La journée s'était déroulée sans encombre, pour la première fois depuis plusieurs semaines.
Sho et Edouard, assis dans la grande salle de réunion de l'Ordre du Phénix, attendaient impatiemment un ordre pour une mission, n'importe laquelle, afin de se dégoudir les jambes, a la limite.
Le japonais soupira et passa une main dans ses épais cheveux bruns. Seul le craquement des buches dans la cheminée venait briser le silence impatient qui régnait entre les deux garcons.
LE sifflement assourdi indicant la fin de leur garde et l'apparition d'autres sorciers vint les réveiller de leur léthargie.
Haido ramassa son arc (il le portait toujours sur lui, étant un redoutable archer, bien qu'il ne l'utilise que rarement) en ruminant et rangea sa baguette dans une poche de sa cape. Alors que son meilleur ami, lui, était ravi de sortir après ne pas avoir couru après la mort dans des rues peu sures, le téméraire homme d'1m60 se sentait si frustré qu'il pensa meme a échanger son tour de garde avec un collégue.

Mais lorsqu'il évoqua la possibilité de rester au repaire, Edouard se mit a protester en le tirant par la manche (Aucune chance de lutter, désarmé, le jeune homme n'avait pas beaucoup plus de forces qu'un adolescent, son truc, c'était la vitesse, mais la encore, a force d'avoir vécu avec lui, Eddy connaissait tous ses coups fourrés)

-Ah non ! Tu as promis de m'accompagner ce soir !
Mon père est d'un ennui a mourir ces derniers temps !

-Ton père ne m'aime pas du tout, tu le sais parfaitement.

En effet, il avait rencontré le père de son ami il y a de cela quelques années. Mais une fois lui avait largement suffi. Car l'homme, bien qu'il ait un bon fond, était plutot porté sur les critique, surtout envers les étrangers, des étrangers, qui, qui plus aient n'avaient pas énormément d'argent chez Gringotts. Il avait comme l'impression que sa présence chez eux ce soir la, allait sans aucun doute ajouter a l'aigreur du diplomate.
Ainsi, il transplanèrent afin de se diriger vers la grande maison londonienne des Grey. "grande" était un adjectif bien faible pour la décrire. Vu qu'elle était construite a l'écart de la ville, dans la campagne environnante, elle ressemblait pratiquement a un chateau, surtout de leur point de vue.
Bien que ce fut la deuxième fois qu'il y venait, il ne pouvait s'empecher de regarder partout avec effarement devant toute cette richesse exposée. Lui qui était habitué a sa petite maison dans le centre ville avec son petit chat.
Rien de fastueux, bien au contraire.
A la grande surprise des jeunes hommes, sachant que le diplomate Grey était une personne particulièrement occupée, il le trouvèrent devant la maison encore habillé de sa cape de voyage et tenant une pile de dossier en main.
Voyant son fils arriver avec ce marginal de japonais, son sourire s'effaca pour laisser place a un haussement de sourcil dubitatif, et le jeune homme était sur que l'arme moldue qui pendait dans son dos y était un peu pour quelque chose.

-Bonjour...

Fit il timidement. Mais bien sur, son grand ami prit les devants devant son manque d'élocation.

-Père, est ce que cela vous dérangerai si Sho dine avec nous ce soir ?

-Hum... Il les jaugea. Non, si vous laissez cette....Chose, a l'extérieur de la maison, je vous prie.

Il prit les devants et entra dans la maison. Eddy le suivit non sans lui lancer un regard qui voulait dire "je te l'avais dire que ca irait tout seul". Le sorcier soupira, déposa son arc et entra. Il ne pouvait que comprendre le diplomate. Plus aucun sorcier, a part au Japon, n'utilisait d'arc, de nos jours.
Un domestique il prit avec déférance son manteau, et le japonais rejoignit son ami et son père dans l'énorme salon, qui aurait put y contenir sa maison toute entière.
L'homme du ministère les invita a prendre place pour l'apéritif. Sho attira son attention sur les différents vins anglais qu'il avait gouté jusqu'ici, et se sujet sembla éveiller un petit peu d'intéret pour lui chez l'impressionant homme, qui descendit a la cave chercher l'un de ces célèbres vins moldus.

