Il était tôt…du moins, si on prenait compte du fait que le soleil ne s’était pas encore pointé, et que même les poussières argentées dans le ciel ne s’étaient pas estompés. Assis dans son lit au teint bleu/vert, en dégradé ascendant, une jeune femme de 24 ans tentait en vain de trouver le saint sommeil, si réparateur. Or, manque de veine pour cette adulte qui souffrait depuis quelques semaines d’insomnie, le repos des justes ne semblaient pas vouloir se manifester à sa personne. Elle était étendue sur ce matelas, pourtant si confortable, depuis maintenant 5 heures. Le temps semblait s’étirer, torturant la pauvre victime morte de fatigue. Elle avait essayé toute les méthodes naturelles : Lait chaud, tisane et même, certain, prescrit spécialement par son médecin de St-Mangouste. Rien n’y fît. Dans un sens, c’était étrange, car la situation aurait dût être inversé, suite à tout ce qu’elle engloutît, suivant les recommandations de l’homme qui exerçait le métier de médicomage. À savoir, toujours avoir envie de dormir. Mais ce n’était pas son cas. Ces cernes sous ces yeux s’allongeaient de plus en plus chaque jour, et il lui arrivait fréquemment de devoir se reposer durant la journée. Ce qui était, pour une fille active comme elle, une chose très difficile à tenir. Fort heureusement,elle savait qu’il y a toujours une solution au bout du chemin.

Décidé à ne pas perdre davantage de temps à tenter de s’assoupir, chose qui lui semblait maintenant impossible la nuit, l’adulte décida de se lever. Enfilant en premier lieu des chaussures chaudes et adaptées à ces longues marches, elle se mit ensuite à la recherche d’un ensemble potable dans sa garde-robe. La plupart de ces pulls étaient soit trop petit soit tout simplement minuscule. Elle finit par prendre un Sweat double-épaisseur violet, qui ne la gênait pas dans ces mouvements. Satisfaite, elle prit ensuite un pantalon de velours bleu puis, à l’aide d’une brosse acheté il y a de cela quelques jours, elle entreprit de coiffer sa longue tignasse blonde. Elle avait abandonné ces cheveux noirs lors de sa troisième année à Myrtgal. Son ancienne apparence de rebelle faisait partie de son passé, ainsi que ce trou perdu où elle avait autrefois élu domicile. Avec le temps, par contre, elle s’y était habitué. Il faut dire qu’elle n’avait guère eu le choix étant donné que sa visite de un an avait été rallongée non volontairement par un homme un peu trop exubérant. Mais bon…elle n’allait pas recommencer à remuer ce qui avait cessé d’exister ! Elle s’en était faite la promesse, alors qu’elle quittait ce coin de pays un peu trop pitoyable à son goût : Son passé n’aurait plus jamais aucun lien avec son présent. Certes, c’était à cause des décisions qu’elle avait pris ces 7 dernières années et même avant, qu’elle était actuellement là, mais cela ne signifiait maintenant plus rien. Par ailleurs, elle n’avait pas le choix d’agir ainsi, car dans le cas contraire, les souvenirs qui lui restaient la détruirait. Et ce n’était pas voulu. Elle avait appris par le temps et son expérience à Poudlard, que le meilleur moyen pour être malheureuse étant sans doute de remettre en cause sa manière de vivre et ces pensées qui devraient rester cacher. Voir positif, tel était sa devise. Et même si, comme toute personne normale, elle avait ces hauts et ces bas, elle tentait d’éviter de regarder en arrière, pour avancer dans sa destinée.

Fin bref…Reposant l’objet qu’elle tenait dans ces mains, essayant de ne pas trop réfléchir, histoire de faire changement, l’adulte se contempla dans le miroir, une étrange pensée en tête. Car aujourd’hui, avec sa chevelure d’or et ces joues légèrement rebondies, malgré son manque de sommeil, l’auror resplendissait par sa bonne humeur et sa joie de vivre. Elle n’était pas l’une des plus belles, mais elle était jolie. Et elle en était satisfaite, et ce, sans aucune prétention.

Consultant sa montre digitale, elle remarqua qu’il était à peine 5 heures. Son colocataire n’était pas près de se réveiller. Tant pis. Se dirigeant vers la cuisine, elle ouvrit le réfrigérateur et piocha au hasard à l’intérieur de celui-ci. L’envie n’y était pas, il était pourtant primordial qu’elle mange, histoire de ne pas tomber sans connaissance. Elle en retira une pomme et un jus d’orange, fraîchement pressé la veille. Parfait. Le tout fût englouti assez rapidement, et enfilant son manteau rouge, Fynlie saisi sa baguette qui traînait sur le comptoir. Le pointant sur le porche de l’antre de Sean, elle lança un sort qui indiquerait à son ami qu’elle était partie. De toute façon, il devait y être habitué. L’adulte quittait toujours l’appartement tôt le matin, pour ne revenir que le soir, épuisé mais toujours dans cette même incapacité à trouver le sommeil. Bref, ce n’était pas la rêve.

