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| Sujet: Pour un entretien d'embauche... [FE ] Ven 16 Avr - 3:40 | |
| Après un long voyage et séjour dans son pays natal, Ajita était de retour…
Elle n’en revenait pas qu’en aussi peu de temps –même si cela faisait une absence de trois long mois-, qu’elle ne reconnaissait plus rien… Lorsqu’elle mit les pieds dans l’aéroport de Londres, il était environ cinq heures de l’après-midi. Qui disait heure de pointe disait un flux considérable de monde… Et Ajita détestait cela. Enfin, l’avantage était que c’était la meilleure méthode pour passer inaperçue. La jeune femme ne demandait rien de mieux que cela pour ce retour au pays… Quoiqu’elle doutait fortement que l’on se souvienne d’elle ; qui plus est elle n’avait pas rencontré énormément de monde. Avant qu’elle ne parte. Ainsi, elle n’avait abandonné personne… Qui plus est, elle n’aimait pas s’attacher aux gens ; c’était le meilleur moyen pour être déçu un jour ou l’autre…
Le premier soir, elle trouvait une chambre dans le premier hôtel venu. Certes l’hôtel n’était pas très cher, mais malheureusement elle n’avait pas les moyens de se payer plus. Les lits étaient atroces, leurs sommiers à moitié défoncés… C’était même bien en-dessous du confort qu’elle avait en Inde. Toute cette nuit, elle regretta le confort auquel elle avait eu le droit et le lendemain, elle se leva les épaules et le dos tout endoloris de courbatures avec une seule certitude ; cette nuit elle ne dormirait pas dans CE lit. N’importe lequel, fut-ce t-il être celui du premier passant venu. Après tout, elle en avait vu plusieurs se retourner sur son passage la veille lorsqu’elle était sortie de l’aéroport. De toute évidence elle avait quelques atouts appréciables. Malgré cela, malgré sa décision, il n’en demeurait pas moins qu’elle n’avait pas énormément d’argent et bien qu’elle ne dormît pas dans le même hôtel, elle ne put se louer une chambre aussi confortable qu’elle aurait voulu. Enfin, un point positif cependant, les lits ne semblaient pas sur le point de s’effondrer lorsque l’on y prenait place dessus.
Dès le lendemain, elle mit toute sa journée en oeuvre à la recherche d’un travail… Une chose était certaine, elle devait absolument, -c’était primordial pour survivre- trouver un travail –bien payé qui plus est-. Du moins suffisamment pour avoir un logement digne de ce nom. Jadis, elle avait travaillé dans une boutique de livres, manuels, etc… Elle était partie, était revenue, et elle n’avait pas véritablement envie de reprendre ce quotidien. Elle voulait changer, ne pas reprendre les mêmes choses, et elle y était décidée. Non, elle désirait davantage se rendre utile, ou se rendre utile d’une autre manière qu’ainsi. Pendant des heures et des heures, elle éplucha les petites annonces mais ne trouva rien qu’il lui aille, ou de ce qu’elle voulait… Enfin, le mot « ministère » flotta dans son esprit.
Ce serait une bonne idée de tenter d’intégrer cette place majeure de la société sorcière britannique. Une très bonne place. Elle décida de jouer franc jeu, même si elle trouverait du travail là-bas. Elle décida de se fier à son instinct qui ne la trompait que peu souvent ; pour ne pas dire jamais. Elle espérait simplement trouver quelque chose. Dans le pire des cas, elle saurait bien convaincre d’une quelconque manière pour qu’on la prenne dans untel job…
Environ un quart-d’heure après être rentrée dans le hall surchauffé du Ministère, Ajita vit ses pas être diriger vers l’ascenseur –qu’elle trouva bondé comme d'habitude sans doute bien qu’il ne fut qu’aux environs de 11 heures- ; à croire que la circulation dans le ministère ne se stagnait jamais… Bien heureusement, elle ne fut pas trop coincée dans cette cage d’ascenseurs… Pour une fois seulement, car elle avait la fâcheuse habitude de n’avoir que très peu de chance concernant ce fait ! Sans doute devait-elle attirer comme un aimant ce genre de… « malentendus »…
Quoiqu’il en soit, arrivée à l’étage qu’on lui avait désigné comme étant celui du directeur de la confédération internationale de sorciers, elle prit la direction dudit bureau et se mit à longer le long couloir d'une démarche sûre d'elle… Pourquoi la confédération internationale des sorciers ? Elle n’en savait trop rien. Juste que le nom lui semblait plutôt chic et donc attrayant et qu’elle s’y voyait travailler dedans… Ou peut-être bien autre chose, savait-on jamais ce qui nous pousse à faire quelque chose… S’immobilisant devant la porte, elle vérifia d’un coup d’œil si elle ne se trompait pas puis frappa deux coups sur le battant. Deux coups secs. Puis, elle attendit qu'on la permette d'entrer...
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