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 ...Ennui au bord du lac...

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MessageSujet: ...Ennui au bord du lac...   ...Ennui au bord du lac... Play211Jeu 7 Aoû - 21:30

Quel ennui pour ce pauvre Adam ! Ahala, il s’était installé au pied d’un des nombreux chênes qui peuplaient le parc du collège. D’énormes chênes massifs, longs d’une dizaine de mètres, ayant déja vu passer une centaine de printemps, mais toujours aussi majestueux. Pas un seul ne commençait à pencher vers un côté, à chanceler, non aucun, ils étaient tous bien droits, habillés de leurs magnifiques feuilles vertes, moins foncées que la cape verte émeraude qui ornait les épaules du jeune Serpentard. Au pied des arbres, l’herbe verdoyait, des fleurs jaillissaient de toutes parts et de toutes sortes : marguerites, jonquilles, coquelicots, mauvaises herbes U_U… Et toute cette nature en profusion, toutes ces explosions de couleurs laissaient Adam… insensible. Il n’avait surement pas remarqué le petit oiseau qui gazouillait juste au dessus de sa tête, ou les volées de hiboux qui revenaient au château après avoir porté les lettres de leurs propriétaires à papa-maman. Lettres de réconfort « je travaillerai mieux » doit dire l’un, « je vais mieux » doit dire un autre, « j’ai encore passé la nuit dans un placard mais je vais bien quand même » doit encore écrire un autre… Bref des correspondances normales, dans des familles tout à fait normales. Bien sur ce n’était pas le cas d’Adam, lui n’envoyait presque aucune lettres à ses parents et n’en recevaient pas beaucoup non plus. Il en recevait seulement pour son anniversaire, pour cet événement toute la famille lui en envoyait, avec des cadeaux aussi, beaucoup de cadeaux, puisque dans cette famille on couvre les enfants de cadeaux pour espérer gagner leur amour. Mais La plupart des cadeaux il ne les ouvrait pas. Il avait beau être l’une des personnes les plus abjectes de ce collège, il restait tout de même très honnête avec lui-même, et loyal envers ses principes. Il ne pouvait se permettre de recevoir des présents de personnes qu’il ne pouvait supporter. En plus ces personnes pensaient qu’en offrant ces cadeaux, Adam leur serait redevable, qu'il les aiderait pour quoi que ce soit. Et oui, dans cette famille tous cadeaux ou services étaient toujours intéressés. Et bien sur quand ceux la lui demandaient si il avait reçu leur cadeaux il leur disait que non, qu'ils avaient surement du s’égarer en voyage.
Ceci étant, il était toujours seul au pied de son arbre alors que tous les autres étaient dans la grande salle. Ce qui était bien anormal car il ne se déplaçait presque jamais seul. Et surtout il ne manquait jamais un repas. (cool… U_U)
Si il se trouvait à ici, c’est qu’il s’ennuyait à mourir depuis quelque temps. Il n’y avait aucune animation ici, tous les élèves suivaient leurs habitudes, cours-grande salle-dortoir. Cette routine l’exaspérait, il lui fallait de nouvelles sensations, il fallait exciter son attention. Sinon il risquait de tomber, comme les autres, dans un état de mouche léthargique.

(HJ : bon c’est vraiment pas terrible, mais j’avais pas d’inspi…. Désolé.)


Dernière édition par Adam Smith le Ven 8 Aoû - 0:59, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ...Ennui au bord du lac...   ...Ennui au bord du lac... Play211Jeu 7 Aoû - 22:06

La routine encore et toujours cette routine stupide qui rythmait sans cesse les allées et retours de ces vermisseaux que l’on appelait étudiants…. Oui, parmi les murs rares étaient les étudiants qui méritaient réellement l’immense honneur qu’était de simplement pouvoir profiter des cours qui n’étaient destinés qu’aux Sang-Purs…. Une odeur abjecte régnait sans cesse dans l’établissement, celle de nés-moldus, une odeur répugnante qui venait vous brûler les narines… Pour Judith, les sang-de-bourbes avaient une odeur de moisissure.. Oui, décidément, il fallait les éradiquer, les nettoyer, les supprimer afin que l’air de Poudlard regagne sa pureté tout comme le sang qui aurait dût y régner…

Aussitôt qu’elle eu une chance de sortir de cet établissement, elle en profita pour vider ses poumons de toutes ces déjections, de cette pollution… L’air à l’extérieur était étrangement frais coupant net avec l’air chaud et humide de l’établissement… Les oiseaux piaillaient le soleil brillait, bref, tout semblait parfait jusqu’à ces léger miroitements sur les vagues du lac… Cependant, malgré tout ce qui l’entourait, le regard de Judith celle-ci garda le regard devant elle, ses yeux émeraudes attaquant directement et hautainement les quelques groupes de Gryffondors qu’elle croisait , réservant son regard meurtrier pour les sang-de-bourbe… Décidément, ceux-là étaient pire que de la mauvaise herbe et à chaque année il semblait en avoir d’avantage…. Sa robe noire flottait dans le vent claquant au rythme de la brise, sa cape émeraude laissée dans le dortoir…. Les hiboux passèrent au-dessus de sa tête et elle réprima une forte envie de les tuer tous les uns après les autres afin que les sang-de-bourbe qui devaient recevoir leur correspondance ne la reçoivent jamais et qu’enfin, leurs géniteurs les croient sans doute disparus.. Ils devraient s’y habiteur car, un jour ou l’autre, effectivement, leurs chérubins disparaitraient les uns après les autres au profit d’une race supérieur…

Cependant, malgré cette forte envie, les hiboux se rendirent jusque dans la grande salle, s’engouffrant par les trous près du toit.. Elle continua son chemin et s’assit près d’un grand arbre, le même qu’Adam mais de l’autre côté et ainsi aucun des deux ne se voyait…

-Enfin la liberté loin de tous ces insectes…

Elle passa une main dans ses cheveux… La chaleur était omniprésente dans la cours forçant la jeune Serpentard à retirer sa robe de sorcier pour dévoiler un petit chemisier blanc à manche courte et un jupe aux couleurs de Serpentard ressemblant à celle des majorettes, un collier émeraude pendant dans son cou…


(Pas super mais bon ^^)
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MessageSujet: Re: ...Ennui au bord du lac...   ...Ennui au bord du lac... Play211Ven 8 Aoû - 2:31

Le soleil était toujours au beau fixe dans ce superbe début d’après midi. Le printemps s’était complètement installé en ce monde magique, il avait embaumé tout l’espace et déversait l’ensemble de ces plaisirs, odeurs et couleurs, aux yeux des étudiants ébahis. En effet un flot d’étudiant en tout genre, c'est-à-dire des élèves de tout âge et de toutes maisons, s’étalait à présent dans le parc et le long du lac. Les premières années se mêlant aux septièmes années, les Gryffondors aux Serdaigles et aux Poufsoufles, laissant bien sur les Serpentards entre eux.