A l'instant ou il fut sorti de la pièce, l'atmosphère se détendit un peu. Son ami le taquina en imitant l'expression qu'il gardait toujours sur son visage lorsqu'il était en présence du père Grey.
Mais c'est alors que les portes du salon s'ouvrirent. Etonnés, les deux garcons se tournèrent a l'unisson. Et Sho ne s'était pas du tout attendu a ce qu'il allait voir.
Resplendissante, Alice Grey se tenait devant eux. Cela faisait deux ans qu'il n'avait pas vu son ancienne élève de japonais, et il devait avouer....qu'elle était passé du stade d'adolescente a celui de femme, totalement. Bouche bée, ses voilets et bruns se mirent a briller....d'une certaine convoitise et d'étonnement.

- Eddy ! Sho ! Qu’elle surprise

Il en oublia de répondre, absorbé par ses mouvements gracieux et ses grands yeux verts percants. Il ne se sortit de sa stupeur, que lorsqu'au meme moment, son père entrait de nouveau dans la pièce. Il acceuillit sa fille, avec une certaine maladresse. Et les invita a passer a l'énorme table, qui faisait bien 8 ou 9 m de long, et qui se trouvait etre en bois massif.
Ce n'est que plus tard, alors que Eddy et son père étaient absorbés par une conversation sur le ministère, qu'il eut l'occasion de s'adresser a la jeune femme, lui adressant un sourire malicieux.

-Heureux de te revoir...Comment vas tu Alice ?

Il avait une drole de facon de prononcer chacun de ses mots, comme si il chantait, a cause de son accent.
Il plongea ses yeux verrons dans les siens. N'importe qui aurait détourné le regard devant des yeux aussi aiguisés et impitoyables que ceux d'Alice, mais il était différent. De plus, il avait été son professeur.

-Je pensais que tu étais en mission ?

Il se servit d'une gorgée de vin.

-Te connaissant tu ne dois pas particulièrement aimer etre de nouveau enfermée dans un bureau toute la journée...J'ai pas raison ?

Sho s'étonna a dévisager la jeune femme, tant de changement en si peu de temps, était assez difficile a assimiler pour lui qui avait prit l'habitude de la voir comme une adolescente un peu capricieuse, qui ne connaissait pas les difficultés de la vie, tout juste sortie du cocon que représentait l'école de magie de Poudlard. Aujourd'hui, elle semblait endurcie par l'expérience qu'elle avait adopté pendant ces deux années.
En vérité le jeune homme avait pas mal pensé a elle, ces derniers temps. Il se demandait comment elle s'en sortait, ce qu'elle faisait. Il avait eut quelques élèves depuis qu'il avait terminé ses cours avec elle, mais aucun n'avait fait une aussi bonne impression sur elle.
Autour de lui, les conversations allaient bon train, et elles étaient souvent hargneuses et amères, les gens jalousant la famille fortunée des Grey, qui semblaient tout réussir, de leur progéniture, jusqu'a leur carrière professsionnelle. Beaucoup de gens disaient que Alice ne devait son poste qu'a l'intervention de son père. Mais lui ne l'avait jamais cru. Il savait au fond de lui qu'elle méritait ce poste plus que quiconque, et qu'il lui allait parfaitement bien.
Rien qu'a voir la facon dont elle s'était considérablement épanouie. Il tenta simplement de se demandr combien d'hommes devaient lui courir après, mais abandonna rapidement, car cela l'énervait sans raison particulière, ou du moins c'est ce qu'il croyait.

