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| C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] | |
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| Sujet: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Ven 20 Juin - 22:50 | |
| Une ombre semblait glisser entres les tombes, ne regardant ni à droite les tombes à moitié détruites ou alors les tombes en marbres blancs soigneusement entretenues. On ne voyait de Kate que les cheveux bruns ondulés qui sortait de chaque côté du capuchon, accrochée a la cape grise qui était sur les épaules fines de la seule descendante de la famille Copered. Kate regardait devant elle, elle avait l'air triste, elle n'avait pas l'air elle l'était. Elle avait profité d'un week-end pluvieux pour pouvoir aller rendre visite à ses parents et à sa soeur morte depuis plusieurs années. Les gouttes tombaient inlassablement sur les dalles de pierres. Kate passa un deuxième portail qui ressemblait comme deux gouttes d'eau a celui de l'entrée, après l'avoir franchie Kate se retrouva dans une espèce de petit parc aux allées larges. Cette parie du cimetière était exclusivement consacrée aux caveaux. Kate, la baguette virevoltant entre ses doigts prit la première allée à droite puis continua sur a peu père deux cent mètres. Elle tourna a gauche, rentrant dans l'herbe fraîche par l'eau qui coulait et marcha. On entendait encore moins ses pas maintenant. Elle s'arrêta devant un caveau, de taille moyenne il y avait trois places, et sur le devant de chacune d'elles on pouvait voir les inscriptions de ceux qui reposaient ici. Les lettres d'or ne se ternissaient pas. Kate restait immobiles regardant les tombes de sa famille.
Jack Will Copered :
15 Mai 1954 - 05 Novembre 1984
Ellena Silvia Copered née Standforeston :
06 Mars 1956 - 26 Février 1994
Jude Lilly Copered :
19 Décembre 1979 - 26 Février 1989
[size=12]Lorsqu'elle lisait ces lettres pour la énième fois, elle laissait ses doigts les effleurer doucement. Kate ne pleurait pas, jamais elle ne pleurait lorsqu'elle venait ici, c'était l'une des chose dans son comportement qui faisait qu'elle ressemblait a son père. D'un geste lent elle prit sa baguette qui était dans sa poche, et fit trois gestes faisant apparaître des lys blancs. Avec un mélange de tendresse et de fierté elle les déposa dans les trois vases. Le premier bouquet était pour son père, mangemort depuis des années, mais lui était différent, quelque chose d'autre que les idées de Voldemort l'attirait a aller dans ses rangs. Puis passa le tour de sa mère, morte après un combat acharné contre un magemort. Quelques mois plus tard elle vit son tueur et il lui donna comme seule explication qu'elle en savait trop. Le troisième et dernier bouquet était destinée a sa soeur jumelle, Jude. Morte a l'age de dix ans lors d'une dispute avec Kate. Elle se releva, puis alla se poser sous un cyprès. La pluie avait cessé de tomber maintenant, elle respirait. A chaque fois qu'elle venait ici elle se posait toujours les mêmes questions. Pourquoi un destin si macabre a toute sa famille ? Pourquoi est elle en vie et pas son père, sa mère ou alors sa soeur ? Mais a chaque fois elle se disait la même chose. La vie continue, ses proches auraient voulus qu'elle vive, il fallait aller de l'avant. Avec sa baguette elle fit apparaître un lys blancs comme tous les autres puis rangea sa baguette. Elle prenait la fleur entre ses doigts fins, sentant doucement l'odeur qu'elle dégageait ...
Dernière édition par Kate S. Copererd le Sam 21 Juin - 9:34, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Sam 21 Juin - 0:13 | |
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Dernière édition par Kamijo Ushura le Sam 21 Juin - 7:59, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Sam 21 Juin - 0:32 | |
| Sous la pluie battante, Bastien serra un peu plus sa cape contre lui comme pour se protéger d'un vent rocambolesque, jeta un regard sur la grille lugubre qui s'offrait à ses yeux. Il marcha sur les graviers avec réticance, les visites morturaires avaient toujours été pour lui un fardeau...Mais un fardeau qu'il n'aurait jamais négliger quelqu'en soit la raison. Se recueillir auprés de ses grands parents occupait seulement quelques minutes de son année, il n'avait donc pas à se plaindre. Pourtant, à chaque fois qu'il s'y rendait, la même torsion au ventre et la même aversion s'installaient en son for interieur. Ainsi, tenant dans sa main gauche un bouquet de lys comme le voulait la tradition chez les sorciers, il pénétra dans l'allée principale en pressant le pas, en regardant le coeur lourd, les lettres d'or, de bronze ou tout simplement gravées dans la pierre qui constituaient les noms des milliers de victimes de la guerre. Ce jour là, le cimetière lui paraissait bien vide, les gens semblaient ressentir la même répugnance à effectuer leur devoir de mémoire, devoir qui fesait bien trop souvent ressurgir les fantômes du passé. La mort chez les sorciers n'avait rien de bien différent chez les moldus, on la déplorait tout autant, et surtout si les disparitions étaient d'ordre criminelles. Ce n'était pas le cas de Bastien Hamilton, un