| | | Ship^^: A la banque, on peut trouver quelque chose de plus précieux que de l'or (fe: Lisa) |  |
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 |  Sujet: Ship^^: A la banque, on peut trouver quelque chose de plus précieux que de l'or (fe: Lisa) Dim 7 Mar - 17:17 | |
| Un soleil timide et indigne d’un mois de Mars pointait le bout de son nez et éclairait avec difficultés la voie marchande sorcière du nom de Chemin de Traverse à travers des nuages d’un blanc satin. Trop peu de gens étaient déjà levé à cette heure si matinale, avançant comme des zombies et ayant bien besoin d’un café pour se revigorer. Ils allaient au travail, faire leurs courses ou que sais-je encore. Et là, dans ce tas de gens armés de leurs bric à brac quotidiens et exposant des cernes effarantes, un homme à le tenue sobre et au visage non avachit par la fatigue était présent. Il portait un costume sobre d’un noir de jet ou une chemise blanche se faisait voir et une cravate noire elle aussi s’accorder avec le reste. La barbe rasé de prés, ses yeux sombres impassibles au monde qui l’entourait, son visage sans expression lui donnait l’air de porter un masque. Son nom, enfin son faux nom, Victor Vendetta, sa raison d’être ici aussi tôt ? Il voulait juste aller retirer un peu d’argent à Gringotts à l’heure ou le monde et la queue était presque inexistante, le désir étant de ne pas rencontrer de gens. Pourquoi une telle précaution ? Victor haïssait si l’on peut dire la société, ses mœurs, ses règles, ses normes. Pour lui, c’était absurdes, inutiles et même dangereux. Elle retirait aux hommes leurs humanités, dictait leurs peurs et leurs comportements tout en détournant leurs attentions pas de mince plaisir marchands et vite consommé et par des petits tracs de la vie quotidienne. Mais le pire, c’est que cela marchait. Et pourquoi cela ? Pourquoi accepter ce régime ? Pour la sécurité ? Tu parles. Deux guerres avaient fait rage, les Mangemorts avec à leurs têtes Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer avaient mené la danse, se moquant bien du Ministère. Parce qu’on n’avait pas mieux ? On peut aisément trouver mieux qu’un gouvernement corrompu où les mages noirs et les hommes cupides et sans honneurs si étaient incrusté jusqu’aux plus hautes sphères aussi facilement que des rats. Si Victor s’était approprié le nom de Vendetta, ce n’était certainement pas pour rien. Il avait perdu par les défauts de cette société son père et ses deux frères. Son désir de remaniement, de vengeance et de justice ne lui ayant retiré qu’une femme, celle de sa vie.
Mais passons cela, le jeune homme passait, faisant attention à ne frôler personne et avança dans la rue principale sans jeter le moindre regard aux produits ainsi exposés. Les autres ne firent même pas attention à lui et il ne s’en plaignait pas le moins du monde. Continuant sa marche en direction de la grande bâtisse qui servait de banque des sorciers, Victor soupira un instant quand il vit quelques personnes attendre l’ouverture. Gringotts n’était donc pas encore ouvert et le jeune homme devrait prendre donc son mal en patience. Il avança et montât les quelques marches pour voir l’affiche collé aux portes
« Pour cause de maintenance (c'est-à-dire renouvellement des sorts de sécurité et remplacement des dragons^^), La banque n’ouvrira qu’une heure après l’ouverture officielle et habituelle.
