Maître corbeau sur un arbre perché [Pv : Junko Hitoshi ]

-Aïe

Le parc était presque désert à cette heure avancé de la soirée, vingt et une heure, le froid commençait insinueusement à s'emparer du monde extérieur.

La plainte avait résonnait dans le léger bosquet d'arbres centenaires qui se dressaient fièrement ici presque en défiant les arbres sans vie de la Foret interdite. Leur feuillage à eux était encore bien fournis grâce aux sorts du garde chasse.

Doze était là perché sur la plus haute branche du plus grand des arbres, une jambe se balançant negligament dans le vide. Il venait de toucher ses plaies encore fraîche du combat du hall.
Ces foutus débris de verre avaient rudement bien fait leur travail mais rien que à son niveau à lui parce que chez les jeunes serdaigles ce n'était pas la même histoire. Tout ça grâce a cette petite serdaigle qui était intervenu. Elle ne l'aurait pas fait le jeune préfet imbus de sa personne serait mort et ça Doze le souhaiter énormement. Mais pour l'instant toutes idées de vengeance restait justement au stade d'idées car il n'avait pas put aller se faire soigner à l'infirmerie sous peine de se voir poser des questions embarrassantes. Encore heureux que les deux autres n'avaient pas ouvert leurs bouches sinon il aurait été obliger de leurs fermer de force aux ... deux. Il avait du donc soigner ces blessures superficiels grâce à des sorts de bases mais les entailles plus profonde resistaient à tous ces sortilèges, il était donc obliger de les bander tout les soir et le moindre de ces mouvement brusque lui arrachait une grimace autant dire qu'un vrai duel serait dur à mener.

-*** d'idée a la con grogna t'il tout en portant une mains sur son épaule, là ou le bandage était le plus intensif.

L'ennuie s'emparait de Doze, il était venu ici pour trouver un calme certain, il savait que à cette heure la salle commune était bondée et il n'aurait pas put s'empêcher de défier quelqu'un ou juste faire mal pour le plaisir mais ces blessures aurait put lui jouer un tour contre un adversaire trop fort. Il patienter donc ici mâchonnant des idées de vengeance

Chaque bruit était décuplé dans ce silence de mort et le bruit d'une branche qui casse net attira aussitôt son regard noir perçant, une forme humaine avait stoppé net tout mouvement. Il avait était trop lent il voyait déjà la petite silhouette mettre les voiles, enfin un peu d'animation , au diables les blessures, il se leva, debout sur sa branche il glissa la main rapidement dans sa cape et en sortit une belle pomme bien rouge.

Il regardât quelque instant encore la petite silhouette, ajusta son poignet et lança sa pomme de toute ses forces en directions de la tête de l'intruse, la pomme fit mouche , Doze quand à lui restait là stoïque sur sa branche sauf que maintenant il avait sa baguette a la main, il avait reconnu la jeune fille lorsque la pomme l'avais percuté

-Et bien, et bien comme on se retrouve ! lança t'il d'une voix forte

Pfff. Il commence à ce faire tard. Le parc est quasi désert. C’est sans doute pour cela qu’elle a décidé de se balader. Une envie d’air. Un besoin de fuir Poudlard et les murs encore imprégnés des cris de douleur de certaines personnes. Ce qui s’est passé dans le hall est encore présent dans sa mémoire. Elle pense que tout est de sa faute. La blessure de Kyo. Comme elle s’en veut. Bien entendu, ils n’ont pas parlés de ce qui s’était passé dans le corridor. Impossible. Trop de questions auraient fusées de la part de l’infirmière….

Junko se remet doucement de cet ‘accident’. Maudissant le serpentard. Comme elle le hait ! Rien que d’y penser, Jun’ sent la colère monter en elle. Ses poings se ferment doucement alors que le visage Doze prend forme dans son esprit. Il ne perd rien pour attendre celui-là. La vengeance, elle ronge chacun d’entre eux.