grand père mort pour sa passion: l'étude des plantes magiques. Alors même qu'il les cherissait, un de ses mandragores adultes avait prodruit l'effroyable cri, dernière sonalité qui marqua la vie de Felix Hamilton. En un sens il avait eu la mort qu'il souhaitait, périr au milieu de ces végétaux...Ironie du sort, lui qu'il les avait tant protégé. Sa grand mère, elle avait eu une mort plus tragique, prisonière d'une de ces pyramides ensorcelées qui constituaient un piège pour les plus audacieux. Il parvint enfin devant la tombe de granit de ces ancètres et déposa en inclinant la tête ce bouquet de lys rose que son grand père aurait trouvé bien morne comparé à ces tentaculas...Bastien soupira en repensant à tout ça, puis aprés plusieurs minutes où il ne sut que faire, il s'éloigna, l'esprit embué de pensées et souvenirs de plus en plus confus. Si confus, qu'il réussit à se perdre dans les sinueuses allées qui jonchaient les caveaux de marbre. Désamparé, Bastien jeta un coup d'oeil aux alentours, des tombes partout, comment allait il sortir de ce labirynthe funèbre. Il sortit sa baguette avec espoir qu'un sort lui viendrait en tête, en vain. Le salut vint quelques minutes plus tard, il remarqua, une silhouette féminine encapuchonée, occupée à disposer de magnifiques bouquets de lys blancs qui n'avaient rien de naturels et qui paraissaient éclatant et pûres en comparaison avec son propre bouquet. Il s'approcha, l'air hésitant, la fille était toujours dissimulé sous son capuchon, il s'arreta et observa la scène avec un interêt croissant: de ses mains délicates, elle avait saisit une des fleurs quelle avait au préalable fait jaillir de sa baguette. Tant de douceur ne pouvait que l'émouvoir et le mettre en confiance... Il se dirigea donc vers elle avec prudence, elle ne semblait pas l'entendre, aussi quand il fut assez proche d'elle pour pouvoir la toucher, il tendit le bras pour lui poser la main sur l'épaule, n'osant pas briser ce silence apaisant. Au moment où sa main se posa sur son épaule encore recouverte par le capuchon, il put en ressentir toute la finesse, une innocente fragilité en émanait. Il retira sa main aussitôt de peur de la blesser, ce simple contact lui en avait révélé long sur la nature de cette inconnue. Une détermination hors du commun et une force d'esprit lui avait été transmis par l'intermédiaire de son épaule, il regretta alors de ne pas s'être débrouillé seul. Il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps qu'un rideau de boucles brunes virevolta pour présenter son visage comme un rideau d'une scène de théatre l'aurait fait pour présenter ses acteurs. Totalement pris de court il prit la parole avec difficulté d'une voix étrangement rauque:
"Excusez moi de...vous déranger. Je me suis perdu, et je voudrais juste...savoir par où vous êtes passée." Il sentit son visage s'empourprer, conscient de l'absurdité de sa question... Edit HJ: Désolé mon voisin du haut mais ce topic m'était réservé (voir demande de rp), je sais qu'il est intitulé [Libre] mais bon ce serait sympa d'éditer le tien. Merci d'avance. |
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Sam 21 Juin - 10:12 | |
| [Ouah tu écris bien !!]
Kate était toujours posée contre le tronc sinueux du cypré. Elle aimait bien ces arbres grands, qui émanaient un parfum très particulier, mais elle avait toujours eue une préférence pour les lys blancs. Chaque années elle remettait un petit bouquet qui durait bien plusieurs mois grâce a la magie des sorciers. De plus ses parents lui ont toujours dit que les lys blancs étaient leurs fleurs favorites, et pour Kate aussi. Elle respirait doucement le parfum que dégageait la fleur de lys qu'elle tenait entre ses doigts, cette fleur avait la faculté de la détendre, cela l'apaisait. Kate ouvrit les yeux quelques secondes et regarda vers le ciel, elle n'était pas la seule a s'abriter sous ce cypré, elle pouvait remarquer que des petits écureuils en avait fait leur refuge provisoire, en attendant que l'averse ne s'arrête. Le caveau des Copered était à part, Kate l'avait toujours connu ici et elle le connaitra toujours ici. Pourquoi était il à part ? Elle n'en savait rien, mais elle savait qu'il devait se trouver ici et pas ailleurs. D'ailleurs la famille Copered avait toujours été mise un peu a part. Dans leur grande maison, ils n'allaient jamais voir les voisins, son père mangemort travaillait seul, sa mère médicomage était très réputée mais travaillait seule elle aussi. Kate semblait faire exceptions aux autres, toujours sociable elle aime être entourée, et puis elle une très bonne amie. Elle sait garder les secrets et heureusement car en deuxième année lorsqu'elle découvrit par hasard que sa copine de dortoir était une loup garou, au lieu de lui tourner le dos comme beaucoup aurait fait, elle l'avait aidé et maintenant Katalina était heureuse avec son fils et son futur mari. Elle sentait une présence, qui s'approchait de plus en plus dans sa direction, mais trop occupée par ses pensées Kate ne sentit pas que c'était dans sa direction qu'il venait. Une main se fit sentir sur son épaule, puis se retira comme frusquée d'avoir fait ce geste si anodin. La descendante des Copered se retourna regardant avec attention l'homme qui se tenait devant elle. Plutôt grand, il la dépassait d'une demi tête. Brun, il n'était pas moldu, quelque chose que remarquait tout de suite Kate, ce qui la mit un peu en confiance, car si elle retrouvait nez a nez avec un moldu, elle n'aurait su comment réagir. Il devait avoir son âge, élève de Poudlard probablement. Elle l'écoutit parler, du moins bredouiller quelques mots avec une voix gênée. Il s'était perdu, oui cela arrivait parfois dans ce cimetière. Elle lui souria, lui répondant à sa question :
