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| Flash Back : Dernier match, dernier fois qu'on se voit (Fe : Eryn) | |
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| Sujet: Flash Back : Dernier match, dernier fois qu'on se voit (Fe : Eryn) Mar 26 Jan - 0:39 | |
| Le ciel était teinté d’un bleu saphir sans le moindre nuage, sans le moindre vent, le moindre courant d’air. Un temps parfait pour jouer au Quidditch, mais d’ailleurs, c’était de cela qu’il s’agissait. Les tribunes étaient pleines de jeunes en ébullition, hurlant pour leurs équipes, criant leurs joies et leurs volontés d’encourager les joueurs, de féliciter leurs exploits. Et en même temps, encourager, il en était question. C’était le dernier match de l’année, les jaunes contre les rouges, les Gryffondors contre les Poufsouffles. Le résultat ne faisait pas un plie, l’emblème des lions allait gagner, c’était sur et certain. L’équipe des rouges et or était la meilleur, elle était d’ailleurs déjà en première position alors qu’elle avait un match de retard. Les Poufsouffles pour arriver en première position devraient mètre deux cent dix points d’écart au Gryffondor. Mais alors pourquoi une telle ferveur me direz-vous ? Si les Poufsouffles marqué quatre vingt dix points, il passait deuxième. Philosophie assez déprimante pour vous mais merveilleuse pour les jaunes. Il avait toujours été dernier en tout : Coupe des quatre maisons, examens, coupe de Quidditch. Alors être deuxième, avoir battu deux équipes, les Serdaigles et les Serpentards, c'était des plus réjouissif. Finir l'année avec une victoire Poufsouffle. Les hurlements résonnaient dans tout le stade. Le match avait commencé depuis une vingtaine minutes. Les Gryffondors menait déjà de Cinquante à Dix. Les jaunes étaient démoralisés, déprimés, leur attrapeur était déjà médiocre mais alors sans motivation, c’était pire. Seul le capitaine de l’équipe, le batteur, un certain Math Luretei- Ben essayait de les remettre d'aplomb . Il était l’emblème de l’équipe, la coqueluche des fans et en ce moment même, il débordait d’énergie. Il ne cessait depuis le début du match d'encourger ses joueurs, féliciter leurs actions réussis ou non, réconfortant leurs échecs. Il avait des raisons à vouloir ainsi motiver son équipe , se convaincre qu’il pouvait réussir, gagner la deuxième place, quitter enfin le groupe des habituels dernier, finir son dernier match de l’année et de sa scolarité sur un exploit, se faire remarquer par un recruteur, donner une belle image de lui à ses sœurs, faire plaisir à ses supportères et surtout, rendre à sa maison le bonheur qu’elle lui avait donné. Depuis le début, il avait déjà désarçonné quatre joueurs, fait tomber le souaffle sept fois, protégé cinq de ses alliés…une très très bonne performance en clair.
-Hantson a la balle, vole comme un aigle en direction des buts avec le souaffle et prêt à marqué…non, il doit dévié de sa trajectoire à cause d’un Cognard lancé dans sa direction par Luretei-Ben et…raté, il a manqué le cercle de gauche.
Encore un but de décaissé grâce à son coup de batte. Math adressa un petit clin d'oeil à sa gardienne qui lui adressa un grand sourire de remerciement. Le capitaine des jaunes repartit avec ses coéquipiers au centre du terrain, il hurlait à ceux-ci
-Allez les gars, si on veut marquer notre histoire, se souvenir de ce jour, c’est maintenant où jam…LE VIF D’OR David ! Là bas !
En plein milieu de ses habituels encouragements, le jeune Poufsouffle s’arrêta net. Un éclat lui était apparut au coin droit des poteaux des rouges et or. Il avait montré le petit globe d’or volant à son attrapeur David Marshall comme par réflexe. Cependant, l’attrapeur adverse l’avait aussi vu et était déjà en train de foncer sur lui. Le dénommé Marshall fonça lui aussi mais il avait plus de distance à parcourir et moins de talent. Le rouge et or l’emporterait sans aucun doute. Math regarda un instant le compteur : 20 points. Cela n’était pas suffisant. Si les rouges et or attrapait maintenant le vif d’or s’en était finit du match, finit de la deuxièmee place. Les jaunes reprendraient leurs places de dernier…encore une fois. Il n’en était pas question. Math se pencha sur son balai, déchainant ainsi sa vitesse. Le vent soufflait et brutalisé ses oreilles, il volait bien plus vite que son attrapeur. Mais sa trajectoire n’était pas le vif d’or. Un Cognard pas loin fonçait dans sa direction, il l’avait repéré. Il voulait être à porté de batte de cette boule diabolique, il pourrait ainsi l’envoyer droit vers l’attrapeur pour l’empêcher de mettre ses rêves à néant et donner trois secondes à son attrapeur, le temps de renverser la balance. Bien entendu le coup était risqué. Math était à pleine vitesse, pas conseillé pour un Batteur s’apprêtant à frapper, pire encore le Cognard lui fonçait droit dessus. Une erreur d’un dixième de seconde dans son timing et s’était la collision. C’était encore moins prestigieux comme fin de finir à l'infirmerie avec un Cognard incrusté dans sa boîte craniènne. C'était déjà du suicide, de l’invraisemblable qu’il puisse le frapper correctement mais alors l’envoyer dans la bonne direction et assez fort, cela relevait du miracle.
-Thierry fonce vers le Vif d’or, il est à quelques mètres seulement de lui…il va l’avoir…
Les commentaires de l’animateur ne lui parvenait pas à l’oreille. Tout le monde était les yeux rivés vers l’attrapeur Gryffondor. Personne ou presque ne faisait attention à Math. Mais cela fut à son avantage. Le miracle se produisit. Le capitaine et batteur des Poufsouffles serra les dents, ferma les yeux et frappa un grand coup avec sa Batte. Le coup fit vibrer l’arme de Math, il y avait déversé toute sa force. Il n’osa pas regarder, il écoutait seulement le silence et puis un énorme « Ohhhhhhhh ! » de déception résonna à ses oreilles.