Cette scène il la vivait tous les jours depuis sa première année, tous les midis c’était la même chose, le même manège infernal et abrutissant. Les mêmes acteurs, les mêmes jeux de regards et les mêmes dialogues. Les uns parlaient de leur cours de ce qu’il avait appris aujourd’hui comme de bons petits étudiants, d’autres parlaient des professeurs, de meurs manies. Ils s’empressaient de dire le plus de méchanceté possibles comme pour se venger des montagnes de devoir qu’ils leur donnaient. OU peut être étaient-ce les professeurs qui donnaient des tas de devoirs aux élèves pour se venger de toutes les méchancetés qu’ils n’entendent pas mais dont ils se doutent… Et puis il y avait les éternels affrontements de regard entre Griffy ‘s et Serpy’s. Ceux des Serpentards étaient remplis de mépris, de dédain, voir de haine parfois pour tout ces gens qui les entouraient. Ces gens qu’ils avaient appris à mépriser et à détester depuis leur entrée dans la maison Serpentard. Certains d’ailleurs avaient même appris à les détester avant leur entrée dans le collège. Quelques familles qui étaient exclusivement passées par Serpentard, et qui étaient sur que leur enfants seraient envoyés dans cette maison, leur apprenaient à haïr les autres maisons. Pour ceux qui entraient pour la première fois dans la maison Serpentard le dialogue qu’on leur portait était simple : pendant toute votre scolarité vous serez des marginaux, vous vivrez en communauté avec les Serpentards mais en aucun cas avec les autres maisons. Pour être un bon Serpentard il ne faut pas seulement être rusé, ambitieux et opportuniste, il faut aussi être orgueilleux, fier, porter son écusson comme un grand honneur qui vous a été fait. Un seul faux pas et vous déshonorer votre maison, et déshonorer sa maison passe comme un outrage fait à tous ses compagnons. Si vous outragez votre communauté vous vous retrouverez seuls. Et pas la peine d’essayer d’aller voir ailleurs, si votre maison ne veut plus de vous, les autres maisons vous rejetterons et rirons de votre malheur. C’est ainsi que ça marche ici. (trop guetto U_U XD il est tard hein…)
Bref les regards des Serpentards cherchaient le conflit, ils espéraient une remarque d’un gryffondor pour passer à l’action. Alors que ceux des Griffy’s ne cherchaient pas le conflit, ils étaient seulement remplit de courage, d’audace, ils ne voulaient pas se laisser marcher sur les pieds. Ils n’iraient pas chercher le conflit contre ces sorciers tout de verts vêtus, mais ils n’hésiteraient pas à se défendre.

C’était ce spectacle que jouait quotidiennement Adam, ce jeu de regard, cette guerre froide visuelle. Mais cette fois il n’avait pas choisi le statut d’acteur, cette fois il était venu voir un spectacle qu’il connaissait sur le bout des doigts. Il était venu voir les pitoyables habitudes de tous ces étudiants, Serpentards compris, les gestes répétés inlassablement de toutes ces loques humaines. De plus, de la ou il se trouvait, la scène paraissait encore plus ridicule que quand il était sur scène. D’ailleurs il se prit à rire, doucement bien sur, un petit ricanement comme celui de la hyène du roi lion mais avec moins de volume… évidemment, rire trop fort aurait pu troubler le jeu des fameux acteurs. De plus le clou du spectacle allait bientôt se dérouler, l’acteur principal de la pièce allait bientôt dévoiler son jeu ! Et oui, devant les yeux amusés d’Adam un Serpentard venait de s’avancer de deux pas, il se trouvait maintenant à moins de douze mètres des Griffy ‘s ! Une avancée formidable qui marquait un instant crucial. C’est cette avancée qui allait définir le dernier acte, soit une contre-attaque téméraire des Griffy’s, soit une défaite cuisante.

Un dernier ricanement mesquin, un dernier regard vers ce spectacle, puis il leva la tête vers la cime des arbres. Le soleil transperçait les feuilles et illuminaient le visage du jeune garçon. Quelques instants passèrent sans qu’il ne sorte de son immobilité, malgré les rayons du soleil qui commençaient à l’éblouir. Et ce fut la douce voix d’une jeune fille qui le réveilla de sa rêverie. A entendre ses paroles ce ne pouvait qu’être une Serpentard, personne d’autre n’aurait traité les étudiants d’insectes. Bizarrement cette voix il ne l’avait jamais entendu, pourtant il pensait connaître tous les élèves de sa maison. Même les premières années d’ailleurs, lui et quelques uns de ses amis s’occupaient de leur éducation…
Il tourna la tête en arrière et découvrit une manche de chemisier blanc qui dépassait de l’autre côté du chêne. Toujours heureux de faire une nouvelle rencontre et curieux de connaître tout le monde, il décida de lui répondre, bien qu’elle n’ait posé de questions.


« Loin ? Pas si loin, ils sont partout, indétachables, inamovibles, voila bientôt 7 années que je tente d’en faire disparaître quelques uns mais sans succès… Je crois que nous ne serons jamais débarrassés…. On ne c’est jamais rencontré non ? Je m’appelle Adam Smith. »



Hj: Ca devrait être mieux que tout à l'heure.
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MessageSujet: Re: ...Ennui au bord du lac...   ...Ennui au bord du lac... Play211Ven 8 Aoû - 21:21

(h.j. Même chose Razz)

La météo était plus que clémente partout en Angletterre… Décidément, peu à peu la météo était de plus en plus chaude… Le lac plus loin devait être beaucoup moins frais que les années précédentes à cette époque de l’année… Comme pour approuver ses pensées, elle entendit les éclaboussures typiques de baigneurs imprudents, au loin, le bruit des gouttelettes d’eau se répercutaient en écho au-dessus du lac… Elle enleva quelques mèches de devant son visage en passant sa main droite sur le dessus de sa tête… Quelques attroupements s’étaient créés un peu partout dans la cour et sur la plage entourant le lac… Des capes rouges, bleues, émeraudes et jaunes brillaient dans la lumière du soleil britannique…
La routine s’était installée depuis longtemps dans les élèves de cinquième, sixième et septième année… Si pour les moldus, ces moins que rien, il s’agissait de « métro, boulot, dodo » pour les étudiants de Poudlard, c’était d’avantage « cours, salle commune, grande salle, salle commune » et ainsi de suite… Pour certains plus « récalcitrants » à cette autorité et à cette routine, à l’instar de Judith, c’était d’avantage de la baignade et du bronzage dans le parc… Depuis quelques temps, elle aimait bien se mettre à l’écart et observer , de loin le petit manège des étudiants…

Plus le temps passait et plus tout se ressemblait en définitive… Les mêmes étudiants, des mêmes maisons se tenant aux mêmes endroits à la même heure… Bref, tout cela était très redondant, comme un film que l’on avance et recul sans fin, revoyant sans cesse, année après année, les mêmes personnes, les mêmes gestes, entendant les mêmes sujets de conversations se continuant dans les mêmes discutions d’un calme plat… Un peu plus et Judith pouvait citer les moindres mots et les mêmes intonations que ceux des protagonistes de cette scène répétitive…

Judith sourit en voyant une sang-de-bourbe accrocher son pied dans une racine s’étalant de tout son long sur le sol et sur l’herbe tendre… Ces foutus-sang-de-bourbe lui faisait penser à ces quelques moldus qui tentaient de faire apparaitre des lapins dans des capes noires en synthétique… CE que les moldus appellaient magicien ne devait être que Cracmoll tentant de prouver qu’ils étaient apte à faire de la magie avoir une force et un pouvoir quelconque… Elle balaya du revers de la main cette pensée et les images qui venaient de paire…

La cloche sonna au loin, répandant encore une fois son écho dans toute la cour et le parc… les moutons allaient sortir à l’ordre du berger… elle soupira en voyant les mêmes élèves de Gryffondor ouvrir en grand les portes de l’école.. Décidément c’était trop prévisible… Mais c,était là que l’amusement avait une chance de commencer…

Depuis presque toujours les quelques sorciers ayant hérité de la maison de « l’illustre et généreux » (hum hum) Godric Gryffondor avaient une profonde adversion envers les sorciers défendant les valeurs des Sang Purs, de la perfection… Ces derniers connaissaient ce qu’était la véritable grandeur, la pureté et la fierté contrairement à plusieurs sorciers qui se résignaient à marcher tête baissée comme il était fréquemment le cas du côté de Gryffondors… Oui ils avaient du courage (en quelque sorte) si du moins le choipeaux ne s’était pas trompé dans sa description de la maison décorée de rouge et d’or…

Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de l’enceinte de Poudlard, les plus forts survivraient… Cette loi n’était pas présente que dans la jungle mais bein aprtout dans le monde qui nous entoure… Presque tout les sorciers jetteront un Avada Kedavra un jour ou l’autre, pour attaquer ou pour se défendre…

Votre répartition vous dirigeait presque directement vers votre situation dans le conflit ordre/ mangemorts… Entrez chez les gryffondors et l’ordre vous prendras à bras ouverts tandis que les Serpentards risquent de vous ouvrir les portes de mangemorts… cependant, ne trahissez jamais votre maison car les conséquences pourraient être déterminantes sur votre avenir, voire même sur votre longévité…

Avec le temps et cette guerre qui règnait à l’extérieur des murs de Poudlard et dont il était question dans plusieurs parchemins qui entraient et sortaient de l’école, l’animosité entre les maisons avait doublé et il arrivait parfois que certains groupent d’élèves de Serpentard et Gryffondor en viennent aux poings dans la cour, dans les couloirs, à la sortie des classes… Tout les prétextes étaient bosn pour cherhcer la bataille… vous aviez aussi ces regards noirs que se lançaient les deux maisons afin de prouver à tous et à toutes que leurs maisons était la meilleure…

Les échanges presque violents étaient loins d’être ares mais le moment que Judith appréciait le plus était sans doute ce moment ou les regards se croisaient où oon peut lire toute l’animosité et la haine entre les deux groupes… D’ailleurs non-loin un Serpentard s’approchait d’un Gryffondor du moins, assez près pour qu’un sort soit lancé… Judith détourna le regard en soupirant et le sort fut enterré apr le bruit des vagues…

Elle s’empara d’une mèche de cheveux blonds qu’elle entreprit d’enrouler autour de son doigt, créant une boucle dans le cheveu fin et soyeu… Elle ferma les yeux profitant de l’odeur qui émanait du lac… Le Gryffondor partit en courant, une flaque de sang se dessinant sous lui… Ce liquide porteur de vie, d’impulsions, couleur passion…

Un rire, un simple rire la tira de sa rêverie… Un siple rire? Non, un rire mesquin un rire d’élève de Serpentard pur et dur…Elle passa une main sur son chemisier blanc pour y déloger un insecte qui était là, en profita pour replacer sa manche trois quart et tourna la tête sur el côté de l’arbre, le côté inverse bien-sur, pour savoir qui avait rit… Ce rire ne lui disait rien et la voix qui suivit encore moisn… Au moins, il se fut présenté…

-Oui, mais je persiste à croire qu’un jour nous parviendrons à nous en débarrasser pour de bon… Et si tu as tenté de les faires disparaitre à Poudlard, je comprends que tu n’ai pas été capable Adam… Moi c’est Judith… Judith Milsénia… Serpy et fière de l’être…Je suis heureuse de rencontrer quelqu’un qui pense comme moi à l’égard de ces limaces, ces mollusques visqueux que sont les sang-de-bourbe et les traitres à leur sang…

Elle resta là sans bouger… S’il voualit continuer de parler, sois il venait à ses côtés, sois il restait de l’autre côté mais Judith ne bougerait pas de là…
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MessageSujet: Re: ...Ennui au bord du lac...   ...Ennui au bord du lac... Play211Lun 25 Aoû - 23:34

La météo, incroyablement chaude pour la saison, avait, semble-t-il, échauffée les esprits plus que d’habitude. Couvert par le bruit des vagues s’écrasant sur les mollets nus des baigneurs imprudents, un sort claqua dans l’air doux de ce mois d’avril. Alors que les baigneurs sortaient de l’eau en courant, poursuivis par les habitants du lac énervés par les clapotements incessants, et dérangés par ces sans gènes qui empiétaient sur leur territoire, le gryffondor touché par le sort se releva, découvrant une mare de sang sous son corps.
Après avoir lancé un dernier regard remplit de haine et de désir de vengeance, il fut accompagné à l’intérieur du château par deux de ses compagnons.
Dans le même temps, les êtres de l’eau replongèrent dans leur lac, lançant aux sorciers des cris surement menaçants et insultants. Ces êtres ne sortaient jamais sur la terre ferme, ils restaient inlassablement dans leur carré d'eau, sortant seulement la moitié de leur corps de poisson de l'eau et s'arrêtant toujours au bord du lac. Leur queue était commune à tous les autres poissons connus, toute faite d'écailles reluisantes, visqueuses, avec au bout une grande nageoire en forme de "V" étiré. Ils avaient un corps d'humains, de mâle, de couleur bleu azur qui tirait vers le vert. Avec cela, leurs muscles étaient très développés. Sur leur torse on ne voyait aucune écaille, il était lisse comme celui de tout humain. Dans leur dos, on trouvait également une longue nageoire qui partait de la base du cou et se terminait juste avant le bas de leur dos. Leur tête n'avait d'humain que la forme, ronde. Sinon on trouvait une paire d'yeux en amandes effilées, pas de sourcils ni de nez, mais deux fentes à cette place qui leur permettait de respirer. Aussi leur visage ne formait jamais aucun plis, même quand ils parlaient entre eux, seule leur bouche se déformait.
Leurs oreilles étaient aussi longues que celles d'un humain normalement constitué (...U_U), mais elles étaient complètement collées à leur visage. Enfin, à la place de leurs cheveux ils avaient une dernière nageoire sur tout le sommet du crane. Pour bien terminer nous diront que ces nageoires étaient toutes d'une teinte bleu-verte plus foncée que leur couleur de peau. Le cri des ces bêtes aquatiques étaient un long râle roque et puissant, qui devenait de plus en plus sonore au fur et à mesure que le cri durait. Comme si, dès qu'il partait de leurs entrailles, il se faisait entendre, puis, au fur et à mesure qu'il traversait leurs corps, il devenait de plus en plus puissant jusqu'à devenir un énorme bruit assourdissant au sortir de leur bouche. C'est cela que les élèves entendaient à chaque fois qu'ils trainaient au bord du lac, c'est ce bruit qui accompagnait les longs après-midi d'ennui d'Adam.
Bref, pour revenir à ce qui nous intéresse, sur la terre ferme, la spectacle venait de se terminer, le jeu était terminé et chacun retournait dans sa loge commune. Encore une fois le gagnant avait été le mauvais, le "méchant", encore une fois le "mal", ou ce que nous pouvons appelé les prémices du mal car celui qui s'amuse à terroriser ses camarades ici, à les ridiculiser ou à les humilier tuera au moins une personne, ou bien engagera quelqu'un pour le faire à sa place ou encore se retrouvera dans d'autres affaires peu scrupuleuses. Ce ne sont pas des clichés mais seulement de la logique, de la probabilité. Et dans ces cas la, la probabilité que ces gens agissent de la sorte doit avoisiner les 90%.
Donc encore une fois le mal avait triomphé du bien dans ce monde merveilleux. Pendant son enfance, coupé du monde réel, Adam avait regardé d'innombrables films de moldus. Et jamais il n'avait vu le mal triompher du bien. Bien sur il s'était imaginé que tout était beau dans le monde, que toutes les bêtises qu'il faisait chez lui, jamais il ne pourrait les faire à Poudlard. Heureusement pour lui, dès son arrivée à Poudlard il avait vu que ses appréhensions s'avéraient fausses, qu'ici le bien triomphait seulement quant une bonne âme était la pour protéger les faibles, et que souvent il n'y avait pas de bonnes âmes, et surtout énormément d'âmes noires, comme la sienne.

