C'était une journée comme les autres pour un homme comme les autres. Ou presque.Si la journée était tout aussi ordinaire que ne l'avait été les précédentes et que ne le serait les suivantes, l'homme qui venait d'ouvrir ses deux yeux grisés dans son lit à baldaquin en fer forgé était beaucoup moins ordinaire que sa journée. Ce jeune homme était le beau Edward William Myles. Vous avez déjà probablement entendu ce nom comme étant celui d'une grande famille de mage noir, mais Edward l'avait été à cause de son père et finalement ne l'était plus le moins du monde. Il n'y avait aucune preuve de son passé si ce n'était cette marque qui persistait sur son avant bras gauche. Mais le mage noir était tombé, il n'avait plus d'obligation, il était enfin libre. Mais là n'était pas la question, son réveil venait de sonner lui indiquant qu'il était l'heure de se lever et qu'il était attendu dans deux heures à la librairies où il travaillait. Autant dire qu'il avait interet à se magner si il ne voulait pas se faire encore remonter les bretelles par son patron bien aimé. Ce qui n'était jamais bien agréable, l'homme avait beau être un cracmol, il était redoutable quand il lui attrapait l'oreille. Ce fut en pensant à ce qui l'attendait si il ne le faisait pas qu'il sortit de son lit en s'étirant avec une grâce féline due à son physique de jeune adulte encore marquer par les traces de l'adolescence. Il secoua rapidement la tête pour essayer de remettre ses cheveux en ordre et prit la direction de la douche. Il aurait tout le temps de s'y réveiller complètement. Après ça il prendrait la direction de la librairie et déjeunerait en route. Aucun soucis.

Il avait enfiler un jeans dans les tons sombre et une chemise blanche dont il avait laisser ouvert les deux boutons du col. Il avait mit ses converses et après une dernière caresse sur la tête de son dalmatien Shadow il avait prit le chemin de la librairie où l'attendait une longue journée de travail mais où il aurait probablement le temps de dévorer encore un ou deux bouquins comme à son habitude. Il n'avait pas pour habitude de transplaner, surtout quand il devait acheter de quoi déjeuner sur la route et ce fut donc sur ses deux magnifiques jambes qu'il prit le chemin de la librairie . Heureusement il n'était pas en retard, il acheta un café pour son patron et un chocolat pour lui ainsi que des muffins. Rien de tel pour bien commencer une journée.

Une fois sur son lieu de travail, après avoir prit tranquillement le petit déjeuner avec son patron, il avait hérité de la tâche consistant à mettre les nouveaux livres en rayons. Leur librairie vendant aussi bien des livres moldus que sorciers, ils recevaient très souvent des quantités phénoménal de livres et c'était souvent Edward qui était plus jeune que son patron qui avait pour mission de les mettre en rayon. Cela ne déplaisait pas spécialement au jeune Myles qui en profitait pour repérer ce qu'il allait lire durant sa semaine de travail. Bon, pas grand chose de franchement passionnant dans cette tonne de bouquin, beaucoup de livres pour filles sans aucun suspense et sans même aucune intrigue, ah tiens, quelques livres intéressant, Orgueil et préjugés et zombie ? Très intéressant, il en mit un exemplaire de côté, il le lirait une fois qu'il tiendrait la boutique seul et que les clients seraient moins nombreux. Une fois qu'il eut fini de ranger tout les bouquins, il les avait compter, pas moins de 58 livres, bref autant dire qu'il avait bien mérité de tenir la caisse, c'était le travail le plus relaxant de la librairie. Rien ne vint déranger sa journée.Puis, la cloche de l'entrée retentit alors que son patron était parti faire les livraison et qu'il était déjà 16 heures.

Il la reconnut. C'était Philomène, une fidèle cliente assez étonnante et très jolie. Mais sans qu'il ne sache pourquoi elle était d'une maladresse défiant toute épreuve quand elle était dans la librairie. M'enfin, elle devait probablement juste être maladroite après tout, il lui adressa un délicieux sourire comme il savait le faire et dit:


"Bonjour Philomène."

Mademoiselle vous êtes sur que ça va?