-Oh lalalala, Thierry a reçut sur le bout de son balai un Cognard lancé à pleine vitesse par Luretei-Ben entrainant ainsi sa chute…quel coup de batte…et, et, et MARSHALL ATTRAPPE LE VIF D’OR
Des hurlements plus forts qu’il n’en eut jamais entendu résonnèrent dans tout le stade. Math ouvrit les yeux un grand sourire était imprimé sus ses lèvres. Il avait réussi, ils avaient réussis. Les Gryffondors avaient gagnés la coupe avec leurs scores mais les Poufsouffles avaient gagnés, remporté la deuxième place et battait ainsi les rouges et or touten remportant le dernier match de l’année. Qu’importait à qui allait la coupe, Math bouillonnait de joie. Il hurlait son extase avec son équipe et s’approcha du capitaine adverse pour lui serrait la main un grand sourire aux lèvres. C’était surement la première fois que les deux équipes repartaient heureuses. Les rouges et ors étaient certes déçus d’avoir perdu ce match mais ils partaient quand même avec la coupe mais les jaunes, eux, explosaient littéralement de joie et d’allégresse. Math descendit au sol mais il n’eut même pas le temps de poser un pied à terre que son équipe se précipita sur lui, le féliciter de son coup de batte suivit de sa maison au complet. Le capitaine s’échappa discrètement de la foule comme à son habitude, profitant que la foule allait vers l’attrapeur, pour partir dans les vestiaires. Math se fichait du succès, de ses fans, des éclats de joie à la fin. Ce qu’il aimait dans le Quidditch, c’était juste le pendant le match, se dépasser, donner le meilleur, réalisé des exploits comme il l’avait fait avec ce dernier coup de batte, se sentir libre et concentré, s'échapper... Pour lui, seul cela comptait. Il courut en direction des vestiaires mais à peine s’eut-il approché de la porte, loin de la foule, loin des cris de joie qu’il entendait encore d’ici, une jeune rousse au visage doux et familier l’attendait là, le sourire aux lèvres, habillé du rouge et or de sa maison, les yeux pétillants de malice. Math transpiré comme pas possible, il était à bout de souffle, à bout de force aussi. Son bras gauche tenait son bras droit endoloris par son dernier coup. Plutôt pitoyable comme posture pour le héros du match…pas très glorieux. Il s’approcha de la jeune fille qu’il connaissait bien mais un homme l’arrêta
-Math, je peux te parler
L’homme en question était grand, massif, les yeux petits et enfoncé dans leurs orbites, l’air mauvais mais son sourire réjouit adoucissait quelque peu le traits lourds de son visage. L’interpellé à bout d’haleine fit oui de la tête et l’homme reprit.
-Je suis le recruteur des Faucons de Falmouth. J’ai appris que tu comptais poster ta candidature pour le poste de batteur dans mon équipe. Je suis donc venue voir ton jeu…les rumeurs disaient vrai, tu as un excellent coup de batte mon garçon. Que dirais-tu que l’on parle de ton avenir ? Après que tu es fêté ta victoire dignement bien sur. Je ne veux pas te priver de ton heure de gloire. Quoi que tu as l’air de quitter le feu des projecteurs très vite…serrait-ce pour cette jeune fille là bas. Enfin ce n’est pas mes oignons. Je te laisse. Bon courage et à tout à l’heure mon garçon.
Le vieil homme donna une bonne tape au garçon avant de partir. Math regarda un instant la jeune fille en question. C’était bien sur Eryn. S’il disait "bien sur", c’était parce qu’elle avait pris la plaisante habitude d’attendre le garçon à la plupart de ses fins de match ou d’entrainement avec une tasse de chocolat chaud. Il l’aimait vraiment bien ces petits moments. La Gryffondore était naturelle et gentille. Sa fâcheuse tendance à rougir aux moindres paroles de Math l’amusait beaucoup. Elle était vraiment jolie, à ne pas comprendre comment cela se faisait qu’elle n’était pas encore avec quelqu’un. Mystère ! Il ne s’était jamais sentit aussi proche avec la gente féminine qu'avec elle, à part avec ses deux sœurs peut être. Même avec Natacha Parker, l’ex de Math depuis peu d’ailleurs, il n'avit été aussi détendut et proche. Elle avait fait plusieurs crises de jalousies à propos d’Eryn, c’était à n’y rien comprendre. La dernière d’ailleurs, de dispute, à ce sujet avait cassé le couple net. Mais Math s’en était fichu. A vrai dire, à bien y réfléchir, il n’était jamais tombé amoureux de Natacha, ni de qui que ce soit d’autre d’ailleurs. Enfin bon, le jeune homme s’approcha de la belle rousse, cette dernière toute souriante démarrant la conversation. Espérons qu’elle n’est pas entendu l’allusion du recruteur. |
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| Sujet: Re: Flash Back : Dernier match, dernier fois qu'on se voit (Fe : Eryn) Mar 26 Jan - 16:27 | |
| Eryn se réveilla avec l'effrayante sensation qu'elle allait tomber. Appuyée sur les coudes, le coeur battant, la jeune Gryffondor tenta de reprendre son souffle. C'était aujourd'hui... Elle se redressa lentement, les mains sur le visage et pensa à la journée qui l'attendait. Le fameux match qui opposait sa maison et celle des Poufsouffle allait avoir lieu. Le dernier de la saison. Bien qu'elle appartienne à la maison rouge et or, elle savait que pendant tout le match elle n'aurait d'yeux que pour Math, le capitaine et batteur de l'équipe adverse. Eryn retomba lourdement sur ses oreillers, le coeur serré. Cette année s'était écoulée à une vitesse douloureuse, comme un rêve éveillé. Les jours s'étaient transformés en mois tandis qu'Eryn avait prit l'habitude de l'attendre chaque mardi avec une tasse de chocolat chaud. Parfois, ils restaient discuter après les entraînements. Avec un demi sourire, la jeune fille repensa à l'un de leurs premiers moments ensemble. Elle avait prétendu ne pas savoir voler sur un balais, tombant afin que Math l'aide. La jeune fille rousse n'était pas mauvaise en vol. Pas assez douée pour être dans une équipe loin de là, mais elle n'avait pas de quoi avoir honte ou demander de l'aide. Et pourtant, ce jour là, elle l'avait fait, tombant encore et encore mais faisant toujours en sorte de ne pas avoir l'air trop stupide et naturelle. Au final, Eryn s'était retrouvée assise devant lui sur le même balais. Son bras gauche enlaçait fermement sa petite taille tandis qu'il les guidait de la main droite. Elle avait même amélioré ses connaissances en Quidditch uniquement pour être capable d'en parler avec Math, afin qu'il ne s'ennuit pas en sa présence. Avec un pincement au coeur, Eryn réalisa que ce temps était loin désormais. Elle se retourna dans ses draps. Changer de position lui permettait en quelque sorte de refouler la nausée qui la saisissait. Math était en septième année, il allait partir et elle resterait. N'osant imaginer Poudlard sans lui, Eryn claqua la langue. Son corps manifestait son désir de penser à autre chose mais c'était tout simplement impossible. Se passant la main dans les cheveux, elle soupira. Trop longtemps elle avait retardé le moment de tout lui dire, de prouver à Math que contrairement à ce qu'il semblait croire, tous les deux n'étaient pas la preuve vivante que l'amitié fille-garçon était possible, loin de là. Fixant d'un regard vide les rideaux de son lit à baldaquin, Eryn ne voulait jamais en sortir. Elle voulait rester là, allongée et que le temps s'arrête. Ainsi, il n'y aurait pas de petit déjeuner, ni de match, ni de fin d'année et encore moins de séparation. S'en était trop. Eryn se redressa brusquement et sorti de son lit. Rester ici ne changerait rien. Math la considérait comme une amie et parfois, elle avait peur qu'il la considère même comme une de ses petites soeurs. Silencieuse, elle s'habilla et attacha ses longs cheveux de feu en une haute queue de cheval, bientôt rejoint par ses camarades. Tout le monde était surexité car la victoire de Gryffondor était proche, tous le pensait fermement. Eryn feigna l'enthousiasme à l'idée que ce match se déroule. Comme toujours, elle était entourée d'amis et riait fort, son visage rayonnant et pourtant, dans son coeur, elle était en deuil. Quand l'équipe rouge et or vint s'installer à la table, elle participa aux cris et tappa elle aussi des mains, se mêlant aux autres mine de rien. Cependant, ce fut uniquement quand elle le vit que son coeur se mit à battre plus vite, son sang coulant dans ses veines avec rapidité. Il venait d'entrer, à la tête de son équipe dont il était le capitaine. Sa batte sur l'épaule, un sourire rayonnant aux lèvres faisant craquer toutes les filles de Poufsouffle et, Eryn en était persuadée, celles des autres maisons également. La jeune fille rousse tenta de capter son regard mais un garçon aussi apprécié et populaire ne pouvait avoir de temps pour une Gryffondor quelques minutes avant un match quand toutes ses fans se précipitaient vers lui pour l'encourager et lui souhaiter bonne chance. Eryn, elle, fini par baisser les yeux, le coeur serré. L'estomac noué, Eryn se contenta de boire un grand verre de jus d'orange et se leva de table en compagnie de ses amies. Avec un dernier espoir, elle tenta d'atteindre Math pour lui souhaiter bonne chance, mais il était impossible de l'approcher tant le nombre de personnes - surtout des filles - était important.