Après avoir écouté la réflexion pleine de bon sens de son interlocutrice, qui sonnait comme le reflet de sa pensée, le jeune homme drapé de vert émeraude contourna le grand chêne sans même prendre la peine de se lever, et s'arrêta juste aux côtés de la jeune fille. Effectivement il ne lui avait jamais parlé, il l'avait souvent entre-aperçu dans les couloirs ou dans la salle commune des Serpentards, mais il n'avait jamais pris la peine de lui adresser la parole.
C'était une grande fille blonde, un très beau visage et très beau corps qui rentrait parfaitement dans ses critères...


*Même haine, même arrogance, même fierté... Bienvenue chez Serpentard* Pensa-t-il un sourire aux lèvres.

"Je l'espère bien et je le pense aussi, heureusement nous avons d'autres très bons moyens pour nous en débarrasser, il faut juste attendre un peu et nous pourrons aider les seules personnes de bon sens de ce monde qui veulent comme nous se débarrasser de ces parasites..." Cette seule phrase était plus que claire, Adam ne cachait pas vraiment, voir pas du tout, son désir d'appartenir aux mangemorts dans un futur proche.

Normalement Adam aurait questionné Judith sur sa vie, ses gouts ou toutes ces autres questions que l'ont posent aux gens que l'ont vient de rencontrer. Mais il décida d'attendre, attendre qu'elle en dise plus sur elle même. La seule raison qui le poussait à ne pas poser de questions était seulement qu'il n'avait pas envi de se faire repousser par la jeune fille. Pourquoi? Juste une appréhension, qui ne serait peut être pas vérifiée. Ce qu'il éspérait en tout cas.
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MessageSujet: Re: ...Ennui au bord du lac...   ...Ennui au bord du lac... Play211Jeu 28 Aoû - 7:33

L’espace d’un instant, le temps d’un battement de paupière, la jeune fille se pencha et saisit entre ses doigts fins un brin d’herbe, sectionnant la courte tige de ses ongles blancs... Aussitôt une odeur doucereuse se fit sentir et elle ferma les yeux pour profiter de ce parfum, cette odeur de sève, de chlorophylle, que poussait en guise de dernier soupir, d’agonie, cette « chose » si anodine… La sève d’un vert doux et tendre tacha légèrement son ongle immaculé un instant auparavant mais elle ne s’en souciait pas, fermant les yeux savourant « l’agonie » de ce qui, quelque secondes auparavant, était aussi vivant que n’importe quel étudiant de Poudlard. La petite tige d’herbe roulait doucement entre ses doigts rependant sur la peau de son parfum à la fois de vie et de mort…

Oui, en définitive les sangs de bourbe et traitres à leur sang n’étaient guère plus que des brins d’herbe à l’instar de celui qu’elle avait entre les doigts… Si vous les prenez un à la fois, ils sont fragiles, inutiles et tués en l’espace d’à peine une seconde, le sang immonde loin d’être magique, coulant et se déversant jusqu’à ce que mort s’en suive… Cependant, c’est une fois tous ensemble qu’ils se croient invincibles alors qu’ils ne sont, encore et toujours que de simple pions qui se feront couper la gorge au premier murmure, condamnés avant même leur première respiration dans un monde qui n’as pas besoin d’eux et qui ne les veux pas même contre tout l’or de Gringotts. Qui à part les Gryffondor, qui comptaient déjà plusieurs traitres à leurs sang dans leurs rangs, accepteraient de côtoyer ces erreurs de la nature, ces tiges d’herbe, qui pli si facilement l’échine… En définitive, les sangs-de-bourbe, désolée, les « nés-moldus » étaient aussi faibles que la pousse verte et tendre entre les doigts de la verte et argent…

Elle étendit ses jambes devant elle, une gryffi passant justement par là… La brunette du nom de Caroline n’eut peut se retenir et tomba, tête première sur les tiges tendres qui peuplait le sol terreux. Il s’agissait d’une première ou d’une deuxième année à en juger par la peur que Judith pouvait lire dans ses yeux à chaque altercation. D’un regard noir qui voulait en dire très long, la rouge et or passa son chemin, sa silhouette, surtout l’endroit où ses genoux était entré en contact avec les pousses couleurs émeraude demeuraient visible tandis que Caroline disparaissait en hâte vers le château, accrochant au passage un autre serpentard… Un sort claqua dans l’air et des dizaines de rires et d’index pointèrent vers la Gryffondor qui était maintenant couverte de furoncles et de pustules… Un petit coup sur l’épaule du Serpentard qui avait invoqué le sort et la petit troupe disparut derrière les grandes portes du hall.

Un froissement d’herbe, d’écorce et de tissus se fit entendre aux côtés de Judith qui se retourna pour découvrir le dénommé Adam à ses côtés qui semblait la détaillé depuis un bon moment… Elle l’avait croisé quelque fois dans ces corridors qui abritaient tellement de salles de cours et d’étudiants… Sans doute aussi, l’avait-elle rencontré à la salle commune….Aussi, le détailla-t-elle en retour; des cheveux bruns, coupés court, le menton haut et fier et pas trop maigrelet…. Le port de tête et la ligne droite dans le dos, semblaient signifier qu’il était loin d’appartenir à ces créatures répugnantes qu’étiat les sang-de-bourbe… Décidément, ils avaient bien des choses en commun…. Ils allaient bien s’entendre et il rentrait exactement dans les standards de la jeune fille… Pactiser avec plus bas que soi? JAMAIS!

Ce fut plus fort qu’elle, en entendant les mots d’ Adam, elle ne put s’empêcher de rire, non pas à gorge déployé, mais bien ce petit rire presque poli que ses parents, des sorciers élevé du côté des rangs dans la hiérarchie sociale magique, lui avait inculqué avant même que l’innocence et la candeur propre aux enfants n’ai put débuter à se dévoiler du côté de leur chère progéniture… Puis, tout aussi rapidemetn, le rire s’évapora ne laissant qu’à peine un sourire sur les lèvres de la Serpentarde…

-Je suis certaine qu’ils seront fort heureux de te compter également parmis leurs rangs….

Elle envoya la tige valser plus loin à travers, ses « congénères »…

-Un jour nous ouvrirons à part entière pour le plus grand bien, éradiquer ce virus qui peut à peut tue et contamine nos générations, nos établissements et notre monde… Plus vite nous en seront débarrassés mieux cela vaudra….

*Décidément, le choixpeau ne fat pas que des erreurs…*


Elle remarqua le sourire sur les lèvres d'Adam, à peine une esquisse...

-Puis je savoir ce qui te fait ainsi sourire?
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MessageSujet: Re: ...Ennui au bord du lac...   ...Ennui au bord du lac... Play211Lun 1 Sep - 13:15

Pour une première rencontre, celle-ci était bien étrange. Ce devait être la première fois, qu’avec une inconnue, que le courant passait si bien. Évidemment ce n’était pas cela qui rendait cette première rencontre étrange, mais le tout premier sujet abordé. Le premier sujet qui donne bien souvent une impression globale sur la personne, qui permet de bien la cerner et de la classer dans un groupe ou une catégorie. Bref pour le jeune Serpentard, parler dès, la première conversation, de la haine des sangs de bourbes était bizarre. Par contre, la première impression que lui avait faite la jeune femme était excellente. C’était presque son double féminin, mais avec un caractère bien plus trempé. La jeune fille avait une certaine fierté, fierté d’appartenir à cette maison, qui pour les Serpentards, apparaissait comme un monde à part dans ce château. Comme une communauté d’êtres différents et même supérieurs. D’ailleurs ce n’est peut être pas un hasard si la salle commune des verts et argents est la seule à se trouver dans les cachots. Toutes les autres sont situés dans le château même, et non pas dans ses profondeurs. Beaucoup vous expliqueront, et Adam en tête de liste, que si la salle commune se trouve à cet endroit, c’est uniquement pour réduire des esprits de génie à néant. Uniquement pour tenter de rabaisser la « classe supérieure ».
Évidemment ces élucubrations sont totalement fausses et infondées. Si la salle des Serpy’s a été implantée dans les profondeurs du château, c’est grâce à Salazar Serpentard, qui comme tout le monde le sait, fut un des créateurs de l’école de sorcellerie et bien sur de la maison Serpentard.
Comme celui-ci n’était jamais d’accord avec les trois autres fondateurs, comme il ne pensait jamais comme tout le monde et voulait à chaque fois démontrer son esprit unique et marginal, il décida de faire construire la salle commune dans les cachots.

