Crépuscule, pluie et saule pleureur... [ Miss Swan ]

Le soleil dans son déclin, exténué par une énième et pénible course stellaire, épanchait sur l'Écosse ses derniers rayons, douceurs futiles de Mère Nature. Nimbé d'une lueur cuivrée et fantasmagorique le lac resplendissait de milles éclats aux reflets irisés et, comme pour marquer d'une pointe typiquement british ce magnifique tableau, la pluie se mit à tomber, fine et serrée, tiède et gelée. Cette grande clarté muette, le crépuscule, enveloppait comme un linceul les hauts ramages des nombreux arbres du parc, les sommets des tours et plus encore, le château tout entier, comme un manteau de brume et de silence, quelque chose de muet mais qui s'apprêtait à parler : l'odeur et le murmure de la pluie battante...

Les alentours du lac avaient été un lieu béni par les cieux en ce dimanche après midi, accueillant, ensoleillé, refuge de verdure et de paix après une semaine fatigante car endiablée. Sean s'y était d'ailleurs volontiers perdu sinon abandonné. Le ciel s'assombrissait, la pluie tombait, dans des flaques naissantes, ses pieds trainaient. Le crépitement de millions de gouttes sur l'onde paisible du lac était à ses oreilles un doux murmure, une berceuse symphonique, le son du temps qui passe et de ses pas.

Le lac était désormais derrière lui, tout comme ses minces soucis. Un saule-pleureur se dressait non loin, majestueux, imposant et laissant pendre indolemment ses nombreux rameaux en une cascade feuillue. La providence l'avait sans doute placé sur son chemin. Sean écarta timidement le voile végétale puis s'immisça prudemment sous le dôme épais qu'offrait l'arbre. Désormais assis contre le tronc, plus qu'un sentiment de sécurité, une certaine sérénité avait envahi l'adolescent, il s'y abandonna quelques instants, fermant les yeux...

... Tout juste le temps de commettre et réaliser son erreur : Ce genre de moments, intimes, étaient typiquement ceux qui ne pouvaient durer... Quelqu'un approchait.

[Ce n'est pas aussi philosophique .... Même pas du tout Crépuscule, pluie et saule pleureur... [ Miss Swan ] 663950

Mais j'ai fais de mon mieux Crépuscule, pluie et saule pleureur... [ Miss Swan ] 178366

]

Elisabeth revenait d’une escapade à Pré-au-Lard. La journée de ce dimanche de juin avait été très agréable et ensoleillée. Cependant, sur le chemin du retour, une fine pluie se mit à tomber, la belle brune se contenta dans un premier temps de remonter la capuche de sa cape émeraude sur sa chevelure soyeuse. Enfin, le château se profila à l’horizon et la verte et argent pénétra dans le parc de Poudlard, un soupir exaspéré s’échappant de ses lèvres bouton de rose. La seule envie de Miss Swann était de quitter cet endroit pour pouvoir vivre sa passion amoureuse et aussi entrer au service de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom comme ses parents et son fiancé. La demoiselle était totalement perdue dans ses pensées mais la pluie, devenant de plus en plus dense lui fit comprendre qu’il valait mieux qu’elle s’abrite un court moment afin de se lancer un sort de protection pour éviter d’être trempée pour son retour dans sa salle commune.

Eli se dirigea alors vers un des endroits qu’elle connaissait le plus au collège et aperçu le saule pleureur aux branches tombantes mais qui les protégeaient de la pluie, elle et Séléna, lorsqu’elles s’aventuraient dans la forêt interdite. La verte et argent se faufila alors entre les branches entrelacés de l’arbre et se retrouva au sec pour un moment. La jeune femme pestait contre cette satanée pluie, elle était trempée. Sa baguette en bois de rose sortie, elle sécha ses vêtements et commença à se jeter un sortilège d’anti-humidité lorsqu’un mouvement attira son attention. La belle brune pointa alors sa baguette magique en direction de l’endroit d’où provenait le mouvement … On n’est jamais trop prudent. La belle brune s’approcha alors de son pas aérien, comme si elle était en lévitation. La verte et argent se retrouva alors derrière un jeune homme, elle pointa alors sa baguette dans le dos de ce dernier.

« Retournes-toi lentement et ne fais pas de geste brusque. Je n’hésiterai pas à faire usage de ma baguette si nécessaire »

La jeune femme avait lancé cette phrase avec son assurance et sa voix hautaine et glaciale habituelle. Elle n’avait pas peur, loin de là. Eli était habituée à ce genre de situation mais il valait toujours mieux être prudente, cela elle l’avait retenu, conseille de plusieurs de ses proches. La jolie brune attendit alors calmement que cette personne, un garçon semblait-il, se retourne ou alors s’enfuie en courant comme un lâche.