C’est donc le pas chancelant que la petite demoiselle s’approche innocemment de l’arbre où se trouve le fameux serpentard. Perdue dans ses pensées, elle revient rapidement à la réalité grâce à une pomme qui lui heurte la tête. Junko pousse un petit gémissement tout en se frottant la zone touchée. Elle râle, s’avançant vers l’inconnu qui a osé la toucher.

En entendant cette voix, elle eut une seconde d’hésitation avant de reprendre son chemin. Encore un buisson à franchir, et la petite silhouette de l’asiatique fait son apparition. Elle lève la tête dans sa direction. M****. C’est bien lui ! Rha. Les sourcils froncés et le bout de son nez plissé, elle le toise du haut de son mètre quarante-trois.

-Toi !!! Tu n’es qu’un sale assassin. Ne m’approche plus ! N’approche plus Kyo ! Je ne veux plus jamais te voir, tu m’entends !

Hurle presque la demoiselle. Toute raide par la colère qui lui brûle les yeux et la gorge

Doze regardait la jeune fille presque avec pitié. La nuit était tombé, il ne pouvait donc pas bien la voir, mais il devinait facilement l'expression de son visage. Une bourrasque d'air frais caressa son visage, le contact légèrement froid lui fit du bien, sa température était monté, la fatigue, ses blessures et ça colère ne formaient pas un bon mélange. Il restait néanmoins debout sur sa branche regardant de haut la fine silhouette qui se découper dans la pénombre.

-Tien, tien ton petit prétentieux de garde du corps n'est pas là aujourd'hui ? Lança t'il dans l'air d'un ton dédaigneux. Il n'est pas mort au moins ? continua t'il sur un ton ironique

Le tonnerre commençait a se faire entendre, un orage violent se préparait. Des nuées d'éclairs zébrées le ciel d'un noir d'encre. Doze fixait la jeune serdaigle, ses yeux de la même couleur que le ciel déchiré au dessus d'eux se figés dans une expression de violence contenu. Il sauta élégamment de son arbre et retomba sur un genoux, ses cheveux mi long lui couvrant le visage, un léger rale était sortit de sa bouche, le saut avait était plus douloureux que prévu. Son épaule le lançait terriblement.

Il se remit néanmoins debout face à la jeune fille, la dominant de toute sa taille, n'arrêtant pas de la fixer. Il examiner ses blessures, elles étaient vraiment superficiel comparé aux siennes, il constatât que elle non plus n'avais pas était à l'infirmerie.

Il se rapprocha encore de la jeune fille, leurs corps se touchant presque. Il sentait le souffle rapide de la jeune fille sur son visage, la baguette qu'il tenait toujours du bout de ses doigts effilés crachotait des étincelles. Il se rapprocha encore, ses lèvres étaient presque collés à son oreille, il était étonné d'ailleurs qu'elle ne réagisse pas.

-Qu'est ce que ça fait de te retrouver face à moi alors que ton misérable amis n'est pas là ? lui sussura t'il à l'oreille tout en collant le bout de sa baguette dans son dos ...

L’orage commençait à monter. Lourde atmosphère. Ca rajoute un peu de lumière dans tout ce noir. Junko n’aimait pas ça. Les éclairs. Le tonnerre. La peur d’être foudroyée sur le champs. Non, elle n’aimait pas ça. Et encore bien moins cette situation. Elle se retrouvait face à face avec un taré de serpentard. Le même qui a blessé Kyo quelques heures plutôt. Pourquoi est-elle encore devant lui ?! Pourquoi il a fallu qu’elle se balade ici même ?!

Junko pensa à fuir. Elle n’est plus vraiment en état de se battre. Elle n’a peut être pas des blessures visuelles mais son corps fragile est complètement épuisé. Elle ne supporterait pas un autre duel. C’est certain.