Sortant du logement, la jeune femme traversa plusieurs rues et chemin, avant d’arriver dans l’enceinte de Poudlard.Au loin, elle pouvait apercevoir le lac gelé, où une personne semblait patiner. C’était la place idéale…du moins, pour sa promenade. À chaque réveil, elle allait visiter certains lieux… histoire de connaître mieux les environs et surveiller la population…et puis, elle devait garder la forme. Ainsi, elle se laissa porter par ces pas, s’émerveillant devant la beauté du paysage. La température était satisfaisante, et Fynlie n’eût qu’à resserrer son écharpe autour de son cou, histoire de ne pas attraper le rhume. Cela aurait été stupide. Puis, mue par une sorte d’habitude à la fois enivrante et dangereuse, oubliant les conjonctures qui menaient ces pas, l’adulte s’engouffra dans une forêt dense, sombre, et archaïque. La forêt interdite. Pourquoi ce lieu ? Elle l’ignorait…Mais puisqu’elle y était…autant continuer sa balade…

Eva, allongée sur son lit dans le dortoir des filles de Gryffondor, se tournait et se retournait dans son lit. Hier elle avait fait tellement de choses, les cours, de nouvelles rencontres. Elle avait l'impression d'être arrivée il y a si longtemps. Pourtant c'était tout juste il y a deux jours. Elle ouvrit les yeux, ne cherchant pas à se rendormir, elle était si excité d'être enfin à Poudlard ! Elle avait attendue ce jour pendant onze années de sa vie, et là, elle était allongé dans un grand lit, qui representait très bien Poudlard, le lit étant grand, avec des rideaux, pourpres assortis au couleurs des Gryffondors. Eva repensait parfois à sa sœur lorsqu'elle était sur son lit, se disant que cette dernière s'était peut être allongé sur le même lit quelques années auparavant lorsqu'elle était élève à Poudlard. Car comme Elle, sa sœur, avait était élève à Gryffondor. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vue ! Eva ne savait même pas où sa soeur pouvait bien être à cet instant.

Elle se leva doucement faisant bien attention de ne pas reveillée les autres filles du dortoir, et mis sa robe de chambre. Elle regarda par la fenêtre, il faisait encore nuit. Le vent faisait bouger les arbres, révélant à Eva qu'il faisait froid. Elle referma doucement les rideaux pour ne pas faire de bruits. Elle marcha doucement jusqu'à la salle de bain pour prendre un douche. Elle passa une vingtaine de minutes dans sa douche, à penser à autre chose, à sa mère, à son père, à sa soeur, et à son frère. Elle sortit de la douche, se brossa les cheveux, ses cheveux blonds, mis-longs, qu'elle rêvait longs. Là aussi elle repensa à sa soeur qui avait de splendide cheveux. Elle était très souvent en admiration devant sa soeur. C'était un peu comme son modèle. Elle passa un sous pull col roulé sous son uniforme, mis sa cape noire, et glissa sa baguette dans sa poche. Elle n'avait pas eu l'occasion de l'utiliser en dehors des cours, et ne savait pas faire grand chose avec. Elle mis ses chaussures, et se regarda dans le miroir. Elle avait beau n'avoir que onze ans, elle aimait être présentable. Elle recoiffa ses cheveux couleur paille, avant de les attacher en queue de cheval. Elle se dirigea vers son armoire pour en sortir une écharpe or et rouge au couleur des Gryffon, elle la mis, et sortit du dortoir sans un bruit.

Elle descendit dans la grande salle où déjeunaient quelques élèves tombés de leur lit. Il devait être 6 heures du matin, et les seules élèves attablés se trouvaient être les septième années qui déjeunaient tôt pour avoir le plus de temps possible pour travailler leurs ASPIC. Elle se dirigeait vers la table des Gryffondors que déjà quelques élèves se levaient et allaient rapidement gagner la bibliothèque. Eva s'assit et engloutît quelques pan cakes avec un verre de jus d'orange, se demandant qu'allait elle faire si tôt. Elle n'avait pas cour avant 9 heurs. Après un petit déjeuner engloutît à la hâte en compagnie de septième années qui apprenait leurs cours en mangeant, elle se dirigea hors du château. Elle n'avait pas eu le temps d'explorer le parc.

Elle marcha le long du lac qu'elle avait souvent vue depuis sa fenêtre, à cette époque de l'année il était gêlé, et on pouvait facilement patiner dessus. La jeune fille longea le lac, jusqu'a la forêt interdite, comme son nom l'indique elle est interdite. Mais quel Gryffondor n'avait pas était la visiter ? Eva regarda autour d'elle pour voir si elle n'était pas observée. Elle regarda la forêt qui semblait profonde et si obscure que l'on ne semblait pas pouvoir voir où l'on posait les pieds. Elle commença à s'engouffrer dedans, elle se pris les pieds dans plusieurs racines, et trébucha plusieurs fois, il faisait vraiment sombre, on pouvait à peine distinguer les ombres des arbres et des animaux qui fuyaient. Lorsqu'elle aperçu une silhouette humaine. Elle se figea apeuré, qui pouvait être assez dingue pour ce lever aussi tôt et aller dans la forêt interdite à six heurs du matin ? Elle, bien sûr mais...