Victor regarda sa montre, il devait donc attendre trois quarts d’heures avant que la banque s’ouvre. Soupirant de lassitude, il regarda les boutiques dont la plupart était encore fermés et ne savait que faire. Un pincement au cœur lui vint quand il vit au loin une boutique trop familière, celle de son ancien grand amour mais il le chassa bien vite comme tous autres sentiments. Puis, d’un coin d’œil avisé, il fit une femme aux traits très gracieux, montés les marches elle aussi de Gringotts pour voir sans doute l’affiche cloué à la porte. Mais celle-ci rata une marche. Victor, avec un réflexe et une vitesse experte bondit presque pour rattraper la jeune femme au dernier moment. Puis, d’une voix presque officielle, il demanda par politesse
-Vous n’avez rien Miss ? |
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| | Sujet: Re: Ship^^: A la banque, on peut trouver quelque chose de plus précieux que de l'or (fe: Lisa) Jeu 11 Mar - 0:35 | |
| Ne sous-estimez jamais la ville de Londres et son temps, il ne fallait qu'une graine de soleil aux londoniens pour décider de sortir leur nez de chez eux et surtout de s'habiller de manière bien trop déshabillée pour un mois de mars, malgré une bise permanente qui frigorifiait quiconque osait sortir une seule parcelle de peau de sous ses habits. Lisa se demandait souvent si les gens réfléchissaient avant de commettre un quelconque acte, la jeune femme n'était elle-même pas souvent spontanée et l'assumait totalement, il valait mieux réfléchir et choisir le bon chemin que de jouer avec la spontanéité et de se retrouver perdu. Mais Li' avait aussi appris à parfois faire des choix selon ses désirs sans trop y réfléchir, ce n'était pas fréquent du tout, mais pourquoi pas de temps à autres? La vie avait beaucoup de leçons dans le genre à apprendre aux êtres humains et Lisa aurait bien aimé les avoir répertoriées dans un livre pour pouvoir les passer en revue, mais en même temps, que serait la vie si tout était écrit et réfléchit? Simplement une rivière douce et paisible coulant doucement dans l'ennui et la routine et ce n'est en aucun cas ce qu'aurait voulu Lisa pour sa vie, si elle avait suivi tous ses programmes elle serait aurore en ce moment et s'amuserait surement beaucoup moins que dans ce métier qu'elle fait à présent et dans lequel elle doit voyager et rencontrer sans cesse des nouvelles personnes plus intéressantes les unes que les autres.
Lisa S. Jones était aujourd'hui de bonne humeur, elle devait acheter des produits et des habits pour son prochain voyage en tant qu'ambassadrice du commerce étrangé. La destination? Ce n'était autre que ce beau pays qu'était la Finlande, bien sûr c'était peut-être un peu froid là-bas, mais les paysages devaient être magnifiques et féeriques. De toutes façons, Lisa s'émerveillait de toute découverte nouvelle et un autre pays en était une grosse. Il fallait aussi absolument que la jeune femme passe à la banque et Gringotts avait tendance à être bondée en pleine journée. C'est ainsi que la jolie brune décida de se lever tôt, ne changeant pas son horaire habituel et de se diriger vers la banque magique. Lisa n'aimait pas être en foule quand ce n'était pas en rapport avec son travail ou une fête, du moment où elle ne connaissait pas les personnes avec qui elle était, la jeune femme avait une tendance à se sentir enfermée et, comme elle n'était pas très grande, elle était surtout toujours au niveau des aisselles des grands sorciers, ce qui avait tendance à la dégouter des foules des banques. Bref, après un réveil assez doux, Lisa se prépara et décida d'aller à pied chez Gringotts. Effectivement la jeune femme habitait non-loin du chemin de traverse et, même s'il lui était plus aisé de venir avec un balais, elle préféra marcher tranquillement comme elle avait de l'avance sur l'ouverture.
Comme elle l'avait prévu, les rues étaient vides et silencieuse. On aurait pu penser que le chemin de traverse était devenu un cimetière car, seul quelques personnes mystérieuses osaient sortir à cette heure si matinale. La bise soufflait toujours et Lisa se sentit fière d'arborer une tenue agréable et chaude tout en étant élégante et finement portée. Elle arriva enfin vers la banque Gringotts, un message était inscrit en haut des marches, mais il était malheureusement trop petit pour pouvoir le voir de si loin. La jeune femme dû donc s'approcher, elle monta quelques escaliers et, par un pur déséquilibre et une maladresse innée, elle manqua de se casser la figure. Heureusement, un homme la rattrapa juste au bon moment. "Vous n'avez rien Miss ?" La jeune femme, sous le choc de sa précédente (presque) chute, dévisagea l'homme qui venait de la sauver d'un éventuel fracas difficile et douloureux pendant quelques secondes. Puis, remise de ses émotions elle secoua légèrement la tête pour reprendre ses esprits."Oh, je n'ai rien. Merci de m'avoir rattrapée, c'était plus de peur que de mal je crois.". Lisa fit un joli sourire pour souligner ses propos et témoigner de sa gratitude. Elle jeta quand même un regard vers l'affiche pour y voir que Gringotts ouvrait plus tard pour cause de maintenance, la jeune femme lâcha un léger soupire et se concentra à nouveau sur l'homme qui venait de lui sauver la peau. |
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| | Sujet: Re: Ship^^: A la banque, on peut trouver quelque chose de plus précieux que de l'or (fe: Lisa) Jeu 11 Mar - 2:58 | |
| Un réflexe à l’état pur, témoin de la vivacité dont pouvait faire preuve le jeune homme, avait jaillit de Victor permettant ainsi de sauver une demoiselle d’une chute bien douloureuse. On se serrait cru dans un film à l’eau de rose ou un roman de gare : le passage où le prince attrape et sauve la princesse avant de tomber follement amoureux de lui. Pourtant, aucun coup de foudre digne d’un scénario de Moldu n’apparut. Les deux individus restèrent un instant bloqué dans cette position assez grotesque, elle à quelques centimètres du sol, Victor la retenant toujours dans ses bras. L’homme en question habillé de son costume plongea comme à son habitude un instant son regard dans celui de la jeune femme, la sondant, la jugeant, l’admirant presque. Etrange sensation sans doute qu’un tel regard mais c’était une chose que Victor avait du mal à contrôler, un geste d’instinct comme son élancé pour la rattraper. Il avait l’impression de pouvoir lire dans un livre ouvert les personnes ainsi. Rien ne sert d’être légimence, il suffit simplement de savoir regarder, observer dans les yeux de son interlocuteur pour y déceler passion, peur, doute, mensonge, gaieté et tous autres sentiments ou sensations. Puis, se fatigant trop de cette pause, Ils se relevèrent et la jeune et belle à vrai dire demoiselle remercia d’une voix assez douce qui s’accordé à merveille avec l’élégance de sa tenue.