Dans la manière de parler de sa nouvelle connaissance, Adam retrouvait la même arrogance, le même égo démesuré. Pour lui, l’arrogance de Judith passait par ce plaisir à rabaisser tous les sangs de bourbes, par des gèstes, des regards ou encore des paroles. Encore qu’il ne l’avait jamais entendu parler à un enfant née de parents moldus. Mais les regards qu’elle leur lançait résumaient parfaitement sa haine, son dégout et son mépris. Dès qu’un sang de bourbe passait devant ses yeux, une espèce de lumière s’allumait. C’était comme un déclic, qui semblait réveiller et faire surgir toute sa haine contre ces gens. Ces regards qu’elle lançait, il faut l’avouer impressionnait légèrement le jeune Serpendard. Ils ne ressemblaient pas aux siens, qui révélaient son mépris et sa moquerie. Ceux de la jeune fille à ses côtés étaient bien différents, il y avait bien sur du mépris dans ses regards, mais on trouvait surtout une grande haine et un désir meurtrier de tous les exterminer.

A ce moment précis, une jeune Griffondor trébucha sur la jambe étendue, inconsciemment ?, de Judith. La fillette, qui semblait être en deuxième ou troisième année, se releva douloureusement en se tournant vers Judith. Bizarrement cette jeune fille se révélait être une sang de bourbe, il le savait… car à Serpentard on sait tout… \O/ (ouai... j’ai pas chercher loin XD ).
Un mélange d’effroi et d’incompréhension se lisait sur le visage de la fillette. Effroi parce qu’elle venait de salir la longue cape de la Serpentarde d’une magnifique trace de pied, mais aussi car quelques secondes avant sa chute le pied de la jeune fille n’était pas tendu, et malgré son jeune âge elle avait du comprendre que ce croc en jambe n’était pas involontaire. Enfin elle avait du être foudroyé par le regard de Judith. En effet ce regard fou et meurtrier agissait comme un sort, et en particulier celui qui donne la mort. Bien qu’il n’ait encore jamais lancé ce sort il s’était beaucoup renseigné sur la question, et connaissait bien les effets physiques que provoquent tous les sorts interdits et fortement déconseillé. Le visage de la jeune fille était complètement tendu, il avait perdu sa teinte rosâtre, ses traits. Ce n’était plus qu’une masse de chair ronde, livide, ayant perdu toutes traces de vie.
Voyant que les excuses n’arrivaient pas ou plutôt n’arriveraient, la petite fille s’enfuit vers l’intérieur du château.

Entre temps de légères brises commençaient à rafraichir la douce atmosphère du parc. Les brises s’engouffraient entre les arbres, soulevant leurs branches fleuries dans un bruissement sourd et continu. A ses pieds, l’herbe verdoyante tremblait, les brins d’herbe croulaient sous le poids de cette force invisible, mais sans jamais se briser.

Au loin un nouveau sort claqua dans l’air purifié. La victime n’était autre que la jeune griffy qui peu de temps avant trébucha sur le corps étendu de Judith. Avec une grimace exhibant son désespoir face à ces personnes qui n’arrêtaient jamais de se faire remarqué, il se retourna vers Judith.

« Pourquoi je souris ? Eh bien… Je me disais juste que… Le choixpeau ne faisait peut être pas que des erreurs…Même si cette école accepte n’importe qui, le choixpeau nous permet, nous seuls sorciers dignes d’exister d’être ensemble.
Et puis ce qui me fait sourire c’est ta manière d’en parler, j’ai l’impression de m’entendre, j’ai l’impression d’écouter mes pensées. »


*Bref nous nous ressemblons*

Petit à petit les douces brises de vent se transformaient en bourrasques, plaquant au sol les brins d’herbe de leurs forces titanesques. Adam absorba une longue bouffée de cet air parfumé par les innombrables fleurs du parc. Un large sourire se dessina sur son visage. Le passage de la matinée à l’après midi, cette nouvelle rencontre, semblait avoir effacé son ennui et son désespoir…
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MessageSujet: Re: ...Ennui au bord du lac...   ...Ennui au bord du lac... Play211Jeu 4 Sep - 6:37

(désolée mauvais compte -_-)
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MessageSujet: Re: ...Ennui au bord du lac...   ...Ennui au bord du lac... Play211Jeu 4 Sep - 6:40

La journée était plus que clémente et donc, les endroits plus ombrés étaient la cible de la majorité étudiante et enseignante ce jour là… Dans le parc, inlassablement les mêmes combats, les mêmes joutes verbales et visuelles entre ce que l’on pourrait qualifier des communautés… Constamment les mêmes adversaires, les mêmes motifs et ce, depuis la création de l’établissement que l’on disait créé durant le moyen-âge moldus… Des clans formés souvent, par des individus qui avaient, du moins la majorité du temps, des intérêts communs et qui étaient répartis souvent avant même d’avoir mit les pieds dans l’établissement…

Parfois, le destin ou le hasard semblent mettre sur le chemin de notre vie, des personnes qui nous complètent, voire, nous reflètent… tel était le cas ce jour là… Adam faisait partie de ce cercle de personnes que, dès que vous les rencontrez, tout semble aller ensemble parfaitement comme deux pièces de casse-tête…Le courant passait bien ça oui… C’était comme une copie exacte d’elle-même, seulement, en garçon… Leurs idéaux, leur simple manière de penser même, tout cela semblait presque trop étrange pour être vrai…En quelque sorte, c’était comme si elle se rencontrait elle-même…. Ils s’entendaient presque trop bien, c’était presque louche… Il avait un caractère légèrement plus doux qu’elle mais Judith pressentait déjà une forte amitié à venir… Peut-être d’avantage avec le temps mais bon…

Si la maison commune des Serpentards étaient à l’écart, dans les sous-sols c’était sans doute une simple tentative, qui malheureusement fut vaine, de la part de l’illustre Salazar Serpentard de conserver la pureté de sa maison, chose qu’il croyait essentielle à la survit de l’univers de Poudlard… La salle commune avait été mise sous le niveau du lac afin d’être le plus loin possible de ces stupides Gryffondors… Également, c’était, à ne pas douter, une façon de tenter de briser la férocité et la ruse des personnes qui avaient été choisie pour vivre sous la tutelle des Serpentard, tentant de les rabaisser, de montrer qu’ils n’étaient rien… Pourtant, jamais Gryffondor, Poufsoufle et Serdaigle ainsi que ces foutus Sang-de-bourbe n’auraient put deviner que d’Avoir leur maison dans les cachots ne forceraient que d’avantage les Serpentard à se serrer les coudes face aux autres maisons… La ruse, l’ambition constituaient depuis sa création, les principales valeurs de la maison de celui qui fut surnommé « Langue-de-serpent ».