Il osa lui parler seulement lorsque le père de famille détourna son esprit quelques minutes de l'étranger assis a sa table. Les yeux verts de la jeune fille rencontrèrent les yeux verrons de son professeur, qui esquissa un sourire amusé. Certes, ces dernières années n'avaient pas étées des plus faciles, mais il n'avait du tout la prétention d'affirmer qu'il avait particulièrement souffert. Il l'avait cherché, ni plus ni moins. Il était du genre téméraire et a chercher des ennuis partout, pour remplir un vide laissé dans sa vie par l'absence de famille, sans aucun doute.
Ce qui lui valait énormément de réactions de la part de son meilleur ami. Il lui arrivait de se frotter des mangemorts bien plus forts que lui, ou alors encore de tomber d'une falaise après avoir été touché par un violent sortilège, et ca avait été la seule personne a l'aider a s'en sortir. Et pour cela, il savait que c'était réellement son meilleur ami.
Ses "prouesses" lui avaient valu quelques cicatrices visibles sur sa peau cotonneuse et fragile. Mais en général, son visage était resté le meme visage de poupon.
Seul son regard s'était légèrement durci, enflammé.

-Je ne peux pas vraiment répondre a cette dernière question puisque je viens tous juste d’arriver à Londres, mais en effet l’idée de la chose ne m’enchante gère.

-Alors tu espère repartir le plus vite possible je suppose ?

Il n'avait jamais été très doué pour cacher ses sentiments, et la, on voyait clairement a l'expression de son visage qu'il était particulièrement décu a cette idée. Rien qu'a sa petite moue contrariée.
Légèrement surpris en la voyant penchée sur lui , il l'observa, sous ses longs cils noirs.

-Soyons honnêtes, ça revient à gâcher ma beauté !

Il rit légèrement. Pour quelqu'un d'autre, il aurait réussi a trouver une parade, mais la, il ne pouvait qu'avouer ce qu'il pensait réellement.

-Je ne peux qu'etre d'accord avec toi.

Il suffit d'un léger regard du père d'Aurore dans leur direction, et un regard noir pour savoir que se serait surement la dernière parole de la soirée qu'il pourrait lui adresser en privée. Se rendant compte qu'ils étaient penchés un peu trop prets l'un de l'autre, il redressa avec une mine contrie.

-Et bien, Sho, j'ai cru entendre plusieurs éloges sur vous, notamment, que vous seriez un traqueur de renom... De très bons yeux, rapide, efficace....

-Je n'ai pas...pas du tout toutes ses qualités.

En vérité, la formation de Sho a l'école de magie japonaise, avait aquit une profonde aisance pour la chasse, comme l'avait si bien dit le père Grey. De plus, étant naturellement de petite taille, il avait le corps fait pour la vitesse, le silence. Mais bien sur, il y avait bien meilleur que lui, il pouvait, la maintenant, en citer énormément, mais il était persuadé que de noms pareil n'évoqueraient rien a un anglais de souche, et vu le regard qu'il lui lanca, il préféra se taire.

-Que diriez vous d'une partie de chasse nocturne après diner ? La nuit est superbe, et se sera une occasion de nous montrer tout ce que vous savez faire.

Au fond de lui, le membre de L'Ordre aurait voulut refuser, prétexter un horrible mal de ventre pour rentrer chez lui. Mais il savait que si cela marchait avec les autres, une telle excuse ne marcherai pas avec le magistrat.
Ainsi donc, il fut contraint de se séparer de sa belle élève pour aller se changer et enfiler des tenues spéciales pour le "jeu" tout en noir, avec un plastron et des épaulettes.
Le jeune homme choisi d'utiliser son arc, plus a l'aise avec cette arme, dans laquelle il savait concentrer une partie de son énergie magique, mais glissa sa baguette dans sa poche. On ne sait jamais.

La nuit était tombée, la lune était bien plus ronde que toute les autres nuits, comme si dieu les surveillaient de son oeuil d'argent. Il descendit aux jardins avec son meilleur ami, en discutant avec animation. Le silence était pesant, et la êtite foret noire. Il pouvait seulement sentir que l'endroit grouillait de créatures magiques, pas toutes innofensives, comme de créatures moldues.