" Et bien vous reprenez la grande allée, et puis vous continuez tout droit ... jusqu'au portail de fer forgé. "
Elle lui souria une deuxième fois, lorsqu'elle entendit un bruit sourd plus que reconnaissable, la pluie qui s'était arrêtée quelques minutes plus tôt recommençait à tomber avec énergie, un temps a ne pas aller dehors, pour Kate la meilleure chose a faire était de attendre que cela se calme. Elle se retourna vers l'inconnu et lui dit :
" Si j'étais vous je resterais ici, sinon vous allez vous prendre une grosse averse ! "
Elle leva les yeux au ciel, et vit de gros nuages noirs, qui se présentaient a l'horizon. Oula ce n'est pas bon tout cela, une très grosse averse s'annonçait. On entendait le tonnerre qui grondait, et l'on pouvait voir les oiseaux qui tentaient de se réfugier tant bien que mal dans les arbres peu présents du cimetière. |
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Sam 21 Juin - 12:40 | |
| Bastien hocha la tête en signe d'approbation, le ciel avait prit une teinte sombre qui n'avait rien de rassurant. L'orage grondait au loin et la pluie ne cessait de tomber à grosses goutes. Il s'abrita donc sous le cypres, arbre qui avait quelquechose de déplacé dans ce cimetière et qui avait curieusement poussé à côté de la tombe de la jeune fille. Il semblait émaner une énergie protectrice, à tel point que des êtres en avaient fait désormais leur refuge. La jeune fillé, appuyée contre le tronc ancestral, maintenait toujours la fébrile fleur de lys contre elle, comme si elle accordait à cette plante une ampleur presque humaine. C'était une jolie fille, son visage aux traits fins étaient encadrés de longs et bouclés cheveux bruns, une douceur mêlée à une détermination sans pareille s'en hexalaient. Bastien profita donc de ce spectacle avec une exaltation tout particulière, et entièrement envouté par la réserve de la fille, il avait même oublié les indications qu'elle lui avait fait part pour quitter le cimetière. Mais il n'en avait désormais plus envie, il était excessivement intrigué par cette nouvelle rencontre. Quelques minutes s'étaient déjà écoulées et le temps demeurait intransigeant. On entendait seulement le seul clapotis des gouttes contre les branches de l'arbre qui avaient bien du mal à toute les contenir ou bien l'appel désamparé d'un oiseau. Bastien coupa court à ce silence, et avec une assurance toute retrouvée il prit la parole en désignant les bouquets de lys qui contrairement à eux ne semblaient pas être affectés par les pluies torrentielles: "Il sont vraiment magnifiques...Vous êtes vraiment douée. Je parie que les miens sont déjà en lambeau.Il risqua un sourire en lui lançant un regard furtif. Son visage ne lui était plus étranger, il l'avait déjà vu à Poudlard, c'était une certitude. Puis son regard retomba sur le caveau de marbre blanc, les lettres d'or scintillaient sous la pluie et Bastien put lire leurs sépulcrales indications. La jeune fille avaient perdu trois proches en l'espace d'une dizaine d'année, le lourd tribut d'une guerre qui semblait avoir forgé le caractère de la jeune fille. Il se sentit aussitôt bien piètre et dérisoire en comparaison. Il ajouta alors, compatissant: Je vois que vous avez pas été tellement épargnée...Et comme la fois précédente, il se sentit quelque peu grotesque...Mais il n'en fit rien paraître, gardant une posture droite et suffisante comme à l'accoutumé. |
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Dim 22 Juin - 13:23 | |
| Kate regarda le jeune homme, il avait acquiescé a son conseil et il a eut raison. Car sinon Rusard lui en aurait fait bavé, car étant donné que nous somme dimanche, en fin de soirée il faudra retourner a Poudlard et reprendre les cours pour une nouvelle semaine jusqu'au week-end prochain. Elle le écouta ses paroles, oui c'est vrai que l'on peut appeler Kate comme une sorcière plutôt douée. La magie est quelque chose qu'elle maîtrise presque parfaitement, pour une septième année ses résultats étaient plus que bons. Elle a juste une faiblesse en histoire de la magie, les révolutions de gobelins en passant par la mort de l'homme qui a découvert que les moldus pouvaient voir les sorciers en finissant par la découverte des rites vaudous elle s'en fiche ! Elle les regarda, oui pour les moldus ses lys blancs étaient plus qu'impressionnant, mais bon la magie permet beaucoup de choses. Elle lui souria et lui dit :
" Merci beaucoup, vous savez je pense juste à eux et ils deviennent ainsi, je crois aussi qu'il faut bien se concentrer ..."