- Où tu vas Andrew ? demanda une voix agressive à sa droite. - Parker..., dit Eryn entre ses dents.
Natacha Parker était l'ex-petite amie de Math. Elle était en septième année et par conséquent, elle était plus grande et avait l'air bien plus douée en magie. Du moins, Eryn ressentait ça en la voyant. C'était d'ailleurs une épreuve pour elle de se retrouver en la présence de Natacha car la jeune fille rouse savait qu'elle ne pouvait concurencer une telle fille.
- Je voulais simplement souhaiter bonne chance à Math ! répondit Eryn les mains sur les hanches et les sourcils froncés. - Une rouge ? Tu veux nous porter malheure je suppose ? Tu ferais mieux d'aller t'asseoir dans tes gradins et rester loin de Math. Une fille comme toi n'a rien à faire avec un garçon comme lui !
Eryn était au bord des larmes. Elle le savait que jamais Math ne pourrait s'intérresser à elle et cette année passée en sa compagnie sans que rien n'arrive entre eux - pas même le moindre dérapage - était la douloureuse preuve qui donnait raison à Natacha.
- C'est tout de même malheureux, intervint Amy l'amie de Eryn, qu'une fille qui n'est soit disant pas si bien que ça soit la raison pour laquelle Math a rompu avec toi !
Plusieurs têtes se tournaient vers elles à présent.
- Ne fait pas l'innocente Parker !(Elle se mit à parler fort) On sait tous que Math a rompu avec toi parce que tu étais jalouse d'Eryn ! Alors arrête de prétendre que tu n'as rien à lui envier ! Des comme toi, elle en vaut cent ! Vient Eryn, on s'en va !
Amy attrapa son amie par le bras et la traîna dans le hall. Une fois certaine que Natacha ne les entendrait plus, la jeune fille rousse remercia son amie. Amy avait un caractère moins prononcé que celui d'Eryn et pourtant, dans des moments comme ceux-ci, quand elle savait que la jeune fille rousse perdait confiance, Amy se montrait à la hauteur en prenant dignement sa défence. Avec un sourire satisfait à l'idée d'avoir fermé le caquet de Natacha, Eryn s'installa dans les tribunes et attendit que le match commence. C'était une chose typique du Quidditch. Même lorsque l'on avait pas spécialement envie de prendre part à l'exitation environnante elle était toujours trop forte et prenait le dessus. Les sensations fortes se transmettaient les uns les autres, dans une ferveur commune. Et pourtant, Eryn finit par s'attirer quelques regards noirs de la part de ses camarades. Contrairement à eux, elle ne retenait pas son souffle lors d'une attaque des rouges et or mais lorsque c'était l'équipe de Poufsouffle. Eryn ne quittait pas Math des yeux. Elle se fichait de l'issue du match, du résultat, de sa maison et encore plus de la coupe. Son coeur battait la chamade lorsqu'elle le voyait donner un coup de batte de ses bras puissants, descendre en flêche. Eryn comprit avant beaucoup de Gryffondor se qui allait se passer car elle était surement la seule à ne pas avoir quitté le batteur jaune des yeux. Alors que l'attrapeur des Gryffondor était sur le point de saisir le vif d'or, Eryn elle s'était penchée en avant, le coeur sur le point de s'échapper de sa poitrine, le visage rayonnant.
- VA S'Y MATH ! hurla-t-elle parmi la foule.
Il avait de fortes de chance pour qu'il ne l'ait pas entendu mais elle s'en fichait. Maintenant Poufsouffle avait gagné. Sautant sur place non parce que la coupe revenait aux Gryffondors mais parce que Math venait de réussir un superbe coup, elle entreprit de descendre des tribunes. Elle voulait lui sauter au coup, lui dire à quel point il avait été formidable et surtout qu'elle l'adorait. Eryn ne tenta même pas de l'atteindre alors qu'il était entouré d'une véritable marrée jaune. De loin, elle l'observa, un sourire aux lèvres, le coeur serré. C'était comme si elle voyait tout au ralenti, chaque détail. Math descendait de son balais d'une lenteur affolante, serré, félicité par ses camarades dans une ferveur paresseuse. Puis, comme elle s'y attendait, il se retira de la foule et de la gloire. Souriant encore plus bien qu'elle ait déjà mal aux joues, Eryn pensa à quel point il était modeste. D'un pas tranquile, il approchait des vestiaires où elle l'attendait comme après chaque match, chaque entraînement. Pourtant, cette fois-ci, elle n'avait pas de tasse. Cependant, il n'était pas encore temps pour elle d'être en compagnie de celui dont elle était si amoureuse qu'elle avait passé l'année à refuser le moindre rendez-vous, à repousser le moindre garçon, prétextant vouloir se concentrer sur ses BUSES. Math discutait dans les vestiaires avec un homme qu'Eryn n'avait jamais vu. Juste avant qu'ils ne se séparent, les deux se tournèrent vers elle puis Math approcha enfin. La distance qui la séparait de lui était courte et pourtant Eryn cru que toute l'année qu'ils avaient passé ensemble se déroulait devant ses yeux. Elle revit le jour de leur rencontre, leur premier fou rire, la première fois qu'il lui avait passé la main dans les cheveux dans la volière parce qu'il y avait une plume de hiboux. Mais aussi la première fois où il lui avait prit la main pour ne pas être séparés par la foule présente dans les couloirs alors qu'ils voulaient aller se promener. Ces moments qui avec un autre n'avait rien d'exceptionnelle étaient aux yeux d'Eryn un trésor du ciel. Maintenant elle voyait disctintement son visage qui lui souriait avec tendresse. C'était pour cette raison que la jeune fille rousse n'avait jamais été capable d'avouer ses sentiments pour le beau jeune homme. Et si elle perdait l'honneur d'être celle à qui il adressait ce sourire offert des dieux uniquement de peur de la blesser parce qu'il ne ressentait rien pour elle ? Le prix à payer était trop cher. Voilà pourquoi, quand il se retrouva face à elle, Eryn ne trouva rien de mieux à dire que :
- Bravo Math. Comme toujours tu nous as surpris ! A la douche maintenant ! Je t'attend !