-Oh, je n'ai rien. Merci de m'avoir rattrapée, c'était plus de peur que de mal je crois
Il fit une mince révérence, vestige involontaire de son passé d’aristocrate, d’un passé qu’il fuyait aussi ardemment que la peste mais qui collait parfaitement à l’ambiance qu’il dégageait, aux habits qu’il parait. Son expression renfermé, neutre, un peu contemplatif sur les bords s’adoucit un instant en un petit sourire. L’attitude de Victor se fit un peu plus accueillant, un peu moins agressive et il répondit d’un ton grave et presque solennel
-L’essentielle est que vous allez bien, le reste n’est que bagatelle
Victor lui fit un nouveau salut polie avant de regarder ailleurs, de se déconnecter à nouveau de ce monde et de cette société qu’il exécrait et cherchait en vain une façon de la remanier. Son regard était au lin, détache du décor et des actions qui l’entourait, les mains dans les poches, une respiration calme et régulière, l’homme habillé d’un smoking donné presque l’impression d’être un spectre, une statue, un souvenir. Enfin, c’est ce qu’il aurait espéré. Il pensait et espérait un jour pouvoir être au dessus de tout, se fichait du présent pour ainsi être prés de son but. Mais comme le démontrait celte péripétie, il suffit d’une jeune femme au désarroi et ses réflexes humains, gentleman et protecteur revenaient au galop. Cela en était presque rageant. Mais Victor se consola en regardant de côté la demoiselle ainsi secouru et en constatant qu’il n’était pas du tout, bien au contraire, tombé sur la plus disgracieuse. Elle dégageait un petit je ne sais quoi, quelque chose qui faisait d’elle quelqu’un…d’exceptionnel, de non rependu, Dieu l’ayant fait dans un moule avant de le jeter. Victor appréciait cela : l’unicité, l’originalité… les hommes ne doivent pas être des copies, des modèles, des exemplaires formatés, façonnés. Ils devaient être simplement eux et Victor voyait cela dans les yeux de la jeune femme et il était qu’il se trompe, en tout cas le passé lui avait déjà plus d’une fois démontré que son instinct et son sens de l’observation était généralement assez éloquent. Mais passons cela ! La jeune femme apparemment alla lire l’affiche de la banque et revint voir son « sauveur ». Celui-ci quitta ses contemplations pour ainsi reporter son attention sur la jeune femme
- Venez-vous de comprendre que vous avez risqué une terrible « catabase » alors que Gringotts vous fermez ces portes ? Mais pardonnez d’ainsi m’adresser à vous je m’en excuse. Une demoiselle ne doit pas se voir ainsi importunez par un gentleman de pacotille. Je ne voudrais pas que vous croyez que j’aime à badiner à user de milles cotillons pour essayer quelques entourloupes ou impolitesses.
Son langage pouvait sembler assez saugrenue mais il était là aussi le témoignage de son passé assez aisé ainsi que de ces milles et une lecture qui lui avait donné le talent du mot ou plutôt de certains mots. Il était étrange de voir cet homme ainsi se plier aux règles de la politesse et des bavardages, il avait bien des années qu’il n’avait put faire cela. Mais l’on peut faire une exception et une pause à tout… |
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