Le jeune homme semblait, tout comme elle, avoir une certaine fierté face à la maison où l’avait placé ce vieux chapeau décousu et maintes fois rapiécé… Ce vieux chapeau qui sans doute, c’était le cas de le dire, n’avait plus tout à fait toute sa tête, après tout ne disaient-ils pas que ce vieux bout de tissus parlant venait justement de la tête de ce vieux fou de Godric Gryffondor qui n’était rien d’autre qu’une tête enflée…D’ailleurs ce couvre-chef stupide semblait avoir conservé un peu de l’attitude de son propriétaire, qui pourtant, et ce depuis longtemps, devait être décoré par des insectes ainsi que par la vermine… D’ailleurs, c’était bien mieux ainsi, même s’il avait laissé sa place un peu trop abondamment dans le milieu de la sorcellerie…

Mais bon, en ce moment, la discussion était loin de tourner autour de la question de Choipeau ou même du fondateur de leur maison ainsi que de sa renommée, revenons-en donc à ce jeune homme qui s’était fait une place aux côtés de Judith…Elle ne pouvait douter qu’Adam faisait partie de cette classe à part qu’étaient les anti-sang-de-bourbe… Oui, il devait faire partir de ce groupe si sélect qu’était le groupe des Sang-Purs, l’un des seuls groupes qui se serraient les coudes que ce soit à Serpentard, à Serdaigle ou à Poufsoufle.. Deux choses les liaient : leur sang et leur haine… Une haine considérable et éternelle envers les sangs-de-bourbe… Peu importe l’époque où vous vous trouvez, vous trouverez toujours une haine, une guerre éternelle entre ces groupes que sont les purs et les nés moldus, il fallait bien se mettre à l’évidence… Cette haine, quoique plus faible que chez elle, se retrouvait également dans le regard d’Adam… Elle se doutait bien que jamais, contrairement à elle, il n’avait eu à utiliser un sortilège impardonnable…

La fierté d’être parmi la maison de Serpentard se faisait sentir, transpirant en quelque sorte de la moindre fibre de son être.. Tous deux vibraient à l’unisson, comme un instrument de musique sophistiquée, à la fois pleine de rage et de haine mais également de douceur et de pureté… Après tout, comment était-ce possible de craindre quelque chose en voyant le minois simple de Judith ou celui, même, du jeune Smith…. C’était lorsque vous croisiez leur regard que vous compreniez à quel point il peut être dangereux de les contrarier… Tout comme Judith, Adam semblait faire partie de ceux que vous préférez avoir comme qu’en temps qu’ennemi… Le jeune homme semblait adorer rabaisser ceux qui, bien sûr, étaient beaucoup plus bas qu’eux dans l’échelle magique certes, mais également sociale… Elle aurait put jurer qu’Adam avait toujours vécu dans la luxure, à l’instar de la jeune Serpentarde, laissant pauvreté et autre misères aux moins purs qu’eux… Avez-vous déjà vu quelqu’un de sang pur vivre dans la rue, mis à part ceux qui ont tendu la main à ces stupides sang-de-bourbe biens sûrs…

À la longue, vous pouvez presque deviner qui possède un sang pur et qui n’es rien de plus qu’un pseudo-sorcier ayant volé la place de sorciers qui méritaient réellement d’être à Poudlard, où encore à Serpentard… Aussi, cel fut plus qu’aisé pour Judith de savoir que la Gryffondor n’était rien de mieux qu’un vermisseau... Une odeur de peur se dégageait d’elle lorsque le regard de Judith s’était posé sur elle… Depuis toujours, Judith avait adoré voir ce visage, cette expression horrifiée se peindre sur le visage de ceux qu’elle se plaisait à appeler ses victimes… Et d’ailleurs, cette expression lui fut livrée sur un plateau d’argent par la jeune Gryffondor… Judith n’eut même pas besoin e baisser le regard pour avoir connaissance de la forme de soulier laissée sur sa cape couleur émeraude… Pas un mot, pas un son, ni un geste, simplement un regard sombre la fit partir, disparue rapidement au loin, vers le château… C’set tout ce qu’elle méritait… Oui, la jeun Gryffondor payerait… Mais plus tard, sûrment à sa sortie du château…

Doucement, l’herbe se mit à danser autour d’eux, bercée par la brise douce et légèrement chaude… Elle se retourna vers Adam, écoutant doucement sa réponse et ne put s’empêcher de rire, tout comme quelques minutes avant que la Gryffondor ne les interrompe, d’une façon polie, légèrement retenue… Elle lui sourit doucement toute animosité disparue de son regard…


-Même si quelques larves permettent de s’incruster dans notre milieu, tu as sans doute raison… il ne fait pas que des erreurs même si ces dernières sont néanmoins nombreuse…C’est étrange et je sas que ça peut paraître forcé mais je doit avouer que moi aussi j’ai l’impression que ce que tu formule, tes pensées, sont tout simplement identiques aux miennes… Ta façon de parler, d’agir, semblent me refléter un peu trop, c’est vraiment étrange… J’ai l’impression d’être devant un miroir ou quelque chose du genre…

*Bref nous nous ressemblons… *


Le vent, force incontrôlable, se mit peu à peu à souffler avec vigueur dans le grand parc faisant claquer maintes capes et robes dans l’air…En même temps qu’Adam, elle inspira une grande bouffée d’air frais, savourant simplement le moment présent, fermant les yeux quelques secondes pour tenter de discerner quelques parfums… La journée était plutôt bien commencée en fait…
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MessageSujet: Re: ...Ennui au bord du lac...   ...Ennui au bord du lac... Play211Lun 8 Sep - 23:05

Le temps Anglais… Que l’on soit natif du pays de Shakespeare, de Molière, ou d’autres encore, on n’est pas sans savoir que le ciel anglais est le plus capricieux, le plus lunatique. En effet si avant leur rencontre le temps était au beau fixe, l’air était doux et le vent se faisait bien discret, depuis quelques instants l’air s’était bien rafraichi. Le vent avait cru, de manière phénoménale, comme si la rencontre de ces deux êtres machiavéliques avait transformé le ciel. Comme si les astres décideurs de l’humeur de ce grand espace illimité exprimaient leur mécontentement, leur désapprobation envers cette rencontre qui pourrait s’avérer fatale… Fatale pour un certain genre d’individu que nous n’avons plus à présenter maintenant. Donc depuis leur rencontre le ciel s’était bien assombri… Le vent avait accompagné la venue des nombreux nuages, plus aucune ombre ne se dessinait sur le sol verdoyant de l’extérieur du château.
Les capes des sorciers et sorcières voletaient et virevoltaient, claquant sèchement comme des coups de fouet dans l’air.
Bientôt, au lieu d’humer de douces bouffées parfumées des divers parfums qu’offrait ce début de printemps, Adam était étouffé par ces déferlantes d’air et d’odeurs. Il dut bloquer sa respiration pour éviter une explosion pulmonaire U_U (bon okay ça ne veut rien dire, et scientifiquement ça m’étonnerait que ça soit possible… Mais j’avais envi de le dire ^^…). De plus, ce vent, au lieu de faire seulement frissonner sa mèche légendaire, lui dressait complètement les cheveux sur la tête, laissant apparaître son front. D’un coup rapide il rabattit cette mèche rebelle, tourna légèrement son crâne, de sorte que le vent ne relève pas ladite mèche de cheveux.


