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 Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...

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MessageSujet: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Ven 26 Fév - 13:22

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Le vent soufflait dans les rues de Londres. Le ciel était sombre et brumeux, le tout donnant sans cesse l'impression qu'un Détraqueur se trouvait dans les parages. Deux hommes sortirent d'un pub bruyant de la ville anglaise, apparement détendus. A quelques mètres derrière eux, des bruits de talons se firent entendre. Une femme se trouvait là, seule. Les deux hommes ne pretèrent pas attention à elle, occupés à discuter joyeusement, rire de leurs blagues. La femme dépassa le pub, sa destination ne semblait pas être celle-ci.
Maintenant qu'ils s'en étaient éloignés, les rues étaient désertes. Seuls restaient les hommes, et cette femme qui avançait d'un pas dynamique, du haut de ses talons raisonnant avec force dans ce silence morbide.
Eryn Peters sorti les mains de ses poches afin de baisser la grande capuche de sa lourde et longue cape noire qui voletait au rythme de ses pas. Son visage était neutre, fermé et semblait presque fantômatique grâce à la lumière de la nuit. Seuls ses cheveux d'un roux de feux préservaient cette lumière dans cette obscurité brumeuse.
Les deux hommes tournèrent à l'angle d'une rue, leurs pas s'étant fait plus rapide. Ils avaient remarqué sa présence et comptaient bien la conduire quelque part où l'attaquer.

*Parfait*, pensa Eryn avec férocité.

Depuis qu'elle était allée chez Peter, il y a trois semaines de cela, Eryn s'était lancée dans une traque aux Mangemorts encore plus féroce qu'elle ne l'avait jamais été, décidée à se concentrer sur sa haine et non sur sa culpabilité. Il fallait qu'elle attaque, qu'elle tue, qu'elle se fasse pardonner auprès de Jackson.
Eryn arriva à l'angle de la rue et s'arrêta, baguette à la main. Elle se doutait qu'à peine après avoir tourné, les deux hommes lui tomberaient dessus. Ils l'attendaient. La jeune femme respira profondément, les yeux fermés. Dans son envie de tuer du Mangemort, elle attaquait plus que jamais comme un boeuf, en fonçant dans le tas. Avec un pincement au coeur, elle réalisa que ses prises de risques inutiles étaient uniquement dues à son espoir inconscient de mourir dans la bataille.
La jeune femme rouvrit les paupières, le regard flamboyant. Sa dernière pensée serait pour Jackson, celui pour qui elle perdrait la vie et la raison. Cependant, la jeune femme ne tourna pas à l'angle de la rue pour attaquer les deux Mangemorts car derrière elle s'en trouvait un autre.

- Smith ! dit-elle dans un chuchotement surpris.




Dernière édition par Eryn Peters le Mer 24 Mar - 15:11, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Lun 8 Mar - 23:30

Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une put*** de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvres boites électroniques, choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fix, choisir son petit pavillon, choisir ses amis, choisir son survet' et le sac qui va avec, choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s'interrogeant sur le sens de sa vie, choisir de s'affaler sur ce put*** de canapé, et se lobotomiser aux jeux télé en se bourrant de MacDo, choisir de pourrir à l'hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu'on fait honte aux enfants niqués de la tête qu'on a pondu pour qu'ils prennent le relais, choisir son avenir, choisir la vie.

C'était cela qu'entendait Aaron à chaque fois qu'il sortait dans ce foutu monde moldu. Toujours à se plaindre, toujours et sans s'arrêter. Que savaient-ils faire d'autre, mise à part passer leur vie à se plaindre ? Aaron venait de sortir du Ministère de la magie. Le ciel était très sombre, le temps incertain menaçait de noyer Londres à tout moment. Aaron marchait d'un air décontracté, un grand sourire aux lèvres. Il jetait des sourires aux personnes qu'il rencontrait, leur lançant un vague " bonjour ". Euh, on parle bien d'Aaron Smith là ? Bizizizizizizip, retour en arrière. Aaron marchait rapidement, d'une démarche ordonnée. Il gardait sa mine froide habituelle, et ne regardait pas les gens qui étaient autour de lui, n'étant pas assez important pour qu'il leur accorde leur attention.

Une dizaine de minutes plus tôt, Aaron avait sentit sa Marque des Ténèbres lui brûler. Deux de ses camarades mangemorts l'avaient appelés en renfort, sûrement parce qu'ils avaient des problèmes avec une bande d'auror. Étant en pause, il avait donc pu quitter le Ministère de la Magie et venir les aider, avant de revenir à ses affaires. Un patronus avait également fait son apparence, lui indiquant l'endroit où tout cela se passait. Devançant une grand-mère aigri, il tourna à un coin de rue. Il ne se trouvait plus très loin de l'endroit où tout cela se passait. Doucement, il sortit sa baguette de sa poche et la garde à sa main, collé contre son corps.

Il aperçut une personne au bout de la rue qu'il venait de prendre. De dos, il voyait une sorcière, et c'était sans doute une Auror. Doucement, il leva sa baguette et avança lentement. Plus il se rapprochait, plus sa certitude concernant l'identité de la personne qui se trouvait là était sûre. A une dizaine de mètres, il reconnut la chevelure rousse d'Eryn Peters. Décidemment, il fallait toujours qu'elle soie dans ses pattes. Tout le temps. Il garda sa baguette levé et avança un peu plus rapidement vers elle. Elle se retourna rapidement, reconnaissant le Mangemort.

- Smith ! dit-elle dans un chuchotement surpris.
- Peters ! Quel plaisir de te voir. Décidemment, tu ne peux pas te passer de moi. Toujours être là où je suis. Qu'est-ce qui t'as pris de vouloir attaquer mes amis, espèce d'idiote ?

Aaron lui jeta un regard méprisant et baissa sa baguette. Il savait que Peters n'allait pas utiliser sa baguette, car de toute façon avec trois mangemorts sur le dos elle n'avait aucune chance. Rien qu'avec Aaron lui-même, elle n'aurait aucune chance. Aaron passa devant elle, et tourna immédiatement dans le cul-de-sac à gauche. Au fond, les deux mangemorts s'y trouvaient. Aaron s'avança vers eux, la baguette à la main.

- Vous m'avez encore prévenu pour rien ? Il n'y a pas de trace d'Auror ici ! Bande d'imbéciles, j'ai un poste important moi !
- Mais ..
- Fermez-la ! Maintenant, vous dégagez d'ici, et vite !

Aaron leva sa baguette d'un air menaçant, mais aussitôt, deux " plop " se firent entendre, signifiant que les deux mangemorts avaient transplanés. Aaron se retourna, gardant toujours sa baguette à la main. Il se dirigea ensuite, d'un pas lent, vers l'endroit où se trouvait Peters.
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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Mar 9 Mar - 17:23

- Peters ! Quel plaisir de te voir. Décidemment, tu ne peux pas te passer de moi. Toujours être là où je suis. Qu'est-ce qui t'as pris de vouloir attaquer mes amis, espèce d'idiote ?
- Ah ! dit-elle dans un rire dénué de joie et à voix basse. Depuis quand tu as des amis Smith ? J'aurais du t'abandonner avec cette balle dans le corps !

Mais Aaron Smith se contenta de tourner à l'angle de la rue. Elle aurait put tout aussi bien se taire. La jeune femme bouillonnait littéralement de haine. Pourquoi était-il ici ? Pourquoi fallait-il qu'il vienne tout gâcher ?! Lorsqu'elle attaquerait, allait-il l'aider ou la tuerait-elle tout simplement ? Après tout, une fois morte, elle ne souffrirait plus...

- Vous m'avez encore prévenu pour rien ? Il n'y a pas de trace d'Auror ici ! Bande d'imbéciles, j'ai un poste important moi !

Le coeur d'Eryn manqua un battement. Smith était en train de l'aider... Non, non, non, non ! Il ne devait pas ! S'ils continuaient à se rendre la pareille, comment pourraient-ils s'entre tuer ? Comment Eryn pourrait-elle détruire un homme à qui elle doit la vie à plusieurs reprises ? Cependant la jeune femme savait que Smith n'agissait pas pour son bien mais par pur orgeuil. Elle l'avait sauvé et il ne supportait pas lui devoir quelque chose, c'était certain. L'aider pour mieux l'humilier.

- Mais ...
- Fermez-la ! Maintenant, vous dégagez d'ici, et vite !


Eryn n'eu pas le temps de réagir qu'elle entendit les deux mangemorts transplaner. C'était fini, elle n'aurait pas son combat. Sa vie ne serait pas mise en danger ce soir.
Elle n'échapperait pas à la souffrance de ce monde.
La jeune femme rousse resserra ses doigts sur sa baguette, le sang en feu dans ses veines. Il n'avait pas le droit de lui faire ça ! Elle tourna à l'angle peu avant qu'il ne la rejoigne. Quand elle croisa son regard elle se senti mourir de haine un peu plus. Son petit air suffisant la mettait hors d'elle.
Eryn était frustrée, malade. Elle avait survercu à la mort de Jackson en tuant des Mangemorts. Elle avait toléré de sauver la vie de Smith à la seule condition de pouvoir le tuer. Elle avait tenté de se remettre de son comportement avec Peter en s'enfonçant dans la haine envers les Mangemorts.
Mais elle ne pouvait pas supporter la façon dont Smith la regardait.
Il était clair dans son regard qu'il était satisfait de sa petite intervention. Eryn savait qu'il avait fait ça parce qu'il la pensait incapable de les affronter, impuissante. La jeune femme entendait sa haine hurler dans ses veines au rythme de son sang. Comment arriver à détester quelqu'un à ce point ? C'était tellement fort qu'elle ne parvenait à contrôler ce surplus de rage contenu dans son corps.

- Smith... Tu n'es qu'une bombabouse ! Je les ai perdu à cause de toi, espèce d'imbécile !

Elle devenait à chaque parole toujours plus agressive. La frustration se lisait sur son visage, s'entendait dans son souffle. Ses joues se teintaient de rouge sous la colère.

- J'en ai plus qu'assez de toi ! Je te hais tellement que j'en étouffe ! Tu ne peux pas savoir à quel point je te veux mort, Smith ! TU N'ES QU'UNE ORDURE ! JE TE HAIS ! JE TE DETESTE ! ARRETE DE ME SOUS ESTIMER ET LAISSE MOI TUER LES POURRITURES DANS TON GENRE EN PAIX !

Eryn perdait totalement le contrôle d'elle même. Maintenant qu'elle s'était mise à crier, tout sortait plus simplement. Elle avait trouvé son exutoire. Pour surmonter sa peine elle tuait des Mangemorts. Comme elle se sentait plus malheureuse que jamais et qu'elle n'avait pas put tuer ce soir là, Smith en subirait les conséquences.
La jeune femme avança d'un pas et le poussa. Elle voulait le provoquer. Elle voulait qu'il s'énerve, qu'il l'attaque, qu'il la tue. Il serait celui qui mettrait fin à ses souffrances. Avec ironie, Eryn pensa que ce n'était peut être pas une si bonne idée. Elle ne voulait pas lui redevoir quoi que ce soit, pas même sa mort.

- TON ARROGANCE FINIRA PAR T'ETOUFFER SMITH ! SI TU NE ME SUPPORTES PAS ALORS ATTAQUE ! POURQUOI VIENS-TU DE M'EMPECHER DE ME BATTRE ? SI TU VEUX QUE JE MEURS DE TES PROPRES MAINS NE TE GENES PAS ! JE N'AI PAS PLUS PEUR DE TOI QUE DE LA MORT !

La jeune femme perdait le contrôle toujours plus. Elle se moquait qu'on puisse l'entendre. Se moquait qu'on puisse les voir.
Elle voulait simplement en finir avec tout ça...


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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Jeu 11 Mar - 22:40

Les deux mangemorts venaient de transplaner, répondant donc à la demande d'Aaron Smith, sans broncher. Ce-dernier avait sa baguette en main, et restait planté devant l'endroit où les deux hommes venaient de disparaître. Il n'avait qu'un mot qui flottait dans sa tête, et un mot qu'il connaissait bien : " domination ". Dominer, du latin dominor - être maître, dominer, commander, régner - dérivé de dominus - le maître - . Dominer, un mot parfaitement en adéquation avec Aaron Smith. Comment pouvait-on appeler cela, de la domination charismatique ? Oui, sûrement. Son charisme fou et son élégance naturelle ne laissait pas indifférent les gens. De la domination par rapport au niveau magique ? Aussi. Son niveau magique, bien supérieur à la moyenne, impressionnait souvent les autres, qui n'hésitaient pas à se plier aux autres.