Ses paroles étaient vide de sens. Comme toujours elle se conduisait comme une amie, quelqu'un qui le soutenait et l'encouragait, ce qu'elle faisait sincèrement. Mais jamais, elle n'avait laissé entendre ce qu'elle ressentait véritalement pour lui. Plusieur fois elle avait tenté de faire passer quelques messages mais Math avait été incapable de les comprendre ou avait préféré les ignorer. Vivre dans une si parfaite harmonie était quelque chose de rare et Eryn ne pouvait véritablement lui en vouloir. La jeune fille rousse s'était assise sur un gros rocher, son rocher sur lequel elle l'attendait après chaque entraînement, après chaque match comme aujourd'hui, savourant la douce attente de l'avoir pour elle seule. Cependant, ce jour là, elle ne voulait pas qu'il sorte de ce vestiaire sentant encore bon la pomme verte à tel point qu'Eryn devait parfois se retenir de lui croquer le coup comme on croque dans un fruit. Cette fois-ci, lorsque Math sortira de son vestiaire, ce sera la fin. La fin de leur année ensemble, surement la fin de leur amitié et surtout, la dernière chance pour Eryn d'enfin lui avouer ce qu'il représente véritablement à ses yeux. Avant même d'avoir tourné la tête, Eryn su qu'il était derrière elle. L'odeur de pomme verte venait de s'emparer d'elle, enlaçant douloureusement son coeur. La jeune fille rousse tourna vivement la tête vers Math et le gratifia d'un sourire rayonnant. Malgré la tristesse qu'elle ressentait, en sa présence elle ne pouvait que sourire. Comme à chaque fois, Math prit son balais, s'y installa et tendit sa main à Eryn. Il était devenu habituel pour eux de faire ainsi le tour du parc parfois jusqu'à ce que la nuit tombe. La jeune fille rousse était assise devant Math, blottie contre lui, tandis que le balais de ce dernier les transportait à moins d'un mètre au dessus du sol. Le rituel était devenu si sacré entre eux qu'ils n'avaient plus besoin de demander, ils savaient. Un sourire paisible aux lèvres, Eryn saisit avec douceur la main de Math qui la souleva avec facilité et l'installa sur son balais contre lui. Partagée entre le bonheur extrême que lui procurait ce simple contact et la douleur que signifiait la fin de l'année, Eryn ferma les yeux.
- Tu as été formidable Math, dit-elle incapable de retenir ses compliments. Notre équipe a très bien joué mais toi... Tu as eu un coup de maître ! (Elle resta silencieuse avant de demander) Qui était cet homme avec toi tout à l'heure ? Je ne l'ai jamais vu ici.
Eryn l'écouta lui raconter ce que l'homme lui avait dit. Sa première réaction fut d'éprouver une si grande joie qu'elle se laissa tomber du balais afin de le regarder dans les yeux.
- Math ! C'est formidable ! Tu vas devenir professionnel ! Je le savais, un talent pareil ! (Son regard devint rêveur) Tu vas faire le tour du monde, rencontrer des gens formidables et devenir une star, avoir plein de fans ! Enfin tu en as déjà ici mais là... ce sera à un autre niveau ! Oh Math !
Incapable de retenir sa joie, elle sauta au coup du jeune homme. Il l'avait mérité, il allait réaliser son rêve. Soudain Eryn comprit. Son coeur tomba au niveau de son nombril quand elle réalisa qu'elle parlait de l'avenir de Math en dehors de Poudlard, en dehors d'elle. La jeune fille rouse eu alors l'impression d'être face à un Détraqueur, que plus jamais elle ne ressentirait le moindre espoir, que sa vie ne serait qu'une longue suite de désolations, à jamais privée de bonheur. Le chagrin qui la saisit devint si douloureux qu'elle leva les yeux au ciel, tentant de chasser les larmes qui menaçaient de perler. Jamais elle ne pleurait, elle n'était pas de ce genre. Il fallait qu'elle lui dise, il fallait qu'il sache ce qu'il représentait à ses yeux. Eryn détâcha sa queue de cheval d'un geste abscent, délivrant une cascade de cheveux roux qui lui donnait un air fauve. Les yeux au sol, Eryn ouvrit son coeur.
- Math..., commença-t-elle lentement. Il y a longtemps que je voulais te dire quelque chose. Cette année avec toi a été et sera certainement l'une de mes plus belles années à Poudlard. T'attendre après chaque entraînement, t'appercevoir me souriant entre deux classes, savoir que tout simplement, en me promenant dans un couloir j'avais la chance de tomber sur toi était un bonheur que jamais je n'aurais pu envisager. Voilà pourquoi, aujourd'hui, je voulais te dire...
Eryn respira profondément. Finalement, elle leva vers Math ses yeux baignés de larmes. Bien qu'elle soit en pleures, elle souriait, apparement heureuse.
- Merci Math, échappa-t-elle dans un sanglot. Merci d'avoir simplement été toi. D'avoir sacrifié de ton temps pour une simple fille comme moi. Jamais je ne l'oublierai...
La jeune fille rousse se cacha le visage entre les mains, parfaitement honteuse d'avoir craqué, de s'être mise à pleurer devant lui comme une simple fille, comme une idiote. Elle était surtout honteuse de ne pas être capable d'aller au bout de sa pensée. Math allait quitter Poudlard, la quitter elle sans jamais savoir ce qu'elle voulait lui dire.
Je t'aime, Math.
