Tuer n’avait jamais été dans les habitudes de Rosalyn Pearl. Cette sorcière n’était pas Mangemorte mais… voleuse. Une voleuse de talent qui préparait toujours ses coups minutieusement. Sous de dehors de grande dame, personne ne se doutait des réelles activités de Rosalyn. 25 ans, jolie comme un cœur, qu’y pouvait-elle si elle était ainsi. Dès qu’elle voyait une maison cossue, il fallait qu’elle la visite et, si par malheur le propriétaire possédait un objet qui l’intéressait, elle faisait alors des pieds et des mains pour s’en emparer. Souvent solitaire, elle faisait parfois équipe avec Raphael Birdy. Elle ne l’appréciait pas mais il était costaud et très fouineur ce qui pouvait faciliter les choses.
Cette nuit funeste, Miss Pearl avait revêtu ses collants noirs et sa cagoule adaptée. Quelques semaines auparavant elle s’était rendue chez les Blond dont l’habitation l’avait fascinée. Ces personnes cherchaient une gouvernante. Rosalyn avait lu l’annonce dans la gazette et avait sauté sur l’occasion. Sous polynerctar, se faisant passer pour une brave petite dame très honnête, elle fut introduite dans le salon où elle fut reçue par des gens charmants. Mrs Blond étudia soigneusement les références soumises. Elle alla même jusqu’à téléphoner aux anciens employeurs de Rosalyn pour s’assurer que tout son parcours était probe. Les contactés, sous Impérium, débitèrent exactement le laïus prévu d’avance. L’affaire se présentait très bien et la fausse Mrs Cavendish entra au service des Blond. Jamais ils ne réussirent à la prendre en défaut, elle travaillait avec régularité et rigueur tout en passant en revue les richesses accumulées par cette famille cossue.
Maintenant qu’elle avait fait son choix, rien ne retiendrait Rosalyn. Rien ?… C’était sans compter sur la malchance la plus totale. En principe les Blond étaient à une réception mondaine. Ils ne rentreraient pas avant les premières lueurs du jour. Pensant avoir tout son temps, Rosalyn avait introduit Raphael dans la caverne d’Ali Baba et le pillage systématique des vitrines où dormaient de petits trésors commença. Il s’occupait des étages, elle du bas.
Son sac à réduction d’objets s’emplissait joyeusement quand contre toute attente, les Blond se matérialisèrent en se disputant :

Où as-tu laissé cette bague ? C’est idiot de nous faire revenir pour un bijou !

Je veux que Martha la voie et en verdisse de jalous…

Arrêt sur image, il y avait de quoi. Les propriétaires sidérés contemplèrent la fine silhouette féminine encagoulée qui était en train de les dévaliser. Avec effroi, Rosalyn se rendit compte qu’elle avait laissé sa baguette sur la table à trois mètres d’elle. Déjà l’homme réagissait en la pointait de son bois :

Que faites-vous ici ? Qui vous a laissé entrer ? Vous n’avez pas maltraité cette pauvre Cavendish au moins ?

Non Monsieur, elle dort*Tu parles*

Fielleuse, elle tenta d’amadouer le sorcier tout en se rapprochant imperceptiblement de la table :

Vous savez… les apparences sont trompeuses… j’aime seulement les beaux objets. On pourrait peut-être trouver un arrangement… ? Je vous rends tout et… on oublie…

Que nenni, Mr Blond ne voulut rien entendre.

Je vais appeler la police magique immédiatement.