Mais, s'il y avait une bien une seule personne qu'Aaron Smith avait du mal à dominer, c'était bien Eryn Peters. Mais bon, cela ne restait plus qu'une question de temps avant qu'elle ne soit à ses pieds. Lentement, il se retourna et avança vers l'endroit où il avait laissé Peters, la baguette à la main et un sourire aux lèvres, son désormais célèbre sourire arrogant. Mais, au bout de quelques pas, il vit Peters surgir du coin de la rue. Elle semblait passablement énervée, sûrement par le fait que, une fois de plus, Smith lui avait montrer qui était le meilleur et qu'il l'avait sortie d'un mauvais pas. Elle semblait bouillonner, et détestait Smith, alors qu'elle le désirait. Et ça, Aaron le savait très bien. Le moment de silence qui s'en suivit, durant lesquelles ils se fixèrent, le prouva. Jusqu'au moment où Peters prit la parole, pour hurler sur Aaron.

- Smith... Tu n'es qu'une bombabouse ! Je les ai perdu à cause de toi, espèce d'imbécile !

Aaron s'arrêta net et regarda Eryn Peters droit dans les yeux, comme si elle venait de lui annoncer sa propre mort. Comment pouvait-elle s'accorder le mérite d'Aaron, alors que c'était lui qui avait fait fuir les deux mangemorts d'une simple parole. Que croyait-elle ? Qu'elle pouvait s'en sortir seule face à deux mangemorts, d'un niveau supérieur au sien ? Aaron la regarda et perdit son sourire arrogant. Il avança d'un pas vers Peters et s'apprêta à répliquer, mais elle ne lui laissa pas le temps et reprit de plus belle, semblant exploser de fureur.

- J'en ai plus qu'assez de toi ! Je te hais tellement que j'en étouffe ! Tu ne peux pas savoir à quel point je te veux mort, Smith ! TU N'ES QU'UNE ORDURE ! JE TE HAIS ! JE TE DETESTE ! ARRETE DE ME SOUS ESTIMER ET LAISSE MOI TUER LES POURRITURES DANS TON GENRE EN PAIX !

Aaron était resté de marbre, svelte, devant Eryn Peters qui explosait littéralement de fureur. Cette fois, le sourire arrogant revint sur le visage d'Aaron. Il garda sa baguette en main, car connaissant Peters, il était certain qu'elle allait l'attaquer à un moment ou à un autre. Peters était devenue toute rouge, et semblait fumer de rage. Elle était tellement rouge qu'elle en aurait sûrement rendue jalouse une tomate. Encore une fois, Aaron ne prit pas la peine de répondre, se contentant seulement de regarder Peters, qui semblait au bord de la crise de nerfs, et au bord des larmes. Puis, soudain, elle s'avança et poussa violemment Aaron, qui recula de deux pas, et elle se remit à hurler.

- TON ARROGANCE FINIRA PAR T'ETOUFFER SMITH ! SI TU NE ME SUPPORTES PAS ALORS ATTAQUE ! POURQUOI VIENS-TU DE M'EMPECHER DE ME BATTRE ? SI TU VEUX QUE JE MEURS DE TES PROPRES MAINS NE TE GENES PAS ! JE N'AI PAS PLUS PEUR DE TOI QUE DE LA MORT !

Aaron laissé échapper un rictus à la remarque de Peters. Il savait ce qu'il allait faire, il allait transplaner chez lui et laisser Peters ici. Au moins, il était sûr qu'elle n'aurait rien à craindre de ces deux mangemorts, maintenant qu'ils étaient partis. Il devait le faire maintenant. Le ciel était plus gris que jamais, et commençait à noircir, ce qui n'était pas bon signe. Puis, rapidement, Aaron tournoya sur lui-même. Mais, à ce moment-là, il ne s'attendait pas à ce que Peters l'attrape par la manche, pour le suivre.

Aaron tomba lourdement sur le plancher de son salon, et entendit quelques secondes plus tard Peters atterrir à l'autre bout de la salle. Il était tombé lourdement car il était censé transplaner seul, sans intrusion de la part de Peters. Il se leva aussitôt, et brandit sa baguette.

- Expelliarmus !

Aussitôt, la baguette de Peters vola dans les airs et atterit dans la main libre d'Aaron. Ce-dernier regarda Peters se relever et, d'un coups de baguette, alluma deux chandeliers, qui affichèrent une lumière faible. Aaron jeta un regard noir à Peters, et, avant qu'elle n'est pu dire quelque chose, Aaron lui lança.

- Qu'est-ce que tu crois Peters ? Que tu pouvais-t-en sortir face à deux mangemorts ? Tu crois que tu vas t'en sortir en traînant avec des hommes comme Dinozzo, ou pire, Adams ? Tu ME DEGOUTE, Peters. Tiens, prend ta put*** de baguette et attaque moi si tu le veux, ça m'est égal. De toute façon, tu ne pourras pas descendre plus bas dans mon estime.

Aaron jeta la baguette de Peters à ses pieds et lui tourna le dos, se dirigeant vers son bureau. Il ouvrit l'étagère à côté, prit une bouteille de whisky et l'ouvrit, avant de se servir un verre qu'il commença à boire.
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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Ven 12 Mar - 13:00


Eryn serra des dents. Smith affichait son éternel rictus satisfait et elle ne le supportait pas. La jeune femme détestait tout chez lui, jusqu'à son souffle. Qu'il soit là ce soir n'était que la goutte qui faisait déborder le vase. La rouquine eu l'impression que sa tête allait exploser, son cerveau était incapable de fonctionner correctement, elle avait des vertiges, ses jambes tremblaient. C'en était trop.
Dans son corps en apparence si faible, elle avait contenu trop de douleur, trop de souffrance. Perdre Jackson, détruire des vies parce que la sienne l'était, oser se comporter ainsi avec Peter... Et maintenant Smith ? Elle ne pouvait pas en supporter plus. Eryn ne voulait qu'une chose, faire souffrir Smith autant qu'elle souffrait, lui faire du mal parce qu'elle ne parvenait à tolérer sa propre douleur.
Cependant, quand elle voulut le pousser, ce dernier ne trouva pas mieux que transplaner. Quand la jeune femme réalisa ce qui se passait, elle s'agrippa avec force au Mangemort, de peur d'être désartibulée.
Puis ses pieds touchèrent lourdement le sol. La jeune femme perdit l'équilibre, perturbée par ce transplanage involontaire. Décidément, entre Smith et Peter, ils adoraient la trimbaler un peu partout sans la prévenir...

- Expelliarmus !

Eryn n'eu même pas le temps de se redresser qu'elle était déjà désarmée. Avec une impression horrible de déjà vu, la jeune femme s'appuya sur les coudes et fronça les sourcils. Smith était debout face à elle, la dominant - du moins il essayait - comme toujours. Eryn grogna de frustration. Au moins, cette fois-ci, elle était habillée.

- Qu'est-ce que tu crois Peters ? Que tu pouvais-t-en sortir face à deux mangemorts ?

Eryn se redressa, sa fierté atteinte, comme toujours quand elle se trouvait avec Smith. Deux Mangemorts ? Savait-il qu'elle s'était retrouvée face à cinq Mangemorts et qu'elle en avait tué deux, et blessé gravement un autre ? S'il l'apprenait, aurait-il enfin peur d'elle ? Eryn eu un rire bref dénué de joie. Elle aurait pû être celle qui avait tué Vous-Savez-Qui de ses propres mains, il ne l'aurait pas crut à la hauteur pour l'affronter lui, Aaron Smith.

- Tu crois que tu vas t'en sortir en traînant avec des hommes comme Dinozzo, ou pire, Adams ?

Eryn se raidit. L'espace d'un instant elle eu la peur stupide qu'il sache ce qui se passait réellement entre Peter et elle. Avec amertume, elle pensa qu'en réalité il ne se passait rien. Mais la jeune femme ne put s'empêcher d'avoir peur pour celui qui était son ami avant tout. Elle eu la terrible angoisse qu'il puisse lui arriver quoi que ce soit, que Peter soit l'une des cibles de Smith, mais après réfléxion, elle se souvint que tous les deux travaillaient au Ministère. Eryn parvint à respirer un peu mieux.

- Tu ME DEGOUTES, Peters. Tiens, prend ta put*** de baguette et attaque moi si tu le veux, ça m'est égal. De toute façon, tu ne pourras pas descendre plus bas dans mon estime.

Les paroles de Smith eu sur elle l'effet d'une giffle. Elle savait quand elle dépassait certaines limites et elle avait l'impression qu'à chacunes de ses rencontres avec Smith, elle allait toujours plus loin, jusqu'à la mort, surement. Mais ce qui la chôqua n'était pas le fait qu'elle le dégoûte, loin de là. D'ailleurs, si elle lui avait avoué qu'elle était née de parents moldus, le Mangemort l'aurait tuée sur le champ. C'était plutôt sa vulgarité qui la surprenait. Smith n'était pas de ces hommes qui ont besoin de tels propos pour blesser.
Serait-il à court de mot ?
Etrangement, l'idée de le pousser un peu plus loin dans sa rage emplit Eryn d'une satisfaction sadique. Le savoir mal la rendait bien, plus détendue et confiante.
Le Mangemort lui jeta sa baguette aux pieds avant de quitter le salon. Eryn l'observa partir avec toujours cette sensation de déjà vu. Même de dos, elle avait toujours autant envie de lui arracher les yeux.
La jeune femme ramassa sa baguette et en colère suivit Smith. Elle se souvenait parfaitement des lieux et cette idée ne lui plaisait pas. Une sensation de familiarité dans la maison d'un Mangemort n'était pas une bonne chose. Jamais.
Le bruit de ses talons frappant le sol au rythme de ses pas se fit entendre dans la maison silencieuse, indiquant son arrivée. Eryn passa devant différentes pièces avant de trouver celle où était Smith. Il était installé et buvait un verre, tranquillement. Eryn serra des dents. Il faisait comme si elle n'était pas là, comme si elle ne représentait pas une menace pour lui. Elle le détestait si fort...
La jeune femme entra dans le bureau, toujours accompagnée du bruit de ses talons au contact du parquet. Elle retira son épais manteau, le posa sur un fauteuil et fit le tour de la pièce. Ce soir là, sa robe était couleur chocolat et suivait la moindre courbre de son corps jusqu'à sa taille avec subtilité et élégance. Le tissu se soulevait légèrement quand elle se déplaçait, comme s'il caressait le sol.
Eryn ne supportait pas cette situation, être ici sans se battre mais sans se regarder. Elle sentait la tension dans l'air, la haine commune et le dégoût réciproque qu'ils ressentaient et pourtant rien ne se passait.
La jeune femme rousse s'approcha d'une étagère et se mit à faire quelque chose de fou, de parfaitement stupide et de dangereux. Elle connaissait Smith, elle savait comment le mettre hors de lui, le provoquer.
Eryn saisit une élégante figurine entre ses doigts, l'observa un instant et la laissa tomber au sol avant d'en saisir une autre. Elle prit un livre, l'ouvrit, arracha une page qu'elle froissa et le jeta par dessus son épaule. La jeune femme continua jusqu'à lui faire perdre ses moyens. Elle voulait qu'il l'attaque, qu'ils se battent, et temps qu'elle ne le pousserait pas à bout, Smith ne la considèrerait pas plus que comme une vulgaire Elfe de Maison.
Elle jeta un regard par dessus son épaule à Smith en lui souriant avant de lever sa baguette. D'un sortilège informulé, elle fit exploser le verre qu'il s'apprétait à porter à sa bouche.

- Tu ne devrais pas boire en ma présence Smith. Tu as besoin d'avoir les idées claires..., dit-elle avec une expression chaleureuse, comme si elle parlait de la pluie et du beau temps.

Cette fois-ci, elle aurait son combat à mort.

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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Dim 14 Mar - 12:23

Aaron venait de remplir son verre de whisky, et il posa la bouteille délicatement sur la table. Il s'apprêta à porter le verre à sa bouche lorsqu'il entendit des bruits de talons fouler le sol, juste derrière lui. Peters avançait donc vers lui. Il resta sur place, sans bouger, tout en tournant le dos à Peters. Mais, elle ne s'approcha pas de Smith. Elle s'approchait du mur, Aaron l'entendit. Puis, il entendit un bruit d'éclatement à terre, et il savait que c'était une de ses figurines. Décidément, elle avait trouvé comment mettre Aaron hors de lui. La main d'Aaron se crispa autour de son verre, lorsqu'il entendit quelque chose qui lu fendit les oreilles. Elle avait pris un livre, et elle en déchirait les pages. Puis, elle fit pareil avec un deuxième. S'il serrait le verre plus fort, celui-ci éclaterait. Les joues d'Aaron avait pris une teinte pourpre, et il tremblait légèrement, lorsqu'elle fit une chose qu'elle n'aurait jamais du faire. Elle pointa sa baguette vers lui, et le verre d'Aaron lui explosa à la figure, reçevant une bonne partie du Whisky sur la tête. Lentement, Aaron se retourna, faisant face à Eryn Peters.

