| | | Parce qu'un jour... on retourne à la case départ... |  |
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 |  Sujet: Parce qu'un jour... on retourne à la case départ... Sam 13 Fév - 1:48 | |
| La France...
Un petit pays, où tout le monde, ou presque, parle français. Une langue compliquée pour quelqu'un qui ne sait que très peu le parler... pour Alexis. Ce qu'il connaissait de cette langue étrangère se réduisait à quelques mots simples, quelques bases. Pas assez pour y vivre, mais assez pour commander un café. Pourtant, c'était dans ce pays qu'il avait il y a de cela quelques mois élu domicile. Enfin 'domicile', façon de parler... . Bien sûre, la raison de sa présence n'était en rien touristique. S'il se trouvait là, c'était parce qu'il le devait, et non parce qu'il l'avait voulut. En effet, suite aux quelques évènements plus ou moins ressent, il avait trouvé préférable de fuir l'Angleterre pour quelques temps. Il avait pris la décision de disparaître, de s'effacer, afin de se faire oublier... voir de se faire passer pour mort auprès de certaines personnes...
Sa propre mère ne savait même pas ce qu'il était devenu. La dernière chose qu'elle avait put apprendre était qu'il devait être emmené à Azkaban, mais que son transfert ne s'était pas déroulé comme convenu. Cela était dut au levé de la lune, qui se soir là était pleine, forçant le jeune mangemort à se transformer en la bête qui attendait cette fameuse nuit depuis une trentaine de jours maintenant. Le loup-garou n'avait fait qu'une 'bouchée' des aurors qui à la base devaient escorter un jeune homme et non un animal. Ils ont tenté de se défendre, mais leurs sorts n'ont pas suffit à stopper la créature qui entamait une véritable boucherie...
Alexis se réveilla quand à lui le lendemain matin, au beau milieu d'une forêt, couvert de blessures qu'il n'avait pas la veille, fatigué, sans baguette, mais surtout incapable de dire ce qui avait bien put se passer la veille. Il n'y avait qu'une seule chose dont il était sûre. Le loup garou qui l'habitait l'avait sauvé...
Ce ne fut que lorsqu'il revint à la civilisation qu'il découvrit placardé sur des murs des affiches portant sa photo, signe qu'il était recherché. Pratique s'il oubliait qui il était...
Jugeant sage de s'exiler quelques temps afin de se faire 'oublier', il n'avait sur le coup trouvé aucunes autre destination que la France. Un petit pays où il pensait pouvoir être tranquille. D'ailleurs, il le fut, tranquille. Certes il ne vivait pas dans le luxe, réduit à l'état de clochard, mais au moins il passait inaperçu. Sa cape de sorcier comme seul habit, vivant des quelques pièces qu'on lui jetais de temps en temps. C'était ça sans doute qui le dégoûtait le plus; vivre grâce aux moldus. Mais après tout, avait-il le choix? Non. Il n'avait plus de baguette, il n'avait plus rien. Parfois l'idée que peut-être cela aurait été mieux pour lui d'aller à Azkaban ou encore d'être mort durant l'affrontement 'final' lui venait en tête...
Le soir, il traînait dans des bars, ne consommant la plupart du temps qu'un ou deux verres d'eau, ce qui avait le don d'énerver les barmans. Le sang présent dans les veines du jeune homme se mettaient à bouillir dès que le moindre moldu venait l'accoster, et à plusieurs reprise il ne put se retenir de déclencher des bagarres, et à plusieurs reprises il fut emmené dans un commissariat. Mais cela lui était égal. La police moldu était bien moins cruelle que la police sorcière. Il ne restait jamais plus de quelques heures dans le bâtiment, puis il retournait à la rue. De toute façon, tout lui était égal. Ses pensées étaient focalisées sur une seule chose... sur une seule personne... sur Jane.