*Pauvre idiot !*

Elle plongea vers sa baguette et la saisit.
Deux avada kedavra fusèrent…

Bell revenait d'une réunion, longue et ennuyante, le ministère essayait toujours de garder les aurors plus ou moins sous contrôle, comme si des bureaucrates pouvaient leur apprendre quelque chose à eux !
Bell était auror depuis maintenant 5 ans et son agenda était chargé depuis 4 ans 11 mois 22h et 13 minutes. Mais Bell aimait beaucoup sont travail et était réputée dans le métier pour ne jamais lâcher le morceau avant d’avoir déniché ce qu’elle cherchait. Bien sûr son métier était dangereux, elle s’était fait de nombreux ennemis, mais elle n’en avait cure. Pour elle la seule personne qui comptait était elle-même, et elle était assez grande pour s’occuper d’elle-même et ce malgré son apparence chétive de petite fille riche. Mais ses compétences au combat n’étaient plus à prouver.
Mais même les aurors ne sont pas parfaits question protection, et Bell s'en rendit compte de façon brutale, trop brutale. En transplanant dans la demeure familiale elle trouva les corps sans vie de ses parents à ses pieds, un cri perçant déchira la nuit.

Bell s’effondra au sol, une seule pensée à l’esprit « Quelqu’un va payer ! »

Les funérailles furent une épreuve difficile, toute la haute société se déplaça, et d’avoir des centaines de personnes la regarder avec compassion n’était vraiment pas ce dont elle avait besoin. Malheureusement on n’échappe pas au devoir, et donner à ses parents un enterrement digne de ce nom en faisait partie, qu’elle le veuille ou non. De plus le notaire de ses parents allait venir plus tard dans la soirée et elle voulait en profiter pour régler tous les détails vis-à-vis de son héritage. Une fois tous les papiers d’usage réglés, elle se mettrait en chasse.

Vingt trois heure cinquante, un verre de brandy à la main Mr.Bradford apposait le tampon qui faisait de Bell l’unique détentrice de l’immense fortune de la famille Blond. Une sourire fin se dessina à la commissure de ses lèvres pulpeuses.
Le lendemain à 4h du matin elle se mettait en chasse, première étape retrouver la fameuse gouvernante Cavendish que ses parents avaient engagée le mois dernier, la seule chose qui allait poser problème était sans aucun doute que Bell ne l’avait jamais vue et qu’elle avait totalement disparu après l’incident. Chose qui poussait Bell à vouloir la retrouver. De plus Bell avait rappelé les références retrouvées dans le bureau de son père et aucune des personnes qu’elle avait eues à l’autre bout du fil ne connaissaient la soi-disant Miss Cavendish. Elle avait la piste et maintenant elle allait traquer sa proie.
Elle se rendit donc dans l’allée des embrumes, elle savait qu’en y allant tard le soir elle y trouverait des gens qui ne désiraient pas se faire voir ici, et ceux qui désiraient receler le butin de leur rapines, car en effet les Blond c’était fait cambrioler la nuit de leur assassinat, Bell s’en était tout de suite rendu compte, sa famille possédant nombre d’objets de valeur, dont la perte faisait grincer Bell des dents.

Elle se rendit dans une petite auberge sordide où elle savait qu’elle trouverait des informations à coup sur, et ce qu’elle ait à payer ou frapper. Elle se rendit jusqu’au bar et demanda au tavernier s'il avait entendu des choses à propos du vol/assassinat des Blond.

-Et c’est qui qui’m dmande ça, siouplait ?
-Blond, Bell Blond, répondit-elle en lui glissant un gallion dans la main.

Elle remarque du coin de l’œil une jolie brune qui venait de quitter le bar et se dirigeait vers la sortie. « étrange » pensa-t-elle.

L’horreur totale ! Jamais un de ses casses n’avait tourné aussi tragiquement.
Bon, parfois Rosalyn avait failli se faire pincer mais toujours elle avait fait dans la dentelle. Là…
Des jours plus tard, elle n’en n’était toujours pas remise. Sans cesse, elle surveillait la gazette, à l’affut du moindre signe allant à son encontre. Certaine de n’avoir laissé sur les lieux aucun indice pouvant mener à elle, Miss Pearl craignait cependant pour sa sauvegarde.
Affichant un profil très bas, elle épia en écoutant, lisant tout ce qui concernait le double meurtre des Blond. Ça en avait fait du foin cette affaire !

*ça se tassera tôt ou tard* se répétait-elle histoire de se rassurer.