Alors quand elle vit Doze se rapprocher d’elle, l’envie de prendre ses jambes à son cou fut beaucoup plus forte mais… mais elle ne peut pas. Elle ne veut pas. Fuir est une faiblesse pour elle. Et elle est trop fatiguée pour tenter quoique se soit. C’est la haine et la colère qui la tiennent encore debout. Dès qu’il parla de Kyo’, elle sentit son sang bouillir. Mais elle ne répondit pas. Elle ne veut pas se rabaisser à son niveau. Elle vaut bien mieux que ça.

Un pas en arrière. Mais Doze se rapproche encore plus. A un tel point qu’elle peut sentir son odeur. Une envie de vomir monte rapidement à sa gorge. Ce type la dégoûte !
Junko est bien raide devant lui. Parfaitement immobile. Les bras le long de son corps et les poings serrés. Sa baguette …. Elle ne l’a pas sur elle. Grosse erreur. Elle se rappelle l’avoir oublié sous un lit à l’infirmerie. C’est bien sa veine ! Voilà pourquoi elle ne réagit pas. Mais qu’il prend garde. Même sans baguette, elle peut se montrer mauvaise…

-Ca me fait ni-chaud ni-froid….

Murmure Junko tout en se crispant dès que le bout de sa baguette lui toucha le dos.

Le vent c'était fait violent, les feuilles mortes volaient en tous sens, les arbres de la foret interdites grinçaient d'un chant lugubre. La pluie c'était mis à tomber drus et la pénombre n'était trahie que par certain moment par des éclairs d'un blancs immaculés. Seul deux êtres étaient là au milieux du parc comme dans un autre monde, le déchaînement ne semblait pas les atteindre. La baguette de Doze crépitait, des étincelles rouges attaquaient la robe de la jeune fille, lui laissant une brûlure légère sur le dos.

-Es tu sur de ce que tu avance lui chuchotât il à l'oreille avec un regard Carnassier. J'imagine que tu n'as pas ta baguette sinon tu aurais déjà essayer de me tuer ... A non j'oubliais on ne joue pas sur le même niveau continua t'il ironiquement J'oubliais la violence ne résous rien et tu va faire quoi me mettre une fessée ? dit t'il en souriant de plus bel.

Doze se redressa soudain, libérant la pression de sa baguette sur le dos de la jeune fille avant de la fixer avec de grand yeux. Il avait une envie folle de se battre ou d'une moins d'une pointe d'action. Titiller cette jeune fille était bien plaisant.

-J'imagine que tu n'aimes pas que je te parle de ton copain le préfet. Crois tu vraiment qu'il ait une chance face a moi ? Il n'a même pas le courage de me lancer des sorts digne de ce nom. Lui dit 'il tout en la fixant.

-Je crois bien ... continua t'il sur un ton hésitant ... Oui je crois bien que la prochaine fois je le tue tout en prononçant ses mots il avait approchés sa tête brutalement, leurs deux front se touchaient maintenant. Il continuait de sourire.

- Mais avant de le tuer sache qu'il regrettera d'avoir vu le jour, il me demandera de l'achever. Mais ce qu'il regrettera le plus c'est bien de t'avoir aider. Parce que dans l'histoire sa seras ta faute.

Une lueur malsaine brillait dans les yeux de Doze, l'eau lui ruisselait sur le visage et ses cheveux se collaient à son visage, une biche apeurée par l'orage c'était précipitée dans le parc, elle n'était pas trop loin d'eux. Doze leva sa baguette en ça direction, fit un mouvement amble du poignet avant de lancer :

-Endoloris.

L'animal surpris c'était retrouvé par terre agité de convulsion, meuglant de douleur, Doze regardait le spectacle avec un sourire cruel, il obligeait la jeune serdaigle à regarder elle aussi avant de lui chuchoter à son oreille .

-Bientôt à la place de la biche sa seras ton petit amis ... Et regarde ce n'est pas finie dit t'il tout en épointant sa baguette sur la biche ...

-Sectumsempra Cria t'il sans cesser de fixer la jeune fille, la biche se retrouva scinder en deux, ses yeux figer dans une expression de douleur.

