*bordel, quand je pense que l'hiver est supposé être finit...C'est quoi ce froid de taré?*

Eyleen enfonça un peu plus son nez dans son énorme écharpe blanche pelucheuse. Ses cheveux noirs épais ondulaient légèrement autour de son visage. Ses yeux étaient perçant, elle n'avait pas une très bonne visibilité avec sa baguette comme seule source de lumière.

Elle la leva un peu plus haut, regardant bien ou elle marchait, et faisant attention à ne pas se cogner. il y avait des flaques d'eau par terre et les murs sentaient la pourriture. Jusqu'où s'était elle enfoncée dans les profondeurs du château cette fois ci, elle n'en avait pas la moindre idée. Elle était maintenant bien en dessous de la surface, bien en dessous.

L'air était humide. Elle n'entendait que son souffle legé, et le bruit que faisait son petit perfecto en frolant les murs. Les corridors devenaient de plus en plus ressérés; et elle en arriva à se demander où elle allait comme cela, presque à l'aveuglette.
Mais savoir ou elle était ne l'aiderait que quand elle voudrait sortir, et ce n'était pas le cas pour l'instant.
Elle avait beaucoup de temps devant elle, toute la nuit même; pourquoi ne pas en profiter?

Mais quelle erreur avait-elle fait en voulant à tout prix se rendre aux toilettes…. Elle aurait très bien put attendre, se retenir! Maintenant, elle ne savait pas où elle se trouvait. Tout était sombre, tout ce qui l’empêchait de ne pas foncer dans un mur était le reflet luisant de sa baguette sur les flaques d’eau gisants au sol.

Alors qu’elle avançait espérant pouvoir trouver la sortie de ce tunnel sans fond, elle aperçu une silhouette dans l’ombre. Désespérée, elle s’en approcha prudemment. Bientôt, elle reconnu l’insigne de la maison qui était, selon les autres, dangereuse, sur la robe du personnage.

Son cœur se mit à battre la chamade et son bracelet passa au bleu vif, couleur de la peur. Spirielle passa devant l’élève maladroitement en bafouillant quelque « Bonj… eum….je… enfin…au revoir ! », puis elle hâta le pas tombant presque. Un peu soulagée, elle continua sa route quelques temps quand soudain, elle s’aperçut qu’elle avait tournée en rond. Une seconde fois, elle passait devant l’élève de serpentard. Cette fois, elle était terrorisée. Elle avança quelques centimètres faisant comme si elle n’avait pas remarqué les yeux noirs de la jeune fille qui l’observait. puis essaya de poursuivre son chemin.

Eyleen n'avait pas sentie la jeune Serdaigle, ni entendue. Aussi fut elle surprise quand elle se retrouva nez à nez avec elle, cette fille qui parlait de manière confuse, si bien qu'Eyleen ne saisie pas entièrement le sens de ses paroles.

Elle repartie aussi vite qu'elle était arrivée, et Eyleen resta plantée devant le mur de briques qui se tenait obstinément en face d'elle, comme d'un air de défis.

elle étudia longuement cette partie du mur; tout en sachant, avec une pointe d'agacement, que la jeune Serdaigle ferait bientôt son apparition. ces soutérains étaient un vrai dédale, et Eyleen était sûre d'être déja passée par ici avant, elle reconnaissait bien la brique émechée sur le haut du mur! oui, elle en était certaine, elle avait tournée en rond.

Alors qu'elle digérait lentement cette réalité, la Serdaigle revint, apparemment tétanisé. Eyleen n'allait pourtant pas la manger!

la jeune Serpentarde leva un sourcils, jugeant le jeune fille qui se tenait devant elle. Après l'avoir regardée attentivement, elle soupira audiblement, et agita d'un air las sa baguette. Des mots vinrent se suspendre entre elle et la jeune fille, pour former une phrase:

- c'est un dédale-

Au cas d'une nouvelle incompréhension devant cette forme de communication rare, Eyleen porta un main à sa gorge. Elle était muette

hj: Nous sommes dans quel mois dans le jeu? ^^'' Et en passat désolée pour le rp bizarre

Spirielle, craintive de nature, avait bien peur de s’attirer des ennuis. Voulant éviter la jeune femme qu’elle croisait pour la deuxième fois, elle la contourna gênée. Curieuse de tout de même voir de qui il s’agissait, Spirielle se tourna. Devant elle se forma bientôt des lettres d’une écriture particulière qui finirent par former : c’est un dédale. Ne songeant presque pas à la manière étrange avec laquelle Eyleen lui avait parlé, elle sourit timidement, toujours fixée sur place.

Lorsque l’élève de serpentard tenta de lui expliquer qu’elle était muette, Spirielle ne remarqua pas son geste ou plutôt fit comme si. Elle ne pu cependant pas s’empêcher de la regarder fixement dans les yeux. Durant un moment qui sembla durer des heures, elle demeura ainsi. Son cœur battait de plus e plus rapidement donnant l’impression de tomber de très haut. Elle eu soudain un minuscule flash, un retour en arrière où elle voyait une silhouette seule dans la noirceur. Puis elle revint déjà à elle.

Spirielle cligna enfin des yeux puis vu disparaître miraculeusement les mots. Impressionnée, elle tenta, sans y penser, de reproduire la même chose pour lui répondre. Se concentrant de toutes ses forces, elle balança sa baguette à la manière d’un crayon et une fumée plutôt désordonnée sembla écrire : Où es la sortie ?

L’écriture était bizarre et commençait à prendre une couleur inquiétante. C’était de plus en plus étrange, tout gonflait dangereusement. Quelques secondes plus tard, le nuage de lettres éclata en cendre et tomba sur la tête de Spirielle qui se mit à rire d’elle-même. Elle savait qu’elle avait sûrement l’air d’une idiote mais le fou rire s’était emparé d’elle. Elle continua de rire ainsi sans pouvoir s’arrêter…