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 Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}

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MessageSujet: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Mer 9 Déc - 0:19

C'était enfin les vacances. Il avait attendu ce moment à peu près durant toutes les dernières semaines. Il avait réellement besoin de se ressourcer, chez lui. Prendre des repas à table, avec ses parents. Les entendre parler mystérieusement de Vous-Savez-Qui. Prendre des leçons, écouter son père lui faire de long discours sur le fait qu'il devait être le meilleur afin de lui succéder à merveille. Il avait besoin de voir sa mère lui affirmer qu'il était le meilleur, le plus beau d'ores et déjà et qu'il n'avait sûrement pas besoin de le prouver à qui que ce soit, puisque c'était déjà le cas. Il voulait retrouver cette bibliothèque, sans le moindre bruit, le moindre soupir, aucune autre tête que celle des meilleurs sorciers d'antan! Il avait besoin de retrouver sa chambre, spacieuse, avec aucun voisin de lit pour venir lui pourrir l'existence. Et par-dessus tout, il voulait retrouver sa solitude. Le fait de savoir qu'il ne croiserait personne de désagréable. Aucune surprise, tout était prévu. Absolument tout. Ses parents étaient des personnes très occupées, alors, en général, ils laissaient tranquille, faire ce qu'il avait à faire. Sinon, lorsqu'ils avaient un peu de temps, ils lui enseignaient ce qu'ils pouvaient. Du reste, c'était les elfes de maison qui s'en occupaient, et eux aussi, il ne les entendait pas. Il valait mieux pour eux d'ailleurs.

Mais voilà, ce soir, ils allaient à un diner dansant important. Lui, au fond, s'en moquait totalement mais il savait qu'il devait faire bonne impression. Si cela n'avait tenu qu'à lui, il ne serait certainement pas venu. Mais c'était une famille importante. Ce qu'il n'appréciait pas, c'était de savoir que l'homme chez qui ils allaient était un ancien Gryffondor et sa femme une Serpentard. Il se demandait bien comment cela était possible. Mais comme ses parents, à part une petite mine de dégoût n'avaient fait aucun commentaire, il imaginait oh combien ses gens devaient être importants. Sa mère avait évidemment trouvait bon de préciser à Kyllian qu'il y aurait des tonnes de filles célibataires. Bien qu'il s'en moquait totalement. La pauvre femme ne comprenait pas pourquoi, alors qu'il était en dernière année, il n'assistait jamais au bal, et n'avait toujours pas de petite amie. Lui, avait une petite idée, mais il ne la partagerait sûrement pas avec sa mère. D'ailleurs, il avait eu des aventures, c'était toujours cela de gagner.

Arrivé à la réception. Kyllian appréciait secrètement la décoration. Bon évidemment, guirlandes et sapins, cela sentait Noël à plein nez. D'ailleurs, cette fête approchait beaucoup trop vite à son goût. Il n'en était pas spécialement fan, mais plus vite Noël arriverait, et plus vite il rentrerait à Poudlard, et il devait avouer qu'il n'en avait pas réellement envie vu les derniers évènements. Mais sans avoir le temps d'apprécier plus longtemps que cela les grandes tables rouges du repas, le buffet et autre. Il était tiré vers les hôtes de cette humble demeure. Comme toujours, il obéissait au doigt et à l'oeil, faisant bonne impression, comme on le lui avait demandé. Il sortait le grand jeu. En plus, vêtu tout de blanc, un costume cravate qui lui allait à merveille, les cheveux bien coiffé, il esquissait même un sourire en faisant une petite révérence devant la femme Serpentard. Il ne fallait pas trop lui en demander quand même. Il ne se baisserait pas devant un Gryffy.

La femme Serpentard, charmée, demandait à ce que Kyllian l'accompagne près du buffet pour qu'ils discutent un peu. Avec l'autorisation de ses parents, il la suivait. C'était toujours plus intéressant que de se fondre dans la masse après tout. Il prenait donc le nombre de renseignements dont il avait besoin. Bizarrement, à un moment, il avait eu envie de lui demander comment avait-elle pu tomber amoureuse d'un Gryffondor voire même... de se marier avec lui. Mais tout simplement trop entêté, il n'avait pas posé la question. Il s'était ensuite retourné vers la table des jeunes qu'elle lui avait montré. Il ne mangerait pas avec les grandes personnes et il serait tout simplement placé par tranche d'âge! A la bonheur, autant retourner directement à Poudlard. Les regards envieux que les filles de la table lui jetaient ne présageait rien de bon qui plus est. Sa mère se ferait un plaisir de le caser avec l'une d'entre elles. Il détournait les yeux, remerciant galamment son hôte de l'avoir amené ici. Et alors qu'il allait s'asseoir, elle l'arrêtait. Comme si elle venait de voir une chose extraordinaire, et elle le tirait par le bras comme pour lui montrer l'objet de sa joie. Et là, encore une fois, il n'en revint pas. En arrivant, elle retournait Lyne afin qu'elle les voit de face, puisqu'elle était tout simplement occupée, ne les voyait pas. Elle semblait aussi enchantée que lui. Il fallait vraiment que ses ancêtres lui en veuillent. Il ne comprenait vraiment pas! Pas ici! Bon sang! Pas à Londres!

- Vous vous connaissez sûrement non? Vous êtes tous les deux à Poudlard! Je vous laisse discuter un peu alors. J'ai des choses à faire. Vous êtes grand, je ne fais pas les présentations au cas ou.

Avec un clin d'oeil, elle s'en allait... Etait-elle obligée en plus de jouer les entremetteuses? Elle descendait très vite dans l'estime de Kyllian. Ce n'était pas parce qu'elle était tombée raide dingue d'un Gryffy que tout le monde était aussi bête qu'elle. Néanmoins, il ne pouvait nier que Lyne était vraiment magnifique ce soir. Elle battait de loin toutes les filles ici présente. Il fronçait les sourcils, serrant les dents, avant de lâcher doucement, cachant sa colère. Il jetait un coup d'oeil vers ses parents qui regardaient par ici. Fallait-il vraiment qu'il endure cela un soir de vacances?

- Je n'ai rien à te dire!
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Mer 9 Déc - 1:40

  • Les vacances étaient le moment que Lyne attendait le plus. D’une parce que cela lui permettait de voir sa famille durant de longue semaine, et de deux, car elle pouvait s’isoler avec elle-même. Cela lui permettait de reffléchir, et de penser également. Malheureusement pour la demoiselle, il est effectivement rare, que ses parents soient constamment là, près d’elle. Terriblement occupée, les Wellers avaient pour habitude d’organiser tout un tas de diner, de réceptions, accueillant ainsi les plus grandes familles de sorciers. Bien entendu, cela lui permettait de créer des liens avec des gens, et elle se montrait d’une douceur et d’un calme à couper le souffle. C’était un quotidien plutôt actif, où tout elle ne s’ennuyait presque jamais, même si se rendre à ce genre de réception, ne l’enchantait pas toujours. Sa famille, était une chose très importante pour elle, car cela représentait l’un des piliers fondamentaux de sa vie. D’ailleurs, ce qui lui plaisait par-dessus tout, c’était le genre de discussion qu’il pouvait y avoir à table, ou lorsqu’ils étaient réunis. Sa mère lui disait souvent, qu’elle ne l’obligerait jamais à choisir son destin, car il fallait l’avouer, que ses parents étaient une exception en matière de maison. Sa mère, était une Serpentard, fière et intelligente, conservant d’ailleurs depuis des années son côté euphorique, contrairement à son père, qui lui était d’une prétention monstrueuse, mais d’une sympathie & d’un courage tout à fait intriguant. Voilà donc, en effet de quoi résultait cette insouciante Lyne. De plus, elle s’était toujours merveilleusement bien entendu avec ses parents, même malgré tout elle était plus proche de sa mère.

    Ce jour là, Lyne avait été prévenue la vielle, qu’un repas dansant daté depuis un bon bout de temps, allait se dérouler dans leur demeure, mélangeant ainsi, tout un tas de grande famille de sorcier. A vrai dire, elle n’avait aucune envie d’assister à ce genre de diner, bien que les discussions diverses qui l’entouraient, suscitait sa curiosité. Cependant, elle savait à quel point, ses parents comptaient sur elle, et sa présence. Elle n’avait donc pas d’autres choix, que de monter dans sa chambre, et de se préparer, avec bien entendu des personnes employés pour l’aider dans sa tâche. Même si elle n’était pas du genre à passer plus de trois heure pour se préparer, ni à vouloir intriguer les regards, il fallait avouer que ce soir là, sa tenue la mettait vraiment en valeur. Elle portait une magnifique robe noire, qui s’arrêtait au niveau des genoux. Ses cheveux bruns, formaient de magnifiques boucles qui retombaient gracieusement sur ses épaules. Ses yeux étaient maquillée de façon précise, ce qui allongeait son regard sombre. Après s’être préparée, elle descendait les escaliers, afin de rejoindre ses parents, qui s’occupaient des derniers préparatifs.

    La décoration était assez classe, sans pour autant en faire trop. Elle illuminait les meubles somptueux de cette grande maison, et permettait ainsi de donner une ambiance chaleureuse aux tables, disposées par tranche d’âge. C’était le genre de soirée, où sa mère jouait sans cesse l’entremetteuse, ce qui avait pour but de l’agacer terriblement. Malgré ce qu’on pouvait le croire, de nombreux prétendants avaient pour habitude de regarder Lyne de façon désespérante, jusqu’à ce qu’elle daigne faire attention à eux. Alors que les premiers invitaient entrait un à un, et surtout par famille, elle saluait avec un sourire charmant les premiers invités. Au bout d’une dizaine de minute, on retrouvait la jeune femme assise à une table, celle concernant sa tranche d’âge d’ailleurs. Ce qu’elle faisait ? Elle écoutait un ancien Poufsouffle, âgée d’au moins quatre ans de plus qu’elle, lui raconter comment il s’est fait une place dans la société des sorciers, ainsi que ses expériences également. Elle l’écoutait avec peu d’enthousiasme, et hochait simplement la tête, en faisant de mince sourire. Parfois même, ne voulant pas s’attirer des ennuis, et surtout parce qu’on lui avait dit d’oublier son impulsivité durant ses repas, d’écouter ses interlocuteurs, avec plus ou moins d’intérêt. Au bout d’un moment, une main se posa sur son épaule, l’obligeant ainsi à se retourner… Elle lança un petit sourire à l’ancien Poufsouffle, et murmura un « Excuse-moi, je reviens. » Après cela, elle se leva par réflexe, puis elle se retourna, et vit sa mère, qui arborait un magnifique sourire, et qui semblait, toute joyeuse. Oh non, juste en levant les yeux, elle reconnut également une silhouette qu’elle connaissait tellement bien. Au début, elle cru rêvée, que c’était un simple tour de son imagination. Mais en réalité, elle avait bien vu. Juste en face d’elle, se tenait Kyllian, qui d’ailleurs était vraiment très élégant ce soir.

    Malheureusement, son visage si illuminé par cette soirée, fut soudainement assombris lorsque ses yeux, rencontrèrent ceux du jeune Serpentard. La dernière fois qu’il c’était quittés, Lyne était en très, mais alors très mauvaise posture, et la fois d’avant aussi également. Il suffisait simplement de son visage, pour que toute ses images passées lui revinrent en tête. Doucement, elle se laissa submergée par la vois de sa mère, qui ce soir là avait voulu jouée le rôle d’entremetteuse.