[HJ: OMG, Math, tu remportes le prix de la Muse d'Eryn sur DH ! Tu m'as trop inspirée xD]
Dernière édition par Eryn Peters le Mer 27 Jan - 12:06, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Flash Back : Dernier match, dernier fois qu'on se voit (Fe : Eryn) Mar 26 Jan - 20:14 | |
| La jeune rousse sautilla presque de joie. C’était assez étrange. Elle était chez les rouges et or alors se réjouir ainsi d’une défaite et pire même, attendre ainsi patiemment et avec gaieté le précurseur de leur échec, le capitaine et visage de le défaite, ca relevait de la trahison. Enfin, les amis passent avant les maisons. En plus d’être surpris de voir Eryn l’attendre, il était surpris de la voir attendre en un seul morceau. Il avait entendu dans des bruits d couloir que Natacha voulait lui faire la peau, enfin façon de parler. Cette imbécile d’ex ne pouvait-elle pas comprendre que leurs liens étaient juste amicale ! Il était stupide de croire, d’imaginer même qu’Eryn puisse avoir des sentiments pour le jeune homme. Il aurait remarqué tout de même, il n’est pas aveugle à ce point… Quoi que Math savait qu’à part le Quidditch, peut de chose attirait son attention. Natacha d’ailleurs l’avait presque violé dans un couloir désert pour qu’il comprenne qu’elle était intéressée. Mais pourquoi avait-il fait l’erreur de sortir avec cette…cette…cette pouffe ? Probablement qu’il voulait essayer d’être amoureux, voir ce que cela faisait d’être en couple. Mais à vrai dire, Math n’avait pas apprécié l’expérience. Les moments passés avec elles étaient d’un ennuie mortel : l’entendre parler des potins de l’école et faire semblant d’être intéressé, passer leurs journée collé comme des sangsues, l’entendre rire de son rire cristallin à chaque remarque de Math mais quand il n’y avait rien de drôle…Le pire, c’était même leurs baisers. Math aurait cru mettre la bouche dans le vieil aspirateur de sa mère Moldu, une vraie ventouse. Quelques semaines plus tard, il évitait cette fille comme la peste. Pourquoi ne pas avoir rompu de suite ? Math était peut être trop gentil. Il n’avait pas dit non pour par la froisser et tenter l’expérience et il n’osait pas se la mettre à dos en la quittant. Elle était certes très belle : un mètre quatre vingt, blonde platine, yeux bleu. Mais Math la trouvait trop fade à son goût, trop vide, trop superficielle. Pourtant, qu’elle force de caractère elle avait. Il l’entendait encore hurlait quand elle voyait le capitaine rentrait à pas d’heure parce qu’il avait passé quelques heurs à discuter avec Eryn
-Tu lui as donné la main…ne ment pas, Lucette me l’a dit, elle vous a vu vous bécoter
-Mais pas du tout, on discutait bon sang de bon soir. Je n’ai pas le droit de discuter avec une amie ?
-Qu’est-ce tu lui trouves à cette gourdasse ? Qu’est-ce qu’elle a de plus que moi ?
-Alors un, ce n’est pas une gourdasse et deux, elle est intelligente, spirituelle, agréable et elle peut parler d’autres choses que de la nouvelle coupe de cheveux de Steve Macdoravic qui figure dans le magazine Sorcier Hebdo
-C’est ca, dit tout de suite que je suis stupide. T’as qu’à rompre avec moi si tant que t’y es
-C’est la chose la plus intelligente que tu n’es jamais dite.
Il avait dut choisir entre Natacha et Eryn, il n’avait pas hésité et avait choisit Eryn, il n’y avait pas photo et à aucun moment, il ne le regrettait. Ces dernières paroles avaient scellé leur désunion. Puis la jeune femme avait pleuré toutes les larmes de son corps soi disant et elle a passé le reste à essayer vainement de reconquérir le cœur du batteur et de pourrir la réputation d’Eryn. La pauvre, elle n’avait rien fait, c’était fait accuser de chose affreuse. Tout le temps passé ensemble, elle n’avait rien tenté avec le jeune homme, rien entrepris, c’était bien la preuve qu’elle n’éprouvait rien pour lui, non ? Math apprécié ces souvenirs des moments passés avec elle à parler de Quidditch, de cours, de projets… Ce qui dérangeait au jeune homme c’est qu’il avait l’impression que la plupart des gens et surtout des filles de son entourage ne s’intéressait à lui que parce qu’il n’était pas laid ou qu’il se démerdé sur un balai et avec une batte. Math n’était pas dupe, il savait qu’il avait du succès mais les jeunes femmes autour de lui paraissait bien éprise de lui que par le côté physique, personne ne s’intéressait à ce qu’il y avait sous les muscles, sous le maillot de Quidditch sauf peut être là encore ses sœurs et Eryn bien sur. Il s’était plus d’une fois si la jeune femme avait eu des vus sur lui…nan, elle aurait forcément dit quelque chose. Math n’était plus qu’à quelques mètres de la jeune rousse en question, à bien y penser, aujourd’hui risquait bien d’être le dernier entrevu. Avec un léger pincement au cœur, il se positionna face à la jeune fille et entendit au loin une foule appelant son nom. Ils n’étaient donc pas habitués à voir le jeune homme fuir les applaudissements ? Etre le principal sujet de conversation ou d’attention n’était pas sa tasse de thé. Il ne volait pas pour la gloire, les applaudissements…il volait pour lui, pour sa passion, pour se dépenser, se sentir libre, se sentir doué, se déchainé. Eryn quand à elle, félicita le jeune homme comma à son habitude. A y réfléchir, Math aurait joué comme un pied, il était sur qu’il aurait eu le même accueil.
- Bravo Math. Comme toujours tu nous as surpris ! A la douche maintenant ! Je t'attend !
Math lui adressa un sourire franc et sincère tout en lui répondant comme à son habitude, une sorte de rituel entre eux
-Je me dépêche et je te signale que le Vif d’Or, ce n’est pas moi qui l’est attrapé. La victoire ne me revient donc pas.