Un fait notable fut à déplorer quand elle sut que l’unique héritière des Blond était une certaine Bell qui n’exerçait rien d’autre qu’Auror en profession :

*Mrd ! Elle va vouloir ma peau, à coup sûr !*

Raison de plus pour chercher l’invisibilité. Mentalement, elle enregistra les traits de cette fraîche orpheline, prête à la repérer à la moindre occasion.
Un autre souci la turlupinait : Raphaël Birdy. Son complice avait emporté les sacs emplis des objets dérobés. Connaissant le mec, il y avait gros à parier qu’il allait tenter de fourguer au plus vite le butin de cette nuit désastreuse.

*Avec une auror aux fesses, il va nous faire chopper, l’idiot !*

Profil bas ou pas, Rosalyn tenta à plusieurs reprises de retracer l’acolyte évaporé dans la nature. Hiboux et patronus rentrèrent bredouilles : un manque de pot total.

*Si ça tombe, il s’est fait étriper dans un bouge quelconque…*

Cela n’aurait pas été plus mal afin de garantir sa sécurité mais il fallait en avoir le cœur net. Aussi, contrairement à ses habitudes, Miss Pearl se mit-elle à hanter des lieux fort peu recommandables susceptibles d’être fréquentés par son sbire.
L’allée des embrumes…
Rosalyn s’y était déjà rendue pour affaires sans pour autant en devenir une habituée. Vêtue d’une ample cape pas trop voyante, elle commença à prospecter de bouge en gargote. Dans une taverne miteuse, un regard circulaire aux multiples consommateurs tardifs lui fit comprendre qu’elle faisait choux blanc. Peut-être devait-elle donner une description de celui qu’elle cherchait ?
Elle s’approcha du bar dont elle connaissait le propriétaire : Jack Loomis.
Celui-ci était en conversation avec une jolie plante qui intrigua immédiatement Rosalyn.
Un nom, même murmuré, lui creva les tympans :

Bell, Bell Blond !

Machine arrière toute ! Mieux que si elle avait le diable à ses trousses, Rosalyn fit demi-tour.
Une telle fuite ne devait pas passer inaperçue, hélas.
Très vite, la jeune femme se rendit compte qu’elle était prise en chasse. Accélérant l’allure, elle tenta de semer sa poursuivante dans le dédale des ruelles qui s’ouvraient à portée.
Se retourner et l’affronter la tenta. Après tout, aucune preuve n’existait, absolument aucune… Transplaner aussi était tentant sauf que cela prouverait qu’elle avait des choses à se reprocher…
Pesant le pour et le contre, Rosalyn se retourna d’un bloc, baguette brandie :

Hey, toi ! Qu’est-ce que tu as à me pister comme un chien renifleur ? Si tu te cherches une aventure, je ne suis pas de bord-là !

L’attaque n’est-elle pas la meilleure des défenses ?
L’autre parut faire un arrêt sur image, la dévisageant des pieds à la tête, avec un air rogue.

Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse que tu sois Auror ? Je n’ai pas fui du tout en entendant ton non. C’est quoi, d’abord, ton nom ?... Bell Blond ? Connais pas ! J’ai un rendez-vous ailleurs, c’est tout, crâna-t-elle.

Une atmosphère dense les entourait. Parée à toutes les éventualités, Rosalyn attendit.

Voyant que la jeune femme avait surprit son regard et accellérer, Bell se dit tout de suite qu'elle avait sans doute quelque chose a voir avec son enquête, ou bien c'était une magemort et elle connaissait le nom de l'auror, dans les deux cas Bell gagnait a la suivre. Elle laissa un gallion sur le bar et se depêcha de suivre la jolie brune a l'extérieur, dans l'aube naissante.
L'air frais du matin apportait beaucoup d'espoir a Bell, une promesse de piste. Elle regarda dans les rues environantes et vie la chevelure chocolat disparaitre a l'angle d'une ruelle, Bell s'y angagea d'un pas déterminé, se genre de traques était son lot quotidien, elle avait l'habitude et elle pouvait dire que sa proie du jour avait quelque chose a se reprocher, elle ne savait pas encore mais allait vite le découvrir. Elle ne chercha pas a dissimuler sa présence c'était tout a fait inutile, si sa proie avait voulu transplaner elle l'aurait déjà fait.
Quand souudain au détour d'une ruelle Bell se retrouva nez a nez avec une baguette, baguette que brandissait la jolie brune les yeux remplie de colère et d'apréhension.
Bell fit glisser sa propre baguette de sa manche jusqu'à sa main, merci a son oncle qui lui avait apprit a tricher au poker.