Depuis sa 'fuite', il n'avait plus eu aucune nouvelle de la jeune femme. Il n'avait d'ailleurs pas tenté de la contacter, préférant rester loin d'elle, pour la 'protéger', chose à laquelle il s'efforçait de croire. Il ne voulait pas qu'elle soit mêlée à ses affaires mangemoresques, se doutant qu'elle pourrait elle aussi être en danger. Pourtant plus les jours passaient, et plus il désirait la revoir. Les nuits interminables qu'il passait éveillé à regarder le ciel, étaient hantée par la vision de la jeune serdaigle. Il ne savait pas si elle allait bien ou non. Si elle était morte, il n'aurait même pas put le savoir. Si seulement il pouvait la revoir... si seulement...
Tout changea brusquement un jour. La nuit avait recouverte depuis peu le petit pays, et comme à son habitude Alexis marchait dans les rues, à la recherche d'un bar qui ne l'avait pas encore mis à la porte. Mais ce soir là, une étrange impression demeurait en le jeune homme. Il se sentait suivit, traqué. Et il ne s'était pas trompé; Alors qu'il tournait à l'angle d'une rue sombre et déserte, Alexis fut brutalement projeté en avant, s'écrasant de tout son poids sur le sol de béton. Lorsqu'il releva sa tête, à moitié assommé, il constata la présence d'une femme, une baguette illuminée dans une de ses mains. Il ne la connaissait pas, mais il ne lui fallut pas bien longtemps pour comprendre qu'il s'agissait d'une auror...
Se redressant difficilement, encore sous le choc, le jeune homme déposa un regard empli de haine sur l'inconnue. Il regrettait sa baguette, car une seule envie était en lui; l'envie de meurtre. Ses pulsions meurtrières étaient plus présentes que jamais.
Alexis ne tarda pas à se retrouver debout, mais alors qu'il se mis à charger vers elle, il ne suffit qu'un simple coup de baguette de son adversaire pour l'envoyer valser plus loin.
" Alors Kane, tu n'as que ça dans tes tripes? Charogne... "
Un rire rauque nerveux s'échappa de la gorge d'Alexis, qui se redressait de nouveau, essuyant le sang qui s'écoulait de sa bouche. Il voulait faire face à la jeune femme. Il voulait lui montrer qu'il ne s'abaissait pas, qu'il ne se soumettait pas. Et puis, elle ne semblait pas décidé à le tuer dessuite, alors bon...
" Vermine! Tu as tué deux de mes amis l'autre soir! ENDOLORIS! "
De nouveau, le corps du jeune mangemort fut en contact avec le sol. Mais cette fois la chute ne lui produisit aucune douleur intense. Il souffrait bien assez du sortilège qui venait de l'atteindre. Il voulut crier, mais il n'y parvint pas. Seul un souffle sortit de sa bouche. Il avait mal, mais heureusement, la douleur était passagère. Elle fini par s'estomper, le laissant couché sur le sol telle une misérable bête. Le regard du jeune loup garou était noir, l'envie de meurtre se lisait désormais facilement dans ses pupilles. Mais soudainement le visage souriant de Jane lui vint en mémoire. Il savait qu'il ne pouvait pas vaincre l'auror, pas maintenant, et pas sans baguette. Cela revenait au même que d'aller directement taper à la porte d'Azkaban, ou encore de se donner lui même la mort. Il ne lui restait plus qu'une seule solution; la fuite. Il fallait qu'il parvienne à s'éloigner encore un peu d'elle, pour parvenir à s'enfuir assez rapidement et ainsi rejoindre en quelques secondes le bout de la rue. Il se redressa donc, fixant l'auror.
" Tes 'amis'? Tu en trouveras d'autres! Les aurors c'est comme la mauvaise herbe, plus tu en enlève, plus il y en a! P*tasse! "
Apparemment, ses quelques paroles ne plaisèrent pas à la sorcière, qui lui lança un nouveau sort afin de le faire taire. Le corps d'Alexis voltigea quelques mètres plus loin, avant d'atterrir violemment contre le trottoir. Le jeune homme poussa un râle douloureux, avant de se redresser le plus rapidement qu'il put et de se mettre à courir, oubliant quelques instants ses membres douloureux et les blessures causées par les chutes à répétition. Il ne tarda pas à trouver refuge dans une cage d'escalier, où il passa la nuit, recroquevillé sur lui même, tentant vainement de s'endormir...