- Tu ne devrais pas boire en ma présence Smith. Tu as besoin d'avoir les idées claires..., dit-elle avec une expression chaleureuse, comme si elle parlait de la pluie et du beau temps.

Du sang coulait de sa lèvre, balafrée par les éclats de verre. Les yeux sombres d'Aaron Smith reflétèrent, durant quelques secondes seulement, l'ombre de la démence la plus pure, que seul les plus attentifs où les plus avertis auraient étés capable de distinguer. Un étrange sourire se dessina alors sur ses lèvres, laissant découvrir ses dents blanches. Il laissa échapper un ricanement amusé, et saisit sa baguette dans sa poche. Les lumières du salon se firent plus sombre qu'elle ne l'était déjà. L'atmosphère était électrique, et les yeux d'Aaron provoquaient la peur. Soudain, il leva sa baguette et cria, de toute ses forces :

- EXPULSO !

Cela devait être la première fois qu'il lançait un expulso aussi puissant. Peters fut expulsé en arrière à une rapidité extraordinaire, et elle alla s'exploser contre une étagère. Cela eut pour effet un bruit énorme, et Peters disparut sous les décombres de l'étagère, répandant une fumée de poussière dans la salle, que Aaron balaya d'un coups de baguette. Il était épuisé par le sort qu'il venait de lancer. Du sang continuait à couler de sa lèvres, mais cela ne l'inquiétait pas. Il voulait faire payer le prix fort à Peters, coûte que coûte. Mais, ayant repris un peu son calme, il se mit à réfléchir rapidement.

Le meilleur moyen de détruire Peters ne serait pas de l'attaquer, mais plutôt de l'empêcher d'agir, et ça, Aaron savait que ça la mettrait hors d'elle. Comment pouvait-il l'empêcher d'agir ? En la ligotant ? Non, cela ne serait pas drôle. Elle avait trouvé un des points faibles d'Aaron, et celui-ci allait s'en servir. Il allait jeta un sort de protection sur ses étagères et meubles, de sorte que Peters ne puisse plus détruire aucun des objets appartenant à Aaron. Rapidement, Aaron leva sa baguette et la fit tournoyer au-dessus de lui.

Mais, il la rabaissa aussitôt, car il venait d'apercevoir les livres dépravés au sol ainsi que la figurine cassé. Il agita sa baguette et les répara d'un coups, avant de les replacer sur leur étagère respectives. Puis, une nouvelle fois, il fit tournoyer sa baguette au-dessus de lui.

- Protego !

La salle fut recouverte d'un halo bleu, et Aaron dut fermer les yeux l'espace de deux ou trois secondes, en raisons du bleu intense que son sort projetait. Puis, la salle redevint sombre, et les affaires d'Aaron étaient maintenant protégés, sauf l'armoire qui était toujours en décombres au-dessus du corps d'Eryn Peters. Aaron gardait sa baguette à la main, et fixait le tas de décombres inerte. Il savait que Peters n'était pas morte, il le savait très bien. Un sourire arrogant se fixa sur son visage, en attendant de voir le corps de Peters sortir des décombres, pour venir le provoquer une fois de plus.
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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Dim 14 Mar - 20:08



Eryn senti une douleur au niveau de la nuque. Rien qu'à la façon dont Smith la regardait, la jeune femme rousse venait de comprendre qu'elle avait franchit la ligne de trop.
Il y eu cette seconde, infinie et douloureuse, où Eryn comprit qu'elle était face à la mort. Cette seconde où elle sut qu'elle allait tout perdre. Aussi étrange que celà puisse parraître, la jeune femme se surprit à regretter, à ne pas vouloir mourir. Voulait-elle malgré sa douleur continuer à vivre ? Avait-elle quelque chose à s'accrocher ? Pendant cette seconde qui lui parrut si longue, Eryn pensa à Jackson et au fait qu'elle allait enfin le rejoindre, qu'elle serait morte et qu'elle n'aurait plus à subir sa perte. Mais un autre nom vint estomper le premier à la plus grande surprise d'Eryn.
Peter.
Ce nom était écrit avec autant de force qu'une fumée de cigarette et pourtant visible dans l'air, impossible à ignorer. Si elle mourrait, elle laisserait Peter derrière elle. Il ne voulait pas d'elle, il l'avait refusée et pourtant la jeune femme ressenti une vague de panique à l'idée d'être séparée de lui par la mort. Que se passait-il ?
Eryn ne trouva pas la réponse à sa question. Un éclair violent vint la froudroyer et c'est avec presque une vague de soulagement que la jeune femme senti ses pieds quitter le sol et son corps frapper avec force l'étagère située plusieurs mètres derrière elle.
La jeune femme perdit le souffle. La douleur était si forte que paradoxalement, Eryn eu l'impression de ne rien sentir. Les livres tombèrent, des objets se brisèrent au sol mais la jeune femme ne senti rien, n'entendit rien, ne vit rien. La jeune femme eu l'impression d'être dans le noir total, incapable d'avancer ou de reculer. Eryn voulait rester ici et ne jamais en sortir. Si elle restait là, plus jamais elle ne souffrirait. L'air se fit rare et sa tête se mit à tourner. Dans un réflexe de survie, Eryn repoussa malgré elle les décombres et fut aveuglée par une lumière bleuté qui recouvrait les murs de la pièce. Elle ne comprit pas immédiatement ce que cela signifiait. Toussant, respirant avec difficulté, Eryn tenta de se relever en s'appuyant sur sa main droite. Poussant une exclamation de douleur, elle réalisa que son avant bras était en sang, blessé par un morceau de cristal. La jeune femme serra des dents et se releva afin de lui faire face.
Smith. Il lui avait gâché la vie de bien des manières dont une crutiale que la jeune femme ignorait. Elle le détestait car il la mettait face à la mort sans pour autant s'éxécuter. A cause de lui, la jeune femme se retrouvait confrontée à elle même et détestait ça. Agir sans réfléchir était toujours plus simple, moins douloureux.
Le Mangemort se trouvait face à elle, satisfait de son petit effet. La poitrine de la jeune femme se soulevait au rythme de sa respiration manquante et elle apprécia de le voir saigner à la lèvre. L'espace d'un instant, elle se demanda comment elle avait put lui sauver la vie. Comment avait-elle put pleurer toute une nuit, espérer qu'il soit en vie, lui, l'homme qui venait de la propulsée contre une étagère et manquer de la tuer ? Où était passé l'homme qui l'avait soutenue et rendue forte lors de la prise d'otage ? Celui qui avait ouvert les yeux dans le lit d'hopital et semblé si humain ? Face à elle, Eryn ne voyait que le monstre qui l'avait torturée ici il n'y a pas si longtemps.
Eryn s'habitua à la lumière bleue et comprit que c'était un sort de protection. Il ne voulait plus qu'elle touche à ses affaires... Il l'empêchait d'agir.... Eryn eu la désagréable impression d'être prise en cage, coincée.
Serrant des dents, Eryn voulu avancer mais réalisa qu'un de ses talons s'était brisé. Maintenant qu'elle reprenait conscience des choses, la douleure était plus forte, et l'air qu'elle respirait lui brûlait la poitrine. La rouquine s'arrêta, retira sa première chaussure puis la seconde et se retrouva pieds nus dans le bureau du Mangemort. Elle avança jusqu'à lui et fit le tour du bureau et se trouva à ses côtés. D'un air parfaitement dégagé, elle fit tomber quelques documents au sol afin de s'installer sur le meuble. La jeune femme croisa les jambes, rejeta ses cheuveux en arrière et souria au Mangemort, bien que l'envie soit abscente. Elle le provoquerait, puisqu'avec lui, il n'y a que ça qui fonctionne.
Oui, mais pour quoi... ?

- Toujours autant de classe, Smith, dit-elle d'un air qu'elle voulait dégagé alors qu'elle se sentait trembler. Je dois avouer que tu es de plus en plus décevant... M'attaquer parce que je brise des figurines que tu peux réparer d'un coup de baguette, c'est à croire que tu as vraiment besoin de te prouver que tu peux avoir le dessus sur moi. Un tel complexe d'infériorité... J'en serais presque touchée, si tu n'étais pas aussi pitoyable !

Eryn lui jeta un regard noir, s'attendant à percuter le mur opposé à la moindre seconde. Elle le ahissait plus que tout au monde. Plus elle le regardait, plus elle avait envie de se jeter sur lui et de le frapper, comme elle en eu envie dans la rue de Londres un peu plus tôt dans la soirée. Elle voulait lui faire mal autant qu'il lui faisait mal.

- Pourquoi ne m'as-tu pas tuée ? demanda-t-elle finalement. Pourquoi te contentes-tu de me blesser alors que tu pourrais m'éliminer sur le champ ?

Sa voix devenait plus forte à chaque mot. Elle descendit du bureau et le regarda de haut.

- J'en ai plus qu'assez de toi ! Battons-nous ! Et tue moi si l'envie t'en prend ! (elle eu un rire sans joie) Et pourtant même ça je ne veux pas t'en faire cadeau ! Mourir des mains d'une vermine dans ton genre ! Pourquoi m'as tu aidée ? POURQUOI ?! TU AURAIS TRES BIEN PU M'ABANDONNER A LA BANQUE ! TU AURAIS PU ME LAISSER MOURIR CE SOIR FACE AUX DEUX MANGEMORTS OU MEME ME TUER DES QUE JE SUIS VENUE ICI LA PREMIERE FOIS ?! MAIS NON ! TU PREFERES JOUER AVEC MOI ! POURQUOI SMITH DESIRES-TU AUTANT M'IMPOSER TA PRESENCE AU LIEU D'EN FINIR DEFINITVEMENT AVEC MOI ? SI TU ME DETESTES AUTANT QUE JE TE DETESTE ALORS ATTAQUE MOI MAINTENANT !

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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Mar 16 Mar - 0:00

Aaron regardait fixement le tas de décombres, gardant toujours son sourire arrogant aux lèvres. Il avait toujours sa baguette dans la main, car il savait que Peters pouvait agir très rapidement. Le sang continuait à couler de sa lèvre, formant un filet fin. Soudain, le tas commença à bouger, comme secoué, et une silhouette s'en dégagea difficilement. Eryn Peters se tenait debout devant lui, et elle semblait encore plus énervée qu'auparavant. Du sang coulait de son avant-bras, elle était sûrement blessée. En même temps, vu la force du sort qu'avait jeté Aaron, il n'était pas étonnant de voir une blessure sur son corps. Elle s'avança vers Aaron Smith.

Enfin, elle essaya de s'avancer, et cette scène dégagea un rictus chez Aaron. En effet, elle venait de se rendre compte qu'un de ses talons était cassés, et elle dû enlever ses chaussures, pour arriver à marcher correctement. Aaron était accoudé sur son bureau, et regardait, hilare, Eryn Peters. Ayant retirée ses chaussures, elle s'avança vers le bureau et jeta quelques dossiers à terre, sans doute pour essayer de titiller Aaron. Enfin, cela ne le dérangeait guére, car il ne comptait plus s'emporter comme il s'était emporté auparavant. C'était une marque de faiblesse, et il avait un mental fort, alors que sa réaction impulsive voulait prouver le contraire. Il regarda Peters faire le tour du bureau et elle s'installa à côté de lui, croisant les jambes, comme si rien ne s'était passé.

- Toujours autant de classe, Smith, dit-elle d'un air qu'elle voulait dégagé alors qu'elle se sentait trembler. Je dois avouer que tu es de plus en plus décevant... M'attaquer parce que je brise des figurines que tu peux réparer d'un coup de baguette, c'est à croire que tu as vraiment besoin de te prouver que tu peux avoir le dessus sur moi. Un tel complexe d'infériorité... J'en serais presque touchée, si tu n'étais pas aussi pitoyable !

Aaron laissa échapper un rictus très désagréable, tandis que Peters s'occupait de lui jeter un regard le plus noir possible. Visiblement, elle n'avait pas encore bien saisi la personnalité d'Aaron. Toutes ces choses qui semblaient inutiles, étaient en fait la vie d'Aaron. Toutes ces " figurines ", comme les appellaient Peters, tout ces bouts de papiers, étaient la trace que laissant Aaron sur cette terre. En quelque sorte, c'était sa fierté personnelle, et il était très dangereux d'y toucher. Peters en avait eu la preuve, en volant à travers une pièce. Et à vrai dire, la répartie d'Eryn Peters commençait à faiblir, car elle radotait. Combien de fois lui avait-elle sortie ce coups du complexe d'infériorité ?