En théorie la journée aurait du être tout à fait « normal » , ou tout du moins tranquille , hé oui , aujourd’hui Phili ne travaillait pas , elle avait envoyé un hiboux prétextant être malade mais en vérité elle avait passé la nuit à lire un énorme roman à l’eau de rose un peu nian nian , résultats elle avait préféré faire la grasse matinée. C’est vers onze heure du matin qu’elle ouvrit donc ses petits yeux bridés , endormis dans son immense lit teinté de milles couleur , dans sa très grande chambre , tout aussi coloré . Avec un brin de fainéantise la demoiselle fit sa toilette du matin , enfourchant une magnifique robe noir à pois rouge et bien sur son éternel nœud dans les cheveux assortit à sa tenue . Même si elle comptait rester chez elle , ça ne changeait rien au fait qu’elle aimait être jolie . Bref , sans attendre elle demanda à sa domestique de lui préparait son petit déjeuner , quoi? Vous saviez pas qu’elle était riche? Enfin , sa famille est riche , résultats elle avait le droit à la même employé de maison depuis presque sa naissance , mais contrairement à ce que l’ont pourrait croire Philomène l’a traitait vraiment très bien et elles étaient d’ailleurs très proche. Enfin , Miss Pilla , c’est son nom , apporta donc le déjeuner de sa patronne , un déjeuner tout à fait normal aux yeux de la Cuningham mais pas vraiment à ceux du reste des mortels . En effet sur la table était disposé , des oeufs brouillés , des pancakes en nombre considérable , des muffins tout aussi nombreux , du pudding , du yaourt , des fruits , du chocolat chaud et encore d’autre délice culinaire , Phili avait beau être fine comme une aiguille elle mangeait comme un glouton de trois milles kilos.

Alors qu’elle se délestait de son magnifique repas , la sonnette de la porte retentit , c’est alors que l’elfe de maison qu’elle avait « adopté » pendant son adolescence , arriva en hurlant dans la cuisine. Notez tout de même que ce pauvre mini domestique , avait été coiffé d’un énorme nœud , comme sa maîtresse , et qu’il devait supporter le petit singe de cette dernière qui adorait le prendre comme canasson , enfin , l’elfe était tout de même plutôt heureux et bien mieux traiter que la majorité de ses congénères . Revenons en à l’essentiel , Bibi , c’est le nom de l’elfette , hurla donc à sa maîtresse des mots incompréhensible , il paniquait tellement qu’il se mélangeait les pédales , résultats Phili ne comprit pas un mot de ses dires. Cependant , tout s’éclaircit en entendant des « hurlement amicaux » en direction de l’immense porte blanche , il n’y avait plus de doute , les Cuningham était là… Hé oui , armée de présent divers et surtout de gâteaux énorme , la famille de la jeune Oubliator avait décidé de lui rendre visite , sûrement avaient-ils eu vent de son absence au ministère. Ils étaient au moins une bonne vingtaines , ses parents , des oncles et tantes , des cousins , cousines , avec leurs enfants voir parfois les enfants de leurs enfants , bref , c’était une surprise agréable mais aussi cataclysmique. Par chance la maison était immense , la matriarche du clan l’avait offert à sa petite fille lorsqu’elle eu dix huit ans , une maison qui avait souvent accueillis le gratin des Sang-pure à une certaines époques , autant dire qu’il y avait de l’espace.

Tout ce petit monde était donc venue rendre visite à Philomène par simple envie , chose courante chez eux , sans attendre ils se mirent tous à l’aise , profitant du déjeuner de la maîtresse de maison , riant , s’embrassant pour fêter leur retrouvailles , bref , tout était plutôt agréable. Quelques heures s’écoulèrent , c’est alors que la mère de Phili lui annonça tout naturellement , pensant que sa fille était au courant , que sa nièce Eléanore allait arriver vers dix neuf heures pour fêter son anniversaire ici . A ses paroles la jeune femme écarquilla les yeux , se rendant compte qu’elle avait totalement oublié ce petit détails et elle imaginait déjà sa chère génitrice lui mettre une raclée mémorable. Sans attendre elle fit comme si elle avait un rendez-vous et elle se rendit à Londres après avoir enfilé sa veste rouge cintré à la taille et attraper Timu , son ouistiti miniature. Pendant un petit moment elle essaya de trouver un cadeau pour sa nièce , mais sans succès , c’est alors qu’elle se rappela de Edward , il était libraire , ce serait donc l’occasion de lui rendre visite , et puis soyons honnête ce serait plutôt agréable pour elle , ce serait faire une pierre deux coups comme on dit. La Cuningham se retrouva donc dans la librairie de ce chère jeune homme , la plupart des clients lui jetèrent un regard interloqué , il faut dire qu’elle portait des gants de cuirs et des chaussures de couleurs différentes , un gant était noir , l’autre rouge et pareil pour ses bottines . Son ami lui adressa alors un sourire des plus ravageurs , ce qui eu comme résultats de la faire rentrer dans une sorte de commode se trouvant sur son chemin , heureusement rien ne tomba. Elle sourit à son tour , un peu gêné , avant de dire :