    - Vous vous connaissez sûrement non? Vous êtes tous les deux à Poudlard! Je vous laisse discuter un peu alors. J'ai des choses à faire. Vous êtes grand, je ne fais pas les présentations au cas ou.


    La jeune femme regarda ensuite sa mère, d’un regard complètement outrée. Mais, Bon Sang, pourquoi fallait-il que ça soit toujours lui ? Lui, lui, et encore lui ! C’était insupportable, d’une de sentir de raviver ce sentiment étrange mélangée à de la haine. Une profonde, et douloureuse haine, qui donnait à son regard une pointe de dégoût. Avec un grand sourire, et un petit clin d’œil,la femme s’en alla, sans rien rajouter de plus. Et voilà, qu’elle se retrouvait fasse à Kyllian, encore une fois. Contrairement aux autres fois, Lyne refusait catégoriquement de lui adresser la parole. Car il était évident, qu’une nouvelle dispute, où qu’une simple conversation pourrait véritablement la faire partir en feu, en peu de temps. Jusque là, elle ne s’était pas réellement énervée. Elle contrait juste les reproches et les remarques qu’on lui faisait, et elle s’obstinait à croire, qu’elle avait raison. Au bout d’un moment, alors, que quelques regards se posèrent sur eux, Lyne se pouvait pourtant s’empêcher de le regarder ainsi.

    - Je n'ai rien à te dire!

    Après qu’il eut dit ces quelques mots, sans un sourire, sans qu’un moindre sentiment ne parcourait ses phrases, elle répondit d’une voix tranchante ;

    « -Ca tombe bien, vu que je ne t’aurais pas écouté. »
    Heureusement que les vacances étaient supposés être reposantes..
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Mer 9 Déc - 2:08

Il ne savait vraiment pas quelle malédiction les gagnait. Il ne comprendrait sûrement jamais, ou alors ne voulait pas comprendre pourquoi est-ce qu'ils se retrouvaient toujours face à face, alors que de toute évidence, autant l'un comme l'autre n'avaient envie de se retrouver en face. Il retournait alors son attention vers ses parents qui discutaient toujours avec leurs hôtes... Non, décidément, il ne comprenait rien. Trois Serpentard qui discutaient avec un Gryffondor à coeur joie... Une Serpentard qui le jetait littéralement dans les bras d'une Gryffondor. Les vieux commençaient réellement à avoir de sérieux problèmes, du côté de la réflexion. Les années avaient fini par sérieusement les abimer de toute évidence. Il n'avait déjà, à l'origine, eu aucune envie de venir, m!ais alors, maintenant. Ce mal-être se confirmait. Beaucoup trop d'ailleurs. Il ne faisait que repenser à la gifle qu'il lui avait mit la dernière fois qu'ils s'étaient vu, au fait qu'il l'avait lâché dans la forêt seule. Il ne l'avait plus du tout vu ensuite, et au vu de ce qui s'était passé, il s'imaginait mal se mettre à sa recherche dans le château... Alors oui, inconsciemment, il était content de voir qu'elle allait bien et qu'elle, contrairement au cerveau de ses hôtes et de ses parents, n'était pas abimée. Néanmoins, cela ne lui donnait pas plus l'envie d'être ici. Maintenant qu'il savait qu'elle allait bien, cela suffisait largement, et il n'avait aucune envie d'en savoir plus, ni sur elle, ni sur la raison de sa présence ici, ni même sur sa possible famille. Il voulait juste partir d'ici le plus rapidement possible!

Il voyait très bien que la plupart des personnes, garçons comme filles non accompagnés, les regardaient comme s'il avait la chance du siècle et vice-versa pour elle. Mais s'ils savaient seulement... Alors qu'il essayait de lui parler, de manière à ce que cela paraisse sympathique aux yeux de la femme Serpy, il comprit très vite que ce serait impossible de rester là.

« -Ca tombe bien, vu que je ne t’aurais pas écouté. »

Il se connaissait, cette réaction, cette indifférence, l'énervaient. Alors s'il restait, il ne ferait que s'en prendre à elle. Mais cette fois, ouvertement, devant tout le public, ses parents en prime. C'était bien impossible de la secouer pour qu'elle pense à réfléchir avec autre chose que son ego! C'était pour cela qu'il préférait prendre ses distances. Sans en demander d'avantage. Il hochait la tête, signe qu'il avait comprit et était d'accord et il se rendait immédiatement avec ses parents, qui discutaient toujours avec leurs hôtes. A son arrivée, les deux mères, même s'il n'était pas supposé savoir que la Serpentard était la mère de Lyne, le regardaient longuement, interrogatrice. Sa mère se permit alors de lui demander.

- Tu n'as pas discuté avec Lyne?

Il ouvrait grand les yeux, comme si ce nom sonnait faux dans la bouche de sa mère. Lui-même avait du mal à l'appeler ainsi, alors entendre sa mère le faire. Cela lui confirmait en plus qu'ils avaient parlé d'eux. Mais pourquoi diable? D'où la connaissaient-ils? Pendant un moment, il crut s'étouffer... Lorsqu'il pensait à l'éventualité qu'il se trouvait dans la maison des Weller, il se sentait immédiatement mal, très mal. Comme si sa cravate avait un défaut de fabrication et qu'elle le serrait tout à coup beaucoup trop fort. Non, ce n'était pas possible! Elle avait agit avec Lyne tout à l'heure, comme si c'était une amie... Aucune mère n'agissait ainsi avec son enfant, à part la sienne... Evidemment. Et alors qu'il essayait d'arrêter de s'étouffer, la mère de Lyne, rajoutait dans un éclat de rire.

- On va leur faire ouvrir le bal! Ils vont tellement bien ensemble!

Mais là, c'en était trop! Beaucoup trop! Qui ça "ils"? Un regard meurtrier se dirigeait alors vers sa mère qui approuvait avec un sourire. Cherchant de l'aide dans le regard de son père, il fut déçu de voir qu'il était en grande conversation avec le Gryffondor. Ca y était, toute sa vie s'écroulait devant lui. Toute! Il allait faire une crise cardiaque! Il fallait absolument qu'il fasse une crise cardiaque. Sinon, il ne sortirait sûrement pas de cette soirée indemne. Mais le pire restait à venir, lorsqu'il entendait son nom résonnait dans toute la salle, accompagné de celui de Lyne.

- Je vous remercie à tous d'être venu! Et pour notre plaisir ce soir, ma fille Lyne et son ami, Kyllian vont nous ouvrir le bal!

"Ma fille, son ami... Ma fille, son ami..." Cela résonnait dans sa tête comme un cauchemar. Parce que cela ne pouvait être que ça. Un cauchemar, une mascarade, son esprit qui lui jouait des tours, très mauvais tour, non ça n'était pas possible. Il avait chaud, tout à coup très chaud. Il avait beau être un Serpentard, tout cela, c'était beaucoup trop d'informations en quelque minutes... Beaucoup trop! Et le pire allait être pendant la danse, danse qu'il ne ferait pas s'il mourrait. Tenir Lyne dans ses bras, durant un slow, même un seul allait être un véritable supplice, à tel point qu'il avait l'impression de cesser de respirer dès maintenant. Mais sa mère était là pour l'aider, évidemment. Tellement bien qu'elle le poussait dans les bras de Lyne, pensant sûrement qu'il était trop timide pour y aller lui même. Et alors que par automatisme, après une très longue hésitation, ses mains se posaient sur sa taille, toujours muet comme une carpe, bouche bée. Il croisait pour son plus grand malheur le regard de Lyne qui le voyait dans une mauvaise posture pour une fois.
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Mer 9 Déc - 16:51

  • Ce jour là, cette soirée n’aurait pas dû se dérouler ainsi. Car oui, comme à son habitude, elle aurait discuté avec diverse personnes, et puis en aurait écouté tout un tas d’autres, sans se prendre la tête. Mais lui, rien que le fait de savoir sa présence la plongeait dans une douce torture. Elle ne savait pas tellement ce qui ce qu’elle ressentait à ce moment là. Le soulagement de le revoir ? Où alors le retour de cette haine qu’elle éprouve pour lui ? Tout était terriblement flou, et confus, ce qui avait le dont de la mettre hors d’elle. Elle se souvenait parfaitement de ce qui s’était passé la dernière fois dans la forêt interdite, et c’était d’ailleurs pour cela qu’elle refusait catégoriquement de lui parler. De toute manière, elle ne l’avait pas non plus revue, ce qui était montrait à quel point, ces deux êtres étaient terriblement têtue, et obstiné. Chacune de leur dispute, devenait de plus en plus violente, que ça soit avec les mots, les actions, voire même les gestes. Il était évident, que si elle aurait sû, que Kyllian se retrouvait ici, elle aurait tout fait pour ne pas y assister, quitte à mentir à ses parents, où à trouver une excuse totalement banale. Ses yeux croisèrent les siens durant un long moment, sans qu’elle n’eut le courage de dire quoi que ça soit d’autre. C’était de toute façon, complètement inutile ! Car à ce moment-là, elle aurait été capable de lui dire toute la haine du monde. Mais, en voyait le visage de sa mère plus loin, ainsi que toute ces familles qui discutaient en riant, il lui était impossible de dire quoi que se soit d’autre, sans que l’attention ne se porte sur elle. Oui, cette fois-ci, elle avait réffléchit avant de continuer ses phrases agressives. Elle se rendait compte à quel point, son ton avait été glacial quelques minutes plus tôt, espérant autant pour lui, que pour elle, que cet évènement passe inaperçue. Car si la scène prenait une tournure de conflit, devant tout ses gens, elle ne préférait même pas imaginer la suite. Pourtant, elle en était capable, et elle savait desèspérement que lui aussi. Au bout d’un moment, alors qu’ils cessèrent tout deux de parler, ce qui était mieux ainsi, elle se retira afin de jeter un coup d’œil à l’entrée. De nouvelles personnes venait de faire leur apparition, et elle tenait, surtout pour s’échapper de lui, et de cette espace qui devenait insupportable. Elle n’arriverait jamais à tenir toute une soirée ainsi. Le pire dans tout cela, c’est que ce n’était même pas une question d’égo, c’était juste qu’une sorte de tension régnait entre Lyne & Kyllian, une tension qui devenait habituel à force. Alors qu’elle regagnait désormais les tables, avec un sourire léger, afin de ne pas non plus susciter des questions sur sa mine pâle. Elle s’assit de nouveau, à la place où elle était il y a quelques minutes auparavant. Elle ne regardait même pas ce que faisait Kyllian, elle ne devait pas d’ailleurs. Faire abstraction était la seule solution, pour elle, comme lui. Mais malheureusement, leur famille avait l’air de bien s’entendre, du moins en apparence, car elle n’écoutait pas non plus leur sujet de conversation.

    - On va leur faire ouvrir le bal! Ils vont tellement bien ensemble!

    Bien qu’elle ne soit pas à côté de sa mère, sa table la suivait de quelques mètres, ce qui lui permettait aussi d’entendre quelques mots. Hors, cette phrase l’interpella, comme si, en effet elle eût imaginer que l’on pas d’elle. La réaction fut terriblement rapide ! Elle leva subitement la tête, son regard sombre s’étendant inconsciemment de l’endroit d’où venait ce bruit. Son cœur se mit soudainement à battre douloureusement, comme si il lui était impossible d’y croire. « Ils » que voulait-elle dire par cela ? Peut-être qu’elle n’était nullement concerné ? Mais malheureusement pour elle, cette même voix, qui était d’ailleurs celle de sa mère, porta son attention, car elle s’adressait à tout le monde.