Un grincement força le mangemort à ouvrir ses yeux. Une porte venait d'être poussée, laissant apparaître un vieille homme qui le chassa, le menaçant d'appeler la police. Ne souhaitant pas attirer l'attention sur lui, au cas où l'auror traînerait encore dans les parages, Alexis sortit dans la rue, bien déteriné à rentrer au pays. Il ne savait pas s'il était assez en forme pour transplaner, mais il allait prendre le risque, ne désirant plus rester dans ce maudit pays où il avait crut pouvoir être tranquille. A l'angle d'une rue , il se concentra sur sa destination. Il était hors de question qu'il se rende chez lui, sa maison étant sûrement surveillée. Opta donc pour rendre une petite visite nocturne en la personne dont il avait le plus confiance, et qui était sa plus vieille et sa meilleure amie; Lucy. Il se souvenait du quartier dans lequel elle habitait. Il transplana...
Malgré ses inquiétudes, il arriva entier dans le quartier chic où logeait son amie. Il avait atterrie plusieurs rues plus loin de l'appartement en question, 'au cas où'. Lorsqu'il arriva devant la porte fermée à clef, il n'eut d'autres choix que de brisée la vitre de l'entrée, ne prenant même pas la peine de protéger son bras. Après plusieurs coup de poing et de pieds, la verre céda, éclatant en milles morceaux, et provoquant un bruit de casse qui résonna dans toute la cage d'escalier. Sans perdre d'avantage de temps, ne regardant même pas si la douleur qu'il ressentait était dut à des coupures ou à des morceaux de verres, Alexis grimpa les escaliers jusqu'au 5 ème étage. Il positionna son doigt sur la sonnette, mais après quelques secondes d'hésitations, il se refusa à sonner. Il resta donc là, immobile devant l'entrée, septique. Lucy habitait-elle toujours là? N'avait-elle pas eut de problème avec le ministère? Ne s'était-elle pas fait arrêtée? Était-elle toujours de son côté? Comment le savoir...
Portant ses deux poings couvert de sang sur la porte, il se mis à frapper violemment, le plus violemment qu'il le pouvait, ne pensant pas qu'il pourrait réveiller son ami ou la surprendre, bien déterminé à frapper jusqu'à ce qu'une personne vienne ouvrir...
Il allait bien voir si Lucy était toujours ou non dans cet appartement...
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| | Sujet: Re: Parce qu'un jour... on retourne à la case départ... Sam 13 Fév - 12:05 | |
| [A la suite de Petite bousculade... ] Ce soir là, Lucy était seule dans son appartement. Le froid avait peu à peu envahi les rues de Londres et elle était rentrée de bonne heure. D’habitude, elle adorait se balader la nuit, mais pour une fois, elle avait préféré rester au chaud, à bouquiner sur le canapé et à boire un bon café.
La journée avait été particulièrement rude. Partit en ville pour trouver un cristal très rare, elle avait eut la plus mauvaise surprise de sa vie. Pour son précieux philtre, elle avait un besoin vital de se munir du cristal noir, réputé en Amérique du Sud et seulement une boutique de Londres possédait cette merveille. Pour l’obtenir, elle avait depuis des jours, voire des semaines, volé, espionné et monté son compte en banque afin de l’acheter. La boutique étant l’une des plus sécurisé qui soit, elle ne pouvait pas se permettre de voler le diamant. Elle n’aurait certainement jamais réussit et de plus, elle aurait été remarqué à coup sûr. Cela faisait des semaines et des semaines qu’elle se sentait traquée, épié, suivit… Elle ne faisait confiance à personne ! Et ce jour-ci, elle avait malencontreusement bousculé un homme dans le parc, en rentrant chez elle. Pas n’importe quel homme ! Un ministre à la gomme, qui lui avoua que sa tête blonde valait de l’or et qu’il ferait tout pour l’envoyer à Azkaban. Mais, Lucy, étant à la fois teigneuse et résignée, se défendit du mieux qu’elle put, si bien que l’homme tenta de l’éliminer, en vain. Elle avait réussit à s’échapper et rejoindre son appartement. Mais, dans son combat, elle avait été blessée à l’épaule.
