Midi approchait bientôt et, sorcier comme Moldu, s’apprêtaient à prendre congés de leurs activités pour se régaler d’un déjeuner bien mérité. Mais avant l’heure, quelques clients encore continuaient leurs achats. Dans la rue marchande magique de Londres, du côté fréquentable bien sur, c’es à dire au Chemin de Traverse, parmi les hommes et femmes qui marchaient encore, leurs bourses se vidant commission sur commission, les bras s’alourdissant de pacquait et d’achats le silence commençait à s’installer au fur et à mesure des départs des « lécheurs de vitrine ». Mais, dans cette foule déjà plus qu’étrange, un homme original sortait du tableau. Une personne d’âge mur descendait les marches de la banque des sorciers, sa bourse pleine. Il était vêtu d’un smoking noir, d’une cravate de la même couleur, d’une cape de velours sombre et d’un chapeau haut de forme assortit au tout, tout comme sa cane à poigné d’argent. Rien qu’un look, on aurait dit un vieux gentleman du XVIIIème siècle. Mais en plus de l’apparence, l’homme en avait le caractère. Il était polit, maintenait un langage soutenu, respectait les règles élémentaires du bon gentleman, avait des yeux doux et un fin sourire donjuanesque sur le visage…comme à son habitude. Quoique ces temps ci, le trentenaire était devenu une ombre triste et mélancolique mais aussi vite qu’était revenu le soleil de Mars, le professeur de Soin aux Créatures Magiques avait reprit ses habitudes de charmeur aux douces paroles.
Fatigué des copies à corriger, des obligations de son statut d’enseignant, Tim avait eu besoin d’air frais et c’était empressé dans trouver ici, à Londres. Levé presque au zénith, il s’était dépêché de se préparer sans pour autant négliger sa toilette et avait transplaner le plus vite possible avant la fermeture de la banque. Pourtant, il n’avait pas réussi à venir assez vite pour commencer ses achats, les commerçants prenaient déjà presque tous leurs pauses du midi. Se disant qu’il devrait lui aussi se remplir l’estomac n’ayant pas encore eu l’occasion de se remplir la panse, le professeur Helbentaure prit le chemin de la sortie côté Moldu. Mais passant entre les boutiques, il vit une jeune femme fortement bien vêtu, au minois des plus tapageurs, à l’élégance et au maintient qui ferrait pâlir les plus belles dames et qui ferrait passer une princesse pour une paysanne.
Son fin sourire toujours aux lèvres, il s’approcha de la jeune femme qui fermait à vu d’œil son magasin et entreprit une approche. D’une voix douche et charmante, il demanda avec toute l’élégance du monde après avoir pris soin de retirer son chapeau
-Miss, oserais-je hasarder de vous offrir mon bras et ma conduite le temps d’un déjeuner ?
Accueil Genesis RPG 
Sujet: Rencontre, rencontre (fe : juliette)