de s'adresser à un homme dont elle ne connaissait pas le visage.
Il fallait qu'elle sache, ou du moins, qu'elle essaye.


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MessageSujet: Re: Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn)   Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn) Play211Mer 17 Fév - 19:26

Malgré qu’un mort gisait là, insensible bien entendu à la conversation des deux êtres qui s’étaient improvisé juges, et qu’il rependait abondement son sang sur le parquet flottant de sa propre demeure, les deux « vengeur » se regardaient mutuellement, admirant le style de l’autre sans doute qui était au antipode des leurs. Vendetta s’amusait presque de son petit effet bien qu’il savait qu’il en aurait fallut bien plus pour ne serrait ce que produire un soupçon d’inquiétude chez elle. Mais après tout, là n’était pas le but de Victor. Il n’avait rien contre elle, ne gêné aucunement ses plans de vendetta, même mieux, elle faisait-elle aussi un sacré ménage. Quand l’homme masqué avait commencé son petit speech et demandé de ce fait le nom de la jeune femme, elle avait répondu amusé presque son nom.

-Peters

Elle parut l’écouter qu’à moitié. Rien de bien étonnant en somme. Victor était tellement homme de verbe qu’il n’était pas bien difficile de comprendre que la jeune femme décroche un peu. Mais, auparavant, Victor n’avait jamais eu de soucis d’écoute. Il faut aussi dire que personne sauf ses anciennes victimes et dans ce cas là, rien de mieux qu’une menace de mort planant sur leurs têtes pour être sur qu’ils vous écoutent attentivement. La jeune femme décrochait quand à elle mais elle reprit le train en route apparemment lorsque Victor lui proposa aimablement un verre.

- Non merci Vendetta. Pas d'alcool pendant le travail.

L’homme rit un instant très bref. Il posa donc le verre, un peu dépité de ne pouvoir se désaltéré. Puis, toujours amusé par la remarque d’Eryn, il répondit toujours sur le même ton

-Miss Peters, vous parlez de travail et je m’en amuse. Votre vision de cette besogne m’amuse. On peut le qualifier de mission, d’obligation, de voyage, de rêve, de but, de quête, de vengeance, de labeur mais de travail… De plus, je ne vois pas comment un verre de ce breuvage puisse vous infliger un moindre mal mais c’est comme vous le sentez.

Puis, la jeune rousse enjamba presque le cadavre comme si de rien n’était pour aller s’asseoir avec élégance sur le canapé en face de lui et le regardait avec un brin de panache. A parlait vrai, Miss Peters fascinait par certains aspects le jeune homme masqué. Comment une femme aussi belle, gracieuse s’était lancée dans ce genre de mission ? Nan, la question plutôt était pourquoi ? Qu’est-ce qui l’avait décidé à entreprendre ce but ? Ce qui l’avait poussé à détruire toute vie privée ou presque, tacher son âme de sang ? Elle était une énigme et Victor adorait cela plus que tout au monde. Mais apparemment, cet effet était par endroit partagé

- Je ne supporte pas de m'adresser à un Masque, Vendetta.

Victor ricana presque à cette remarque qui lui paraissait dépourvu de logique. En quoi ce masque pouvait-elle la freiner ? Juste pour sa curiosité ?

-Pourquoi cela ? En quoi cette facette vous dérange ? Un visage n’est rien d’autres qu’un masque. Qu’apportait en plus mon visage ? Ce dernier ne sert qu’à être reconnu. Mon masque en porcelaine le fait tout autant. Croyiez-vous déceler plus de ma vie, de mes sentiments, de mon passé et de tout le reste grâce aux traits de mon visage, à la couleur de mes yeux, aux rides de mon front ? Pire même, on peut falsifier ses émotions, dissimuler ces pensées, faire paraître autre ces sentiments avec un visage à découvert. Mon masque m’empêche tout cela. Et puis, pourquoi retirais-je mon masque alors que vous, vous gardez le votre

C’était bien entendu un métaphore mais Victor avait en cet instant envie par-dessus tout de voir la vrai personnalité de cette femme.
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MessageSujet: Re: Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn)   Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn) Play211Jeu 18 Fév - 0:20



- Pourquoi cela ? En quoi cette facette vous dérange ? Un visage n’est rien d’autres qu’un masque. Qu’apportait en plus mon visage ? Ce dernier ne sert qu’à être reconnu. Mon masque en porcelaine le fait tout autant. Croyiez-vous déceler plus de ma vie, de mes sentiments, de mon passé et de tout le reste grâce aux traits de mon visage, à la couleur de mes yeux, aux rides de mon front ? Pire même, on peut falsifier ses émotions, dissimuler ces pensées, faire paraître autre ces sentiments avec un visage à découvert. Mon masque m’empêche tout cela. Et puis, pourquoi retirais-je mon masque alors que vous, vous gardez le votre ?

Eryn s'agaça. C'état bien mignon tout ça. Le petit numéro, le coup du masque, mais elle ne supportait vraiment pas de ne pas connaitre l'identité de l'homme qui se trouvait en face d'elle. Pourtant Vendetta avait raison. Un visage n'est pas plus qu'un masque de chair, mais il lui permettait de savoir qui était l'homme dont elle n'avait rien à craindre...
La jeune femme serra des dents, affichant clairement son mécontentement. Sentiment qui fut plus que visible quand elle se leva brusquement et lui tourna le dos, les bras croisés. La jeune femme resta silencieuse un instant. L'homme était encore assis et elle se retourna vers lui, le regard brûlant.
Eryn n'arrivait à se figurer pourquoi elle désirait tant savoir qui était l'homme dérrière le masque mais un jour, sa curiosité la poussera trop loin.