    - Je vous remercie à tous d'être venu! Et pour notre plaisir ce soir, ma fille Lyne et son ami, Kyllian vont nous ouvrir le bal!

    Alors qu’elle était en train de boire un verre d’eau, elle faillit, sur le coup s’étouffer. Regardant d’un œil surpris sa mère, elle ne pu s’empêcher de lui lancer l’un de ses fameux regards désapprobateurs. Ouvrir le bal ? Avec LUI ? Non, hors de question, pas possible, nada, niente ! La jeune femme cogitait intérieurement, ce sentiment étrange créait une sorte d’agonie silencieuse. C’était absurde, pourquoi fallait-il que cela tombe sur elle ? Pourquoi lui ? Pourquoi ce soir ! Ce fut un véritable coup de massue, surtout que ces mots venaient de sa propre mère. Elle était bien évidemment outrée, qu’elle se permette ainsi ce genre de choses. Si vous saviez, à ce moment là, tout les efforts qu’elle faisait pour contenir sa colère, mais également cette peur, qui était de se retrouver à une distance inconcevable de lui. Cependant, il fallait qu’elle se calme, pour elle, pour lui, et surtout pour éviter que tout le monde assiste à l’une de leur terrible dispute. Elle espérait tout au fond d’elle, qu’il s’agissait d’une blague, d’un rêve, mais malheureusement, tout était bien réels. Ses yeux se baissèrent un instant. Elle aurait préférée mourir plutôt que de ressentir ça, plutôt que de danser avec lui. Elle était incapable de prononcer le moindre mot, tant cette phrase apparue comme une surprise, une horrible surprise même ! Cela faisait quelques minutes, qu’elle s’était relevée, tout en se forçant à sourire, en se forçant à garder ce déchainement d’émotion à l’intérieur d’elle. De quoi avait-elle peur exactement ? De fait de voir son visage, et de se rappeler des mots qu’il lui avait autrefois dis, où de cette distance, qui désormais dépassait toute limite ? Elle n’en avait pas la moindre idée, mais refusait de s’étaler sur le sujet. Au bout d’un court moment, Kyllian la rejoignait. Au début, elle évitait son regard, car elle sentait cette haine parcourir ses yeux. Puis finalement, elle sentait les mains du jeune homme se poser sur sa taille, et elle fit de même, en poser ses bras sur ses épaules, difficilement d’ailleurs. Puis ses yeux rencontrèrent les siens, elle voyait bien, que dans cette situation il semblait le prendre bien plus mal qu’elle, pourtant, elle ne disait pas le moindre mot, ses yeux durs se posaient dans les siens, comme si, elle avait à faire à un parfait inconnu. Cependant, ce n’était pas du tout un inconnu, et ce n’était pas n’importe qui. Elle avait beau se mettre l’idée dans la tête, d’imaginer que cela était quelqu’un d’autre, mais elle n’y arrivait pas. De plus, ils étaient tellement distant l’un envers l’autre, que de sentir ses mains autour de sa taille devenait difficile, c’était comme si, une crainte et une méfiance tout à fait inconsciente naissait en elle. Pourtant, elle se reprit, elle fit même un énorme effort pour le regarder à chaque instant, notamment, quand la musique commença. C’était le genre de musique assez douce, et lassante, mais qui pourtant, faisait rêver un bon nombre de personne. Ses grands iris observèrent le jeune homme, alors qu’elle ne pouvait pas prononcer le moindre mot. En réalité, il était vraiment difficile de danser avec quelqu’un qu’on s’efforçait malgré tout de détester. Mais jusque quand le silence persistera entre Lyne & Kyllian ?
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Mer 9 Déc - 18:32

Il regrettait de ne pas être tombé malade pour une fois. D'être une personne assez résistante et qui plus est obéissante. S'il avait eu plus de caractère devant ses parents, tout serait peut-être différent. Il n'en aurait rien eu à faire de partir d'ici sans même adresser un regard à qui que ce soit! Mais ce n'était pas son cas, malheureusement il avait grandit dans le respect des personnes respectables évidemment. Mais, il ne considérait pas que c'était le cas de la famille de Lyne et il trouvait cela réellement énervant qu'il soit obligé de faire semblant! D'ailleurs, il n'en n'avait aucune envie. Il y pensait très sérieusement. Partir d'ici, laisser Lyne sur la piste de danse, en plan, et prendre la porte, faisant bien comprendre à ses parents qu'il ne jouerait pas le rôle du cavalier pour une Gryffondor juste parce qu'ils en avaient envie. Mais il en était bien incapable! Toujours silencieux, bien incapable de dire quoi que ce soit de toute façon, il avait réellement l'impression que son coeur allait s'envoler dans sa poitrine. Il évitait du mieux possible son regard, mais du mieux possible, ce n'était vraiment pas le mieux. Parce que sans même le comprendre, ses yeux étaient attirés vers les siens, qui d'ailleurs étaient tournés vers lui.

Le coeur battant la chamade, c'était très bizarre comme tout à coup, toutes ses défenses et possibilités d'attaques semblaient avoir disparu. C'était comme si tout s'était envolé pour ne laisser place qu'à une grande gêne et un sentiment tout à fait étrange, l'envie de la serrer un peu plus contre lui. C'était tout simplement beaucoup trop perturbant pour le Serpentard qui pensait sincèrement à partir, essayant de mettre le peu de distance possible durant un slow. Et c'est alors que les autres venaient se joindre à eux, alors que tous les regards étaient posés sur eux, au milieu de la piste. Il ne pouvait décemment pas s'en aller, cela prouverait qu'il y avait un problème. Il n'aurait pas fui en temps normal. Fermant les yeux, en la rapprochant de lui pour ne plus avoir à voir son visage d'ange énervé. Il était tout de même toujours aussi perturbé. Pour la simple et bonne raison qu'il connaissait son parfum par coeur, on lui aurait crever les yeux qu'il aurait su que c'était elle.

Reprenant son courage de Serpentard alors qu'il était assez proche d'elle pour faire croire à un couple. Il pensait bien avoir trouvé la solution. Pourtant, il hésitait sincèrement à le faire. D'abord parce que 'inconsciemment il appréciait ce moment et ensuite, parce qu'il n'avait aucune envie de l'éloigner. Mais voilà, s'il se laissait aller durant ce moment, il n'aurait tout simplement plus le courage de la voir à Poudlard. C'était tout simplement impossible. Un petit sourire sur les lèvres, il glissait sa main le long du bras de Lyne pour remonter au creux de son cou. Il se reculait un peu, avant de lui dire doucement, sincèrement.

- Tu es vraiment magnifique ce soir. Je comprends que tout le monde m'envie. Et ton maquillage donne tout simplement envie d'y goûter... Tu sais vraiment y faire durant les soirées, j'aurais du voir ça avant.


Il se rapprochait d'elle, posant un léger baiser sur sa tempe, assez pour l'effrayer, puisque en ce sens, ils n'avaient jamais eu ce genre d'échange. Ils s'étaient déjà disputés plusieurs fois, entrés dedans, mais jamais ils n'avaient eu de doux échanges. Cela perturbait d'autant plus Kyllian qui appréciait ces contacts mais qui ne pensait pas un mot de ce qu'il disait néanmoins. Il avait toujours su que Lyne avait du charme, soirée ou pas! Il devait juste expliquer ce revirement de situation. Caressant doucement son cou avec sa main, il ne faisait qu'une chose, la pousser à bout pour qu'elle le repousse. Lui, était beaucoup moins impulsif qu'elle, il le savait pertinemment.
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Mer 9 Déc - 22:06

  • Dans sa famille, Lyne était considérée, comme l’enfant tendre, mais dont le calme ne dure jamais réellement longtemps. Elle avait le dont de faire preuve d’impulsivité facilement, et avait beaucoup de mal à se contrôler, ce qui lui causait pas mal d’ennuie. De plus, lorsqu’une chose ne lui plaisait pas, elle avait tendance à ne pas lâcher l’affaire, & à s’obstiner jusqu’au bout. A chaque instant, elle ne cessait de se demander, qu’est ce qui pouvait l’empêcher de partir, et qu’est-ce qui la retenait tout simplement ? Car oui, elle aurait été capable de s’en aller, sans s’expliquer totalement, et en murmurant seulement « Je ne peux pas ». Mais, les mots ne lui venaient pas, c’était comme ci, ce moment devait obligatoirement rester dans sa mémoire, comme si, la force de faire demi tour était épuisée. Elle se retrouvait face à lui, avec cette difficulté à prononcer le moindre mot. En réalité, elle n’y pensait même pas, car malgré la situation elle posa ses yeux dans les siens avec cet éternel regard, qui avait énormément de mal à s’adoucir. Son cœur battait violemment contre sa poitrine, comme si chaque seconde dans cette situation fut beaucoup plus intense qu’un simple supplice. Même si la demoiselle eut de la difficulté à laisser ses yeux se poser dans les siens, lorsqu’elle y parvint, elle lisait dans ses yeux, ce même sentiment de gène. Qu’elle ressentait également en plus de toute la colère qu’elle éprouvait pour lui. A chaque minute, elle menait une dangereuse bataille, pour ne pas laisser sa haine lui gâcher sa soirée, et celle de toute les personnes présentes ici. Il occupait tout les regards, on pouvait même entendre des murmures à travers cette musique entraînante. Au bout d’un moment, supportant difficile d’être regardée ainsi, elle vit que d’autres personne vinrent à les rejoindre, et à se mettre à danser joyeusement. La piste était rempli de monde, ce qui la rassurait d’un côté, car désormais, chacun allait porter son attention, autre part que sur Kyllian & Lyne, les déclencheurs du bal.

    Il arrivait à la jeune femme, d’esquiver son regard, à de nombreuses reprises d’ailleurs. A ce moment là, elle n’avait toujours pas trouvée le courage de lui dire quoi que se soit. De plus, elle ne pouvait pas partir ainsi, le bal venait tout juste de commencer, et sa mère trouverait cela suspect. Alors, elle releva délicatement la tête, afin de pouvoir poser les yeux dans les siens, choses qu’elle n’avait pas fait depuis au moins cinq bonne minute. Il était terriblement difficile de comprendre ce que ressentait la jeune femme, même si elle s’efforçait de converser cette indifférence écrasante, celle fois-ci, elle n’y parvenait pas. Ses yeux semblaient être découvert de cette muraille, qui empêchait de lire le plus profond de son âme. Elle était encore plus vulnérable face à tout ce qu’il pouvait lui dire, face à ces reproches notamment. Au bout de quelques secondes, le jeune vint à poser sa main sur le bras de la jeune femme, finissant son chemin dans le creux de son cou. Elle se contentait de le regarder, sans dire le moindre mot, alors que la voix du jeune homme perçait ce silence insoutenable.

    - Tu es vraiment magnifique ce soir. Je comprends que tout le monde m'envie. Et ton maquillage donne tout simplement envie d'y goûter... Tu sais vraiment y faire durant les soirées, j'aurais du voir ça avant.