-Hey, toi ! Qu’est-ce que tu as à me pister comme un chien renifleur ? Si tu te cherches une aventure, je ne suis pas de bord-là !

Houla elle ne savait vraiment plus se qu'elle racontait la pauvre femme, "chien renifleur", "de ce bord-là" et puis quoi encore. Bell avait toujours pensé que les excuses les plus simples était les meilleures. Bell jaugea son opposante, un beau visage aux traits doux, de larges épaules, des muscles souples vue comment elle se tenait, des vêtements aux ton sombres quelque peu banales, très bon moyens pour se perdre dans une foule si besoin est, dommage pour la jolie brunette il y était loin d'y avoir foule dans cette ruelle.

- Loin de moi l'idée de vous ennuyé, je suis auror et j'ai quelques question a vous poser. Vue comment vous avez fui en entendant mon nom, je me permet de pensé, a juste titre , que vous avez peut-être des informations conssernant un cass qui a eu lieu il y peu de temp.

-Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse que tu sois Auror ? Je n’ai pas fui du tout en entendant ton non. C’est quoi, d’abord, ton nom ?

Que d'agressivité, comme un chat blessé qui voit la fin arrivé.

- Blond, Bell Blond auror au service du ministère.

-Bell Blond ? Connais pas ! J’ai un rendez-vous ailleurs, c’est tout.

Ok ça ne servait plus a rien d'être toute gentille, autant montré son vrai visage, elle ne perdrait plus de temps.

- Oui et moi je vais être couronner reine demain, soyons sérieuses quelques minutes veut-tu?

Et avant que ça proie ne puisse faire quoique se soit, rapide comme l'éclair Bell saisit le poignet de son opposante et le brisa d'un coup sec, la baguette qui la menaçait quelques secondes avant reposait maintenant dans la neige. Bell plaqua la jeune femme contre le mur noir, la baguette sous son coup.

-Et maintenant si tu me disais vraiment pourquoi tu est partie en entendant mon nom, hein?

Cependant sans qu'elle s'en rende compte, la manche de Bell avait glissé et son avant bras était désormais découvert, révélant la marque des ténèbres.

Tout ne tournait pas exactement comme prévu. La Bell Blond était roublarde. Pas un instant elle ne sembla dupe des discours tenus de façon agressive, il est vrai, par une Rosalyn énervée.
Ce qu’elle osa faire à Miss Pearl prouvait une expérience notable en technique de combat. En un clin d’œil la vache lui avait cassé le poignet, provoquant une douleur effroyable qui la vrilla jusqu’à l’épaule. Malgré la souffrance, Rosalyn tenta de se dégager mais déjà l’autre pointait sa baguette sur son cou :

-Et maintenant si tu me disais vraiment pourquoi tu es partie en entendant mon nom, hein?

Parce que je déteste les belles blondes, crâna-t-elle pleine de morgue venimeuse.

Un mouvement de manche n’échappa pas à Rosalyn. Ce qu’elle découvrit la fit frémir intérieurement. Rêvait-elle ? Comment une Auror pouvait-elle porter la marque des ténèbres. Depuis longtemps la jeune femme savait qu’il y avait quelque chose de pourri au ministère, mais là, cela dépassait l’entendement. Plusieurs possibilités existaient… Ou cette Bell était un vrai agent de l’ordre, obligée de simuler son appartenance aux mangemorts, ou elle était une vraie mangemorte infiltrée au ministère. Si c’était ce dernier cas, Rosalyn était cuite à moins de simuler, elle aussi, de n’avoir rien remarqué.
Elle se prit une baffe retentissante qui ne freina pas le moins du monde les réflexions de la voleuse.