- Pourquoi ne m'as-tu pas tuée ? demanda-t-elle finalement. Pourquoi te contentes-tu de me blesser alors que tu pourrais m'éliminer sur le champ ?

Elle commença à hausser la voix légérement, et cela laissait prévoir à Aaron qu'elle allait s'énerver d'ici quelques instants, voire même hurler comme elle l'avait fait à Londres. Elle n'avait apparemment par encore compris que Aaron Smith n'avait pas pour but de la tuer. Jamais il n'avait voulu la tuer, où alors quelques instants, car elle avait dépasser les bornes. Mais cela était resté l'affaire que de quelques instants. Jamais il ne la tuerait, jamais. Soudain, Peters descendit du bureau et se plaça face à Smith, tout en le regardant de haut. Cela voulait tout dire, et Aaron avait eu raison. Elle allait s'enerver d'ici quelques secondes. Il la regarda droit dans les yeux, un sourire aux lèvres.

- J'en ai plus qu'assez de toi ! Battons-nous ! Et tue moi si l'envie t'en prend ! (elle eu un rire sans joie) Et pourtant même ça je ne veux pas t'en faire cadeau ! Mourir des mains d'une vermine dans ton genre ! Pourquoi m'as tu aidée ? POURQUOI ?! TU AURAIS TRES BIEN PU M'ABANDONNER A LA BANQUE ! TU AURAIS PU ME LAISSER MOURIR CE SOIR FACE AUX DEUX MANGEMORTS OU MEME ME TUER DES QUE JE SUIS VENUE ICI LA PREMIERE FOIS ?! MAIS NON ! TU PREFERES JOUER AVEC MOI ! POURQUOI SMITH DESIRES-TU AUTANT M'IMPOSER TA PRESENCE AU LIEU D'EN FINIR DEFINITVEMENT AVEC MOI ? SI TU ME DETESTES AUTANT QUE JE TE DETESTE ALORS ATTA...

En fait, elle n'eut pas eu le temps de finir sa phrase. Attention, ce qui suit risque de choquer les âmes sensibles. Aaron était resté devant elle, ayant perdue son sourire face à ce qu'elle disait. Puis, soudain, quand elle hurlait, il s'était levé, et, la coupant dans sa phrase, il se pencha vers elle et l'embrassa. Pourquoi avait-il fait cela ? Dans le but de faire taire Peters ou dévoilais-t-il vraiment ses sentiments ?
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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Mar 16 Mar - 16:18



Eryn cligna des yeux, incapable de comprendre ce qui se passait. Smith venait de l'attaquer avec l'arme la plus improbable, la plus redoutable qu'il pouvait utiliser contre elle. La jeune femme perdit son souffle et son sang se mit à battre plus vite dans ses veines tandis qu'elle comprenait ce que Smith venait de faire. C'était impossible, il ne pouvait pas ! Pourquoi ferait-il ça alors que la rouquine souhaitait sa mort plus que quiconque sur cette terre ? Et pourtant c'était vrai.
Eryn senti les lèvres de Smith contre les siennes. Ces mêmes lèvres qui avaient servit à l'humilier tant de fois, à lancer des sorts si puissants qu'elle s'était évanouie sous la douleur, cette même bouche que la sorcière venait de blesser en faisant exploser un verre était en train de l'embrasser de la façon la plus torride qui soit.
Finalement, presque contre sa volonté, Eryn ferma les yeux, et se mit à resprirer plus fort. Non...! Il ne fallait pas ! Elle ne devait pas céder ! La jeune femme saisit la chemise de Smith entre ses mains comme on le fait à quelqu'un que l'on s'apprête à frapper et pourtant, au dernier moment, elle ne fit qu'intensifier un baiser qui n'en avait en rien besoin. Ce baiser au goût de sang la brûlait à chaque seconde et pourtant elle continuait, surprise que sur sa peau des cloques n'apparaissent pas. Plus elle attendait, plus elle lui rendait son baiser, et plus Eryn perdait toutes notions de dignité, d'honneur. Chaque seconde qui s'écoulait était une de plus qui la salissait. La jeune femme avait l'impression de se perdre dans l'étreinte du Mangemort, d'oublier qu'elle le voulait mort, qu'elle le ahissait plus que tout au monde, qu'elle était l'épouse de Jackson. C'était comme si dès qu'elle était entrée en son contact, Eryn avait abandonné tous ses principes.
La jeune femme le saisit par la taille avec violence et pourtant, elle se contenta de l'ammener à elle. Son corps et son cerveau n'étaient plus reliés. Eryn ne ressentait plus rien en dehors de ce que lui faisait subir Smith, pas même son bras droit sanglant. La rouquine lui rendit son baiser avec fougue, force et comprit à cet instant qu'il n'y avait aucun amour dans son geste. C'était comme si ce contact physique n'était rien d'autre qu'un autre moyen de s'affronter, de dominer l'autre.
Un duel de plus entre la sorcière et le Mangemort.
Posant une main sur la nuque de Smith, Eryn lui saisit les cheveux avec brutalité, se rapprochant toujours plus. Dans aucun de ses gestes il y a avait une trace de tendresse, seulement une bestialité qu'elle ne parvenait à contrôler.
Pourquoi les choses tournaient-elles ainsi ? Ce n'était pas normal ! C'était si improbable, si impossible qu'Eryn en avait mal au crâne. Où était-ce parce qu'elle ne parvenait à rompre son baiser avec Smith et commençait à manquer d'air ?


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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Mar 16 Mar - 22:17

Aaron Smith venait d'embrasser Eryn Peters. Voilà la scène la plus étrange du monde qui venait de se passer. Il venait de la couper en plein dans ses hurlements, et l'avait embrassé. Il s'apprêtait à retirer sa tête, mais à sa plus grande surprise, Peters lui rendit et prolongea son baiser. C'était un grand chamboulement dans la tête d'Aaron Smith. En effet, il n'était pas étonné que Eryn Peters tombe sous son charme. Après tout, cela restait tout à fait normal de tomber sous le charme d'Aaron. Cela ne l'étonnait guère. Mais bon, il trouvait quand même drôle en ce moment même d'embrasser son ennemie numéro un, chez lui. En ce moment-même, il avait le sang qui bouait dans ses veines, tellement la sensation d'être aussi proche avec Peters le chamboulait au fond de lui-même. Elle le saisit même par la chemise, comme une personne chopant quelqu'un d'autre au colback, et l'embrassa de plus belle. Aaron partageait ses baisers. Elle était d'une brutalité extrême, ce qui faisait rire Aaron, car cela, encore une fois, ne l'étonnait pas vraiment de la part d'Eryn Peters.

Puis, elle le saisit par la nuque, continuant de l'embrasser, et le rapprochant de son corps. Ils étaient extrêmement proche, leurs corps presque collés l'un contre l'autre. Finalement, Aaron saisit Peters par la taille et la souleva, avant de l'asseoir sur son bureau, toujours en l'embrassant. Finalement, il trouvait qu'embrasser Eryn Peters n'était pas une si mauvaise sensation, et que c'était même, au fond, plutôt agréable. Mais très vite, Aaron se chassa cette idée de sa tête, n'oubliant pas que la personne qu'il embrassait n'avait en vérité qu'une seule envie, le tuer. Enfin, elle en avait également une deuxième qu'elle n'osait pas avouer, et qui était d'avoir Aaron.


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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Mer 17 Mar - 0:18

Eryn avait l'impression qu'elle allait exploser. Sa robe n'était pas si épaisse, et pourtant plus les secondes s'écoulaient, plus Smith l'embrassait, et plus Eryn avait l'impression d'étouffer dans son vêtement. La température de son corps fulminait littéralement tandis qu'elle sentait sur elle les mains fraîches de Smith.
Des mains qui d'ailleurs se posèrent sur la taille de la jeune femme avec une douceur mais une fermeté qui la surprit. Ce n'était pas la première fois qu'il la touchait ainsi. A la banque, lorsqu'elle craignait pour sa vie, de se prendre une balle, Smith l'avait maintenue par la taille, la rassurant. Ce jour là avait été le plus étrange en la compagie du Mangemort mais ce n'était rien comparé à la nuit qui s'annonçait...
Avec l'impression d'être à la fois en alerte et inerte, Eryn se laissa faire. Smith la saisit et la déposa sur son bureau. Ayant totalement renoncé à l'idée de luter dès l'instant qu'elle avait malheureusement comprit qu'embrasser Smith était, en plus de totalement interdit, effroyablement exaltant.
Une fois sur le meuble, la jeune femme se sentie encore plus stimulée. Comme si ce n'était déjà pas assez... C'était uniquement parce qu'elle lui en voulait d'avoir eu raison depuis le départ qu'Eryn se montrait aussi brutale. Smith prétendait qu'elle n'avait fait que le désirer et ses mains occupées à se glisser sous la chemise du jeune homme n'étaient qu'une preuve de plus. La jeune femme rousse savait qu'elle le détestait. Si fort qu'elle brûlait de contenir autant de haine en elle, et son baiser sanglant avec lui n'était qu'un moyen particulier d'exprimer ses sentiments.
Inconsciente qu'elle couvrait de sang les vêtements de Smith, Eryn continua de l'embrasser comme si à chaque contact, elle voulait le brûler de sa bouche, laissant des traces de sang à cause de la lèvre blessée du jeune homme. Toujours aussi brutale, Eryn l'amena par la taille à elle. La lampe sur le bureau tomba au sol dans un grand bruit, mais aucun des deux n'y prêta attention. Incapable de retenir un sourire, Eryn ne put s'empêcher de se dire qu'il fallait à Smith une femme entre les mains pour cesser de s'inquiéter pour ses biblos.
C'était étrange pour Eryn de se dire à quel point il était simple pour elle de commettre l'irréparable, l'immonde une fois dans les bras de Smith. Il n'y avait plus de sorcière et Mangemort, seulement Peters et Smith, s'affrontant d'une autre manière.
La jeune femme cessa son baiser et embrassa Smith dans le coup, lui mordant légèrement la peau tandis qu'elle détâchait son pantalon. Lentement, un sourire aux lèvres, Eryn redressa la tête avant d'embrasser à nouveau le Mangemort avec fougue.


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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Mer 17 Mar - 23:40

Aaron Smith venait de poser Eryn Peters sur son bureau, délicatement. Malgrè tout, quelques dossiers se firent la malle et tombèrent lourdement par terre. Aaron ne s'en soucia pas, ce qui se passait était trop inédit pour penser à ce genre de chose, aussi futile soient-elle. Ils continuaient à s'embrasser et Peters passa sa main sous la chemise d'Aaron, la faisant remonter doucement le long de son torse. Elle passa tout d'abord par les abdominaux d'Aaron, qu'elle prit bien soins de palper. Puis, elle remonta sa main, en le touchant d'un doigt, jusqu'à ses pectoraux qu'elle caressa lentement, toujours en l'embrassant. A ce moment, Aaron, tout en continuant de l'embrasser, saisit sa baguette et la pointa sur le phonographe qui se trouvait à l'autre bout de la salle, lançant une musique propre à la situation, Enchained Melody de Ghost.

[ A partir de ce moment, il est interdit de continuer à lire le rp sans écouter cette musique, Enchained Meldody, de Ghost. ]

Oh, oh my love

Oh my darling

I've hungered for your touch

A long and lonely time


A ce moment là, Aaron releva la tête et regarda Peters dans les yeux, un large sourire aux lèvres. Sa réaction fut de tirer Aaron Smith vers lui, pour continuer à l'embrasser. Aaron, tout en l'embrassant, se pencha un peu sur elle, ce qui eut pour effet de faire tomber sa magnifique lampe d'époque, qu'il avait payer une fortune. Il ne la regarda même pas, toujours en embrassant Peters. On aurait dit un concours d'apné, car ils ne faisaient que s'embrasser sans reprendre leur respiration.

And time goes by so slowly

And time can do so much

Are you still mine


A ce moment, Peters cessa d'embrasser Aaron et baissa la tête, avant de commencer à l'embrasser dans le coups. Aaron leva la tête, fermant les yeux, profitant de ce moment inouïe. Elle le mordilla, et commenca à défaire le bouton du jean du Mangemort. Finalement, elle releva la tête, le regardant en souriant et recommença à l'embrasser, à pleine bouche. Tandis qu'il l'embrassait, le jean d'Aaron se baissait de plus en plus, et il était maintenant à ses pieds. La scène était mémorable. Eryn Peters, assise sur le bureau d'Aaron Smith, embrassant Aaron Smith qui était en caleçon avec le jean aux chaussures, la chemise plein de sang. A cet instant, Aaron eut une idée de génie, et il savait qu'il allait réussir à faire cela. Doucement, il recula sa tête, mettant fin au baiser, et regarda Eryn Peters en souriant. Puis, ils disparurent.