    Oui, le silence lui devenait insoutenable, car elle ne savait pas ce qu’il se passait, à quoi pensait-il exactement ? Etait-il en colère contre-elle ? Mais d’un coup, ses mots furent un véritable choc. D’une elle ne s’attendait pas le moindre du monde à ses mots, ce qui la déstabilisa lui donnant un air encore plus fragile, cependant, son regard s’adoucissait, faisant comprendre qu’elle le remerciait. Le pire dans cela, c’était qu’elle ressentait tellement de choses. Il fallait avouer, qu’elle se méfiait de lui, qu’elle craignait profondément que ses mots ne soit que le résultat d’un second rabaissement, même si sa voix, n’avait jamais été aussi sincère, et douce que ce soir-là. Cette situation était complètement l’inverse de celle du début de la soirée ! Ces gestes se voulaient doux, ses mots ne montraient aucune agressivité, elle n’avait jamais rien connu de tel avec lui, ce qui créait une fois de plus un sentiment de crainte .C’était absurde oui, mais elle avait beau faire tout les efforts du monde, elle semblait bloquée sur la terrible image qu’elle avait de lui. Pourtant ces gestes, elle les appréciait, et sa présence, malgré cette crainte continu, semblait devenir agréable. Ses parcouraient les siens de nouveau, avec cette fois-ci beaucoup plus d’intensité. Elle le vit ensuite s’approcher, et elle faillit avoir un mouvement de recule, mais elle parvint à se reprendre. Elle vit son visage s’approcher du sien, et elle sentit les lèvres du jeune homme se poser sur sa tempe. Si à ce moment là, elle ne l’avait pas repoussé, c’était peut-être parce qu’elle ne se rendait pas compte ce qui se passait exactement. Elle était sûrement dans ses rêveries, en train de voir une scène totalement sortit de son imagination. Pourtant, tout était bien réel, et Kyllian semblait sincère. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Il aurait très bien pu se montrer ainsi, pour faire bonne figure devant sa famille, et celle de Lyne, évitant ainsi tout conflit, toute dispute, et quoi que se soit d’autre. Mais comment ferait-elle, si, il était réellement sincère ? Doucement, alors que sa tête se baissa doucement, elle sentait sa main caresser son coup. Ses yeux se levèrent durant ce-même instant. Haine, et attirance ce mélangeait dans sa tête. Si elle n’aurait pas été aussi caractérielle et borné que ça, elle aurait voulu être totalement dans ses bras, sans aucune distance, sans aucun reproche, et surtout sans aucune méfiance. Une douce colère, lui montait à la tête. Elle ne comprenait pas, pourquoi il était capable d’être ainsi avec elle ? Pourtant, il n’y avait pas tellement d’explication. Ce revirement de situation, suscitait une profonde curiosité chez la jeune femme. Qu’allait-il se passer après ça ? Etait-il sincère, ou était-ce une manigance ? Mais finalement, ayant bien trop souffert de ces anciennes mésaventures, elle était incapable de s’ouvrir, et de lui faire confiance. Car oui, il suffisait qu’elle accorde sa confiance à quelqu’un pour qu’une grande marche soit franchit ! Au bout de quelques secondes, son regard lumineux s’assombrit soudainement. Son visage n’était pas très loin du sien, disons à quelques centimètres, elle sentait même son souffle sur sa peau, ses yeux se cherchaient mutuellement, son visage s’approcha de nouveau d,e celui du jeune homme, jamais elle n’avait été aussi près de lui. Mais la crainte dépassa la raison. La tête de la jeune femme se détourna doucement, au dernier moment. Et doucement, ses lèvres soufflaient dans son oreille d’une voix brisée, mais qui tentait malheureusement de se reprendre malgré la difficultait qu'on entendait dans ces mots.

    « -Si seulement, tout cela était vrai… »

    Elle avait dû mal à se rendre compte de ce qu’elle venait de dire, en faite, elle tentait de garder son calme, elle tentait de ne pas craquer face à cette situation qu’elle trouvait particulièrement difficile. Doucement, sa tête se reculait. Elle savait au fond d’elle, comme une sorte d’impression, qu’elle allait regretter d'avoir prononcer ces mots, de toute manière, elle regrette toujours ces choix, car ils s'avèrent être mauvais. Mais qu'en était-il de celui là ?
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Mer 9 Déc - 23:27

Il savait très bien que ce n'était pas forcément la meilleure idée d'agir ainsi avec elle. Après tout, elle était absolument imprévisible. Elle pouvait bien lui montrer à quel point son essai était stupide et le planter là. Ce serait bien digne d'elle. Une attitude qui ressemblait tellement aux Serpentard. Mais maintenant qu'il voyait sa mère, il comprenait pourquoi est-ce que la jeune enfant pouvait être aussi douce et muette que agressive et blessante. Elle avait tout simplement hérité des caractéristiques de ses deux parents. Maintenant, à savoir lequel était teigneux et lequel était plein d'ego et agressif, il n'en avait aucune idée. Sa mère lui était apparut comme une femme manipulatrice, mais douce. Il ne savait trop pourquoi, elle lui avait presque fait penser à sa propre mère. Seulement voilà, c'était celle de Lyne et il ne devait d'ailleurs pas oublier que c'était elle qui les avait mit dans cette situation. Néanmoins, il n'avait pas fait marche arrière pour son attitude envers Lyne, il ne savait pas vraiment pourquoi d'ailleurs. Est-ce que au fond, il en avait eu envie de cette proximité? Il ne pensait pas réellement, après tout, ce n'était pas possible qu'il l'ait voulu.

Elle ne réagissait pas évidemment. Cela, il s'y était attendu. Au début, c'était normal. Après tout, il la prenait par surprise. A part rester silencieux, en temps normal. Il n'aurait strictement rien fait, attendant, espérant, sans sincérité aucune la fin de la danse. Mais puisqu'il avait préféré jouer avec le feu. Il devait s'y coller, au risque de se bruler, et ce serait bien la première fois. A moins qu'il ait effacé un échec de son esprit. Ce qui était franchement possible. Enfin quoi qu'il en soit. Il jouait son rôle à 100%, à tel point qu'il aurait pu se tromper lui-même, si ça n'était pas déjà le cas. Il lui lâchait ses mots avec une telle sincérité. Et encore, que les mots, il pourrait en douter, mais ses gestes étaient loin de le dégoûter, alors qu'il s'était toujours dit que ce serait le cas. Même si au fond de lui, il savait à quel point il se mentait. Il avait toujours pensé que près d'elle, il y aurait un blocage, comme quelque chose de repoussant. Mais il s'était complètement trompé sur toute la ligne, il n'y avait malheureusement absolument rien de repoussant dans ce moment. Et quand ses yeux le regardaient comme s'ils espéraient. Quoi au juste? Il ne le savait que trop... Il l'avait toujours su.

« -Si seulement, tout cela était vrai… »

Sans s'y attendre, le moins du monde. Ni même sans qu'il ne comprenne vraiment ce qui lui arrivait. Une vague de tendresse lui prenait tout le corps. Comme s'il en avait marre de la faire souffrir. De la voir tourner la tête ou baisser les yeux devant lui. Il ne supportait même pas qu'elle espère que ce qu'il venait de dire était vrai. Quel imbécile il avait pu être... Fermant les yeux, comme s'il venait de se prendre la plus grande gifle du siècle au moment où elle avait prononcé ses paroles. Il prenait son visage dans une de ses mains pour le relever vers lui. Sa voix brisée lui avait tout simplement briser le coeur, elle l'avait transpercé. C'était tellement plus facile de la voir tenir tête, de la voir s'énerver, le détester que de la voir avoir mal. Il était là le point faible de notre Serpentard. Il supportait de la voir s'entêter, hurler. Il pouvait supporter de lire sa haine dans ses yeux. Mais de la tristesse, un espoir quelconque vers sa personne, il ne le supporterait sûrement pas.

- Douce Weller... N'espère pas ce genre de choses. Tu es tellement plus belle lorsque tu t'énerves. Tu n'y gagnerais rien si tout cela était vrai, bien au contraire.


Toujours aussi sincère. Il écourterait la danse cette fois, parce qu'il ne pouvait pas continuer à la voir. Ni même la garder près de lui en espérant pouvoir la relâcher ensuite, la rendre à qui que ce soit. Il devait se ressourcer, aller chercher son armure longuement construite contre la jeune fille. Se reculant alors que la chanson allait bientôt se terminer. Il prenait sa main, y posant un délicat baiser dans la paume avant de partir, bon gré, malgré. Rajoutant après lui avoir embrassé la main.

- Je ferais un bien piètre cavalier ce soir.


Il faisait une petite révérence, avant de s'éloigner. Au moins aux yeux de ses parents, il avait été plus que aimable avec la jeune fille, comme ils le voulaient. Néanmoins, à ses yeux, il avait vu toutes ses barrières exploser en moins de temps qu'il n'en fallait pour dire "ouf"... 5 longues années de barrières, réduit à néant par une danse de... 4 minutes. Se dirigeant vers le balcon, ce besoin de prendre l'air étant obligatoire. Il s'appuyait contre la barrière, pestant contre leurs parents et Merlin.
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Jeu 10 Déc - 1:36

  • Le pire dans tout cela, c’est qu’elle entrait dans son jeu, avec la plus totale insouciante, et elle détestait cette sensation. C’était comme si, elle était vide intérieurement, et que les mots passaient dans ses oreilles avec un sens certain, mais elle ne semblait pas prendre conscience réellement. Plus les secondes passaient, et plus elle se disait qu’elle avait bien fait de ne pas céder, de ne pas avoir risqué quoi que se soit, ce qu’elle aurait fait en temps normal. D’ailleurs sa réponse qu’elle avait donnée quelques secondes plus tôt, ne disait rien de concret. C’était une façon, de susciter la curiosité, sans pour autant se brûler, et surtout essayer quoi que se soit. A vrai dire, elle s’étonnait elle-même. Elle se méfiait tellement de lui, mais plongée, et surtout surprise par cette douceur, elle avait du mal à le hair, à lui faire un quelconque reproche. Il avait été gentils, il lui avait parlé le plus sincèrement du monde. Mais à chaque instant, elle se disait que tout cela pouvait être une manigance contre elle, de façon à ce que cela paraisse réaliste. Elle avait donc eu raison de douter, mais plus le doute naissait en elle, plus elle se méfiait de lui. Tout se mélangeait dans sa tête oui. Un coup, elle éprouvait une profonde haine contre lui, d’une telle puissance qu’il était parfois impossible de la calmer. Et puis, il arrivait des moments, où elle s’adoucissait, où ses yeux révélaient aucune barrière, aucune force, aucune résistance. Elle montrait ainsi, que sa seule façon de se défendre, c’était de s’acharner désespérement contre chacun de ses reproches. Malheureusement, il savait comment elle était, il savait sûrement que parfois, ses moments de douceurs n’étaient qu’éphémères, que parfois elle disait des stupidités, mais connaissait-il, la vrai personne qu’elle était réellement ? Doucement, elle entendit les mots du jeune homme.

    - Douce Weller... N'espère pas ce genre de choses. Tu es tellement plus belle lorsque tu t'énerves. Tu n'y gagnerais rien si tout cela était vrai, bien au contraire.

