Benjamin avait mal au coeur de voir sa cousine dans cet état.

Cathy, je t'en supplie ! Arrête !

Il lui attrapa les poignets et la regarda dans les yeux.

C'est pour ton bien ! Ne m'oblige pas à sévir ! dit-il d'une voix tremblante.

Les larmes s'arrêtèrent brusquement de couler, mais la colère se remit a bouillir dans ses veines. La pluie et
le vent redoublèrent de force, et le roulement de tonnerre se fit violent. Elle recommença a se débattre,
mais son cousin ne lâchait en aucun cas sa prise.

-Ne te gêne pas ! Sévis ! Torture moi !

Elle frappa un peu plus fort sur le haut de son torse, mais Benji n'était plus le garçon gringalet que la jeune
femme avait connu...Oh que non. Il ne sourcilla même pas, et ne lâcha pas sa prise.

Benjamin ne savait plus que faire face à la fureur de Cathialine.

Cathy ! Mais calme-toi !!

La jeune fille continuait à se débattre. Il réagit comme il l'aurait fait avec toutes les autres. Il la plaqua contre un arbre et pressa sa bouche contre la sienne dans un baiser fougeux.
Puis il se dégagea et la lâcha.

T'es contente maintenant ! hurla-t'il avant de s'éloigner de quelques pas.

Par Merlin ! Qu'avait-il encore fait !

Elle ne s'était pas attendu a une telle réaction de sa part. Dans un autre moment que celui la, elle aurait trouvé ce baiser vraiment très agréable. Mais, la quelque chose ne tournait pas rond, pas rond du tout.
Lorsque le jeune homme la lâcha brusquement, elle eut la confirmation de ses craintes. Elle s'écroula
contre l'arbre et s'évanouit. La belle Cathialine n'était plus qu'une petite fille mal en point a la respiration
saccadée et au pouls très faible.

Benjamin ne savait plus du tout où il en était. Mais lorsqu'il entendit une chute derrière lui, il se retourna.
Son visage blanchi à la vie de Cathialine effondrée contre l'arbre.
Il accourut et la prit dans ses bras.

Cathy !!! Réponds-moi ! dit-il en lui donnant de petites tapes sur les joues.

La respiration saccadée et le coeur battant très faiblement, la jeune femme n'était plus consciente. Elle
était complètement ailleurs, partie dans un autre monde. L'orage fit place a un magnifique soleil, mais Cathy
gisait toujours, inerte dans les bras de Benji, ses forces l'ayant quittées depuis bien longtemps.

Benjamin se reprit et souleva la jeune femme dans ses bras puis il se dirigea rapidement vers le chateau. Il fallait à tout prix qu'il l'amene à l'infirmerie.
Elle avait déjà fait des crises pendant leurs enfances et c'était toujours lui qui s'occupait d'elle.

Tiens bon Cathy ! On arrive. dit-il en pénetrant dans le chateau.


[suite à l'infirmerie ?]

[Oui, je te laisse commencer !]