C’est pas en me tapant dessus que tu en apprendras plus. Je suis très coriace quand je veux.

Il fallait qu’elle détourne l’attention de sa tourmenteuse.

RAPHAËL ! hurla-t-elle comme joyeuse de voir un allié se pointer dans le dos de Blond.

En informulé, un accio parfait s’exécuta tandis que l’autre détournait brièvement son attaque.
Sa précieuse baguette récupérée de la neige, même si elle la tenait moins bien de son autre main, Rosalyn reprit du poil de la bête :

Je sais pas pour toi mais sans baguette, je me sens nue et je déteste ça.
Ecoute, se battre en duel sert à rien. Je tiens à ma peau… je n’ai que celle-là.
Je suis au courant de ton histoire. J’ai menti tantôt. Ça te la coupe, hein ?

Bell tenta un sort que le protégo de Roslyn contra immédiatement :

Pourquoi tu t’énerves. On pourrait parler gentiment autour d’un verre. J’ai soif, moi !

C’est vrai que la gorge lui brûlait même si l’air extérieur était plutôt glacial. La peur y serait-elle pour quelque chose ? Peut-être que oui, peut-être que non.
Elle avait des choses à raconter à cette jeune femme. Dans le fond qu’elle soit d’un bord ou d’un autre, elle s’en fichait. Une quête commune les attendait si seulement l’autre voulait écouter ce que Rosalyn avait sur le cœur…

Parce que je déteste les belles blondes, crâna-t-elle pleine de morgue venimeuse.

Ok d'accord, alors ça ce n'était pas le genre de chose à dire à Bell lorsqu'elle était énervée, d'ailleurs même quand elle ne l'était pas. Elle augmenta la pression sur le cou de sa proie, mais se faisant elle vit le regard horrifié de la jeune femme et ne put s'empêcher de jeter un bref coup d'oeil. Là sur son avant bras sa marque des ténèbres était visible."Merde!"

Cela faisait maintenant deux ans que Bell était marquée de la sorte, mais vu son travail "officiel" elle avait prit l'habitude de la masquer tous les jours. Sauf aujourd'hui apparement, elle avait sans doute oublié pressée qu'elle était de se lancer en chasse. Les choses s'annonçaient mals, quoiqu'il arrive elle allait devoir tuer la femme qu'elle tenait à sa merci, mais cela ne lui plaisait pas car elle était le seul lien qu'elle avait pour trouver le meurtrier de ses parents. Bien sur toutes personnes normales auraient accusé les mangemorts, mais en étant une elle-même elle savait que la question ne se posait pas.
Elle gifla la jolie brune d'exaspération.

-C’est pas en me tapant dessus que tu en apprendras plus. Je suis très coriace quand je veux.

-On va bien voir, répondit Bell avec un sourire purement sadique.

Mais elle n'eut pas le temps d'infliger plus de souffrances à cette arrogante, car cette dernière poussa bientôt un cri joyeux qui fit perdre son attention a Bell suffisament longtemps pour que sa proie lui échappe et récupère sa baguette.
Bell se mit automatiquement en position de combat face à son adversaire, elle connaissait trop bien ce genre de situation.

-Je sais pas pour toi mais sans baguette, je me sens nue et je déteste ça.
Ecoute, se battre en duel sert à rien. Je tiens à ma peau… je n’ai que celle-là.
Je suis au courant de ton histoire. J’ai menti tantôt. Ça te la coupe, hein ?

- Pas le moins du monde, étrangement, répondit sarcastiquement Bell.

Elle leva sa baguette et jeta un sort offensif que le protego de son adversaire repoussa, Bell commençait à en avoir marre, elle n'avait jamais été très patiente, et la femme qui lui faisait face commençait à lui taper sérieusement sur le système.