Il était vrai que leur première rencontre avait été plutot décisive. Lorsque son meilleur ami, Eddy, lui avait apprit qu'il lui avait trouvé une place de professeur dans sa propre famille, il avait accepté, bien sur, car sinon il allait perdre sa maison et tout ce qu'il s'en suit, mais il était bien loin d'etre ravi. Il aurait préféré un travail qui ne l'obligeait pas de rester en contact avec une personne tout le temps. Ayant été élevé par des adultes extremement strictes et meme parfois violent (a l'école de magie, les maitres japonais sont complètement différents de ceux d'Angletterre), de plus, depuis le début, il avait demeuré dans la plus grande solitude, ainsi, il avait devellopé une crainte profonde des Hommes. La seule personne qui avait su gagner sa confiance étant donc Edouard, il avait très peur de devenir professeur.
Mais il s'était tout de suite bien senti avec la jeune femme, chose étrange, car plus que quiconque, il aurait dut se sentir intimidé. Mais sa facon de parler, l'intelligence maligne qui brillait dans ses yeux lui avait immédiatemment plus.
Il avait trouvé en elle une soif d'apprendre assez impressionnante. Comme lui. C'est ce qu'il le poussa a meme lui apprendre a tirer a l'arc, ce qu'il n'aurait fait avec personne d'autre. Car son arc était extremement fragile, comme si y reposait un fragment de son ame. Sans lui, meme avec sa baguette, il n'était pas réellement complet, donc y attachait une profonde importance.

Elle s'était révélée douée. Profondément douée. Dans toutes les matières, défenses contre les forces du mal, métamorphose.... Il l'avait observée évoluer pendant quelques mois. Sentant des sentiments confus évoluer au meme moment sans savoir mettre le doigt dessus. Mais très vite elle devint une partie tellement indispensable de sa vie, que lorsqu'elle quitta l'Angleterre, il ne s'améliora pas et ne dosa pas son temps de travail, au contraire, il combla le temps vide en se consacrant toujours plus au missions de l'Ordre du Phénix.

Sho observa le ciel. Bien qu'il fasse bon, le vent s'était levé et donc ammenaient leurs odeurs plus facilement aux narines sensibles des animaux. Ce n'était pas du tout, du tout les conditions idéales, c'était meme assez dangereux en admettant qu'il pourrait y avoir des betes plutot féroces dans le coin. Il choisit sa fleche la moins offensive, mais avec de la magie, elle était largement assez puissante pour assomer un ours.
Quand il prit l'arc en main, il brilla une légère lumière dorée. Il fut particulièrement surpris et inquiet de voir la jeune femme les rejoindre, encore, la dedans, il n'avait rien a dire.
Elle n'était meme pas armée. Une simple baguette ne ferait pas grand chose si il y avait un accident.

Mais avant qu'il n'ait put prononcer un seul mot, le doyen donné le coup d'envoi. Le jeune femme disparut plus rapidement que l'éclair et instinctivement, il la suivit en silence, comme une brise flirtant avec les arbres, si feutré et doux que l'on entendait de son déplacement qu'un fin chuchotis dans l'air. De l'autre coté de la foret, quelques exclamations et coups de feux se firent t'entendre, ce qui lui fit savoir que l'un des deux autres hommes avaient eut leur première bete. Concentré, ses yeux de chats soudant les environs, il trouva une biche dans une clairière. Tombant doucement derrière un buisson,l'animal ne calcula meme pas la fleche , baignée d'une aura étrange, qui vient le toucher droit dans le cou avec qui l'assoma, la faisant s'écrouler.
Bien qu'il détestait cela, Sho esquissa une léger sourire satisfait. Il avait touché sa première cible en quelques secondes. Mais le reste serait surement moins facile, comme il le devina en apercevant Aurore, a la lisière de la foret. Et dans son dos, un espéce de rassemblement de sangliers, qui avait surement dut se sentir agressés par leur présence, prets a foncer sur elle.