La pluie continuait de tomber a grosses gouttes, le silence qu'elle imposait était reposant et non pesant, le bruit d'un oiseaux surpris par cette pluie soudaine se faisait entendre d'un moment, puis se taisait. Le cimetière était vide, personne ne semblait vouloir venir aujourd'hui, Kate s'en fichait de la pluie, elle venait ici une fois par mois, certains prenaient cela comme une corvée mais elle trouvait cela normal. Après tout ils sont tous là, sa famille alors la seule chose qu'elle puisse faire pour eux c'est de venir. Et elle faisait son devoir, par tout les temps, posant chaque année des bouquets de lys blancs. Elle regarda le jeune homme, sortant de ses pensées. Il avait l'air doux, sérieux, sympathique et il semblait dégager de lui quelque chose qu'il fait que l’on n’en lui veuille aucun mal. Elle essaya de deviner sa maison, Serdaigle peut être, mais elle pensait plutôt pour Gryffondor comme elle. Car il avait l'air déterminé et sûr de lui, Gryffondor oui elle en était sûre. Elle l'écouta parler une deuxième fois, oui elle n'avait pas été épargnée déjà qu'elle n'avait pas beaucoup de famille il fallait qu'elle les perde tous, un par un. Une vie difficile mais Kate s'y était fait, elle avait acquis une grande indépendance, et une falcultée de se sortir de toutes situations, après tout il le fallait bien. Elle n'avait pas de tuteur, depuis un an et demi, alors elle se débrouillait avec Cléor l'elfe de maison qu'elle avait affranchie mais qui voulait rester auprès d'elle, il avait dit :
" Pour vous protéger mademoiselle" Elle s'entendait bien avec lui, même si parfois elle voulait faire quelque chose pour lui et que Cléor ne voulait pas. Elle respectait sa volonté, et il était très utile. Il s'occupait de la maison lorsqu’elle n’était pas là et lui rendaient de grands services. Elle dit au jeune homme brun très mignon :
" Oui mais bon la vie continue non ? Il faut aller de l'avant, je pense qu'ils aurait voulus que je continue ma vie sans me morfondre continuellement." |
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Dim 22 Juin - 20:03 | |
| [HJ =>Désolé si je fais faire quelques actions à ton perso mais c'est pour faciliter la tache. Tu peux en faire de même avec le mien :)] Bastien admirait le courage et la simplicité qui avaient accompagné ces dernières paroles. Il inclina la tête en signe de compréhension et tendit sa main en lui lançant un regard qui voulait en dire long sur l'estime qu'il avait à son égard. Une poignée de main en guise d'amitié, comme si par ses simples paroles elle avait amplement mérité de faire sa connaissance. Jamais il n'avait vu une telle candeur chez quelqu'un, il se surprit à vouloir la protéger comme si elle était sa propre soeur alors même qu'il la connaissait à peine pour ne pas dire pratiquement pas...La fille lui serra la main sans cérémonie et il put ressentir la douceur de sa peau qui accentua ce sentiment de vulnérabilité et confirma l'étrange sentiment que Bastien avait senti auparavant. Décidemment cette fille l'interpelait de plus en plus, il aurait passé des heures sous ce cypres à l'écouter narrer les moments de sa vie, avec la même véhémence. Puis il se rendit compte qu'il expérimentait là un sentiment de curiosité malsaine. Aprés tout cette fille n'avait peut être pas envie de lui confier sa vie. Elle lui avait juste rendu service et lui avait proposé de s'abriter ici comme nimporte qui l'aurait fait. Puis sortant de ses pensées, il décida d'étoffer sa poignée de main d'une phrase de présentation. Là au moins il n'aurait strictement rien à se reprocher. Il prit alors la parole sur un ton courtois mais certain: "Bastien Hamilton, du collège Poudlard. Je crois qu'on s'est déjà vu là bas? Je me trompe?Anticipant la réponse qu'elle allait lui donner, il se permit d'ajouter, cette fois ci un tantinet prétentieux "Et je suis à Gryffondor..."Car pour lui appartenir à l'ordre du lion doré conférait un certain prestige. Etre selectionné dans ce groupe représentait pour lui toutes les vertues qu'il appréciait. Le courage, la dignité, la noblesse..Des qualités que cette jeune inconnue semblait détenir. Si elle était véritablement à Poudlard, elle ne pouvait être qu'à Gryffondor. Il ne pouvait en être autrement. Aussi, il se permit encore une fois d'ajouter, malicieusement: "Et de toute évidence, vous aussi?Au loin la pluie perseverait, et l'orage s'approchait de plus en plus, aussi avant même que la fille ait eu le temps de répondre, il sortit sa baguette, la pointa en direction de la cime du cypres et murmura: "ImperviusL'arbre était devenu protecteur et imperméable. Mais les cheveux de Bastien demeuraient trempés. Ce dernier pointa à nouveau son regard sur la fille, en attente de sa réponse. |
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Dim 22 Juin - 22:10 | |
| [Aaah malheur coupure de courant !! Cela ne me dérange pas que tu contrôle mon perso sauf si cela est une action importante mais je pense que cela ne t'ai pas venu a l'esprit de faire cela ! ^^]
Kate souria au garçon et prit avec plaisir la poignée de main qu'il lui tendait, et contrairement aux autres garçons qui d'habitude lui écrasait ses doigts fins il ne fit pas cela, il le fit avec une douceur assez incroyable, cela faisait son charme aussi. Elle tenait de son autre main le lys blancs le faisant tournoyer continuellement sans s'arrêter, elle ne s'en rendait même pas compte qu'elle faisait cela. Il prit la parole et se présenta, Bastien Hamilton, un joli nom qui n'était pas très répandu a Poudlard peut être parce qu'il avait une résonance française, en tout cas la descendante des Copered le trouvait très joli. Elle, son nom était d'un commun, mais elle l'aimait bien car il était composé de deux prénom. Kate Shannon, même si tout le monde l'appelait Kate. Après tout dans la famille tout le monde avait deux prénoms, cela était une coutume de la famille et elle ferait de même avec ses enfants qui feront pareil, du moins si elle en a un jour. Kate ne s'était pas trompée, il était bien évidemment de Poudlard, presque toutes les personnes de son âge y était alors cela était plus que probable. Elle lui répondit :
" Kate Shannon Copered et aussi de Poudlard. Il se peut et cela est plus que probable que nous nous sommes déjà croisé mais Poudlard est tellement immense ..."