[H.J: Je suis désolée de ne pas avoir fais un RP aussi long que le tien ! ^^mais je savais pas trop quoi dire ! xD]

Remuant dans son lit comme si son esprit était centralisé par des horribles cauchemars, si cela continuait les filles de son dortoir allaient se réveiller rapidement et lui coller une claque ou lui envoyer un oreiller en pleine figure pour qu'elle arrête de faire tout ce vacarme incessant. C'était chaque soir la même chose, la jeune fille n'arrivait pas à fermer les yeux et quand cela était fait, son corps bougeaient sans cesse dans son lit et elle n'y pouvait rien, dormant dans un sommeil profond malgré les apparences. C'était étrange mais l'adolescente ne s'en souvenait même plus le matin et quand les filles de son dortoir la regardaient méchamment ou tout simplement fatiguées, elle s'était rapidement posé des questions. Il ne fallait pas croire que son cerveau fonctionnait au ralenti, ce n'était sa façon de s'habiller qui changer quelque chose. Les autres n'avaient pas encore bien comprit que ce n'était qu'une jeune fille de Gryffondor qui ne réfléchissait pas comme eux, tous là, en train de rire pour un rien et de pleurer pour les mêmes raisons. Les problèmes des autres restaient les leurs, les siens étaient si peu nombreux que Bai n'y pensait jamais et essayait de profiter de la vie.

Rare ceux qui n’écoutaient que leurs cœurs et faisaient ce que bon leurs semblait sans regarder ni faire attention aux réflexions que pourraient avoir les autres à leurs égards. Miss Mangolia n’avait jamais connu ses parents, eux qui étaient pauvres l’avaient vendus à deux riches anglais et depuis sa vie n’avait pas été de tout repos mais maintenant tout cela était du passé et donc ce n’était plus d’actualité. Elle n’allait pas ressasser tout cela juste pour penser au bon vieux temps, loin de là. Son caractère avait changé, son physique aussi. Ses beaux cheveux courts et noirs avaient été changés en de longs cheveux ayant à la fois du blond, du roux et du noir. Qu’est-ce que l’on avait du lui dire que cette couleur lui allait beaucoup mieux que l’ancienne. Quatre ans que tout était finit, quatre ans que sa vie avait prit un détour étrange mais agréable.

Aujourd’hui, comme chaque soir, elle était dans les bras de Morphée sans imaginer que ses rêves n’étaient en réalité rien de bien sympathique. En pleine forme, l’adolescente se leva vers quatre heures du matin et s’étira longuement en regardant son réveil juste en face d’elle. Oups, quelque peu tôt mais son sommeil était suffisant, elle le sentait, ses paupières n’étaient pas lourdes et elle pourrait déplacer des montagnes. Des respirations s’entendaient, et c’était Bai qui faisait le plus de bruit alors ? Que les autres se voient ! Après sa séance de relaxation habituelle qui en horripilait plus d’un, il n’empêche qu’elle n’était jamais stresser, ce qui n’était pas le cas des autres élèves de ce collège. Elle entreprit d’aller dans la salle de bain prendre une bonne douche et de se laver les cheveux. Puis, quand se fut finit, la jeune fille se lissa les cheveux, enfila des vêtements pris au hasard et sortit pour revenir devant les lits. Ses chaussures étaient toujours au pied du sien et d’un geste souple, elle les prit et descendit les escaliers pour les mettre.

Se connaissant et vu sa maladresse, elle aurait bien pu tomber sur l’un des lits occupés le faisant en haut alors même si ces filles n’étaient pas très agréables, elle n’était pas méchante. Il devait être aux alentours de 5h30 du matin lorsqu’elle entra dans la grande salle, qui était d’ailleurs pratiquement déserte. Pendant que des inconnus se frottaient les yeux et essayaient de mettre de la nourriture dans leurs bouches sans en mettre partout, elle s’assit à un bout de table de Gryffondor et entama son repas délicieux. Il fallait manger le matin pour tenir jusqu’au midi et Bai l’avait bien comprit après avoir oublié de faire sonner son réveil une fois. D’excellente humeur, quand son estomac fut rassasié, elle prit l’initiative d’aller parler à un élève de sa maison mais son état laissait bien voir que la fatigue l’emportait. Tant pis, après avoir continuer de lire un peu son livre très passionnant sur les créatures magiques, Bai sortit de la salle et jeta un coup d’œil dehors. Il faisait froid, sa fine veste ne lui tiendrait pas bien chaud mais tant pis. Le pas sur, elle traversa le parc en courant, son écharpe jaune signe de sa couleur préférée autour du cou puis ne regardant même pas ou ses pas la mènerait, la forêt interdite se tint devant elle. Grande, immense, imposante et majestueuse. Sans réfléchir, l’adolescente fit un petit sourire et s’engouffra à l’intérieur sans la moindre once de peur, très naïve.