-Aurore !! Attention !!

Trop tard, les betes énormes, pratiquement aussi grande que la sorcière auraient violemment étée blessée si le garcon ne s'était pas jetée sur elle au dernier moment. Ils traversèrent la fine épaisseur de feuillages en basculant et roulèrent le long de la colline. Instinctivement, il l'attira contre lui et donc la pelouse fraiche amortit leur chute. se retrouvant sous Aurore Grey, le japonais lui posa soudainement un doigt sur ses lèvres, lui intimant le silence d'un regard, et d'un sourire malicieux.
La mésaventure venait de lui donner une idée miraculeuse pour passer un peu de temps tranquille avec son ancienne élève.
On entendit des pas au dessus, puis les voix s'éloignèrent. Apparement, ils n'avaient rien remarqué. Tant mieux.

Sho avait réagi au quart de tour, réalisait une peur vieille de des années. Il avait peur que les gens auquel il pourrait s'attacher soient blessés, comme le promettait la malédiction qui semblait planer sur sa famille depuis des années. C'était en partie pour cela qu'il restait systématiquement a l'écart des autres. C'était sans aucun doute stupide, mais personne n'avait jamais cherché et démentir ses idées ou quoi que ce soit.
Mais rapidement, cette situation incongrue devenait une occasion surprenante de rester un peu seul avec Aurore, alors qu'ils ne l'avaient plus été depuis deux ans, et de pouvoir profiter pleinement de sa présence rafraichissante.
C'est pour cela qu'il lui intima le silence. Car meme si les hommes étaient loin (seul lui ne pouvait les distinguer) ils pourraient facilement les trouver si elle les appelait au secours.
Il ne détendit sa légère pression que lorsqu'il entendit les pas s'éloigner vers la maison, plus loin.

-Pourquoi as tu fait ça ? Demanda t-elle doucement. Je ne craignai rien.

Sho la laissa se relever sans protester, et s'assit lui meme dans l'herbe. Il ressemblait a un enfant qui venait de passer son aprés midi a jouer dans les champs. L'herbe mouillée s'étant glissée dans ses cheveux. Il leva la tete et la regarda comme si elle avait perdu la tete. Un sanglier était une bete tout de meme très forte, et meme si elle était une bonne combattante, elle n'aurait rien pu contre 7 porcs noirs qui se seraient jétés sur elle en meme temps pour défendre leur territoire.

-Est ce que tu te moques de moi ?

Lui demanda t'il d'un air courroucé, passant sa main négligeamment sur sa veste.

- Je ne craint absolument rien de l'enceinte de la propriété familiale, une ancien sortilège protège le sang des Grey.

Les sortilèges protégeant les lignées de sorciers n'étaient pas coutume au Japon car les moeurs disaient qu'un sorcier japonais doit savoir se défendre et défendre sa famille seul, avec ses propres moyens, quitte a y laisser la vie. Donc son explication ne lui suffit pas réellement, il bondit carrément sur ses pieds lorsque la jeune femme prit avec aussi peu de précautions le bout tranchant de sa flèche, horriblement tranchant. Un seul effleurement aurait put l'ammener a Ste Mangouste.

-Mais qu'est ce que tu fais ??? Tu veux te tuer ???

Comme il se sentit idiot et prit sur le fait d'un élan de protection lorsqu'elle lui montra sa paume, aussi intacte qu'elle ne l'avait été apparament. Il rougit comme une pivoine et se promit de cacher ses débordements d'émotions quand il était avec elle.

- Tu vois, lui dit-elle en souriant. Pas une égratignure !

-Non mais tu sais, jle savais ! *O*

Affirma le Phénix avec un hochement de tete entendu. Il regarda ou ils étaient atteris. Une petite clairière tranquille, habitant la source du cours d'eau qui alimentait la Foret. Il sembla hésiter quelques secondes et observa la jeune femme du coin de son oeuil marron, qui dans la nuit brillaient comme ceux d'un félin.