Posant sa batte et son balai sur le côté, Math rentra bien vite dans les vestiaires. Il retira son uniforme trempé de sueur et le mit dans le bac à linge sale, prit son savon parfum pommier et alla prendre sa douche. Le flot d’eau chaude le nettoya de l’eau salé qui coulait le long de son torse. Comme à chaque fois, il repensait à tous les moments forts du match, l’eau purifiant ses souvenirs les gravant dans sa mémoire : ses loopings, ses sprints, ses coups de batte, le jeu avec ces coéquipiers, tout, tout était un délice. Il avait réussi, il avait gagné, remporté certes que la deuxième place mais gagné quand même. Son bras droit lui faisait encore mal, en même temps, un tel coup à une telle puissance, il «était déjà bon d’avoir un bras encore en état de marche. Il sortit et s’essuya bien vire. Après tout, une jolie rousse l’attendait dehors et puis il ne voulait pas se faire rattraper par la foule et les coéquipiers qui avançaient à grand pas dans leur direction. Il se rhabilla aussitôt et sortit des vestiaires propre comme un sou neuf. Comme à chaque fois, il monta sur son balai et tendit sa main valide à Eryn, l’invitant et l’aidant à monter sur son balai. Aide était le mot juste car décidemment, elle n’était vraiment pas doué en vol. Il la rapprocha de lui, ne voulant pas que sa maladresse la fasse tomber et décolla pour se mettre loin des regards des autres, il ne voulait pas entendre les hypocrisies et félicitations habituelles, il n’avait jamais voulut et surtout pas gâché le dernier moment avec sa meilleur avec ca. De plus, des félicitations, il pouvait en avoir là, avec elle
- Tu as été formidable Math. Notre équipe a très bien joué mais toi... Tu as eu un coup de maître !
Math sourit, peu de compliment lui faisait chaud au cœur, ceux d’Eryn était sur le podium. Mais comme à chaque fois, il condamna quelque peu l’intempérance d’Eryn
-Je te rappelle que je ne suis pas seul sur le terrain, j’ai six coéquipiers avec moi. Je n’ai pas marqué les buts, je n’ai pas protégé le notre, je n’ai pas attrapé le Vif d’Or. La victoire ne me revient, elle nous revient.
Math détestait recevoir tout les lauriers. Pourtant, c’est ce que l’on faisait souvent. Etait-ce parce qu’il était capitaine ? Il n’en savait rien. Mais bon dieu, c’est David qui les avait fait gagné, c’est les poursuiveurs qui marqué les buts, c’est le gardien qui protégé les buts. Un Batteur, sans eux n’est rien mais une équipe peut se passer d’un Batteur. Pourquoi toujours plaçait le mérite à un seul homme quand plusieurs ouvriers ont aidé à bâtir la construction ? Enfin bon, cela lui faisait quand même plaisir de s’entendre dire qu’on était un excellent joueur mais qu’importait à Math tant qu’il y prenait plaisir. Le Quidditch, ce n’est pas un jeu pour se faire voir mais pour s’y défouler. La jeune Gryffondore, elle changea rapidement de sujet
-Qui était cet homme avec toi tout à l'heure ? Je ne l'ai jamais vu ici.
Cette fois ci, à l’inverse des autres fois, Math ne cacha pas ses sentiments face à la nouvelle, bien au contraire. L’excitation et la joie s’entendait dans sa voix. Il était aux anges, sa soirée était si parfaite, Eryn la terminant plus qu’excellemment
-Un recruteur, je vais pouvoir jouer dans mon équipe préféré, les Faucons de Falmouth. Leurs batteurs son nuls, agressifs et imbéciles. Il ne se passe pas un seul match sans qu’il ne commette une gaffe. J’y avais posté ma candidature pour quand je finirais mon année. Il m’avait répondu que si ma performance d’aujourd’hui leur plaisait, je serais remplaçant. Apparement, c'est le cas. Tu te rends comptes, je vais jouer chez les pros !
- Math ! C'est formidable ! Tu vas devenir professionnel ! Je le savais, un talent pareil ! Tu vas faire le tour du monde, rencontrer des gens formidables et devenir une star, avoir plein de fans ! Enfin tu en as déjà ici mais là... ce sera à un autre niveau ! Oh Math !
Elle explosait littéralement de joie. Le plus important pour lui n’était pas qu’il allait être riche, célèbre ou idolâtré mais plutôt qu’il allait jouer avec les meilleurs et contre les meilleurs. Le niveau de jeu était largement différent d’ici. Math pourrait tester ses capacités, dépasser ses limites, réaliser ses rêves, battre peut être les meilleurs. Eryn, elle, s’était jeté au cou du jeune homme, le cœur de ce dernier s’arrêta un moment.
-Eryn, sa va ?
Ils ne bougèrent pas un moment, la jeune Gryffondore plongeait la tête contre le torse du capitaine. Il l’entendait renifler, pleurait-elle ? Etait-ce cette nouvelle qui la mettait dans un tel état ? S’il y avait une chose que Math ne supportait pas c’était être les origines de larme. Sa voir qu’il était le sujet de sanglot l’attristait, le démoralisé. Il posa la main qui ne tenait pas le manche sur la tête de la jeune fille et dit d’un ton réconfortant et doux à la jeune fille
-Eh bien, qu’est-ce qu’il y a ?
Eryn cachait son visage ne laissant pas le loisir au jeune homme de lire le sens apparemment de ses pleurs. Qu’avait donc fait Math pour la mettre dans un tel état ? Etait-ce de sa faute ? La demoiselle en pleurs dit d’une voix posé, calme qui trahissait l’émotion
- Math... Il y a longtemps que je voulais te dire quelque chose. Cette année avec toi a été et sera certainement l'une de mes plus belles années à Poudlard. T'attendre après chaque entraînement, t'appercevoir me souriant entre deux classes, savoir que tout simplement, en me promenant dans un couloir j'avais la chance de tomber sur toi était un bonheur que jamais je n'aurais pu envisager. Voilà pourquoi, aujourd'hui, je voulais te dire... Merci Math, merci d'avoir simplement été toi. D'avoir sacrifié de ton temps pour une simple fille comme moi. Jamais je ne l'oublierai...
Elle avait relevé la tête, ses yeux baignés dans l’eau salés que l’on nomme larmes. Math resserra son étreinte, posant sa joue sur le sommet de la tête d’Eryn et répondant à son sourire par un autre. Il était très touché de ce que venait de dire Eryn. A vrai dire, il n’aurait jamais crut avoir eu une telle importance à ses yeux. Une étrange sensation l’envahit. Imaginez vous comptez pour un millier de fan, être vénéré par eux, être idolâtré, savoir que votre vie les importe plus que tout, imaginez se sentiment plaisant que l’on ressent à savoir cela, à savoir que l’on compte, multiplié le par un million et vous aurez que le début du brouillon d’un schéma d’un commencement d’esquisse de ce que venait de faire la déclaration d’Eryn. Elle lui allait en plein cœur. Et si les yeux du jeune homme restèrent secs comme à son habitude, intérieurement, il pleurait à chaudes larmes. D’une voix teintée de reconnaissance, il susurra à l’oreille de la jeune femme
-Merci…merci beaucoup…personne ne m’a jamais rien dit d’aussi beau…nan jamais personne…
Puis il prit le menton de la jeune femme et la força à le regarder dans les yeux. Il lui adressa son plus beau, son plus sincère sourire et dit
-Je fus plus qu’heureux d’être ton ami.