Oui Poudlard était immense, remplies de classes inutilisées, de passages secrets, de pièces interdites ou dont on ignorait l'existence, enfin maintenant après sept ans passés là bas Kate pouvait dire qu'elle connaissait une grande partie du château même si il avait encore quelques secrets qu'elle devait découvrir. Il continua de parler, mais sa voix avait changé, il disait qu'il était de Gryffondor, il devait être fier de faire parti des courageux. Kate l'était aussi même si elel s'en fichait, peu importe la maison où elle allait être affectée, elle s'était dit que cela ne la changera en aucuns points. Et le choipeaux rapiécé et plein de sagesse décida de l'envoyer a Gryffondor, avec les courageux. Elle s'y plaisait, même si elle doit dire que parfois la continuelle dispute avec les Serpentards l'énervait plus qu'un peu. Elle fit un large sourire lorsqu'elle entendit parler Bastien et deviner qu'elle était à Gryffondor. Elle lui dit :
" Effectivement Gryffondor est également ma maison ! "
La pluie continuait de tomber sur le cimetière, le cyprès ne pouvant retenr toutes les gouttes qui tombaient, le rouge et or fit un sort d'imperméabilité, a ce moment là Kate se dit que ce sort était bien utile ! Les oiseaux l'avait vus, et certain s bravèrent la pluie pour s'y protéger, cela était bizarre comme vision, un cyprès rempli d'oiseaux mais qui ne produisait pas de boucan, peut être parce qu'ils pensaient que la pluie en faisait assez ? En tout cas elle en était heureuse, rentrer toute mouillée a Poudlard en lui plaisait guère, et puis elle se ferait encore enguirlander par Rusard ce qui lui plaisait encore moins. Elle dit a son camarade :
" Ce sort est plus qu'utile lorsqu'il fait ce temps là, merci !" |
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Mar 24 Juin - 18:04 | |
| [Hj => Si on rajoutait un peu d'action?] Kate Shannon...C'était un joli nom, qui concordait parfaitement avec le physique de la jeune fille. En premier un nom bref et direct, qui en renfermait un deuxième plus mélodieux, tout comme la personnalité de la jeune fille. Bastien sourit intèrieurement, un sourire qu'il exteriorisa aussitôt lorsqu'elle confirma ce que Bastien avait bel et bien deviné. Elle appartenait à la maison du majestueux lyon d'or tout comme lui...Et il ne l'avait même pas remarqué. Comment avait il pu se dispenser d'une telle rencontre alors qu'ils se cotoyaient certainement au quotidien. Il pensa dés lors qu'il ferait mieux de faire attention à son entourage désormais. Il regarda alors la jeune fille, elle fixaient une horde de merles retardataires qui rejoignaient leurs compagnons sur le cyprés. Elle semblait pensive, Bastien en était dérouté, il avait la désagréable impression qu'elle lui accordait qu'une importance accessoire. Il fronça les sourcils, croisa les bras et s'appuya un peu plus sur le cyprés, décidant, irrité, qu'il ne ferait en aucun cas le premier pas. Un silence pesa sur les deux compagnons, la pluie tombait encore et encore mais l'orage semblait cesser...Bastien se réjouit à cette idée, il allait bientôt pouvoir rentrer au chateau. Seulement, le précepte "le calme avant la tempète" sembla bien convenir à la situation qu'il allait advenir. En effet, le garçon n'eut pas le loisir de se réjouir plus longtemps, l'orage était juste au dessus d'eux, et si Bastien les avaient protégé de la pluie, il ne l'avait pas fait de la foudre. Ainsi un éclair s'abatit bruyamment sur le cyprés qui prit instentanément feu à sa cyme. Bastien s'écarta aussitôt du tronc en se jetant par terre et en saisissant au passage le poignet de la jeune fille brutalement...Le jeune gryffondor haleta, il avait plaqué de manière instinctive sa camarade sans réfléchir comme à son habitude. Il tenta de se relever tant bien que mal, dans sa chute il s'était égratiné le genoux. Il regarda l'arbre se consummer en émétant de temps à autres quelques craquement, les oiseaux qui avaient miraculesement survécu à l'incendie, s'envolaient en piallant, affolés. Bastien souffla, avant d'ajouter nerveusement, le corps secoué de tremblement et de contractions de ses muscles déjà endoloris.: "On peut dire qu'on la échappé belle. Excuse moi si j'ai été un peu...brusque...Mais là...Je...Incapable d'ajouter quoique ce soit, Bastien s'étendit sur le sol, épuisé car non habitué à de telles frayeurs. Sa tête vacilla avant de retomber mollement contre son épaule. Bastien était cependant encore conscient. Assez tout du moins pour entendre les craquements de l'arbre s'intensifier, assez pour le voir vaciller, assez pour entendre une voix au loin...Mais certainement pas assez pour deviner que l'arbre s'abatait en leur direcion, encore moins pour se relever et sortir de là. Il en avait plus la force, tout semblait si confus...Une voix au loin et le vide... |
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Mer 25 Juin - 10:13 | |
| Tout ce passa très vite, un éclair pris le cyprès comme cible et il commença a brûler intensément, les oiseaux partirent dans un bruit assourdissant. Kate fut plaquée au sol par Bastien qui avait réagi très rapidement. Elle avait fermée les yeux quelques secondes et le temps qu'elle les ouvre à niveau Bastien était allongé à côté d'elle a moitié inconscient. Elle voulut le voir mais elle sentit des craquements qui n'avaient rien a voir avec l'orage. L'arbre qui vacillait commençait à s'effondrer vers eux. Kate savait qu'elle devait réagir tout de suite, a bas les règles comme quoi les sorciers de premiers cycles ne pouvaient pas utiliser la magie dans le monde moldu, là était un cas d'urgence. Elle se mit à genoux, et sortit sa baguette très rapidement de sa poche droite, la pointa sur l'arbre elle dit assez fort :
" REPULSO !"
