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| Sujet: parceque le monde meurt Mer 31 Oct - 19:17 | |
| Kaedee rêvait. Tout, dans sa tête, se confondait en un voile opaque, d’un noir profond, illuminé parfois par des flashs lumineux, blancs et aveuglants. Elle n’aimait pas cela. Elle n’aimait pas qu’on l’agresse aussi violemment, dans sa vie, dans son âme noire comme ce voile qui lui occupait l’esprit. Les flashs étaient comme des couteaux qui lui tailladaient sans pitié la chaire… Elle vit un petit point apparaître, au loin. Elle ne distinguait pas très bien mais pouvait sans peine deviner que c’était une forme humaine, un homme d’après ce qu’elle pouvait entrapercevoir. Il respirait la puissance et l’orgueil, mais inspirait aussi, et étrangement, un certain respect. Il eut un mouvement de tête semblant s’effectuer au ralenti et les points lumineux qui agressaient l’esprit d’Ely quelques instants plus tôt se dispersèrent. Il eut un sourire, qui n’avait rien de bienfaisant ou de rassurant ; l’homme lui souriait d’un air sadique, presque pervers. Il se croyait si fort. Un bref flash, d’un vert lumineux cette fois, agressa Kaedee, tout en l’enveloppant d’une douce torpeur, ressemblant à du soulagement. Elle vit que le visage de l’homme s’empreignait d’une surprise qu’il ne cherchait pas à cacher ; son corps était déjà devenu rouge des pieds aux genou. Un autre flash le fit devenir rouge jusqu’au ventre alors que, sur son visage, on pouvait lire de la douleur mêlée à de la peur. Après un troisième flash, intense, Kaedee vit une dernière fois l’expression terrorisée de son visage, avant qu’il ne devienne complètement rouge pour exploser en une grosse tâche de sang qui lui brouilla l’âme. Le mots « lâche…lâche… » résonna plusieurs fois dans sa tête, sonnant un gong qu’elle se souvenait d’avoir déjà entendu…
Kaedee se réveilla en sursaut. Sa couverture gisait par terre et son cœur battait à toute vitesse. Avant de ramasser son drap, Kaedee obligea son cœur à reprendre une cadence normale et se baissa souplement ; elle tira à elle sa couverture et la jeta au bout de son lit avant de se regarder dans la glace. Elle découvrit avec agacement qu’elle avait l’expression de quelqu’un qui venait d’avoir une peur bleue. Son visage était transpirant, ses traits tirés. Elle se leva discrètement, ses pieds fins claquant sur les dalles froides et se dirigea d’un pas élastique vers la salle de bain attenante au dortoir pour se passer de l’eau sur la figure et prendre une douche. De toute façon, se dit-elle en sentant l’eau brûlante couler sur son corps, quelque soit l’heure qu’il était, elle ne se rendormirait pas alors…à quoi bon rester dans son lit ? Elle ressortit quelques instants plus tard, très légèrement maquillée, et son uniforme déjà sur elle. Elle n’avait en effet aucune envie de devoir repasser au dortoir avant les cour. Elle accrocha son blason des bleu et bronze bien en évidence, resserra sa cravate courte, elle aussi à l’effigie de Serdaigle, empoigna son sac et monta d’un pas leste les escaliers menant des cachots au hall d’entrée.
Elle pénétra dans la grande salle, qui était vide. Cela n’étonna pas Kaedee, vu l’heure très matinale à laquelle elle s’était levée. Elle jeta un coup d’œil au plafond et fronça le nez, exaspérée ; elle haïssait le soleil. Et celui-ci avait justement décidé de se pointer aujourd’hui. C’était bizarre, d’ailleurs, car la neige formait quand même un voile opaque. La pensée qu’elle avait déjà eut plusieurs fois revint l’assaillir violemment, et sans préambules : la neige lui faisait penser au chant d’un ange triste.
Kaedee se tira de ses pensées pour le moins bizarre. Pff…Associer la neige à un ange…il fallait arrêter de délirer. Elle se dirigea ensuite vers les imposantes portes donnant sur le par c et sortit dans celui-ci. La brise fraîche matinale lui caressa le visage. Elle commença à avancer ; elle était totalement seule dans ces grands jardins. Soudain, elle aperçut une forme, prostrée et solitaire sur un banc froid. Kaedee n’aimait pas parler à des personnes inconnues, surtout lorsqu’elle n’étaient pas de sa maison. Mais elle aimait aussi pouvoir émettre un jugement personnel sur chaque personne de cette école. Et cette jeune personne, assise sur son banc, avait l’air d’une tristesse infinie. Et parce que, même une jeune fille devenue un bloc de glace à qui on a appris les bonnes manières, Kaedee, en gardant tout de même son air impénétrable et ses yeux de glace alla s’asseoir à côté de l’inconnue.
Elle engloba d’un œil morne les alentour ; l’aube venait à peine de se lever, cela avait un certain charme. C’était même beau ; par rapport au monde qui les entouraient, c’était même magnifique.