« Ce vent est horrible, il est contre moi, contre nous, contre ceux qui ont la chance d’avoir encore des cheveux… » Dit il en jetant un coup d’œil narquois à Argus Rusard, seul pion du collège, dont le crâne devenait de plus en plus désert. Il lui restait sur quelques cheveux sur le derrière du crâne et sur les côtés, mais voila tout, le haut de sa tête était désespérément vierge.
En observant ce personnage grotesque, le jeune élève se jura qu’il ferait en sorte de garder ses cheveux, et surtout de ne jamais vieillir… Car pour lui la vieillesse était le pire des maux du corps humain. En effet vieillir signifiait une dégénérescence totale : celle du corps autant que celle de l’esprit et de la mémoire. Comme vous pouvez le voir, Adam avait peur du processus de la vie…
Vieillir était un changement radical qu’il n’acceptait pas ! Changement de visage et de corps, les rides creusées tout au long du visage, la peau flétrie, tombante et étirée. La perte de cheveux aussi ! Autre hantise pour le jeune Serpentard qui assimilait son charme à ses cheveux. Mais aussi la vieillesse du corps, ne permettant plus aux muscles de se mouvoir facilement à cause de la douleur ressentie. Ce qui bien sur entrainait un désintéressement des gens pour son cas, et celui de toutes les personnes âgées. Evidemment, qui voudrait passer son temps avec une personne qui avance et vit au ralenti ? Personne.
Enfin le désintéressement des gens mènerait indiscutablement à l’oubli. Et c’était la dernière chose qui horrifiait Adam. Lui qui ne pouvait vivre sans avoir constamment des personnes à ses côtés l’oubli serait vraiment la pire des choses. En revanche il n’avait aucunement peur de la mort, il s’était d’ailleurs juré que plus vieux il la côtoierait. Peut être que la côtoyer chaque jour était pour lui une manière d’y échapper… C’est possible.

Soudain, le jeune homme sentit une goutte d’eau sur son front qui le sorti de sa rêverie. La pluie venait de se joindre au bal incessant du vent et des nuages. Il soupira, désespéré. Décidemment il ne se ferait jamais à ce temps. Bientôt les gouttes redoublèrent d’intensité, elles martelaient le lac d’un bruit continu, semblable aux bruits des talons de Mme Mac Gonagall dans les couloirs du château.
Adam leva sa baguette, et sans prononcé de formule, il fit apparaître un parapluie invisible au dessus des deux partisans de la maison vert et argent.

*Quel magnifique lieu que le collège, qui vous apprend à créer des parapluies invisibles, à changer une plume en fourchette, ou encore à préparer une potion pour faire pousser les cheveux…* Même si on comprend ses sarcasmes en ce qui concerne la métamorphose ou les potions, il faut admettre que le jeune étudiant était d’une mauvaise foi criante ! Sans ce merveilleux sort de protection, qui, il faut le dire, protégeait de toutes les intempéries à part la foudre, il serait déjà trempé ! Apparemment personne n’avait encore percé le secret de la colère divine et dire comment la contrer.
Enfin si il ne connaissait pas cet artifice, Judith et lui auraient du rentrer au château, et ils se seraient surement perdu, emportés par leurs amis respectifs… De plus il ne restait presque personne dans les alentours du parc, à peu près tout le monde avait déserté ! Tous sauf les heureux propriétaires de ce sortilège^^.

Après avoir sondé l’extérieur de notre personnage, Adam, nous allons nous plonger dans son être, son cerveau, son âme. Car ce petit bout d’homme était à ce moment précis assaillit par d’innombrables réflexions, et questions. Pour commencer il faut nommer la cause de ces questions : Judith. Normalement il ne se serait posé aucunes questions. Il aurait sorti quelques unes de ses phrases pré-pensées, envoyé quelques regards brulants et significatifs, tout en e utilisant une voix très douce, voulant montrer une timidité inexistante. Mais la c’était différent, la fille qu’il avait en face de lui ne se serait surement pas laissé avoir par son baratin habituel, non. Il fallait jouer autrement, abattre d’autres atouts sans avoir la certitude de les posséder. C’était comme prendre la main à belotte en espérant que son coéquipier ait le valet et le neuf (Si tu ne connais pas la belotte est un jeu de carte, je ne sais pas si ça existe au Canada >_<… Ca fait un peu jeu pour les vieux, je sais lool, mais j’ai trouvé que ça…). Et puis il y avait quelque chose dans son être qui le travaillait, une espèce d’attirance pour cette jeune fille. Déjà physiquement, bien entendu, mais ce n’était pas que ça. De toute manière Adam ne croyait pas au coup de foudre. C’était aussi une envie de la connaître plus en profondeur, les quelques minutes qu’ils avaient passé à parler de choses et d’autres tout à fait inhabituelles le poussaient à se rapprocher d’elle. La personnalité de cette jeune fille semblait assez ambiguë. Elle paraissait sérieuse, froide voir même cruelle d’apparence, mais parvenait en un instant à se relâcher, à rire, comme toutes autres Serpentards. Adam voulait découvrir cette fille, revoir ce sourire qui s’était dessiné quelques instants auparavant sur son beau visage. Ce sourire qui l’avait fait rayonner l’espace d’un instant.
En même temps l’état dans lequel il se trouvait ne lui convenait pas. Il s’attaquait à une situation inconnue jusqu’alors : il avait l’impression de ne rien contrôler. Ce n’était plus son esprit manipulateur et calculateur qui menait ses mouvements, mais autre chose. Une chose plus intérieure, dont personne n’a encore percé les secrets : son cœur. C’était son cœur qui le guidait, c’était cette petite bombe sanguine qui s’accélérait au fur et à mesure que son regard se posait sur la jeune fille de 6ème année.

Adam tenta de se rapprocher de Judith, en glissant légèrement, feignant de s’asseoir dans une position plus confortable. Il devina la main de la jeune fille posée sur l’herbe en observant la position de son corps. Comme si personne ne l’avait encore deviné son intention était de poser sa main sur celle de Judith, et d’attendre sa réaction pour penser à une autre action. Bien sur tout cela était très clair… dans sa tête tout du moins. Car dans son corps c’était tout un autre combat. Sa main, indécise, faisait des vas et viens, tranchait l’air, s’approchait à quelques centimètres de la main de la jeune Serpentard puis la fuyait avec précipitation. Il arrêta ce manège incessant et embarrassant, complètement déstabilisé. Il se sentait comme un des nombreux dragueurs débutants qu’il avait pu observer dans les séries moldus. Ces dragueurs un peu niais, affolé à l’idée de s’approcher de l’être désiré. Lui qui s’était juré de ne jamais se trouver dans cet état, et bien c’était raté ! Il se sentait mal, humilié, défait dans son honneur. Lui, le bourreau des cœurs, n’arrivait même plus à approcher une jeune fille.
Adam rabattit sa main sur ses genoux ramenés vers lui. Il fallait se clamer et vite. Trouver une solution. De toute façon c’était un Serpendar ! Il allait trouver forcement. Les Serpentards sont n’ont jamais peur de rien, pourquoi lui aurait-il peur de cela. L’esprit plus clair il redémarra son manège mais cette fois ci sans s’arrêter. Il posa délicatement la main sur celle de Judith et glissa son regard dans le sien. La réaction serait immédiate, il fallait attendre maintenant, voir si les prémices de ses sentiments étaient partagés…

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MessageSujet: Re: ...Ennui au bord du lac...   ...Ennui au bord du lac... Play211Mar 9 Sep - 7:04

Peu à peu, un par un puis, groupe par groupe, le parc de Poudlard se vida, les étudiants pénétraient dans le hall, s’enfuyant dans leurs salles communes pour se réchauffer près du feu…On voyait distinctement des couple, se tenant par la main, riant sous la pluie, tentant d’échapper aux averses mais également, des individus qui semblaient marcher la tête bien basse, seuls, les mains dans les poches, la tête basse, marchant comme s’ils avançaient vers un pilori imaginaire… Les deux Serpentards, assis sous le grand arbre pouvait aisément voir cela et bien d’autres choses encore… Le soleil qui régnait comme seul roi et maître dans le ciel, quelques minutes auparavant avait été masqué par des nuages que seul le Pays de Shakespeare peut vous offrir… Il ne manquait plus que le brouillard omniprésent et le décor serait parfaitement identiques aux clichés des cartes postales… Le vent avait tourné, emportant de fortes et brusques rafales provenant du nord, des pays enneigés où Judith allait fréquemment skier durant les grandes vacances… L’air s’était considérablement rafraîchit et le vent s’était décuplé devenant de plus en plus fort, comme si l’ascension de sa puissance était sans fin…