Puis reprenant sur une note moins mélodrame et plus enthousiaste, il reprit un sourire moqueur aux lèvres
- Et t’inquiète pas, quand je serais une star de Quidditch, je te présenterais le plus beaux joueurs. Ce n’est pas normal qu’un aussi joli brin de femme comme toi soit encore célibataire. Ce n’est pas naturel, incohérent, impensable, incroyable, impossible, invraisemblable, inimaginable …
Il l’enlaça amicalement mais surtout affectueusement jurant qu’il cherchait après cela, un sort pour effacer les larmes. |
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| Sujet: Re: Flash Back : Dernier match, dernier fois qu'on se voit (Fe : Eryn) Ven 29 Jan - 13:44 | |
| Rougissante, Eryn senti dans la voix de Math l'émotion. Savoir qu'elle lui avait fait plaisir en étant aussi sincère la rassurait. Cependant, son coeur se serra à nouveau quand elle comprit que Math ne voyait en rien une déclaration d'amour mais un serment d'amitié. Résistant à l'irrésistible envie de le frapper, elle ferma les yeux. Math la serrait contre lui et pour le moment, rien d'autre n'avait d'importance. Et pourtant, la douleur elle, était là. Présente et cuisante. Eryn essayait de dominer ce qu'elle ressentait. Après tout, les premiers temps, elle n'avait été qu'une simple admiratrice du beau joueur de Quidditch pas plus différente de Natacha (cette idée la rendait malade). Mais par elle ne savait quel miracle, Math avait noué avec elle des liens d'amitié précieux. Eryn s'était alors surprise à découvrir qu'en plus d'un sourire charmant, un regard si doux qu'il semble dire "je t'aime" à quiconque le croise et un corps d'Apolon, Math était aussi quelqu'un de drôle, de gentil et de modeste. C'était justement ça qui faisait la différence à ses yeux. Voilà pourquoi aujourd'hui elle pouvait dire "J'aime Math" car elle savait qu'elle ne s'était pas uniquement éprise de l'apparence mais aussi de sa personnalité. Parfois, il existe des gens qui naissent chanceux. Ce fut le cas pour Math Luterei-Ben. Lui était heureux d'être son ami, elle était heureuse d'être amoureuse. Aussi étrange que cela puisse parraître, c'est lorsque l'amour est encore au stade du secret qu'il est le plus beau. Car chaque parole, regard, contact devient précieux et réchauffe le coeur. Mais c'est aussi là qu'il est le plus dangereux, car bercé d'illusions. Eryn éclata d'un grand rire quand il lui proposa de lui présenter de grands joueurs de Quidditch. Il n'avait rien comprit, rien du tout. Son coeur se serra à nouveau quand il la qualifia de "joli brin de femme". Si c'était le cas, alors pourquoi ne l'embrassait-il pas ? Avec un triste sourire, Eryn réalisa que c'était justement ce qui faisait le charme de Math. Aussi nombreuses soient ses qualités, il ne courait pas après les filles et malgré lui, le batteur était devenu une sorte de Coupe à remporter, le Graal de Poudlard. Ce serait à celle qui l'aurait. Retenant une exclamation de colère, Eryn pensa que Natacha y était parvenue. Le soir où elle avait apprit la nouvelle, Eryn avait longuement pleuré dans son lit. Non qu'elle ne désirait pas le bonheur de Math. Elle l'aimait assez pour tolérer qu'il s'en aille avec une autre. Mais Natacha...!
- Contrairement à ce que tu as l'air de croire Math, commença Eryn d'un air suffisant. Je n'ai pas du tout besoin d'aide pour me trouver quelqu'un. C'est uniquement par choix que je suis seule. Et je dois dire que ma popularité montante auprès des garçons, je te la dois.
Elle marqua une pose afin de savourer son effet.
- La jalousie de Natacha a certe provoqué quelques... ragots plus qu'insultants, mais au final j'ai obtenu bien plus. Tous savaient qu'elle me jalousait et beaucoup pensent encore que tu l'as quitté pour moi. Je ne sais pas si tu réalises que celà signifie qu'aux yeux des autres, tu m'as préféré à elle. Donc beaucoup se sont alors interessés à moi.
C'était tout simplement vrai. Pendant ses quatre premières années à Poudlard, Eryn n'avait pas été si populaire. Un parfait juste milieu entre garçons amoureux et bande de copains. Mais depuis qu'elle fréquentait Math, c'était comme si il avait partagé avec elle son aura. Dès l'instant qu'elle s'était retrouvée dans son champ, beaucoup s'étaient interessés à elle, filles comme garçons. Bien sur, souvent des insultes fusaient mais Eryn n'y prêtait pas attention. Du moins elle essayait. L'heure du dîner approchait à grands pas désormais. Avec habilité, Math arrêta son balais et fit descendre Eryn avec précaution. Tâchant de masquer un sourire, elle pensa qu'un jour elle lui avouerait ses véritables capacités en vol. Encore hilares, tous les deux approchaient de la grande salle. Un sourire radieux aux lèvres, Eryn essaya de masquer sa véritable douleur. C'était le dernier match. Math allait rejoindre la table des Poufsouffles où il serait acclamé tandis qu'Eryn irait rejoindre la table des Gryffondors où elle le savait, plusieurs lui jeteraient des regards noirs pour pactiser avec l'ennemi, soutenus par les railleries des Poufsouffles ne supportant pas qu'une rouge et or monopolise leur héro jaune. A peine furent-ils rentrés qu'Eryn fut séparée de lui. Dans un difficile retour à la réalité, elle s'installa à côté de ses amies avec qui elle mangea et rit de bon coeur. De temps en temps, elle jetait des regards à Math mais il ne la voyait pas. Eryn eu un sourire triste aux lèvres. L'année se termina exactement comme elle avait commencé : la jeune fille regardait du coin de l'oeil un jeune homme si proche et pourtant à jamais inaccessible.