HRP : C'est très bien :) L'important est qu'il se passe quelque chose, la forme c'est que du bonus et ça vient petit à petit, avec les années de jeu...

Sean tourna paisiblement la tête, arrachant son dos aux nombreuses et peu confortables nodosités du tronc : personne. Le vent avait certainement secoué les branches, le bruit entendu n'était surement que celui de frottement qu'elle faisait en balayant le sol. Il se reposa à nouveau contre le saule, fermant les yeux, tête posée en arrière. Il était fatiguée, sa semaine, les autres, l'avaient fatigués...

Il sentit alors s'immiscer entre ses deux omoplates, juste en dessous de sa nuque, l'extrémité piquante d'une baguette. Les explications ne surent tarder.

« Retournes-toi lentement et ne fais pas de geste brusque. Je n’hésiterai pas à faire usage de ma baguette si nécessaire »

Pourquoi diable, par Merlin, sa détractrice le menaçait ? Qu'avait-il fait ? Se méfiait-elle de lui ? Sean soupira, prenant son temps pour obtempérer, car oui, il obtempérerait. Il avait sans aucuns doutes, au ton employé notamment, affaire à l'une de ses camarades. Mais à laquelle de ces harpies avait il le plaisir d'être confronté ? Une de stupide, c'était certain : Pourquoi le tenir en respect avec son arme et prendre le risque de le faire se retourner ? Si elle voulait lui faire du mal, s'amuser de lui, ce n'était pas la meilleure des tactiques à adopter. Enfin, il ne réfléchit pas plus longtemps à l'identité de l'adolescente, elle l'invitait à la découvrir de lui même...
Il se retourna, lentement, comme toujours. Une chance pour lui, les gestes brusques n'étaient vraiment pas son fort, malgré d'excellent réflexe. Nonchalant Sean aimait prendre son temps, paresser, duper son monde.

- Oh, fit-il, apparemment déçu et se passant une main sur la nuque, ce n'est que toi...

Certes il ne s'attendait pas à découvrir une naïade ou une sirène, bien que le physique d'Elizabeth ne soit loin de lui déplaire, mais Sean prit bel et bien un ton et un air quelque peu ennuyé. Pure provocation ou réel désintérêt, lui même n'aurait su le dire exactement : le mélange était complexe. Sa main toujours glissé dans le col de sa chemise, le coude levé, réprimant un bâillement par une imperceptible grimace, il hasarda un regard sur la baguette toujours tourné vers lui : Un danger ?

HRP : Hum... J'ai beau eu cherché, pas moyen de trouver en quelle année étudie Elizabeth... Six ou Septième ?

La belle brune avait déposé sa baguette entre les omoplates de l’individu placé devant elle. Elisabeth avait utilisé son ton froid et hautain habituel …. On ne change pas les bonnes vielles habitudes. La septième année attendit alors patiemment que le jeune homme se retourne vers elle, ce qu’il fit avec une lenteur des plus exaspérantes. Cela prouvait néanmoins à la demoiselle qu’il ne mourait pas de peur devant elle. La verte et argent vit alors le visage du garçon, un serpentard, comme elle. Il se contenta juste de lui faire remarquer que c’était « juste elle ». Comment pouvait-il oser dire que c’était juste elle, Elisabeth Swann, future épouse de mangemort et future mangemorte professionnelle. Cependant, la jeune femme obtempéra et rangea sa baguette magique dans sa cape, elle n’allait plus en avoir besoin.

« Malheureusement pour toi, c’est juste moi comme tu viens si aimablement de me le faire remarquer. »

Cette remarque avait quelque peu exaspéré la jeune femme mais cette dernière ne laissa rien transparaitre, elle n’était pas une verte et argent pour rien. Elle plongea alors son regard noisette dans les yeux du jeune vert et argent. En effet, il était bien plus jeune que lui . Le vert et argent avait pris un ton ennuyé et quelque peu fatigué. Cela irrita grandement la belle brune, elle n’était pas habituée à ce genre de traitement. D’habitude, elle était traitée avec respect et déférence.

« Je t’ennuie tellement mon cher ?? »

Elisabeth se retourna vers lui, les bras croisé sur son ventre. Elle parraisait aussi ennuyée que lui par cette situation. Elle s'était attendue à une petite dispute dans les règles de l'art avec un ou une bouffondor qu'elle aurait pu torturer à sa guise mais la belle brune se retrouvait à présent en compagnie d'un jeune homme de sa propre maison et elle ne voulait pas spécialement faire d'étincelle avec un de ses compagnon.

» Mauvaise rencontre (FE Mary Jane Swan)
» L'escalade du saule cogneur [ou]

Crépuscule, pluie et saule pleureur... [ Miss Swan ]

Crépuscule, pluie et saule pleureur... [ Miss Swan ]

Sujets similaires

Sujets similaires