-M'enfin... On va pouvoir échapper un peu a la surveillance de ton père comme ca !

Bravo Sho, tu fermeras ta bouche, la prochaine fois, maintenant elle va croire que tu détestes son père.

-Euh...Enfin...

Il secoua la tete en intimant le silence a son cerveau et décocha un sourire tout ce qu'il y avait de plus aguicheur a son ancienne élève. Si ils avaient décidé de jouer au jeu du chat et de la souris, autant y aller a fond, non ?

-Et si on prenait un bain de minuit ?

Proposa t'il comme si il avait lu dans ses pensées.

En cette nuit merveilleuse, sous la voie lactée, les compagnons marchèrent ensemble, la jeune fille ayant passer sa main sous le bras du sorcier pour le conduire, celui ci n'opposa pas de résistance et se laissa guider a travers la clairière. Ils ne marchèrent pas longtemps. Ils s'enfoncèrent de nouveau dans la foret. mais celle la était sauvage, non entrenue.
En dix minutes, après avoir dérapés longuement sur des racines, des pierres, de plus en plus abondantes et grosses, il s'arrete devant ce qui ressemblait a première vue au pied d'un énorme mur ou alors d'une énorme montagne de gravier. Sho observa la jeune fille d'un air dubitatif, et légèrement cynique. Mais celle ci sortit brusquement sa baguette.

-wingardium leviosa !

L'énorme pierre leur bouchant le passage alla se déplacer jusqu'a un coin dégagé, et a sa grande surprise il vit une lueur bleue miroitante filtrer a travers l'ouverture. La jeune fille lui fit signer d'entrer, il s'executa, beaucoup trop curieux pour refuser. La beauté de cette endroit était indescriptible. Et la, il était sur que personne ne viendrait les déranger. La roche, a cause de l'érosion avait créé un grand bassin d'eau si cristalline et pure qu'elle dégagait de la lumière dans la nuit sombre, projetant des ombrantes mouvantes sur les pierres et les arbres.

Emerveillé et ému, le japonais regardait cet endroit inconnu avec autant d'étonnement qu'un nouveau né.
Il se pencha sur l'eau et du bout du doigt, en effleura la surface. Il s'était attendu a ce qu'elle soit glacée, mais au contraire elle était a la température idéale. Lorsqu'il entendit les pas fins de la jeune femme sur les rochers, il releva la tete, en souriant.

-Bienvenue dans mon jardin secret !

-C'est magnifique !

Rapidement, ils décidèrent de profiter du cadre idéal pour se baigner. Sho était très bon nageur. Il adorait l'eau plus particulièrement dans ce cadre la, avec cette partenaire la, il se sentait tout emoustillé. Il se débarassa rapidement de ses vetements de chasse, derrière un des gros arbres, et posa son arc contre l'arbre, de facon a ce qu'il puisse l'avoir toujours en vue et a portée de main, on ne sait jamais. Puis une fois changé, il alla rejoindre son ancienne élève dans les eaux frissonnantes.
Avec un petit rire plaisant en pénétrant dans l'eau, il la rejoignit en deux temps trois mouvements avec un petit sourire malicieux, rendant a son visage l'insouciance qu'il avait deux ans auparavant.

-C'est trés agréable cet endroit...C'est toi qui l'a découvert ?

Son visage se fit légèrement plus grave alors qu'il plantait ses yeux bouillonant dans les siens.

-J'ai beaucoup pensé a toi ces dernières années. Je me suis inquiété de n'avoir aucune nouvelles.

Avoua t'il sans se cacher. Il était quelqu'un de très sensible a l'inquiétude. Ses amis s'arrangeaient donc toujours pour le tenir au courant au moins une fois par mois. Par les temps qui couraient, il préférait ne pas penser a ce qu'il pouvait arriver.

-Tu m'avais oublié ?

Reprit il avec une pointe de provocation.