[HJ: Merci pour ce rp Math, j'ai adoré. J'espère bientôt te retrouver dans le présent <3]
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| Sujet: Re: Flash Back : Dernier match, dernier fois qu'on se voit (Fe : Eryn) Ven 29 Jan - 15:29 | |
| La jeune rougit encore à tel point qu’on ne distinguait plus le roux de ses cheveux et le rouge de ses joues. Math trouvait cela si mignon. Décidément, Eryn était vraiment adorable, c’est surement elle qui lui manquerait le plus ici, à Poudlard : leurs discussions animés, les délires s’enchainant, les éclats de rire à répétition, les aveux et les confidences qui soulagent. A vrai dire, à bien y réfléchir, Eryn devait être la personne avec qui Math était le plus proche. A l’inverse de ses sœurs ou de ses amis proches qui formé si l’on put dire sa « bande », il lui avait tout dit, sans gènes et sans remords. Cela faisait pourtant qu’un an qu’il se connaissait. Il se rappelait même de la première fois qu’il s’était rencontré. Des Serpentards s’étaient amusé à faire craquer son sac discrètement. Math s’était empressé de remettre les pendules à l’heure. Les fautifs en ont passés du temps pendus dans le vide par leurs caleçons. Puis, le jeune homme avait aidé la jeune rousse à ramasser ses affaires. Qu’est-ce qu’elle avait rougit à ce moment là. Et de puis ce jour, il la saluait dans les couloirs dés qu’il la voyait, échangeant à chaque qu’unes de leurs rencontres un peu plus que la fois précédente. Puis quand Eryn, lui avait demandé des cours de vol, Math n’avait pas put refuser et avec le temps, une agréable complicité et amitié s’étaient noués entre eux. Tant de joie et de bon souvenirs engendrés initialement grâce à une farce des Serpentards, qui l’eut crut. Il se voyait après chaque jours, Eryn avait l’incroyable dont d’être à toutes les sorties de cours du jeune Poufsouffle, à croire qu’elle avait avalé son emploie du temps. Elle le couvrait de mille attention pendant que lui s’amusait à châtier ceux qui s’amuser à l’agacer. Bien sur, ce coté là, il l’ignorait. La connaissant, elle n’aurait pas trop apprécié que le capitaine risque des ennuies à jouer dans l’ombre les justiciers masqué. En tout cas, pas de Serpentard moqueur se sont retrouvés avec des furoncles plein le visage ou des dents de vingt centimètres sans trop savoir comment : le seul lien, il s’était moqué de la protégé Gryffondore de Math. Eryn était devenu comme une sœur pour Math. Quoi que, ses propres sœurs avaient toujours défendu le fait que Math faisait une grossière erreur en ne la prenant que comme amie et non comme petite amie. Elle était persuadé que la jeune fille avait un petit faible pour lui, c qu’il ne faut pas entendre des fois. Il se rappelait le nombre de fois où quand le jeune capitaine des Poufsouffles parlait à ses frangines des moments passés avec Eryn, s’était vu répondre des petits sourires complices et des remontrances maternelles
-Nan mais je te jure, frérot, tu dois être le dernier des imbéciles. Ca se voit autant que le nez de Rogue sur sa figure crasseuse qu’elle en pince pour toi. Et si tu veux mon avis, tu devrais larguer ce dragon de Natacha pour allez voir les jolies facettes de ta jeune admiratrice.
-Mais qu’est-ce que vous inventez là
-Attend, c’est évident. Tout le monde l’a vue sauf toi. Et puis, je suis sur que ca te déplairait pas. Tu parles plus d’elle que de ta soi-disant « bien aimée ». Et quand tu rentres dans ce sujet tu ne taris pas d’éloge et de sourires doux. Faut-elle qu’elle aussi te saute dessus pour que tu voies la vérité en face
Math avait balayé tout ces dires d’un revers de la main. Ne voulant pas y penser, ne pouvant pas y penser. Il était comme un grand frère, elle était son amie, sa confidente, l’une des personnes les plus chers à son cœur. Il ne voulait pas tout gâcher, tout détruire, parier leur amitié sur des fruits du cœur dont il n’était pas certain, dont il ne n’y connaissait rien. C’était assez étrange quand même. Math avant tant de fans mais si peu de véritables amis, tant d’admiratrices mais si peu d’amourettes, il était tellement entourés mais si seul. A vrai dire, la plupart des gens lui était jaloux et lui aurait dit qu’il était un imbécile à ne pas voir, savoir la chance qu’il avait. Il était beau, apprécié et doué en Quidditch. Pourtant, tant autour de lui était plus heureux que lui. Eux n’avaient pas à savoir si on l’aimait vraiment pour ce qu’il était et non pour sa popularité. Ces amis autour de lui, il savait qu’ils étaient vrai et non pas des rapaces de rumeurs ou autres. Il en avait marre d’essayer de déceler le vrai et le faux dans les sourires qu’on lui adressait, les compliments qu’on lui disait, les tendresses qu’on lui donnait. Avec Eryn, il n’avait pas eux besoin de faire la part des choses. Toujours en train de voler au dessus des autres, sa jeune et jolie amie lui rétorqua
- Contrairement à ce que tu as l'air de croire Math. Je n'ai pas du tout besoin d'aide pour me trouver quelqu'un. C'est uniquement par choix que je suis seule. Et je dois dire que ma popularité montante auprès des garçons, je te la dois. La jalousie de Natacha a certe provoqué quelques... ragots plus qu'insultants, mais au final j'ai obtenu bien plus. Tous savaient qu'elle me jalousait et beaucoup pensent encore que tu l'as quitté pour moi. Je ne sais pas si tu réalises que celà signifie qu'aux yeux des autres, tu m'as préféré à elle. Donc beaucoup se sont alors interessés à moi.
Math ne comprenait pas le raisonnement. Parce que tout le monde croyait, et c’en était agacent, que Math était tombé amoureux d’Eryn jusqu’à lâcher Natacha pour elle, la jeune rousse avait plus de prétendant ? Est-ce ca l’amour ? Maintenant Eryn souffrait du même mal que le jeune homme. Comment savoir si les sentiments énoncés quand notre popularité est haute qu’ils sont sincères ou mensonges ? Quel horreur ? Le soleil commençait à descendre, l’heure du repas approché. La foule pleine de joie était déjà retournés au dortoir, les hurlements et les chansons avaient résonnés jusqu’à eux. Math plana vers le sol et fit descendre avec légèreté Eryn de son balai. Les deux jeunes gens entrèrent dans le château, en silence, ils savaient pertinemment que ce serrait peut être la dernière fois qu’il pourrait être véritablement seul à seul jusqu’à la fin de l’année et donc la fin de la scolarité de Math. Leur entrée fut acclamée, bien entendu, le capitaine et héros de la soirée «était enfin là. Il fit un signe de tête et un petit sourire à Eryn pour lui adressé un « bonne soirée » avant de rejoindre la table des jaunes. Le reste de la soirée, il la passa à fêter le match, entendant tous ceux de sa maison racontait les moindres secondes du match, portant des toasts à tout les joueurs de l’équipe, le plus de toast allant pour le capitaine bien sur, puis ils hurlèrent littéralement de joie quand Math adressa la nouvel de son recrutement chez les Faucons de Falmouth. Un sixième année avait hurlé au capitaine de l’équipe
-Tu as vraiment tout pour être heureux
-…oui…j’ai vraiment tout pour être heureux
Il avait rangé son sourire et jetait un regard discret à la table des Gryffondors pour entre voir Eryn avant de reboire une gorgée de son gobelet, le visage affichant un court instant de la mélancolie… |
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