23 heures passées… Lucy dormait à poing fermés, allongée sur le canapé, le livre ouvert reposant sur elle. Toute angoisse envolée, baignant ainsi dans les bras de Morphée, un boucan infernal l’arracha à sa rêverie. Les yeux exorbités, elle se redressa brutalement et regarda en direction du bruit. On frappait violemment à la porte ! Les battements de son cœur s’affolèrent et elle jeta un regard inquiet vers son horloge. Qui cela pouvait bien être à une heure pareille ? Lucy repensa soudainement à l’homme du matin même, qui avait été à deux doigts de la tuer. Le ministre en question lui avait avoué qu’elle était activement recherchée par tous les Aurors et cela l’angoissait énormément.
Se relevant doucement, comme pour ne faire aucun bruit, elle se munit de sa baguette fébrilement, prête au combat si elle le devait. Bien que cette fois-ci, elle n’en sortirait pas, son épaule lui faisant toujours aussi mal ! Vêtue d’une robe de chambre en soie noire camouflant une nuisette de même couleur, elle avança vers la porte, pieds nus sur le sol froid, les cheveux détachés et en bataille, baguette pointé devant elle. Après avoir ouvert tourné le verrou, elle posa une main tremblante sur la poignée. Poussant un long soupir, elle finit par ouvrir la porte d’un mouvement sec, la baguette prête à agir…
Choc ! Bouche bée, les yeux grand ouverts, elle resta comme pétrifiée sur place quelques secondes. Rêvait-elle ou Alexis en personne se tenait devant elle ? Puis, l’effet de surprise passé, elle poussa un cri de joie à réveiller tout le quartier.
- AAALEEXIIIIS !
Sautant délibérément sur lui, oubliant sa blessure, elle le serra contre elle de toutes ses forces avant de le tirer à l’intérieur de son appartement assez brutalement.
- Alexis, je n’arrive pas à y croire ! Tu es là ! Tu es vivant !
Lucy avait entendu parler de sa disparition et surtout du fait qu’il n’avait pas été conduit à Azkaban comme ses amis Drago et Kelsey, dont elle n’avait depuis aucune nouvelle. Les Aurors et autres membres du ministère avaient fait courir le bruit qu’Alexis avait été abattu et Lucy en avait pleuré pendant des jours.
- Je te croyais mort !
Un sourire plaqué sur ses lèvres, elle le tâta au visage pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas, qu’il était bien là, debout devant elle. Son meilleur ami, son fidèle complice et son frère de cœur était vivant ! Depuis sa disparition, malgré les quelques amis qu’elle conservait et son précieux Bryan, elle éprouvait un manque. Personne ne remplacerait jamais son Alexis.
- Mais, où étais-tu pendant tout ce temps ? Que s’est-il passé ?
Puis, comme par instinct, elle se rua vers la porte pour la refermer à double tour, même si ce n’était pas un simple verrou qui arrêterait des Aurors. Elle se sentait tout de même en sécurité dans son appartement. Situé dans un quartier chic, personne ne viendrait la chercher ici, les membres de l'ordre et autres valets du gouvernement la savaient sans le moindre sou.
- J’espère que personne ne t’a suivit ! fit-elle comme pour elle-même.
Revenant vers le salon, elle l’invita à s’asseoir afin de tout connaître des évènements passés. |
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