La baguette toujours pointée vers l'arbre elle attendit une réaction, qui ne se fit pas attendre. Après avoir reçu le sortilège, l'arbre vacilla de l'autre côté avec une vitesse incroyable, le centenaire s'abattu sur le mur du cimetière le fracassant par endroits mais rien de bien méchants. Ils l'avaient échappés de peu, mais cela n'était pas fini, l'arbre continuait de brûler,elle se releva et a une distance raisonnable Kate lança un second sortilège :
"Aguamenti !"
Un jet d'eau sorti de sa baguette, qui arrosa les flammes qui s'étaient emparées du cyprès. Elle se retourna vers Bastien, il était évanoui par terre, Kate inquiète s'approcha en courant a côté de lui, dérapant à moitié sur une marre de boue qui se trouvait a promximité de l'endroit où il se trouvait. Elle glissa a genou jusqu'a lui, normalement soigneuse de ses affaires, a ce moment précis elle s'en fichait royalement, ce qui comptait c'était Bastien, que lui. Elle s'approcha de lui, encore inconscient. Elle lui parla :
" Bastien ? Bastien ? Tu m’entends ? Ah me fais pas ce coup là, je n'ai jamais été douée pour les sorts qui guérissent, un des seuls trucs que je n'ai pas reçu de ma mère, Bastien !! Réveille toi ! "
La pluie continuait de tomber, le tonnerre grondait, les éclairs étaient présents mais elle s'en fichait. Ses cheveux étaient trempés comme elle d'ailleurs, elle essayait de trouver dans sa mémoire un petit sort qui pouvait l'aider. Elle essaya un sortilège mais sans résultat, elle dit à un Bastien inconscient :
"Je te préviens si tu te réveille pas..... Je, je quoi ? Je ..... Oh et puis zut ! Tu va te réveiller c'est un ordre ! "
Contre toute attente elle sentit que Bastien recommençait a bouger, il ouvrit doucement les yeux et Kate fit un large sourire. Elle ajouta : " C'est la dernière fois que tu me fais une frayeur pareille !"
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Mer 25 Juin - 16:49 | |
| Quand Bastien commença à reprendre conscience, il se demanda si il n'avait pas rêvé, si Kate Shannon Copered existait que dans cette autre vie parallèle qu'on nomme l'imaginaire, si toute cette scène du cimetière n'était pas que pure songe. Quelquechose lui disait que non, et ce quelquechose c'était un doux parfum qui n'avait rien de familier dans son dortoir. Il commença à bouger, les yeux toujours fermés puis ce qu'il avait ressenti se confirma lorsqu'il entendit une voix, partagée entre inquiétude et soulagement, dire: "C'est la dernière fois que tu me fais une frayeur pareille!". Une voix qu'il connaissait, car étant la dernière qu'il avait entendu avant cet accident. Il entrouvrit les yeux et aussitôt une lumière l'éblouit, les images étaient flous mais Bastien distinguait quand même un visage fin encadré par ce même rideau de cheveux bruns qu'il avait contemplé quelques temps auparavait et qui émanaient la rassurante odeur. Bastien cligna une nouvelle fois ses yeux ronds d'enfant, l'image, les sons et les odeurs devinrent de plus en plus clairs. Kate Shannon était bel et bien penché vers lui, son visage offrant un splendide sourire. A son tour le garçon tenta de sourire mais ne parvint à emmettre qu'une grimace. Il avait les muscles engourdis, sa tête lui tournait encore un peu comme si il avait prit un énorme coup sur la tête. Il prit appuis sur un coude et dit d'une voix mal-assurée: "Euh...L'arbre et tout ça, enfin, que s'est il passé!? Je croyais que nous étions perdus..." Bastien n'attendit pas la réponse de son interlocutrice et se releva. Ils étaient encore au cimetière, et le spectacle de l'arbre étendu sur le mur du cimetière s'offrit à lui. Il y avait bien eu un arbre, et il avait bien failli y passer. Comment l'arbre avait il pu s'écrouler dan la direction opposée alors que l'image de l'arbre vacillant en sa direction lui hantait encore l'esprit? Bastien regarda successivement le cyprès puis Kate, puis la baguette qu'elle maintenait encore fermement dans sa main. Stupéfait, il ouvrit la bouche comme pour dire quelquechose mais aucun son n'en sortit...Kate l'avait donc sauvé! Il soupira et baissa la tête, il ne savait pas pourquoi mais il se sentait faible...non pas physiquement, mais plus parcequ'il n'avait pas réussi à garder son sang froid au momnt crucial. Il s'était évanoui sans même avoir la défendre. Quand à elle, elle avait du faire preuve d'un tact incroyable. Il releva la tête puis dit en la fixant ardamment: "Kate, je voudrais juste te remercier...J'ai une dette envers toi à présent. Tu sais, je crois qu'il faut que tu me racontes tout ça."Finalement il sourit...Il n'était plus accablé, au contraire, il se disait que le destin n'avait pas fait si mal les choses. |
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Mer 25 Juin - 22:18 | |
| Enfin, il ouvrit les yeux, et Kate les cheveux trempés lui fit un énorme sourire. Elle l'écouta parler se remettre un peu de ses émotions, oui après tout il lui avait sauvé la vie, et elle avait fait de même. Elle souria, et enleva sa cape grise qu'elle posa par terre, déjà que Rusard allait gueuler en les voyant arrivés, il ne fallait pas non plus en rajouter, bien qu'elle aurait trouvé la situation comique de courir à travers les couloirs pour échapper à un Rusard plus que mécontent et à une Miss teigne aux aguets. Elle se rasseya dessus laissant une place pour Bastien, encore un peu étourdi, elle l'écouta parler et lui répondit avec un petit sourire :
" Et bien, tu m'a projeté a terre en me sauvant la vie et j'ai fait de même. Lorsque j'ai rouvert les yeux, tu étais inconscient et l'arbre vacillait vers nous. J'ai crié un Repulso puis éteins les flammes, enfin j'ai eu de la chance quoi ..."
