La salle sur demande en folie[FE]

Ce jour-là, Angel avait donné rendez-vous au parc à son éternelle comparse : Opal McLane.

Il faisait un temps assez maussade comme c’est souvent le cas en Ecosse. Un dicton ne dit-il pas : en Ecosse ou il a plu ou il va pleuvoir ? Eh bien, c’était ce genre de temps mitigé qui baignait l’extérieur de Poudlard lorsque la jeune Serdaigle s’aventura sous les arbres vénérables qui ornaient le parc. Peu d’élèves avaient osé sortir par cette météo incertaine. Angel s’en moquait. Elle voulait discuter avec son amie. Quel dommage que celle-ci soit à Poufsouffle. Elle avait bien sûr croisé les représentants de sa propre Maison, mais… sans plus d’affinité qu’ainsi. Elle attendit donc patiemment l’arrivée de son amie qu’elle ne tarda pas à apercevoir :

Opal ! Je suis là, Ici !

Vivement, elle agita la main, ce qui la réchauffa agréablement.

Après un bref coup d'œil à l'extérieur, Opal commença à pester de plus belle contre le climat écossais...bien entendu, ces jurons sous cape ne changeaient rien mais au moins elle s'en sentait l'esprit allégé...et à la fin, peu importait qu'il pleuve, neige ou ait un ouragan, quand il était question de rejoindre Angel pour manigancer quelque folie, la jeune australienne était capable de braver toutes les fureurs de la nature...

Parfois Opal se demandait comment Angel et elle avaient réussi à être amies. Aux dires de tout le monde, peu de fois on avait croisé deux êtres plus différents et moins susceptibles de se comprendre...mais voilà, qu'après des années, leur amitié se consolidait chaque jour plus...

En marchant carrément dans les flaques boueuses comme une gamine de cinq ans, Opal McLane avança dans le Parc, tout en cherchant Angel des yeux...ça lui tardait de la rejoindre pour discuter l'affaire qui leur tenait à cœur depuis un certain temps...ou mieux dit depuis qu'elles étaient en deuxième année...donc, cela faisait une appréciable quantité de temps que les deux demoiselles s'investissaient à mijoter leur petit
projet...

Opal ! Je suis là, Ici !

Angel, les joues rosies d'agitation et un sourire éclatant, lui faisait des signes. Opal y répondit avant de gambader vers elle, avec l'entrain d'un poulain enjoué.

Alors, ma belle...ça va? Ça fait un bail que je ne te vois pas...alors, tout baigne pour notre...tu sais quoi?, elle lui assénait une tape amicale qui faillit l'envoyer dans la boue...parfois, Miss McLane l'outrepassait avec son effusion!

La bourrade, pour amicale qu’elle fut faillit néanmoins expédier Angel dans la boue. Elle ne se formalisa pas de cet accueil « viril » de la part de ce « garçon manqué » d’Opal McLane.

Oui ! ça va, la rassura la Serdaigle. Notre « je sais quoi » est au point pour ma part. Mes parents sont d’accords, ils n’ont rien trouvé de travers sur le compte du prof. Tu sais…

Angel prit un air conspirateur.

J’ai entendu parler d’une salle que l’on pouvait appeler et qui te déversait tout ce dont tu avais besoin. Ma grand-mère l’a utilisée, dans son temps ; ma mère aussi. Ça s’appelle la salle sur demande. Avant, j’ignorais comment l’ouvrir… maintenant, je sais.

Vu la mine de chat alléché qu’Opal lui offrit, Angel fut certaine d’avoir tapé dans le mille.

On pourrait l’essayer, non ? De quoi as-tu envie ? Moi, j’aimerais y trouver des livres rares ou alors une piscine car j’adore me baigner mais le lac est, euh… trop dangereux à mon goût. Ça te dit ?

Pleine d’espoir, Angel surveilla les réaction de l’Australienne.