I need your love

I need your love

I need your love

God spend your love to me


Ils réapparurent quelques secondes plus tard, tous les deux allongés sur le lit de la chambre d'Aaron Smith. Aaron regarda Peters en souriant, content de l'effet qu'il allait produire, en transplanant si parfaitement, jusqu'à même choisir la position d'arrivée. Malheureusement, ce-dernier avait perdu son pantalon et était en chemise, jambes nues, et chaussures avec les chaussettes. Il ne put s'empêcher d'en rigola et se releva, enlevant ses baskets et chaussettes. Lentement, tout en regardant Peters et en se déhanchant doucement sur la musique, il retira sa chemise pleine de sang, laissant découvrir un cors parfait. Beau comme un dieu.

Lonely rivers flow

To the sea, to the sea

To the open arms of the sea



Lonely rivers sigh

Wait for me, wait for me

I'll be coming home

Wait for me


Il avait enfin retirer sa chemise, et regardait maintenant Peters avec un grand sourire. Il était seulement en caleçon, noir, et il se jeta alors sur le lit, plus précisement sur Peters. Il était au-dessus d'elle, et recommença à l'embrassant avec une fougue terrible, lui tenant sa chevelure rousse, où plutôt la caressant, tandis que la musique continuait d'avancer, en parfaite adéquation avec le temps présent. Doucement, il glissa sa main dans le dos d'Eryn Peters et commença à défaire les boutons qui retenait sa robe, tout en l'embrassant.

Oh, oh my love

Oh my darling

I've hungered for your touch

A long and lonely time



And time goes by so slowly

And time can do so much

Are you still mine


La musique commençait à toucher à sa fin, et Aaron en était maintenant au troisiéme bouton de la robe de Peters, sur cinq au total. Il l'embrassait maintenant dans le coups, et la mordilla comme elle avait fait quelques instants auparavant. Il venait d'enlever le quatrième bouton, et attaquait le cinquiéme. L'ambiance était extrêmement chaude dans cette chambre plutôt sobre.


I need your love

I need your love

I need your love

God speed your love to me (it to me)

God speed your love to me


La musique touchait à sa fin, tandis qu'Aaron venait d'enlever le cinquième et dernier bouton, toujours en embrassant Peters dans le cou. Il commença à baisser doucement sa robe, toujours en l'embrassant dans le cou.

[/center]
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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Jeu 18 Mar - 15:08


Du bout des doigts, Eryn découvrait Smith différement. C'était comme si depuis le départ, elle n'avait rien vu d'autre chez lui que sa Marque des Ténèbres et son arrogance. Ce soir, elle apercevait un corps, un homme.
La jeune femme rousse se perdait dans ses bras, oubliant qu'elle était censée le détester, vouloir sa mort. Ces derniers temps, Eryn avait tendance à mal agir, et embrasser Smith ainsi était la pire chose qu'elle puisse faire. Alors pourquoi y prendre autant de plaisir ?
Quand elle entendit la musique démarrer, étrangement, elle se raidit, soudain inquiète. Elle connaissait cette chanson, pire, elle l'aimait. Apprécier la même chose de Smith n'était pas quelque chose de rassurant, mais ce qui était plus perturbant à ses yeux était le fait qu'il fasse preuve de romantisme. Elle s'attendait à ce que le Mangemort fasse sa petite affaire en sa compagnie et était certaine de se réveiller seule le lendemain, c'était tellement Smith... Peut être même en profiterait-il pour l'humilier à nouveau ? A cette idée, Eryn eu comme un sursaut de honte qu'elle masqua dans un baiser plus fougueux qu'il ne l'était déjà que trop. Elle ne voulait pas penser au lendemain, au moment où elle reprendrait conscience de la réalité, du fait qu'elle était en train de se donner au pire homme qu'elle n'ait jamais rencontré sur cette terre.
La jeune femme ne prêta plus attention à la musique, son esprit concentré sur entre chasser les questions trop douloureuses qu'elle se posait et Smith contre elle, l'embrassant avec une ardeur délicieuse. Puis quelques secondes après, Eryn ne senti plus ses lèvres contre les siennes. Paniquée à l'idée de se dire qu'elle en voulait encore, honteuse même, elle observa le Mangemort qui lui souriait. La jeune femme commença à avoir la nausée. Ce sourire n'était pas celui qu'il lui accordait habituellement, plein de sarcasme, cet habituel rictus qui avait le don de la mettre hors d'elle, non. C'était un sourire tendre et doux, un sourire qui n'avait plus rien à voir avec l'homme qu'elle haissait. Le malaise se fit plus grand. Comment le tuer après ça ? En temps normal, elle n'y parvenait pas, après la banque c'était devenu encore plus difficile, mais après une nuit pareille ? Serait-elle condamnée à simplement le détester sans jamais être capable d'agir ? Tout cela n'était-il qu'une ruse afin de la désarmer ? Si c'était effectivement le cas, Smith avait alors réussit.
Cependant, Eryn perdit le souffle l'espace d'un instant. Ce fut court et brutal et avant qu'elle ne comprenne ce qui venait de se passer, la jeune femme avait atterri lourdement sur une surface molle. Levant les yeux au ciel, elle réalisa qu'il venait de les faire transplaner directement dans son lit. Pourtant, avec une pointe de colère, la jeune femme fut obligée de remarquer la performance.
Appuyée sur les coudes, le souffle court, Eryn tenta de voir ce que faisait Smith. Son corps était esquissé par la lumière de la rue qui pénétrait dans la chambre aux volets encore ouverts. La jeune femme l'observa tant bien que mal, et comprit en entendant le bruit des chaussures tombant au sol, que désormais les choses sérieuses commençaient effectivement. Eryn fronça les sourcils, l'observant retirer sa chemise devant elle, la femme qui le détestait le plus au monde, celle qui l'aurait volontié vidé de son sang. Son coeur se mit à battre plus vite, son corps était sous pression, partagé entre la haine et le désire qu'elle ressentait pour lui. Une véritable torture.
Puis il se dévoila. La jeune femme tenta de rester de marbre, ne voulant en rien lui donner le plaisir de s'extasier devant un corps qu'il se disait parfait, elle en était certaine. Et pourtant Eryn le dévora des yeux. Elle l'observa partout, autant que la faible lumière le lui permettait. Partout, excepté son bras gauche. Avec une volonté d'ignorer la réalité, d'oublier le fait qu'elle était en train de perdre sa dignité, Eryn refusa d'apercevoir la Marque des Ténèbres tâchant la peau blanche de Smith, son âme.
Quand il s'avança brusquement vers elle, Eryn ressenti comme une électricité qui chassa tous ses doutes, une atraction si forte que sur l'instant elle se fichait de tous ses principes, des remorts qu'elle ressentirait toute sa vie. Elle le voulait, maintenant.
La jeune femme soupira. Il lui saisit sa chevelure de feu, le corps, avec une brusquerie modérée, une violence qui avait sur elle l'effet d'une caresse. A contre coeur, Eryn reconnu qu'il n'y avait que dans ses bras qu'elle pouvait ressentir cela avec autant de plaisir, que seul Smith savait éveiller sa haine et en faire une arme de jouissance.
Comme incapable de tolérer ce qu'il lui faisait subir, Eryn ne put s'empêcher de griffer son dos musclé. C'était comme si son corps tentait de garder le peu de raison qu'il lui restait, mais avec horreur, la jeune femme réalisa que peu importe la violence dont elle ferait preuve dans ses bras, le plaisir serait toujours là, plus fort et envirant.
Puis il l'embrassa dans le coup, glissant ses mains dans son dos. Eryn soupira à nouveau à son oreille et le laissa détâcher sa robe, la déshabiller. La jeune femme était totalement à sa mercie, ne réflichissant plus qu'avec ses hormones. Quand il la mordilla, Eryn cru exploser de désire et agripa les draps afin de se contrôler.
Puis, avec l'impression de mieux respirer, Eryn senti Smith lui descendre sa robe lentement. Elle savait que certains hommes préféraient déshabiller par eux-même plutôt que regarder l'autre faire. Soit, elle laisserait Smith la découvrir une nouvelle fois.
Lentement, comme une caresse, sa robe descendit jusqu'à la laisser en sous vêtements sur le lit. Avec un réflexe purement féminin, Eryn observa son visage, cherchant une réaction sur ce corps qu'il avait déjà observé plus qu'il ne le méritait la première fois qu'elle était venue ici. La lumière de la lune les éclairait faiblement et Eryn cru voir briller sa longue cicatrice avec plus de force. Sa marque allant de sous son bras gauche jusqu'au bas de son ventre était le symbole de son combat au quotidien, et pourtant, à cet instant, tout ce qui comptait était que Smith ne soit pas dégoûté par cette blessure, qu'il désire son corps autant qu'elle désirait le sien.
Quatre. Quatre était le nombre d'hommes ayant vu cette marque. Pears, pour lui avoir sauvé la vie en la soignant. Peter, pour lui avoir retiré sa robe. Walker, pour l'avoir vue le ventre à l'air. Et Smith.
Smith, pour l'avoir emmenée dans son lit et être en train de lui faire vivre l'un des moments les plus intenses qu'elle ait vécu ces dernières années.
En sous vêtements, Eryn saisit Smith par la nuque et l'ammena à elle, l'embrassant, le dévorant avec appéti. Elle le voulait tellement qu'elle le détestait. Elle le détestait tellement qu'elle le voulait. C'était un combat sans aucun sens qui se déroulait dans sa tête, si bien qu'elle décida de ne plus réfléchir, se frottant contre le Mangemort, l'embrassant dans le coup, sur le torse, soupirant à son oreille. Le tout, avec l'horrible impression qu'elle regretterait le lendemain et toutes les années à venir...
Eryn laissa glisser sa main sur son dos jusque sous le caleçon du Mangemort avant de se retourner brusquement. Elle avait beau être dans ses bras, elle restait Eryn Peters, et il y avait toujours en elle une volonté de ne pas laisser Smith la dominer, de ne pas rester sur le dos... A genoux au niveau de son bassin, la jeune femme l'observa un instant, un sourire amusé aux lèvres, le souffle court. Pendant quelques secondes, on aurait put croire que tout était redevenu normal entre eux, cette même volonté de dominer l'autre, cette provocation sans fin et pourtant... Eryn passa ses mains dans son dos afin de détâcher son soutien gorge et le retira lentement, sans quitter Smith des yeux, se même sourire provocateur aux lèvres.


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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Lun 22 Mar - 23:52

Aaron était toujours allongé sur le corps d'Eryn Peters, ses mains dans le dos de la rouquine, occupé à lui enlever la robe. Doucement, il faisait défiler la soie entre ses mains, et qui laissait découvrir le corps de Peters. Aaron, tout en baissant la robe de l'Auror, regardait son corps. Arrivé au niveau du ventre, il s'arrêta, comme si il avait vu quelque chose. Une immense cicatrice parcourait le ventre de Peters, comme une griffe. Aaron ne chercha même pas à comprendre comment elle s'était fait cela, car il connaissait très bien la jeune fille. Elle avait sûrement était blessée par un mangemort qu'elle cherchait à attaquer. Aaron était à 90% sûr que c'était cela. En tout cas, elle avait été soignée à temps, car elle n'avait pas de séquelles physiques. De toute façon, cette cicatrice n'intriguait vraiment pas Aaron, il était beaucoup plus occupé avec quelque chose d'autre dans ces circonstances. Il chassa cette cicatrice de ses pensées et continua à baisser la robe de l'Auror lentement, comme pour marquer le moment qui, il le savait, resterait à jamais graver dans la mémoire de l'Auror.
Il passa alors lentement le cap de la culotte, qu'il passa néanmoins sans difficulté. Finalement, il fit passer la robe par les pieds de Peters et la jeta par terre, avant de remonter lentement le corps de la rouquine. Au fur et à mesure, il embrassait son corps, en commençant par les jambes. Il entendait les soupirs de Peters, qui semblait pleinement apprécier ce moment. Aaron arriva au cuisse, passa le cap de la culotte une nouvelle fois et remonta jusqu'au cou de l'Auror, qu'il embrassa, avant de remonter à ses lèvres. Il appréciait ce moment, c'était véridique. Mais il n'était pas pour autant très heureux d'apprécier ce moment, car c'était tout de même son ennemi numéro 1 qu'il venait de déshabiller sur son lit.
Elle attrapa sa nuque et l'entraîna vers elle, l'embrassant à pleine bouche. Elle passa ses mains dans le dos du Mangemort, jusqu'à son caleçon, et elle se retourna brusquement, faisant passer Aaron sous elle. A vrai dire, la brutalité de Peters ne l'étonnait même plus. Assise sur lui, elle passait ses mains sur son torse musclé. Elle le regardait d'un oeil amusé, comme pour lui dire qu'il n'avait encore rien vu. Puis, elle passa ses mains derrière son dos et ôta son soutien-gorge, qui tomba sur le torse de Smith. Il le balaya d'un coups de main et se retourna aussi brusquement que Peters, la faisant passer sous lui. Il l'embrassa, descendant dans son coups jusqu'à arriver à sa poitrine, qu'il caressa vigoureusement, l'embrassant tout en regardant Peters, un sourire aux lèvres. Le souffle saccadé de Peters lui indiquait qu'elle appréciait ce moment, et il redouble d'intensité, glissant sa main dans la culotte de Peters.

