Un homme était devant le square, ne savant pas quoi faire, regardant avec peur. Il voulait retourner dans ce lieu qui lui semblait si familier si important. Il se doutait que des choses avaient changé depuis son départ si précipité, si improbable. Ne sachant pas quoi faire, quand faire, il était là, sur le trottoir, entrain de peser le pour et le contre.
(Vous me manquez, j’aimerais tellement vous revoir mais est-ce sage que je revienne avant de régler mon problème.)
Il se retournait cette phrase dans sa tête, encore et encore. Il avait subi des choses imaginables et invraisemblables, se demandant si sa vie n’avait pas été terminée bien avant de ce moment de pur bonheur et d’une intense émotion. Cet homme qui était sous le trottoir, ayant une cape recouvrant son visage, une cape noir ne laissant paraître aucune pièce de ses vêtements, tenant une baguette dans sa main droite crispée. Les passants ne pouvaient voir son visage et lui, il ne voulait voir que le square, il ne savait pas comment faire, où aller, comment se détourner de cette envie folle de hurler qu’il était là, cette même en vie de tuer qui émanait des mangemorts.
Puis après des longues minutes d’attente, insoutenable attente pour lui, il s’avança en étant confus, il avait la joie de profiter chaque instant qui se trouvait là mais il souffrait chaque instant de ne pas éponger ses deux parties, l’un disant fuir, l’autre disant d’être courageux. Dans sa tête, il n’allait pas bien, mais il se sentait en vie et avait oublié les petites choses essentiels comme regarder à droite et à gauche avant de traverser. Ainsi il évita de peu une voiture par son inadvertance de son imprudence. Puis il marcha devant la porte et frappa par trois fois, comme un symbole, la première fois pour la naissance, la seconde fois pour la mort et la troisième pour le recommencement éternel.
Entrant enfin, il marcha dans ce couloir sombre, n’entendant pas de bruits qui lui semblait si étrange ce silence puis une voix se fit raisonner, c’était madame Black qui ne hurlait pas une foix. Quand il vit l’homme mystérieux, celui qui était sous une cape noir, tenant fortement sa baguette dans la main droite comme s’il y était là pour tuer, elle sourit. Elle se mit même rire et à chanter dans la maison, une chanson qui pourrait paraître sordide et cruelle.
« Voici un sang pur, vous faisant la peau comme un mangemort. Préparez-vous à être battu car il n’est rien d’autre que d'être un ange de la mort… »
L’homme était sa voix, il était devant l’escalier et on pouvait se douter que son regard meurtri soit sur le tableau, il ne répondit rien, un silence pâle digne d’un férir. Un mort, non il n’était pas ça, il était plus tout en étant tout si moins, un homme qui n’était plus un homme, gardant la pureté de son âme en ayant plus d’âme. Sa posture, son aura aurait pu ressembler à un détraqueur mais il est ne fit pas geler autour de lui et sa main n’était pas pourrit. Il se demanda qui allait venir, s’il allait être reçu comme il faut mais qui osera s’approcher d’une personne qui semblait dangereux, qui semblait être un mangemort, personne d’un premier vu. Et pourtant quelqu’un allait rentrer, l’homme mystérieux ne dit rien, ne tourna pas sa tête et regarda Black, il se demandait qui ça allait être, il avait peur d’être avec la personne qui a laissé lâchement. Il se sentit coupable de son exil forcer même si ce n’était pas sa faute, on ne pouvait pas le condamner et pourtant il avait ça au cœur. Il attendit, attendit sa réponse et quand tout s’éclaira, il comprit que même si c’était elle, il devait parler. Mais la question qui fallait se poser est, est-ce que c’est elle ou pas ?