    Elle se contentait de le regarder, comme si ce fut une autre personne qui lui parlait. Mais pourtant c’était bien lui. Ces mots eurent bien entendu, un impact sur la jeune femme, désormais plongée dans un doute, dans un questionnement des plus total. Avait-il été sérieux tout à l’heure ? Où était-ce une attaque contre elle ? A vrai dire, elle ne savait pas. Et cette question la tourmentait vraiment. Et sa réaction serait sûrement différente selon la réponse qu’il lui dirait. Il était évident, que si chacun de ses gestes doux avaient été fait exprès, que chacun de ses mots étaient déjà préparer à l’avance, et qu’il s’était en quelques choses servit d’elle, même si elle n’avait pas non plus totalement marchée dans son piège, qu’elle aurait été capable d’exploser littéralement. Et le tout, beaucoup plus violent que d’habitude, elle serait même capable de sortit toute sa haine, sans s’arrêter. En générale, les mots de la jeune femme deviennent vraiment blessant lors de ce genre de situation. Dans ce que là, croyez-moi qu’elle ne fait en aucun preuve de stupidité, et que sa répartie semble parfaite. Elle ne supportait plus ses deux images qu’elle avait de lui. Elle continuait toujours de le regarder, cette fois-ci, ses yeux avaient pour but d’analyser son regard, de le questionner, sans pour autant prononcer le moindre mot. Cela faisait plus de 5 minutes, qu’elle ne lui avait toujours pas répondu, mais elle ne comptait pas le faire, à vrai dire, elle réffléchissait, oui cela lui arrivait. Doucement, elle le vit écourter la danse, puis faire des manières qu’elle ne reconnaissait pas chez lui. Elle continuait de le regarder, alors que la musique se finissait.

    - Je ferais un bien piètre cavalier ce soir.

    De nouveau elle écouta sa voix, et le vit faire une révérence. Au loin, elle voyait les parents du jeune homme qui souriaient, ravis de la courtoisie, et de la façon dont il était avec elle. Ses yeux se brouillèrent soudainement. C’était donc ça ! C’était pour ses parents, pour les satisfaire. Tout était faux, tout comme lui à vrai dire. Plus elle cogitait intérieurement, plus il s’éloigna d’elle, et finissait par partir plus loin. Doucement, elle s’éloigna de la piste, elle aussi avait besoin de prendre de l’air, ce soir là, ne ressemblait à aucun autre soir. Elle était soulagé, de ne plus l’avoir en face d’elle, soulagée de plus voir ses yeux regarder les siens. A vrai dire, ce semblant cachait une douloureuse réalité, que Lyne s’efforçait d’ignorer, de contrer, avec le peu de force, et de détermination qui lui restait. Oui, ses barrières à elle aussi semblaient avoir disparu durant cette danse, vu qu’elle ne s’était pas énervée, n’avait lancée aucune remarque blessante, et c’était contenter de l’écouter sans le contredire, même, s’il n’y avait rien à dire à cela. Doucement, elle s’installa à une table, à son ancienne place, regardant tout autour d’elle. Des personnes parlaient, d’autres riaient de bon cœur, mais Lyne, devait être la seule personne, incapable de décrocher le moindre mot, et le moindre sourire. Elle restait assise dans sa reflexion, et sentait de nouveau cette haine monter le long de sa tête. En réalité, ils pensaient tout deux pouvoir faire semblant, pouvoir imaginer que cela n’aurait aucune conséquence. Pourtant, tout deux étaient tombés à leur propre jeu. D’ailleurs, elle ne l’avait pas retenue, elle n’avait rien ajouté d’autre non plus. Dix minutes c’était désormais écoulées, et la demoiselle n’avait toujours pas bougé d’un centimètre. D’un coup, elle se leva brusquement. Elle ne pouvait rester ici, avec autant de bruit. Alors, à son tour elle se rendit au balcon. Et là, elle vit Kyllian appuyé contre la barrière. Pourquoi était-elle là ? Aucune idée. Cependant, elle y était, et rien n’y changerait. Son regard reprit cet air indifférent, qui parcourait ainsi le paysage qui s’offrait à elle. A vrai dire, elle aurait voulu parler, voulu dire quoi que se soit, mais en cet instant seule des mots acides lui venaient, et elle se disait que s’il était dehors, c’était que comme elle, il avait besoin d’air frais, besoin de penser à autre chose. Il était donc probable que ça présence soit de trop. Ce fut pourquoi, elle détourna doucement la tête, afin de repartir, mais pourtant sans faire exprès, les bruits de ses propres pas se firent entendre…
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Ven 11 Déc - 18:12

Elle ne semblait pas non plus croire en ce qu'il venait de dire. Tout comme lui, elle n'en revenait pas. Même s'il avait passé son temps à le repousser, ce n'était pas une raison pour s'y habituer. Cela ne voulait pas dire non plus qu'il s'y connaissait, la preuve, s'il l'avait repoussé, c'était justement parce que son coeur ne l'acceptait pas. Il ne l'acceptait toujours pas maintenant d'ailleurs. C'était sûrement pour cela que cela lui faisait comme quelque chose coincé au fond de la gorge lorsqu'il lui parlait. Il le pensait réellement, cela le perturbait d'ailleurs. Il ne jouait plus la comédie et il le savait très bien. Qu'elle en doute pourrait d'ailleurs réellement l'aider. Il n'était vraiment pas doué face à elle. Soit il en faisait trop, soit il n'en faisait vraiment pas assez.

Le regard qu'elle lui jetait montrait bien qu'elle semblait aussi perdue que lui dans cette discussion et cela n'avait rien d'étonnant. Après tout, il avait passé tellement de temps à la rabaisser, à lui rappeler combien elle était idiote. Alors lui dire tout à coup qu'il ne voulait pas qu'elle espère ce genre de chose comme s'il tenait à elle. Ou même qu'elle était beaucoup plus belle énervée, cela avait de quoi étonner n'importe qui. Au fond de lui, il espérait sûrement qu'elle n'y croit pas. Qu'elle pense qu'il ne faisait cela que pour plaire a son paternel... Mais réussirait-il à lui affirmer que c'était le cas si elle lui posait la question?

Mais bizarrement, elle n'avait rien dit, aucunement réagit. Comme si elle n'en revenait pas, ou alors comme si elle ne voulait pas prolonger cette conversation. Peut-être qu'elle en avait peur? Peut-être qu'elle n'y croyait pas du tout? Et au fond, Kyllian souhaitait-il le savoir? Au point où ils en étaient ce soir, il ne savait plus trop ce qu'il voulait, néanmoins, il était certain d'une chose, il savait maintenant pourquoi il était toujours elle. C'était d'ailleurs ce à quoi il pensait lorsqu'il était à l'extérieur.

Son coeur avait tellement été aveuglé par son esprit de Serpentard qu'il n'avait rien vu venir. Qu'il avait tout fait pour l'ignorer. Il ne la traitait pas comme les autres il ne l'appréciait pas non plus comme les autres. Et pendant tout ce temps, il s'était voilé la face simplement pour sa position. Stupide position aurait-il pu penser si jamais il en était convaincu mais ça n'était pas le cas. Il tenait à ce rang de Serpentard, il tenait à son bouclier. D'ailleurs, laisser Lyne le traverser ne serait que l'exposer elle aux risques auxquels il se confronterait plus tard et ceux auxquels il se confrontait déjà. Il poussait un soupir après avoir prit une profonde inspiration. Cela faisait un bien fou. Un bien fou après l'impression d'étouffer. Pourtant, avec Lyne dans ses bras, il ne s'était pas senti mal, bien au contraire. C'était sans doute pour cela qu'il avait eu l'impression de perdre tout air. Toutes bases.

Et alors qu'il entendait des pas derrière lui, il se retournait pour voir Lyne rebrousser chemin. Elle aussi avait eu envie de prendre de l'air. Cependant elle n'avait pas l'air de vouloir rester au même endroit que lui. Il ne savait pas réellement comment interpréter cette réaction après ce qu'il venait de lui dire et d'ailleurs, il préférait tout simplement ne pas le faire. Il voulait juste partir d'ici maintenant. Le temps de reprendre ses esprits durant les vacances. Parce qu'aujourd'hui, il n'était vraiment pas en mesure d'être cruel et de la repousser à l'évidence.
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Ven 11 Déc - 23:09

  • C’était la première fois, qu’un doute lui faisait perdre tout repère. Quoi qu’il se passe ce soir-là, il fallait qu’elle le sache. Ses mots avaient été tellement réaliste, et ses regards dégageaient une sincérité impressionnante, il ne pouvait pas lui avoir menti, à moins d’être un parfait comédien. Pourquoi fallait-elle qu’elle soit aussi méfiante ? Pourquoi ne pouvait-elle pas être comme tout le monde pour une fois ? A sa place, tout un tas de filles, n’y aurait pas cherchée de tromperie et de méfiante, toute fille aurait été capable d’oublier des faits passées, certaine même aurait cru aveuglement des mots avec une apparence sincère, et profonde. Seulement, la Rouge & or n’était pas tout le monde, et elle avait beau se dire que tout cela était improbable, impossible, et surtout insensée ! Peut-être, justement parce qu’elle appréhendait. Et si, justement elle avait peur d’y croire ? Peur que ces mots eut été vrais, sincère, et que pour une fois aucune mauvaise intention ne lui était parvenu à l’esprit ? Elle n’avait jamais peur pourtant, mais il fallait avouer, que cette situation avait bien plus que franchit ses barrières, incapable de retrouver ces mots acides pour se défendre, incapable d’arborer ce regard sombre, elle avait peur de ce qu’il se passerait ensuite, elle avait peur d’y croire trop, et surtout peur d’en souffrir. Soudainement, elle serra ses poings, chassant violemment cette pensée de sa tête. Non ! Elle ne devenait pas y croire ainsi, car si tout cela était faux, tout son petit monde serait littéralement détruit.
    Elle regrettait parfois de ne pas savoir quoi lui dire face à ses phrases rempli de douceur, d’une parce qu’elle avait du mal à y croire et que la méfiance l’empêchait de lui répondre quoi que se soit de potable, et de deux car elle avait terriblement peur de se brûler en jouant à ce même jeu. Oui, désormais elle savait à quel point la peur pouvait devenir violente, qu’elle n’agissait pas seulement en présence d’un danger, et que parfois, une seule personne pouvait vous effrayer, en peu de temps, et avec sérieux. Le pire dans tout cela, c’est qu’elle n’avait rien dit. Elle aurait pourtant dû trouver quelques choses, un je-ne-sais quoi qui ferait l’affaire, mais son âme se battait pour ne pas le croire, pour ne pas lui accorder une quelconque confiance, comme si elle s’efforçait désespérement de lutter contre ses yeux, et ses mots, utilisant ce silence, qui malheureusement était sa seule arme. Même ses yeux avaient perdu toute leur utilité, il n’y avait plus cette lueur sombre, plus ce froid glacial, seul un regard vide qui pétillaient tristement sous les éclairages orangées qui illuminait la pièce. Son cœur battait à une allure incontrôlable, et sa gorge semblait s’être serrée douloureusement. Elle n’avait pas la possibilité de rester sans rien faire, de laisser passer ces évènements sans dire quoi que se soit à Kyllian. Il fallait qu’elle sache, il fallait qu’elle prenne des risques avec ses mots, comme elle le faisait bien dans la vie courante.
    Elle se rappelait peu à peu comme avait débuté leur histoire, afin de comprendre comment avait-il été capable d’en arriver là. Tout avait commencé de façon électrique, une Gryffondor rêveuse, qui bouscula violemment un Serpentard sûr de lui. Suite à ça, des disputes s’enchaînèrent, au début ce n’était que de simple reproche, plus tout à prit une allure beaucoup plus importante. Au fur et à mesure des années, des barrières s’étaient construite, ainsi qu’une haine profonde. Il faisait en sorte, de toujours la rabaisser de façon à ce qu’elle le laisse, à ce qu’elle ait peur de lui, ou voir même qu’elle le repousse. Mais, bien trop entêtée, elle lui rendait avec acharnement la pareille, juste pour lui montrer qu’il avait eu tort de se montrer ainsi avec elle. Usant de toute sorte d’astuce, de nombreuses fois il avait eut de l’emprise sur la jeune femme, qui d’ailleurs même en n’ayant plus d’autre choix que d’abandonner faisait en sorte de continuer à lutter contre lui. Et désormais, la rouge et or se retrouvait là, incapable de dire quoi que se soit, tourmenter entre vérité et éternelle méfiance. Pourquoi tenait-elle à ce point à savoir si il était sérieux ou non ? Pourquoi avait –elle espérée de lui que ses mots soient vrais ? Et enfin, pourquoi malgré cette haine meurtrière elle avait encore la force d’y croire encore ? Tant de question hantait sa tête, trop de choses la tracassait, elle ne supportait plus d’être enfermée dans sa propre maison, tant ses questions devenaient de plus en plus douloureuse et sans réponses.
    C’était décidé, elle n’allait pas laisser passer cette soirée dans un silence susceptible de la torturer durant de longue minute. Il fallait qu’elle le voit, encore une fois, et que toute ses choses soient claires, elle n’avait aucune idée de l’endroit où elle allait, elle ne savait pas non plus ce qu’il allait se passer, mais pourtant, elle savait qu’elle devait le faire. Alors qu’elle qu’un pas était en contact avec l’extérieur, ses yeux se posèrent sur Kyllian qui lui était de dos. Il semblait ne pas l’avoir vu, pour le moment du moins, car lorsqu’elle eut un mouvement de recul, comme si une hésitation parcourait ses gestes, elle croisa ses yeux du jeune homme. Ce fut un long regard cette fois-ci, un regard mélangeant à la fois crainte, et interrogation. Finalement, elle fit un second pas, de façon à se retrouver entièrement à l’extérieur, et de lui faire ainsi face. Le balcon était le genre d’endroit qu’elle aimait plus que tout. Il faisait nuit noire, la lune était cachée par de petit nuages gris, mais cependant, la lumière qui émanait de la maison éclairée légèrement le visage de Lyne, qui continuait de le regarder, sans prononcer le moindre mot. Son silence devait être une vrai torture, aussi bien pour lui, que pour elle. C’est pourquoi, sans avoir hésité, sans même réfflechir, elle murmura d’une voix qui tentait avec acharnement de paraître différente :