Il obligea la serdaigle à le regarder dans les yeux en la tenant fermement par les épaules et en pointant délicatement sa baguette sur son ventre.

Tu crois que ton préfet cheri va apprecier le traitement ? Demanda t'il en riant

Qu’importe que les éléments se déchaînent tout autour d’eux. Qu’importe si la pluie est froide et puissante. Que la foudre tombe. Junko ne voit et entend que le serpentard. Sale langue de vipère. Arrogant et prétentieux. Malade aussi. Malgré la légère brûlure dans le dos de la demoiselle, elle fixe toujours et sans ciller, le jeune fou. S’il croit l’impressionner, il se trompe lourdement.

Junko est une jeune femme pas comme les autres. Des horreurs, elle en a vu durant sa courte existence. Des choses horribles qui défient l’imagination. Elle en a vu des fous. Des tarés qui pensaient agir pour une cause qu’ils pensaient bonnes. Toutes ces choses, tous ces cris, tous ces meurtres, sont sa vie. Et étrangement, la mort ne lui fait pas peur. Jun’ sait rester stoïque devant les menaces. Bien entendu, elle a ses limites et elle ne manque pas de bouillir à l’intérieur. Mais son père lui a toujours dit qu’il ne fallait pas montrer ses émotions. Car elles sont sources de trahison et de faiblesse. C’est le plus dur à faire. Rester impassible devant des mots qui font bien plus mal qu’un sortilège.

Alors elle se contente d’ écouter le venin du serpentard. Visage fermé. Poings et corps crispé. Même si la baguette n’est plus dans son dos, la demoiselle reste méfiante. Elle commence à le connaître. Il n’est pas si différent des Autres. Il crache ses paroles, pensant atteindre la jeune femme. Mais Junko ne bronche pas. Front contre le sien. Prunelles braquées dans les siennes. Elle se contente de serrer des lèvres, réveillant la douleur de celle qui est abîmée.

Elle aurait continué à rester de glace si il n’avait pas torturer cette biche devant ses prunelles. Voir l’animal souffrir puis mourir lui ramena des violents souvenirs en tête. Elle se revoit sur le sol, se tortiller de douleur par sa faute. Elle se sent impuissante devant ce malheureux spectacle. L’envie de pleurer et d’hurler lui monta à la gorge mais elle ne fit rien. Elle n’a pas grand choix que de regarder et…attendre. Doze est un monstre. Elle n’a plus de doute la dessus.

La nausée la reprend dès qu’il plante à nouveau son regard dans le sien. Elle ne fait pas de mouvement pour reculer ou autre. La baguette pointée sur son ventre la dissuade de toute tentative d’évasion…

-Tu sais quoi, je ne m’étais pas trompée sur toi. Tu ne penses qu’à faire le mal. Quelque part, je te plains. Comme ça doit être difficile de vivre seul. Ayant pour seule compagnie cette haine qui te ronge les os depuis quoi, hein ? Depuis la mort de ta mère ? Ou de ton père peut être … Une petite amie ?

Souffle la petite Hitoshi d’un ton froid et distant. Elle ne cesse de le toiser d’un regard noir. Ignorant la pluie qui lui plaque ces cheveux bruns contre ses joues. Oubliant son état de fatigue.

-En ce qui concerne Kyo. Mon préfet chéri comme tu dis si bien, n’a rien à voir dans toute cette histoire. Comme tu l’as dis tout à l’heure, tout est de ma faute. Si il y a bien quelqu’un sur qui tu dois te venger, c’est moi. Continue à rire bêtement, à te nourrir d’espoir et d’arrogance. Mais la prochaine fois qu’on se croisera, je ne ferais pas la même erreur. Tu peux me faire confiance.

Murmure Junko tout en se libérant brusquement de son étreinte. Reculant dans la foulée pour mettre une bonne distance entre eux. Elle ne veut plus de contact physique avec cette espèce d’ordure !

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