« Salut Edward! Ça va? Moi ça va … En fait non… Enfin si je vais bien mais il se trouve que c’est l’anniversaire d’une de mes nièces aujourd’hui et j’avais complètement oublié … Heu… Tu aurais pas des livres intéressant à me proposer? Elle adore les moldus , donc … »

Son discours était un peu maladroit mais venant de sa part était-ce vraiment surprenant?

Edward n'était pas du genre à parler facilement, pourtant ça avait toujours été le cas avec la jeune femme. Avec son look hors du commun et sa maladresse touchante, il n'avait pu s'empêcher de discuter avec elle, et ils s'étaient tout les deux bien entendus. Ils ne se voyaient pourtant jamais en dehors de la librairie. Mais Edward sortait assez peu dans le Londres magique. Il avait beau faire parti d'une grande famille de sang pur, et de mages noir, ni lui ni sa petite sœur n'était comme cela, au contraire ils avaient de nombreux amis moldus même. Comme quoi, il ne faut pas se fier au nom d'une personne pour savoir qui elle est vraiment.Car au grand désespoir du père d'Edward, il avait été à Poufsouffle et sa sœur à Serdaigle, et ni l'un ni l'autre n'aimait la magie noire. Bon d'accord il bénéficiait encore de certain avantage du à son nom de famille, mais il essayait de les utiliser au moins possible. Il avait même rendu sa liberté à son elfe de maison il y a peu de temps, et maintenant la petite elfe continuait à travailler pour lui mais en échange d'un salaire. Si son père, enfermé maintenant à Azkaban, avait su cela. Il y avait deux sujets dont il ne parlait jamais. Son père, et la marque d'ancien magemort qui se trouvait sur son bras, car il se dégoutait chaque matin en voyant la marque qu'on avait imposé par la force sur son bras fin et musclé. L'un parce qu'il lui avait pourri la vie, l'autre parce qu'il faisait fuir toute ses petites amies sans même qu'il ait le temps d'expliquer la présence du semblant de tatouage sur son bras. On a pas forcemment la vie de son choix....

Mais revenons à notre jeune homme et à la cliente avec qui il aimait perdre du temps à discuter. Il se souvenait de leur première rencontre, elle cherchait des bouquins et elle avait fait tombée à ses pieds une énorme pile de livres, il avait donc décidé de l'aider, en employé modèle et l'avait aider à ranger l'essentiel des livres, et le jeune Myles avait découvert une jeune femme surprenante et très touchante. Il n'y avait pas une de ses visites qui ne comportait pas de chute de livre ou de coup dans les étagères. Parfois c'était amusant, mais il ne pouvait s'empêcher de se demander si elle était toujours comme cela ou si c'était uniquement dans la librairie... Ou plutôt face à lui. Parce que si elle était maladroite de nature, quand il arrivait face à elle c'était encore pire. M'enfin, il finirait bien par savoir pourquoi un jour, d'ailleurs il se faisait probablement des idées et elle devait toujours être comme cela. Aujourd'hui avait été une journée sans aucune particularité jusqu'à l'arrivée de la jeune Cuningham dans la librairie. Il ne pu s'empêcher d'avoir un petit sourire amusé en la voyant entrée, les clients avaient quelques problèmes avec son look, mais lui la trouvait plutôt jolie. Son sourire fut plus amusé en la voyant manquer de se prendre une des commodes. Pas à dire elle était vraiment maladroite, mais c'était mignon. Cela la rendait un peu plus enfant. Si il ne se trompait pas elle était Oubliator, un métier plutôt sérieux... Alors son look et sa maladresse faisait un magnifique contraste avec ce métier que lui n'aurait jamais pu exercer.