    « - Tout à l’heure..Tu as bien joué ton rôle. Je… Je suis sûre que tes parents y ont cru. »

    Elle s’arrêta net. Comme si, sa phrase n’était pas terminée, mais qu’elle se força à cesser de dire quoi que ce soit. Car à ce même instant, elle était sur le point de rajouter des mots, qu’elle ne devait lui dire. En réalité, elle allait dire « Je suis sûre que tes parents y ont cru, même moi… » Elle fut tout à coup soulagée de ne rien avoir dit de plus, même si du coup, sa phrase n’avait plus de sens. Car désormais, il allait vraiment croire, qu’elle le prenait pour un comédien, qu’elle n’avait pas vu cette sincérité dans ses yeux. Peut-être même, qu’il allait réagir face à cela, qu’il allait redevenir froid, où peut-être tout simplement qu’il la regarderait de son éternel regard. Elle ne put s’empêcher de baisser la tête, elle ne savait pas comment il allait réagir, et l’attente faisait battre son cœur à une vitesse de plus en plus comprimante. Au bout de quelques secondes, elle plongea ses yeux dans les siens, en s’efforçant de se battre, encore une fois intérieurement. Il était évident, qu’au bout d’un moment, cette bataille à laquelle il s’opposait allait finir par les achever définitivement. Cependant, la jeune femme luttait toujours, puisque chaque regard devenait un vrai supplice.

    Pourtant, alors que tout espoir de la voir parler de nouveau s’était envolée, elle s’obligea à rester dans ce questionnement incessant. Elle aurait pu partir, oui. Elle aurait pu, une fois de plus fuir la réalité à laquelle ils étaient confrontaient, mais elle ne pouvait pas, car intérieurement, elle s’y refusait. La seule chose qu’elle voulait, c’était qu’il parle. Il suffisait simplement de quelques mots pour qu’elle comprenne. Si son ton demeurait froid, c’était bien évidement parce que il n’était plus exposé face à ses parents, s’il demeurait doux, c’était que la part de sincérité qu’il lui avait montrée avait une part de vrai. Si cependant il ne disait rien, elle ne saurait absolument pas que croire, elle serait même incapable d’imaginer quoi que se soit. Si depuis tout à l’heure elle faisait attention à ses mots, si elle s’efforçait de se méfier de lui, si elle faisait preuve d’un silence insupportable, c’était parce qu’elle se rendait peu à peu compte, que démunie de pareil, elle était incapable de se défendre, sans rester calme, c’était tout, ou rien.
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Sam 12 Déc - 14:38

Sans savoir pourquoi, il était persuadé qu'il était préférable qu'elle ne vienne pas vers lui. Il valait mieux qu'elle ne l'approche plus de la soirée et qu'elle ne pose aucune question. Il ne se savait pas encore capable, après ses mots de la rejeter avec un méchanceté gratuite habituelle. Pourtant, il l'avait toujours fait, de manière totalement naturelle. Mais en ce temps, c'était beaucoup plus facile, lorsqu'il savait, ou plutôt pensait que Lyne n'en avait strictement rien à faire. Oui, parce qu'il avait l'impression de gagner au change sûrement. Elle, elle n'en avait rien à faire, et lui cachait tout ce qu'il pouvait ressentir tout simplement en la rejetant et en jouant son fidèle rôle de Serpentard. En fait, ils gagnaient même tous les deux. Il n'aurait tout simplement pas pu accepter un refus de la part de Lyne Weller. Pourtant, il en avait déjà eu des refus, parfois amusant, parfois énervant. Il faisait juste en sorte de le faire payer, voire regretter, mais avec Lyne il n'avait jamais rien essayé, jamais rien. Elle était différent, plus importante de toute évidence, et pourtant, c'était elle qu'il rejetait le plus.

Mais voilà, il ne pouvait rien y avoir entre eux. Rien de durable en tout cas, il l'avait toujours pensé, vu et vécu comme ceci. La première fois qu'il l'avait croisé, lorsqu'elle lui était rentrée dedans, ils étaient déjà beaucoup plus jeune. Elle beaucoup plus naïve, lui toujours aussi chiant, avec néanmoins moins d'expérience. Et rien n'avait fait, il avait vu sa marque de Gryffondor, et il avait tout de suite voulu sentir du dégoût, comme à chaque fois. S'énerver, lui dire quelque chose. Mais rien, rien n'était sorti, absolument rien. Il n'avait pas pu lui dire quoi que ce soit. Même pas s'énerver. C'était après réflexion qu'il avait pensé qu'il faudrait peut-être dire quelque chose de mauvais à la demoiselle. Et il s'était tout de suite senti mieux, comme si tout rentrait dans l'ordre. Pourtant, au fond de lui, il sentait bien que plus rien ne serait comme avant, rien du tout, puisqu'il semblait dès le premier regard, avoir apprécié Lyne Weller, une Gryffy beaucoup plus qu'il le fallait. Et il avait continué, année après année. Il avait fait sa vie de son côté, eu ses aventures, tout comme elle d'ailleurs, sûrement. Et pourtant Lyne était toujours là, lui faisant ressentir ce qu'il n'avait jamais ressenti. Et ce soir, cela avait été le coup de grâce lorsqu'il avait compris qu'elle espérait que ses paroles soient vraies. Parce qu'elle ne le détestait pas, et c'était beaucoup plus difficile du coup. Beaucoup plus. Lorsqu'il l'avait vu, inconsciemment, il avait souhaité qu'elle vienne, au lieu de passer la soirée à l'éviter, mais il aurait dû se douter qu'elle ferait tout simplement demi-tour... Saus que même Les Serpentards pouvaient se tromper de toute évidence. Alors qu'elle s'élançait vers lui, il sentait toutes ses défenses se réduire à néant, comme par magie.

« - Tout à l’heure..Tu as bien joué ton rôle. Je… Je suis sûre que tes parents y ont cru. »

Il la regardait, comme s'il ne croyait pas vraiment en ce qu'elle venait de dire. Ses parents, il avait faillit les oublier ceux-là... Il devrait penser à les presser, mais le repas n'avait même pas encore été servi, il aurait très peu de chance de sortir vainqueur d'une quelconque demande. Peut-être pourrait-il rentré à pieds? Il ferait réellement tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher la rencontre avec Lyne... Tout du moins, il l'aurait fait, maintenant c'était trop tard. Elle était face à lui et même si elle ne posait aucune question officiellement, le sous-entendu était beaucoup trop voyant pour qu'il ne l'ignore. Il plongeait son regard dans le sien, comme s'il voulait savoir ce qu'elle pensait, comme s'il allait pouvoir deviner quoi que ce soit derrière la barrière qu'elle avait fixait entre eux durant toutes ses années, puis il demandait, l'air de rien, sérieux tout de même.

- Vraiment? Et tu es venue dehors pour me dire ça? Me spécifier que j'avais bien jouer mon rôle, me féliciter? C'est cela?