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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Mer 24 Mar - 15:06


Eryn était en colère. Non. C'était une rage assassine qu'elle ressentait pour Smith. Une envie de le détruire si forte qu'elle se sentait sur le point d'exploser, incapable de tolérer autant de haine. Elle le haissait, elle voulait sa mort, le faire souffrir, l'humilier.
Et pourtant, elle se trouvait dans son lit...
Quand Smith la fit basculer une seconde fois sous lui, la jeune femme eu un sourire sarcastique. C'était tellement évident, tellement lui. Jamais Eryn n'aurait toléré le laisser la dominer ainsi mais ce soir là, elle se laissa faire, totalement sous le contrôle du Mangemort.
Sentir sur elle ses mains tâchées par le sang de nombreux Moldus, sa bouche qui n'avait pour usage que la cruauté des mots était pour Eryn une abomination. Principalement parce qu'elle espérait qu'il continu encore et encore sans jamais s'arrêter.
La scène était presque douloureuse à voir. Dans le moindre de leur contact, de leur soupire, on sentait un besoin de posséder l'autre coloré de la haine qu'ils partageaient. Le lit était couvert du sang que la jeune femme perdait à cause de son bras droit blessé, rendant la situation aussi violente que leurs baisers passionnés.
Smith la toucha, partout comme s'il en avait le droit, comme si elle était à lui. Et le plus dramatique dans l'histoire fut qu'Eryn se fichait presque de se donner à lui. Pour l'instant le plaisir était si enivrant, si aveuglant qu'elle ne parvenait à réfléchir. Elle voulait Smith, rien d'autre. Avec l'impression qu'elle n'avait pas besoin d'air, la jeune femme embrassa, dévora, le Mangemort à pleine bouche avec toujours cette même sensation de faim, de gourmandise.
Quand il glissa sa main sous la culotte de sa culotte, Eryn se mordit la lèvre jusqu'à s'en faire mal, agripant Smith avec violence. Elle le détestait car il la faisait soupirer, gémir, admettre le plaisir sensuel qu'il lui faisait subir. Tremblante, Eryn l'attrapa par la taille et descendit lentement le caleçon du Mangemort, l'embrassant dans le coup, le mordant par haine. Cette fois-ci, il n'y aurait aucune robe en feu pour l'empêcher de commettre une erreur monumentale, seulement sa raison. Cependant, Smith ne semblait pas l'avoir fait transplané avec eux dans son lit.
La suite des évènements fut... perturbante. Eryn perdit totalement la capacité de réfléchir, n'avant qu'une idée en tête : Smith. Quoi qu'il fasse, elle n'en avait pas assez. Le saissant avec force, l'embrassant avec haine, se frottant contre lui avec une rage passionnée, Eryn cria la douleur de ces sentiments qui s'affrontaient dans un combat sanglant dans son corps pendant un temps qu'il fut à la fois trop long et trop court. Destructrice, Eryn ne voulu pas que cette guerre ne cesse.

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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Lun 29 Mar - 21:26

Aaron venait de glisser sa main dans la culotte de Peters, ce qui leur permettait de franchir à nouveau un échelon dans leur soirée. Franchir un échelon, on pourrait même parler d'échelon interdit. Suite à l'arrêt de la musique qui servait de fond sonore, plutôt agréable, on entendait la pluie s'abattre sur la résidence d'Aaron. D'ailleurs, il avait plu toute la soirée, une bruine désolante typique du climat Londonien, mais elle avait cessé quelque temps, après avoir repris de plus belle un peu plus tard. Bien que la pluie faisait sentir sa présence, c'était en ce moment le cadet des soucis d'Aaron.

" Soucis ". Pouvait-on surnommer cela comme cela ? Son soucis était de se trouver en ce moment presque nu dans le même lit qu'une Auror, en l'occurrence Eryn Peters, qui était également presque nue. C'était presque un déshonneur pour Aaron Smith de coucher avec cette femme, mais encore une fois il montrait qu'il était au-dessus, que c'était lui qui dominer et qui menait la barque.

Aaron l'embrassait un peu partout sur le corps, privilégiant la partie haute, tandis que sa main s'occupait de la partie basse, c'est-à-dire dans sa culotte. Malgrè tout, Eryn Peters était ... très sexy. Elle s'aggripait à son dos, et expectorer son désir, haletant presque. Sans avoir encore fait grand chose, Aaron la faisait déjà monter au septième ciel. Il eut un sourire à cette pensée, et continua sa " besogne ", tandis que Peters profitait de ce moment, comme s'il allait rester gravé à jamais dans sa mémoire.

Puis, elle fit glisser ses mains dans le dos d'Aaron, et s'arrêta au caleçon, qu'elle commença à baisser doucement. Au bout de quelques secondes, Aaron se retrouva nu, tandis que son caleçon volait à l'autre bout de la pièce. Il commençait vraiment à apprécier cette soirée avec Peters. Plus le temps avançait, plus c'était agréable, en raison notamment du caractère sexuel de la chose. Enfin, " notamment " n'est pas vraiment le mot, nous dirons plus " en grande partie ". Voyant ses beaux draps blancs tâchés de sang, Aaron se leva et les retira, les posant dans un coin de la sale. Il avait peut-être l'air ridicule, à transporter des draps par coquetterie alors qu'il était nue, et qu'il exhibait son corps divin. Mais c'était comme cela. Il alla se rallonger dans le lit et Peters s'avança vers lui, montant sur le lit. Elle n'était plus protégée que par une culotte. Elle s'allongea sur le corps d'Aaron, et celui-ci se retrouva donc en dessous. Cette fois, c'était à Peters de faire un peu ses preuves. Tandis qu'elle l'embrassait, Aaron baissa doucement sa culotte, pour qu'elle se retrouve au même niveau que lui, c'est-à-dire nue.
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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Mar 30 Mar - 9:28



Sentant Smith s'éloigner d'elle, Eryn s'inquiéta. Avait-il déjà terminé ? Pas terrible... Mais la rouquine comprit alors qu'il se souciait de l'état de ses draps. Certe, le sang partout n'était pas spécialement glamour mais franchement, qui s'en souciait ? Lui, apparemment.
Eryn leva les yeux au ciel tandis qu'il les retira. C'était tellement... inutile. Déjà qu'en tant qu'ennemi mortel, Smith partait avec un handicape majeur, mais agir ainsi ne l'avantageait pas vraiment.
Par pure provocation, Eryn ne le regarda pas. Elle savait qu'il s'imaginait lui montrer la plus belle chose qu'elle n'ait jamais vu - c'est à dire lui - et ce fut pourquoi elle tourna les yeux vers la fenêtre jusqu'à ce qu'il revienne. La sorcière n'avait pas remarqué que la pluie avait commencé à tomber. En fait, rien de surprenant pour l'Angleterre.
Quand il se ralongea, Eryn avait l'air presque las. Couper les choses ainsi pour de tels détails était vraiment pas son fort, mais après tout, il restait Smith, quoi qu'il fasse, il trouvait le moyen de l'exaspérer. Le voir sur le dos lui fit comprendre qu'il voulait la laisser faire, ce qu'elle fit avec plaisir.
Non pas que la sorcière mourrait d'un désire destructeur pour Smith, loin de là, mais plutôt parce qu'elle voulait lui faire passer une nuit si délicieuse qu'il ne pourrait plus la regarder sans avoir envie de la déshabiller. Le faire soupirer au point, qu'au moment où il essayerait à nouveau de la tuer, il repensera l'espace d'une seconde à la sensation de l'envoir dans ses bras.
Et à cet instant, Eryn aurait de le dessus sur lui.
S'installant sur le Mangemort, la jeune fit ce qu'il y a deux ans de cela, rythmait presque son quotidien avec son mari. A seule différence que Jackson, lui au moins, était son âme soeur. Elle était tendre, fougueuse, caressante, brusque, alternant différents types d'attitude afin que jamais il ne lasse, jamais il ne cesse d'en vouloir plus. Eryn savait qu'elle avait gagné cette partie du duel, elle le sentait. Cependant, pour obtenir ce résultat, elle y avait laissé des plumes. Dont une portant le nom de "dignité".
Sans vraiment savoir comment, au fil des minutes elle se retrouva à nouveau sur le dos. Eryn s'empêcha de laisser paraître la moindre expression de plaisir, privant Smith de cet avantage. La jeune femme savait de toute manière que même si elle s'était endormie, il aurait crut qu'elle s'était évanouie de plaisir...
S'enfonçant toujours plus dans ce duel avec lui, les minutes s'écoulèrent, bien trop nombreuses.


*


La pluie tombait encore sur l'élégante demeure de Smith et la nuit venait à peine de commencer. Ce qui sembla être des jours plus tard, Eryn s'assit, nue, au bord du lit, dos à son adversaire. Les coudes sur les cuisses, les mains sur le visage, la jeune femme reprit son souffle. Un courant d'air froid la saisit mais il n'avait rien à voir avec la température de la pièce. Au contraire, elle avait l'impression d'étouffer.
La sorcière prit une profonde respiration, les yeux rivés sur le ciel gris. Il était sombre et nuageux, comme son âme. Elle avait gagné, c'était certain. Mais alors pourquoi avait-elle aussi l'impression d'avoir lamentablement échoué ?
Sans se soucier de sa nudité, Eryn se leva. Elle savait qu'il ne dormait pas, peut être même la regardait-elle. Le silence était total. La rouquine ne voulait pas réfléchir, elle ne voulait pas penser à la chose la plus sale qu'elle n'ait jamais faite.
La jeune femme saisit son soutien gorge dans une main mais ne retrouva pas sa culotte. Tant pis, il en fera une relique. Attrapant sa robe, la jeune femme l'enfila, toujours sans le regarder. Cependant, à peine le vêtement fermé, Eryn eu le malheur de lever les yeux vers lui.
Ce n'était pas parfaitement terminé.


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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Ven 9 Avr - 10:04

Plus les minutes passaient, plus la tempèrature augmentait dans la chambre d'Aaron Smith, qui ressemblait plutôt maintenant à une fournaise, voire même à une scène de meutre avec le drap tâché de sang qui gisait dans un coin de la chambre. Aaron voyait très bien qu'Eryn allait exploser d'un moment à l'autre, car elle prenait son pied dans ce moment, ça se voyait. Elle venait de se dévoiler : elle était complétement folle de Smith, qui continuait à fusionner avec son corps, et elle qui était complétement en extase. Les minutes passèrent, la pluie battant toujours le toit de la demeure de Smith.

Leur affaire faite, Peters s'assit sur le rebord du lit, regardant par terre, comme si elle était effrayée de ce qu'elle venait de faire. Aaron, les bras derrière la tête, regardait le dos de l'Auror. Il venait de rêver, ce n'était pas possible. Tout d'abord, il avait sauvé Peters de deux mangemorts qui n'auraient sans doute fais qu'une bouchée d'elle. Il avait transplané chez lui avec elle, et Peters lui hurlait dessus, narrant qu'elle n'avait pas besoin de lui, qu'elle le haissait et que son seul bonheur avec lui serait quand elle verrait son cadavre à ses pieds. Il l'avait à ce moment coupé dans ses paroles tendres en l'embrassant, et Peters le lui avait rendu. Ils avaient transplanés dans son lit, et ce qui s'est passé en suite n'est pas digne d'être raconté. Aaron passa sa main dans ses cheveux, un sourire aux lèvres.

De son côté, Peters commença à se rhabiller. Elle remit son soutien-gorge, et Aaron vit qu'elle passait sa main sur le lit, cherchant sans doute sa culotte, qu'elle ne trouva pas, car elle était dans un coin de la chambre, à terre. Finalement, elle saisit sa robe et l'enfila sans mettre de culotte. D'un moment à l'autre, elle allait partir, c'était sûr.

