Jo\' aurait un coeur ? Nooon... [OU]

Citation :: Mamie...

Hum... ça commençait pas trop mal jusque là !
Johannie avait profité de cette fin d'après midi pour se rendre à la volière. Elle n'avait pas pris le temps d'écrire sa lettre à l'avance, et se retrouvait donc adossée contre le mur de la volière, un parchemin à la main, pour rédiger une lettre à sa grand-mère. Cette dernière avait pris l'habitude depuis que la petite était entrée à Poudlard de lui envoyer très souvent des nouvelles, ainsi que des colis remplis de friandises. La gamine, elle, se contentait de lui répondre de temps à autre, non pas que ça l'ennuyait, non. Simplement, une lettre ne remplacerait jamais leurs après midi passées ensemble, les moments où elles se parlaient de tout, de rien, les moments où elles ne se parlaient même pas, mais où Jo' se sentait tellement bien... Car oui, Jo' était capable d'aimer ! Sa grand-mère était la seule à qui elle avait eut l'occasion de le prouver pour l'instant.

Au fur et à mesure que les mots s'allongeaient sur le parchemin, Jo' sentait l'emotion monter en elle de plus en plus. Qu'est ce qu'elle lui manquait...

Et voila ! Une larme venait de s'échapper de son oeil et de tomber sur le parchemin. Et comme ces choses là n'arrivent jamais seules, une autre, puis une autre... Puis un reniflement, puis deux... Et un sanglot, deux... Et Jo était lancée !
Elle se laissa glisser contre le mur, s'assit par terre et posa sa tête sur ses genoux.
Pleurer ne lui arrivait que très rarement, mais lorsque ça sortait, y'en avait pour pas mal de temps.

La blondinette était tellement occupée à se répandre en larmes qu'elle n'entendit pas les pas monter l'escalier qui menait à la volière...

Maya allait porter une lettre à la volière. Pourquoi ? Car ses parents lui avaient envoyé un cadeau spécialement pour une chose très important. Et oui, sinon ils ne se seraient pas donnés la peine de lui envoyer un colis avec les risques du transport. Tout était codé, comme elle le savait déjà et donc personne ne pouvait comprendre à part eux. C’était leur propre langage et sans qu’on ne puisse sans douter, il renfermait beaucoup de chose dont son passé. La jolie blonde de Serpentard n’avait rien dit de plus à table et cela avait éveillé la curiosité des autres, dont celle de ses amies. C’est vrai que ne pas l’entendre à table en train de rire changeait radicalement mais ils lui avaient demandé quelque chose et Maya allait le faire, comme toujours. Ce n’était pas que des parents, c’était ceux qui lui avaient tout apprit même si ce n’était pas spécialement bien pour elle, il valait mieux cela que rien du tout. Elle n’avait pas à se plaindre vu que de déjà ses parents avaient de l’argent du aux cambriolage mais la jeune fille avait tiré un trais dessus, pour elle s’était finit. Il n’y avait que cette dernière cache à faire avant que tout soit bel et bien terminé. Elle savait bien qu’on lui demanderait toujours quelque chose après cela mais Maya avait décidé de stopper son lien avec son paternel. Après tout, ce n’était pas de sa faute s’il avait tué et à cause d’eux, elle était une prisonnière qui était menacée mais mourir lui importait peu vu tout ce qu’elle avait pu réaliser ici. Rire, serrer ses amis dans ses bras et faire la folle lui manquerait mais il valait mieux cela que de commettre des choses non souhaités. Ses parents n’étaient pas sorciers mais pourtant ils représentaient une menace beaucoup plus importante que Voldemort pour elle. Où que la jeune femme se trouvera, ils la retrouveront, c’était déjà courut d’avance !

En marchant calmement dans les longs escaliers qui menaient à la volière où elle pourrait donner sa réponse, la jeune fille était tourmentée pour une fois et cela l’inquiétait. Enfin en haut, la jeune fille avait crut que les marches ne se finiraient jamais et que chaque pas de plus augmentait au lieu de diminuer la distance. On ne lui envoyait que très rarement des lettres, c’était la troisième en six ans, voyez par vous-même. Entrant discrètement à l’intérieur, il y avait déjà une fille. De dos, Maya n’entendait et ne voyait rien sauf des sanglots. Etrange endroit pour pleurer alors que les oiseaux ne faisaient pas de bruit pour une fois. La Serpentarde n’attendit pas une minute de plus et lui proposa ses services, trouvant que dire « Ca va ? » était complètement idiot vu la situation, quand nous pleurons, nous allons mal c’est logique.