Alors non, il ne répondait pas à la question, ce qui était cruel. Mais il ne voulait pas qu'elle s'en sorte comme cela, lui aussi avait été poussé dans ses retranchements afin de finir par lui avouer qu'elle ne devait pas s'attendre à quoi que ce soit de sa part. Rien de bon. Et elle, devrait s'en sortir avec un sous-entendu bien placé? Il avait laissé tomber madame fierté 5 minutes, si lui avait réussit, elle aussi en était capable.
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Sam 12 Déc - 17:18

  • Madame fierté était une personne envahissante, car oui, elle occupait une place surdimensionnée dans l’égo de la Rouge & Or, et il lui était impossible de s’en débarrasser. Elle espérait vraiment que ses sous-entendus le ferait réagir, en que cela lui fasse répondre ne serait-ce qu’un mot. Elle était si borné, que le fait d’admettre la moindre chose, où de parler directement de ses ressentis, était une chose vraiment difficile pour la jeune femme. Elle se bloquait radicalement lorsqu’il s’agissait de prendre des risques avec des mots, car ses sentiments prenait le dessus, et elle considérait ça comme une faiblesse. Au fond, elle était une personne terriblement compliquée, et qui agissait en n’écoutant qu’une seule et unique personne, elle-même. Cela pouvait parfois paraître prétentieux de sa part, pourtant elle comblait cette aspect de sa personnalité en restant humble, et en ne s’attirant jamais de mérite lorsqu’elle venait à faire de bonnes actions. Elle avait beau se poser des questions, mais cela ne servait absolument à rien, car elle n’agissait toujours pas. Il fallait qu’elle parvienne à faire face, sans se soucier des conséquences, même si, elle savait qu’elle risquerait d’être terrible.Intérieurement Lyne n’aurait pas pu l’éviter durant toute la soirée, cela aurait été une chose beaucoup trop difficile, et elle ne pouvait pas laisser ces évènements passés, sans lui avoir parlé avant.
    Même si elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’allait lui répondre Kyllian, une chose était sûre : Rien ne serait comme avant ! Cette idée, était à la fois dure à admettre, et inconcevable. Voulait-elle réellement que tout change ? Espérait-elle qu’il redevienne comme avant ? Non, elle n’aurait plus la force de le supporter, et elle se laisserait sûrement malmener par ses mots, sans avoir la motivation de se battre. Cela voulait-il dire qu’elle abandonnerait cette lutte incessante dans n’importe qu’elle situation ? Elle ne savait pas, en réalité à cet instant elle était incapable de faire un choix, incapable de s’élancer pleinement dans ses mots, sans ressentir cette peur. Comme si, une chose l’empêchait de voir le bon côté de cette situation, comme si les dégâts de cette haine l’empêchait d’y croire à nouveau. Ses yeux habituellement sombre, avait prit une lueur terriblement triste et insignifiante. Elle ne supportait plus de se sentir ainsi : Elle n’arrivait plus à utiliser ses barrières comme arme, elle ne parvenait pas non plus à se montrer agressive envers lui. C’était la première fois, qu’une personne lui faisait perdre ses moyens, ses barrières, et peut-être même une partie de son âme. Dès qu’elle eut finit sa phrase, une appréhension s’emparait d’elle, et la plongeait dans une attente douloureuse. Ses yeux se posaient dans les siens, espérant vivement d’y lire ne serait-ce qu’un indice. Mais rien, pas un indice dans le son de sa voix, ni dans le fond de son regard. Elle croyait que ses sous-entendus suffirait, qu’il comprendrait et n’y chercherait pas de détour, mais bien évidement elle se trompait. A cet instant, elle était incapable de dire quoi que se soit d’autres face aux mots du jeune homme, qui sonnait comme une symphonie percutante.

    - Vraiment? Et tu es venue dehors pour me dire ça? Me spécifier que j'avais bien jouer mon rôle, me féliciter? C'est cela?

    Le ton n’avait rien de froid, cependant il était sérieux. En réalité, c’était le genre de réponse qu’elle redoutait. Il ne répondait absolument pas à sa question, du moins à ses sous entendus. Ce qui rendait les choses encore plus difficile pour la jeune femme, qui avait tant redoutés sa réponse. Doucement, elle détourna la tête, chose qu’elle ne pouvait s’empêcher de faire en écoutant ses mots. Il était cruel, oui terriblement cruel. Sa technique qui l’empêchait de lui poser directement la question était un échec total, et en plus de ça, il osait amplifier les choses, en n’en rajoutant des tonnes. La situation devenait de plus en plus insupportable, un sentiment vif lui rongeait les entrailles, et faisait palpiter son cœur de manière irrégulière. Elle aurait tant aimée que tout soit simple, ce qui était loin d’être le cas. Depuis le début de la soirée, dès l’instant où elle avait découvert son visage, elle arborait une mine indifférente qui peu à peu c’était affaiblit. Finalement ses mots étaient devenus plus légers, où alors aucune parole ne sortait de ses lèvres tremblantes. Une partie d’elle était enchaînée à une peur incontrôlable qui lui serrait la gorge, et l’empêchait de lui réponse quoi que se soit. Elle avait désormais perdu tout repère, toute barrière, il ne lui restait plus rien pour se défendre, pourtant… Elle refusait d’y croire, et de se rendre à l’évidence, cette lutte incessante l’anéantissait intérieurement, incapable d’admettre quoi que se soit, incapable de savoir quel ton allait ressortir de sa voix, ses yeux se levèrent pour une seconde fois. Ils étaient véritablement vide, il n’y avait rien à entrevoir, c’était comme si même le fond de son âme semblait rempli d’une même émotion.
    Son regard refusa catégoriquement de quitter le sien. S’il voulait ne pas répondre à sa question, pourquoi ne ferait-elle pas de même ? Pourquoi ferait-elle une tentative inutile face à ses paroles ? Pourquoi perdrait-elle du temps à lui fournir des explications, alors qu’au fond d’elle, il savait parfaitement de quoi il s’agissait ! Par conséquent, elle comprenait où il voulait l’emmener, elle savait qu’il attendait des mots beaucoup plus direct, sans détour, sans hésitation. Ce qui était une tâche particulièrement difficile pour la jeune femme. S’ouvrir face à lui, risquer quoi que se soit, alors qu’elle était toujours en train de douté sur la véracité de ses actes, lui demandait un courage exceptionnel. Pourquoi était-elle venue ici ? Pourquoi n’avait-elle pas été raisonnable ? Pourquoi n’avait-elle pas pu éviter cette soirée, qui plus est, était très loin d’être fini, car les repas avaient tendance à être extrêmement long. Elle restait toujours muette, pourtant, elle savait que le silence n’était pas une solution, et qu’elle serait obligée, d’une façon où d’une autre de parler, où ne serait-ce que de prononcer quelques mots. Alors qu’elle croyait que toute ses forces pour lutter contre lui épuisée, dans un dernier espoir, elle ne put s’empêcher de murmurer sur un ton défensif, et qui s’efforçait d’être froid, mais en vain…

    « - Je ne suis pas là pour te féliciter ! N’y compte pas. »

    Peu à peu, elle se rendait compte de ce qu’elle venait de dire. Ce qui la surprit elle-même. Il n’y avait rien de méchant, absolument rien. C’était comme si, elle voulait simplement défendre avec innocence sa cause, et qu’elle était incapable de dire quoi que ce soit d’autre. Pourtant, elle savait qu’au fond d’elle, elle ne devait pas couper la conversation ainsi, qu’elle devait se forcer, qu’elle devait se battre avec cette fierté, qui rendait toute tentative, irréalisable. Elle posa son regard meurtri dans le sien, comme si, elle s’apprêtait à lui dire quelques choses, lui demandant un effort impressionnant. De toute manière, elle ne pouvait pas s’en aller ainsi. Elle s’interdisait cependant une chose, de s’approcher de lui, car la lumière ne parvenait pas à illuminer son vis age, et par conséquent, si elle s’approchait d’un peu trop prêt, elle risquerait de voir à travers ses yeux, un jugement, où quelques choses du genre. Doucement, elle baissa sa tête, de façon à ce que son visage ne soit pas éclairée par ces magnifiques rayons lumineux. Elle regardait fixement un point au sol, et dans un effort douloureux, elle murmura d’une voix qui se voulait neutre, cependant elle en était tellement incapable, que ses paroles sonnèrent d’une façon sincère.

    « - En réalité, si je suis là, c’est bien pour une raison précise… Il m’était impossible de passer ma soirée à me demander si tes mots étaient vrais, où si c’était une technique pour paraître crédible. Au début, je n’y ai pas crû. Mais tes mots m’ont fait douter de moi-même, c’était comme si, j’étais incapable de lutter contre toi face à ça, tant tes paroles avaient l’air sincère… »

    A ce même moment, elle leva la tête, et posa sans réfléchir ses yeux dans les siens. Son cœur battait fortement dans sa poitrine, d’une telle force qu’elle sentait chaque pulsation. Sa respiration s’était fait plus intense, il lui arrivait même parfois d’avoir le souffle littéralement coupée, surprise parce qu’elle venait de lui dire. Un mal insupportable rendant sa respiration douloureuse, elle ne pouvait dire quoi que se soit de plus, d’ailleurs, elle en avait déjà trop dit. Elle s’en voulait d’avoir risquer à ce point là, car si tout cela était faux, si une fois de plus c’était l’œuvre de son imagination, elle en ressortirait ravagée, impuissante, et surtout morte de l’intérieur. Doucement, ce silence vint à devenir insupportable, chaque minute devenait intense, jamais elle n’avait eut aussi peur de sa vie, jamais elle avait tant risquée avec ses mots, jamais elle n’avait été capable de dire ce genre de chose à quelqu’un, mais pourtant elle l’avait fait, et il était trop tard pour faire demi tour.
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Sam 12 Déc - 23:02

La réalité flottait devant ses yeux comme un véritable poignard, une épée de Damoclès sur la tête. C'était beaucoup trop dur de devoir choisir entre sa maison et son coeur. En fait, il n'aurait jamais eu à faire ce choix si Lyne n'avait pas existé. Et puis, maintenant qu'elle existait, il imaginait tout simplement très mal l'existence sans elle. Seulement il bouillait, sincèrement, réellement, il bouillait de rage au fond de lui, de devoir la voir, de devoir la côtoyer, d'en être presque obligé par il ne savait quel destin. Pourquoi? Parce qu'il lui faisait du mal, lorsqu'elle s'en défendait bec et ongle et montrait à quel point elle n'en avait rien à faire. Ce n'était pas grave. Mais maintenant qu'il se rendait compte à quel point il l'avait poussé dans ses retranchements, à quel point il l'avait laissé se renfermer sur elle-même, à quel point il l'avait changé. Il détestait tout à coup, tous les moments qu'ils avaient pu passer ensemble, où il s'était montré désagréable, soit 99% du temps. Durant un court instant, il n'avait pas apprécié de voir ce regard d'ailleurs. Ce regard habituellement plein de haine et d'indifférence qui aujourd'hui le regardait avec crainte et tristesse. Un regard qu'il ne supporterait sûrement pas longtemps, vu comme c'était parti.

Mais puisqu'elle semblait chercher un signe, trouver des réponses en le regardant, il ne pouvait se résoudre à tourner les yeux pour le moment. Après tout, il l'avait cherché ce regard, avec son attitude, durant des années et des années. Il n'avait fait que tendre le bâton pour être battu, ce que c'était suicidaire et peu digne d'un Serpentard. Néanmoins, il n'avait qu'une excuse pour cette réaction. Une qui ne ferait sûrement pas l'unanimité, mais il n'avait strictement rien prémédité. C'était toujours cela de gagner. Même si, il le savait, plusieurs fois, son coeur avait tenté de lui montrait tous les signes possibles pour qu'il ouvre les yeux. Son cerveau était beaucoup trop entêté, beaucoup trop aveuglé par ce poste de Vert! Et également pas le sien, de Rouge. Trop obnubilé par le fait qu'ils ne pouvaient en aucun cas s'entendre, alors s'aimer, cela aurait été le bouquet final. Mais que disait-il? Aimer, c'était certain, il y allait fort, lui qui ne savait même pas ce que c'était, comment savoir si c'était cela qu'il ressentait. Voulait-il vraiment le savoir en fait?

Néanmoins, sa technique sur le balayage des sous-entendus semblait être réduit à néant. Il savait que c'était sûrement une réaction normale, après toutes ses années de prendre des pincettes lorsqu'elle discutait avec lui. Surtout qu'en général, ils se disputaient plutôt. Mais il aurait tout de même cru que ses questions auraient un meilleur impact. Pourtant, dans sa voix, il sentait bien qu'elle n'avait pas énormément de force, pas assez pour l'envoyer pètre comme les fois précédentes en tout cas. C'était comme s'il lui avait tout aspirer, sans même le vouloir qui plus est. C'était la seule chose qu'il put percevoir dans sa réplique en tout cas.