Aaron se demandait quoi faire pour la retenir dans cette chambre, pour recommencer une nouvelle fois ce qu'il venait de faire. A vrai dire, il savait très bien quoi faire, et c'était sa spécialité. Il allait provoquer Peters, il allait l'humilier, si bien qu'elle ne pourrait s'empêcher de hurler et de retourner dans le lit avec Aaron. Toujours en gardant son sourire arrogant, il dit, d'une voix posée.

- Tu t'en vas déjà ? Il fit mine de regarder sa montre. Ah, excuse-moi, tu n'as peut-être pas fini ta nuit. Peut-être que d'autre clients t'attendent. Et on voit ton professionalisme, tu facilites la tâche de ton futur client en laissant ta culotte ici. Tu me diras combien je te dois ...

Aaron savait très bien ce qui allait se passer, et il avait provoqué Peters de cette manière à ses risques et périls. Il garda les mains derrière la tête, toujours en souriant d'un air angélique.
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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Ven 9 Avr - 20:56


Eryn tremblait. Elle était comme déconnectée de se qui se passait. La jeune femme voulait fuir le plus vite possible. Cette intimité avec le Mangemort la dégoûtait, elle avait envie de vomir.

- Tu t'en vas déjà ? Il fit mine de regarder sa montre. Ah, excuse-moi, tu n'as peut-être pas fini ta nuit. Peut-être que d'autre clients t'attendent. Et on voit ton professionalisme, tu facilites la tâche de ton futur client en laissant ta culotte ici. Tu me diras combien je te dois ...

Elle marqua un temps d'arrêt. C'était bien Smith, ça. La jeter contre une étagère, coucher avec elle et l'insulter avant qu'elle ne parte. Et pourtant, qu'il agisse ainsi la rassurait. Les choses n'avaient pas vraiment changées. Ils restaient Smith et Peters, à jamais ennemis, même dans un lit.
Quand elle le vit allongé, les bras croisés derrière la tête, la jeune femme rousse eu une envie dévorante de le ruer de coups. Il était certainement satisfait de sa petite affaire. Eryn était prête à parier sa baguette qu'il était persuadé de lui avoir fait passé le plus beau moment de sa vie.

- Ha ha. J'ai arrêté la prostitution lorsque je me suis rendue compte que tu étais mon seul client. Je ne pensais pas que tu me désirais au point de me monopoliser, Smith. (elle rejeta ses cheveux décoiffés en arrière) Ce n'est pas que je me lasse de toi, mais je crois qu'il serait temps pour moi de retrouver un homme, un vrai.

Elle s'approcha du lit, se pencha sur Smith et murmura à son oreille.

- Un qui sache me donner du plaisir.

Doucement, elle déposa sur son front un baiser qui était surement l'une de ses plus grandes provocations, comme si elle tentait malgré tout de le féliciter d'avoir essayé. Bien que ce soit en vaint.
Un sourire satisfait aux lèvres, Eryn attendait la réaction du Mangemort qui, elle le sentait, ne serait pas douce.

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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Sam 10 Avr - 23:28

Aaron savait que sa provocation allait faire effet sur Eryn Peters, et sûrement qu'elle allait répondre à sa provocation en l'humiliant une nouvelle fois. Aaron, encore une fois, avait l'air sûr de lui. Allongé sur son lit, les bras derrière la tête, nu, dévoilant un corps divin et terriblement sexy. Il se passa doucement la main dans les cheveux, tandis que Peters se retournait pour fixer Smith droit dans les yeux. La connaissant, elle était sûrement en train de chercher une réplique. Leur relation, si l'on pouvait appeller cela comme cela, était avant tout fondé sur la provocation, et sur l'humiliation la plus profonde de l'autre. Ils ne pouvaient pas faire autrement, où alors que dans de rares moments, comme l'épisode de la banque à Londres. Il avait, au péril de sa vie, décider de sauver Peters qui, encore une fois, avait voulu contrôler la situation et avait échoué lamentablement. Puis, à l'hôpital, un nouveau moment de tendresse s'était installé entre eux, l'espace de quelques minutes. Puis, le climat de guerre s'était installé à nouveau, comme d'habitude. D'ailleurs, Aaron commençait à trouver cette relation plutôt lassante. C'était toujours la même chose : ils se rencontraient quelque part, s'insultaient, se battaient. Quelques épisodes étaient venus chambouler leur routine, comme celui de la banque et de l'hôpital, ainsi que celui qui s'était passer juste avant. Il fallait qu'Aaron trouve autre chose.

D'ailleurs, et il le savait parfaitement, ce moment resterait gravé à tout jamais dans la mémoire de Peters. C'était sûrement la meilleure soirée qu'elle ait jamais passé, pas comme avec son imbécile de mari mort, qui ne devait, sans aucun doute, lui procurer aucun plaisir. Alors que cette soirée là, Aaron lui avait montré ce qu'était un vrai homme, et lui avait montré son impuissance sexuelle, comme elle disait quelques temps auparavant. Elle ne pourrait dorénavant plus le dire, car Aaron lui avait prouvé bien le contraire, et il avait excellé dans la matière. La connaissant, elle allait sûrement lui dire qu'il avait été totalement nul, et qu'elle aurait éprouvé plus de plaisir avec un manche à balai. Toujours les bras derrière la tête, il regarda Peters, qui s'apprêtait à répondre.

- Ha ha. J'ai arrêté la prostitution lorsque je me suis rendue compte que tu étais mon seul client. Je ne pensais pas que tu me désirais au point de me monopoliser, Smith. (elle rejeta ses cheveux décoiffés en arrière) Ce n'est pas que je me lasse de toi, mais je crois qu'il serait temps pour moi de retrouver un homme, un vrai.

Elle avait accentué le dernier homme, ce qui fit beaucoup rire Aaron. Encore une fois, il avait anticipé la réaction de Peters, elle était tellement prévisible que ça en devenait lassant pour Aaron. Merde, c'était quand même compliqué d'avoir une bonne répartie, mais on ne peut malheureusement pas s'attendre à mieux de la part d'une Auror qui, de plus est, a passé le meilleur moment de sa vie après des années de chasteté. Elle avait sûrement perdu la tête, embrouillée par ce moment de plaisir intense qu'elle venait de passer avec son ennemi préféré, Aaron Smith. Ce-dernier savait d'ailleurs très bien ce que pensait Peters. Elle en revoulait. Aaron le savait. Elle le provoquait que pour une seule et unique raison : elle avait tellement prit son pied qu'elle voulait recommencer, quitter à perdre encore plus de dignité qu'elle avait déjà perdue. Aaron laissa échapper un rictus, tandis que Peters s'approchait doucement de lui. Elle se pencha au-dessus de lui, approcha sa tête et lui murmura :
- Un qui sache me donner du plaisir.

Puis, toujours doucement et délicatement, elle déposa un baiser sur son front. Aaron éclata de rire, et regarda Peters d'un œil amusé. Il se redressa alors, saisit Peters de ses deux mains et la fit passer brutalement dans le lit. Comme une bête féroce, il déchira sa robe, enleva son soutien gorge d'un coups de main et commença à l'embrasser avec fougue, lui caressant toute les parties de son corps qu'il pouvait atteindre. Comme ça, elle voulait à nouveau retenter l'expérience, elle allait voir ce que Aaron valait vraiment. Il commença à l'embrasser dans le cou, puis descendit lentement et embrassa sa poitrine, mettant des coups de langue par-ci par-là. Il descendit jusqu'à son nombril, et s'occupa de la partie basse. Il sauta hors du lit, saisit sa baguette qui gisait dans un coin de la chambre et l'agita. Une musique assez rock'n'roll se mit en route, battant le rythme. Il se remit sur Peters, ils étaient tous les deux nues. Il la regarda droit dans les yeux, un grand sourire aux lèvres.

- Peters, je ne savais pas que tu avais aimé au point d'en revouloir, mais si ça te fait plaisir, je vais te montrer ce qu'est un vrai homme.

Aaron recommença le même rituel. Il l'embrassa avec fougue, descendit dans le cou, et s'attarda à la poitrine. Puis, il descendit à nouveau et s'attaqua au bas de Peters. Il s'en occupait délicatement. Finalement, il remonta jusqu'à sa tête, l'embrassa avec fougue et commença ses va-et-viens, de manière rapide et brutale.
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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Dim 11 Avr - 0:41


Quand elle l'entendit éclater de rire, Eryn senti son coeur se mettre à battre plus vite. Un rire de la part de Smith n'était jamais bon présage pour elle. En général, il lui réservait une très mauvaise surprise, et ce qu'il fit la choqua au plus haut point. Cette soirée n'était vraiment pas normale...
Rapidement, il la saisit par la taille et la fit basculer sur le lit. Poussant une exclamation de surprise, Eryn dut admettre qu'elle ne s'y était pas attendu. Il voulait recommencer !
Avec une agressivité qui habituellement la caractérisait elle, Smith lui arracha sa robe.

- SMITH ! ne put-elle s'empêcher de crier, indignée.

Sur le dos, Eryn observa le Mangemort comme c'était la première qu'elle le voyait. Malgré la situation, elle sentait tout son corps retrouver son énergie, sa fougue. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle adorait au plus haut point !
En quelques secondes, sa robe, son soutien gorge avaient disparus, surement en morceaux. Il ne restaient plus que Smith et Eryn, à nouveau en tenue d'Adam et Eve. Elle n'avait même pas le temps de protester. Dès qu'elle ouvrait la bouche, Smith l'embrassait. Si elle posait ses mains contre lui pour le repousser, il la caressait, la possédait de telle manière qu'elle ne pouvait rien faire d'autre que de se coller à lui, en redemandant encore et encore. C'était presque un viol tant il dominait sa volonté. Eryn ne voulait pas, mais Smith faisait d'elle ce qu'il voulait. Il la touchait comme si elle était à lui et bien que cette idée la dégoûte, la jeune femme y prit un plaisir brûlant. Cette agressivité qui habitait ses gestes lui plaisait plus que ce n'était permit. Elle eu l'impression de se sentir à nouveau revivre, comme lorsqu'elle se battait contre un Mangemort.
C'était brutal. Il lui faisait mal quand il lui saisissait les bras, la taille, mais elle s'en moquait. Eryn n'avait même pas le temps d'agir par elle même car Smith était partout. C'en était presque suffoquant. La jeune femme rousse avait la tête qui tournait mais en voulait encore, affâmée.
Puis il cessa tout, la laissant sur le lit pour remettre de la musique. Sur le dos, Eryn manquait d'air. La bouche légèrement ouverte, elle réalisa alors que Smith serait surement un amant bien plus à la hauteur qu'elle ne l'avait supposé.
Surtout quand il était en colère.

- Peters, je ne savais pas que tu avais aimé au point d'en revouloir, mais si ça te fait plaisir, je vais te montrer ce qu'est un vrai homme.

Bien qu'il soit nu sur elle, Eryn ne put s'empêcher de le provoquer à nouveau.

- Cesse de faire croire que je suis celle qui en redemande, Smith. Je suis celle dont les vêtements ont été arrachés je te signale.

Un sourire coquin aux lèvres, un sourcil haussé et explicite, Eryn observa Smith droit dans les yeux. Ce qui allait suivre serait surement l'un de leur plus grand combat.

- Prouve moi donc enfin ce dont tu es capable.

Puis, il l'embrassa à nouveau. Eryn ne chercha même pas à se débattre, subissant totalement ce que lui infligeait le Mangemort. Cette fois-ci était bien plus différente que la première. Il y avait dans l'air un nouveau goût de colère et de défit qui rendait l'échange bien plus excitant et électrique. Bientôt, leurs baisers eurent à nouveau un goût de sang, la lèvre de Smith s'étant à nouveau ouverte. La jeune femme ne tenta pas de cacher son plaisir, qu'elle le fasse ou non de toute manière il serait persuadé que c'était effectivement le cas, se libérant totalement et se donnant à lui. Elle ne put s'empêcher cependant de lui rendre sa brutalité, l'agripant avec force, le mordant, le griffant, lui attrapant les cheveux. C'était violent, délicieux.
Poussant une exclamation de plaisir, Eryn rennonça à garder un minimum de dignité. De toute manière, perdue pour perdue... Autant vivre les choses au maximum, elle penserait à la morale plus tard.
Bien plus tard.