Pourtant, Judith aurait put juré qu’il annonçait beau pour la journée… Ils devaient s’être trompés comme d’habitude, décidément on ne peut vraiment plus se fier à personne… Plus le temps passe et plus les personnes à qui vous pouvez accorder une simple parcelle de votre confiance semble s’éloigner, disparaitre peu à peu, chacun vous trahissant ou vous mentant inévitablement un jour ou l’autre… Autour des deux Serpentards, le parc s’était donc vidé, les quelques derniers braves pénétrant par les grandes portes avant que la tempête en se déchaîne… Ainsi, nos deux jeunes protagonistes étaient maintenant seuls dans l’immensité chaotique du parc… Le moindre brin d’herbe était prosterné au sol face au vent et même les plus grands arbres semblaient vouloirs se rompre sous le courroux du vent…

La brise, qui, quelques minutes auparavant était d’une exquise délicatesse hantée par des parfums fin et délicats dignes des plus grandes parfumeries de ce bas monde, avait laissé sa place à des bourrasques endiablés qui semblaient vouloir vous soulever de terre…

Judith passa, en vain, une main dans ses cheveux qui se dressait légèrement dans le vent, valsant une valse incongrue et inconnu des mortels, bercés par le vent, ensorcelés… Elle ria légèrement devant la situation… Finalement, elle parvint à ramener ses cheveux vers le bas, ses derniers s’enroulant autour de ces épaules cachés par sa cape et ce cou fin comme une mortelle étreinte… à cause du vent qui lui sifflait dans les oreilles, elle ne compris pas ce que tentait de lui dire Adam… Elle rabattit, du revers de la main quelques mèches qui se tentaient rebelles brisant tout espoirs pour ces dernières de se redresser au grand bonheur de la jeune femme… Néanmoins, après quelques secondes, la chevelure de Judith reprit ses élucubrations forçant l’abandon de la jeune Serpentarde dans ce combat perdu d’avance face à ces bourrasques qui venaient en renfort sans cesse… Elle ramena ses genoux contre elle, l’espace d’un instant, comme si cette simple position l‘empêcherait de ressentir les frissons créés par ce vent sauvage et tumultueux qui alimentait le lac en milliers de vagues incontrôlées et incontrôlables…

Puis, presque en même temps qu’Adam, la jeune femme reçut une goutte d’eau sur le front, l’arrachant de sa torpeur inspirée du décor l’entourant… Naïvement, comme une simple fillette, oubliant, l’espace d’un instant, qu’Adam était à ses côtés, qu’elle n’était pas seule, elle se laissa guider par la simplicité et l’innocence du moment, levant simplement la main devant elle, à plat vérifiant qu’elle n’avait rien imaginé… Un seconde et rapidement une troisième et une quatrième goutte vinrent sur sa main qu’elle ne bougea pas, le regard perdu sur cette simple main devant elle… La cinquième ne venant pas, elle sourit, simplement, comme si la pluie aurait put laver ce qui était en elle, et le vent tout chasser petit à petit, avec douceur ne lissant en elle que sérénité… L’air c’était empli de cette odeur fraîche précédant habituellement les orages… Elle leva la tête pour constater que les gouttes s’arrêtaient à quelque centimètre de la tête d’Adam qui était légèrement plus grand qu’elle…

Rapidement, la pluie s’attaqua au lac, créant un vacarme qui, aux oreilles de Judith semblait pourtant être une douce mélodie… Même écho, la nymphe irrésistible et enchanteresse n’aurait sans doute put rendre la musique de la pluie sur le lac plus mélodieuse aux oreille de Judith… elle ferma les yeux l’espace d’un instant, inconsciente du combat intérieur que se livrait Adam, aveugle aux tentatives du jeune homme pour prendre doucement sa main, muette car profitant de l’instant présent, seule son ouïe, habile spectatrice restait là, toujours à son poste, enchantée par le simple bruit de la pluie… C’était plus fort qu’elle, depuis toujours la pluie l’avait bercé durant les nuit où elle n’vait pas put dormir, enfant, la pluie était symbole de mort, de tristesse mais également de renouveau, de vie…

Elle réouvrit les yeux, en silence, l’espace d’un instant, regardant les gouttelettes arrêter leurs course effrénées quelques centimètre au-dessus d,elle.. Ce n’était pas qu’elle ne connaissait pas ce sort mais le simple fait qu’Adam l’eu posé en disait long… Il ne désirait pas qu’ils partent, qu’elle parte, qu’ils se perdent de vue une fois dans le château… Maintenant, le parc était vide, laissant seuls les deux jeunes gens.. Judith aurait tout donné pour qu’une seule autre personne soit resté à l’extérieur mais non ,ils étaient bels et bien seuls…

Pourquoi avait-elle aussi peur d’être seule avec Adam? La réponse était bien simple : la vulnérabilité… Elle se sentait vulnérable, fragile aux côtés d’Adam, une sensation qu’elle avait toujours détesté, fui mais qui semblait, pour cette fois ce faire un malin plaisir à jouer avec elle consciencieusement come pour la punir de toutes ces fois où elle était parvenue à clamer sa force et son audace haut et fort, se montrant comme quelque chose qu’elle était sans pour autant démontrer le côté plus doux e tendre qui vivait également en elle… Cette « chose » qu’elle avait toujours fuit, détesté, méprisé…Être vulnérable, faible? Jamais ses parents ne l’avaient élevés ainsi et jamais il n’en serait ainsi… Elle en était là dans ses pensées lorsque quelque chose la fit sursauter…

Adam, avait changé de position à ses côtés et, bien malgré la jeune fille, il avait posé sa main sur la sienne… Elle n’avait pas vu la main mais n’avait pas besoin de la voir pour savoir… Elle sentait aisément cette douce chaleur sortir e la main d’Adam, se prolongeant jusque sur le dos de la sienne… Elle continua de regarder le paysage quelques secondes sentant le regard du jeune homme sur elle… Ce n’était pas qu’elle ne l’aimait pas, non, loin de là mais encore et toujours c’était a cause de cette vulnérabilité qu’elle ressentait à ses côtés qu’elle n’avait toujours pas osé relever le regard…

Doucement, elle se mit à rire, puis, instant fatidique, elle se retourna vers Adam en douceur… Elle croisa ses doigts avec les siens tendrement et se pencha vers lui, hésitante, puis rapidement sûre d’elle… Leurs lèvres se rencontrèrent doucement en un baiser doux et frais comme une pluie de printemps, délicat et romantique…

Elle sentait la chaleur de la main d’Adam par-dessus la sienne et se retourna vers lui… elle ne l’avait pas embrassé… Non, cela n’était que des images de son subconscient… Elle vit dans son regard quelque chose qui la fit chavirer et aussitôt, des larmes vinrent couler sur ses joues lisses…. Elle baissa la tête, les larmes suivant le mouvement coulant jusqu’au sol… Elle retira sa main hantée par les remords…

-Désolée…

Elle se leva et partit à courir, franchissant la distance jusqu’aux grandes portes sans se retourner de peur d’avoir le cœur plus brisé… Car elle n’avait pas posé ce geste de gaieté de cœur, non, loin de là… Pour la première fois depuis longtemps, voire une éternité, les larmes roulaient librement sur ses joues, sa gorge secouées de dizaines de sanglots…

(ça ça fait plus mal qu’une gifle!.... suite dans la salle commune Razz)
[center]
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