Kaedee méprisait tout ce qui était moldu, et donc, en l'occurrence, elle regardait aussi de hauts les manuels et livres moldus alors que, d'ordinaire, elle s’apprêtait à dévorer tout ce qui lui tombait sous la main et plus encore...Or, il arrivait également qu'elle réfléchisse avec sa tête et non avec son éducation; c'était dans un moment comme celui-ci qu'elle avait découvert un bouquin moldu, extrêmement réfléchi. Elle avait, dès lors, éprouvé un certain respect pour l'auteur de cette merveilleuse analyse du cerveau humain, qu'il soit sorcier ou moldu. Un homme comme les autres qui avait réussi à déceler et étaler sans tabou, sans préjugés mais aussi, sans espoir la nature la plus profonde qui ressurgissait sans cesse chez tout homme normalement constitué. Ce livre n'avait fait que renforcer les certitudes de Kaedee, sur le destin qu'une force plus élevé que toute créature habitant ce bas monde avait pu lui donner. Mais elle avait également était étonnée qu'un moldu réussisse à étaler sans sortir les grands mots et avec autant de justesse la pourriture qui rongeait chaque humain. Une phrase lui avait particulièrement plue:
"La terre est notre berceau et nous l'avons saccagée. Elle ne redeviendra jamais comme lors de sa création. Le dernier espoir c'est la fuite." [hj -> le livre existe vraiment "Le papillon des étoiles" de Bernard Werber].
Kaedee avait été impressionnée par le pouvoir des mots. Elle s'était simplement demandée comment une phrase si simple, sans mots très recherchée pouvait exprimer aussi bien une émotion, une réalité de tous les jours. Le monde c'était la guerre, la famine, la discrimination, les combats politiques, les meurtres ecclésiastiques, les assassinats terroristes, le recherche active de l'arme suprême qui servirait à supprimer tous les humains habitant cette misérable planète dégradée...Pourquoi? Kaedee, en revanche, était en désaccord avec un petit point: la fuite. Quel espoir la fuite produirait-elle? Pour fuire, pour vivre ailleurs, il faudrait des années de voyages et pour cela, plusieurs milliers d'humains pour continuer à assurer la lignée. Et ces humains là, pourquoi changeraient-ils leur essence même, à savoir la violence? Kaedee pensait à ce livre si vrai, tellement expressif, qui ne se faisait d'illusions sur personne. Assise sur ce banc, devant un lever de soleil particulièrement désarmant, elle se disait qu'après tout, le dernier espoir était peut-être de s'imprégner d'une beauté du monde perdue, aux seuls moments de la journée où c'était possible. Bien que Kaedee ne supporte pas le soleil ou, du moins, que cet astre particulièrement lumineux l'exècre, elle devait avouer, bien que cela lui arrache la bouche, que ce matin était particulièrement beau. Etrangement, et bien que le soleil ne soit pas encore au plus haut, des rayons translucides qui agressaient pourtant les yeux se reflétaient en des milliers de pétales lumineux, de couleurs pâles sur la rosée qui glissait sur la rares végétation émergeant avec peine de la couche de neige. Un petit vent soufflait, pas agressif mais qui ne caressait pas non plus le visage comme pouvait parfois le faire une brise douce, et agitait doucement les arbres, qui semblaient, eux aussi, au rythme lent et indolent de leur cimes, émerger du sommeil. Le ciel blanc lumineux, hanté de nuage gris et strié ça et là par de traînées blanches semblait régner sur ce monde qui mourrait, semblait le dominer pour dire qu'il était supérieur.. Elle reporta son regard noir et dur vers l'astre solaire, vers la nature s'éveillant. Un oiseau attira son regard. Il fendait l'air de ses petites ailes, faisait des pirouettes, narguait le vent, faisait la course avec l'air, tentait la lumière et jouait avec les éléments. Ce petit animal, si insignifiant soit il, inspirait la liberté. Kaedee aurait souhaité le croquer, non pas au sens propre de manger, mais en faire un croquis, pour saisir cet instant exquis. C’était beau, tout simplement, sans tableau compliqué, sans préjugés, sans noirceur. |
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| Sujet: Re: parceque le monde meurt Mer 31 Oct - 19:24 | |
| La fin des cours avait sonné , un ouf de soulagement avait traversé la salle de cours . les éléves étaient directement partis dans leur salle commune après le diner a vrai dire la jeune gryffy ne se sentai pas trés bien elle s'éclipsa discretement par un passage secret et se retrouva prés du lac . Elle pensa a ses parents ,a ses amis, a Clément et Stev' ses deux frères de coeur quelle navait plus vue depuis son arrivée a Poudlard bizzarement ils avaient très bien pris la nouvelle ayant été témoin des exploits de cath^^. elle se hissa dans un arbre et sortit un objet de sa poche , un harmonica ! elle le porta a sa bouche , le cadeau de clement avant qu'elle ne parte ... Il lui avait dit : "ne nous oubli jamais cath , j'espere que l'on se reverra trés vite !"? Ils avaient étés tous deux tués et torturés par le mage noir En essayant de protéger leur amie ils étaient morts tous les deux comme ses parents et elle n'était pas la pour les protéger. Une grosse larme coula sur sa joue et elle se mit a jouer une mélodie belle et triste sans faire attention a la jeune femme allongée dans l'herbe... |
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