Cet après midi il faisait vraiment un temps de chien sur le château de poudlard a en vomir quand on regardait ce ciel gris, il avait pas de pluie et ni de soleil bref c’était vraiment un temps de cochon qui ne savait pas ce qu’il voulait. Dans le château tout le monde s’ennuyaient a mort vu que le mercredi il n y avait pas cours et que le préolard n’était que le week end, les élèves n osaient même pas sortir de peur de s’attrape une éventuelle pluie ou bien d’avoir froid, être malade avant les fête c’était loin d être le mieux non ? c’était sûrement la raison du fett qu on les voyait tous en salle d’étude ou bien dans la bibliothèque même si le surveillant était rusard, dans un petit coin de cette immense salle il y avait un jeune homme qui lisait tranquillement. C’était le jeune tristan troy qui lui aussi n’osait pas sortir dehors malgré son envie de faire une petite promenade digestive, cependant il avait quelques recherches à faire pour rogue, et oui il avait donné un exposé a faire encore une belle corvée. Contrairement aux élèves il s’ennuyait pas tellement vu qu’il aimait bien rechercher des informations sur tout et rien tant qu’il lisait il était content, en général il arrivait bien a faire des exposé même si c’était par groupes qu’on devait les faire. Apres deux bonnes heures de rechercher il sortit de la bibliothèque sans voir que rusard l’espionnait depuis pas mal de temps, remarque il n’avait que ça à faire vu que son rôle était de voir si il y en avait pas qui joué des sale tours, du style les frères wesley. Quand a tristan il avait remonté ses affaires dans le dortoir après quoi il s’était enfin décidait de sortir, et oui il voulait tellement se promenait, respirer le grand air, se défouler les jambes, enfin se détendre quoi ? le jeune homme avait la flemme de se changer alors il avait gardé un pull et un pantalon noir en dessus de sa robe de sorcier, comme souvent il avait ses longs cheveux blonds qui pendaient aux épaules et il portait son pendentif autour du cou. Une fois hors du château il se rendit compte combien le temps était défavorable et que la chaleur était peu présente, ca ne lui coupa pas l’envie de faire cette balade qui avait attendus depuis dimanche. En effet a causes des cours et des devoirs qu’il avait, il se rendait compte que le temps lui maquait terriblement pour ses loisirs ou bien pour se reposer bien dommage.

Il fit quand même un petit sourir quand il fit le parc non loin trop content d’y allez se détendre moins une bonne après midi , ensuite il s’avança tranquillement dans le parc qui semblait vide. Oui presque vide car il y avait deux jeunes filles qui étaient dans un coins en train de parler de quelques choses, tristan remarqua que l’une d’entre elle était dans la même maison que lui, peut être qu’il l avait déjà vu dans la salle commune. Tristan était curieux de nature même si il n aimait pas trop déranger les autres surtout quand ils sont seuls, mais cette fois ci il allait quand même faire l’effort de se rapprocher d’eux. Il était timide mais charmant oui très agréable comme compagnie même si il demeurait un grand solitaire, une fois qu’il était arrivait a leur hauteur il fit un petit sourir en pronnancant ces mots.

« bonjours, je ne vous genes pas ? »

Angel se retourna brusquement pour faire face au nouvel arrivant. Elle jeta ensuite un oeil à Opal qui sourit. Puisque l'Australienne accordait, l'Anglaise aussi.
- Salut! On est de la même maison, on dirait!
Pas très fin comme entrée en matière tant l'évidence crevait les yeux.
Je te présente, Opal McLane de Poufsouffle
* Il va te prendre pour une cruche, il n'est pas aveugle*
Moi, c'est Angel Grisham. Tu ne nous déranges pas. On parlait de...
Devait-elle réellement exposer ses plans? Bah, plus on est de fous...
- De la salle sur demande. Tu la connais? Elle est au septième étage, face à la tapisserie de Barnabas le follet, cet idiot qui voulait enseigner la danses aux trolls.
Opal, bizarrement, se tenait coite. Quelque chose l'ennuyait? Le nouveau trio se regarda un peu embarrassé.

Le plan d'Angel ne pouvait être meilleur! La Salle sur Demande, bien sûr qu'elle en avait entendu parler, après tout pas mal de membres de sa famille avaient été à Poudlard...mais aucun n'avait voulu délivrer son secret à Opal...peut être parce qu'en la connaissant ils craignaient qu'elle ne se livre à une de ces excentricités auxquelles elle était manifestement affecte.

Et voilà qu'au milieu de cette réunion quasi secrète un garçon de Serdaigle tombait comme un cheveu dans la soupe! Angel semblait plutôt ravie et sans demander son reste s'apprêtait à dévider les détails de leur plan.

Elle jaugea le jeune Serdaigle d'un regard de commerçant de chevaux à qui on propose d'acheter un mulet, c'est à dire, sans aucun enthousiasme, mais le jeune homme sourit et cela lui donna un je ne sais quoi d'angélique et attirant qui parvint à rasséréner quelque peu l'esprit belliqueux de l'australienne.

Bon...pourquoi pas?, maugréa t'elle finalement, je suppose qu'on peut confier en toi...au fait, tu t'appelles comment..parce que je ne vais pas te dire Toi...tout le temps!, et ce disant lui accorda un sourire bienveillant qui sembla remettre tout le monde à l'aise...

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