Hum, un problème de cadeau d'anniversaire, on venait souvent le voir pour cela, c'était une fille... Elle aimait les moldus... Rien de tel pour cela qu'un des bouquins qu'il avait reçu ce matin et qu'il avait passé tant de temps à ranger. Le jeune Myles en avait presque un pincement au cœur, mais il n'avait pas le choix, il fallait déjà descendre des étagères l'un de ces livres. Il lui fit signe de le suivre et l'entraîna vers les rayons moldu de la librairie. Une fois dans le rayon il saisit l'une des échelles qui coulissait le long des bibliothèque et attrapa deux-trois livres susceptible de plaire à la nièce de Philomène. Il avait prit des livres pour femme d'âge différent puisqu'elle ne lui avait pas préciser l'âge qu'allait avoir la nièce en question. L'un des livres était un de ceux adressé aux adolescentes en mal d'homme parfait et d'histoire compliqué, l'autre quelque chose de plus adulte mais de féminin à souhait et le troisième était entre les deux. Il descendit doucement de sa petite échelle en sautant de manière féline et atterrit devant la jeune femme avec un splendide sourire en lui tendant les trois livres. Une fois s'être redresser et avoir déposer les livres dans les mains de la jeune femme il fit disparaître l'échelle dont il s'était servit. Les enfants des clients avaient tendance à jouer avec cette dernière.


"Voilà, je pense que c'est susceptible de lui plaire, si ça ne te plais pas dis le moi, je trouverais autre chose. Il est difficile de choisir un livre sans connaître son futur lecteur, je choisirais plus facilement si c'était pour toi."


Il lui adressa un sourire mi charmeur mi amusé en s'appuyant élégamment contre la bibliothèque qui se trouvait juste derrière lui. Bon, d'accord il la trouvait jolie et il aimait bien s'amuser à charmer les jolies filles mais n'aller pas croire qu'il tente de la séduire, après tout, il n'est qu'un petit libraire sans histoire.

Mademoiselle vous êtes sur que ça va?

A ce moment précis Phili était vraiment ravis d’avoir une famille nombreuse et donc des anniversaires régulièrement , ça lui donnait à chaque fois l’occasion de rendre visite au jeune Myles. Bon , les Cuningham en avaient sûrement un peu marre de recevoir continuellement des bouquins pour leurs fêtes mais comme on dit , c’était le revers de la médailles et pour l’instant ils allaient devoir le supporter. Il faut admettre que la jeune asiatique avait tout de suite flashé sur ce beau libraire , il était jeune , il semblait fort et un peu mystérieux , tout ce qu’il lui plaisait chez un homme , elle sentait dans son regard un passé trouble et ça , ça l’attirait énormément. Oui , elle avait toujours eu le chic pour tomber sur des mauvais garçons , à Poudlard elle n’était sortit qu’avec des Serpentard pratiquement , car ils étaient un peu « méchant » et pas vraiment sentimentalement très expressif , pas de manière orthodoxe en tout cas . C’est bien connus , toutes les filles craquent sur le mauvais garçons qu’aucun parents ne voudraient comme gendre , c’est ainsi que l’humanité fonctionne et puis c’est tout , même si il est rare de ramener le dit mauvais garçons à la maison , il est encore plus rare de trouver une femme qui n’en a jamais eu l’idée et l'envie. Bref , c’est donc avec maladresse et un sourire qu’elle entama une conversation avec son vis-à-vis , il la conduisit alors prés d’une grande étagère sur laquelle se trouvait des livres , logique étant dans une librairie , par la suite il descendit de son perchoir armée de trois bouquins qui seraient susceptible de faire l’affaire.

Philomène les attrapas à bout de bras , observant d’abord la couverture , car même si comme le vieil adage le dit « il ne faut pas juger un livre par sa couverture » , la demoiselle ne pouvait s’empêcher de le faire , si elle le trouvait moche vous pouvez être certains qu’elle ne l’achèterais jamais. Tout en passant en revus les potentiels futurs présent , la Cuningham écouta Edward , elle releva alors la tête vers lui , l’air amusé par ce qu’il venait de dire puis elle répondit d’un ton enjouée :

« Haaa? Il est si facile de lire en moi? Alors vas y , si c’était pour moi , quel genre de livre tu choisirais?? »

En terminant sa phrase elle fit un large sourire , attendant avec impatiente la réponse de son camarade , il est vrai qu’il était plutôt facile de découvrir quel genre de lecture passionnait la demoiselle , ou peut-être pas finalement. En apparence elle avait l’air frivole et décadente , mais psychologiquement il ne fallait pas oublié qu’elle était intellectuellement supérieur à beaucoup de gens , sorcier comme Moldu , ses lectures étaient donc plutôt diverses. C’est vrai qu’on trouvait beaucoup de roman à l’eau de rose dans sa bibliothèque , des romans d’amour un peu idiot mais qu’elle adorait lire d’une traite , quitte à y passer toute une nuit et à ne pas aller travailler le lendemain . Cependant , on trouvait aussi des livres sur la magie noir (même si elle n'était pas adepte elle aimait s'informer) , sur l’histoire , sur les moldus et sur diverses choses pas vraiment passionnantes aux yeux de la majorité , mais captivante pour elle. Bref , quand on y pense , elle est aussi complexe que le laisse supposer ses tenues excentrique et particulièrement osé.