« - Je ne suis pas là pour te féliciter ! N’y compte pas. »


Tout du moins, presque la seule. Au fond, il n'y comptait même pas, bien qu'il ait presque réussit à lui faire croire cela. Il était loin de le vouloir. Si elle venait le féliciter pour une prestation qui en fait n'en était même pas une, c'était qu'elle y croyait. Or, voulait-il qu'elle y croit? Il ne semblait plus avoir ce but, même à l'extérieur, après avoir prit de l'air pourtant. Il ne semblait pas du tout viser le fait de la rouler encore au possible. Il haussait les épaules, jouant l'indifférent, avec cette phrase simplement.

- Je n'y comptais pas vraiment.

Tout simplement. Non pas forcément pour lui dire que c'était bien une technique de poser toutes ses questions, mais en vérité, si. Plus ou moins, c'était le but. Sauf que voilà, elle ne semblait toujours pas vouloir donner signe de vie et il ne pourrait malheureusement pas l'y obliger au risque de paraître, encore trop énervé. Il était encore bien trop sensible face à cette histoire pour pouvoir la prendre avec légèreté, lui demander de s'exprimer sans hurler... Alors, peut-être plus tard, s'il trouvait la foi, ou alors, peut-être que tout redeviendrait comme avant. Même s'il savait au fond que plus rien ne pourrait être comme avant. Plus jamais. Mais à son grand étonnement.

« - En réalité, si je suis là, c’est bien pour une raison précise… Il m’était impossible de passer ma soirée à me demander si tes mots étaient vrais, où si c’était une technique pour paraître crédible. Au début, je n’y ai pas crû. Mais tes mots m’ont fait douter de moi-même, c’était comme si, j’étais incapable de lutter contre toi face à ça, tant tes paroles avaient l’air sincère… »


Le poignard s'était planté sans même lui demander son avis. Elle avait baissé les yeux durant sa tirade, ce qui avait laissé le temps à Kyllian de souffler et de regarder le ciel étoilé avant de la regarder à nouveau. Un regard beaucoup plus tendre qu'il lui portait ce soir, cependant, le regard de Kyllian ne pouvait être totalement et uniquement tendre. Il ne l'avait jamais eu ce regard, d'ailleurs, on en venait même à se demandait d'où il sortait. Et alors qu'elle relevait les yeux vers lui, il était là, attendant simplement, plongeant aussi ses iris dans les siens pour y lire le questionnement du siècle. Il n'avait que quelques mots à dire pour lui confirmer qu'il pensait ses mots, qu'il ne pouvait que les penser. Que face à elle, c'était la seule chose qui l'envahissait et à la fois l'effrayait. Il aurait pu, il aurait dû lui dire. Mais il flottait toujours dans son esprit, cette différence d'avis, cette différence de positions, cette différence de caractère. Toutes ses différences. Beaucoup trop de différences. Trop pour qu'elle ne souffre pas encore au final. Mais il n'avait pu s'empêcher de l'attirer à elle avec la plus grande surprise du monde, enlaçant d'une main experte sa taille et de l'autre son cou, pour poser un baiser qu'il n'avait que trop voulu sur ses lèvres. Et quelles lèvres, au moment du baiser, il ne put que penser au fait qu'il n'en n'avait jamais goûté d'aussi délicieuses, ni eu d'échanges aussi renversant de toute sa vie, et pourtant... Il se détachait quand même d'elle, sentant comme une pression au niveau de sa poitrine à ce moment, comme si tout allait exploser en lui. Il glissait sa main dans ses cheveux, la gardant contre lui un moment, comme si c'était la première fois mais aussi la dernière qu'il pourrait la tenir ainsi, puis, posant un baiser sur son front, il s'éloignait.

- Tu ferais mieux de tirer un trait sur tout ça Lyne. C'est préférable.


Sans rien ajouter de plus, il partait, ne cherchant même plus à prévenir ses parents cette fois. Qu'ils s'inquiètent, lui ça lui ferait une belle jambe. Il n'en n'avait plus rien à faire, bizarrement pendant cet instant, il n'en n'avait plus rien à faire de quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller}   Le ciel leur en veut. {Lyne Wyller} Play211Dim 13 Déc - 15:44

  • Chaque seconde, chaque minute, chaque instant la torturait intérieurement. L’attente devenait insupportable, tant elle avait appréhendé le moment, où ses mots sortiraient de ses lèvres. Tout son être demeurait instable, c’était comme si, rien n’existait, et que seule la réalité à laquelle elle faisait face avait le pouvoir de l’anéantir. Elle avait beau l’avoir hais, comme jamais personne n’aurait été capable de le faire, elle s’était même battu depuis de longue année contre Kyllian, mais pourtant elle s’était attachée à lui. Elle regrettait de l’avoir rencontré bien évidement, car sans lui, elle ne serait pas dans cette état d’appréhension. Sa présence devenait douloureuse, car elle s’efforçait malgré tout de ne pas se laisser submerger par ce sentiment qui faisait surface. Le regard de la jeune femme était vraiment insupportable à regarder, elle avait beau faire de son mieux pour rester calme, pour ne pas perdre le contrôle d’elle-même , mais pourtant son regard arborait une mine anéantie. D’un part parce qu’elle n’avait plus de mur devant ses mots, et de l’autre, parce qu’elle cogitait intérieurement en regrettant de lui avoir dis tout ces mots. Elle savait que ça allait faire mal, et que Kyllian n’était pas le genre de personne à qui elle devait s’attacher, mais pourtant elle ne pouvait contrôler cette pulsion douloureuse qui faisait battre son cœur lorsqu’il était là. C’était comme si, sa haine se mélangeait à cette étrange sensation, comme si elle l’effort qu’elle avait fait pour dire ses mots, était le coup de grâce. Elle n’avait jamais été du genre à dire ces choses, elle avait jeté très loin madame fierté pour faire face à ce qu’elle pensait réellement, ou plutôt pour faire face à lui.

    Son regard se posait dans le sien, alors qu’elle sentait son cœur s’arracher dans sa poitrine. Il fallait en effet que cela cesse, elle n’aurait pas assez de force pour en endurer beaucoup plus. Sa présence devenait une vrai torture, surtout lorsqu’il se contentait de la regarder sans prononcer le moindre mot. Ce qui la dérangeait le plus, c’était toute ses différences qui les séparaient. Que ça soit leur maison, leur avenir, ou alors leur caractère, aucun de ces critères était prévue pour les rassembler. Pourtant, lorsqu’ils ne se disputaient pas de manière agressive, lorsque leur mot n’était pas acide, c’était tout simplement lorsqu’il n’avait plus la force de lutter l’un contre l’autre. Le pire tant tout, cela, c’est qu’elle ne parvenait le moindre du monde à lire quoi que se soit dans ses yeux. Son regard avait l’air moins glacial, mais pourtant il restait le même. Elle se rendait peu à peu compte, que sa prestation était en réalité vrai, qu’elle avait eut tort, d’une fois de plus sortir ses griffes contre lui. Même si, tant l’attente était douloureuse, elle prenait son silence pour une infernale indifférence. Elle comprenait pourquoi, il détestait qu’elle aborde cet air, qu’est-ce que cela pouvait-être insupportable !

    - Je n'y comptais pas vraiment.

    Ces mots n’eurent aucun impact sur la jeune femme. D’ailleurs, elle s’attendait à ce genre de réponse, mais elle lisait à travers ces mots, qu’il pensait sans doute, qu’elle n’était pas là pour le féliciter mais pour une tout autre raison. Ce fut vraiment difficile, de lui dire ces mots. Dans la vie courante, elle n’en aurait pas été capable, avec qui que se soit. Il lui fallait prendre du recule, pour tout ses évènements passées. Elle avait besoin d’un calme absolu, que Kyllian était incapable de lui procurer tant il était au centre principal de son esprit. Il fallait qu’elle s’éloigne de lui indéfiniment, il fallait surtout que toute cette histoire soit oubliée, oui oubliée. Ils étaient trop différents, mais pourtant, leur différence les attirait inconsciemment. Elle se forçait à ne plus vouloir que cette histoire ait une part de réel, elle se forçait à croire qu’il était Kyllian, et qu’il restera cet être mystérieux pour toujours. Avec tout les efforts qu’elle faisait, elle était incapable de se forcer à faire quoi que se soit. Elle ne pouvait pas laisser passer ses évènements, sans y repenser plus tard. En réalité, tout ce qu’elle avait besoin c’était d’un peu de solitude. Beaucoup même. Ses yeux se posaient toujours dans les siens, avec une lueur singulière. Elle ne faisait pas le moindre geste, tant elle croyait que tout ce qui l’entourait allait s’éffondrer. Il était tout à fait capable de briser sa longue tirade, afin qu’elle se sente complètement anéantie et ridicule, mais, tout deux dans ses situations, avaient énormément de mal à laisser leur barrière respective lutter contre eux. Lorsqu’elle posait de nouveau son regard sur lui, elle vit une réaction qu’elle n’avait jamais constaté auparavant. Il semblait plongée dans un état de méditation, ou de silence profond. Si bien que tout ses espoirs, commençaient déjà à s’en aller un à un, qu’elle voyait déjà une remarque particulièrement bien placée de façon à ce qu’elle se reprenne, à ce qu’elle ouvre les yeux. Elle était totalement incapable d’encaisser quoi que se soit d’autres. Alors qu’elle fixait le sol, tête baissée, elle fut terriblement surprise lorsque le jeune homme l’attira contre lui. Instinctivement, elle posa ses yeux dans les siens, se souvenant à quel point cette distance était dangereuse, et agréable. Alors qu’elle ne s’y attendait que très peu, elle sentit les lèvres du jeune homme se poser contre les sienne, ce qu’elle avait bien trop voulue. Ce baiser fut inoubliable, jamais elle n’avait ressentit tant de choses et de douceur. Elle était terriblement absorbée par cette échange troublant, que jamais elle n’aurait pensé arrivée un jour. La rouge et or, le sentit ensuite se détacher d’elle, ce qui suscita une curiosité nouvelle. Elle avait comprit dans son regard, dans ses gestes, que cela ne se reproduirait plus, que c’était la fin de la disparition des barrières, que plus jamais un évènement de ce genre ne se reproduirait. A cet instant, ce fut comme si un couteau se plantait violemment dans son cœur, ses mots résonnaient avec horreur dans sa tête alors qu’il s’éloignait.

    - Tu ferais mieux de tirer un trait sur tout ça Lyne. C'est préférable.

    C’était une sorte d’adieu, cela voulait-il dire que tout reviendrait comme avant ? Il lui était impossible de laisser ça dans une toute petite partie de sa tête. Elle était incapable de tirer un trait sur cinq année de sa vie, et en plus de ça, de cette soirée riche en retournement de situations. Pourtant, au fond, elle savait que c’était préférable. Oui, il était un Serpentard, et il tenait à sa maison, à sa réputation, à sa famille, et à son avenir. Or ses différences étaient beaucoup trop importante. Un mal de crâne horrible s’attaquait à elle, comme si ce sentiment étrange qui suscitait la douleur, était également capable de la détruire physiquement. Elle le regardait partir, loin, sans avoir la force de le rattraper, de lui demander des explications. C’était trop dur, terriblement même. Son regard se brouillait lourdement, plus rien n’avait de sens, mais pourtant la soirée continuait, sans que Lyne fut capable de dire le moindre mot.
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