Sans Bastien elle serait écrasée sous un arbre à l'heureux qui l'est alors. Un petit blanc s'installa quelques secondes, il n'était pas gênant, il était même un peu reposant. Les oiseaux ne chantait plus i y avait encore le clapotis de la pluie tombant sur la terre et l'herbe. Une brise légère se leva mais rien de bien méchant. Après quelques minutes Bastien reparla et Kate sentit une boule venir s'installer dans son ventre. Quoi ? Tout lui raconter ? Le fallait il ? D'un côté elle le voulait, pour qu'il puisse la comprendre, mais d'un autre il y avait la peur d'être rejetée. Elle pensa à Katalina,elle aurait dit que Bastien était quelqu'un de confiance. Elle se résolue a tout lui dire, après tout quelque chose s'était installé entre eux. Elle le prévena :
" D'accord mais je te préviens cela n'est pas une histoire que l'on peu dire "banale"...
Elle prit son souffle et commença sa longue tirade :
" Mon père s'appelait Jack Will Copered, un grand mangemort que je n'ai pratiquement jamais connu. Ma mère quand à elle était Australienne, elle se nommait Ellena Silvia Standforeston. Je suis née il y a dix sept ans, le 19 décembre 1979 à Londres. J'avais aussi une soeur jumelle, elle se nommait Jude Lilly. On se ressemblait comme deux gouttes d'eaux mais nous avions un caractère bien différent. Mon père n'était pas souvent à la maison, ma mère elle travaillait avec acharnement comme médicomage. Elle aimait mon père bien qu'elle détestait qu'il soit mangemort. Nous avions ma soeur et moi, une nourrice elle se nommait Sophia. Elle était douce et attentionnée, on aurait dit comme une deuxième mère pour nous, mais elle a fait une terrible erreur. Lorsque nous avions deux ans, elle avait décidé de nous enlever, moi et ma soeur. Elle n'en pouvait plus de nous voir grandir avec notre mère absente et un père mangemort, sauf que Cléor, notre elfe de maison prevena nôtre père, qui transplana aussitôt. Et qui fou de rage la tua sous nos yeux, malgré mon âge je me souviens encore de la scène. Ma soeur pleurait et moi je lançais un regard noir à mon père. Elle fut enterrée dans le fond du jardin, entourée de plantes en tout genre. Maman arrêta de travailler et vint s'occuper de nous, elle nous aima de tout son coeur. Jude et moi, eurent une enfance heureuse jusqu'a nos cinq ans. Cette année là un soir, un homme en cape vint nous annoncer la mort de nôtre père. Ce fut un effondrement pour ma mère Ellena, mais doucement elle reprit le dessus. Je m'entendais très bien avec ma mère mais ma soeur jumelle pensait que c'était de al faute à nôtre mère si il était mort. Et un jour dans nôtre chambre, on devait avoir aux alentours des dix onze ans, nous avions pas encore de baguettes, mais nôtre magie a deux étaient tellement puissante que parfois nous étions obliger de nous séparé, pour nous protéger, mais ce jour là. Jude et moi ne nous contrôlions plus. On se criait dessus, et la magie prit le dessus, les vases éclatèrent, les fenêtres se brisèrent ainsi que les ampoules. Et le lustre, un grand lustre très lourd qui vacillait, tomba sur Jude qui mourut sur le coup. J'ai appelée ma mère mais il était déjà trop tard, nôtre magie l'avait tuée. Pendant six mois nous retournions en Australie, dans la maison familiale de ma mère. J'appris à monter à cheval, enfin des trucs de cow-boys, et je m'y plaisais. L'année suivante j'entra à Poudlard, et fut envoyée à Gryffondor. J'étais une élève douée, même si déjà à cette époque j'avais un certain dédain pour les règles. J'appris aussi que j'avais un talent certes pas énorme mais déjà un talent pour le Quidditch. En deuxième j'ai rencontré Katalina, une fille de mon âge qui avait été envoyée elle aussi à Gryffondor. Après quelques temps j'appris qu'elle était loup garou, mordue par un certain Fenrir. Nous devinrent des meilleures amies, et cela dure encore. Mais l'année suivante ses parents la dés inscrivirent de Poudlard, ayant peur que son petit secret ne s'ébruite. Mais on s'en fichait, on correspondait par hibou chaque jour pratiquement. En quatrième année j'appris que je pouvais voir les Sombrals, des animaux étranges mais que j'apprécie beaucoup, et d'ailleurs je vais souvent les voir. L'année suivante, vers le mois de Février j'appris que ma mère était morte à notre domicile tuée par un mangemort. A son enterrement je retrouva le mangemort et il m'annonça lui même qu'il l'avait tuée car soi disant elle en savait trop. J'ai demandé si il voulait aussi me tuer un jour mais il me dit que mon père voulait une seule chose, me laisser en vie. Et j'ai promis un jour de l'envoyer à Azkaban, mais pas tout de suite ma magie n'est pas encore assez grande pour le contrer. Et puis l'année dernière j'appris que Katalina était enceinte, et il y a six mois elle a accouché d'un petit Rafaël dont je suis l'heureuse marraine. Voila tu sais tout ..."