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[ HRP : Désolé , c'est court , mais je ne voulais pas mettre toute l'action dans ce poste , ça serait dommage vu que ce n'est que ma seconde réponse xD ]

Le jeune Myles devait avouer qu'il n'était pas indifférent au charme inhabituel de ma jeune femme. Elle était toute craquante avec son look inhabituel et son petit minois en forme de coeur qui donnait parfois envie de le prendre entre ses deux mains et de l'embrasser avec tendresse, parce qu'il était certain qu'elle avait besoin de tendresse, mais là n'était probablement pas la question, elle était une cliente de la librairie et lui le libraire, et même si elle était craquante, leur relation ne changerait probablement jamais, et c'était sûrement mieux ainsi. Il causerait probablement des ennuis à la femme qui l'aimerait, et tout cela à cause de cette fichue marque des ténèbres que son père l'avait forcé à porter, mais après tout, Philo était quelque à l'esprit ouvert visiblement, alors peut être serait elle le genre de femme qui vous pardonne les erreurs que vos parents vous ont forcer à faire. Après tout, elle était touchante avec sa maladresse et ses petits sourires. Mais il devait arrêter de penser à cela, ce n'était pas l'heure de penser à une jolie femme, même si cette dernière est en face de vous. D'ailleurs il ferait mieux de chasser ces pensées parce qu'il était sur son échelle et qu'il perdrait toute sa crédibilité si il s'écroulait là devant elle, juste en ayant trop penser à la jeune femme qui l'attendait en bas de son perchoir et à qui il était en ce moment même en train de tendre trois livres en descendant doucement de l'échelle en espérant ne pas s'être tromper dans ses choix, parce qu'il en avait marre de ces livres arrivaient ce matin et qu'il ne cessait de descendre de leurs étagères et de re ranger.

Finalement, il était doucement descendu et il était enfin de nouveau les pieds sur le sol en regardant avec attention la réaction de la jeune femme, voir si il touchait juste était toujours quelque chose qui l'intéressait, ainsi si il avait tout faux, il était plus à même de trouver de nouvelles choses plus approprié. Il lui sourit amusé, lire en Philomène était quelque chose qu'il adorait parce qu'elle avait de multiple facettes toutes plus surprenante les unes que les autres.


'Celui ci!."


Il remonta sur son échelle et sortit un nouveau livre, c'était une histoire d'amour entre un alchimiste et une courtisane à la cour du XVII siècle moldu, un livre donc d'histoire, d'amour et de magie par les références à l'alchimie qui était plus que bonne et bien écrite. Il voulu descendre tout naturellement de son échelle mais se sentit rater une marche et atterrir juste au dessus de Philomène qu'il avait entraîner dans sa chute, voilà, à trop réfléchir on manquait une marche et là c'était le drame. Il la regarda quelques secondes à peine dans les yeux, qu'elle avait de beaux yeux... Mais il ne devait pas penser cela! Il se redressa immédiatement avec la vitesse et la grâce d'un félin et lui tendit la main d'un air désolé et gêné, preuve en était il se passait nerveusement la main dans la nuque tant la situation le gêné. Il ramassa de sa main qu'il ne tendait pas à la jeune femme les trois livres qu'elle tenait quelques minutes auparavant et celui qu'il venait de descendre de l'une des étagère.


"Excuse moi. Je me suis laissé distraire. Ca va? Rien de casser?"

Mademoiselle vous êtes sur que ça va?