- Un mouchoir, peut-être ? Désolé mais la porte était ouverte …

Pleurer, parait que ça soulage. Hum... pour l'instant, Jo' était dans un sale état. La dernière fois qu'elle avait pleurer à ce point, c'était... Impossible de s'en souvenir. Bien sûr, elle se rappelait d'avoir pleurnicher dans sa chambre, étant plus petite, mais jamais elle n'avait été aussi mal. Pourtant, rien ne l'avait contrarié. Sa grand-mère lui avait simplement envoyé une lettre, comme elle en avait l'habitude.
Surement la goutte qui fait déborder le vase. Le trop-plein accumulé depuis ces années qui s'évacuait enfin.
Et puis d'abord, pourquoi sa grand-mère était la seule qui lui envoyait des lettres ? Pourquoi ses parents ne trouvaient pas 5 minutes pour lui écrire ? Même juste "Bonjour, comment ça se passe ?" Pas besoin d'un roman, un simple mot aurait prouvé qu'ils pensaient un minimum à elle... Mais rien, rien.
Du coup, il fallait que tout ça sorte enfin. Et pour sortir, ça sortait !
La blondinette pleurait à chaudes larmes lorsque quelqu'un entra dans la volière. Honteuse, Johannie resserra l'étreinte de ses bras autour de ses genoux, et enfouit davantage sa tête contre ses genoux.
Celui qui venait d'entrer avait bien choisit son moment, tiens !

- Un mouchoir, peut-être ? Désolé mais la porte était ouverte …

La voix était féminine, le ton rassurant. Jo redressa lentement la tête et reconnu une élève de sa maison. Oui, l'insigne sur sa robe en attestait. Bien que ça n'ait guère d'importance, la petite fut soulagée que ce ne soit pas quelqu'un d'autre. La voix enrouée, elle lui répondit :

Je... je veux bien oui. Ce n'est pas grave, j'allais partir de toute façon et puis...

Elle fut coupée par un nouveau sanglot. Mais ça ne s'arrêterait donc jamais ? Allez, un effort ! On se calme... On respire lentement et tout va bien... Oui, c'est ça, "tout va bien se passer". Reprenant ses esprits, la petite se leva tant bien que mal, se dirigea vers la jeune fille, et dans un dernier effort, sourit.

Oh, ces allergies au pollen...

Elle avait fait une "blague"... C'est que ça allait mieux... un peu.

Maya ne pu que sourire amicalement à la remarque de la jeune fille. Ce n'était pas son style de laisser les autres tristes et presque assez déprimer pour sauter de la tour d'astronomie. Il y a déjà quelque année, il y avait eu cette fille de Serpentard qui n'avait pas réussit à résister à toutes les charges qui étaient sur elle et on l'avait retrouvé morte. Maya ne se souvenait plus des détails, c'était il y a longtemps et elle n'était pas encore élève à Poudlard mais pourtant ce désir de n'avoir pu l'aider avait été profondément perturbé. Vrai qu'elle n'aurait pu lui venir en aide mais tout de même, il devait encore y avoir des adolescents ici et si la situation se reproduisait pendant qu'elle était encore élève ici, alors l'adolescente ne se le pardonnerait jamais, au fond sa vie n'aurait plus de sens si les autres la regardaient avec tristesse au lieu de lui adresser de beaux sourires qui lui font des bons dans la poitrine à chaque fois. Comme si elle allait la laisser partir dans cet état, ce n'était pas son problème et encore moins sa vie mais la grande blonde était comme ça. Plutôt à coller qu'a se facher quand il le fallait mais elle pouvait aussi être très distante. On a tous nos petits caractères bien particuliers, non?

- C'est sur, il fait si beau dehors, regarde comme le parc est magnifiquement fleurie ...