- Je ne porte aucun masque Vendetta. Du moins aucun autre que celui que la vie m'a obligé à porter.

Eryn l'observa encore un moment comme si elle voulait voir à travers le masque, comme si elle le pouvait.
Alors qu'elle était sur le point de parler à nouveau, on entendit un petit "clic". Eryn se raidit comme un chat entendant une porte claquer.

- C'est pas vrai..., dit-elle dans un souffle. Vendetta ! Il faut partir ! Il y a une autre sécurité sur la maison ! D'ici quelques secondes des hommes seront là, peut être ne pouvons nous plus transplaner !

A peine eu-t-elle le temps de finir sa phrase que deux hommes firent leur apparition. Eryn jura. Elle avait entendu parler de ce genre de protection mais n'en avait jamais rencontré. Le principe était simple. Si après quelques minutes, il n'avait pas levé le système, celui signifiait qu'il avait été attaqué en rentrantchez lui. Cet homme craignait vraiment pour sa vie, tant pis pour lui.
La jeune femme leva sa baguette, prête à combattre les deux hommes. Ils étaient Mangemorts, leurs masquent parlaient pour eux, pas besoin de voir la marque. C'était une sécurité très intelligente car elle permettait d'éliminer l'agresseur, surtout si ce dernier avait soutiré des informations avant d'agir.
La jeune femme éclata d'un grand rire et attaqua. Le combat ne fut pas très longs. Après quelques explosions incontrôlées, Eryn parvint à atteindre le coeur de sa cible qui tomba raide mort au sol. Elle frappa du pied comme on le fait en boxe Thaïlandaise le second homme avant de faire exploser son coeur également. Comme toujours, elle tuait sans user de sortilège Impardonnable.
Le silence revint dans la pièce. Eryn fronça les sourcils. Vendetta ne s'était pas battu.

- Au plaisir de vous revoir, dit-elle avec un sourire. Au fait. (elle marqua un temps) Je verrai votre visage.

La jeune femme lui adressa un regard appuyé et transplana.


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MessageSujet: Re: Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn)   Un condamné, deux bourreaux (Fe : Eryn) Play211Jeu 18 Fév - 16:20

Apparemment, la curiosité de la jeune femme n’en fut pas pour autant tarit, bien au contraire. Elle serrait les dents et dans ses yeux, on pouvait voir qu’elle se retenait de lui sauter dessus pour lui arracher le masque. Cette dernière chose serait bien veine d’ailleurs, un puissant sortilège envouter ce masque empêchant qui que ce soit à part lui, de retirer ce visage de porcelaine. Pour briser un tel sort, il faudrait un homme très habile en sortilège et une ou deux heures devant lui pour tenter de le fissurer. Victor s’était bien donné du mal à cela. Aucune chance qu’elle retire en d’autres termes, tout autant qu’il y avait de chance que Victor l’enlève. Puis, la jeune Eryn répondit à l’homme masqué

- Je ne porte aucun masque Vendetta. Du moins aucun autre que celui que la vie m'a obligé à porter.

Victor sourit derrière son masque de porcelaine et ajouta d’un ton presque professorale et amusé à la jeune rousse.

-Comme tout le monde. On se réfugie derrière un mur d’indifférence. Le mien est juste matérialisé et…

Mais l’homme au masque de Comédia Del’Arte arrêta là sa leçon. Un « clic » se fit entendre dans la maisonnette et là encore, Victor s’en amusa. Le drôle même dans la mort essaya vainement de les piéger. Apparemment, il n’avait pas été avare en protection magique. Calme et stoïque, Vendetta resta assis, sachant pertinemment ce qui allait se passer mais que Miss Peters crut bon de rappeler comme une évidence.

- C'est pas vrai... Vendetta ! Il faut partir ! Il y a une autre sécurité sur la maison ! D'ici quelques secondes des hommes seront là, peut être ne pouvons nous plus transplaner !

Mais Vendetta n’écouta même pas la fin de phrase, sentant des présences pénétraient en ces lieux. Et en effet, deux hommes entèrent de force, en éclatant la porte d’entrée, et se jetèrent dans la bataille. Victor dégaina sa baguette, impassible à toutes pulsions, à tous doutes, à tous peur. On aurait put croire qu’une machine faisait ce combat à sa place. Il ne se réjouit pas de désarmer ses adversaires, il n’eut pas peur de les voir jeter sorts sur sorts, il n’eut pas de doute quand ils leurs épargnât la vie et ne fut pas horrifier de voir ces deux hommes moururent de la main de Peters. Elle avait fait son jugement, Victor s’en était abstenu. Il voulait rester du bon côté…sa partenaire exceptionnelle de duel ne s’était apparemment pas posé la question.

- Au plaisir de vous revoir. Au fait. Je verrai votre visage.

Victor la regarda, se demandant pourquoi une telle affirmation. Mais il ne se formalisa pas plus longtemps. Il salua d’une main la jeune femme et après avoir passé le seuil de la porte transplana
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