C’était quand même dingue comme Edward était à croquer ! Il avait une bouille d’ange , un corps athlétique et pire encore , il était cultivé car après il fallait quand même un minimum de connaissance pour être libraire , le premier pekno venu une pouvait pas faire l’affaire c’était une évidence. Quoi qu’il en soit , ce gars était surement le gendre idéal , le genre de petit-ami que l’ont présente à ses parents avec un large sourire qui veut dire « Cherchez pas il est parfait envoyez la monnaie pour le mariage ». En pensant à cela la petite Philomène ne put s’empêcher d’imaginer Edward avec une quelconque femme , il était inconcevable qu’il soit célibataire , pourtant elle ne l’avait jamais vus avec une femme lors de ses nombreuses visite ici . Une fois elle l’avait même suivis jusqu’à chez lui pour en apprendre plus à son sujet , mais encore une fois rien ne laissait penser qu’une femme avait élu domicile dans sa vie et dans son cœur… Mais alors… Serait-il… Homosexuel? Non , c’était impossible , un si bel homme , avec tout les atouts du monde , attirait par les représentants du même sexe? Non , ce serait terrible et alors le vieil adage qui dit « Les meilleurs sont toujours gay » se révélerait vrai et ça la Cuningham ne le supporterait pas. Elle n’avait bien évidemment rien contre les Homosexuel , étant elle-même bi , mais il faut quand même dire qu’elle serait vraiment déçu si ce jeune s’avérait être de « l’autre bord ».

Enfin , ce n’était vraiment pas le moment de penser à ses connerie , Philomène était là pour discuter avec Edward , et accessoirement acheter des cadeaux à ses nièces , et non pas pour laisser son esprit tordu vagabonder a travers des histoires farfelues et irréaliste. Se reprenant et se reconnectant sur le jeune homme , elle lui demanda donc quel livre serait , d’après lui , parfait pour elle . Il monta alors sur l’échelle pour attraper un livre qu’il tendit à Philly du haut de son perchoir . Il s’agissait d’une histoire d’amour entre une courtisane et un Alchimiste , et forcer de constater que le libraire avait vus juste , c’était tout à fait le genre de lecture que la demoiselle adorait. Elle lisait sans arrêts des romans à l’eau de rose mais aussi des livres sur l’arithmancie ou la philosophie , assez contradictoire comme lecture mais que voulez vous , chez elle rien n’est comme tout le monde , il faut toujours qu’elle se démarque des autres et ce sans vraiment s’en rendre compte. C’était Philomène tout simplement. Bref , la situation aurait pu aller extrêmement bien à partir de là , chacun avait le sourire aux lèvres et semblaient plutôt détendu , malheureusement , alors que le Myles voulu descendre de son échelle elle chuta lamentablement et par n’importe comment. En effet , c’est sur cette pauvre Cuningham qu’il se retrouva , l’écrasant de tout son poids . Il la fixa alors quelques que secondes dans les yeux , un regard furtif , presque volé , ressemblant au caresse du vent un jour d’été , rapide mais doux , poignant mais si rassurant. Gêné , il se releva rapidement tel un fauve , avant d’aider sa « victime » à en faire de même , elle attrapa donc sa main avant de dire :

« Heu…. C’est pas grave! Ca va super j’ai rien , rien du tout , rien de rien! J’ai même pas sentit quoi que se soit! T’es tombé sur moi? Je m’en souviens déjà plus! »

Encore une fois elle avait parlé un peu trop vite et avec son humour si particulier , cependant elle était gênée et ça se voyait , même si elle priait le seigneur pour qu’il n’ait rien remarqué , déjà que la situation était déjà assez embarrassante comme ça. Philo récupéra tout les livres qu’elle avait fait tombé à cause de cette chute et que son vis-à-vis avait aidé à ramasser , les tenants fermement , comme de peur de les perdre , elle décida de rompre le silence qui venait de s’installer :

« Hé ben … Merci pour les livres , je pense que ça va être bon et puis le dernier que tu m’a passé à l’air vraiment géniale! Alors … Heu… »

Elle se stoppa quelques secondes , comme pour trouver du courage puis elle rajouta rapidement et avec un ton tout a fait naturel , enfin naturel pour une personne comme elle :

« … T’a une copine? … Je demande ça comme ça… Curiosité , je suis du genre hyper curieuse , je suis tout le monde , je pose plein de question , t’es pas obligé de répondre bien sur , mais bon… Moi en tout cas j’ai plus de copines et pas de copains… Enfin je dis ça comme ça hein , j’anticipe une… Hypothétique question de ta part , non pas que je voudrais que me pose cette question hein … C’est comme ça… »

Ok , là elle c’était carrément embrouillée , hésitante , trop rapide , elle était mal à l’aise pour une fois et ça , c’était un spectacle rare alors réjouissez vous camarade!