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MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Dim 11 Avr - 16:03

Aaron suivit le rythme imposé par la musique qu'il avait mit quelques instants auparavant, c'est-à-dire une cadence infernale, et dont Peters allait avoir du mal à s'en remettre. Elle semblait monter au septième ciel, ce qui, après tout, n'étonnait pas du tout Aaron. Il rabaissa la cadence quelques instants, histoire de laisser souffler Peters avant qu'elle ne fasse une crise cardiaque, dû à l'immense plaisir qu'elle prenait avec Aaron. D'ailleurs, et Aaron le voyait très bien, Peters retenait l'immense majorité de ses sentiments. Elle ne voulait montrer en aucun cas à Aaron qu'elle avait du plaisir, car ce serait sûrement une très grande défaite pour elle, elle aurait perdu son combat et toute dignité, même si la perte de sa dignité était pour le moment bien entamé. Avant qu'il ne recommence, elle le regarda d'un œil coquin, et lui dit, d'une voix teinté de provocation :

- Cesse de faire croire que je suis celle qui en redemande, Smith. Je suis celle dont les vêtements ont été arrachés je te signale.

A vrai dire, Aaron savait très bien ce que voulait les deux humains sur ce lit. Ils avaient tout les deux apprécié ce premier moment, bien qu'ils s'interdisaient de l'avouer, et de même en laisser échapper un soupçons. Mais ils avaient tellement apprécié qu'ils voulaient d'ailleurs recommencer, encore plus fort, encore plus intense, et passer à la vitesse supérieure. Toutes ces provocations en étaient d'ailleurs le signe. Toutes ces provocations voulaient en fait dire la même et unique phrase : " Recommence, s'il te plaît ". D'ailleurs, la pensée de Aaron était encore une fois confirmée par la phrase qu'allait dire Peters quelques instants plus tard, encourageant Aaron à continuer dans sa lancée.

- Prouve moi donc enfin ce dont tu es capable.

Aaron releva la tête et regarda Peters, un sourire aux lèvres. Il ne se fit pas prier plus longtemps, et se remit directement au travail, toujours en suivant le rythme de la musique. Il faisait très chaud, et l'atmosphère était électrique entre les deux ennemis. Il y allait de plus en plus fort, comme pour prouver à Peters qu'elle se trompait depuis le début. Elle le prouva d'ailleurs quelques instants plus tard, en lâchant un cri de plaisir, qui résonna dans la pièce malgré la musique persistante. Aaron ne put s'empêcher de sourire. Il avait eu raison, elle prenait un plaisir immense et n'avait sûrement pas envie d'arrêter en chemin. Il prenait lui aussi un certain plaisir avec Peters durant cette soirée, mais il ne savait pas pourquoi. Etais-ce parce qu'il était en train de dominer son ennemi en couchant avec ? Ou parce qu'il éprouvait vraiment du plaisir dans ce moment très proche avec Peters ? Il ne le savait pas, et à vrai dire ce n'était pas sa première préoccupation, et il avait d'autre hyppogriffes à fouetter. Ils continuèrent comme ça durant un long moment, toujours au rythme de la musique qui continuait ...

Les premiers rayons de soleil inondèrent la chambre d'Aaron Smith, inondant cette chambre d'une lueur jaune. Aaron ouvrit les yeux. Il avait fait un cauchemar, dans lequel il avait couché deux fois avec Peters. Il se mit en position assise, tourna la tête et aperçut, endormie, à côté de lui, Eryn Peters. Il écarquilla les yeux. Finalement, ce n'était pas un cauchemar. Il s'extraya des draps en faisant le moins de bruit possible, et disparut quelques minutes. Il revint, douché et parfumé. Eryn Peters dormait toujours. Sans faire de bruit, il s'habilla. Pantalon de costume noir, chemise blanche, veste de costume noir. Il mit une bonne dizaine de minutes à s'habiller, admirant à chaque fois sa splendeur, et sa silhouette divine. Il rangea sa baguette dans sa poche et se retourna. Il resta planté là quelques instants, à regarder Peters dormir. Elle était ... jolie. Il tourna les talons, mais resta planté là, ayant une idée pour provoquer Peters jusqu'au bout. Il sortit un gallion de sa poche et le déposa sur la table de chevet, juste à côté de Peters. Puis, il sortit de la chambre, de la maison, et transplana pour une nouvelle journée de travail au Ministère, tandis que Peters dormait toujours chez lui.
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Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Empty
MessageSujet: Re: Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi...   Quand la haine ne s'exprime plus qu'ainsi... Play211Dim 11 Avr - 18:59



Sur le ventre, un bras sous l'oreiller, Eryn senti le soleil caresser son dos nu et blanc. Dans un demi sommeil, elle se mit à reprendre conscience des choses lentement. D'abord, ce fut le fait qu'elle n'avait pas aussi bien dormi depuis ce qui semblaient être des années. Comme si aucun danger ne pouvait l'atteindre et lui faire du mal. La seconde fut qu'elle n'avait pas la force de bouger tant elle se sentait épuisée. Paupières closes, elle sentait le soleil la titiller et l'inciter à se lever. Cependant elle ne voulait pas, se sentant plus détendue que jamais. La jeune femme à la longue chevelure rousse mit un certain temps avant de se rendre compte que ce sentiment de détente lui était familier mais semblait nouveau également. Comme provoqué par une cause qui ne s'était pas produite dans sa vie ces derniers temps.
Lentement, Eryn ouvrit les yeux puis les referma. Elle se trouvait face à la fenêtre baignée de lumière. Les ouvrant une seconde fois, la jeune femme réalisa que cette fenêtre était loin d'être celle de sa chambre aux Trois Balais. D'un geste vif elle s'appuya sur les coudes. Baissant les yeux, elle remarqua que sa poitrine était nue. Avec précipitation elle se redressa sur les genoux et étouffa une exclamation d'horreur.
Nue dans un lit tâché de sang, Eryn eu du mal à comprendre pourquoi elle se trouvait là. Comme apeurée, elle ne cessait de regarder autour d'elle, en cage. Se passant une main dans les cheveux, elle se souvint évidement de sa nuit passée dans les bras de Smith. Pas étonnant qu'elle ait bien dormi, se sentant sans danger, car son prédateur le plus redoutable venait de coucher avec elle et s'endormir dans ses bras !
Comme si elle venait de se brûler, Eryn sauta du lit. Évidemment, il n'y avait personne d'autre qu'elle. Perdue, la jeune femme rousse tourna sur place, la respiration rapide.
D'accord. Elle venait de se réveiller dans le lit de Smith. Nue. Ce n'était pas la mort. Ce n'était pas comme si elle s'était donnée à l'homme le plus cruel, le plus sale qu'elle n'ait rencontré de sa vie. Son âme était tâchée de sang, elle s'était salie à son contact. Soudain, Eryn se précipita vers une petite porte qui conduisait vers la salle de bain. Quand elle y entra, la jeune femme n'eut pas le temps d'admirer l'élégance de la pièce, effrayée par son reflet.
Marquant un temps d'arrêt, la jeune femme resta plusieurs secondes à observer la femme qui se trouvait face à elle. Sa chevelure de feu totalement décoiffée retombait sur son sein et son dos. Sa peau de lait qui fut autrefois uniquement marquée de sa griffe sur le ventre comportait un nombre incalculable de marques. Se rapprochant du miroir, Eryn les observa avec attention.
Sa bouche et son menton principalement étaient tâchés de rouge : le sang que perdait la lèvre de Smith. Son cou était blessé par ce qu'elle supposa être des morsures. Eryn retint une exclamation d'horreur. Voir les marques que le Mangemort avait laissé sur son corps était comme recoucher une seconde fois avec lui.
Ou plutôt une troisième.
A cette idée, la jeune femme rousse eu une bouffée de chaleur. Baissant les yeux sur son ventre et sa taille, elle y vit les bleus. Elle passa doucement les doigts sur ses marques et eu un vertige. Elle revoyait Smith la saisir par la taille, l'amener à lui, et la faire soupirer encore et encore. Eryn ressentait encore ses mains sur elle, la chaleur brûlante de ses baisers sur sa peau, l'intensité de son souffle.
C'en était trop.
Plaquant une main sur sa bouche, la jeune femme rousse tenta de s'empêcher de vomir mais elle n'y parvint pas. Courant jusqu'à la cuvette, elle pencha la tête et y vida ses tripes. Toussant, crachant, pleurant, Eryn resta un moment à genoux sur le sol froid de la salle de bain à tenter de se débarrasser de son sentiment de malêtre, de culpabilité mais en vain. Elle était malade, sale, comme contaminée par une maladie dévorante et particulièrement honteuse. Tirant la chasse d'eau d'un geste brusque, Eryn se redressa tant bien que mal. Elle chancela jusqu'au lavabo et ne se regarda pas dans le miroir. Elle ne voulait plus se voir, faire face à son image, à la femme sale qu'elle était. Portant sa main au robinet pour y faire couler de l'eau fraîche et se rincer la bouche, elle remarqua la longue entaille sur son avant-bras. Doucement, elle l'observa de plus près. C'était celle qu'elle s'était faite quand Smith l'avait propulsée contre l'étagère avant de... Avec dégoût, Eryn se demanda comment ils avaient put en arriver là après ça. Observant son autre poignet, elle y vit aussi des bleus qui ne signifiaient rien d'autre que la brusquerie avec laquelle Smith l'avait saisie presque toute la nuit. Il l'avait dominée, il l'avait possédée, elle s'était donnée à lui et en avait tiré un grand plaisir. Avec une autre bouffée de chaleur, Eryn se souvint de ses cris poussés pendant qu'elle se trouvait dans ses bras. Avait-il lui aussi aimé ?
Secouant la tête, Eryn chassa cette idée stupide de son esprit. Évidemment qu'il avait aimé. Tout ce qui humiliait la jeune femme rousse était pour Smith une partie de plaisir. Et dans ce cas, il y en avait eu deux.
Une nouvelle nausée fit son arrivée mais Eryn parvint à la contrôler. Il fallait qu'elle parte d'ici, qu'elle quitte cette maison où elle avait que trop perdu. D'un pas précipité elle retourna dans la chambre mais à peine sur le seuil de la porte elle poussa une autre exclamation d'effroi. Revoir la chambre maintenant qu'elle avait l'esprit éveillé était encore pire. Le lit était morbide avec tout ce sang, les draps tâchés également dans un coin et ses vêtements éparpillés partout. C'était un vrai carnage.
Tremblante, elle se mit à la recherche de ses vêtements. Elle saisit son soutien gorge mais ne retrouva pas sa culotte, comme la première fois où elle avait tenté de partir. La jeune femme soupira et retourna à l'endroit où elle s'était endormit afin d'y passer la main sous le lit. Ne trouvant rien, elle s'appuya sur la table de chevet et se redressa. Cependant, elle remarqua le gallion qui brillait avec arrogance. Elle prit entre sa main et fronça les sourcils.
La dernière provocation avant de partir.
Une vague de rage monta en elle tandis qu'elle ferma le poing sur la pièce d'or. Eryn se retourna et lança l'objet à travers la fenêtre de toutes ses forces. Le verre se brisa dans un grand bruit. Satisfaite, elle respira profondément et saisit sa robe. Elle eu du mal à l'enfiler car le vêtement était déchiré. Sans même prendre le temps de la réparer, Eryn chercha ses chaussures. Nulle part. Soupirant, étouffant, se sentant au bord de l'évanouissement, Eryn se précipita hors de la chambre. Elle ne voulait pas rester là, c'était trop humiliant. Être dans cette pièce où tout s'était passé, où elle avait crié le nom du Mangemort alors qu'elle se trouvait dans ses bras était une torture, l'humiliation la plus totale.
Dans les escalier, elle manqua de trébucher un grand nombre de fois, ne tenant plus sur ses jambes. Finalement elle arriva enfin à la porte d'entrée et l'ouvrit brusquement. Une fois dehors, elle voulu transplaner mais s'arrêta. Où devait-elle aller ? Aux Trois Balais ? Et si Smith la retrouvait là-bas ? Ou pire. S'il ne cherchait même pas à la revoir ne serait-ce que pour la provoquer ? Si maintenant qu'il l'avait humiliée au plus haut point il ne lui prêtait même plus assez d'attention ne serait-ce que pour la provoquer ?
Malade, Eryn décida que le meilleur endroit pour elle, ou plutôt le moins pire, serait chez Peter. Oui. Il était son ami, il la recevrait chez lui et ne lui poserait pas de question et elle serait en sécurité chez lui. Au moins, elle ne saurait pas si Smith est venu la retrouver ou pas, incapable de savoir ce qu'elle désirait.
La jeune femme rousse tourna sur elle même et quitta le perron de cette maison maudite.







[HJ: OMG merci pour ce rp Smith ! Shocked :gya:]
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