Elle attendit la réaction de Bastien, en ayant presque peur, mais elle ne le montrait pas, surtout pas ... |
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Ven 27 Juin - 19:27 | |
| Alors que Kate narrait la trâme d'un passé terni par les évènements, Bastien s'était assis sur un débris de tronc calciné de manière si machinale qu'il semblait complètement subjuguer par les paroles de Kate. Si le début du récit était des plus bouleversants et des plus tragiques, il demeuraittrés compréhensif. L'amour d'une femme pouvant aller jusqu'à dissimuler volontairement les activités d'un mari qu'elle ne cautionnait pas du tout... Bastien imagina la mère de Kate, soignant des patients qui aurait pu être blessée par son propre époux. Amèrement, Bastien songea que c'était ce qu'on appellait l'ironie du sort. Jusqu'où pourrait aller l'amour dans ces sinistres conditions. Bastien sortit de ces pensées au moment où sa jeune interlocutrice référa à la scène de meurtre à laquelle Kate et sa soeur avaient assisté...Décidemment le nom de Copered avait véritablement était entâché ce jour là. Pourtant quelquechose lui disait que son père n'avait pas était mangemort vainement. Pourquoi la mère de Kate avait elle fermé les yeux sur les actes abominables commis par les mangemorts, organisation prônée par son propre marie. Bastien en vint à envisager l'idée que son père jouait le rôle d'agent double un instant, mais il dû trés vite s'en remettre à l'évidence: Bastien n'aimait pas l'idée que sa charmant nouvelle rencontre était la progéniture d'un mangemort était d'une femme complice malgré-elle. Il aurait tant aimé qu'elle soit la fille d'un auror. Il en vint d'ailleur à se dégouter lui même. Non il ne devait pas penser ça, la mère de Kate avait dû faire face avec courage à de nombreuses concessions qui l'avait trés certainement affligé. Bastien eut un élan de compassion à cette pensée. Le récit par la suite vint confirmer cet attendrissement qu'il sentait à l'égard de Kate. Elle avait beaucoup souffert, beaucoup trop. Transcendé par cette idée il fut prit par une envie de serrer la jeune fille dans ses bras, de l'étreindre comme pour l'immuniser d'un destin qu'elle n'aurait jamais mérité! Mais il se contenta de lui conceder un sourire sensible avant de dire d'une voix légèrement rauque:
"Je sais pas si je peux me permettre de te le dire. Mais jamais j'ai rencontré quelqu'un d'aussi...courageux. Ta mère devait sans aucun doute te ressembler beaucoup, je crois. Tu as de la chance d'être maraine. Ou plutôt, c'est le petit Raphaël qui a vraiment beaucoup dechance d'être ton filleul, car tu rempliras ce rôle à merveille!"Bastien sourit, il était heureux qu'elle se soit confiée à lui...Aprés tout peu lui importait. Kate était ce qu'elle était, c'est à dire une fille superbe. Il jeta un regard autour de lui, il devait faire le ménage avant de rentrer. Il ne serait pas bien difficile de faire disparaitre l'arbre et de réparer le mur endommagé. Il fit part de sa suggestion à sa jeune interlocutrice: "Je crois qu'on devrait faire le ménage ici...Quoi que, aprés tout c'est naturellement que cet arbre s'est déraciné..." |
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| Sujet: Re: C'est la vie, on ne peut rien y faire [Fe] Lun 30 Juin - 12:33 | |
| Un silence s'installa entre les deux personnes, au lieu d'être pesant il était même reposant. Elle se retourna vers Bastien et l'écouta, oui peut être était elle courageuse, mais elle ne le ressentait pas comme cela, après son passé, elle s'est forgée un fort caractère, et ele se dit qu'après ce qu'elle à vécue, rien de pire ne pourra lui arriver. Elle souria à Bastien, écoutant la suite. Il parla de Rafaël, ce petit bout de chou qu'elle adorait tant et dont elle est la marraine. Elle souria, et lui dit :
" Oui peut être bien, enfin je pense que après mon histoire presque rien ou personne ne peut m'atteindre vraiment, et je pense qu'un petit danger ne me fera pas souffrir. Quand à Rafaël je pense que c'est plutôt moi qui ai de la chance, il tellement mignion ..."
Elle prit sa veste et se leva, d'une main elle prit la fleur de Lys, elle avait résisté à l'accident, comme les trois bouquets qui étaient encore resplendissant, par chance l'arbre n'était pas tombé sur le caveau. Elle se retourna vers Bastien qui proposa de réparer les dégats. Elle souria un peu tristement et lui dit :
" Oui mais je ne sais pas quel sort utiliser .. Tu sais toi ? "
C'est vrai que fallait il faire ? Elle se ficha de l'arbre et se retourna vers Bastien et lui demanda la question qui lui brûlait les lèvres :
" Et toi, tu peux me raconter ton histoire ? "
[Désolé pas beaucoup d'inspi, je me rattraperai au prochain post =] |
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