La pluie tombait toujours autant et il faisait froid mais Maya aimait cet humour qui n'avait rien de drôl en lui-même mais qui l'a faisait rire, c'était le principal, non? Sans connaître cette fille qui devait être un peu plus jeune qu'elle, sans la juger sur sa maison, l'adolescente mit sa main sur son épaule et l'a regarda étrangement comme si elle comprenait ce qui lui arrivait. Elle aussi avait eu un passé très difficile à canaliser et Johannie se serait sûrement suicidée depuis longtemps à sa place. Rire, faire l'idiote mais avant tout profiter de la vie et de la jeunesse qui est éphèmère.

[ Désollééééé je t'avais oublié, sorrrrrrry $Jo\' aurait un coeur ? Nooon... [OU] 789392$ $Jo\' aurait un coeur ? Nooon... [OU] 789392$ $Jo\' aurait un coeur ? Nooon... [OU] 789392$ ]

[Désolée, désolée, et encore désolée... et en plus, mon post est ~~pas super~~ complètement nul... :(]

Johannie avait réussi à se relever. Elle se tenait à présent debout la jeune fille, et avait même esquisser un sourire après sa propre remarque sur les allergies au pollen.
Elle n'avait vraiment pas l'habitude de pleurer, et encore moins que quelqu'un la console. Non pas qu'elle n'aime pas ça, mais les rares fois où elle avait pleuré, elle s'était réfugiée dans sa chambre, et ses parents ne s'étaient même pas aperçu de son mal-être, bien trop occupés à leurs affaires. Et puis sa grand-mère... elle l'aurait surement consoler, mais lorsque Jo' se trouvait avec elle, elle n'avait aucune envie de pleurer.
Mais cette fille là, elle lui avait proposé un mouchoir, puis avait ensuite enchaîné sur cette remarque :

- C'est sur, il fait si beau dehors, regarde comme le parc est magnifiquement fleurie ...

Jo' jeta un coup d'oeil à la fenêtre. Des flocons tombaient dehors, et le vent les faisaient voler quelques instants, comme des plumes. Le parc enneigé était magnifique. Les sapins étaient devenus blancs, plus aucune trace de verdure. C'était magnifique.

Mmmmh, oui, ce soleil donne envie de s'allonger dans l'herbe, et de cueillir des fleurs.

Elle sourit. Ce temps, ce vent, cette neige... c'était ça qui lui donnait envie de courir dehors, de s'allonger par terre. Bien plus que le soleil et la chaleur.

C'est vraiment magnifique... Le château est tellement beau quand il est recouvert de neige. Et puis le lac, il est gelé... c'est parfait !

Cette dernière remarque, Jo' se l'était faite plus pour elle seule que pour la jeune fille, qui devait surement la trouver ridicule de trouver ce paysage "beau". M'enfin...

La jeune fille avait un humeur assez plaisant, non franchement elle aurait pu l'envoyer par la fenêtre méchamment - même si Maya en doutait fortement - ou alors lui demander de se mêler de ses affaires mais même pas. Non, la Serpentarde ne disait rien de méchant et essayait de se remonter le morale. Miss Moon n'était vraiment pas douée pour ce genre de choses et se mordit la lèvre assez fortement. Mince, elle n'aimait pas voir les autres souffrir, comme si c'était la seule femme au monde qui aimait la vie et tout le reste. Bon d'accord, il y avait ces foutus garçons qui gachaient tout mais sinon le reste allait très bien de son côté! Que dire, que faire? Excellente question auquelle Maya n'avait aucune réponse assez pertinante pour pouvoir la dire à haute voix.

- Personnellement, je n'ai pas envie d'attraper un rhume même si l'hiver est ma saison préférée!

C'était beau, c'était blanc. On ne comprenait pas pourquoi la jeune fille était en idolation devant cette saison depuis toute petite. Tout simplement car c'était la meilleur saison pour prendre des clichets, des photos. Elle adorait ça, entendre le bruit qui signale que la photo a bien été prise et que dans quelque seconde, on pourrait voir le résultat. Des photos moldus, bien entendu! Non, parce que celles sorciers bougent et donc gache tout le bonheur de s'imaginer des choses juste en observant une seule image stable. Elle ne bouge pas, elle est belle. C'est beau la vie, hein.

- J'adore l'hiver, j'adore la neige alors j'suis tout à fait d'accord avec toi, Miss!

Comment essayer de lui remonter le morale, changer de sujet et parler de quelque chose qu'elle aimait. Oui... on aime tous quelque chose, n'importe.

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