-Pourquoi tu t’énerves. On pourrait parler gentiment autour d’un verre. J’ai soif, moi !

On lui proposait un compromis, Bell se dit que ça pouvait se révéler intéressant, et elle aurait toujours l'autre à l'oeil, d'autant plus qu'elle connaissait son visage maintenant. Le risque de la manière douce était élevé, mais elle pourait toujours la tuer après en avoir tiré les renseignement qu'elle voulait.

- Bien allons boire un verre. Et je te prévien tes réponses on intérêt à être satisfaisantes où tu sais ce qu'il t'arrivera, tôt ou tard.

Menacer était quelque chose de très amusant et Bell excellait dans ce domaine.

La jolie brune aquieça et elles se mirent en route, Bell avait tous ses sens en alerte et garda malgré l'étroitesse de passage emprunté une distance de sécurité.
Elles arrivèrent dans un bar sinistre où elle s'assirent a une table reculé, autant être discrètes vu les affaires qu'elle avaient a discuter, de plus se n'était pas prudent pour Bell d'être là, pour une Auror se genre d'endroits était déconseiller.
Une serveuse a l'allure de péripatéticienne vint prendre leur commende, Bell commenda du cognac et l'autre du pur feu, une fois finit avec ça Bell fixa son regard sur la femme qui lui fesait face.

- Je t'écoute !

- J’étais chez toi, la nuit du drame. Chacun ses manies. Toi tu te fais passer pour Auror alors que tu fricotes avec les autres, moi… je vole.

L'autre marqua une pause, la chose tira une grimace a Bell qui devait se retenir très fort de ne pas pulvériser la brune. Elle se doutait bien qu'elle était une voleuse c'était le reste qui l'interressait.

- Je ne les ai pas tués, crois-moi. J’étais en compagnie d’un gars qui m’aide parfois : Raphaël. Tes parents sont arrivés alors qu’ils auraient dû être ailleurs. Je n’avais pas ma baguette sur moi. J’ai plongé dessus quand Raphaël est arrivé et les a pris de dos. Je n’ai rien pu faire.

C'était bien ses parents ça de ne pas être là où ils devaient l'être, et cette fois ci ils l'avaient payé cher.

- C'est donc toi qui t'était fait engager comme bonne ?

L'autre aquiesa.

- Ça m’a foutu en l’air cette histoire. Depuis, je cherche à pister Raphaêl qui, non content d’avoir tué deux innocents, m’a larguée sans nouvelles ni butin.
Tu vois… Dans un sens nous cherchons la même chose. Ce serait complètement idiot de nous entretuer alors que nous poursuivons un but identique.

Bell aurait bien voulu lui répondre amèrement mais la jolie brune avait raison, elle avait besoin d'elle si elle voulais retrouver l'homme qui lui avait prit ce qui lui était cher. Bell n'aimait pas l'idée de devoir travailler avec une voleuse, c'était des gens sournoit et imprévisibles, mais elle n'avait pas le choix si elle ne voulait pas perdre de temps.
L'autre avait sortie une cigarette et était entrain de l'allumer.

- T’en veux une ? Réfléchis… A deux, ce sera plus facile de le coincer ce salaud. Moi, je sais à quoi il ressemble… J’imagine très bien que tu puisses le faire seule mais je peux te faire gagner du temps.
A toi de voir.

- Que se soit clair, a la moindre trace de trahison je te tue ! Si je te manque, se dont je doute, je te traquerait et quand je t'aurait enfin trouver je te confirait a certain de mes amis pour qu'ils s'amuse et après, seulement après j'achèverait la chose brisé que tu sera devenu.

Bell n'aimait pas l'idée de devoir compté sur quelqu'un mais puisque dans se cas là sa restait la meilleure solution, elle allait faire avec, dumoins jusqu'a ce qu'elle mette la main sur le dénomé Raphaël et qu'elle le liquide, après qui sait se qu'elle ferait.

- Avons nous un entendement ? Miss ? Demanda Bell en tendant sa main a la femme qui lui fesait face.